Voir les dernières notes mises à jour Tag : famille
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Semblables
« Personne n’accepte de le considérer réellement : nous sommes exactement semblables aux fleurs. Ronsard l’a dit de la beauté d’une femme, on a galvaudé ses mots et l’analogie paraît niaise alors qu’elle est tragique. Il ne s’agit pas de splendeur éphémère mais d’apparition et de ... Lire la suite...
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Vivre son temps
Pour revenir doucement à mes Textes & prétextes , voici quelques extraits de ma dernière lecture de mars : Les Bourgeois d’ Alice Ferney (Actes Sud, 2017, début à lire ici ). Ce roman raconte l’histoire d’une famille dont « Bourgeois » est le patronyme. A travers des séqu... Lire la suite...
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Attachement
« Gil nourrissait pour sa famille une sorte d’attachement désespéré, car il savait que sur un plan fondamental tous se dérobaient à lui. Leurs sourires câlins, leurs compliments, leur rire forcé. Parfois il les croyait sincères. Parfois il savait qu’ils avaient peur de lui. Il leur ava... Lire la suite...
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Jeu dangereux
Dans Le jeu des ombres ( Shadow Tag , 2010, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Reinharez), Louise Erdrich raconte la crise d’un couple et d’une famille, en quelques mois de 2007 à 2008. La narration se partage entre le carnet bleu et l’agenda rouge tenus par Irène, à la pr... Lire la suite...
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Encore là
« A regarder mes grands-parents et leurs amis, on ne craignait pas de devenir vieux. Car vieux ne signifiait pas « bientôt mort ». Vieux signifiait « encore là ». Vieux, au Château des Rentiers, était synonyme de temps. Non pas du peu de temps qu’il reste, mais du t... Lire la suite...
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Un projet d'avenir
Quand Agnès Desarthe (°1966) avait présenté Le Château des Rentiers (2023) à La Grande Librairie, son sujet m’avait beaucoup plu, et je suis heureuse de l’avoir trouvé à la bibliothèque. Le titre renvoie au nom d’une rue parisienne, celle de l’appartement de ses grands-parents maternels, ... Lire la suite...
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Marie-Louise
« Marie-Louise », murmure-t-elle en cette matinée qui suit l’arrivée inopinée de son visiteur. « Marie-Louise Dallon. Madame Querry, en fait. » C’est un homme âgé maintenant, et ses sœurs encore plus. Il a devant lui quoi ? une douzaine d’années, mettons quatorze ou quinze, mais les sœurs, ... Lire la suite...
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Un mariage décevant
En lisant Tourgueniev de William Trevor (traduit de l’anglais par Cyril Veken), retrouvé dans ma bibliothèque, porte en couverture un détail d’une peinture de Vilhelm Hammershoi ( Les portes ouvertes ) qui convient parfaitement au roman. J’avais quasi tout oublié de Marie-Louise, la fille... Lire la suite...
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Semblant
« Edward la croyait experte en bouquets. Ou bien faisait-il semblant ? Comme elle, lorsqu’elle admirait ses vins ? Non, il l’avait observée un jour, sur le versant d’une montagne, l’avait regardée arranger des brindilles sauvages. Il l’avait aimée encore plus après cela, elle... Lire la suite...
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Edward et Susan
Julie Wolkenstein a écrit une thèse sur Henry James, dont le fantôme hante un peu L’heure anglaise , son deuxième roman (2000) qui m’avait beaucoup plu à la première lecture. Elle y raconte une journée d’été d’Edward et Susan Sanders, qui vivent dans une belle maison à la campagne, en 1911... Lire la suite...