Last posts on vienne2024-03-29T01:13:25+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/vienne/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlClimat : 2022, annus horribilis ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2022-09-04:33011062022-09-04T14:13:00+02:002022-09-04T14:13:00+02:00 Vienne Il n’a pas fait sec sur toute l’Europe, selon les relevés...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/280922387.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275744" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1023205918.jpg" alt="la niña,réchauffement,sécheresse,annus horribilis,lima,geneve,moscou,vienne,pluies,feux,incendies,marrakech" /></a>Vienne</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il n’a pas fait sec sur toute l’Europe, selon les relevés publiés par infoclimat.fr. À Moscou par exemple il est tombé 90,5 mm de pluie en juillet, soit plus que la moyenne (74.1 mm). Juin était moins arrosé avec 41.5 mm pour une moyenne de 65,9 mm. Mai a reçu 22,3 mm sur une moyenne de 79,8 mm.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À Vienne il a eu 36,9 mm de pluie sur une moyenne de 46 mm en juillet; en août: 63,3 mm sur 34 en moyenne. En juin, 118,6 mm sur 64; en mai, 48,5 mm sur 69. À Stockholm par contre une sécheresse quasi totale dure depuis plusieurs mois.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Tout ce que la <em>réchosphère</em> contient de journalistes, d’activistes et de politiques a pris l’habitude de monter en épingle des événement météorologiques et d’en faire des événements climatiques. S’il y a bien un lien entre météo et climat, les événements intense de la première ne sont pas tous des marqueurs du second.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai montré à différentes reprises que les extrêmes ont eu lieu en tous temps, depuis plusieurs siècles. Même des événements chauds en période fraîche, et l’inverse. Actuellement et depuis une vingtaine d’année les événements chauds semblent plus fréquents que par le passé.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2282923638.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275745" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/18565604.jpg" alt="la niña,réchauffement,sécheresse,annus horribilis,lima,geneve,moscou,vienne,pluies,feux,incendies,marrakech" /></a>Oran</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour autant l’Europe a connu déjà des années avec 3 ou 4 vagues de chaleur, des été longs et torrides, des sécheresses abominables. Il n’y rien de très nouveau en 2022. Par contre comme l’atmosphère est un peu plus chaude ces événements sont plus visibles et remarquables, surtout concernant les températures.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les sécheresses, elles, ont toujours eu lieu,. La plus longue récemment documentée était celle de 1976. Elles ne sont pas la conséquence du réchauffement mais des grands mouvements de l’atmosphère, du blocage des anticyclones qui détournent les front pluvieux, et d’autres facteurs. Le lien existe cependant en ce sens: la chaleur exacerbe la sécheresse.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les grands incendies de 2022 en France ont été dramatiques mais il y a déjà eu pire dans le passé. Et puis, comme déjà dit, un feu ne part pas tout seul sauf orage. Il faut du combustible (forêts non débroussaillées), et une négligence ou une main criminelle.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Par contre on ne voit pas plus de pluies malgré l’augmentation de l’humidité de l’atmosphère en raison du réchauffement. Il y a là quelque chose de paradoxal à explorer, sur quoi je reviendrai.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’image 1 d’<a href="http://infoclimat.fr"><span class="s1"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">infoclimat.fr</span></span></span></a> montre qu’au début août la vague de chaleur ne touchait que l’ouest de l’Europe et qu’ailleurs, en Russie par exemple, il faisait sensiblement plus frais. L’ouest européen est sur un couloir de remontée de l’air chaud saharien qui passe par Tanger et Oran.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2336665754.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275746" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2465005683.jpg" alt="la niña,réchauffement,sécheresse,annus horribilis,lima,geneve,moscou,vienne,pluies,feux,incendies,marrakech" /></a>Marrakech</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les blocages des anticyclones ne sont pas nouveau. Ils étaient moins repérés dans le passé mais pas inexistants. La situation des pressions favorise depuis des décennies un courant dominant du sud-sud-ouest.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un des critères utilisés pour montrer le réchauffement est l’accroissement du nombre de jours de chaleur. Sont considérés comme tels des jours dont la T° maximale supérieure est de plus de 5° par rapport à la moyenne pendant au moins cinq jours consécutifs. L’image 2 montre cet accroissement pour le nord de la France <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.observatoireclimat-hautsdefrance.org/Les-indicateurs/Temperatures/Vagues-de-chaleur">à Cambra</a></span></span>i.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">+ 2,4 jours par décennie, en moyenne, à Cambrai (8,3 jours en moyenne), soit une hausse de 15,4 jours sur la période complète 1955-2018. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut lire ce graphique en y voyant la preuve de l’apocalypse à venir. Moi je le regarde autrement: les étés des années 1950-1960 étaient frais et courts, bien plus qu’aujourd’hui. Un jour de pluie laissait place à trois jours froids. De ce point de vue le réchauffement, commencé comme un possible rebond en réponse au petit âge glaciaire, est une chose positive.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et je doute que l’Europe connaisse un jour le climat de Marrakech: 4 à 5 mois de températures diurnes à plus de 30°, plusieurs semaines d’affilée à 42°-45° en plein été. Si des vagues de chaleur peuvent remonter vers l’Europe, l’ensoleillement ne permet pas le maintient d’une telle masse chaude pendant des mois. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quant à la pluie la moyenne annuelle de 225 mm est très faible à Marrakech, comparativement par exemple à Genève (environ 800 mm par an). À Madrid la pluviométrie moyenne annuelle est de 455 mm et une température plus haute que 40° y est fréquente de juin à août.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/512976123.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275747" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1550436018.jpg" alt="la niña,réchauffement,sécheresse,annus horribilis,lima,geneve,moscou,vienne,pluies,feux,incendies,marrakech" /></a>Genève</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le plus problématique en 2022 est la sécheresse. Normalement l’humidité du sol et des forêts tempère l’atmosphère. Au contraire la sécheresse accentue les coups de chaud.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je sais que les évolutions climatiques sont lentes, sur plusieurs décennies ou siècles. Il est donc difficile de se baser sur 20 ans, ou même sur 50 ans. On ne peut capter à l’échelle humaine une tendance claire et manifeste. Mais on peut quand-même lire quelques signes, à la fois dans les relevés et dans sa propre mémoire quand, comme moi, on atteint un âge où l’observation et l’expérience personnelle du climat deviennent significatives.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai écrit ailleurs qu’il est possible que la tendance évolue. Actuellement les vents viennent majoritairement du sud-sud-ouest, avec leur cargaison de chaleur saharienne et tropicale. Mais depuis quelques années il semble à la fois que le courant d’ouest, plus frais et humide, soit plus marqué, et que la bise, porteuse du frais du nord, revienne plus souvent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ces évolutions sont lentes et non-linéaire. Cela avance, puis recule, puis avance encore. Toutefois il faudra au moins 10 ans de plus pour confirmer ou non cette tendance. Placé dans la ligne des tendances du sud, de l’ouest et du nord-est, Genève est bien placée pour observer cette évolution.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/870915691.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275748" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2506706831.jpg" alt="la niña,réchauffement,sécheresse,annus horribilis,lima,geneve,moscou,vienne,pluies,feux,incendies,marrakech" /></a>Lima</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je reviendrai aussi sur cette question: pourquoi ces grosses vagues de chaleur, pourquoi ces courants du sud dominants par rapport aux années 1950-1960? Il se passe quelque chose de plus global que lié à la seule Europe, et de moins global que le réchauffement généralisé.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le courant froid du Pacifique La Niña continue (image 4). Il dure depuis trois ans, c’est très long. Pourtant il ne semble pas rafraîchir l’atmosphère comme on aurait pu l’attendre. Là aussi il faut creuser, chercher des pistes, sachant que son influence est plus faible en Europe qu’en hémisphère sud. La Niña actuelle ne compense pas la très forte poussée chaude d’El Niño de 2015-2018.