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2024-03-29T00:31:53+01:00
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Tania
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Mystérieusement
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-08-03:3256613
2021-08-03T18:00:00+02:00
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M. B. : « On dirait que dans notre cerveau agissent des forces...
<p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4084059296.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1126397" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2894395164.jpg" alt="zweig,le joueur d'échecs,roman,nouvelle,littérature allemande,jeu,échecs,psychologie,société,culture" /></a><span style="font-size: 12pt;">M. B. :</span></span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> « On dirait que dans notre cerveau agissent des forces mystérieusement régulatrices, qui savent neutraliser ce qui pourrait accabler et menacer notre âme, car à chaque fois que je voulais repenser à l’époque de ma cellule, mon esprit s’obscurcissait en quelque sorte ; ce ne fut qu’après plusieurs semaines, en fait seulement ici, sur ce bateau, que je retrouvai le courage de me remémorer ce qui m’était arrivé. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Stefan Zweig,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> <a title="Le joueur de Zweig (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/08/01/le-joueur-de-zweig-3256593.html" target="_blank" rel="noopener">Le Joueur d’échecs</a></span></em></span></p>
Tania
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Prodiges de Zweig
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-06-18:3151330
2020-06-18T08:30:00+02:00
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Dans le premier recueil de nouvelles ( L’amour d’Erika Wald ) publié par...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans le premier recueil de nouvelles (<em>L’amour d’Erika Wald</em>) publié par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Zweig" target="_blank" rel="noopener">Stefan Zweig</a> en 1904, à vingt-trois ans, <em>Les prodiges de la vie</em> (traduit de l’allemand par Hélène Denis) raconte l’histoire d’un tableau commandé pour une église d’Anvers – Zweig venait de découvrir la Belgique et d’y faire connaissance avec Emile <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/08/02/verhaeren-au-caillou.html" target="_blank" rel="noopener">Verhaeren</a>, qui sera le sujet de son premier essai biographique.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3977050085.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1093102" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1499704942.png" alt="zweig,les prodiges de la vie,nouvelle,littérature allemande,anvers,1566,peinture,vierge marie,foi,création,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Couverture originale du recueil</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En 1566, époque où<em> « l’hérésie étrangère s’était installée dans le pays »</em> (le protestantisme se répand dans les Pays-Bas espagnols), par un dimanche brumeux, deux hommes entrent dans une église pendant le sermon. Un riche négociant veut montrer à son compagnon plus âgé, un peintre, la <em>« Madone au cœur transpercé d’un glaive »</em> qui orne une petite chapelle latérale : des traits fins, un visage tendre, une peinture lumineuse due à un artiste italien.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En se dirigeant vers le port près duquel il habite, le marchand raconte au peintre sa jeunesse dissipée à Venise, où il fréquentait les tavernes et les filles et avait négligé une lettre de son père qui le pressait de rentrer, sa mère étant gravement malade. A Saint-Marc, il avait prié la Vierge Marie pour qu’il puisse revoir sa mère vivante et promis de lui dresser un autel s’il obtenait son pardon. Engagé par la réalisation de son vœu, il a fait venir un jeune peintre italien recommandé par un ami. Comme il le soupçonnait d’avoir donné à la Madone poignardée placée dans la chapelle les traits d’une femme aimée, il lui a demandé de choisir un autre modèle pour le deuxième tableau. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’Italien ayant disparu, le négociant n’y a plus pensé, mais vingt ans plus tard, devant sa femme pleurant au chevet de leur enfant malade, il a renouvelé son vœu et de nouveau obtenu une guérison inespérée. Aussi presse-t-il l’artiste de se mettre au travail. Celui-ci, ébloui par le portrait merveilleux, <em>« touché au plus profond de lui-même parce qu’elle lui avait un peu rappelé son destin personnel »</em>, peine à trouver une femme qui ressemble à cette Madone.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Un jour lumineux de printemps, il aperçoit une jeune fille pensive à une fenêtre : une beauté pâle, un air inquiet. <em>« Mais ce qui le surprit, plus encore que la singularité, l’étrangeté de ce visage, ce fut ce miracle de la nature qui, dans les reflets de la fenêtre, faisait resplendir derrière la tête de la jeune fille les feux du soleil, ainsi qu’une auréole autour de ses cheveux noirs et bouclés, étincelants comme un métal noir. Et il crut voir la main de Dieu qui lui désignait ainsi le moyen d’accomplir son œuvre d’une manière satisfaisante et honorable. