Last posts on victimisation2024-03-29T06:21:54+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/victimisation/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlÉgalité salariale : les Suissesses au paradis ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2023-06-15:33442742023-06-15T10:17:00+02:002023-06-15T10:17:00+02:00 Égalité salariale : les Suissesses au paradis ? Hier, journée de la...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Égalité salariale : les Suissesses au paradis ?</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Hier, journée de la grève féministe, le public prenait connaissance d’une très récente étude réalisée en Suisse. Selon <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.blick.ch/fr/news/suisse/selon-une-etude-de-luniversite-de-st-gall-il-ny-aurait-quasi-pas-dinegalite-salariale-entre-les-sexes-en-suisse-id18660733.html">l’article du Blick</a></span></span>, « Il n'y aurait pratiquement aucune inégalité salariale entre hommes et femmes en Suisse. »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/601319349.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1359109" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2923804542.jpg" alt="salaires, égalité salariale, égalité, suisse, inégalité, victimisation, " /></a>Commerce</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ah mais que, cela fait des années que je le dis, et pas que moi! Cette fois l’étude vient de l'Université de St-Gall. Elle a été commandée par l'Union patronale suisse (UPS).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon cette étude, basée sur l’analyse de 461 entreprises de plus de 100 salariés, et sur l’analyse de 615 autres entreprises, il n’y a pas d’inégalité systémique. Pas d’effet de genre dans 9 entreprises sur 10 parmi celles soumises à la loi, et globalement 99,3 % respectent la loi sur l’égalité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">L’Université de Saint-Gall a rassemblé 615 analyses pour les employeurs. Cela correspond à 10% des entreprises soumises à l’obligation d’analyse. Au total, 89% d’entre elles n’ont pas montré d’effet de genre, comme l’a fait savoir l’organisation patronale mardi. Les 3,3% des différences de salaires entre hommes et femmes sont demeurées sans explicatio</span>n. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quoi, une étude payée par les patrons? De quoi permettre une remarque d’Églantine Jamet, une féministe professionnelle en débat sur le Forum de la RTS (vidéo en bas de note, le débat commence à 32’22’’ la remarque est à à 50’30’’). Elle conteste évidemment, mais n’apporte aucun élément de preuve, par contre elle perd un de ses fonds de commerce.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Du côté de l’UPS, selon<span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualite/Economie/Absence-d-inegalite-salariale-selon-une-etude-de-l-Union-patronale.html"> Léman Bleu</a></span></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #333399;"> Sophie Dubuis commente cette enquête: «La méthodologie que nous avons choisie grâce à l’université de St-Gall va faire une différence au sein de l’entreprise. Elle va considérer le parcours des gens, leurs compétences linguistiques, ce qui n’est pas le cas d’autres enquêtes qui sont beaucoup plus empiriques. Elle est beaucoup plus précise et pragmatique» souligne la membre du comité directeur de l'UPS.</span> »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3412241910.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1359111" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/553992926.jpg" alt="salaires,égalité salariale,égalité,suisse,inégalité,victimisation" /></a>Colonialisme</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Du côté du collectif de la grève féministe on conteste. Selon Léman Bleu toujours:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #333399;"> Au-delà de la méthodologie, le collectif de la Grève féministe s’inscrit en faux contre les conclusions de l’étude: «Le problème va bien au-delà de la discrimination salariale non-expliquée, dont fait état cette étude. Le problème c’est plutôt que ce sont les métiers où travaillent une majorité de femmes qui sont très fortement sous-valorisés» martèle Anne Fritz, membre du collectif.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Attendez: on parle de femmes adultes, libres, ayant choisi elles-mêmes leur métier. Pourquoi choisissent-elles ces métiers? Faut-il les contraindre à être cadres de multinationales pour qu’elles soient considérées par les féministes? Et quid des hommes dans ces mêmes métiers? Ils ne sont pas mieux payés.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">3.3% de différence non expliquée? D’autres études en France arrivent quasiment à la même conclusion. Les féministes continueront-elle à nous chambrer sur ce thème? Elles aiment tant se présenter en porte-voix de victimes supposées, ici inexistantes sauf exception au cas par cas.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">3,3%:</span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> pourquoi quand-même, et même si c’est insignifiant, quelle en est la raison? Oh, les hommes entre eux ont parfois plus de différence pour un même poste, en raison de primes, de productivité individuelle, de régions, de secteur, de type d’entreprise. Alors ces 3,3 % résiduels trouveront une explication, pas de souci.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La bonne nouvelle qu’elle annonce est que dans les entreprises de plus en plus d’hommes jeunes résistent au diktat féministe (à 43’29’’).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Être patron vous rend automatiquement suspect dans les stéréotypes féministes – euh, non, pas féministes, mais socialistes, car cette grève est une grève de gauche comme le suggère le titre du débat. Excluante, clivante, selon le journaliste. J’ajoute: une sorte de colonialisme politique non dissimulé sur un sujet qui n’appartient à personne (inégalité). Une OPA sur la victimisation. Une appropriation culturelle, une écriture gauchie de l’Histoire. Une pseudo-réflexion fermée sur elle-même.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">10, 20, 30, 40 % d’inégalité salariale? C’est définitivement hors-sujet. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">3,3%, ce sera mon chiffre du jour.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.rts.ch/play/embed?urn=urn:rts:video:14103083&subdivisions=false" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="geolocation *; autoplay; encrypted-media"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Autres notes sur ce thème:</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2022/05/09/inegalites-salariales-un-serpent-de-mer-pour-l-eternite.html">Inégalités salariales : un serpent de mer pour l’éternité</a></span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2018/03/06/inegalites-salariales-la-verite-est-ailleurs.html">Inégalités salariales : la vérité est ailleurs</a></span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/06/29/egalite-salariale-faites-le-test.html">Egalité salariale: faites le test</a></span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/05/salaires-feminins-il-n-y-a-pas-de-discrimination-sexiste-mas.html">Salaires féminins: il n’y a pas de discrimination sexiste massive et élevée</a></span></span></em></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes Échappées : la complainte des femmes à vélotag:leshommeslibres.blogspirit.com,2022-04-27:33010312022-04-27T21:35:00+02:002022-04-27T21:35:00+02:00 Victimes Leur film est intitulé Les Échappées . La...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2331963204.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-272043" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/776444745.jpg" alt="velo,femmes,cyclisme,les echappees,rts,victimisation" /></a>Victimes</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Leur film est intitulé <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.lesechappees.cc/">Les Échappées</a></span></span>. La présentation sur le Forum de la télévision suisse romande commence ainsi:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Dès qu’une femme sort de chez elle, dès qu’elle est à l’extérieur, elle n’est pas à sa place quelque part. Mais rien que d’être à vélo, de se montrer, heu, on occupe l’espace public donc oui ça fait passer des idées même sans forcément parler.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le petit livre rouge féministe féministe en hors d’œuvre d’une épopée cycliste, on n’y avait pas encore pensé. Et ça continue:<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Le monde fonctionne comme ça, des familles avec un monsieur qui fait des choses, la femme qui fait rien qui regarde son chéri faire. (…) J’ai pas envie que la femme se dise Ah putain le dimanche matin mon mec y part et moi je reste avec les gamins. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quelle image négative des femmes. Heureusement elles vont les sauver, ou les « inspirer » comme elles disent dans leur récit.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourtant personne ne les empêche de partir avec leur chéri et de mettre les gamins dans une remorque ou sur de petits vélos. À moins que pour son chéri ce soit le seul moment de décompression de la semaine, ce à quoi ma foi il a droit. Mais bon, les femmes pro-féministes ont besoin d’être victimes pour justifier leur idéologie et l’attention accrue qu’elles exigent – et l’argent des sponsors.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1830570821.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-272044" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2531927758.jpg" alt="velo,femmes,cyclisme,les echappees,rts,victimisation" /></a>Stéréotype</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les 6 minutes de l’interview sont du même tonneau. Le journaliste est d’une complaisance qui confine à la condescendance. Il leur parle avec d’infinies précautions, presqu’avec commisération, comme à des enfants fragiles. Pas de question qui dérange, surtout pas.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Vous avez voulu montrer qu’aujourd’hui encore il existe des barrières qui empêchent certaines femmes de faire du vélo et montrer aussi des exemples vertueux de celles qui sont en quelque sorte des pionnières.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Louise Roussel et Océane Le<span class="Apple-converted-space"> </span>Pape, les deux Cosette co-réalisatrices, en sont persuadées et veulent nous en persuader. Les métiers mécaniques sont le plus souvent occupés par des hommes. Et alors? Aucune femme n’en est empêchée à ma connaissance. Ce sont leurs propres choix qui les dirigent plutôt vers les métiers sociaux que techniques. Quant aux pionnières, elles ont posé leurs marques il y a au moins un siècle.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je connais aussi pas mal d’hommes cyclistes. Je le suis moi-même, très en amateur. Ils savent remettre en place une chaîne (et même pas toujours), régler la hauteur de la selle ou réparer une crevaison. Mais changer les freins est déjà hors de portée de beaucoup. Les hommes ne sont pas tous, comme par nature, des as de la mécanique (et beaucoup de femmes savent mettre les mains dans le cambouis). C’est un stéréotype réducteur qui entretient la dépendance féminine à leur égard. C’est du très, très mauvais féminisme.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/937628332.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-272045" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1290616623.jpg" alt="velo,femmes,cyclisme,les echappees,rts,victimisation" /></a>Solex</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les barrières seraient liées à ce que l’on attend d’une fille et ce que l’on attend d’un garçon. Ah bon? Pour ma part cela fait longtemps que je vois les filles faire du vélo, des adolescentes, des femmes adultes. Roussel et Le Pape doivent avoir pas loin d’<em>un siècle de retard</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Des femmes sont empêchées de partir en voyage parce qu’elles se penseraient incapables de réparer un vélo (pour info, des hommes aussi). Elles s’empêcheraient elles-mêmes de partir à l’aventure.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais enfin, l’aventure, c’est une nature, un tempérament. Ça ne se fabrique pas comme ça parce que madame Roussel étale sa théorie. Il y a plein d’hommes qui ne partent jamais à l’aventure.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Moi je l’ai fait sans que l’on m’y pousse. À 18 ans j’ai fait le sud de la France en Vélosolex (ah, Brigitte Bardot en Solex, photo). J’ai d’abord fait Genève-Saint-Paul-de-Vence en 24 heures non stop par Grenoble, le col de la Croix-Haute, la Haute-Provence. Puis le plateau d’Albion, Saint-Michel-de-Frigolet dans les Alpilles. Puis le Languedoc, Sète, Perpignan. Je dormais à la belle étoile. Ce n’est pas une très grande aventure, objectivement, mais pour moi c’en était une.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1634338936.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-272049" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/4278411786.jpg" alt="velo,femmes,cyclisme,les echappees,rts,victimisation" /></a>Enfants</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le journaliste pose des questions fermées qui contiennent déjà leur réponse et qui banalisent la doxa misandre. Le sexisme roucoulant n’en est pas moins pernicieux:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Est-ce que l’on peut conclure que les hommes volontairement ou non d’ailleurs maintiennent les femmes dans une sorte d’ignorance notamment sur le plan mécanique? </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais comment peut-on poser une telle question? Comment supposer que les hommes pourraient maintenir <em>volontairement</em> les femmes dans cette ignorance? Les écoles de mécanique sont ouvertes aux deux sexes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qu’un homme veuille les conseiller alors qu’elles réparent un pneu crevé ferait partie d’un système où les femmes seraient considérées comme moins douées. Cette généralisation est ridicule et décontextualisée. Elles sont ancrées dans l’idée que les femmes sont forcément, globalement victimes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Encore un point. Les femmes seraient empêchées de rouler en vélo avec leur enfant sur un siège parce que les infrastructures routières sont insuffisantes à les protéger.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1944288131.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-272047" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4008268146.jpg" alt="velo,femmes,cyclisme,les echappees,rts,victimisation" /></a>Échasses</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le même problème se pose pour les hommes, rien de spécifique aux femmes, mais elles n’en parlent pas. Madame Roussel affirme que ce sont plutôt les femmes qui ont la charge des enfants (encore un stéréotype) et donc qu’elles en sont plus gênées en vélo.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Où est la preuve? Je ne la vois pas. Je regarde souvent les parents en vélo avec leur progéniture, et je vois <em>plus d’hommes</em> que de femmes avec leur bambin sur un siège ou dans une charrette. Ce n’est pas une statistique, mais ce qu’elles disent ne colle pas avec ce que je vois. Et les femmes qui ont envie de faire du vélo ou d’y emmener leurs enfants le font. Faudrait pas trop les prendre pour des nunuches.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et pour illustrer à quel point ces deux jeunes femmes sont dans l’erreur les photos d’archive qui accompagnent ce billet datent de 1896 à 1953. Des femmes en vélo, court vêtues, sportives, qui occupent sans vergogne l’espace public même sur des échasses. Peut-être y en avait-il moins que d’hommes, mais cela reste à prouver – sauf dans les compétitions.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elles sont plus que des militantes, ce qui suppose déjà une rigidité idéologique. Elles sont des messies. Mesdames Roussel et Le Pape devraient revoir leur catéchisme et se détendre un peu. Elles ont l’air si crispées (image 6, capture d’écran).<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La soumission au féminisme contribuerait-elle au délitement intellectuel occidental, où le sens critique disparaît peu à peu au profit d’idéologies implacables et émotionnellement totalitaires?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il faut se méfier de ce totalitarisme émotionnel qui agglutine et cristallise des loyautés parasites, comme la sororité victimaire cycliste.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour le reste, regarder un film sur des femmes en voyage à vélo peut m’intéresser. Mais de grâce pas de victimisation, pas d’idéologie, seulement leur plaisir, leur sueur, leur débrouillardise, et des questions ouvertes. Il y a de si jolies choses autour du vélo, féminin ou masculin. Mais ce n’est que mon avis. Chacun peut faire le sien sur le replay de l’émission:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.rts.ch/play/tv/forum/video/forum-video---presente-par-thibaut-schaller-et-mehmet-gultas?urn=urn:rts:video:13048188">La vidéo de 6’ est ici sur le site RTS, à partir d 52'11''.