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En 2010 La Niña a fait chuter la température de Lima à 8°. Mais ce n’était pas seulement dû à ce courant: une masse d’air froid venue du sud avait recouvert l’Amazonie elle-même, faisant chuter ses températures aux alentours de 10°.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Enfin on s’attendait à un affaiblissement accentué de l’activité solaire et donc des taches, ce qui pouvait contribuer à un rafraîchissement par l’entremise des rayons cosmiques qui produisent une augmentation de la couche nuageuse. Or actuellement le nombre de taches est en augmentation par rapport au cycle précédent (qui lui était en baisse).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il semble que la nature suive des logiques et cycles que nous ignorons en bonne partie. La désignation du CO2 comme seule cause du réchauffement actuel ne suffit pas à expliquer toutes les variations météorologiques. La panique des activistes du climat non plus.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alors, 2022 annus horribilis? En partie. Comme d’autres. Sommes-nous au bord de l’effondrement? Ça j’en doute sérieusement.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les événements météorologiques de cette année 2022 se superposent à un fond de réchauffement de l’atmosphère. Ils font désormais partie de la dramaturgie de notre époque. Est-ce une « annus horribilis » et marque-t-elle une rupture dans le fil du climat?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlAu-dessus de Viennetag:textespretextes.blogspirit.com,2021-07-06:32553542021-07-06T18:00:00+02:002021-07-06T18:00:00+02:00 « Lorsque ses enfants* l’accompagnent, Freud égaye leur marche en...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3975683195.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1124178" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4205456192.jpg" alt="Flem Freud Hachette.jpg" /></a>« Lorsque ses enfants* l’accompagnent, Freud égaye leur marche en racontant des histoires. Ils affectionnent particulièrement celle de la grand-mère du diable qui, donnant une réception, avait préparé sur un plateau son plus beau service à café, qu’elle laissa tomber juste au-dessus de Vienne, en survolant un quartier qui se nommait <a title="Vue en 1900 (Wikimedia)" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Franz-Josefs-Kai_Wien_1900.jpg" target="_blank" rel="noopener">Franzjosefkai</a> et qui depuis compte sur ses toits un nombre très important de cheminées et de motifs divers. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Lydia Flem, <a title="Freud au quotidien" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/07/02/freud-au-quotidien-3255353.html" target="_blank" rel="noopener"><em>La vie quotidienne de Freud et de ses patients</em></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">*Source : Martin Freud, <em>Freud, mon père</em>, 1975 <br />Illustration : Couverture originale, 1986</span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlFreud au quotidientag:textespretextes.blogspirit.com,2021-07-05:32553532021-07-05T08:00:00+02:002021-07-05T08:00:00+02:00 De Lydia Flem, écrivaine et psychanalyste, paraît en 1986 (à 33 ans) La...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">De Lydia Flem, écrivaine et psychanalyste, paraît en 1986 (à 33 ans) <em>La vie quotidienne de Freud et de ses patients.</em> <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigmund_Freud" target="_blank" rel="noopener">Freud</a> (1856-1939) y est montré tour à tour comme un <em>« docteur invraisemblable »</em>, un professeur dont le cabinet d’analyse attire bien des patients, un Juif viennois, un amoureux, un amateur de champignons et de fraises des bois... L’essai sur ce<em> « maître du quotidien » </em>– il a montré l’attention que méritent les faits de tous les jours, la vie privée – s’ouvre sur un plan de sa maison et un plan de Vienne qui permettent de situer le fameux <a title="Emission France Culture" href="https://www.franceculture.fr/emissions/grande-traversee-moi-sigmund-freud/vienne-19-berggasse" target="_blank" rel="noopener">numéro 19 de la Berggasse</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2018295841.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1124177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1607165072.jpg" alt="lydia flem,la vie quotidienne de freud et de ses patients,essai,littérature française,freud,psychanalyse,vienne,juifs,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les débuts de la psychanalyse se sont heurtés au scepticisme de la Société psychiatrique de Vienne. Freud invente<em> « la réalité psychique »</em> où lapsus, rêves, actes manqués, jeux de mots, mobiles cachés jouent dans les coulisses de la conscience. Lecteur des grands classiques de la littérature occidentale, il croit intuitivement au <em>« pouvoir thérapeutique » </em>des mots et renoncera peu à peu à <em>« l’arsenal médical classique de son temps ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Lydia Flem raconte comment le Dr Freud, neurologue à la barbe bien taillée, aux <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/05/24/flem-au-fil-du-temps-3253185.html" target="_blank" rel="noopener">vêtements</a> <em>« stricts et bien coupés »</em>, l’allure bourgeoise, le regard <em>« vif, pénétrant et grave »</em>, se rend le premier mai 1889 dans une pension chic chez une grande dame, <em>« <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmy_von_N." target="_blank" rel="noopener">Emmy von N.</a> »</em>, qui lui demande de la laisser raconter ce qu’elle a à dire : la <em>« scène primitive »</em> de ce qui allait devenir la psychanalyse et initier la <em>« règle de tout dire ». </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Des scènes de rencontre alternent avec l’histoire des différentes périodes de la vie de Freud, les chapitres suivent un ordre chronologique. On fait connaissance avec sa famille, avec ses amis, et surtout avec ses patients – ceux, celles qui font le voyage à Vienne pour s’allonger sur le divan du professeur – et bientôt ses disciples. A la fin de l’essai figurent des repères chronologiques pour situer les patients les plus connus et aussi le rythme de travail de l’analyste (onze patients par jour en 1913, six en 1924, quatre en 1938-1939, les dernières années).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Présentation (Le Carnet et les Instants)" href="https://le-carnet-et-les-instants.net/2018/04/19/flem-la-vie-quotidienne-de-freud-et-de-ses-patients/" target="_blank" rel="noopener"><em>La vie quotidienne de Freud et de ses patients</em></a> s’appuie sur une documentation fournie sans pour autant ressembler à un pensum. Ce pourrait être la vie d’un personnage de roman tant il y a de la matière, et des personnages secondaires hauts en couleur. <a title="Site de l'écrivaine" href="https://lydia-flem.com/freud/" target="_blank" rel="noopener">Lydia Flem</a> l’aborde de façon très concrète, propose des portraits, des dialogues, des extraits de correspondance. Le récit décrit des déménagements, des ambiances, des contextes sociaux et politiques, des séances d’analyse, des repas en famille, des vacances… Comme l’écrit Fethi Benslama dans sa préface à la <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.seuil.com/ouvrage/la-vie-quotidienne-de-freud-et-de-ses-patients-lydia-flem/9782021370751" target="_blank" rel="noopener">réédition au Seuil</a> en 2018, sa démarche <em>« allie histoire et littérature ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les lecteurs découvrent les statuettes collectionnées par Freud et posées sur son bureau, qui intéressent souvent ses patients ; ses rendez-vous fidèles pour jouer aux cartes avec quelques proches ; ses habitudes (cigares, promenades, cafés viennois). Les complicités et les rivalités. Ses rapports avec le judaïsme. Le goût de lire et le goût d’écrire. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans le chapitre<em> « Vienne entre deux séances »</em>, Lydia Flem s’arrête sur <em>« Arthur Schnitzler, son double ». </em></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Comme Freud, le Dr <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schnitzler" target="_blank" rel="noopener">Schnitzler</a> a <em>« fait sa médecine »</em>, ils ont des amis communs. Freud lit ses œuvres, envie le pouvoir des poètes. Il lui avouera l’avoir évité <em>« par une sorte de crainte de rencontrer [son] double ». </em>Lui-même se dévoilait peu et c’est à un visiteur, le poète Giovanni Papini qui n’est<em> « ni un patient, ni un collègue, ni un disciple, ni un parent »</em>, qu’il confie, en 1934, être devenu un scientifique <em>« par nécessité et non par vocation »</em> plutôt qu’un artiste, un destin réalisé de manière indirecte en restant <em>« un homme de lettres sous les apparences d’un médecin. »</em></span></p>
Blog NEIDINGERhttp://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/about.htmlBERLIOZ IMPERIALtag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2015-08-21:33262512015-08-21T16:18:00+02:002015-08-21T16:18:00+02:00 Exceptionnel concert ce soir au Théâtre Antique de Vienne pour la véritable...