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il se renseigne : c’est une jeune Juive recueillie par un aubergiste quand il était soldat en Italie puis en Allemagne. L’enfant, seule survivante de sa famille lors d’un pogrom, lui a été confiée par un vieillard, son grand-père, qui l’a supplié de l’emmener avec lui. Il lui a donné une lettre pour un changeur d’Anvers – une somme importante qui lui a permis d’acheter sa maison et sa taverne. L’aubergiste donne son accord au vieux peintre et Esther aussi, bien qu’à quinze ans, elle soit fort timide et peu sociable.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Devant son modèle, le peintre se pose beaucoup de questions. Peut-il honorer Marie en faisant poser une jeune Juive non convertie ? Suffira-t-il de lui raconter l’Annonciation et de lui parler de l’enfant Jésus pour obtenir de son visage l’expression de douceur nécessaire à son sujet ? Le travail sera très lent, le peintre saura se montrer patient et réussira à apaiser la jeune fille, non sans mal, en optant pour un portrait de Vierge à l’enfant. Des émotions fortes naissent de ces séances de pose. Quel en sera le résultat ? </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La longue nouvelle de <a title="Autre nouvelle (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/10/04/revisiter-le-passe.html" target="_blank" rel="noopener">Zweig</a> présente beaucoup de qualités : érudition pour reconstituer l’époque de la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Furie_iconoclaste" target="_blank" rel="noopener">furie iconoclaste</a>, complexité des caractères et des sentiments, avec cette part de surnaturel entre mysticisme et magie annoncée dans le titre. <em>Les prodiges de la vie</em> explore la tension intérieure de l’artiste dans la création, a fortiori dans l’art religieux.</span></p>
Dadumas
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Garder le secret
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2016-01-20:3064761
2016-01-20T16:29:04+01:00
2016-01-20T16:29:04+01:00
En Malaisie, l’amok est l’être, qui fou de...
<p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p> </p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/02/01/2421451410.jpg" target="_blank"><img id="media-902301" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/02/01/3532479130.jpg" alt="Théâtre, théâtre de poche-montparnasse, Zweig, Caroline Darnay, Alexis Moncorgé" /></a> </span><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">En Malaisie, l’amok est l’être, qui fou de rage, peut commettre n’importe quel forfait. C’est cette forme d’ivresse qui saisit le jeune médecin (Alexis Moncorgé), devant l’attitude d’une femme inconnue, qui, dans le village perdu où il exerce, vient lui demander de la débarrasser du fruit d’un adultère. Non parce qu’il réprouve l’acte. Il a déjà rendu ce service. Mais parce qu’il la trouve orgueilleuse et méprisante.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Il la désire. Elle se refuse. Elle fuit. Il la suit. Elle aura recours à une faiseuse d’anges, et mourra d’une hémorragie qu’il ne pourra arrêter. Elle lui fera jurer de « garder le secret ». Et il fera tout pour que « personne ne le sache ».</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Dans une semi-obscurité, il confesse la tragédie qui a bouleversé son destin. Il est seul en scène, et la nuit rougeoie dans le lointain (Lumières de Denis Koransky). Une cloche tinte. Il est à bord d’un bateau quittant les Indes. Il s’est isolé car « il ne supporte plus les hommes. » Il nous raconte son histoire.<a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/00/4164289047.jpg" target="_blank"><img id="media-902303" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/00/3092173733.jpg" alt="Théâtre, théâtre de poche-montparnasse, Zweig, Caroline Darnay, Alexis Moncorgé" /></a> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Quelques malles empilées servent de décor, une toile opaque, clôt le fond de scène. La scénographie de Caroline Mexme est sobre. Le comédien est seul, tout repose sur lui, et Alexis Moncorgé libère les ondes puissantes d’un désespoir qu’il ne peut dominer. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Caroline Darnay, qui le met en scène, l’enveloppe d’ombres mouvantes. La bande sonore de Thomas Cordé crée un monde oppressant, et quand dans sa colère, le narrateur « serre le poing contre un dieu misérable », il nous entraîne dans sa malédiction. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Alexis Moncorgé qui signe aussi l’adaptation, donne ici le meilleur de la nouvelle de Zweig. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><strong><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Amok</span></em></strong><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> d’après Stefan Zweig, adaptation d’Alexis Moncorgé.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; color: maroon;">Photo : © Christophe Brachet</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial; color: maroon;"> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial; color: maroon;"> </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: Arial; color: maroon;">Théâtre de Poche-Montparnasse</span></strong></p><p><span style="font-family: Arial;">du mardi au samedi à 19h, dimanche à 17h30<br /> 01 45 44 50 21 </span></p><p><span style="font-family: Arial;"><a href="http://www.theatredepoche-montparnasse.com">www.theatredepoche-montparnasse.com</a></span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p>
mimylasouris
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Une promesse
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2014-04-27:3003207
2014-04-27T18:41:49+02:00
2014-04-27T18:41:49+02:00
Je n'ai pas lu Un voyage dans le passé , nouvelle de Zweig dont est inspiré...