</a></span></span></em></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><img id="media-272050" style="margin: 0.2em auto 1.4em; display: block;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2740518025.jpg" alt="velo,femmes,cyclisme,les echappees,rts,victimisation" width="361" height="225" /></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Deux Cosette ont réalisé un film sur la très grande difficulté existentielle des femmes cyclistes. Elles-mêmes ont fait un périple de 3’000 km pour rencontrer « <span style="color: #333399;">des femmes qui font du vélo, qui réparent des vélos, qui construisent des vélos. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlComme les talibans, rasons le passé !tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2020-06-13:33006672020-06-13T10:38:00+02:002020-06-13T10:38:00+02:00 C’est le progrès Après tout le bouddhisme contredit l’islam sur...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/103566091.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-253934" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1166095269.jpg" alt="bouddha,bamyan,taliban,femmes,progressisme,victimisation,statues,modernité,vaginocrates,aure atika,talons hauts,divorce,moyen-age,alain chabat,burger quiz" /></a>C’est le progrès</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Après tout le bouddhisme contredit l’islam sur bien des points, il est donc un ennemi des musulmans. Garder ces vieux bouddhas en terre d’islam était insupportable. Un peu comme si, en terre chrétienne, on érigeait une statue géante à une divinité shintoïste ou au Vaudou. Ou comme si l’on décorait de phallus turgescents les banderoles des vaginocrates du 8 mars.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans l’idéologie progressiste le passé est rejeté au profit d’une modernité supposée heureuse, bien que purement hypothétique. « Du passé faisons table rase »: ce slogan s’infiltre comme une maladie. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qu’il s’agisse d’assombrir à l’excès les temps anciens, de diviser la société entre les bons et les mauvais, de couper la filiation entre l’homme et la nature, de dresser les femmes contre les hommes en victimes totales dénuées de toute existence avant 1950, entre autres, le progressisme voit le mal dans tout ce qui ne date pas de ce matin.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et cela marche. Décérébration et réécriture de l’Histoire vont bon train. La télé en offre de nombreux exemples jusque dans les séquences les plus anodines. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour exemple, le jeu poussif <em>Burger Quiz</em> sur TMC.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/755846229.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-253935" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4106206065.jpg" alt="bouddha,bamyan,taliban,femmes,progressisme,victimisation,statues,modernité,vaginocrates,aure atika,talons hauts,divorce,moyen-age,alain chabat,burger quiz" /></a>Sacralisation</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.tf1.fr/tmc/burger-quiz/videos/burger-quiz-du-10-juin-2020-episode-31-71161048.html" target="_blank" rel="noopener">l’épisode 31</a></span> de la saison 2 les actrices Ludivine Sagnier et Aure Atika (image 2) répondent à des questions farfelues (ou pas) d’Alain Chabat sur le sexe et la séduction à travers les âges.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Première question d’Alain Chabat à 26’10’’: </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Vrai ou faux: les chaussures à talons étaient au départ réservées aux hommes en signe de virilité et de standing? </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ludivine Sagnier: «<span style="color: #000080;"> Je pense que oui, parce qu’au début, avant, tout était réservé aux hommes, donc heu…</span> ». On entend la voix d’Aure Atika valider cette réponse par un oui assuré.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Au début… avant… tout était réservé aux hommes… </span>» Au début de quoi? Avant quoi? Tout quoi? On ne sait pas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’espèce des femmes doit être née quelque part vers 1950. Avant, c’est bien connu, elle n’existait pas. Les femmes étaient comme des zombies silencieux, rasant les murs d’une cuisine sale dans une maison grise d’une banlieue noire sous un ciel de plomb.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La femme victime totale: le nouveau stéréotype rabaissant les femmes au niveau d’une chose inexistante ne dérange pas ces actrices de 41 ans et 48 ans. C’est l’évidence – du moins pour elles. Le réflexe victimaire est ancré, ou même sacré.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2943099145.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-253937" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3959118088.jpg" alt="bouddha,bamyan,taliban,femmes,progressisme,victimisation,statues,modernité,vaginocrates,aure atika,talons hauts,divorce,moyen-age,alain chabat,burger quiz" /></a>Prêt-à-penser</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La réponse est vraie (image 3, Louis XIV), mais pas pour la raison avancée. Tout n’était pas réservé aux hommes. Les femmes participaient largement à la vie et disposaient de leurs lieux d’expression et de leurs espaces de pouvoir. Pour les chaussures à talon les hommes étaient les premiers à en porter, les femmes ont suivi et leur ont piqué l’idée.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La question qui vient ensuite les désarçonne: </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #000080;">Au 16e siècle en France, que se passait-il si une femme accusait son mari d’impuissance? </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Première réponse d’Aure Attika: «<span style="color: #000080;"> Elle était répudiée.</span> » </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est une grosse bêtise bien victimaire. Dans la sous-culture féministe la femme ne pouvait qu’être punie d’une telle audace de lèse-majesté envers la suprématie éléphantesque des hommes! Sauf que c’est une connerie. Bon, on ne peut demander à Aure Atika d’être en même temps amuseuse à la télé et femme réfléchie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Réponse de Ludivine Sagnier: « <span style="color: #000080;">On la brûlait en tant que sorcière. Elle était accusée de ne pas suffisamment plaire à son mari </span>». Encore victime. Sagnier et Atika sont mignonnes mais n’ont aucune connaissance du passé des femmes. Le slogan <em>Toutes victimes </em>leur sert de prêt-à-penser. Le féminisme rend bête.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La bonne réponse les confond: les femmes pouvaient divorcer. D’où l’exclamation surprise<span class="Apple-converted-space"> </span>d’Aure Atika: <em>Ah bon ?!</em></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><strong style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3006079279.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-253939" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1639108995.jpg" alt="bouddha,bamyan,taliban,femmes,progressisme,victimisation,statues,modernité,vaginocrates,aure atika,talons hauts,divorce,moyen-age,alain chabat,burger quiz" /></a>Statut et statue</span></strong></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les femmes, divorcer? Incroyable! Mince alors, cela pourrait contredire le statut de victime totale et faire tomber la statue de la <em>Femme Inconnu</em>e. Et à raison. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Madame Atika devrait lire <em>Les femmes au temps des cathédrales</em> plutôt que Simone de Beauvoir. Si encore elle lit.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce n’est qu’un jeu télé anecdotique. Une réflexion anecdotique d’une actrice anecdotique sur l’Histoire (pas anecdotique) des femmes du passé. Abattre et réécrire l’Histoire est aussi anecdotique qu’abattre les bouddhas de Bâmiyân. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais l’anecdote est révélatrice du lavage de cerveau. Et il y en a plein, de ces anecdotes. Entre victime, forcément victime, et rage de revanche, le féminisme toxique continue à grignoter les esprits disponibles.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La destruction des bouddhas de Bâmiyân avait suscité l’indignation du monde occidental. Pourtant ici aussi on abat les statues de personnages ou de symboles déclarés indignes. Ici aussi des progressistes veulent effacer et réécrire l’Histoire en commençant par en exclure tout ce qui n’est pas <em>bien</em>.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBarbie en guerre contre les stéréotypes : coup de pub ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2018-10-10:33003982018-10-10T10:08:00+02:002018-10-10T10:08:00+02:00 Mouiller sa culotte La poupée star se politise. On l’a souvent...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2602787285.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-239424" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/694341492.jpg" alt="barbie,stéréotypes,sexisme,victimisation,culotte,poupée,sexy,classe,fille,garçon" /></a>Mouiller sa culotte</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La poupée star se politise. On l’a souvent critiquée à cause de sa représentation trop <em>féminine</em> des femmes – trop <em>stéréotypée</em> diront les féministes, ces femmes qui n’aiment pas les femmes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Barbie monte donc en première ligne pour formater nos petites filles en objets féministement corrects. Elles ne seront jamais satisfaites, toujours grogneuses et suspicieuses d’être délaissées et discriminées. Elles exigeront que leur volonté soit faite sur la Terre comme au ciel.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La firme va même financer une chair à l’université de New York, pour permettre de nouvelles études sur la question. Parce qu’il n’y en a pas déjà assez? La firme Mattel précise:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #706d6d;">Le but de ce programme pluri-annuel, baptisé «Dream gap» («fossé des rêves»), est de sensibiliser le public sur les différents «facteurs qui empêchent les petites filles d’atteindre leur plein potentiel</span> ».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Donc on suppose que les garçons n’ont pas d’empêchement pour atteindre leur plein potentiel? Shit! </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">Ou encore:</span> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #706d6d;">Selon certaines études, qui restent à approfondir, dès l'âge de cinq ans les fillettes sont moins enclines à considérer les femmes comme intelligentes et commencent à perdre confiance dans leurs capacités, contrairement aux garçons qui n’auraient pas ce genre de problème. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3626648619.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-239423" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/4099563235.jpg" alt="barbie,stéréotypes,sexisme,victimisation,culotte,poupée,sexy,classe,fille,garçon" /></a>Coup de pub </strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ben tiens. Que connaissent-ils des garçons? Est-ce une conversion à la secte féministe? Est-ce la peur d’un boycott? Je crois que Mattel va plutôt rejoindre la longue liste des opportunistes qui font leur pub avec des causes humanitaires ou sociales. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Politiciens, entrepreneurs, intellectuels, artistes, et tant d’autres, vivent aujourd’hui dans la peur d’un rejet, d’une critique ou d’un lynchage par réseaux dit sociaux interposés! Antisexisme, antiracisme et autres sont de merveilleux moyens de cultiver une image séduisante auprès du public. Celui-ci mouille sa culotte quand on lui dit qu’il faut s’aimer. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est de la pub facile. L’humanitaire, l’anti-racisme et le féminisme sont devenus des arguments de vente, des supports de pub. La marchandisation des idées signifierait leur fin, ai-je lu une fois. C’est l’avant-dernière étape de leur disparition en tant que charge sociétale active.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La toute dernière étape pourrait être le retour à un humour genré corrosif, et le réveil d’une incorrection idéologique indispensable contre l’oppression féministe. Cette vague-là sera terminée, une autre viendra. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ensuite, comme d’hab, le troupeau des suiveurs, des « artistes » et autres faiseurs d’actu prendra le nouveau chemin. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1852610365.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-239426" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1327422657.jpg" alt="barbie,stéréotypes,sexisme,victimisation,culotte,poupée,sexy,classe,fille,garçon" /></a>Boulotte, classe et sexy</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Enfin, espérons-le, car le <em>Bien</em> n’a pas besoin de simulacres de bonne conduite, générateurs de nouvelles haines – dont la pire: la haine de soi.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Barbie remettra alors ses longues robes étincelantes, ses minijupes affolantes et se promènera l’air de rien devant les regards éblouis des garçons, qui attendront toujours d’être plus grands pour y jouer en vrai. On rendra leurs lettres de noblesses aux stéréotypes, ni cages ni diktats, mais instruments de construction de soi.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela dit, Barbie est un cas avec ses mensurations irréalistes. Cette créature mince, élancée, ravissante, grande et blonde, à la fois classe, sexy et riche, a séduit des générations de petites filles pas aussi jolies, pas riches, pas grandes, pas minces, etc…</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais quelle importance? Barbie n’est qu’une représentation du désir d’être attirante, belle, désirée. De se sentir un pouvoir. D’être une princesse, de préférence. Une fillette petite, brune et boulotte ne s’identifie pas à Barbie dans son apparence précise mais dans ce qu’elle représente. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et chaque petite fille, même boulotte et petite, même avec un visage ingrat, peut se voir positivement. Et quand on se voit soi-même positivement, on devient belle et attractive. Peu importe alors qu’on ait un corps pas à la mode et un visage non télégénique.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans cette idée, enseigner aux filles qu’elles sont forcément victimes ne peut que les rendre laides d’expression et peu attractives. Bravo les féministes...</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La firme Mattel, qui produit les Barbies, <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.lematin.ch/monde/Barbie-part-en-guerre-contre-le-sexisme/story/31292389" target="_blank" rel="noopener noreferrer">annonce qu’elle va participer</a></span> pendant plusieurs années à une recherche sur la représentation des femmes et sur les stéréotypes sexistes. Par conviction? Par peur des pressions? Ou pour un coup de pub?</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAsia Argento avoue et chargetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2018-10-04:33003932018-10-04T10:07:00+02:002018-10-04T10:07:00+02:00 Doigt d’honneur Les excuses portent sur une erreur de date et d’âge...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1965701501.2.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-239171" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/342707167.jpg" alt="asia argento.rose mcgowan,jimmy bennett,sexualité,mensonge,accusation,metoo,victimisation,doigt d'honneur," /></a>Doigt d’honneur</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les excuses portent sur une erreur de date et d’âge de Jimmy Bennett, la victime présumée – disons: l’accusateur. Mais elles ne modifient ni n’invalident les faits allégués: madame Argento aurait eu une relation sexuelle avec un mineur (de 17 ans, mais mineur aux yeux de la loi californienne).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Jusque là elle niait farouchement cette relation. Et pour cause: légalement elle aurait été coupable d’actes sexuels avec un mineur. Or elle a changé de défense depuis trois jours. Désormais elle reconnaît bien une relation sexuelle, tant les éléments de preuve divulgués dans la presse étaient probants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En reconnaissant une relation sexuelle avec Bennett, Asia Argento reconnaît que les accusations contre elle étaient fondées et les preuves indiscutables. Elle ne pouvait plus faire illusion.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais comment s’en sortir une fois la relation sexuelle reconnue? Comment peut-elle sauver son honneur, sa carrière, sa parole, et le mouvement MeToo – ou du moins sa place au sein de ce mouvement? Et quel crédit accorder à ses propos au dernier Festival de Cannes? Avec un <em>doigt d’honneur</em> l’actrice-justicière déclarait, dans une sorte de mise au bûcher qui rappelle malheureusement certaines polices du XXe siècle:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #706868;">Parmi vous, il y a des gens qui ont eu un comportement indigne envers les femmes. Et nous nous savons qui vous êtes, et nous n’allons pas vous permettre de vivre dans l’impunité.