<p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;">Exceptionnel concert ce soir au Théâtre Antique de Vienne pour la véritable <img id="media-198479" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/02/00/3369858764.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" width="219" height="163" /><strong>ouverture musicale du festival Berlioz</strong>:<strong> 1000 chanteurs dont 600 enfants pour le Te Deum à 21 heures.</strong>( 450 selon certaines sources c'est beaucoup de toutes façons !<strong>)</strong><br /></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><span style="color: #000000;"><strong>La Côte-Saint-André, ville de naissance du musicien et organisatrice a ouvert le Festival (20-30 août) hier soir</strong> par un</span> "<span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.franceinfo.fr/emission/info-culture/2015-ete/le-festival-berlioz-sur-les-pas-de-napoleon-21-08-2015-09-00"><span style="color: #0000ff;">banquet pour Napoléon</span></a></strong></span>" aux<span style="color: #0000ff;"><strong> <a href="http://www.festivalberlioz.com/UN-BANQUET-POUR-NAPOLEON"><span style="color: #0000ff;">sons des chants de cabaret du XIXème siècle </span></a></strong></span>a<span style="color: #000000;">ntonnés sous la grande Halle médiévale.</span></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica; color: #000000;"><img id="media-198480" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/00/00/1102486137.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" width="126" height="170" />... </span><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Marteaux, Waterloo, le choeur des Esclaves, Hymne à Rousseau etc. et les airs du chansonnier Pierre Jean de Béranger.... ont fait suite à une parade costumée à la ....hussarde dans les rues de la ville animées par des métiers et scènes de la vie d'antan..<br /></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">L'assistance se levait, verre à la main pour des "vive l'empereur"...d'opérette évidemment un peu surréalistes, très second degré qui surtout firent bien rire, tout comme la ....cavalerie du défilé !</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Gilbert, le hussard de 2015 et son couvre chef en véritable fourrure d'ours canadienne donc ....autorisée m'a-t-il dit ! Il vient de participer à la reconstitution de Waterloo ( 8 heures à cheval d'affilée pour lui)<img id="media-198484" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/01/00/285112027.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" width="291" height="390" /><img id="media-198481" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/00/02/585339975.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" width="158" height="210" /> </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"> </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Deux évènements se sont mêlés hier: l'ouverture des concerts Berlioz et le périple retour de Sainte Hélène actuellement en cours (</span><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><strong><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.festivalberlioz.com/SUR-LA-ROUTE-NAPOLEON-ETAPES"><span style="color: #0000ff;">cors des Alpes</span></a></span></strong> de la partie)</span>. <br /></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><img id="media-198483" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/00/00/2950477239.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" width="171" height="127" /></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><a href="http://www.franceinfo.fr/emission/info-culture/2015-ete/le-festival-berlioz-sur-les-pas-de-napoleon-21-08-2015-09-00"> </a></p><blockquote><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.franceinfo.fr/emission/info-culture/2015-ete/le-festival-berlioz-sur-les-pas-de-napoleon-21-08-2015-09-00"><span style="color: #0000ff;">Selon le directeur artistique Bruno Messina</span></a></strong></span> : <br /></span></p><p><span style="color: #800000;">"Le festival n'a pas été créé pour Berlioz, il a été créé par Berlioz lui-même. La notion de festival commence avec Berlioz au XIXe siècle."</span></p></blockquote><p><span style="color: #800000;">Berlioz est donc une source intarissable d'idées, de tentatives de décrypter l'Histoire et notre société à l'aune de sa musique et de sa vie, faite de voyages, de rencontres et d'inspirations diverses. "<em>C'est un personnage particulier dans l'histoire de la musique française</em>", poursuit bruno Messina, "<em>C'est un autodidacte, un provincial, un guitariste à une époque où ils sont tous pianistes comme Liszt, Chopin, etc. Et c'est quelqu'un qui a inventé énormément, il arrive tard au conservatoire de Paris, après avoir fait un peu la fac de médecine, et là il va bouleverser les règles parce que finalement il ne les connaît pas. Il a quelques figures qui vont immédiatement le fasciner comme Gluck, comme Beethoven.Et puis Berlioz est l'inventeur de l'orchestre moderne, il est l'auteur d'un grand traité d'orchestration qui va devenir un modèle pour toute l'Europe. Etonnament, il est mal connu ou mal compris en France de son vivant, mais il va avoir des succès incroyables en Allemagne, en Angleterre, et puis il va devenir le père de la musique russe ! Donc tout ça nous donne des fils, c'est à dire qu'en plus du répertoire de Berlioz, il a laissé un tel héritage que ça nous donne autant de pistes à exploiter</em>."</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;">Aucune forme de nostalgie nationaliste ou napoléonienne mais comme un temps disparu que l'on a fait revivre.<br /></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"> Berlioz, fantastique personnalité multiple avait- en plus de sa créativité musicale, et ses compétences de journaliste, producteur, carrément inventé le "format" Festival.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"> Sylvie Neidinger</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/isere-berlioz-et-son-te-deum-remplissent-le-theatre-antique-de-vienne-22-08-2015-5027501.php"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;"> http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/isere-berlioz-et-son-te-deum-remplissent-le-theatre-antique-de-vienne-22-08-2015-5027501.php</span></a></span></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><span style="color: #800000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Crédit images Sylvie Neidinger</span> <span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">la parade avec un napoléon plus vrai que nature et une drôle de cavalerie</span>.</span><img id="media-198497" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/02/00/2812505951.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" /><img id="media-198496" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/00/01/1350693726.JPG" alt="berlioz,festival berlioz,te deum,chanteurs,côte-saint-andré,napoléon" width="250" height="336" /></span></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlEglise Saint André, Vienne (Isère)tag:www.iconotekoa.com,2014-05-22:30059392014-05-22T09:35:26+02:002014-05-22T09:35:26+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-802539" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/02/2399158406.jpg" alt="VienStAndréVueext-1629.jpg" /></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlCathédrale de Vienne. La façadetag:www.iconotekoa.com,2014-04-07:30009512014-04-07T09:10:03+02:002014-04-07T09:10:03+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-793833" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/01/571612083.jpg" alt="VieCfaçadejour-1619.jpg" /></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlCathédrale de Vienne. Chapiteaux extérieurstag:www.iconotekoa.com,2014-04-05:30008052014-04-05T23:44:50+02:002014-04-05T23:44:50+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-793605" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/02/00/3562512993.jpg" alt="VieCChapiteauxextérieurs-1516.jpg" /></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlVie de Saint Mauricetag:www.iconotekoa.com,2014-04-01:30001972014-04-01T22:48:00+02:002014-04-01T22:48:00+02:00 Tapisserie. Saint Maurice devant l'empereur Dioclétien. Choeur de la...
<p style="text-align: center;">Tapisserie. Saint Maurice devant l'empereur Dioclétien.</p><p style="text-align: center;">Choeur de la cathédrale de Vienne (Isère).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-792646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/00/01/1364089642.jpg" alt="ViCTapisserieStMaurice-1423.jpg" /></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html2014 : le monde hésitetag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-01-01:29900272014-01-01T15:56:00+01:002014-01-01T15:56:00+01:00 Comme chaque 1 er janvier, l’an neuf commence par un violent...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-776611" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/1012814183.jpg" alt="Barenboim.jpg" width="91" height="117" />Comme chaque 1<sup>er</sup> janvier, l’an neuf commence par un violent contraste. D’un côté, de Volgograd à Bangui, des images insupportables de mort et de haine, des cinglés vociférant des hallalis imbéciles, des furieux à peine sortis du Moyen âge massacrant des enfants à coup de machette. De l’autre, à Vienne, dans la splendide salle du <em><span style="font-family: Arial;">Muzikferien</span></em>, porté par la musique de Strauss, Daniel Barenboïm dirigeant avec un petit sourire, d’un seul regard, quatre cents mélomanes en train d’applaudir la <em><span style="font-family: Arial;">Marche de Radezky</span></em>. Le comble de la barbarie ou le top de la civilisation : on sent bien qu'entre les deux, le monde hésite…</span></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlViennoise au Châtelettag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2013-07-27:29729622013-07-27T14:13:00+02:002013-07-27T14:13:00+02:00 C'est toujours l'effervescence quand on découvre une compagnie dans des...