<p>Je n'ai pas lu <em>Un voyage dans le passé</em>, nouvelle de Zweig dont est inspiré <em>Une promesse</em>, mais ce que je sais, c'est qu'on trouve dans le film de Patrice Leconte la même <em>justesse des sentiments</em> que chez l'écrivain.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">On se doute bien d'où va aller l'histoire de Friederich, jeune homme talentueux à qui Karl, vieil industriel, confie la gestion de son usine et qu'il héberge chez lui, avec son fils et Charlotte, sa ravissante jeune épouse. Ce qui importe, ce sont les mouvements de lèvres de Charlotte, promptes à s'écarter en un large sourire de gêne ou de joie ; son inclinaison lorsqu'elle sert le thé au jeune protégé de son mari, qui fait remarquer les délicats boutons qui ferment le col de sa robe ; les fossettes de Louis, qui lui donnent un regard pénétrant même lorsqu'il parle affaires avec le plus grand sérieux ; sa concentration et sa détermination dans son travail, qui ne saurait en aucun cas être un prétexte pour se rapprocher de la femme du patron ; les regards du vieil homme, qui vont de l'un à l'autre et montrent qu'il comprend très bien ce qui se passent entre eux... Il ne veut pas condamner cet amour mais il ne peut pas pour autant y consentir, tandis que les jeunes gens ne peuvent se passer l'un de l'autre mais ne veulent pas d'adultère.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Séparés par un océan lorsque Friederich part travailler au Mexique, puis par la guerre, ils ne se revoient que bien des années plus tard. Mais alors que le mari de Charlotte est mort, les retrouvailles ne sonnent pas, comme ils l'auraient voulu, comme ils se l'étaient promis l'un à l'autre, le triomphe de leur amour. Le temps a passé, Friederich a évolué et on le sent aussi désappointé que rassuré lorsqu'il constate que rien n'a changé dans la demeure où il a vécu un amour impossible. Apparemment, la nouvelle de Zweig en reste là, au voyage dans un passé que l'on ne peut revivre qu'en souvenir. Dans le film, Friederich admet que, si avides de se reconnaître soient-ils, ils sont devenus des étrangers : ce faisant, il empêche Charlotte de faire <em>comme si</em> rien ne s'était passé et se laisse une chance de nouer une relation où ils soient tous deux l'un avec l'autre plutôt qu'avec le souvenir qu'ils en ont gardé. Le temps ne se rattrape pas ; c'est lui qui vous rattrape – sous la forme d'un défilé d'anciens combattants, où l'on aperçoit quelques croix gammées. Éclopés du cœur ou de la guerre, il ne reste plus qu'à vivre aussi bien que l'on peut : le dernier baiser des amants (leur premier) a déjà un fort goût de nostalgie, il serait dommage que vienne s'y ajouter l'amertume.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Une promesse </em>plutôt qu'<em>Un voyage dans le passé</em> : alors que Friederich et Charlotte ne sont plus ceux qui se sont fait la promesse de s'aimer, ils s'efforcent de se retrouver, au nom de cette promesse et de la personne qu'ils ont été (la promesse est toujours une anticipation sur ce que l'on sera). Amour au-delà de l'amour(-passion), leur engagement ressemble curieusement au serment du mariage, vous ne trouvez pas ? Une promesse comme un fil d'Ariane de tendresse, pour retrouver la trace de l'être aimé par le passé et, qui sait, renouer. </p>
Tania
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Jamais assez
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-10-05:3109766
2010-10-05T20:20:00+02:00
2010-10-05T20:20:00+02:00
« Mais ce n’était jamais assez, tous deux le sentaient : jamais...