</span> »</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comment s’en sortir? </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1133235838.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-239172" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1381108976.jpg" alt="asia argento.rose mcgowan,jimmy bennett,sexualité,mensonge,accusation,metoo,victimisation,doigt d'honneur," /></a>Retrouver l’innocence</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est très simple, la méthode féministe<span class="Apple-converted-space"> </span>propose <em>la</em> solution: elle était victime de Jimmy Bennett, c’était lui l’agresseur. Selon <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.rts.ch/info/culture/cinema/9882108-asia-argento-livre-sa-version-de-sa-relation-avec-son-jeune-accusateur.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ce que la presse a reproduit</a></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #706868;">Asia Argento a fermement démenti cette version <em>(ndla: celle de Bennett)</em>, expliquant que le jeune homme lui avait demandé de l’aider à préparer une audition.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #706868;">Il a commencé à m’embrasser et à me toucher, mais pas comme une mère et son enfant comme je le voyais moi, mais comme un garçon aux hormones déchaînées (...). Et cela m’a congelée , a-t-elle raconté. Il m’a dit que c’était un fantasme qu’il avait depuis l’âge de 12 ans (...). Pour lui, j’étais un trophée de chasse, a-t-elle expliqué. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Deux remarques. <em>Cela m’a congelée</em>: «<span style="color: #706868;"> It wasn’t raped but I was frozen.</span> » Pas violée mais gelée. <em>Frozen</em>, argument imparable même s’il est peu compatible avec le caractère connu de l’actrice. Discutable, pour le moins. Et <em>trophée de chasse</em>, comportement inévitable de l’homme dans le stéréotype courant. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour elle c’est simple: il faut criminaliser Bennett, rappeler qu’il est un mec avec son comportement masculin et ses hormones déchaînées. Seule la posture de victime peut permettre à Asia Argento de retrouver son innocence. C’est un cas d’école pour les amateurs de stéréotypes: la femme forcément victime et l’homme forcément agresseur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai déjà écrit que je ne donne <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2018/08/21/affaire-weinstein-asia-argento-l-accusatrice-accusee-293755.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">pas de chèque en blanc</a></span> à Jimmy Bennett. Un jeune homme de 17 ans avec une femme de 37 belle et célèbre, cela doit être tentant. Franchement, en Europe on n’en ferait pas un fromage. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis nous pouvons tous commettre des erreurs, Asia Argento aussi, erreurs qui ne sont pas forcément des crimes. Mais ce sont les États-Unis, c’est madame Argento, c’est Hollywood, c’est MeToo, c’est l’arroseur arrosé.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce qui dérange à propos de madame Argento, ce sont ses changements de version et ses mensonges déjà proférés, c’est l’argent versé à Jimmy Bennett. Cela ne plaide pas pour elle. On a plutôt le sentiment qu’elle a tenté, et tente peut-être encore, de sauver sa peau. Ou de sauver MeToo, bon cheval de bataille pour de futures carrières féministes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4248130382.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-239187" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1325155533.jpg" alt="asia argento.rose mcgowan,jimmy bennett,sexualité,mensonge,accusation,metoo,victimisation,doigt d'honneur" /></a></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le feuilleton continue à la tête de <em>MeToo</em></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">. Les kadors, comme d’habitude, attirent toute la lumière sur eux. Nous étions restés à <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2018/09/18/mcgowan-vs-argento-%C2%A0une-personne-meilleure%C2%A0-294402.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la menace de plainte</a></span> pénale d’Asia Argento contre Rose McGowan. Sur ce front-là ça se calme, Rose ayant exprimé des excuses à l’actrice italienne.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMonica L. : victime après coup ou #notshetoo ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2018-03-09:33002822018-03-09T09:16:00+01:002018-03-09T09:16:00+01:00 Ascenseur socio-sexuel Monica L. a compris l’intérêt de s’inscrire...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/687001393.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-232810" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4248278856.jpg" alt="metoo,shetoo,notshetoo,bill clinton,monica lewinsky,hiérarchie,statut,président,victimisation,consentement," width="290" height="387" /></a>Ascenseur socio-sexuel</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Monica L. a compris l’intérêt de s’inscrire dans cette tribu. La stagiaire sexy et pas farouche devient ainsi une victime de la hiérarchie, ou d’un Bill trop sexy et aussi peu farouche qu’elle, ou du bureau ovale, ou d’une petite robe tachée. Et du fait qu’un homme de pouvoir est forcément plus responsable – donc coupable. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourtant il existe beaucoup d’hommes #metoo, harcelés ou agressés par des femmes ou des hommes. Qu’en font-ils? Ils n’en parlent pas. Ce n’est pas leur culture. Ou ce n’est pas considéré comme grave s’il n’y a pas de contrainte physique ou de harcèlement (harcèlement = sollicitation répétée et insistante malgré des refus clairement exprimés).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Initialement Monica L. avait affirmé que la relation était entièrement consentie de part et d’autre. Ses déclarations et interviews de l’époque le confirment. Mais aujourd’hui, après l’irruption de l’affaire Weinstein, elle change sa version:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #5e5959;">… dans une telle circonstance, l’idée de consentement pourrait bien devenir théorique. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quelle circonstance? La différence de statut social? Le fait que son amant fut président devrait, après coup, être réinterprété comme un « abus de pouvoir grossier »? C’est une nouvelle théorie féministe: <em>Consentante et abusée</em>, ou <em>Victime mais après coup</em>?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si la différence de statut social est cause de contrainte sexuelle, pourquoi donc a-t-elle provoqué ce président, comme le rappelle Cathy Young? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En réalité les différences de statut ne devraient plus être invoquées dans une société qui donne les mêmes droits à tout le monde. Ainsi une roturière peut épouser un prince, un employé sa patronne, et ainsi de suite. Cela n’en fait pas des victimes. C’est même une forme d’ascenseur social par le sexe. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1898095204.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-232809" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2896072700.jpg" alt="metoo,shetoo,notshetoo,bill clinton,monica lewinsky,hiérarchie,statut,président,victimisation,consentement," /></a>La tache</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Monica L. aurait-elle tenté de séduire un employé du nettoyage de la Maison-Blanche? Non. Et lui, aurait-il craqué si elle n’était pas sexy et bandante? Probablement pas. Si ce genre de relation est discutable au plan de la morale, lui étant marié, ce n’est pas un crime. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Son statut lui confère-t-il un brillant, une aura exceptionnelle à quoi Monica L. n’aura su résister? Doit-il être discriminé en raison d’un <em>statut social inapproprié</em>? Doit-il ne coucher qu’avec de riches possédantes enfarinées? Ne peut-il goûter à la fraîcheur d’une roturière qui se fait son film amoureux? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Terrible, cette discrimination à l’encontre d’un homme qui pense plus à sa bite qu’à sa femme… Ah, ces hommes! </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aujourd’hui, et dans le sillage de l’affaire Weinstein, Monica L. voudrait s’afficher en victime. Avant de reconnaître finalement qu’elle était responsable de ses actes. Donc pas victime. Mais peut-être a-t-elle envie de se refaire une virginité: pour cela rien de mieux que se déclarer victime.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À moins qu’elle n’invente une nouvelle catégorie: consentante/<em>et</em>/victime. C’est original. </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cependant la tentative de Monica L. souligne en creux deux points restés trop discrets dans le brouhaha victimaire ambiant: </span></p><p class="p2" style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">1. on peut signer #metoo et augmenter le nombre de victimes auto-déclarées, sans l’avoir été, et sans que personne ne vérifie;</span></p><p class="p2" style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">2. il faut être clair sur la définition d’une agression sexuelle: un homme qui tente sa chance n’est pas un agresseur s’il respecte ensuite le refus de la personne désirée. Idem si c’est une femme. Cela se passe ainsi quand il n’y a pas réciprocité.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La tentative de Monica Lewinsky est mal vue des milieux féministes professionnels américains, paraît-il. Elles préfèreraient la déclarer <em>#notshetoo</em> et l’exclure.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle fait peut-être tache.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #696161;">Pratiquement n’importe qui peut partager son histoire, être instantanément accueilli dans une tribu.</span> » #metoo: une tribu basée sur la victimisation. <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.nydailynews.com/opinion/monica-lewinsky-no-metoo-heroine-article-1.3847522" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comme l’écrit Cathy Young dans <em>Vanity Fair</em></a></span>, cela révèle un enfermement accentué dans le rôle de victime. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes 34 gueux d’Emmanuel Macrontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-11-28:33002292017-11-28T09:51:00+01:002017-11-28T09:51:00+01:00 François, Karim, David… Il propose ensuite d’opposer à ces morts le...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1316104847.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229650" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3073999646.jpg" alt="violence conjugale,meurtre conjugal,hommes,femmes,domestique,macron,ouztage sexiste,victimisation,compétition victimaire,gueux,pronographie,silence,communautarisme" /></a>François, Karim, David…</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il propose ensuite d’opposer à ces morts le silence vibrant du respect. Soit une minute de silence. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce n’est pas une commémoration de l’attentat du Bataclan. C’est la séquence émotion du président autour de la « violence faite aux femmes ». Il rappelle ce chiffre: 123 femmes sont décédées en 2016, victimes de leur conjoint. Une tous les trois jours. Le seul chiffre sûr, qui ne soit pas contredit par une autre étude, qui ne soit pas une extrapolation fondée sur du vent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourtant il a oublié 34 personnes, décédées la même année, dans les mêmes circonstances. 34 prénoms absents. 34, pour toujours silencieux dans l’invisible silence du président. 34 vies enlevées: celles des hommes décédés, victimes de leur conjointe. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Morts parce qu’ils sont hommes. Oubliés, déniés, parce qu’ils sont hommes. Outrage sexiste au sommet de l’État. Il n’y a personne pour eux. Pas une larme. Pas un chant, pas une rose. Pas une affiche, même rouge. On pourrait les jeter dans une fosse commune anonyme. Du déchet, voilà ce qu’ils sont. Des gueux.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Macron aurait pu commencer à égrener leurs prénoms, avec ceux des femmes: Pour Sophie, Anna, Emilie, Fatima, François, Karim, David, Luis (prénoms d’emprunt)… Il aurait pu, eux aussi, les considérer comme des citoyens à part entière et leur offrir la reconnaissance de l’État dans la solennité de cette cérémonie. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3682326701.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229651" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2157320402.jpg" alt="violence conjugale,meurtre conjugal,hommes,femmes,domestique,macron,ouztage sexiste,victimisation,compétition victimaire,gueux,pronographie,silence,communautarisme" /></a>Compétition</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour leur dire, à ces invisibles, à ces gueux, que la force publique ne les oublie pas. Que le gouvernement mettra en place des lois sur la violence envers les hommes, avec des centaines de millions d’euros alloués aux différents ministères concernés. Que la cause des hommes devient un sujet politique à part entière et une cause nationale. Que les hommes opprimés doivent devenir visibles.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais l’État, en la personne du président, n’a rien fait de cela. Il a choisi d’honorer seulement certaines citoyennes, laissant délibérément de côtés d’autres citoyens qui sont pourtant victimes de la même manière: un meurtre conjugal. Pourquoi cette discrimination par le sexe/genre? C’est un déni de démocratie, dont l’égalité est pourtant un pilier. Égalité qui n’est plus à l’agenda féministe.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut m’opposer le fait qu’il s’agissait, samedi 25 novembre, de la journée contre <em>les violences faites aux femmes</em>. Soit. Mais pourquoi n’y a-t-il pas de journée contre les violences faites aux hommes? Cherchez, elle n’existe pas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Emmanuel Macron, s’il était vraiment le novateur qu’il prétend, aurait pu inclure les hommes dans une journée <em>contre la violence conjugale</em>. Car cette violence, toute petite niche dans l’ensemble des crimes et délits, n’est ni sexuée ni genrée. Elle gagnerait en crédit si elle représentait l’ensemble des cas de violence domestique, et non seulement un versant. Elle n’est pas la chasse gardée des associations féministes. La violence dans les <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.slate.fr/story/65941/violence-conjugale-couples-homosexuels" target="_blank" rel="noopener noreferrer">couples lesbiens</a></span> le rappelle au besoin.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4163124591.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229652" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/455816809.jpg" alt="violence conjugale,meurtre conjugal,hommes,femmes,domestique,macron,ouztage sexiste,victimisation,compétition victimaire,gueux,pronographie,silence,communautarisme" /></a>L’irréparable</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut aussi m’opposer que les hommes victimes sont moins nombreux que les femmes victimes. Oui en effet. Mais d’une part la violence non mortelle est largement partagée entre les sexes, à des degrés d’intensité divers. D’autre part cette remarque montre qu’il s’agirait d’une compétition victimaire et non de défendre l’ensemble des victimes, qu’elles soient femmes ou hommes. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans les meurtres conjugaux, 20% des victimes sont donc des hommes en France. Ce n’est probablement pas encore suffisant pour parler d’eux. Ou bien on dira que les femmes qui tuent sont en état de légitime défense, ou ont été victimes de violences pour lesquelles l’assassinat du conjoint semblait la seule issue. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Deux remarques sur ce point: l’une est que l’on ne fait pas un procès après-coup, sans preuve ni débat contradictoire. Le mort est silencieux, il ne peut plus se défendre. L’autre est l’inversion de la proposition: et si certains meurtriers étaient eux-aussi en état de légitime défense, à la manière (prétendue) de Jacqueline Sauvage? S’ils avaient été battus, violentés, harcelés ou démolis psychologiquement par le comportement d’une conjointe? S’ils n’avaient plus vu d’autre solution pour faire cesser la violence psychologique?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et la honte: la honte doit être dissoute. Supposer qu’elle doive changer de camp, comme le dit Macron en reprenant le slogan du revanchisme féministe, c’est encore alimenter le même stéréotype sexiste misandre. Les 34 silences de Macron projettent la honte nationale sur eux.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1987351633.