Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature allemande
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Adieux à Mme Klug
« Hier soir, j’ai fait mes adieux à Mme Klug. Löwy et moi, nous courûmes le long du train et nous vîmes Mme Klug qui regardait dehors derrière une fenêtre fermée, dans l’obscurité du dernier wagon. Du compartiment, elle tendit le bras vers nous, d’un geste rapide se leva, ouvrit la fenê... Lire la suite...
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Maman par Kafka
« Hier, il m’est venu à l’esprit que si je n’ai pas toujours aimé ma mère comme elle le méritait et comme j’en étais capable, c’est uniquement parce que la langue allemande m’en a empêché. La mère juive n’est pas une « Mutter », cette façon de l’appeler la rend un peu ridicule... Lire la suite...
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Ma mère par Kafka
« Ma mère travaille toute la journée, elle est gaie ou triste, comme cela se trouve, sans revendiquer le moindre égard pour sa propre situation ; sa voix est claire, trop bruyante pour la conversation ordinaire, mais bienfaisante quand on est triste et qu’on l’entend tout à coup au... Lire la suite...
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Quand on semble
Voici la page du Journal de Kafka à laquelle m’a fait penser la promenade de Mrs Dalloway au hasard des rues londoniennes. « Quand on semble définitivement décidé à rester chez soi pour la soirée, quand on a mis un veston d´intérieur, quand on est assis après le dîner à ... Lire la suite...
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Kafka dans la nuit
Le Journal de Kafka (1883-1924) présente un caractère différent de tous les autres que j’aie lus : c’est un journal d’écriture. Un journal d’écrivain ? Oui, a posteriori, mais Franz Kafka est si plein de doutes sur son travail – « incapable » est un des qualificatifs qu’il s’attribue s... Lire la suite...
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Tenir un journal
« L’un des avantages qu’il y a à tenir un journal , c’est que l’on prend conscience avec une clarté rassurante des changements auxquels on est continuellement soumis, auxquels on croit bien entendu d’une manière générale, que l’on pressent et que l’on avoue, mais que l’on nie toujours inc... Lire la suite...
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Supplice
« Nous avions beau savoir que nous n’échapperions pas au supplice, nous n’en restions pas moins aussi longtemps que possible dans l’eau du bain qui refroidissait. Cela ne servait pourtant qu’à retarder le martyre. La seule pensée des collants de laine, la perspective de glisser notre ... Lire la suite...
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Un pays étranger
Parfois, il suffit d’une couverture et d’un titre pour qu’un livre vienne à nous, comme avec La jeunesse est un pays étranger d’ Alain Claude Sulzer (2017, traduit de l’allemand par Johannes Honigmann). En épigraphe, la citation qui a inspiré le titre, de L. P. Hartley : « The p... Lire la suite...
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Eloignement
« Hans Castorp intervint ici. Avec le courage de l’ingénuité, il se mêla à la conversation et observa en regardant en l’air : « Eloignement, contemplation ! Ce sont des mots qui signifient quelque chose, qu’on entend volontiers. Nous vivons ici dans un éloignement as... Lire la suite...
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Le roman du temps
Le second tome de La Montagne Magique refermé, à regret, je reviens sur quelques scènes inoubliables racontées par Thomas Mann dans la suite du temps passé par Hans Castorp – non pas trois semaines comme prévu, mais des années – au sanatorium international Berghof dans les Alpes suis... Lire la suite...