<p>C'est toujours l'effervescence quand on découvre une compagnie dans des chorégraphes que l'on ne connaît pas : on a envie de suivre un visage qui nous a happé mais on ne veut pas perdre de vue la chorégraphie d'ensemble, si bien que l'on a le regard qui sautille en tous sens sur la scène. Trouver des liens avec ce que l'on connaît permet de calmer le jeu. J'ai ainsi trouvé une Polina Semionova dans le corps de ballet et une Marie-Agnès Gillot qui ne jouerait pas à être MAG parmi les solistes. Je me demande aussi un court instant si mon amie V. n'a pas quitté le Capitole pour Vienne, tant la fille qui est devant moi a les mêmes lignes, la même mâchoire, la même façon de danser – bizarre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La troupe est jeune dans l'ensemble et les filles, particulièrement belles, ont des lignes Opéra-de-Paris : je ne sais pas si c'est l'influence de Manuel Legris que l'on sent ou que l'on imagine, en bons balletomanes monomaniaques. La soirée est en tous cas composée de manière à présenter l'éventail des possibilités de la troupe : la première pièce, très rapide et truffée de levers de jambe, est là pour convaincre les techniciens qu'il y a du niveau (et les hommes qu'il y a de la belle gambette – aucune tromperie possible sur la marchandise avec des costumes réduits à un simple justaucorps) ; la deuxième introduit un peu de sensualité chez les solistes et après les lignes des danseuses, exhibe celles du corps de ballet ; la troisième, masculine, réjouit la balletomane, qui commençait à se demander où les danseurs étaient passés ; la quatrième et dernière pièce est la bonne : la compagnie sait visiblement s'approprier le style d'un chorégraphe et faire oublier le caractère hétéroclite et démonstratif d'une telle soirée.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">La chorégraphie de<strong> David Dawson </strong>est du Forsythe-like dans les jambes, twisté à la McGregor au niveau du haut du corps et dansé avec une rapidité <a href="http://1enviedailleurs.com/tag/agnes-letestu-costumes-windspiele/" target="_blank">balanchinienne</a>. En résumé : du néoclassique qui se regarde fort bien mais risque à tout instant de prendre les danseuses de vitesse, entraînées et presque devancées par le flux de la musique.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Bach est un peu à la danse ce que le noir est à la mode : cela va toujours mieux qu'autre chose mais on a besoin d'un créateur pour retrouver la merveilleuse simplicité de <em>la petite robe noire</em>. Tout en évitant le premier écueil, qui est de danser <em>sur</em> la musique – la surimpression sans rapport d'un geste à un mouvement musical qui n'en a que faire et échappe toujours au poids qu'on veut lui faire porter –, David Dawson flirte avec le second qui consiste à vouloir faire avec Bach comme Noureev avec Tchaïkovski : un pas, une note.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">À ma connaissance, l'alchimie Bach-ballet n'a jamais vraiment opéré que par « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jeune_Homme_et_la_Mort" target="_blank">synchronisme accidentel </a>» dans <em>Le Jeune Homme et la mort</em>, qui n'a pas été chorégraphié <em>dessus </em>(les répétitions se sont faites sur de la musique jazz) mais fonctionne merveilleusement <em>avec </em>: danse et musique s'entendent sans que l'une ne soit assujettie à l'autre. Pourtant, dans la tendance de David Dawson à ne pas vouloir laisser filer la musique, il y a l'avidité d'un amant qui voudrait retenir le corps qu'il caresse, qui lui échappe et qu'il sent à chaque baiser – le frisson de <em><strong>A Million Kisses to my Skin</strong></em>.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">Pas de photo, il faut voir en entier <a href="http://www.dawsonarts.net/Showroom/Blowup/Million-Kisses-my-Skin/2358" target="_blank">ce diaporama</a>.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">L'électricité laisse place à la sensualité dans <em><strong>Eventide</strong></em>, « la tombée du jour » où les événements refluent pour laisser place à une certaine quiétude. Je n'ai pas retenu grand-chose de ce ballet orientalisant, qui emprunte aussi bien à l'imaginaire des <em>Mille et une nuits </em>qu'à celui de la Chine et de l'Espagne. Mes souvenirs sont à l'image de cette géographie fantaisiste : des alignements de justaucorps blancs, deux lanternes, trois solistes très femmes très belles dans leur court costume bordeaux, un sourire espiègle ou simplement heureux de danser, un panneau lumineux marbré pour un pas de deux dont je ne sais plus s'il était langoureux ou espagnolisant, et des hommes dans le costume le plus laid que j'ai jamais vu, un cycliste en lycra gris-bleu remontant jusqu'aux côtes avec un plastron qui donnait vraiment l'impression d'être une tâche de sueur – une touche de laideur plus prégnante que la chorégraphie tranquille d'Helen Pickett : les souvenirs sont injustes.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Quoique <em><strong>Windspiele</strong></em> évoque la légèreté du vent, la chorégraphie de<strong> Patrick de Bana </strong>me fait plutôt penser aux effets massifs de Thierry Malandain – à moins que ce ne soient les costumes d'Agnès Letestu, d'amples jupes lourdes pour les hommes, torses nus, et de longs jupons vaporeux pour les deux filles, associés à des tuniques qui leur font de belles épaules athlétiques. Belles, oui, car il y a une beauté dans la puissance et la détente des muscles, comme il y a une beauté propre à tout ce qui est lourd, massif, imposant. Il semblerait que beaucoup n'aient pas goûté à cette chorégraphie en bloc, qui n'hésite pas à employer les effets grandioses du 1<sup>er</sup> mouvement du concerto pour violon de Tchaïkovski ; cette grandiloquence me plaît comme un rythme ternaire d'Hugo : c'est trop mais c'est assumé. Et puis, surtout, il y a cet immense danseur qui occupe la scène. Tout le monde se demande d'où sort <strong>ce dieu nordique</strong>. Ses sauts sont formidables – pas formidables comme le feu d'artifice d'Ivan Vassiliev : formidables comme les prouesses d'un guerrier. Le programme indique <strong>Kirill Kourlaev</strong> mais je ne suis pas dupe : c'est Thor, c'est évident ; il a lâché le marteau pour la danse et ne nous en assomme que mieux. Je l'ajoute donc illico à la liste des artistes à kidnapper.<br /> </p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Windspiele-Kirill-Kourlaev-c-Wienerstaatsballett-Michael-Poumlhn_zpsedc72a6e.jpg" alt="Windspiele, Kirill-Kourlaev / Wienerstaatsballet, photo de Michael Poumlhn" width="90%" border="0" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Photo de Michael-Pöhn </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a title="Excellent clip du ballet" href="http://www.youtube.com/watch?v=CY03Viw6ZUk" target="_blank"> <em><strong>Vers un pays sage</strong></em></a> m'a donné envie de découvrir l'univers de <strong>Jean-Christophe Maillot</strong>, malheureusement peu programmé à Paris (ou alors, j'ai loupé un épisode). Tout en blanc, les danseurs (et la musique de John Adams) me font penser aux marins des comédies musicales, entres sauts survitaminés et passes de simili-rock enjouées. La pièce, très lumineuse, part de leur entrain pour se diriger vers le lyrisme des danseuses-proues – le pays sage, sûrement, dessiné sur une toile tombée de nulle part (mais héritée du père du chorégraphe) au terme d'un magnifique pas de deux.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Une bonne soirée, au final. Un programme mixte est l'occasion de picorer et l'on finit toujours par trouver quelque chose à son goût – typiquement le genre de spectacle où j'amènerais une personne qui veut découvrir la danse et ne sait pas par quoi commencer (je me suis d'ailleurs retrouvée juste à côté de l'une de mes camarades de master de l'an dernier).</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">Mit <a href="http://palpatine42.free.fr/blog/post/2013/07/13/danse-de-Vienne" target="_blank">Palpatine</a>.</p>
CARONhttp://michelcaron.blogspirit.com/about.htmlViennetag:michelcaron.blogspirit.com,2012-11-01:29375042012-11-01T13:02:00+01:002012-11-01T13:02:00+01:00
<p> </p><p><img id="media-704073" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://michelcaron.blogspirit.com/media/00/02/2308565338.jpg" alt="vienne,valses,michel caron,ténor" /><br /><br /><img id="media-704071" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://michelcaron.blogspirit.com/media/00/02/1629257506.jpg" alt="michel caron,ténor,vienne" /></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlJeunessetag:textespretextes.blogspirit.com,2011-06-04:31098912011-06-04T08:30:00+02:002011-06-04T08:30:00+02:00 « Tout dépend uniquement de cela, de la profondeur et de la sincérité avec...
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;"><em>« Tout dépend uniquement de cela, de la profondeur et de la sincérité avec lesquelles un homme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> façonne la douleur de sa jeunesse. Ce sera sa mesure et sa richesse pour toute sa vie. Car, de toute sa vie, il n’a rien d’autre, n’acquiert rien d’autre, il n’apprend rien d’autre. Toute sa vie, il fait des expériences. Mais c’est seulement dans sa jeunesse que son âme se transforme. »</em></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Milena Jesenská, <em>Jeunesse</em> (Alena Wagnerová, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/05/31/milena.html" title="Milena">Milena</a></em>)</span> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3103005690.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2985324963.jpg" alt="Minerve.jpg" name="media-90640" id="media-90640" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <div style="text-align: center"> <p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 8pt;">L'égide de Minerve<br /> <a href="http://www.ac-strasbourg.fr/"><span style="color: #0000ff;">http://www.ac-strasbourg.fr/</span></a></span></p> </div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlMilenatag:textespretextes.blogspirit.com,2011-06-02:31098902011-06-02T08:30:00+02:002011-06-02T08:30:00+02:00 « Milena à qui la vie ne cesse pourtant d’apprendre à son corps...