<p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>« Mais ce n’était jamais assez, tous deux le sentaient : jamais assez. Et ils s’écrivaient donc des billets brûlants, ils se faisaient passer en secret, comme des écoliers, des lettres folles, enflammées ; le soir, il les trouvait froissées derrière l’oreiller de ses insomnies, elle, de son côté, trouvait les siennes dans les poches de son manteau, et toutes s’achevaient sur le même cri désespéré, cette question fatale : comment supporter une mer, un monde, d’innombrables semaines, deux ans, entre leurs sangs, entre leurs regards ? »</em></span></p> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Stefan Zweig, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/09/28/revisiter-le-passe.html" title="Revisiter le passé">Le voyage dans le passé</a><br /></em></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/549179286.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1527938740.jpg" alt="Brancusi le-baiser.jpg" name="media-77967" id="media-77967" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Brancusi, <i>Le baiser<br /></i></span><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a href="http://www.amour.ro/sculptures/le-baiser.php"><span style="color: #800080;">http://www.amour.ro/sculptures/le-baiser.php</span></a></span></span></p> </div> <p> </p>
Tania
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Revisiter le passé
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-10-04:3109765
2010-10-04T08:30:00+02:00
2010-10-04T08:30:00+02:00
Nouvelle inédite de Zweig (1881-1942), écrite en 1929, Le voyage dans...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Nouvelle inédite de <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Zweig" title="Notice Wikipedia">Zweig</a> (1881-1942), écrite en 1929, <em>Le voyage dans le passé</em> (titre conservé bien que raturé dans le tapuscrit) a été publié en 2008 dans une édition bilingue, texte original allemand et traduction française (par Baptiste Touverey), qui a remporté un beau <a target="_blank" href="http://www.lefigaro.fr/livres/2010/02/04/03005-20100204ARTFIG00636-le-phenomenal-m-zweig-.php" title="« Le phénoménal M. Zweig » par Mohammed Aissaoui, Le Figaro-Livres, 4/2/2010">succès</a>. Aujourd’hui, il est disponible au Livre de poche, dans les deux langues, suivi de <em>Stefan Zweig et le monde d'hier</em>, une étude d'<a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Hausser" title="Notice Wikipedia">Isabelle Hausser</a> (une trentaine de pages).</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4239668320.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1845294134.jpg" alt="Laudy Jean Fe au collier de perles.jpg" name="media-77786" id="media-77786" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: Arial; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://users.skynet.be/galeriedupistoletdor/gdpo/Laudy.htm" title="Notice biographique">Jean Laudy</a> (1877-1956)</span></span></p> </div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Te voilà ! » : premiers mots des retrouvailles entre un homme et une femme qui ne se sont plus vus depuis neuf ans. Lui, d’origine modeste, travailleur consciencieux,<br /> devenu l’homme de confiance d’un riche entrepreneur, revient du Mexique où il n’était censé passer que deux ans mais où il a été retenu à cause de la première guerre mondiale. Il y a fait fortune. Elle, l’épouse de l’entrepreneur, s’est éprise de lui secrètement quand il a accepté, à son corps défendant, de s’installer dans leur<br /> élégante villa, la santé de son employeur ne lui permettant plus de se déplacer.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">A la gare de Francfort, ils prennent enfin ensemble l’express du soir pour Heidelberg, déçus du monde qui les prive d’intimité même en première classe où ils espéraient être seuls. <em>« Mon Dieu, comme c’était long, comme c’était vaste, neuf ans, quatre mille jours, quatre mille nuits, jusqu’à ce jour, jusqu’à cette nuit ! Que de temps, que de temps perdu et, malgré cela, surgissait en eux une seule pensée, qui les ramenait au tout début de leur histoire. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La pauvreté, les railleries des domestiques dans les maisons où il a travaillé comme précepteur, ont rendu le jeune assistant du Conseiller G. farouchement attaché à la liberté d’un chez soi, fût-ce une chambre meublée. Le luxe le blesse, le rend conscient de sa nullité dans <em>« ce monde de l’argent plein de morgue et d’ostentation » où on l’a traité comme un « larbin, valet, pique-assiette, meuble humain, qu’on vend<br /> et qu’on prête ».