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soupir de mot
un mot au coeur de rien un soupir en bord de charme pétale de temps au fil du vent pistil fugace au creux de l'espace douceur épinglée à la plénitude solitaire fraîcheur filtrée par la foule en houle c... Lire la suite...
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signe
L'or en demi-lune envirgule la nuit, sourire de Cheshire en lambeaux de confidences, en copeaux de confiance. Les éclaboussures de la vie enluminent les rencontres, comme si la perception de la souffrance devenait le rituel ancestral d'une confrérie secrète, en constituait le signe de rall... Lire la suite...
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infusion
La voix infuse la peau, ultime caresse endogène, pathogène de douceur en contagion aérienne, désintégration des illusions de chagrins en injections d'étincelles. Sous la palpitation des cils infectés, la splendeur se blottit dans l'obscurité, tendre colombe à l'envergure de nacre, déchirure in... Lire la suite...
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fugaces
sous toutes les pluies le corps s'étrange instance d'absence vive en dispersion de soi les nuances fugaces déteignent le bleu bariolent l'intensité imbibent l'heure de présence Lire la suite...
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naphtalinées
au moindre éclair lacérant le firmament au moindre rugissement du fond de l'horizon au moindre voile d'anthracite bouleversant l'or les souvenirs s'enragent invoquant l'orage la route étroite étreint l'étrave sylvestre remontée serpentine liquide ... Lire la suite...
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escarmouchetés
coeurs en sarabandes escarmouchetés de chuchotis friselis en libertinage défébrilisés de désertion chiffonnements en foudre empétrifiés de grâce Lire la suite...
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empreinte
l'être entier se condense dans l'empreinte de la caresse inspiration de vie en intégrale quelques millimètres d'épiderme intense partageant les confins du vide subatomique le frôlement éternise l'instant aube perpétuelle en guirlandes d'étoiles sablées crépuscule ... Lire la suite...
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glissades
le temps glisse entre les interstices comme un courant d'air la douceur en son antre s'acharne vague aigre de laitance le plasma se nacre d'azur couchant le frisson sur la plaine la fusion intérieure révèle le féminin au masculin l'homme à la femme ex... Lire la suite...
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alvéole
sous l'auréole de l'alvéole les innocences s'intempérent philtres spontanés aux décantations de temps dépouillés et lyriques les images ravagent l'horizon et les sens s'écorchent à l'accent du regard des rebondissantes tendresses ne subsiste que le feu en co... Lire la suite...
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étirés
Plus rien ne raisonne aux racines du silence, plus rien, sinon ces sourires nantis qui s'emmêlent, plus rien , sinon ces élans vagabonds, blottis entre les étamines. Certains croient pourtant l'entendre, mais l'ouïe les aveugle et leurs mots s'y heurtent. Ils se voilent parfois de l'éloque... Lire la suite...