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;"><em>« Milena à qui la vie ne cesse pourtant d’apprendre à son corps défendant qu’on ne peut jamais sauver quelqu’un que par sa présence, et par rien d’autre » </em>: ce passage d’une lettre de Franz Kafka à <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Milena_Jesensk%C3%A1" title="Notice Wikipedia">Milena Jesenská</a> (<em><a target="_blank" href="http://blogs.mediapart.fr/edition/la-critique-au-fil-des-lectures/article/210908/lettres-a-milena-franz-kafka" title="Correspondance présentée sur Médiapart">Lettres à Milena</a></em>) pourrait servir d’épigraphe à <em>Milena</em>, une biographie signée <a target="_blank" href="http://www.radio.cz/fr/rubrique/literature/alena-wagnerova-ce-nest-qua-prague-quon-peut-comprendre-loeuvre-de-franz-kafka" title="Alena Wagnerová: « Ce n’est qu’à Prague qu’on peut comprendre l’oeuvre de Franz Kafka.»">Alena Wagnerova</a> (2006, traduite de l’allemand par Jean Launay).</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3487608954.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1432129708.jpg" alt="Milena Jesenska.jpg" name="media-90638" id="media-90638" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;"><a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Margarete_Buber-Neumann" title="Notice Wikipedia">Margaret Buber-Neumann</a>, première biographe de Milena, l’a connue au camp de <a target="_blank" href="http://www.litt-and-co.org/citations_SH/a-f_SH/buber_neumann_milena.htm" title="Un extrait : la rencontre à Ravensbrück (Littératures et Compagnies)">Ravensbrück</a>, où elle est décédée. Alena Wagnerova, tchèque, a pu s’appuyer sur deux autres sources importantes : le témoignage de Jana Cerna (Honza), la fille de Milena, et la documentation rassemblée par Jaroslava Vondrackova, qui travaillait avec Milena à la rédaction de la page féminine de <em>Narodni listy</em> (journal national tchèque) et fréquentait les mêmes cercles qu’elle.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Prague est sa ville. Dans un article, Milena Jesenská (1896-1944) se souvient du jour où, petite fille, elle a vu son père rester seul dans la rue auprès d’un blessé après que la police s’est interposée entre deux troupes de manifestants, Allemands contre Tchèques (<em>« Sur l’art de rester debout »</em>). Le Dr Jan Jesensky, cet homme <em>« debout et secourable »</em>, dentiste renommé et professeur à l’université, devenu nationaliste à cause des injustices des Allemands envers les Tchèques, se montre très attentif à l’éducation de sa fille et très exigeant. Sa mère, dont la dot assure d’abord l’aisance financière de la famille, transmet à Milena <em>« un sens très aigu des matières, des couleurs et des formes, et l’amour de la littérature, surtout russe ».</em></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Milena supporte mal l’autorité de son père, progressiste dans son travail, mais <em>« patriarche conservateur »</em> à la maison. <em>« Têtue et rebelle »</em>, elle est consciente de faire partie d’une élite au lycée Minerva, premier lycée de filles en Autriche-Hongrie, s’y montre <em>« réservée et chaleureuse ».</em> Douée pour écrire, elle correspond à l’encre violette avec son professeur préféré, tandis que sa mère s’éteint, atteinte d’une maladie incurable. Milena, dix-sept ans, en est marquée, sans perdre son goût et sa volonté de vivre, et en gardera une attitude le plus souvent compatissante à l’égard des autres.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Avec ses amies, la jeune fille veut tout expérimenter, se joue des convenances, puise sans compter dans l’argent de son père pour réaliser les souhaits des uns et des autres, jusqu’à s’endetter. Elle est connue pour ses frasques – sans doute pour attirer l’attention de son père et aussi exprimer sa révolte contre lui – et sa réputation en pâtit. Son père l’inscrit en médecine, ce n’est pas pour elle. Après deux semestres, elle se tourne vers la musique, mais manque de motivation pour les études.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;"><em>« L’élément où elle se sent véritablement chez elle, ce sont les rues et les cafés, où se font les échanges humains par le dialogue et la discussion. »</em> Au <a target="_blank" href="http://www.circe.paris-sorbonne.fr/villes/cpraguois/cafearco/index.html" title="Café Arco (Les cafés pragois)">café Arco</a>, par exemple, fréquenté par les intellectuels juifs. Elle y rencontre Ernst Polak, traducteur, de dix ans son aîné. Son grand amour. Pour lui,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> la littérature et les idées passent avant tout. Jesensky tentera en vain de mettre fin à cette relation : ils se marient et s’installent à Vienne.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">A Prague, Milena était quelqu’un, à Vienne elle est « la femme de … » Polak lui fait comprendre très vite qu’il ne va pas changer pour elle sa façon de vivre. A nouveau, c’est dans les rues qu’elle se ressource : <em>« la Vienne des petites gens, cochers, coursiers, bonnes… »</em> L’effondrement de l’Autriche en octobre 1918 et la naissance de la République tchèque l’exaltent, bien que la vie quotidienne en soit compliquée. Le couple manque d’argent. Milena donne des leçons de tchèque, traduit, porte les bagages à la gare, sert comme dame de compagnie, rédige des articles…</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Milena écrit à Kafka qu’elle voudrait traduire sa prose en tchèque. C’est le début de leur fameuse correspondance, la <em>« joie secrète »</em> de Milena. Après trois mois d’échanges, ils se rencontrent, Kafka rompt ses fiançailles avec Julie Wohryzek. Mais leur relation mène à une impasse. Milena respecte sa rigueur morale, sa quête d’absolu, de vérité et de pureté, pour elle un idéal impossible à atteindre.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Wagnerova suit le <a target="_blank" href="http://lecturesdejulien.over-blog.com/article-25003267.html" title="« Vivre » par Milena Jesenská (Les lectures de Julien)">travail journalistique</a> de Milena, de plus en plus affirmé, et aussi sa vie de couple <em>« à distance »</em>, chacun habitant désormais une moitié de la maison, le chat allant de l’une à l’autre. Après leur rupture, Milena rentre à Prague en 1925 : elle incarne la femme moderne, émancipée, participe à la vague d’optimisme d’après-guerre. <em>« Soleil, air, espace, mouvement, tels sont les mots magiques qui expriment les besoins vitaux de l’homme moderne »</em> pour les nouveaux architectes comme <a target="_blank" href="http://www.archiweb.cz/architects.php?action=show&id=433&type=arch&lang=en" title="Krejcar : notice et photos sur Archiweb">Jaromir Krejcar</a> qu’elle épouse en 1927.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Enceinte de Honza, en plein bonheur, Milena est frappée par une première attaque d’arthrite, dont un genou ne se remettra jamais, elle boitera. <em>« Malheureuse n’est pas le mot juste, fichue, voilà comme je me sens et comme je suis en effet »</em>, écrit-elle à Jaroslava. La morphine l’aide à revenir à la vie, mais crée une nouvelle dépendance. <a target="_blank" href="http://www.temoignages.re/1-milena-jesenska-un-coeur-ardent,16808.html" title="« Milena Jesenska : un cœur ardent, un esprit lucide » par P. David (Témoignages)">De gauche</a>, elle se rallie au parti communiste <em>« avec l’idée de pouvoir faire encore quelque chose d’utile en ce monde ».</em></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 12pt;">Nouveau divorce, rupture avec le Parti, désintoxication, Alena Wagnerova suit les différents fils de la vie d’une femme passionnée, entière, active, engagée,qui refuse de quitter Prague malgré le danger nazi, trop occupée à aider les autres. En novembre 1939, la Gestapo l’arrête, l’emprisonne. Malgré l’acquittement prononcé au procès de Dresde, elle est transférée à Ravensbrück. Elle y sera jusqu’à la fin une femme « debout ».</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlD 538 (1): Cet avril comme un ététag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-04-21:33016002011-04-21T17:56:00+02:002011-04-21T17:56:00+02:00 Les routes départementales françaises ont un charme particulier. Elles...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3793835294.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3964025071.2.jpg" id="media-83580" alt="vienne_pyramide_du_cirque_romain.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-83580" /></a>Les routes départementales françaises ont un charme particulier. Elles traversent souvent de beaux paysage, des lieux à découvrir, hors des grands axes où tout va si vite. La départementale 538 est de celles qui portent le voyageur sur un nuage. Longue d’environ 180 kilomètres elle traverse le département de la Drôme du nord au sud, en longeant le massif du Vercors par l’ouest. Le soleil un peu fou de ces jours d’avril joue aujourd’hui à cache-cache avec quelques nuages plats, résidus de cumulus en provenance de l’Ardèche. L’anticyclone Stéphanie faiblit sur l’Atlantique et une perturbation pousse la porte de l’Espagne.<br /> <br /> Curieux sentiment dans ce début de périple. Rien ne m’accroche: ni la ville de Vienne, ni la campagne. Pas de pensée forte qui se développe. Quelques souvenirs de mon père trop tôt disparu, quelques images de ma mère que j’ai trouvé bien fatiguée hier. Rien de plus. Une sorte de «marais barométrique émotionnel».<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3516155544.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3027194790.jpg" id="media-83581" alt="vienne-theatre-antique.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-83581" /></a><br /> La D 538 commence donc en Isère, à Vienne, et se termine à la frontière du Vaucluse. Vienne est une ville de 30’000 habitants située au bord du Rhône, au sud de Lyon. Elle est serrée entre cinq collines attachées au Massif Central. Ville plus ancienne que Lyon elle fut colonie romaine en 50 avant JC. On peut y admirer de nombreux monuments gallo-romains comme son étrange pyramide ou son théâtre antique, un des plus grands de l’ancienne Gaule, pouvant accueillir 13’000 spectateurs. Un festival de jazz s’y déroule chaque année.<br /> <br /> <i>«<a target="_blank" href="http://www.vienne.fr/rubrique.php?id_rubrique=6"><span style="text-decoration: underline;">Vienne</span></a> possède un patrimoine archéologique, architectural et mobilier d’importance exceptionnelle dont témoigne la présence de 41 monuments historiques, de 4 musées municipaux, et de riches collections.»</i><br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/866310126.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1866690247.png" id="media-83582" alt="VienneBrillier.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-83582" /></a>La D 538 commence dans la ville, sur le Cours Brillier (image 3), là où débouche le Cours de Verdun. Elle emprunte la rue Victor-Hugo puis suit la Montée Saint-Marcel. Elle traverse ensuite des cultures et file Vers Beaurepaire et Hauterives.<br /> <br /> Hauterives? C’est pour demain. Dans l’immédiat il faut trouver un camping.<br /> <br /> <br /> <i>Cliquer sur les images pour les agrandir. A suivre.</i></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><object height="390" width="480" data="http://www.youtube.com/v/Hi4pKP8NBpE?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/Hi4pKP8NBpE?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">23°. Les terrasses sous les platanes du cours Brillier invitent aux vacances, dans cet avril qui ressemble à un été. Le vent du sud s’est levé et quelques rafales sautent de toit en toit. Vienne. Pas en Autriche: Vienne dans l’Isère, au bord du Rhône. Point de départ de la départementale 538, route qui sera l’objet d’une ballade de trois jours avec quelques billets postés selon les bornes wifi où je pourrai me connecter.</p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlPause pubtag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-20:19695592010-08-20T10:30:00+02:002010-08-20T10:30:00+02:00 (on ne voit pas très bien avec le contre-jour, mais le montage est...
