Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature française
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Rite du vent
Pause en poésie / 6 Toute la nuit le vent souple se coule De l’un à l’autre côté des choses Comme un homme nu, couleur de feuilles. Par les couloirs qu’il fore dans le sang Plusieurs tribus ténébreuses s’engouffrent Chau... Lire la suite...
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Il faudrait
Pause en poésie / 5 Il faudrait s’éveiller, et que ce soit la fête Pour les oiseaux muets qui vivent sur les murs. Depuis l’éternité les branches les arrêtent, Mais j’ai toujours rêvé d’entendre leur murmure. Les aras longs... Lire la suite...
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Je ne veux pas
Pause en poésie / 4 Henri Horace Roland Delaporte (1724-1793) Je ne veux pas être philosophe Mais vivre, mais couper du pain… Tu peux entendre une parole Dans la peau rugueuse des mains. Mes semelles ... Lire la suite...
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Matinée
Pause en poésie / 3 Le pin, l’olivier, les veines de l’ombre, Et quelque pensée trop nue à saisir… Le vent, miel amer. Un caillou qui tombe. Le cœur spacieux et sans désir. Robert Vivier, Halte dans l’île , Corfou, 1936... Lire la suite...
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La joie
Pause en poésie / 2 Connais-tu la joie ? C’est un vol d’images Que je n’ai jamais aperçues Et dont j’adore les couleurs. Peut-être bat-il en moi Ce bond inespéré D’oiseaux blancs et rouges, Mais j’ignore comment é... Lire la suite...
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C'est peu de chose
Pause en poésie / 1 C’est peu de chose, la poésie : Un air plus tiède, L’arbre sans vent, Le soir qui cesse d’approcher, Les douces plantes qu’un remords Ramène au jardin des anciens jours. C’est peu de chose ... Lire la suite...
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Lessive
« Elle descendait au jardin, son panier sur la hanche. Les oiseaux s’élevaient du sol et allaient se poser un peu plus loin sur une clôture ou dans la haie du jardin de la villa. Antonia tirait chaque pièce du panier, l’étalait bien, la secouait entre ses deux mains pour chasser les plis... Lire la suite...
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Folle Antonia
« C’était chaque fois la même chose : quand la nuit tombait, elle se cachait dans les coins, hors d’haleine, les pommettes en feu, voulant encore jouer, tandis qu’on s’égosillait après elle. » Quand Antonia se souvient de son enfance, elle revoit sa mère qui l’appelle, la répr... Lire la suite...
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Mon âme
« Mon âme en est triste à la fin ; Elle est triste enfin d'être lasse, Elle est lasse enfin d'être en vain, Elle est triste et lasse à la fin Et j'attends vos mains sur ma face. » Ame de nuit (Serres chaudes) Maurice Maeterlinck , Œuvres , Jacques Antoine, 198... Lire la suite...
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Maeterlinck & Minne
P rix Nobel de littérature en 1911, Maurice Maeterlinck (1862-1949) appréciait le peintre et sculpteur George Minne (1866-1941) qui a illustré plusieurs de ses livres. Le Musée des Beaux-Arts de Gand ( MSK ) a saisi l’occasion de ce centenaire, à la fin de l’année dernière, pour réunir le... Lire la suite...