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Nous sommes tous des fous speedés
Nous sommes tous des fous speedés, Mais certains le sont moins que d'autres : Ces fiers et proclamés apôtres Qui jouent nos destins aux dés Peu m'importe le numérique : Database, web, cédérom Je veux Dylan, Rimbaud, du rhum… De l'air, enfin, et l'Amérique! &nb... Lire la suite...
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Poèmes de l'ablation (VI)
VI Je me souviens de ces longs et droits Rubans d’asphalte dans le désert Que sont le highways américaines D'Oona dans la voiture endormie Pendant que la radio jouait Seven bridges road Et que ma rêverie s’emplit de ciel pur Je me souviens ... Lire la suite...
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Poèmes de l'ablation (V)
V Après la pluie Au creux d e l’été Les champs et les chemins Exhalent un air h umide Qu’aussitôt dissipe le Ciel Purifié de bleu Au rythme régulier de mes pas La paysage change peu Blés, friches, vignes tapissent La terre de jaune, de brun, d... Lire la suite...
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Poèmes de l'ablation (IV)
IV Je me souviens du bus Et du train de La Plaine On n’est malade qu’une fois Le soir venu, après la ville, les champs Et les bois touffus où rôdent les âmes Des morts, quelques bières vous revigorent Il s’agit alors de marcher droit ... Lire la suite...
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Poèmes de l'ablation (III)
III Aux soirs des roseaux tendres La vie s’élance folle d’ombres Sous les cieux où tu bourlinguais S’assaillent un jaguar et un chat Ici je longe les sentiers d’encens En mon âme l’image s’incruste Aimons les épouses volages Et leurs voile... Lire la suite...
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Poèmes de l'ablation (II)
II Attendri je me revois adolescent Je foulais d’un pas lent le chemin creux Mystérieux et froid qui, droit comme un i S’enfonçait entre clôtures et taillis Le long du bois au jour évanescent Non loin du lugubre Château Leleux Quand au-dessus de moi le... Lire la suite...
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Poèmes de l'ablation (I)
I Peut-on souffrir autant que l’on souffre A l’hôpital Et la chair coupée N’est-elle pas vous autant que celle Dédaignée N’est-ce pas un bout d’âme Qu’on vous enlève Une partie d’être La chair victime de l’ablation Souffre-t-on jamais ... Lire la suite...
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De la clarté
De mon mystérieux voyage Je ne t’ai gardé qu’une image, Et qu’une chanson, les voici : Je ne t’apporte pas de roses, Car je n’ai pas touché aux choses, Elles aiment à vivre aussi. Mais pour toi, de mes yeux ardents, J’ai regardé dans l’air et l’onde, Dans le feu clair et dans le vent, D... Lire la suite...
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Les temps post-modernes
Je me souviens de quand les libraires étaient libraires non pour l’argent Mais pour parler avec vous des livres qu’ils aimaient tant De quand on longeait les ruisseaux simplement parce qu’ils étaient beaux Je me remémore le temps des filles à fichu rose ou bleu Leurs cheveux... Lire la suite...
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Sur la terrasse
Le soleil sur ta peau joue à la marelle Je bois l’été et m’enivre des ombres tendres Nous danserons sur la terrasse d’un café improbable et je serai le badaud éternel du début des mondes Jean-Paul Schmitt , La pluie est amoureuse. Poèmes, 2019. © Jean-Paul Schmit... Lire la suite...