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Poèmes de l'ablation (I)
I Peut-on souffrir autant que l’on souffre A l’hôpital Et la chair coupée N’est-elle pas vous autant que celle Dédaignée N’est-ce pas un bout d’âme Qu’on vous enlève Une partie d’être La chair victime de l’ablation Souffre-t-on jamais ... Lire la suite...
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De la clarté
De mon mystérieux voyage Je ne t’ai gardé qu’une image, Et qu’une chanson, les voici : Je ne t’apporte pas de roses, Car je n’ai pas touché aux choses, Elles aiment à vivre aussi. Mais pour toi, de mes yeux ardents, J’ai regardé dans l’air et l’onde, Dans le feu clair et dans le vent, D... Lire la suite...
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Les temps post-modernes
Je me souviens de quand les libraires étaient libraires non pour l’argent Mais pour parler avec vous des livres qu’ils aimaient tant De quand on longeait les ruisseaux simplement parce qu’ils étaient beaux Je me remémore le temps des filles à fichu rose ou bleu Leurs cheveux... Lire la suite...
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Sur la terrasse
Le soleil sur ta peau joue à la marelle Je bois l’été et m’enivre des ombres tendres Nous danserons sur la terrasse d’un café improbable et je serai le badaud éternel du début des mondes Jean-Paul Schmitt , La pluie est amoureuse. Poèmes, 2019. © Jean-Paul Schmit... Lire la suite...
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Dardagny (Portrait de la Terre)
La terre, portant son manteau noir D’arbres pelés, de feuilles mortes Embrasse le triste manoir Où s’en vont les folles cohortes Les vignes, parsemées de blanc Roulent loin leurs vagues statiques Et sautent (mais elles font semblant !) Au cou des frimas extati... Lire la suite...
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Sunnega (Zermatt)
Un jour de ski à Sunnega Endormie Oona pousse un cri! Dans l’ancien temps, étrange gars Le Blanc massacre l'Indien Cri Mes lattes volent, je suis peu sûr Boum le Cervin saute en travers! Les beatniks s’aimaient à Big Sur A la vie nulle j'offre un vers! Ma muse s'est-elle éve... Lire la suite...
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Les Filles du Limmatquai
Pour les filles du Limmatquai Je ferai pleuvoir l'or sur Terre Je me changerai en bouquet Ou bien m'irai pendre à Cythère Pour les filles du Limmatquai Je créerai de nouveaux mondes J'accepterai d'être laquais De leurs yeux purs leurs formes rondes Je dan... Lire la suite...
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Jadis les sourires
Où sont les longs sourires dûs ? Un vacilla tôt apostat Et tous alors furent perdus ? D’amour nul ma vie attesta ! Avare espace inarpenté Idoine aurore de l’archange Son simple émoi désenchanté Purifie mes courses d’ange Vraie et simple mon espérance S... Lire la suite...
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La Fierté des Hommes
Nous avons créé l'Univers Navigué sur les flots méchants Chassé l'été comme l'hiver Creusé le sillon dans les champs Notre intelligence de maître Nous donne à protéger les femmes Quand dans les cris elles font naître Les enfants soumis à nos lames Nous av... Lire la suite...
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Voyelles
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs,... Lire la suite...