<p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010084.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010084.jpg" border="0" width="317" height="238" /></a></p> <p style="text-align: center;"><i>(on ne voit pas très bien avec le contre-jour, mais le montage est fort bien réalisé, les fruits ne font pas vieilles peaux)</i></p> <p style="text-align: left;"> </p> <p style="text-align: left; text-indent: 25px">Au pays de la <i>Wurst</i> aussi, on prescrit cinq fruits/légumes par jour. Pour atténuer la folie des alicaments, on rappelle que ce sont les merveilleux fruits de notre nature, même si parmi les arbres l'on aperçoit juste derrière le panneau un pylone en béton très assorti au gris de la plaquette. Pour faire passer la pilule, messieurs, vous pourrez toujours l'avaler avec une <span style="text-decoration: line-through;">nana</span> bière de votre choix :</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010084.jpg" target="_blank"></a> <a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010105.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010105.jpg" border="0" width="315" height="237" /></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlJe stoppe, tu stop, il spottetag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-20:19695482010-08-20T10:11:26+02:002010-08-20T10:11:26+02:00 You'd better stop ! pour que les Don Quichotteries sur le toit...
<p></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010059.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010059.jpg" border="0" width="316" height="237" /></p> <p style="text-align: center;"><i>You'd better stop ! pour que les Don Quichotteries sur le toit de l'Opéra ne se transforment pas en sketchs toonesques.</i></p> <p> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Vienne et surtout Londres ont confirmé ce que Berlin avait annoncé : Palpatine est un <b>spot-addict</b>. Dès qu'un bâtiment remarquable ou une vue surplombante pointe le bout de son museau sur une carte ou au bout d'une rue, il faut approcher la curiosité, et s'assurer qu'elle ne nous prenne pas de court en la prenant en photo.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Au début, je trouvais irritante cette manie touristique qui nous rapprochait sans cesse des lieux communs, i.e. banals et surpeuplés, quand bien même désertés par les populations indigènes. <i>Videndum est</i> ; comme s'il était besoin de s'embarrasser d'adjectifs verbaux en vacances... Impératif d'autant plus pressant qu'il est pressé : les photos sont arrachées au spot, c'est à peine si l'on prend le temps de cadrer.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Tout à l'heure au téléphone, Melendili me racontait son voyage à Londres et notamment le premier jour où, G. et elles ont joué à <b>Où est Charlie</b> devant Big Ben, Où est Charlie devant Tower Bridge, Où est Charlie à Westminster Abbey etc. parce que G. s'était fait payer le voyage par sa tante et qu'il fallait bien une caution de visite avant de se lancer dans le shopping, de flâner dans les parcs et d'écrémer les salons de thé. Mais Palpatine n'a de comptes à rendre à personne (hormis son banquier après avoir descendu Savile), aucune souris n'a été volontairement cadrée dans le viseur (sauf une dont je me passerais et dont j'interdis la diffusion), et on serait bien en peine de trouver un autoportrait dans la memory stick de son appareil.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010104.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010104.jpg" border="0" width="315" height="236" /></p> <p style="text-align: center;"><i>Moment de flottement, donc, sur le beau Danube parfois bleu.<br /></i></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Et puis, en le voyant étudier la carte de Londres pendant une bonne vingtaine de minutes dans l'Eurostar, j'ai compris que sa manie de spotter n'était pas superficielle mais <i>plane</i>. <b>Les points remarquables deviennent autant de repères qui organisent l'espace, et l'absence de cadrage, des plans larges qui replacent le lieu dans son espace</b> – ce que signifie en réalité l'envie de « montrer comment c'est réellement ». Bref, <i>zoom out</i>. Le spot n'a d'intérêt que par rapport au non-spot. Il s'ensuit que :</p> <ul> <li> <p style="margin-bottom: 0cm;"><b>le spot en lui-même, on s'en colle un peu</b> (agaçant quand on a marché des kilomètres pour le trouver, agréable lorsque cela m'évite de visiter à nouveau le palais de Schönbrunn en lui-même, et permet une plus longue promenade dans le parc). <b>Un clic-clac et ça repart ; pas besoin d'aller sur Mars.</b></p> </li> <li> <p style="margin-bottom: 0cm;"><b>Vienne a mis le spotteur dans l'embarras. Dans les rues d'immeubles massifs et meringues, tout est spottable, et rien ne l'est</b>. Rien en particulier, pas plus le mastodonte jaune sur la droite que l'archi-ouvragé blanc sur la gauche ; <b>c'est le Ring, Palpatine tourne en rond et shoot ses adversaires au hasard</b>. Il s'est alors trouvé dans l'obligation, pour conserver son concept, d'en inventer une nouvelle variante : <b>le spot homéopathique, dilué dans la ville.</b></p> </li> </ul> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010133.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010133.jpg" border="0" width="316" height="238" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><i>Au pas de course, Mimy se prend pour Cortex</i><br /> (et je déteins, parce que ce n'est pas moi qui ai ensuite eu l'idée de cadrer les touristes sous les sabots du cheval pour les écraser)<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Vu ainsi, tout en participant au <b>safari-photo</b>, je peux moi aussi jouer à <i>Où est Charlie ?</i> Œil pour œil, sans aucune dent, je préfère poursuivre ma <b>spécialisation ès cadrages bizarres</b> ; les détails qu'ils découpent trouveront toujours dans ses photos les plans panoramiques dans lesquels ils se réinscrivent. Conclusion : j'ai épuisé les piles de mon appareil en réglage de zoom, Palpatine a grave spotté, et ce verbe barbare (ou barbarisme verbeux) m'a collé une affreuse ritournelle dans la tête, « on va spotter ! sur une étoile ou sur un oreiller... ».</p> <p> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlWiderscheintag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-20:19695362010-08-20T09:40:51+02:002010-08-20T09:40:51+02:00 Doppelgänger : Demel, deux touristes Pas de jeu des sept...
<p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010079-1.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010079-1.jpg" border="0" width="312" height="235" /></a></p> <p style="text-align: center;"><i>Doppelgänger : Demel, deux touristes</i></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">Pas de jeu des sept erreurs possible. Il est en revanche possible de chercher à quels monuments correspondent les reflets.<br /> Pour s'échauffer, un cheval blanc d'Henri IV - non, ce n'est pas une statue équestre.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010079-1.jpg" target="_blank"></a> <a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010312-1.jpg" target="_blank"></a> <a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010031.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010312-1.jpg" border="0" width="312" height="417" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">Allez, un vrai :</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010061.jpg" border="0" width="311" height="233" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">Faisons comme l'ombre du monsieur, grimpons en difficulté...</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010050.jpg" border="0" width="312" height="233" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">... pour atteindre le stade de l'anamorphose :</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010031.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010031.jpg" border="0" width="313" height="233" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">Keine Ahnung ?</p> <p> </p> <p> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlDébouler à Viennetag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-20:19694522010-08-20T00:00:00+02:002010-08-20T00:00:00+02:00 Le bureau des boulets, bordélique. Au...