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229653" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3596424931.jpg" alt="violence conjugale,meurtre conjugal,hommes,femmes,domestique,macron,ouztage sexiste,victimisation,compétition victimaire,gueux,pronographie,silence,communautarisme" /></a>Outrage</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce silence sur les morts, ce mépris à leur égard, c’est comme le dit le magazine en ligne <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/minute-sexiste-president-macron-eric-deschavanne-3237703.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1511764957" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Atlantico</a></span>, les tuer une deuxième fois:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="background-color: #ffffff;"><span style="color: #615b5b;">Si l’on admet le désormais lieu commun selon lequel la négation d’un crime est une manière de tuer la victime une deuxième fois, ils sont donc morts deux fois.</span> </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En 2016 les meurtres conjugaux ont augmenté. Les campagnes de prévention telles qu’elles sont faites, s’adressant au grand public, ne marchent donc pas. Que faire? On ne peut mettre un policier derrière chaque homme ou chaque femme en couple, parce que quelques dizaines de personnes, peut-être alcoolisées, cassent soudain un gros câble et commettent l’irréparable.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans la suite de son discours Emmanuel Macron a annoncé son plan: créer un délit d’outrage sexiste contre le harcèlement – on imagine déjà les passes d’armes à venir et, dans l’ambiance de l’époque, le rétrécissement de la liberté d’expression, ou l’impossibilité de trancher face à deux paroles contradictoires.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il veut aussi restreindre l’accès de la pornographie aux enfants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #615b5b;">La pornographie a franchi la porte des établissements scolaires. Nous ne pouvons ignorer ce genre qui fait de la femme un objet d’humiliation.</span> » </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1578357115.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229654" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1737745090.jpg" alt="violence conjugale,meurtre conjugal,hommes,femmes,domestique,macron,ouztage sexiste,victimisation,compétition victimaire,gueux,pronographie,silence,communautarisme" width="274" height="310" /></a>À propos de porno</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #635b5b;">Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots samedi, lors de son discours prononcé à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Jugeant que la pornographie était l’un des facteurs à abattre dans le « combat culturel » qu’il veut mener dans une société française « malade du sexisme », il a annoncé son intention de réguler ces contenus sur internet.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La pornographie n’engage pas plus à l’irrespect des femmes – ni des hommes – que les jeux vidéo de guerre ne préparent au jihad ou au meurtre. Les actrices <em>(image: Gina Gerson)</em> se jouent libres, consentantes, désireuses du plaisir et ouvertes à tout. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une sorte de femme venue d’ailleurs: elle aime les hommes, le sexe, la liberté, ne prend pas la tête aux hommes et célèbre leur pénis et leur virilité. L’opposé du féminisme, quoi.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un acteur et réalisateur de films pornographiques, Manuel Ferrarra, <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.20minutes.fr/societe/2176487-20171127-pornographie-acteur-x-accuse-macron-diaboliser-genre" target="_blank" rel="noopener noreferrer">tient d’ailleurs tête</a></span> au chef de l’État:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #615b5b;"> Il dit ce que les gens veulent entendre. Il diabolise l’industrie du porno et fait des amalgames », juge auprès de franceinfo celui qui a tourné dans plus de 1.800 films et en a réalisé plus de 200, selon le site IAFD. « C’est comme si vous disiez "Cet adolescent joue à <em>Call of Duty</em> alors il va prendre une arme et tuer tout le monde dans son collège". Ce n’est pas parce que le porno existe que les adolescents vont avoir une image dégradée de la femme. C’est trop facile de dire cela.</span> »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1747287462.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229655" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3719257865.jpg" alt="violence conjugale,meurtre conjugal,hommes,femmes,domestique,macron,ouztage sexiste,victimisation,compétition victimaire,gueux,pronographie,silence,communautarisme" /></a>Le réveil des gueux</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il ajoute:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #615b5b;">Estimant qu’« il y a une grande partie du porno qui n’humilie pas la femme », il invite le chef de l’État à « discuter avec les femmes de l’industrie pornographique pour demander ce qu’elles en pensent ». « Il faut savoir que dans le porno, il y a plusieurs niches, déclare encore Manuel Ferrara à franceinfo. L’homme qui domine la femme soumise est une niche. Mais ce n’est pas la seule. </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #615b5b;">Il y a aussi celle de l’homme dominé par les femmes. Le vrai problème », selon l’acteur et réalisateur, « c’est l’accès à tous ces sites de porno gratuits ». « Il y a une responsabilité des parents aussi. Moi je suis père de famille et je fais en sorte que mes enfants n’aient accès à aucune pornographie.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Autre mesure proposée par Emmanuel Macron: créer un module pour que les lycéens apprennent à identifier et refuser les représentations sexistes. Un retour de la théorie du genre à l’école?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Politiquement Macron m’intéressait de plus en plus depuis l’été. Je me suis pris à penser qu’il allait peut-être réaliser de grandes réformes en France. Mais cette déclaration, toute soumise aux féministes, le fait retomber dans l’abime. Sa parole est celle d’un clan, d’une communauté. Les nuisances anti-sociales et anti-démocratiques, le détournement de la démocratie, ainsi que la misandrie institutionnalisée continueront.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le silence des gueux n’est que provisoire. </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comme une légère hypnose dans le chant des sirènes. Leur sommeil social est un simple répit jusqu’à leur réveil. </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Profitez-en tant que les gueux dorment.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bY-aKEkHZC8" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p1"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le président aborde son discours avec solennité. Il dit que la honte doit changer de camp. Il dit même que c’est une honte nationale. Puis il égrène quelques prénoms: Sophie, Anna, Emilie, Fatima, mortes comme 120 autres.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDébat sur le sexisme (suite) : contestationtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-06-24:33001252017-06-24T11:29:13+02:002017-06-24T11:29:13+02:00 Sens pas unique Les informations sur la violence domestique...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4222583446.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225357" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3086833450.jpg" alt="sexisme,violence domestique,hommes victimes,statistique canada,victimisation," /></a>Sens pas unique</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les informations sur la violence domestique proviennent de plusieurs sources. Il y a les enquêtes dites de victimisation: un panel important de sondés répond à des questions et fait une auto-déclaration. Ce n’est pas vérifiable et l’humeur du moment ou les conflits éventuels que l’on a avec l’autre sexe peuvent interférer dans les déclarations. De plus l’appréciation personnelle des types de violence est très subjective. Néanmoins ces enquêtes sont aujourd’hui largement utilisées.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les rapports de police, eux, n’indiquent que les violences dénoncées, sans préjugé ni de la vérité des faits ni des suites judiciaires. Les rapports statistiques venant de centres d’aide aux victimes ne permettent pas plus d’apprécier la réalité puisque tout déclarant est automatiquement considéré comme une victime par ces centres de type LAVI. Et comme les hommes se déclarent moins facilement victimes que les femmes, les chiffres ne représentent pas la réalité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pendant le débat sur Infrarouge je disais que la violence de genre ou le sexisme n’est pas à sens unique. Les féministes ont faux quand elles s’approprient ce terrain. Ce n’est pas leur chasse gardée, les hommes aussi en sont victimes. Je citais en exemple une étude française selon laquelle <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2017/02/18/rouen-%C2%A0ca-aurait-ete-un-homme-%C2%A0-282174.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les tribunaux montrent davantage de mansuétude envers les femmes</a></span> qu’envers les hommes. Sexisme misandre, misandrie. Je mentionnais aussi le fait que la violence domestique est partagée au Canada: autant d’hommes que de femmes victimes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2418359241.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225358" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/854597812.jpg" alt="sexisme,violence domestique,hommes victimes,statistique canada,victimisation," /></a>Contestation</strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Madame Dayer m’ayant mis au défi de citer mes sources je lui ai donné le nom de <em>Statistique Canada</em>. Madame Dayer semblait ne pas connaître, elle n’a rien répondu. Mais voici une surprise: le lendemain <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.rts.ch/info/suisse/8724896-les-hommes-autant-victimes-de-violences-que-les-femmes-oui-mais-aussi-plus-coupables.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">un article posté sur le site d’Infrarouge</a></span> propose un commentaire sur ces statistiques. La journaliste Pauline Turuban conteste mes propos. Est-elle la porte-parole de madame Dayer? Dommage qu’Infrarouge prenne ouvertement le parti d’un invité contre un autre.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La journaliste reprend surtout des chiffres collectés en Suisse. Je mets alors en avant <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://ge.ch/stopviolence/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ceux de Genève 2012</a></span>: 38% de femmes et 25% d’hommes auraient vécu au moins un épisode de violence domestique dans leur vie. On ne sait pas laquelle, or l’éventail est large qui va de la critique vestimentaires à la tentative d’étranglement! Mais en pourcentage globaux il y aurait 60% de victimes femmes et 40% de victimes hommes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">40% d’hommes victimes? C’est tout sauf anecdotique. Pourquoi n’y a-t-il pas des programmes et des campagnes en leur faveur? Pourquoi les féministes persistent-elles dans le déni du réel? Pour ne pas avoir à partager leurs sources d’approvisionnement: les subventions publiques? Ou simplement parce qu’être les seules victimes est un moyen de pression sur les politiques et la société?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/20765302.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225359" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1085501229.jpg" alt="sexisme,violence domestique,hommes victimes,statistique canada,victimisation," /></a>Canada</strong></span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Allons maintenant <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2016001/article/14303/01-fra.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sur la page de <em>Statistique Canada</em></a></span>. On y trouve le résumé de l’enquête sociale généralisée de 2014. Cette enquête a lieu régulièrement et donne une somme d’informations dans de nombreux domaines, dont la criminalité. Sous le titre « Section 1 : Tendances en matière de violence conjugale auto-déclarée au Canada, 2014 » on peut lire entre autres: </span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #635d5d;">En 2014, <span style="text-decoration: underline;">des proportions égales de femmes et d’hommes ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale au cours des cinq années précédentes</span> (4 % respectivement), soit environ 342 000 femmes et 418 000 hommes dans l’ensemble des provinces. </span> »</span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur l’image 2 (cliquer pour agrandir) on voit que les types d’agressions dans l’espace domestique varient selon le sexe. L’article de madame Turuban parle davantage de la situation en Suisse, et des plaintes déposées à la police. C’est peu représentatif car on sait que les hommes déposent rarement plainte. Ils n’ont pas la culture de la victime. En Suisse en particulier ils sont très discrets, d’où le rapport non égal entre les victimes femmes et les victimes hommes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une étude nord-américaine sur les violences domestiques aboutit à la conclusion suivante: <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.yahoo.com/beauty/the-number-of-male-domestic-1284479771263030.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">il y a plus d’hommes victimes</a></span> que de femmes victimes! Si cela n’intéresse pas les féministes, au moins cela démontre que leur intérêt n’est que communautaire et partial. </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais je ne souhaite pas ici faire une épicerie de chiffres. J’en mentionne quelques-uns afin de signaler que la violence domestique, cheval de bataille féministe, n’a pas de sexe. Femme et hommes en sont auteurs, dans les proportions presque identiques.</span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p6" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3171998812.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225360" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3090885228.jpg" alt="sexisme,violence domestique,hommes victimes,statistique canada,victimisation," /></a>Élégance de journaliste</strong></span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le fait que le site d’Infrarouge publie ces précisions après l’émission indique que le sujet est sensible et même dangereux pour nos féministes. On touche aux fondamentaux de leur doxa et on met en question leur hégémonie victimaire, laquelle permet de généraliser la violence sur les seuls hommes auteurs et de produire des théories stupides comme la domination masculine ou la culture du viol.</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mes sources sont les enquêtes de victimisation comme celle de <em>Statistique Canada</em>. La contestation de mes propos sur le site d’Infrarouge semble servir de paravent au problème. Les violences faites aux hommes ne doivent pas recevoir le même traitement médiatique et étatique que celles faites aux femmes, même si elles sont de plus en plus documentées.</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le déni d’une partie des acteurs de la société produit de petites perles avariées parfois, comme ce commentaire du journaliste Grégoire Barbey à mon adresse sur Facebook:</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #635c5c;">En vous invitant, c’est devenu l’espace d'une heure une émission de sévices publics… Vous ne semblez même pas vous rendre compte que le simple fait de siffler une femme est un comportement discutable. En quoi a-t-on le droit de faire de l’autre un otage de ses propres désirs insatisfaits?<span class="Apple-converted-space"> </span>Ce serait tellement plus simple si on pouvait inverser les rôles le temps que l’on puisse se rendre compte à quel point ces comportements finissent par </span><span style="color: #635d5d;">devenir</span><span style="color: #635c5c;"><span style="color: #635d5d;"> pesants</span> et intrusifs. </span>»</span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p5" style="text-align: justify;"> </p><p class="p6" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1446899817.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-225361" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1438148441.gif" alt="sexisme,violence domestique,hommes victimes,statistique canada,victimisation," /></a>Rendus à penser ça</strong></span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À quoi j’ai répondu:</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #635c5c;">Ben tiens Grégoire... Tu endosses la paranoïa. D’une part je n’ai pas dit que siffler est un comportement élégant. Mais personne ne prend personne en otage. Quelqu’un sollicite, l’autre dit oui ou non. La répétition doit être lourde, je suis bien d’accord. Mais fondamentalement chacun est libre de faire ou non un signe vers l’autre. Il n’y a pas d’otage. Quel grand mot! Le harcèlement doit être défini avec précision sans quoi tout ce qu’il y a de sensible (dont le désir) devra être brimé. Quant à l’expression "sévices publics", elle n’est pas très élégante non plus. Et fort malvenue.