Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature française
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Un chien à sa table
En apprenant le prix Femina attribué à Claudie Hunzinger pour Un chien à ma table , j’ai pensé à Bambois, la vie verte , lu dans les années septante, première lecture « écolo ». Une dizaine de livres ont été publiés depuis lors chez Grasset, parmi lesquels La Survivance (201... Lire la suite...
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Déstabilisée
« – Si tu étais vraiment juive, tu ne prendrais pas cela à la légère. Sa phrase avait rasé les visages de chacun avant de m’atteindre. Tout le monde fut surpris de la violence de sa remarque. – Qu’est-ce que tu veux dire ? a demandé Georges. Elle t’a dit que sa mère est juive. Sa ... Lire la suite...
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Quatre prénoms
Le dernier roman d’ Anne Berest , La carte postale , a été largement primé et recommandé dans la blogosphère. Le passage de la romancière à La Grande Librairie en avril dernier m’a tout à fait décidée à le lire. La carte éponyme figure sur la couverture du Livre de Poche , une photo en co... Lire la suite...
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Poussière d’oubli
Ce que j’ai vu, je l’ai écrit comme la pluie sur les vitres et les larmes des roses, et tout ce que j’ai oublié demeure là, dans ce grand sac de voyelles posé contre le pied de la table où le temps passe entre ma vie et moi sans blesser personne. Quand plus rien ne chante au-deho... Lire la suite...
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L'Oiseau de craie
« Espace Nord consacre une admirable anthologie à l’œuvre du grand poète gaumais. Il était temps. Quel régal ! » a écrit Nicolas Crousse dans Le Soir . L’Oiseau de craie est le beau titre de cette anthologie qui va de 1971 à 2021 – cinquante ans de poésie, ça se fête. Se... Lire la suite...
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Réserve
« Une seule timidité nous* est commune : nous n’osons pas ouvertement avoir besoin les uns des autres. Une telle réserve nous sert de code mondain, et constitue ce que je nomme notre protocole de naufragés. Apportés sur une île abrupte, par leur coque démâtée, des naufragés ne se ... Lire la suite...
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Plaisirs des sens
C’est Colette même (1873-1954) qui a rebaptisé Ces plaisirs… (1932) en leur donnant pour titre Le Pur et l’Impur (1941) : « S’il me fallait justifier un tel changement, je ne trouverais qu’un goût vif des sonorités cristallines, une certaine antipathie po... Lire la suite...
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En suspens
« Il y a plus d’une manière pour la voix humaine de nous prendre – de nous tenir en suspens, les tempes froides, le souffle coupé, pour quelques instants l’oreille miraculeusement contre la porte , sur le seuil d’un monde où tout se passe d’une autre sorte, où le temps revient, où... Lire la suite...
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La maison, Gracq
Avec La maison , un inédit de Julien Gracq publié cette année, on entre en même temps dans le texte et dans un paysage. Durant l’occupation allemande, le narrateur prenait régulièrement l’autocar pour aller de V… à A… et remarquait à chaque fois « une tache lépreuse au milieu du paysage b... Lire la suite...
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Tout est signe
« Il y a ce temps de l’apprentissage, de l’écoute active et concentrée, et puis il y a celui où on n’a plus besoin d’être conscient pour sentir la présence de l’autre. On sait qu’il est là, simplement parce qu’il y est. Un claquement d’ailes, une branche qui frémit, une ... Lire la suite...