</em> Mais le malaise ressenti en s’installant dans la chambre d’amis s’évanouit quand il se trouve pour la première fois en présence de la femme du Conseiller. Sa gratitude, ses paroles de réconfort très respectueuses, son souci de tout faire pour qu’il se sente chez eux comme chez lui, lui vont droit au cœur. Délicate <em>« madone bourgeoise »</em>, elle lui demande surtout la franchise dans leurs rapports, pacte conclu.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em><a target="_blank" href="http://rationalite.blogs.lalibre.be/archive/2010/05/15/stefan-zweig.html" title="La lecture de Mado sur « Rationalité »">Le voyage dans le passé</a></em> remonte donc le temps vers ces débuts, cette maison dont il va apprendre à goûter l’harmonie, ces attentions à son égard pour rendre sa chambre <em>« plus confortable, plus colorée et chaleureuse »</em>, l’agrément de tenir compagnie à cette femme et à son enfant de onze ans au théâtre ou au concert. <em>« Dès leur première rencontre, il l’avait aimée »</em>, mais il faudra du temps pour qu’il se l’avoue et des circonstances très particulières pour qu’il l’exprime ouvertement. Le Conseiller lui donne pleins pouvoirs pour une mission de deux ans au Mexique, où gisent de grandes quantités d’un minerai nécessaire au développement de l’usine de Francfort. <em>« Partir, c’était façonner, créer, c’était les hautes charges »</em>, le jeune ambitieux ne peut refuser. Mais partir, c’est quitter cet endroit familier, c’est surtout la quitter, elle, et cette perspective le déchire. Elle aussi, qui se décompose en apprenant la nouvelle et dans un long baiser lui révèle à quel point son amour est partagé.</span></span></p> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Les années mexicaines, le retour en Allemagne, les retrouvailles avec une femme devenue veuve entre-temps, alors que lui s’est marié et est maintenant père de famille, <a target="_blank" href="http://www.stefanzweig.org/" title="Site consacré à Stefan Zweig">Zweig</a> les raconte avec son art habituel de tisser une atmosphère, d’effleurer les sentiments de plus en plus près jusqu’à leur donner une intensité palpable. Revisiter le passé, c’est, comme elle le dit à son amour d’autrefois, découvrir que <em>« on change, mais on reste la même personne. »</em></span></p>
Dadumas
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Les aveux d’une femme
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2008-12-18:1683160
2008-12-18T16:51:00+01:00
2008-12-18T16:51:00+01:00
Dans la vie de tout être humain, il y a des instants qui comptent...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Dans la vie de tout être humain, il y a des instants qui comptent plus que d’autres. Stefan Zweig, dans <i>Vingt-quatre heures de la vie d’une femme</i> nous peint en deux exemples, le moment où une femme sage bascule dans la folie passionnelle.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Lors de vacances familiales, sur la Riviera, Madame Henriette, une respectable épouse, abandonne mari et enfants pour suivre une jeune Français. La petite société condamne une telle conduite. Le narrateur (Robert Bouvier), en prenant la défense de la coupable, réveille les souvenirs de Mrs C. qui lui confie l’aventure insensée qu’elle vécut quelques années plus tôt.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Catherine Rich est cette anglaise, apparemment guindée dans une longue robe crème, qui faillit aux règles du savoir-vivre et de la morale bourgeoise. On la devine brûlante, elle paraît glacée. Le narrateur, dans la mise en scène de Marion Bierry, tourne autour d’elle, de la chambre, comme si la confidence brisait les murs de convention. C’est un joli duo. Elle parle sans le voir, il écoute sans la regarder. L’une troublée par ses émotions, lui, bouleversé par ses aveux.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Nous n’entendrons jamais le mot « désir », il semble qu’il soit impossible dans la bouche d’une femme.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Nous avons bien changé…</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">Vingt-quatre heures de la vie d’une femme</span></i> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">de Stefan Zweig</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">Adaptation de Marion Bierry</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">Petit-Montparnasse</span></b></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">Du mardi au samedi à 19 h, dimanche à 15 h 30</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p>