</span> » </span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le déni de la violence faite aux hommes est un point faible majeur des féministes. Elle ne supportent pas d’être mises en concurrence victimaire. Si des hommes en nombre important sont victimes de violence de la part de leur compagne, alors la théorie de la domination masculine s’effondre ainsi que tout ce qui va avec. Elles font donc tout pour garder la prévalence sur ce spot. Le réel n’y trouve pas son compte? Aucune importance, pour elles l’idéologie est supérieure au réel.</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je repense alors à cette petite vidéo où l’on questionne les gens dans la rue sur le taux de violence domestique. Le résultat est juste ahurissant (vidéo 1 ci-dessous). Dans cette vidéo, après qu’une juge fédérale ait déclaré que le féminisme biaise les statistiques, cette femme se demande:</span></p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #635c5c;"> Quand j’écoutais les réponses j’étais intérieurement terrorisée qu’on était rendus collectivement à penser ça de nos maris, à penser que les hommes de nos vies sont tous violents. ( … ) Comment il se fait que collectivement nous pensions ça ?</span> »</span></p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je repense aussi <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2015/06/20/qu-avons-nous-fait-a-nos-hommes-268158.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">à cette autre courte vidéo</a></span> ou en 1’50’’ démonstration est faite par deux acteurs, que la violence d’un homme sur une femme fait monter l’indignation, mais que la violence d’une femme sur un homme fait rire (vidéo 2 ci-dessous). </span></p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour le moment on en est là et les féministes ont encore le vent en poupe, faute d’observateurs objectifs et critiques dans les rangs de la presse.</span></p><p class="p4" style="text-align: justify;"> </p><p class="p4" style="text-align: justify;"> </p><p class="p4" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Les perceptions faussées de la violence des hommes faites aux femmes</em></span></p><p class="p3" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/HfnoKas71_0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p4" style="text-align: justify;"> </p><p class="p4" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em><span class="s1">Violence rue, le biais:</span></em></span></p><p class="p3" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/u3PgH86OyEM" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p4"> </p><p class="p4"> </p><p class="p4"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Madame Caroline Dayer a-t-elle fébrilement, jeudi, plongé dans les statistiques canadiennes? Parce qu’au débat de mercredi soir elle ne semblait pas les connaître – alors que c’est son job.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSexisme partouttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-04-18:33000622017-04-18T12:43:00+02:002017-04-18T12:43:00+02:00 Boniches Dans une étude consacrée aux « Relations de...
<p class="p1" style="text-align: justify;"> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1185249073.jpg" target="_blank"><img id="media-223221" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2621803136.jpg" alt="hommes,femmes,séduction,sexisme,boniche,domination féminine,pierrig-chiello,couple,victimisation,pucelage,alexandra khefren,escort,louise bourgoin,drague" /></a><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Boniches</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans une étude consacrée aux « Relations de couple dans la deuxième moitié de la vie », parue dans le Matin Dimanche de Pâques, madame Pasqualina Pierrig-Chiello (image 2 Université Berne) constate qu’après 65 ans près de 48% d’hommes sont à nouveau en couple 6 ans après un divorce, contre seulement 25% de femmes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les causes évoquées? D’une part le rapport entre le nombre d’hommes et de femmes disponibles sur le marché du couple dans cette catégorie d’âge. Les femmes vivants plus longtemps elles sont plus nombreuses que les hommes. Ce rapport mécanique n’explique pas tout car la différence d’espérance de vie survient surtout après 80 ans.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il semble aussi que les femmes soient plus exigeantes que les hommes. Elles cherchent quelqu’un disposant d’une bonne situation sociale (évidement ni pauvre ni chômeur, rien de nouveau sous le soleil) et de plutôt évolué intellectuellement. Elles ne veulent pas servir de raccommodeuses de chaussettes, de ménagères, d’infirmières, de cuisinières ou de boniches. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ces termes utilisés dans l’article montrent surtout le mépris que des femmes ont d’elles-mêmes et le conflit potentiel qu’elles amèneront dans leur couple. Quel homme voudrait d’une grognasse toujours prête à l’agresser et à se montrer insatisfaite, de plus généralement peu appétissante à cet âge? Un homme accepte mieux les changements physiques d’une femme quand il est avec elle depuis sa jeunesse. Autrement mieux vaut être seul.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> <span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2235976301.jpg" target="_blank"><img id="media-223225" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1177827870.jpg" alt="hommes,femmes,séduction,sexisme,boniche,domination féminine,pierrig-chiello,couple,victimisation,pucelage,alexandra khefren,escort,louise bourgoin,drague" /></a>Sexisme institutionnel</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est dit crûment mais c’est la réalité relevée dans l’étude bernoise. « <span style="color: #5e5d5d;">Les hommes ont un plus grand choix car ils s’orientent fréquemment vers des compagnes plus jeunes, qui apprécient souvent les partenaires plus expérimentés</span> » (cela dit à part le bonus <em>expérience</em>, peu d’hommes restent attractifs sexuellement passé un certain âge – à moins d’être président de la République). La psychologue bernoise en conclut qu’il s’agit là de sexisme banalisé: « <span style="color: #5c5c5c;">Ce qui est sûr, c’est que le sexisme frappe les femmes âgées plus que les jeunes.</span> » Pourquoi se priver d’une petite victimisation de plus des femmes?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais où est le sexisme? Dans les préférences des hommes pour des femmes plus jeunes? C’est la nature et cela vient de loin. Un homme peut procréer jusqu’à sa mort, une femme non. Or un homme recherchera d’instinct une reproductrice plutôt qu’une femme devenue infertile. De plus les femmes séduisent les hommes en particulier par l’attraction physique, et la nature ne leur fait pas de cadeau: le vieillissement les marque davantage que les hommes, physiquement – et, partant, socialement.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourquoi cette professeure de psychologie (qui contamine les jeunes têtes étudiantes avec ses théories) tient-elle ce propos féministe et invoque-t-elle le sexisme? Parce qu’<span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.lives-nccr.ch/fr/actualite/prof-pasqualina-perrig-chiello-rejoint-reseau-feminin-academianet-n700" target="_blank">elle fait partie</a></span> de réseaux qui privilégient l’accession sociale et professionnelle des femmes, si besoin au détriment des hommes, sous le prétexte d’être victimes par définition. Dans ce genre de réseaux – qui n’existe pas pour les hommes alors que la majorité d’entre eux n’a pas de position brillante – il n’est pas besoin de compétences supérieures, le fait d’être femme suffit. Ce sont donc des réseaux sexistes officiels et institutionnels.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3899033241.jpg" target="_blank"><img id="media-223223" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3894750529.jpg" alt="hommes,femmes,séduction,sexisme,boniche,domination féminine,pierrig-chiello,couple,victimisation,pucelage,alexandra khefren,escort,louise bourgoin,drague" /></a>2,3 millions le pucelage</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’âge et l’attraction physique sont des marqueurs sans pitié. Quand le sexe s’y ajoute les jolies jeunes femmes sont des bombes a(na)tomiques. Pourquoi Marilyn Monroe a-t-elle connu tant de gloire alors que l’actrice française Michèle Barnier, pourtant une fille de, (de feu le professeur Choron), vivote de petits succès? Comparez les physiques, la réponse est là.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut se dire qu’une relation n’est pas faite que d’attraction physique. Et je suis d’accord: d’autres paramètres sont nécessaires sur la durée. Mais quand-même, l’aspect physique compte beaucoup. La preuve?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle s’appelle Alexandra Khefren (image 3). C’est un pseudonyme. Elle est roumaine. Elle a 18 ans. Elle s’est inscrite sur un site allemand, « Cinderella Escort », et a mis sa virginité aux enchères. Ces enchères sont closes depuis environ une semaine et elle a touché le jackpot, comme elle le reconnaît <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-11/allemagne-elle-vend-sa-virginite-pour-23-millions-deuros-752926" target="_blank">sur un plateau télé</a></span>: un homme d’affaire de Hong-Kong a fait une proposition à 2,3 millions d’euros. Mais qu’a-t-elle pour valoir ce prix? Regardez sa photo… La demoiselle est ravie et considère qu’un homme prêt à débourser (si j’ose dire) une telle somme est forcément un homme bien. Non, non, rien n’a changé…</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Appâter un homme riche par ses charmes (indéniables et même renversants), utiliser les dissymétries du désir entre les hommes et les femmes (une femme n’achèterait jamais le pucelage d’un gars de 18 ans), n’est-ce pas du sexisme anti-hommes? De plus Mesdames, vous n’êtes pas égales entre vous. L’actrice boulotte Josiane Balasko aurait-elle reçu un tel montant si elle avait vendu son pucelage? Il est permis d’en douter.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alexandra est en route pour devenir riche. Elle pourra se payer de nombreux soins esthétiques pour rester attirante, et quand elle aura 65 ans elle s’offrira un gigolo.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2009101979.jpg" target="_blank"><img id="media-223224" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2151547463.jpg" alt="hommes,femmes,séduction,sexisme,boniche,domination féminine,pierrig-chiello,couple,victimisation,pucelage,alexandra khefren,escort,louise bourgoin,drague" /></a>Prédatrice</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dernier exemple pour aujourd’hui, l’ancienne miss météo de Canal+, devenue comédienne, Louise Bourgoin. Sur le plateau de l’émission <em>Quotidien</em> elle s’est mise à draguer ouvertement un jeune chroniqueur. D’une manière qui aurait fait le buzz, alerté le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et déchaîné les féministes professionnelles si un homme s’était permis de tels propos envers une femme.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="background-color: #ffffff; color: #525050;">Je voulais juste vous dire que je vous trouve très beau et ce qui est très beau c’est que vous ne savez pas que vous l’êtes</span> ».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Complimenter une personne du sexe opposé sur sa beauté n’a rien à faire sur un plateau. Du moins selon la doxa. Ajouter que c’est d’autant plus beau qu’il ne le sait pas c’est traiter la personne en nunuche innocente, donc en proie très attractive.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La prédatrice Louise Bourgoin continue en lui demandant s’il est célibataire. Il confirme. Elle se lève alors pour lui faire la bise. Bien sûr on peut se marrer et les hommes sur le plateau sont à ce point inféodés à la domination féminine qu’ils trouvent cela très drôle. Par contre elle semble déchanter en découvrant qu’il est plus petit qu’elle. Non, non, rien n’a changé... La vidéo de cette séquence lourdingue est en fin de billet.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les hommes sont décidément très bêtes face à ces femmes qui n’ont plus aucune entrave. C’est pourquoi je leur dis: faites comme elles, profitez de l’opportunité. Avec une femme comme ça il n’y a qu’une politique: coucher le soir et la jeter le lendemain matin. L’avantage de ce genre de filles est qu’elles sont gratuites. Toutefois enregistrez vos ébats au cas où elle vous accuse ensuite de n’avoir pas été consentante, selon la politique féministe du <em>Je veux le beurre et l’argent du beurre</em>… </span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"><iframe width="300" height="150" style="width: 640px; height: 360px;" src="http://www.wat.tv/embedframe/570800chuPP3r13319955" frameborder="0"></iframe></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dénoncer le sexisme de manière unilatérale est à la mode. Cela fait partie de stratégies d’encerclement et de domination des hommes. Dernier exemple en date, les propos d’une directrice de recherche bernoise.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAu pays des Lumières éteintestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-02-15:33000092017-02-15T08:46:15+01:002017-02-15T08:46:15+01:00 Déni Le meurtre préventif a donc fait son apparition en France et...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1712461786.jpg" target="_blank"><img id="media-221375" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/468792458.jpg" alt="justice,appel au meurtre,jacqueline sauvage,mémoires,légitime défense,victimisation," /></a>Déni</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le meurtre préventif a donc fait son apparition en France et l’opinion publique reste inerte. Je parle de l’affaire Jacqueline Sauvage. L’éditeur Fayard va publier son autobiographie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il a fait vite, l’éditeur! Un mois et demi après la grâce présidentielle démagogique il annonce cette parution. Vu la pauvreté intellectuelle avec laquelle madame Sauvage s’est présentée ce n’est pas elle qui peut l’avoir écrit. Elle a forcément un nègre, sorte de rapace qui écrit pour elle et qui a mis les bouchées doubles pour repaître le lectorat des restes de feu son mari tant qu’il est encore un peu chaud.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le titre de son livre est à la mode: « Je voulais juste que ça s’arrête ». On dirait presque du Trierweiler. Une phrase de journal gratuit ou de trottoir, mais ô combien significative du déni de l’assassinat. Un assassinat pour lequel Jacqueline Sauvage ne s’est jamais amendée, ne reconnaissant pas le fait autrement que comme une <em>légitime défense différée</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour rappel elle a affirmé être une femme battue pendant 47 ans et avoir soudain craint pour sa vie. Pour mémoire encore madame Sauvage n’a pas vraiment le profil d’une victime de 47 ans de malheur. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1392559011.jpg" target="_blank"><img id="media-221376" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3149466912.jpg" alt="justice,appel au meurtre,jacqueline sauvage,mémoires,légitime défense,victimisation," /></a>Brutale</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le jour de l’assassinat, de l’exécution faudrait-il dire, la Jacqueline a chargé son fusil de chasse (arme qui lui était familière comme chasseuse émérite), a visé son mari dans le dos et a tiré trois balles l’une après l’autre. En toute lucidité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est à l’image de ce qui est connu d’elle: une femme volontaire, déterminée, créatrice de sa société commerciale, décisionnaire, violente parfois comme le souligne le journaliste Régis de Castelnau, de <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.causeur.fr/jacqueline-sauvage-remise-gracieuse-hollande-36505.html" target="_blank">Causeur.fr</a></span>, qui a assisté au procès et eu accès au dossier:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #141e78;">La personnalité de Madame Sauvage telle qu’elle a été cernée par les experts judiciaires et telle que l’instruction et les audiences l’ont fait apparaître n’est pas celle d’une femme soumise ayant tout enduré sans rien dire. Petite anecdote révélatrice ? Ayant appris il y a quelques années que son mari avait une maîtresse, son premier réflexe fut de se rendre chez la rivale pour la brutaliser, la courser en voiture, celle-ci ne trouvant son salut qu’en se réfugiant à la gendarmerie.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bref elle n’est pas une pôvre petite chose, rôle qu’elle a joué pendant le procès et dans la droite ligne de l’idéologie féministe victimaire.