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Délicieusement vivant
« J’aime la solitude comme certaines gens aiment les réceptions. J’en retire un sentiment de très grande liberté avec la conscience aiguë d’être délicieusement vivant, sans compter qu’elle m’apporte, dois-je le dire, le calme et l’espace dont j’ai besoin pour que mon imagination ... Lire la suite...
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Pourquoi écrire ?
Philip Roth (1933 - 2018) avait pris « sa retraite d’écrivain » en 2010, selon la chronologie qui clôture Pourquoi écrire ? (2017, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun et Lazare Bitoun). Ce recueil rassemble trois séries de texte... Lire la suite...
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Plaisanterie
« […] enfin venaient les blagues – parce que sous l’épreuve de la mélancolie perpétuelle et la prodigieuse tension pour seulement s’en sortir, il se cache toujours une blague quelque part, le portrait d’un ridicule, un mot cinglant, une plaisanteri... Lire la suite...
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Zuckerman, épilogue
L’orgie de Prague (1985), l’épilogue du Zuckerman enchaîné de Philip Roth dont je vous entretiens depuis quelque temps, compte moins de cent pages. Publié deux ans après La leçon d’anatomie , il se présente comme « extrait des carnets de Zuckerman ». Voici le début, daté d... Lire la suite...
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Marié pour...
« Le mariage avait été son rempart contre l’extraordinaire source de distraction que constituent les femmes. Il s’était marié pour l’ordre, pour l’intimité, pour l’aspect routinier, régulier, de l’existence monogame ; il s’était marié pour ne plus jamais perdre... Lire la suite...
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Zuckerman va mal
L’incipit de La leçon d’anatomie (1985) ne manque pas d’ironie, provocatrice comme toujours chez Philip Roth qui revient pour la troisième fois à son alter ego Nathan Zuckerman . Lisez plutôt : « L’homme malade a besoin de sa mère ; si elle n’est pas là, d’autres femmes peu... Lire la suite...
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Illusionniste
« […] Venir ici après ce que vous avez fait – s’il vous plaît, laissez-moi finir… – Allez-y, dit-il, bien qu’il n’eût rien fait pour l’interrompre. – Je ne veux pas me mêler de ça. Je ne suis qu’une voisine. Ce n’est pas mon affaire. N’en parlons plus. – Qu’est-ce qui n’est ... Lire la suite...
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Zuckerman délivré
Philip Roth ouvre Zuckerman délivré (1981), le roman qui suit L’écrivain fantôme , avec un bonhomme qui s’étonne tout haut de voir dans un autobus « le type qui a écrit Carnovsky » et « s’est fait un million de dollars » . Carnovsky (ou le héros de Portnoy e... Lire la suite...
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Phrases
« Je combine des phrases, voilà ma vie. J’écris une phrase et je la décortique. Puis je l’examine et je la retourne encore. Ensuite, je vais déjeuner. Ensuite, je reviens et j’écris une autre phrase. Ensuite, je prends le thé et remanie cette phrase. Ensuite, je lis les deux phrases e... Lire la suite...
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Inquisition
« C’est incroyable, quand on y pense, que tout ce qu’on a pu réussir, accomplir dans la vie, quelle qu’en soit la valeur, s’achève par le châtiment d’une inquisition menée par votre biographe. De l’homme qui maîtrisait les mots, de l’homme qui a passé sa vie à raconter des histoires, ... Lire la suite...