<p> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010082.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010082.jpg" border="0" width="282" height="211" /></p> <p style="text-align: center;">Le bureau des boulets, bordélique.</p> <p> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Au commencement, il y avait <i>des boulets</i> : Palpatine et moi. Qui n'ont néanmoins pas toujours bouleyé, en témoigne l'escapade au cimetière de Grinzing, rondement menée, tombe de Mahler trouvée sans große malheur.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Mozart, lui, ne repose pas vraiment en paix s'il est vrai qu'on ne cesse de lui manger <span style="text-decoration: line-through;">le nez</span> <span style="text-decoration: line-through;">les couilles</span> la couille. La <i>Kugelmozart</i> est pourtant une confiserie à <i>déboulonner</i>, inventée après la mort de celui dont elle usurpe le nom. Second <i>scoop</i> (histoire de le rétablir dans sa virilité) : le compositeur n'est pas rock, comme on voudrait nous le faire croire, mais bien disco, ainsi que le (ré)clamait cette <i>boule à facettes</i> :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010177-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010177-1.jpg" border="0" width="280" height="209" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Si vous avez trop chaud à force de vous agiter sur la piste de danse, secouez plutôt la <i>boule de neige</i> du Belvédère pour vous rouler des pelles made in Klimt (et un râteau artistique) ou prenez deux <i>boules de glace</i> bon marché, dans un <i>Tüten</i> chocolat noisette qu'il ne faudrait pas <i>Becher</i> (lécher suffira).</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010166.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010166.jpg" border="0" width="278" height="208" /></p> <p style="text-align: center;">(au milieu du fratras)</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">A finir avant de rester bouche bée devant les immeubles de Hundertwasser, architecte ayant <i>perdu la boule</i> au point de nous pondre cette usine délirante :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010250-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010250-1.jpg" border="0" width="273" height="204" /></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010250-1.jpg" target="_blank"></a> <a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010248.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010248.jpg" border="0" width="270" height="359" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">La cerise sur le gâteau n'en reste pas moins la grosse boule dorée du pavillon de la Sécession, imaginé par Otto Wagner (qui a commis une affreuse poste) et Gustav Klimt (deshalb es ist schön), réalisé par Josef Maria Olbrich.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010315-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010315-1.jpg" border="0" width="275" height="206" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Article sponsorisé par l'omnipotente Austriabank qui règne sur le petit monde autrichien,</p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010164.jpg" border="0" width="219" height="291" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">avec en partenaire non-officiel une <i>Wurst</i> non-autrichienne, parce qu'avec Knacki ball, c'est bon d'avoir les boules.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010141.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010141.jpg" border="0" width="137" height="182" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">Se mettre en boule sur une boule rebondissante -<br /> en velours bordeaux, nous sommes au Belvédère s'il vous plaît !<br /> J'avais très envie de repartir avec une sous le bras,<br /> mais outre le peu d'assise (une boule roule par définition),<br /> cela n'aurait pas été très discret.</p> <p> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlFaire Grinzing des dentstag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-19:19694462010-08-19T23:23:43+02:002010-08-19T23:23:43+02:00 La visite au cimetière de Grinzing, à partir d'une bourgade fort...
<p></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">La visite au cimetière de Grinzing, à partir d'une bourgade fort pittoresque, a été une belle promenade. La tombe de Gustav Malher, qui en était le prétexte, n'avait rien de morbide : c'est à peine si l'on pense qu'un homme y est enterré, tant fleurit, en roses rouges, le mythe qui y est enraciné.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010231.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010231.jpg" border="0" width="215" height="287" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">Le caveau comme fosse commune familiale ou<br /> les poignées comme les fers d'une bague de mariage.</p> <p style="text-align: center;">Je ne sais pas si je trouve belle et forte cette éternité partagée,<br /> ou si elle me fait simplement horreur.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Avant de trouver le compositeur, pourtant, nous avons erré dans d'autres secteurs et croisé des âmes en peine, en chair et en os : des petites vieilles, surtout, déséquilibre démographique entre les sexes oblige, qui, coup d'œil aux stèles et soustractions, ne feront peut-être pas de vieux os. On ne meurt pas très âgé, dans ce cimetière, et même jeune parfois, comme c'est le cas de l'homme enterré en face de Malher. Peut-être détestait-il le compositeur. Peut-être ne le connaissait-il pas. Ce serait alors d'un inconnu qu'il récupérerait quelques échos de l'attention portée au musicien lorsqu'une passante comme moi se retourne pour voir ce qu'il y a derrière la célébrité et prend la première stèle pour la jeter à cette vaine immortalité.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010208.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010208.jpg" border="0" width="293" height="219" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">La photo rappelle une dernière fois un visage avant qu'un ange passe (la babiole kitsch, devant) et n'efface ses traits par le silence. Pas de briquets pour Kurt, des photophores pour celui qui a vu le jour. C'est très humain un cimetière. Très calme, presque idyllique avec son clocher en arrière-plan. Pourtant, Palpatine et moi ne pouvons nous empêcher d'engager une étude démographique, nominale, sociologique et esthétique, ni de plaisanter du mauvais goût des uns et de l'orgueil des autres.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010213.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010213.jpg" border="0" width="299" height="223" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Alors pendant que j'ai encore mon mot à dire, je vous en prie, pas de stèle démesurée, pas d'angelots à la cellulite plastique et au rictus de marbre, pas de couronne, ou alors en petite monnaie, et surtout, par pitié, <i>pas d'italiques</i>. Va pour le doré, mais pas d'italiques. Tout sauf ça. Bon, et si à la place des chrysanthèmes, je pouvais avoir des coquelicots ou mieux encore, des fleurs tropicales oranges, ce serait parfait... enfin, achevé, surtout.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">De son côté, Palpatine prévient : « celui qui me met une croix, je reviens le hanter ». Il préfèrerait une tombe boudoir sur laquelle on viendrait s'envoyer en l'air. Si jamais des questions de décence et d'outrage publique à la pudeur rendaient ses volontés malaisées à exécuter, à défaut de petites morts, il se contenterait d'une vivante très sculpturale, une version lascive et féminine de cette petite chose légère légère pour clore sa vie comme Chateaubriand ouvre ses mémoires.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010225.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010225.jpg" border="0" width="232" height="308" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">A en croire leur tombe où la date de naissance n'est pas suivie de celle de la mort, certains ont pris les devants. Pas de plus belle vanité que de s'attaquer à l'éternité, s'en rendre compte permet de redescendre sur terre : pourquoi, dès lors, la mention d'une fonction politique sur la stèle serait-elle moins risible que le gynécologue qui a choisi d'y faire graver son métier ? On fleurit les tombes sans voir le florilège des statues sociales de l'éternité – ciel, quelle vanité pour des espoirs décomposés.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010233.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010233.jpg" border="0" width="304" height="246" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;">(Tout ceci pour expliquer pourquoi le quart de mes photos viennoises ont été prises au cimetière.)</p> <p> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlAdVienne que pourratag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-17:19686942010-08-17T23:35:56+02:002010-08-17T23:35:56+02:00 Vous avez peint des tableaux, écrit de la musique ou une page d'histoire...