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2717842206.jpg" target="_blank"><img id="media-221377" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2124304675.jpg" alt="justice,appel au meurtre,jacqueline sauvage,mémoires,légitime défense,victimisation," /></a>Cadavre exquis</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En publiant ce livre, surtout sous ce titre qui la dédouane et confirme un statut de supposée victime, l’éditeur banalise en quelque sorte la notion de légitime défense préventive. On tord l’esprit de la loi pour défendre l’indéfendable.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est un déni de justice, et une publicité malsaine pour un acte criminel pour le moins... sauvage. Un acte qui a été étudié lors de deux procès. Par deux fois la culpabilité de madame Sauvage a été reconnue sans aucun doute possible.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Justifier l’assassinat par la supposée violence conjugale (non dénoncée jusque là, et non démontrée) est un suicide idéologique des féministes. En faire la publicité par un livre, alors même que la grâce présidentielle n’absout pas le crime, montre le degré de déliquescence intellectuelle de la France, <em>pays des Lumières éteintes</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« Je voulais juste que ça s’arrête ». Il y avait une autre solution que d’assassiner son mari: si elle a pu trouver la force de le tuer, en 47 ans supposés de violence elle aurait dû trouver celle de s’en aller, si sa version est authentique.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sûr que pour lui, qui ne peut plus répondre, ça s’est arrêté. Pour elle ça continue. Maintenant elle monnaie ses mémoires sur le cadavre exquis de l’absent. Bon temps pour les assassins.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">P.S.: autre rappel, <span class="s1"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Jacqueline_Sauvage" target="_blank">selon Wikipedia</a></span>:</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #141e78;">Pour expliquer qu’aucun voisin n’ait constaté la moindre trace de coup ni vu la moindre violence physique sur Jacqueline Sauvage pendant toutes ces années à La Selle-sur-le-Bied, celle-ci explique que son mari la tapait sur le cuir chevelu, ou que, lorsqu’elle avait des bleus, elle ne sortait pas pendant quinze jours. L’ancienne compagne de son fils confirme que, dans ces cas-là, elle allait faire les courses à sa place. L’avocate générale met en doute leurs paroles, en soulignant que Jacqueline Sauvage travaillait dans l’entreprise et qu’elle allait faire les courses. </span>»</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce n’est pas l’apologie d’un meurtre mais ça n’en est pas loin. Le meurtre est ici banalisé et présenté comme une solution humanitaire. Comme une forme d’auto-défense, un acte héroïque dans une vie misérable. Il est raconté dans un livre à paraître prochainement.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes larmes des politiques ou la corruption par l’affecttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-01-13:32999912017-01-13T10:39:00+01:002017-01-13T10:39:00+01:00 Autosatisfaction Un président qui pleure: on peut trouver cela...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2177149642.jpg" target="_blank"><img id="media-220263" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2054869452.jpg" alt="politique,larmes,obama,trump,lgbt,femmes,émotion,victimisation,morale," /></a>Autosatisfaction</strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un président qui pleure: on peut trouver cela touchant, humain, simple, proche des gens. Pour ma part j’y vois une dérive émotionnelle du pouvoir politique. Toucher par l’affect est une manière d’empocher à peu de frais l’adhésion des foules sentimentales.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les dernières semaines de la présidence démocrate ont été émaillées de diverses déclarations lyriques sur le fait par exemple de garder sa foi en l’Amérique (sous-entendu: malgré l’élection de Donald Trump). Barak Obama délivre ainsi un message à peine subliminal: je suis le gardien du <em>Bien</em> et Trump est un ogre.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il y a quelques jours c’est Michelle Obama qui jouait de la corde sensible en magnifiant la diversité américaine et l’immigration. Comme si la diversité était un but en soi et un objectif majeur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette sorte d’autosatisfaction ne mange pas de pain. Il suffit de quelques mots choisis et du ton adéquat pour susciter l’adhésion affective des auditeurs. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3722918337.jpg" target="_blank"><img id="media-220264" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/627152748.jpg" alt="politique,larmes,obama,trump,lgbt,femmes,émotion,victimisation,morale," width="281" height="351" /></a>Narcissisme</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce besoin de s’affirmer comme les représentants du <em>Bien</em> et de faire valoir un bilan peu lisible sont comme autant de justifications après la défaite d’Hillary Clinton (qui est aussi celle de Barak Obama).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est même une attitude très narcissique. Pendant huit ans les États-Unis ont été sous la coupe d’une équipe dirigée par un président impeccable, toujours attentif à donner une image esthétique et plutôt lisse si on le compare au nouvel élu. Trump a d’ailleurs bien vu que sur le terrain du « Bien », de la « correctitude », Obama était le meilleur et Hillary marchait dans ses pas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Obama savait séduire et passer pour un ange. On en oublierait le gâchis qu’il laisse au Proche-Orient. Trump a délibérément fait campagne inverse, se présentant comme le vilain diable, pratiquant le parler brut des ouvriers, bravant l’hypocrisie du sortant et de la prétendante désignée.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avec Donald Trump je doute qu’il y ait des larmes. Il n’est pas pleurnicheur comme Obama. Il ne cherche pas à séduire et à l’inverse d’Obama ne se pose pas en enfant devant des parents pour récolter les bons points. Pas d’affect chez Trump, du moins pas d’affect collant, gluant, captateur, à la manière de son prédécesseur. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3363953450.jpg" target="_blank"><img id="media-220265" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2516435862.jpg" alt="politique,larmes,obama,trump,lgbt,femmes,émotion,victimisation,morale," width="300" height="196" /></a>Tyrannie</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À écouter Barak Obama, les Droits de l’Homme, les droits des femmes, les droits des LGBT sont le point d’orgue de son bilan. Pure démagogie. Les Droits de l’Homme en Libye et en Irak n’existent pas et les <em>droits des femmes</em> est un non sens sauf à vouloir défendre un communautarisme de genre. Quant aux LGBT ces groupuscules fascisants ont obtenu une audience démesurée pour refaçonner nos sociétés à leur image. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans quelques décennies on reviendra de cette folie idéologique qui prospère sur fond de victimisation systématique et de déconstruction culturelle de l’occident. Le magazine <span class="s2">causeur.fr</span>, <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.causeur.fr/sauvage-coupable-journal-grace-egalite-42091.html" target="_blank">dans un article</a></span> sur Jacqueline Sauvage, nomme cela la <em>tyrannie des minorités</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On ne devrait pas voter pour un politicien qui pleure ou qui nous englue dans l’émotion ou dans une forme d’exaltation. En politique l’affect corrompt le message. La raison doit primer sur les émotions.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Chez Trump la vulgarité n’est pas qu’une stratégie de campagne, c’est aussi un antidote contre l’hypocrisie du <em>camp du Bien</em>. On ne sait pas si la présidence de Trump fera changer profondément l’hypocrisie et l’étouffement moraliste de la société actuelle, mais au moins, à considérer sa personnalité, il ne devrait pas nous faire le coup des larmes et de la corruption affective comme son prédécesseur. C’est déjà ça.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Barak Obama essuyant une larme lors de son dernier discours de président: l’image a fait le tour du monde. Sincérité ou démagogie? À tout le moins j’y vois un signe de l’OPA affective de l’administration démocrate sur le pays.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlViolence domestique : pourquoi les campagnes ne marchent-elles pas ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-12-03:32999592016-12-03T09:39:00+01:002016-12-03T09:39:00+01:00 Big Mother D’i nstruction au sens culture à instructions au...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2358439181.jpg" target="_blank"><img id="media-218499" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/887064337.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="290" height="223" /></a>Big Mother</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">D’i<em>nstruction</em> au sens culture à <em>instructions</em> au sens militaire, il n’y a qu’un </span><span class="s2"><em>s</em></span><span class="s1">. Franchi par le journaliste de la <em><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/presse-sait-toujours-raconter-violences-conjugales/story/15527755" target="_blank">Tribune de Genève</a></span></em> et par les intervenantes présentes à cet <em>entre-soi</em> féministe (image 2 et 3, cliquer pour agrandir).</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les instructions pour raconter cette story telling? Un lavage de cerveau des<span class="Apple-converted-space"> </span>journalistes:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #4f4e4e;">« Il faudrait la répéter au sein des rédactions, le matin à l’heure du briefing, le soir au moment du bouclage. Et organiser pour tous, filles et garçons, rédactrices et rédacteurs, des ateliers d’écriture obligatoires. »</span> C’est <em>1984</em> en 2016.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La presse romande aux ordres, aux bottes même. Des journalistes récitant matin et soir, et à l’antenne, la vérité selon Big Mother: voilà vers quoi l’on se dirigerait? L’obsession victimaire serait portée par des médias que l’on croyait voués à informer et non à déformer? À analyser les nouvelles plus qu’à lyser – <em>cuire</em> au four du politiquement correct?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Car on veut démontrer ce que l’on a édicté comme vérité unique plutôt que se mettre en question. Normal: la <em>violence faite aux femme</em>s est une grande source de revenus et une arme idéologique pour les associations féministes, et un brevet d’orthodoxie pour les universitaires opportunistes et/ou arrivistes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/421617900.jpg" target="_blank"><img id="media-218500" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1185009068.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="269" height="381" /></a>Précautions</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourtant les campagnes se répètent depuis au moins quinze ans au point de devenir du matraquage. À chaque fois on dramatise, on donne des images réalisées par des publicitaires de renom avec force maquillage sombre autour d’un oeil, on augmente les chiffres à partir de pseudo-études invérifiables. Les raisons de ce relatif échec des campagnes sont simples. Je les énumère plus loin afin d’instruire – au sens culturel. Je ne détaille pas ici toutes les sources. Je l’ai déjà fait à différentes reprises. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De plus il faudrait également détailler les degrés de gravité, la répétition ou non des faits, les circonstances (p.e. alcoolisme, femme ou homme auteur ayant déjà un casier judiciaire, etc), les différents types de violence: psychologique, physique légère, physique grave, sexuelle (différenciées), économique, selon des définitions précises et non extensives. L’origine culturelle et nationale des couples est également en cause (environ 45% de non-suisses). </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On pourrait ainsi éviter d’additionner les chiffres qui n’ont rien à faire ensemble. Une enquête française montre que près de deux tiers d’auto-déclarations ont été faites par des personnes qui ont estimé que le problème était bénin et qui l’ont réglé elles-mêmes. Cela signifie qu’entre se prendre par le bras lors d’une dispute, et frapper en étant ivre ou délibérément et de manière habituelle, les ordres d’importance et de motivation sont très différents. De même on ne peut inclure dans la violence ou ses signaux d’alarme des comportements (pourtant signalés par Amnesty) comme être excessivement jaloux, contrôler les appels téléphoniques, critiquer l’autre. D’ailleurs dans ces domaines les femmes ne sont pas en reste. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans le même registre, siffler une femme dans la rue n’est pas une agression sexuelle, même si cette manière de faire peut importuner. Faudrait-il à ce compte considérer que la tenue, le maquillage et les regards de certaines femmes sont également des sollicitations séductives non désirées? Si des femmes apprécient d’être sollicitées et d’autres non, ne peut-on considérer que le ressenti féminin tient de la configuration psychologique particulière de chaque femme? Voyons maintenant les raisons.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3986072478.jpg" target="_blank"><img id="media-218501" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3840337914.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="270" height="384" /></a>Phénomène marginal</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>1.</strong> La violence domestique est un phénomène quantitativement marginal. Le nombre de personnes touchées, femmes et hommes, est minime. Les violences physiques graves touchent environ 0,8% des hommes et 1,6% des femmes. Les enquêtes de victimisation, dans lesquelles des personnes s’auto-déclarent victimes sans que l’on puisse le vérifier, et qui sont à la base du discours féministe, montrent qu’<span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.statcan.gc.ca/pub/85-224-x/2010000/t002-fra.htm" target="_blank">au Canada</a></span> il y a 6% d’hommes et 6,2% de femmes qui s’annoncent victimes. En Suisse <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.bj.admin.ch/dam/data/bj/gesellschaft/opferhilfe/publikationen/ber-haeuslichegewalt-2011-f.pdf" target="_blank">différentes études</a></span> suggèrent un tiers de victimes hommes pour deux tiers de femmes. Or rien n’est entrepris et aucun fond n’est alloué pour aider ces 30% de victimes hommes. Seul un déni de la réalité ou une <em>discrimination systémique contre les hommes</em> peut expliquer cela.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut discuter de la validité des auto-déclarations. Mais si les organisations féministes les utilisent, elles doivent aussi être validées pour les hommes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>2. </strong>Le faible taux de violence domestique est validé par le vécu au quotidien. Si certains chiffres cumulés ou invérifiables annoncent qu’une femme sur cinq, ou sur quatre, ou sur trois, est victime de violence domestique, cela devrait tôt ou tard devenir un sujet de conversation habituel entre femmes. Celles-ci devraient développer collectivement et à grande échelle des comportements défiants envers l’ensemble des hommes. Ce n’est absolument pas le cas. Il n’y a donc pas de substrat vécu de nature à alerter la population. La seule défiance habituelle se constate vis-à-vis des tentatives de séduction d’hommes envers les femmes, celle-ci étant plus visible que l’inverse.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/910026444.jpg" target="_blank"><img id="media-218502" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1958381207.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="290" height="304" /></a>Le vécu</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>3.</strong> Les femmes ne considèrent pas que les hommes de leur entourage soient violents à hauteur de 30%. Même si une part de cette violence est non-dite, un tel volume ne pourrait indéfiniment passer sous silence. De plus hommes et femmes sont assez raisonnables pour faire la part des choses entre disputes, sms vérifiés à son insu ou bras tenu, et une gifle ou des coups, qui plus est répétés. Malgré la paranoïa que les campagnes féministes tentent d’instiller, femmes et hommes sont plus raisonnables, cool, respectueux, collaborants, que ce que l’on pourrait penser. Ils savent également faire la part des choses entre les tendances pathologiques des certaines personnes voire les périodes de crises qui tendent temporairement ou périodiquement les relations, et la vie quotidienne. Le recours à la justice n’est que rarement justifié, et seulement pour des situations graves.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>4.</strong> Considérer que 10% ou 30% des hommes sont des agresseurs ne colle pas avec ce que les femmes vivent en grande majorité avec leurs compagnons. La violence domestique assez loin du vécu habituel des femmes. Elles se sentent bien plus concernées par un éventuel sexisme (avéré ou idéologisé) que par la violence. Les femmes ne considèrent pas chaque comportement masculin comme une violence psychologique. Elle savent également que nombre de femmes sont très douées dans ce domaine, sans que cela soit très visible et sans que les hommes ne se considèrent comme victimes.