Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature américaine
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La lettre d'Anna Blume
Le voyage d’Anna Blume de Paul Auster paraît en français en 1989 (traduit de l’américain par Patrick Ferragut). Son titre original de 1987 est meilleur : In the country of last things ( Au pays des choses dernières , titre adopté dans la collection Babel). 2019, je retrouve Anna ... Lire la suite...
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Plaisanterie
« […] enfin venaient les blagues – parce que sous l’épreuve de la mélancolie perpétuelle et la prodigieuse tension pour seulement s’en sortir, il se cache toujours une blague quelque part, le portrait d’un ridicule, un mot cinglant, une plaisanteri... Lire la suite...
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Zuckerman, épilogue
L’orgie de Prague (1985), l’épilogue du Zuckerman enchaîné de Philip Roth dont je vous entretiens depuis quelque temps, compte moins de cent pages. Publié deux ans après La leçon d’anatomie , il se présente comme « extrait des carnets de Zuckerman ». Voici le début, daté d... Lire la suite...
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Marié pour...
« Le mariage avait été son rempart contre l’extraordinaire source de distraction que constituent les femmes. Il s’était marié pour l’ordre, pour l’intimité, pour l’aspect routinier, régulier, de l’existence monogame ; il s’était marié pour ne plus jamais perdre... Lire la suite...
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Zuckerman va mal
L’incipit de La leçon d’anatomie (1985) ne manque pas d’ironie, provocatrice comme toujours chez Philip Roth qui revient pour la troisième fois à son alter ego Nathan Zuckerman . Lisez plutôt : « L’homme malade a besoin de sa mère ; si elle n’est pas là, d’autres femmes peu... Lire la suite...
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Illusionniste
« […] Venir ici après ce que vous avez fait – s’il vous plaît, laissez-moi finir… – Allez-y, dit-il, bien qu’il n’eût rien fait pour l’interrompre. – Je ne veux pas me mêler de ça. Je ne suis qu’une voisine. Ce n’est pas mon affaire. N’en parlons plus. – Qu’est-ce qui n’est ... Lire la suite...
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Zuckerman délivré
Philip Roth ouvre Zuckerman délivré (1981), le roman qui suit L’écrivain fantôme , avec un bonhomme qui s’étonne tout haut de voir dans un autobus « le type qui a écrit Carnovsky » et « s’est fait un million de dollars » . Carnovsky (ou le héros de Portnoy e... Lire la suite...
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Phrases
« Je combine des phrases, voilà ma vie. J’écris une phrase et je la décortique. Puis je l’examine et je la retourne encore. Ensuite, je vais déjeuner. Ensuite, je reviens et j’écris une autre phrase. Ensuite, je prends le thé et remanie cette phrase. Ensuite, je lis les deux phrases e... Lire la suite...
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Voyages
« Le temps se déplaçait dans deux directions parce que chaque pas dans l’avenir emportait avec lui un souvenir du passé, et même si Ferguson n’avait pas encore quinze ans, il avait déjà assez de souvenirs pour savoir que le monde qui l’entourait était façonné par celui qu’il portait e... Lire la suite...
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Auster 4321 Ferguson
Paul Auster captive d’un bout à l’autre de 4 3 2 1 (traduit de l’américain par Gérard Meudal) en racontant le monde d’Archie Ferguson de 1947, l’année de sa naissance (comme Auster), aux années 1970. Un millier de pages pour décrire l’enfance et la jeunesse d’Archie jusqu’à la fin de ses ... Lire la suite...