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Dernières notes publiées
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”Il était gai.”
C’est avec La place (1983, prix Renaudot 1984) que j’ai découvert le monde d’ Annie Ernaux . Ce récit s’ouvre sur une citation de Jean Genet qui me frappe davantage aujourd’hui qu’alors : « Je hasarde une explication : écrire c’est le dernier recours quand on a trahi. »... Lire la suite...
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Faux-semblants
« Je m’efforçais de paraître passionné, m’extasiais, poussais des exclamations, faisais des gestes dramatiques lorsque quelque chose me plaisait soi-disant beaucoup et, en même temps, je tâchais de paraître indifférent à tous les événements extraordinaires que je voyais ou qu’on me rac... Lire la suite...
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Jeunesse et paraître
Quelle distance entre le jeune Nicolas Irténiev d’ Enfance . Adolescence. Jeunesse (traduit du russe par Sylvie Luneau) et le vieux Tolstoï connu pour ses engagements humanistes ! Voilà qui illustre bien l’évolution de sa personnalité, à contre-courant, comme l’a décrite Dominique Fernan... Lire la suite...
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Pitoyable
« Quel pitoyable et fragile pivot de l’activité morale est l’esprit de l’homme ! Ma faible intelligence ne pouvait pénétrer l’impénétrable et, dans ce labeur au-dessus de mes forces, je perdais l’une après l’autre les convictions auxquelles pour mon bonheur je n’aurais jamais dû o... Lire la suite...
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Un être changeant
La deuxième partie d’ Enfance , Adolescence, Jeunesse est la plus courte, une centaine de pages. A nouveau, Nicolas goûte pleinement le plaisir de voyager pendant quatre jours – ils quittent la maison de Petrovskoïe (inspirée de Iasnaïa Poliana) pour Moscou, son frère Volodia et lui en cabrio... Lire la suite...
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A travers des larmes
« Tant de souvenirs du passé surgissent lorsqu’on essaye de ressusciter en imagination les traits d’un être aimé qu’on voit ceux-ci confusément à travers ces souvenirs comme à travers des larmes. Ce sont… les larmes de l’imagination. Lorsque je m’efforce de me rappeler ma mère telle qu... Lire la suite...
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Enfance de Tolstoï
L’hiver arrivant, poursuivre son chemin dans la littérature russe, voilà une proposition qui me plaît. Enfance est le premier récit publié de Tolstoï, à vingt-quatre ans, après l’abandon de ses études de droit à Kazan « pour aller vivre de ses rentes dans le domaine de Iasnaïa Poliana... Lire la suite...
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L'indicible
« D’une certaine façon, les gens comme elle [l’Ecrivaine] , ceux qui manient la plume, j’entends, peuvent être dangereux. On les suspecte tout de suite de mentir, de ne pas être eux-mêmes, de n’être qu’un œil qui ne cesse d’observer, transformant en phrases tout ce qu’il voit ... Lire la suite...
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La gardienne et eux
Le titre du roman d’Olga Tokarczuk Sur les ossements des morts , publié en 2010 (traduit du polonais par Margot Carlier), est tiré du livre de William Blake, Le Mariage du Ciel et de l’Enfer (1793) – « Conduis ta charrue par-dessus les ossements des morts » – et les épigraphes ... Lire la suite...
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La commune fragilité de l'Être
… Les personnes qui écrivent (pour autant qu’elles se livrent à un travail d’écriture et de qualité, de manière continue depuis de longues années), qui dessinent, peignent, jouent de la musique (pour autant qu’elles réalisent, comme pour l’écriture, un travail continu et de qualité) ; les a... Lire la suite...