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1799460507.jpg" target="_blank"><img id="media-218503" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2019263289.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="290" height="360" /></a>Positives</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>5.</strong> La victimisation permanente des femmes, le misérabilisme véhiculé par les organisations féministes, la peur instillée, l’idée que les femmes seraient victimes depuis la nuit des temps, ne leur permet pas d’identification positive d’elles-mêmes. C’est même dévalorisant. Cette dévalorisation habituelle des femmes par les organisations féministes est inconvenante à leur propres yeux. Elles ne se reconnaissent pas dans le tableau sombre digne de Zola. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elles ont souvent une image plus positive d’elles-mêmes et elles ont raison. L’Histoire les montre toujours actives (à part les grandes familles bourgeoises du XIXe siècle), partageant le travail de l’exploitation familiale, ou remplaçant les hommes quand ils partaient à la guerre. En réalité l’Histoire montre de manière habituelle l’importance qu’ont toujours eue les femmes dans le déroulement du monde, et leur solidité. Et aujourd’hui, alors que l’évolution de la société leur a permis d’investir des domaines anciennement plus masculins (pour des raisons qui s’expliquent autrement que par la supposée domination masculine), elles sont de moins en moins enclines à se laisser dénigrer par le discours féministe. C’est du moins mon point de vue.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut encore détailler davantage et un comité mixte devrait faire un jour le tri dans tous les chiffres sur la violence domestique ou de genre. Mais ces points devraient suffire à faire réfléchir les cibles visées par le colloque de Genève: les journalistes. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4034595761.jpg" target="_blank"><img id="media-218504" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/601584793.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="290" height="479" /></a>Police des genres</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut de plus regretter que toutes les campagnes sur la violence domestique excluent systématiquement les hommes victimes. Cela n’est pas dû au hasard. La victimisation est une source de revenus pour de nombreuses organisations féministes, et un tremplin pour des universitaires à la recherche d’une audience ou d’un poste de prestige. Car l’Université est devenue un lieu privilégié, toxique, de diffusion des thèses victimaires et misandres. Au point par exemple où les mouvements féministes nord-américains mettent en place un concept de <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><em><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://reinformation.tv/masculinite-toxique-revolution-feministe-us-universites-guerre-mille-62017-2/" target="_blank">« masculinité toxique »</a></em></span>. L’agression anti-masculine gravit un échelon supplémentaire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il existe également une <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://reinformation.tv/police-genre-reeducation-universite-etudiant-us-beau-mille-60394-2/" target="_blank">police des genres</a></span> (sic) dans certaines universités. <span style="color: #4f4e4e;">« La police US de la pensée à l’université mène à des choses encore inimaginables chez nous : lors d’un cours de chinois, un étudiant ayant dit qu’il était « beau », le « bureau des mauvais comportements liés au genre » (ça existe) de l’Université de Columbia l’a convoqué. Et mis en rééducation. »</span> Le féminisme étatsunien trouve ses modèles dans le KGB ou la Gestapo.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À Genève le colloque n’a évoqué que la violence faite aux femmes, pas celle faite aux hommes. Pourtant un colloque sur le genre devrait inclure les questions masculines autant que féminines. Or des organismes d’État et officiels ont participé à cette journée. Cela montre une discrimination sexiste à l’encontre des hommes (misandrie) au plus haut niveau.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1191453501.jpg" target="_blank"><img id="media-218506" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3721473466.jpg" alt="femmes,hommes,violence domestique,genre,rts,violences conjugales,victimisation," width="290" height="400" /></a>Appel</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les hommes éveillés à cette discrimination, et ils sont de plus en plus nombreux, doivent dépasser la seule dénonciation de cet état de choses. Il faut envisager une contre-offensive juridique. À cet effet je lance un appel à d’éventuels avocats intéressés à s’investir dans cette question. S’il en est parmi les lecteurs de ce blog je suis à disposition pour faire part de mon expertise et étudier des chefs d’accusation – discrimination systémique, incitation à la haine de genre – en vue d’actions en justice.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les organisations féministes, dont le dénominateur commun est la victimisation, devaient comprendre que des campagnes mixtes sur la violence domestique auraient un impact psychologique et sociétal beaucoup plus fort. Il leur faudrait pour cela renoncer à leur doxa et reconnaître que la violence n’a pas de sexe, quelles que soient les prévalences dans certains aspects de cette violence.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En conséquence elles devraient également accepter de partager le gâteau des subventions, soit leur financement. Je doute <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un récent colloque sur ce thème concluait que la presse ne sait pas la raconter. Les journalistes manqueraient d’instruction sur ce terrain. Et de recommander de les former entre autres par des ateliers d’écriture obligatoire.</span></p><p> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLe Principe du Vagintag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-11-06:32999332016-11-06T11:48:00+01:002016-11-06T11:48:00+01:00 C’est du lourd Sofia Nolin est dotée d’une voix plutôt jolie et...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3037547263.jpg" target="_blank"><img id="media-217476" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3009291188.jpg" alt="salia nolin,intimidation,victimisation,adisq,québec,vagin,femme,sophie durocher,sandra bishop,mauranne,capucine anav,tpmp,prostitution" width="280" height="421" /></a>C’est du lourd</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sofia Nolin est dotée d’une voix plutôt <a href="https://www.youtube.com/watch?v=gJ7r0_eIYZk" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">jolie et un style</span></a>, même si je pense qu’elle devrait travailler davantage ses textes et faire moins dans le dépressif. Cette auteure-compositrice-interprète est une interprète de poids. Au sens propre: elle est grosse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle a du stock. C’est lourd à porter, si j’ose dire. La société voudrait imposer le standard des femmes minces et jolies, selon certaines idées en cours. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, pas la société: mince ou presque, c’est la norme. Gros est une extension, un débordement souvent inconfortable de la norme. Moi-même ayant pesé jusqu’à 100 kgs avant de revenir plus raisonnablement à 80 kgs, je connais cet inconfort physique et psychologique. Je parle ici de confort du corps et de la santé, et de look sur scène, pas de valeur personnelle, bien sûr.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Malgré son surpoids elle s’habille de manière soignée et valorisante quand elle le veut (image 1). Mais lors du gala de l’ADISQ elle s’est présentée avec des baskets sales, un gilet sans forme et un jean très serré qui soulignait particulièrement ses bouées (image 2, crédit <a href="http://montrealgazette.com/entertainment/music/safia-nolin-is-unjustly-lambasted-for-dressing-grungy-at-adisq-gala" target="_blank"><span style="color: #800000;">Jean-François Leblanc</span></a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle en a été critiquée, parfois méchamment. Safia a répondu dans une <a href="http://www.journaldequebec.com/2016/11/01/salut-les-gens-lettre-touchante-de-safia-nolin-en-reponse-a-ses-detracteurs" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">lettre ouverte</span></a>. Elle s’y déclare victime d’<em>intimidation</em>. Et ajoute:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">« Pourquoi ressens-tu le besoin si puissant de m’envoyer chier, de me traiter de grosse, de me dire que j’ai pas de classe, pas de talent, de me parler de manque de RESPECT Parce que je suis une femme. Parce que j’ai un vagin, ÇA. NE. PASSE. PAS. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2351167639.jpg" target="_blank"><img id="media-217477" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3630020541.jpg" alt="salia nolin,intimidation,victimisation,adisq,québec,vagin,femme,sophie durocher,sandra bishop,mauranne,capucine anav,tpmp,prostitution" /></a>Le Principe du Vagin</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon elle, les hommes n’ont jamais subi un tel mépris dans de telles circonstances. Et de citer quelques noms d’hommes de là-bas qui auraient été mieux traités malgré leur accoutrement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De nombreuses critiques sont venues de femmes. D’une part Sophie Durocher, du Journal de Montréal, qui écrit:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">« J’adore la musique de Safia Nolin, mais se mettre du linge propre pour se montrer devant des centaines de milliers de gens, est-ce vraiment trop demander? … depuis quand est-ce que le fait de critiquer les vêtements d’un artiste (tout en soulignant qu’on adore sa musique) c’est considéré de l’intimidation ? »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle ajoute ne pas comprendre le fait que Safia Nolin puisse dire et faire ce qu’elle veut tout en refusant la critique. La mise en scène publique du corps impose à tous les artistes d’accepter une possible critique, positive ou négative. Veut-elle être protégée spécialement parce qu’elle est une femme? Par une sorte de <em>Principe du Vagin</em> qui l’exonèrerait de passer sur le grill?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle est comme elle est, elle le revendique, tant mieux. Cela n’empêche pas de soigner sa présentation. Irait-elle ainsi au mariage de sa meilleure amie? Soigner son look n’est pas se nier soi-même en soumission au regard des autres. Par exemple la très talentueuse chanteuse belge Mauranne, qui n’est pas un modèle de minceur (image 3), a toujours trouvé à se mettre en valeur sans que l’on ne trouve à y redire. C’est la différence entre la classe et la victimisation. Sous prétexte de bisounourserie victimaire, pourquoi devrait-on taire toute critique, toute expression de son goût et toute discrimination artistique? Safia fait ce qu’elle veut, les autres aussi.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2740434625.jpg" target="_blank"><img id="media-217478" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2993745082.jpg" alt="salia nolin,intimidation,victimisation,adisq,québec,vagin,femme,sophie durocher,sandra bishop,mauranne,capucine anav,tpmp,prostitution" /></a>Sandra n’en peut plus</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La victimisation pour cause de vagin est une inversion de la responsabilité: on reproche à l’autre ou à la société le fait que l’on ne s’assume pas soi-même. Safia Nolin a visiblement assimilé l’idée désastreuse pour les femmes qu’elles seraient victimes par principe. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le fait d’avoir un vagin devrait lui valoir un traitement différent de celui réservé aux porteurs de pénis. Chroniqueurs et chroniqueuses, taisez-vous!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Eh bien non. Une autre chroniqueuse, Sandra Bishop, va même plus loin. Cette ancienne féministe aujourd’hui distancée des thèses communautaristes et de l’idéologie de genre, <a href="http://quebec.huffingtonpost.ca/sandra-bishop/safia-nolin_b_12786484.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">pousse un cri</span></a>: elle en a assez de voir les femmes jouer les victimes. Et s’adresse à Safia:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">« La réaction du public, non seulement la voyais-tu venir, mais tu as tout fait pour t’assurer qu’elle se produise. Ton chandail Gerry boulet, minutieusement choisi d’avance pour mettre en évidence un double standard qui n’existe que dans ta tête, était la cerise sur le gâteau. Au niveau militantisme et féministe, c’est une réussite totale, la table étant mise pour aborder la persécution des femmes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">Seulement voilà, je n’en peux plus. J’en ai assez de voir des femmes jouer les victimes, tout en mettant des œillères sur ce que peuvent vivre les autres. Je ne supporte plus de voir des femmes se cacher derrière le mot «vagin» pour ne pas avoir à faire face aux conséquences de leurs actions comme des adultes. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1866986740.jpg" target="_blank"><img id="media-217479" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/310087871.jpg" alt="salia nolin,intimidation,victimisation,adisq,québec,vagin,femme,sophie durocher,sandra bishop,mauranne,capucine anav,tpmp,prostitution" width="309" height="232" /></a>À contre-courant</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle insiste:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">« Lorsque tu refuses la responsabilité de tes choix vestimentaires pour un gala, pour te cacher derrière ton sexe et le prétexte que ces réactions sont dues à ton vagin, tu fais honte aux femmes. Sérieusement, serais-tu à ce point aveugle pour croire que cela n’arrive pas aux hommes? »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle cite alors une liste non exhaustive d’hommes critiqués et réprimandés pour leur tenue, dont le célèbre chanteur Plume Latraverse (image 4). Elle conclut par ces mots frappés du bon sens:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">« Ils ne se sont pas cachés derrière leur sexe, ils n’ont pas dit qu’on leur devait le respect. Ils se sont dit que dans la vie, si tu veux le respect et être accepté, tu dois retrousser tes manches et faire tes preuves. Il n’y a pas eu de sorties massives de vedettes pour les défendre, il n’y a pas eu non plus de mouvement de masse pour vanter leur authenticité et les supporter. La société ne défend pas les hommes, elle les laisse se débrouiller seuls.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #575555;">Toi chère Safia, parce que tu as un vagin, la moitié de la population est montée au front pour toi. Des artistes prennent position et te supportent, on te donne une tribune pour parler de tes émotions et de ton passé. On souhaite que les critiques cessent, on veut que tu sois traitée avec délicatesse, presque comme un enfant. Ce support, c’est uniquement car tu es une femme. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle a tout dit. À contre-courant de la désastreuse doxa victimaire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1891594698.jpg" target="_blank"><img id="media-217481" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2508806155.jpg" alt="salia nolin,intimidation,victimisation,adisq,québec,vagin,femme,sophie durocher,sandra bishop,mauranne,capucine anav,tpmp,prostitution" /></a>Post Scriptum</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Autre exemple des dégâts psychologiques d’une époque imprégnée de féminisme victimaire (pléonasme). Tout récemment une chroniqueuse de <em>Touche pas à mon poste</em> (TPMP, animée par Cyrille Hanouna) sur C8, a déclaré avoir été victime de <em>prostitution déguisée</em>. Il s’agit de la mignonne Capucine Anav, ancienne participante à une téléréalité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle a déclaré en direct avoir été contrainte par les producteurs à se mettre en couple, sous menace d’être éliminée du jeu (<em>victime de partir</em>, dit-elle dans son langage pré-scolaire). Elle aurait pu refuser et sortir si cela la dérangeait tellement. Double standard: je me plains d’être victime mais je préserve mes intérêts. Car elle a choisi de rester par intérêt (argent, célébrité), forcément. C’est sa décision. Elle précise cependant qu’elle n’a pas été <em>obligée</em> de coucher. Où est la prostitution? Nulle part. La contrainte? Nulle part. Mais ça fait mousser. En se présentant en victime elle fait parler d’elle tout en gardant une image virginale. Navrant. Les femmes valent mieux que cela.