Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature anglaise
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Tel un papillon
« Car l’œil possède l’étrange propriété de sélectionner la beauté ; tel un papillon, il cherche la couleur et se prélasse au soleil. » Virginia Woolf, Au hasard des rues. Une aventure londonienne (La mort de la phalène) Lire la suite...
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Au hasard des rues
La voici, cette autre déambulation contée par Virginia Woolf, que Mrs Dalloway dans Bond Street m’a donné envie de relire : Au hasard des rues. Une aventure londonienne . Cette nouvelle située au milieu du recueil La mort de la phalène (traduction d’Hélène Bokanowski), ce sont qua... Lire la suite...
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Collision
« – J’ai adoré Canterbury, dit-elle. Instantanément il s’alluma. Tel était son don, son destin. – Vous l’avez adoré, répéta-t-il. Je vois cela. Ses tentacules lui envoyèrent le message que Roderick Serle était sympathique. Leurs yeux se rencontrèrent, ou plutôt entrèrent en coll... Lire la suite...
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Autour de Mrs Dalloway
Les sept textes de Virginia Woolf publiés dans La soirée de Mrs Dalloway , je les avais déjà lus dans d’autres recueils. Ils sont ici traduits par Nancy Huston qui introduit ce petit livre de façon convaincante, suivant Stella McNichol dans son initiative « de rassembler des nouvelle... Lire la suite...
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Dis-moi ce que tu vois
« J’ai abandonné tout ça sur mon lit et suis allée au Caffè Dante. J’ai laissé mon café refroidir et songé aux enquêteurs de police. Au sein d’un binôme, chacun dépend du regard de l’autre. Le premier dit : dis-moi ce que tu vois. Son associé doit parler d’une voix assurée, sans ... Lire la suite...
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Au café avec Patti S.
Quelle excellente compagnie pour une fin d’année morose que M Train de Patti Smith (traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard). La première phrase est parfaite : « Ce n’est pas si facile d’écrire sur rien. » C’est ce que dit le cow-boy qui apparaît régulièrement... Lire la suite...
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Silencieuse
« La dernière à se coucher fut la Grand-Mère. « Quoi – pas encore endormie ? » « Non, je t’attendais », dit Kezia. La vieille dame soupira et s’allongea à côté d’elle. Kezia fourra sa tête sous le bras de la Grand-Mère. « Qui je suis ? » mur... Lire la suite...
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Maisonnée avec jardin
Katherine Mansfield n’a vécu que trente-quatre ans. En retirant L’Aloès de ma bibliothèque, je m’attarde sur sa couverture qui m’a certainement poussée à l’acheter, une peinture de Bonnard avec une table à l’avant-plan et puis tous les verts, les bleus, du jaune et de l’orange sur la terre ... Lire la suite...
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Discrètement
« Le temps aidant, il devait se rendre compte, petit à petit, qu’elle surveillait sans cesse son existence, la jaugeait et la mesurait à la lumière du secret qu’elle avait appris et qui, avec la consécration des années, finit par ne plus être évoqué entre eux que sous l’expression «&n... Lire la suite...
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L'attente de la bête
Henry James , auteur de longs romans fameux, est aussi un maître du récit court : moins de cent pages pour La bête dans la jungle (roman traduit de l’anglais par Fabrice Hugot sous la belle couverture noire des éditions Critérion). Sur le passage du temps, c’est un des plus beaux textes... Lire la suite...