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I got rhythm (and lost it)
L' Adagio pour cordes de Barber est une musique de film. De quel film, on est incapable de le dire mais c'est une musique de film à n'en pas douter, même d'un film que l'on n'a pas vu, même d'un film qui n'a pas été tourné. C'est une silhouette de dos, face à la mer, une nuque et des mèches déf... Lire la suite...
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Fête de début d'année
Au rang BB, la tête levée vers la voix enchanteresse qui flotte au-dessus d'un cône de robe bleue, je retrouve l'émerveillement qui me prenait, petite, au pied du sapin, lorsque celui-ci me paraissait encore immense parce que je n'avais pas encore grandi. Aga Mikolaj est merveilleuse, et avec el... Lire la suite...
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Tout un poème symphonique
Dernier concert de l'Orchestre de Paris de la saison pour moi : je n'affirmerais pas qu'on a gardé le meilleur pour la fin mais quand même. Les Préludes de Liszt dépotent, aussi épiques que poétiques. Le chef, aux allures de Coppelius, finit en nage, révélant ainsi sa véritable identité&n... Lire la suite...
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Un cygne de la main
Tandis que la rhapsodie pour orchestre d'Emmanuel Chabrier, Espana , sonne bien espagnol, on a du mal à voir en quoi le Concerto pour piano n° 5 de Camille Saint-Saëns serait L'Égyptien . Ce que j'ai pu trouver de plus approchant, c'est un paquebot moderne et luxueux, avec de grandes ba... Lire la suite...
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Allemand et resplendissant
Un mélomane hausserait sûrement le sourcil mais Le Tombeau resplendissant d'Olivier Messiaen me fait penser à un Sacre du printemps où la terre serait remplacée par de gigantesques calottes glacières, des falaises de glace dont des pans entiers s'effondrent sur le passage de la musique, déta... Lire la suite...
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Comme un basson en pâte
On ne devrait peut-être pas le dire mais, parfois, ce sont surtout les bis qu'on retient d'un concert. Le Concerto pour violoncelle n° 2 de Haydn, le Concerto pour basson de Mozart et sa Messe de l'orphelinat ont eu beau faire passer une belle soirée au spectateur, comme un coq en pât... Lire la suite...
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Strauss et Schu-machin
La souris, souffrant de flemmingite aiguë, a dû annuler sa participation à la chroniquette de ce concert, après qu'Anja Harteros, souffrante, a dû annuler la sienne et que le chef a préféré Schubert au gruyère. Parfois, quand j'ai plus de dix chroniquettes en retard, j'envisagerais p... Lire la suite...
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I like to be in America
L' Ouverture cubaine de George Gershwin superpose la fente d'une queue-de-pie à l'échancrure d'une chemise hawaïenne. Les maracas se fondent si bien aux avant-bras du percussionniste que chaque coup me fait penser au salut d'un de ces chats en plastique dans la vitrine des restaurants asiatique... Lire la suite...
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Ça fera quat'sous et mille mercis
Allez savoir pourquoi, malgré son titre, j'ai toujours pensé que l' Opéra de Quat'Sous était une pièce de théâtre. Il faut dire que je ne me suis jamais penchée sur le cas Brecht et que je n'avais jamais même entendu le nom de Kurt Weill. La suite pour orchestre de vents jouée par l'Orchestre d... Lire la suite...
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Alto ou tard
Cette grande fête de dix minutes, un carnaval ? Pourquoi pas. Je n'aurais pas apporté de masque mais j'ai volontiers participé à la sauterie de Dvořák en sautillant d'une fesse à l'autre. Pendant que l'alto de Tabea Zimmermann tziganise avec Bartók (à moins que ce ne soit un effet de la ro... Lire la suite...