<p></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"><b>Vous avez peint des tableaux, écrit de la musique ou une page d'histoire : les dés sont jetés ; puis vous êtes mort : les dés sont pipés. Mozart n'a plus de pouvoir sur ses opéras débités comme des sornettes, Klimt compose avec la passion mercantile du souvenir, et Sissi ne peut qu'acquiescer à son image collée à tort et de travers - drôle d'immortalité pour le</b> <b>triumvirat autrichien qui florilège partout.</b></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Les boules de Sissi, plus discrètes que celles de Mozart, sont la preuve par l'absurde de ce que les <i>Kugelmozart</i> n'appartenaient pas davantage à l'homme. Il n'importe, la boule de Noël est encore moins sexuée que les confiseries.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010308-2.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010308-2.jpg" border="0" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Pressés de conclure, on en omettrait les préliminaires. Pourtant, aussi dorée que les papiers de bonbon, l<b>'icône du <i>Baiser</i></b> en jette.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010167-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010167-1.jpg" width="346" height="259" border="0" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Vous pouvez l'embrasser en trempant vos lèvres dans un mug de thé ou une tasse à café, éprouver son attrait magnétique en la collant contre le frigo, et si vous vous en lavez les mains, vous pourrez toujours les essuyer dans une serviette en papier. Comble du blasphème : déposer dans un mouchoir doré les trésors de morve cachés dans votre nez. <b>Le temps d'une œuvre d'art serait-il compté, bracelet plastique au poignet ?</b></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010165-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010165-1.jpg" width="351" height="267" border="0" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Les morceaux étaient en tous cas minutés lors du concert auquel nous avons assisté à Schönbrunn ; morceaux de choix découpés dans les parties musclées des œuvres, et jetés en pâture aux touristes voraces, qui après avoir dévoré une <i>Esterhazytorte</i>, chercheront encore à espionner les secrets de fabrication d'un mythe musical. C'est qu'on célèbre Mozart, d'abord et avant tout, avant Strauss donc - Johann de son petit nom, tout doré lui aussi, et à côté de qui on ne s'embrasse pas moins.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010068-1.jpg" width="367" height="275" border="0" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">On célèbre ces musiciens comme on le ferait d'une messe, et l'on se réjouit même si la liturgie est en latin – du chinois pour presque tous, mais on a la foi et mal aux jambes d'avoir arpenté le parc, donc les chaises sont bienvenues, toutes musicales qu'elles soient.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010062-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010062-1.jpg" width="353" height="265" border="0" /></p> <p style="text-align: center;">Mozart fume et pigeon vole</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Outre la chaise, certains ont tout de même l'oreille musicale, et si Palpatine a cédé aux avances d'un <b>vendeur emmozartiné</b>, c'est avant tout pour entendre un détachement de l'orchestre du Staatsoper, dût-il terminer par la marche militaire de Radetsky, que le chef d'orchestre a dirigée face au public dont il ordonnait ainsi la cadence des applaudissements, et au rythme de laquelle le troupeau de touriste est reparti vers le U-Bahn, en route mauvaise troupe ! Balayées les mélodies des grands opéras, pourtant interprétés par un ténor comédien pas kitsch – ce que l'on ne peut pas dire des danseurs pseudo-baroques, qui maîtrisent certes la sissone, mais sont gênés aux entournures par leurs bras et manquent de se noyer avec un poisson.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Mémento : penser à se faire engager l'année prochaine, et profiter d'un plus long séjour pour en apprendre davantage sur l'anorexique impériale, écouter le compositeur couillu et contempler sans fin les <i>Serpents d'eau (</i>dont il n'existe pas une repro non coupée) parce que <b>Klimt is good.</b></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Nul besoin de checker si j'ai oublié quelque abominations, le kitsch est là pour oublier. Pour oublier quoi ? Pour oublier que le kitsch n'est rien – rien que la paresse d'écouter et de regarder des œuvres que l'on préfère entendre et voir, vite, aussitôt consommées, aussitôt consumées. Une, deux, une, deux, marchez à la baguette de Radetsky, vos jours dans la capitale et ailleurs sont comptés. Et tant que nous y sommes, à Vienne, valsons : <b>Sissi imperium, Mozart power, Klimt design</b> ; une, deux, trois, mais si, mais si, mais Sissi, une, deux, trois, une, deux, trois...</p> <p> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlGraphiques Écriturestag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-17:19686692010-08-17T22:54:27+02:002010-08-17T22:54:27+02:00 Il n'y a pas que Pascal qui soit géomètre et chrétien ; l'église de la...
<p></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Il n'y a pas que Pascal qui soit géomètre et chrétien ; l'église de la Stephansplatz aussi.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010028.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010028.jpg" alt="P" width="313" height="418" border="0" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Toit du monde quadrillé.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010015.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010015.jpg" width="321" height="240" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Toit d'araignée.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010014.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010014.jpg" width="325" height="433" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Jet de pilier.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010019.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010019.jpg" alt="P" width="326" height="244" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Foi numérique avec vitrail haute définition, 6 millions de pixels fidèles.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010023.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010023.jpg" width="331" height="247" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Espoirs parsemés.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010024.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010024.jpg" width="331" height="247" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Une attitude de recueillement surprendrait presque au milieu du culte de la visite.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010040.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010040.jpg" width="339" height="254" border="0" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Plus loin, sur la Josefplatz, révélation divine en devanture, un ange passe tandis qu'une statue trépasse.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010042.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010042.jpg" width="326" height="243" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlLa crème du chocolat viennoistag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-08-17:19686502010-08-17T22:42:33+02:002010-08-17T22:42:33+02:00 Quatre août, quatre yeux glauques aperçoivent le 5 affiché sur le réveil,...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Quatre août, quatre yeux glauques aperçoivent le 5 affiché sur le réveil, sous des paupières qui, sans allumettes pour tuteur, ont du mal à ne pas se refermer. Quarante-cinq minutes plus tard, Palpatine, nos valises et moi partons à l'aéroport, en traînant la fin d'un paquet de petits pains au lait comme un doudou lapin par l'oreille. On les a tartinés de confiture d'abricot la veille au soir, anticipant sans le savoir le motif de la Marille. L'abricot n'est pas tout à fait à l'Autriche ce que la myrtille est aux Etats-Unis, mais il n'empêche qu'on en trouve une fine couche dans une de ses pâtisseries les plus célèbres. La <b><i>Sachertorte</i></b>, dégustée comme il se doit dans son salon d'origine, est beaucoup plus légère que je n'en avais le souvenir.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010174.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010174.jpg" alt="Photobucket" width="317" height="237" border="0" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Même avec la <i>Schla</i>g à côté dans l'assiette et au-dessus du chocolat chaud. Pour la peine, j'ai pris un <b><i>Apfelstrude</i><i>l</i></b> en plus. Je me serais bien lancée dans une étude comparative de ce gâteau aux pommes dans tous les salons de thé de la capitale, n'était cette déconvenue de taille : l'absence de cannelle, déjà constatée la veille chez Demel. L'espèce de frangipane dont était fourré celui de chez Sacher m'a définitivement coupée dans mon élan.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010073.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010073.jpg" width="317" height="237" border="0" /></p> <p> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">Cela est terrible, j'en conviens, mais ne perdez pas espoir, le chocolat viennois reste une valeur sûre. A condition de bien prononcer le 'h' et le 'e' de « <b>heiße Schokolade</b> » sous peine de se retrouver déconfits, comme cela nous est arrivé à la Gloriette, avec un chocolat glacé, « Eisschokolade ». Notre erreur a profité à une serveuse qui s'est mise à la paille, dos au comptoir ; le serveur a été compréhensif, et nous a servi la version plus adaptée à la température rafraîchie, avec un petit cours de prononciation. Comme j'y entends à peu près autant de différence qu'entre « brin » et « brun », j'ai opté par la suite pour un « hot chocolate » non équivoque. Ou même plus, d'ailleurs, parce que je me suis rabattue sur les grosses glaces italiennes de la Swhwedenplatz, la place suisse étant en toute bonne logique dépourvue de chocolat et bordée d'Italiens, glaces et pizzas. De toutes manières, le meilleur chocolat de Vienne était sans conteste celui de chez Demel, même s'il n'y a que sa chantilly viennoise qui le sauve de la comparaison avec celui de chez Dalloyau.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010171.jpg" target="_blank"></a><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010172.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010171.jpg" width="319" height="237" border="0" /></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010172.jpg" width="316" height="237" border="0" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px">La cuisine est peut-être mon talon d'Achille chauvin, allez savoir. J'ai bien dédaigné de goûter la <i>Schnitzel,</i> l'escalope panée me semblant de peu d'intérêt. La <b><i>Wurst</i></b> plaisait davantage à la grande saucisse que je suis, mais comme elle effrayait démesurément mon coéquipier, je n'en ai mangé qu'au petit-déjeuner, et sans curry encore. Encore heureux, dirait Palpatine, qui ne comprend pas que des <i>beans</i> puissent remplacer les tartines dans l'assiette matinale (pourtant, avec les œufs brouillés et les pommes de terre paillasson qui les ont complété à Londres, c'était un régal). Je ne suis peut-être pas aventurière lorsqu'il s'agit de s'enfoncer dans le nowhere d'une banlieue (je suis une petite bourgeoise en vacances, j'assume), mais je mets les pieds et les mains dans le plat. Ce qui ne m'empêche nullement de reconnaître que le restaurant japonais où nous a conduit mon envie d' « orgie de sushis » (Miss Red, en texto dans le texte) était une tuerie. Nous y sommes retournés pour parfaire le massacre de poissons ; tot, rot, gut.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 25px"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Vienneaout2010168.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Vienneaout2010168.jpg" width="351" height="263" border="0" /></p> <p> </p> <p> </p>