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Dernières notes publiées
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Dans la glace
« Il y a un instant, je me suis attentivement regardé dans la glace et, même en m’examinant de près, je me suis trouvé mieux de visage – il est vrai que c’était à la lumière du soir et que j’avais la source de lumière derrière moi, de sorte que seul le duvet qui couvre l’ourlet de mes o... Lire la suite...
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Jules Renard...
Extrait de son journal : 9 avril 1894 "On se voit trop, on se voit moins, on ne se voit plus"00 Lire la suite...
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Kafka chez le docteur
« Quand j’arrivai aujourd’hui chez le Dr F., j’eus l’impression, bien que la rencontre se fît avec une lenteur délibérée, que nous nous heurtions comme des balles qu’on se renvoie de l’un à l’autre et qui se perdent, parce qu’elles sont elles-mêmes incapables de se contrôler. Je lui dem... Lire la suite...
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Du bruit
« Et je veux écrire, avec un tremblement perpétuel sur le front. Je suis assis dans ma chambre, c’est-à-dire au quartier général du bruit de tout l’appartement. J’entends claquer toutes les portes, grâce à quoi seuls les pas des gens qui courent entre deux portes me sont épargnés, ... Lire la suite...
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La vie débordante
« Ce qui égare souvent dans les journaux, les conversations, au bureau, c’est la vie débordante du langage ; ensuite, c’est l’espoir, suscité par une faiblesse momentanée, qu’on va connaître dans un instant une illumination d’autant plus violente que soudaine ; ou encore, uniq... Lire la suite...
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Regards
« […] Elle me regardait, surtout quand elle restait silencieuse à la fenêtre du compartiment, avec une bouche déformée par la gêne et la ruse, et avec des yeux clignotants qui nageaient sur les rides issues de sa bouche. Elle devait nécessairement se croire aimée de moi, ce qui a été vr... Lire la suite...
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Adieux à Mme Klug
« Hier soir, j’ai fait mes adieux à Mme Klug. Löwy et moi, nous courûmes le long du train et nous vîmes Mme Klug qui regardait dehors derrière une fenêtre fermée, dans l’obscurité du dernier wagon. Du compartiment, elle tendit le bras vers nous, d’un geste rapide se leva, ouvrit la fenê... Lire la suite...
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Maman par Kafka
« Hier, il m’est venu à l’esprit que si je n’ai pas toujours aimé ma mère comme elle le méritait et comme j’en étais capable, c’est uniquement parce que la langue allemande m’en a empêché. La mère juive n’est pas une « Mutter », cette façon de l’appeler la rend un peu ridicule... Lire la suite...
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Ma mère par Kafka
« Ma mère travaille toute la journée, elle est gaie ou triste, comme cela se trouve, sans revendiquer le moindre égard pour sa propre situation ; sa voix est claire, trop bruyante pour la conversation ordinaire, mais bienfaisante quand on est triste et qu’on l’entend tout à coup au... Lire la suite...
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Quand on semble
Voici la page du Journal de Kafka à laquelle m’a fait penser la promenade de Mrs Dalloway au hasard des rues londoniennes. « Quand on semble définitivement décidé à rester chez soi pour la soirée, quand on a mis un veston d´intérieur, quand on est assis après le dîner à ... Lire la suite...