Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature allemande
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Tenir un journal
« L’un des avantages qu’il y a à tenir un journal , c’est que l’on prend conscience avec une clarté rassurante des changements auxquels on est continuellement soumis, auxquels on croit bien entendu d’une manière générale, que l’on pressent et que l’on avoue, mais que l’on nie toujours inc... Lire la suite...
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Supplice
« Nous avions beau savoir que nous n’échapperions pas au supplice, nous n’en restions pas moins aussi longtemps que possible dans l’eau du bain qui refroidissait. Cela ne servait pourtant qu’à retarder le martyre. La seule pensée des collants de laine, la perspective de glisser notre ... Lire la suite...
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Un pays étranger
Parfois, il suffit d’une couverture et d’un titre pour qu’un livre vienne à nous, comme avec La jeunesse est un pays étranger d’ Alain Claude Sulzer (2017, traduit de l’allemand par Johannes Honigmann). En épigraphe, la citation qui a inspiré le titre, de L. P. Hartley : « The p... Lire la suite...
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Eloignement
« Hans Castorp intervint ici. Avec le courage de l’ingénuité, il se mêla à la conversation et observa en regardant en l’air : « Eloignement, contemplation ! Ce sont des mots qui signifient quelque chose, qu’on entend volontiers. Nous vivons ici dans un éloignement as... Lire la suite...
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Le roman du temps
Le second tome de La Montagne Magique refermé, à regret, je reviens sur quelques scènes inoubliables racontées par Thomas Mann dans la suite du temps passé par Hans Castorp – non pas trois semaines comme prévu, mais des années – au sanatorium international Berghof dans les Alpes suis... Lire la suite...
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Un peu méchant
« – Ha ha ha, je vous trouve un peu caustique, monsieur Settembrini. – Caustique ? Vous voulez dire : méchant ? Oui, je suis un peu méchant, dit Settembrini. Mon regret c’est que je sois obligé de gaspiller ma méchanceté à des sujets aussi misérables. J’espère que vous... Lire la suite...
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La montagne de Mann
Pourquoi attendre d’avoir refermé un livre pour en parler ? Je le fais d’habitude, mais cette fois, après qu’un roman décevant m’était tombé des mains, j’ai ouvert le premier tome de La Montagne magique de Thomas Mann ( Der Zauberger , 1924, traduit de l’allemand par Maurice Betz)... Lire la suite...
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Frontière
« Le Rhin fut la première frontière qu’il m’ait été donné de connaître. Une frontière sans cesse présente. Elle m’aura enseigné l’ici et le là-bas. Elle opposait à « notre » rive, avec ses fabriques, ses baraquements, ses trains de marchandises et sa rusticit... Lire la suite...
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A la rivière
C’est un récit tout en descriptions, ses chapitres ont des lieux pour titres, parfois précédés d’une photographie. Lire La rivière d’Esther Kinsky ( Am Fluss , 2014, traduit de l’allemand par Olivier Le Lay), c’est l’accompagner sur les berges, celles de la rivière Lea près de laquelle elle... Lire la suite...
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Prêter l'oreille
« La détente du corps culmine dans le sommeil ; celle de l’esprit culmine dans l’ennui. L’ennui est l’oiseau des rêves qui couve l’œuf de l’expérience. Le bruissement des feuilles dans les arbres le fait s’envoler. Les nids qu’il façonne – les activités intimement liées à l’enn... Lire la suite...