Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature française
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Politesse
« La politesse entre parents et enfants m’est demeurée longtemps un mystère. J’ai aussi mis des années à « comprendre » l’extrême gentillesse que des personnes bien éduquées manifestent dans leur simple bonjour. J’avais honte, je ne méritais pas tant d’égards, j’allais jusqu’... Lire la suite...
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”Il était gai.”
C’est avec La place (1983, prix Renaudot 1984) que j’ai découvert le monde d’ Annie Ernaux . Ce récit s’ouvre sur une citation de Jean Genet qui me frappe davantage aujourd’hui qu’alors : « Je hasarde une explication : écrire c’est le dernier recours quand on a trahi. »... Lire la suite...
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Topographie
« Décrire pour la première fois, sans autre règle que la précision, des rues que je n’ai jamais pensées mais seulement parcourues durant mon enfance, c’est rendre lisible la hiérarchie sociale qu’elles contenaient. Sensation, presque, de sacrilège : remplacer la topographie douce ... Lire la suite...
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12 ans, 23 ans
Plus de vingt ans après Les armoires vides , Annie Ernaux revient dans La honte et dans L’événement sur deux expériences qui ont changé son existence. Deux clichés de son « photojournal » (Quarto) permettent d’imaginer son allure à douze ans, près de son père à Biarritz, et... Lire la suite...
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Radical
« Giacometti fut radical parce qu’il sut rompre sans réserve avec ce que les artistes, au temps du surréalisme, se croyaient tenus de pratiquer. Il fut radical parce qu’il emprunta, sans l’approbation d’aucun maître mais avec le sentiment d’une impérieuse nécessité, un chemin solitai... Lire la suite...
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Une nuit ratée
Lydie Salvayre , dans Marcher jusqu’au soir , écrit sur sa nuit ratée au musée Picasso. Elle avait refusé d’emblée la proposition d’Alina Gurdiel (qui a lancé la collection « Ma nuit dans un musée » ), mais après quelques jours elle a fini par l’accepter, par passion pour L’Homm... Lire la suite...
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Guirlandes
« Cela ne lui était pas nouveau et pourtant, avec l’obscure clairvoyance d’un jockey pendant la course ou d’un acteur pendant la représentation, elle se sentait ce soir triompher plus aisément et plus pleinement que de coutume. Sans un bijou, son corsage de tulle jaune couvert de catléias ... Lire la suite...
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Proust en revue
Un siècle a passé depuis que Proust est mort d’une pneumonie à 51 ans, en novembre 1922. J’ai pensé à lui en relisant la mort de Bergotte – « On l’enterra, mais toute la nuit funèbre, aux vitrines éclairées, ses livres, disposés trois par trois, veillaient comme des anges aux ailes é... Lire la suite...
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De l'être
« J’ai appris que le silence n’est pas une modalité de vie mais un état de l’être. Qu’on peut être en paix au milieu d’une foule et en effervescence au sommet d’une colline déserte. Et qu’il dépend de chacun d’être à lui-même ou non son bruit ou son silence. » Anne Le Maître, Un si ... Lire la suite...
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Désir de silence
Parfois des fils imprévus lient des lectures l’une à l’autre. De Nathalie Skowronek à Lola Lafon, par exemple. Et même de l’album de Pastoureau, Blanc, à Un si grand désir de silence d’Anne Le Maître. Pas seulement pour l’éventail et le bol figurant sur la nature morte de la couverture, o... Lire la suite...