Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature espagnole
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Débraillée
« La réalité est toujours ainsi : paradoxale, incomplète, débraillée. C’est pourquoi le roman est le genre littéraire que je préfère, celui qui se prête le mieux au caractère décousu de la vie. » Rosa Montero, La folle du logis Lire la suite...
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Folle imagination
Rosa Montero , journaliste à El País et écrivain (de passage à Bruxelles pour la Foire du livre), fait de ses livres et de ses amours les bornes qui jalonnent sa mémoire. Dans La Folle du Logis (2003) – c’est ainsi que Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus appelait l’imagination –, elle... Lire la suite...
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Le roman d’Oxford – Javier Marías [1989]
Venu enseigner la littérature espagnole à Oxford, le narrateur, un madrilène quarantenaire, se retrouve désœuvré (il a peu d'heures de cours) et désorienté (Oxford étant un microcosme très particulier). L'homme traverse une crise (simple ennui ? Déprime ?), appelée "perturbation", qu'il tente d... Lire la suite...
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Au lieu de ruminer
« J’ai appris grâce à toi à prendre des notes, à m’exprimer au lieu de ruminer en secret, à bouger, à dessiner tous les jours, à faire, à dire au lieu de méditer, à ne pas cacher l’émotion, et je me sens forte de ce débordement d’activité, de ce sentiment d’épanouissement et de plénitude... Lire la suite...
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Quiela t'embrasse
Dans la collection Babel, un Portrait signé Angelina Baloff a pertinemment succédé au Nu avec lys de Diego Rivera sur la couverture de Cher Diego, Quiela t’embrasse (1978), un bref roman épistolaire de la Mexicaine Elena Poniatowska (traduit de l’espagnol par Rauda Jamis). ... Lire la suite...
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Nouer et dénouer
« L’unique passagère du wagon tricotait d’un air absent, elle ignorait peut-être la taille du propriétaire de ce pull-over, ou ne s’en souciait pas, mais elle tricotait comme si son travail était la chose la plus nécessaire du monde. De la même façon, nouer et dénouer mes souvenirs était... Lire la suite...
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Vaincre l'oubli
De La reconstruction de la cathédrale à La petite flamme têtue de la chance , La lampe d’Aladino et autres histoires pour vaincre l’oubli propose douze nouvelles de Sepúlveda que je répartirais en deux catégories : les récits d’aventures et les histoires sentimentales. La première,... Lire la suite...
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Bavarder
« Ils burent, mangèrent, parlèrent de leur vie dans le bruit de la pluie battante qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. Sans le dire, les trois hommes se sentaient bien là, près du feu. Ils parlaient, retrouvaient l’habitude oubliée de « bavarder autour d’un verre », se regard... Lire la suite...
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Ombres chiliennes
« A mes camarades, ces hommes et ces femmes qui sont tombés, se sont relevés, ont soigné leurs blessures, conservé leurs rires, sauvé la joie et continué à marcher. » Cette dédicace en première page de L’ombre de ce que nous avons été ( La sombra de lo que fuímos , 2009) donne le... Lire la suite...
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Visage
« Maintenant, calcula le père Orduña, l’inspecteur devait avoir atteint la cinquantaine, mais ce qui lui était le plus difficile n’était pas de se rappeler comment il était dans son enfance, quand on l’avait amené au pensionnat, mais de porter une véritable attention à ses traits d’aujou... Lire la suite...