Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature française
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L'attente
« Nos sociétés organisent habilement l’attente. Des gens font la queue des nuits entières pour le dernier modèle d’un ordinateur, des tickets de concert, des jeux vidéo, des articles soldés. Nous attendons le premier du mois devant les guichets de la RATP. Nous attendons devant les uni... Lire la suite...
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Désorientale
C’est en écoutant Négar Djavadi parler de Désorientale sur France Inter, un dimanche de septembre, sur la route, que m’est venue l’envie de lire ce roman. Je l’ai reçu il y a peu (merci encore), et une fois ouvert, je ne l’ai plus lâché. L’histoire d’une Iranienne réfugiée en France et de... Lire la suite...
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Désormais
« Désormais il veut voir. Il veut savoir. Il veut connaître. Il ne se tiendra plus à l’écart comme sa mère d’abord en avait décidé, pour des raisons connues d’elle seule, comme son propre instinct ensuite le lui dictait. Désormais il veut suivre d’autres voies que celles empruntées par... Lire la suite...
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Le garçon sans nom
Sur la table des nouveautés à la bibliothèque, Le garçon de Marcus Malte . Récompensé par le prix Femina 2016 , ce romancier est né en 1967 à La Seyne-sur-Mer – deux prétextes (s’il en fallait) pour emprunter ce gros roman de plus de cinq cents pages. De 1908 à 1938, on y suit la destinée... Lire la suite...
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Rose pour les filles
« Longtemps, du reste, il n’y a pas eu de distribution sexuée, filles et garçons pouvant être vêtus aussi bien de rose que de bleu. Les bébés masculins semblent même être plus fréquemment costumés de rose que de bleu, si l’on en croit la peinture mondaine antérieure à la Première Guerr... Lire la suite...
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Rouge de plaisir
S’il est toujours gai pour une passionnée de lecture de recevoir un livre, quand il s’agit d’un album très attendu comme Rouge de Michel Pastoureau, le plaisir est décuplé ! Rouge. Histoire d’une couleur est le quatrième essai de la série, après Bleu, Noir et Vert ; le p... Lire la suite...
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Rester fortes
« Toute la nuit, Aravni reste au chevet de sa mère. Quand son corps commence à refroidir, elle se blottit contre elle, comme une petite fille. Au matin, Méliné la relève doucement et la prend dans ses bras. – Si j’étais morte à la place de Maral, maman serait restée en vie, murmure Ar... Lire la suite...
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Nani d'Arménie
Un bandeau au bas de la couverture : « Ma grand-mère s’appelait Aravni et ne parlait jamais de son passé. » L’étrangère de Valérie Toranian, son premier roman, rend hommage à cette grand-mère et brise le silence autour du génocide arménien . La mère de son père, elle (la nar... Lire la suite...
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Trois pièces
« Le petit appartement que j’occupais à cette époque faisait l’envie de mes rares visiteurs. Mais je connus vite qu’il ne me retiendrait pas longtemps. Non que ses trois pièces – disons deux pièces et demie – fussent incommodes, mais elles mettaient en évidence des objets impairs qui, ... Lire la suite...
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Abandonner mes mains
Colette (1873-1954) en mai 1948 © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet (Paris en Images) « Mais auprès de mes sibylles à dix et vingt francs, je n’avais fait que me divertir, écouter la richesse étroite de vieux vocables exclusifs, abandonner mes mains à des mains tellement étrang... Lire la suite...