Voir les dernières notes mises à jour Tag : famille
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Peindre, dépeindre
Peindre, dépeindre, écrire comme on peint. Il est parfois difficile de donner un autre titre à un billet de lecture quand celui du livre sonne si juste : Au revoir Monsieur Friant . Ce texte court de Philippe Claudel , « paru pour la première fois, sous une autre forme, en 2001&n... Lire la suite...
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Progression
« En fin de compte, il ne cherchait qu’à inventer son histoire, à être Kweku par-delà la pauvreté. Il avait scindé sa petite histoire des autres, plus vastes, celles du Pays, de la Pauvreté et de la Guerre qui avaient englouti les histoires des gens de son entourage, les recrachant, v... Lire la suite...
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Kweku et les siens
« Kweku meurt pieds nus un dimanche matin avant le lever du jour, ses pantoufles tels des chiens devant la porte de la chambre. » Une première phrase suffit parfois à faire entrer dans le tempo d’une lecture. Pour Le ravissement des innocents de Taiye Selasi ( Ghana must go , 20... Lire la suite...
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Pas seuls
« Mon père et moi n’étions pas seuls parce que nous avions ma mère, mais parfois je doutais que notre famille fût une famille. Lorsque nous restions seuls à la maison, j’avais l’impression que nous étions deux fantasmagories silencieuses dont la vie aurait été en latence, et que cette ... Lire la suite...
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Un garçon en hiver
Premier roman traduit en français de José Carlos Llop , Parle-moi du troisième homme (2001, traduit de l’espagnol par Edmond Railland, comme Le rapport Stein ) est le récit d’un garçon, le fils du capitaine Eduardo Balmoral affecté durant l’hiver 1949 dans une garnison du Nord de l’Espagn... Lire la suite...
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Frère et soeur ( Michel Leiris )
Pour faire descendre l'audience de son blog (que, sans fausse modestie, je trouve trop élevée ce ce moment), quoi de plus facile que de faire dans la poésie contemporaine ! Mais cette note est une note à part entière et je la dédie à ma sœur. Frère et sœur comme... Lire la suite...
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Toujours pareil
« Maintenant que mon père m’a déposée et qu’il est rassasié, il lui tarde d’allumer sa clope et de s’en aller. C’est toujours pareil : il ne reste jamais longtemps une fois qu’il a mangé, contrairement à ma mère qui discuterait la nuit entière jusqu’au lendemain matin. Du moins, c... Lire la suite...
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Lumières irlandaises
Les trois lumières de Claire Keegan (titre original : Foster , 2010), c’est un petit bijou de justesse et de sensibilité qu’on ne résume pas. Traduit de l’anglais (Irlande) par Jacqueline Odin, ce roman bref, cent pages à peine, raconte le séjour d’une fillette irlandaise chez les Kin... Lire la suite...
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Dans l'ombre des élus...
J’en connais que l’affaire Pénélope Fillon ne fait pas rire. Il y a d’abord les dizaines et dizaines d’épouses, fils et filles de parlementaires qui travaillent pour ceux-ci (on ne comptabilise pas les gendres, neveux et maîtresses) dont le statut discret et peinard risque fort d’être remis en... Lire la suite...
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Jaloux
« Luise, ma Luise, que n’as-tu commencé une seule de tes lettres par « Mon amour » plutôt que par ce « Mon grand frère adoré » qui maintient entre nous cette distance dommageable à mon cœur ? Tu me libérerais d’un poids terrible. Il y a un mot pour nommer ... Lire la suite...