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">On sait qu’il existe de vraies victimes et d’injustes discriminations: femmes, hommes, enfants, vieux, gros, petits, etc. Que n’a-t-on par exemple entendu sur la taille de Nicolas Sarkozy. Mais là c’est trop. Ê</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">tre</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"> victime </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">est devenu une sorte de gloire et de reconnaissance sociale. Cela rapporte de l’attention et de l’argent (le buzz a stimulé les ventes de son album – tant mieux pour elle). </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La victimisation est aujourd’hui une stratégie. Sauf que ça produit une vague de filles sans neurones. Et de futures célibataires à vie. Car, conseil d’ami aux mecs: ne vous mettez pas avec une victime-née, aussi bandante soit-elle. Prenez une vraie partenaire: une femme qui s’assume et qui pense par elle-même. Ou restez seuls. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une société de victimes n’a plus d’avenir.</span></p><p> </p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/nXzHFSAwgNI" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela commence par Safia Nolin, jeune chanteuse du Québec. Elle vient de gagner le prix de <em>Révélation de l’année</em> pour son premier album, intitulé <em>Limoilou</em>. C’était à Montréal lors du gala de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ).</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLondres, la ville dont le maire est un psychiatretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-06-19:32998362016-06-19T08:55:00+02:002016-06-19T08:55:00+02:00 Vous avez dit malsain? Précisément les affiches d’une campagne pour...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/519280979.jpg" target="_blank"><img id="media-212100" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2651488347.jpg" alt="sadik khan,londres,sexisme,vénusia,salerno,geneve,protein world,publicité,photoshop,victimisation,psychiatrie,jeune,jolie,sexy,vénusia,oppression," /></a>Vous avez dit malsain?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Précisément les affiches d’une campagne pour préparer l’été. La marque <em>Protein World</em> a fait afficher une image de femme en bikini, svelte, à la taille bien marquée (image 1). Photoshop? Difficile à dire, dans la mesure où de telles silhouettes existent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le nouveau maire de Londres a donc décidé de renoncer à toutes les campagnes publicitaires de ce type. Les <a href="http://www.marieclaire.fr/,sadiq-khan-pubs-sexistes,824721.asp" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">raisons</span></a>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #4d4c4c;">L’objectif de cette interdiction est de lutter contre les images déformées de la femme, présentant un "physique irréaliste ou malsain ou susceptible de créer des problèmes de confiance en soi liés au corps, notamment chez les plus jeunes", a déclaré le cabinet du maire. </span>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On remarque d’emblée qu’il s’agit de protéger les femmes. Rien concernant les hommes. Comme d’hab, mais ça on est tellement habitués que la plupart des hommes commencent à se moquer de la faiblesse supposée des femmes croulant sous tant de malheurs. La démagogie et la soumission face aux féministes sont des signes de la lâcheté et de la stupidité des dirigeants politiques actuels.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les problèmes de confiance en soi n’ont pas à être invoquées ni traités par une mairie. Le maire fait de la psychiatrie à bon marché. Les problèmes de confiance en soi existent depuis la nuit des temps, pour les garçons comme pour les filles. Un interdit peut-il régler cette question?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1015229578.jpg" target="_blank"><img id="media-212101" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4129783571.jpg" alt="sadik khan,londres,sexisme,vénusia,salerno,geneve,protein world,publicité,photoshop,victimisation,psychiatrie,jeune,jolie,sexy,vénusia,oppression," width="299" height="385" /></a>Beau monde</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si l’on va dans cette direction on devrait, par le même souci du confort des jeunes, interdire aux filles de se refuser aux garçons adolescents afin d’épargner à ceux-ci des problèmes de confiance en eux. Ces filles qui se refusent font beaucoup de mal aux garçons.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D’ailleurs, supprimer le symptôme ne saurait guérir le supposé mal. Car les images dites impies, mauvaises, malsaines, sont partout. Par exemple le magazine <em>Jeune & Jolie</em>: c’est l’antichambre du diable (image 2, cliquer pour agrandir). On y voit dans le titre l’injonction à la beauté. Dans les images on trouve surtout des filles minces et sexys. Pas de moche, pas de thon, pas de cageot, pas de boutonneuse clearasilées, pas de petite grosse aux fesses plus larges que deux sièges d’avion, pas de femme camion carrée plus large que haute. Bref, que du beau monde mince, propre, bien maquillé, mince. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ces silhouettes correspondent à des morphologies. Toutes les femmes – et tous les hommes non plus – ne sont pas dotés d’une telle morphologie. Cependant la tendance naturelle des enfants est de rester svelte. Que l’adulte veuille faire de même, cela me paraît sain, au contraire du jugement moral du maire de Londres qui s’immisce dans la conscience des gens en décrétant ces images malsaines. Il ne s’agit plus de politique mais de morale du bien et du mal, évaluée selon le look d’une personne.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3773159643.jpg" target="_blank"><img id="media-212102" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3337452669.jpg" alt="sadik khan,londres,sexisme,vénusia,salerno,geneve,protein world,publicité,photoshop,victimisation,psychiatrie,jeune,jolie,sexy,vénusia,oppression," width="300" height="421" /></a>Faux-cul</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le maire ajoute, toujours selon Marie-Claire:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #4d4c4c;">En tant que père de deux adolescentes, je suis extrêmement préoccupé par ce genre de publicités qui peuvent rabaisser les gens, en particulier les femmes, et leur faire avoir honte de leur corps. Il est grand temps d’y mettre fin. Pendant les déplacements en métro ou en bus, personne ne devrait se sentir oppressé par des attentes irréalistes liées à son corps. </span>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quel faux-cul. Croit-il qu’elles ne regardent pas les clips à la télé ou sur des smartphones, avec des chanteuses et choristes hypersexys, dénudées et dont les silhouettes tiennent soit à leur jeunesse, soit aux moyens financiers énormes dont elles disposent. Chacun doit s’accepter tel qu’il est, y compris dans une comparaison qui n’est pas forcément à son avantage. D’autant que l’aspect physique n’est pas la seule qualité d’une personne, malgré ce que semble vouloir signifier le maire de Londres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En quoi une pub en bikini rabaisse-t-elle les gens? En rien. Sauf à considérer que le corps est mal vu dans l’espace public. Pourquoi faudrait-il ne pas avoir honte de son corps à l’adolescence? C’est la période où toutes les incertitudes s’exacerbent. Ce passage est utile pour, peu à peu, forger sa propre confiance en soi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À vouloir tout éviter, tout protéger, à vouloir éviter aux jeunes femmes et hommes tout désagrément, on en fait des inadaptés sociaux et psychologiques. L’infantilisation du monde occidental est en cours, au profit de dominants discrets aux méthodes totalitaires <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2230134506.jpg" target="_blank"><img id="media-212105" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/56574227.jpg" alt="sadik khan,londres,sexisme,vénusia,salerno,geneve,protein world,publicité,photoshop,victimisation,psychiatrie,jeune,jolie,sexy,vénusia,oppression," width="300" height="382" /></a>soft. Ils s’immiscent dans la conscience et se posent en psy ou en éducateurs. Or l’État n’a pas à se soucier de la confiance en soi de ses administrés. Cela, c’est le rôle de l’éducation. En remplaçant la famille dans ce rôle l’État prend de plus en plus une place étouffante dans nos vies.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Autres interdits amusants</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À Genève la ville vient d’interdire l’affiche du salon de massage Vénusia (image 3). Assisterait-on à une compétition moraliste entre Londres et Genève? Sadik Khan est-il atteint du syndrome Sandrine Salerno, la <em>cacheuse de seins</em>?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette petite phrase du maire de Londres est la cerise sur le gâteau: <em>personne ne devrait se sentir oppressé</em>. <em>Se sentir</em> deviendrait donc un fait qui aurait force de loi? Le fait de <em>se sentir oppressé</em> serait <em>réellement</em> une oppression? Non. C’est une dérive sémantique, conceptuelle, sociale, philosophique. Veut-on une société formée d’individus ne supportant plus leurs propre réalité comparée à d’autres? De plus en plus fragilisés psychologiquement, enfermés dans l’évitement des problèmes?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si c’est le cas d’autres interdictions devraient alors être envisagées. Par exemple beaucoup de garçons se sentent oppressés par l’habillement de certaines filles très dénudées. Le port de la minijupe devrait être interdit pour ne pas choquer les garçons et leur éviter d’être sous pression. Du moins est-ce la logique tant du maire de Londres que de certaines féministes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2738333139.jpg" target="_blank"><img id="media-212104" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2932430064.jpg" alt="sadik khan,londres,sexisme,vénusia,salerno,geneve,protein world,publicité,photoshop,victimisation,psychiatrie,jeune,jolie,sexy,vénusia,oppression," width="302" height="432" /></a>On pourrait aussi interdire aux footballeurs professionnels de haut niveau d’exhiber leurs superbes femmes (image 4, Irina Shayk, ex-copine de Cristiano Ronaldo, ou image 5, Najah Wakil, ex de Salomon Kalou). D’abord ces salauds piquent les plus jolies nanas, particulièrement les top modèles. Vu le compte en banque de ces rivaux, peu d’hommes peuvent régater avec eux. Bonjour la discrimination! Et puis elles sont des modèles vraiment déprimants pour les jeunes filles pas parfaites. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis il faudrait voiler toutes les statues de femmes nues dans les parcs et les musées, nom d’une pipe! Exposées à la vue de toutes et de tous elles sont comme des appels au stupre et à la fornication. Interdire aussi les héroïnes de Disney, trop filiformes en général. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Interdisons, cachons, évitons, bisounoursons!</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On n’est pas sortis de l’auberge. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sadiq Khan, un psychiatre? À première vue, non. Il justifie pourtant sa première décision par des raisons curieuses. Cette décision concerne des affiches apposées dans les transports londoniens.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlComment Cree Ballah a fait le tour du monde avec ses tresses ethniquestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-04-14:32997822016-04-14T15:36:00+02:002016-04-14T15:36:00+02:00 Les faits Cela s’est passé à Toronto. Comme dans toute...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/867914599.jpg" target="_blank"><img id="media-209706" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3249779004.jpg" alt="cree ballah,toronto,zara,discrimination,victimisation," /></a>Les faits</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela s’est passé à Toronto. Comme dans toute grande ville occidentale la marque de vêtements Zara y a son antenne. <em>Cree Ballah</em> y travaille. Un matin elle est arrivée avec une coiffure étonnante, mais pas du goût de son manager. Zara a une image et cette coiffure n’entrait pas dans l’image.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La presse a relaté principalement les propos de Cree Ballah. Je m’en tiendrai à cela. C’est <a href="http://www.cbc.ca/news/canada/toronto/ballah-zara-discrimination-hairstyle-1.3527977" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">elle qui relate</span></a> les propos de son manager:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #545454;">We’re not trying to offend you, but we’re going for a clean professional look with Zara and the hairstyle you have now is not the look for Zara.</span> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Trad:</em> « Nous ne souhaitons pas vous blesser, mais Zara vise un look net et professionnel et votre coiffure en ce moment n’est pas le style Zara. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="https://fr.style.yahoo.com/post/142686130905/la-marque-zara-est-accusée-davoir-humilié-une" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Cree affirme:</span></a> « <span style="color: #545454;">Mon type de cheveux est directement lié à ma race, j’ai donc <em>ressenti</em> ça comme de la <em>discrimination directe contre mon ethnicité</em> et ce qu’elle implique.</span> » Oui, on peut le comprendre des difficultés capillaires selon l'ethnie. L’image 1 montre la coiffure contestée (cliquer pour agrandir).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1618922971.jpg" target="_blank"><img id="media-209707" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3573228364.jpg" alt="cree ballah,toronto,zara,discrimination,victimisation," /></a>L’autre image</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Puis elle ajoute: « <span style="color: #545454;">Je n’ai aucun contrôle sur mon type de cheveux et j’essaie de le contrôler du mieux possible, ce qui ne suffisait pas aux yeux de Zara. </span>» On peut encore le comprendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais on doit aussi se poser des questions. C’est visiblement la première fois qu’un tel incident arrivait, et qu’elle portait cette coiffure. En effet on ne lui avait pas fait la remarque jusque là, et le manager parle bien de la coiffure du moment, selon les propos de Cree: «<span style="color: #545454;"> … the hairstyle you have <em>now</em></span> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">S’agit-il d’une politique de la maison? Zara affirme n’avoir pas de recommandation capillaire autre que l’aspect professionnel de l’employée. Difficile à apprécier. S’agit-il de l’excès de zèle de la direction de l’antenne de Toronto? Rien ne permet de le savoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Puis, en voyant deux autres photos de Cree, où ses cheveux sont raides et non en tresse, c’est une autre image d’elle qui apparaît. Et une deuxième question vient: n’a-t-elle vraiment aucun contrôle sur ses cheveux? Ces autres images montrent plutôt le contraire. L’argument racial qu’elle invoque tiendrait avec des cheveux d’africaine, mais là? Je ne vois pas le problème.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Son argument n’est pas démontré par les documents visuels. De plus un commerce est libre de vouloir présenter une certaine image et de demander aux employés de s’y conformer.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3680236442.jpg" target="_blank"><img id="media-209708" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2241499938.jpg" alt="cree ballah,toronto,zara,discrimination,victimisation," /></a>Commentaire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cree s’est sentie discriminée à cause de sa coiffure. Elle y ajoute un élément racial pour appuyer sa plainte auprès des ressources humaines de Zara. Et voici une nouvelle victime dont le nom fait le tour du monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dénoncer une boîte sur internet n’est jamais innocent. Et ici quelqu’un a visiblement mis volontairement une campagne de presse en route. On peut supposer que Cree touchera une bonne indemnité de la part de Zara, qui voudra éviter d’écorner son image même s’il n’y a pas discrimination raciale mais seulement mise au pas du look capillaire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela vaut bien de grouper ses cheveux raides en tresses chiffonnées. On peut même se demander si ce n’est pas une provocation délibérée. Quant à la presse elle relaie l'information sans analyse et sans se poser de question. Normal: c’est une femme, d’origine raciale non-blanche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle dit avoir reçu beaucoup de soutien, en particulier de la communauté noire. Et hop, encore une victime adulée et irresponsable. L’<em>antrax </em>victimaire se répand à la vitesse des câbles internet. Et la victimisation conduit à refuser les contraintes du réel.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">P.S.: l’an dernier l’actrice Jennifer Lawrence se plaignait aussi de discrimination quant à ses revenus au cinéma. Ce dont elle s’est moins vantée sont ses revenus sur 12 mois, établis à mi-août 2015: 52 millions de dollars, en tête du classement féminin! Et la deuxième place en tout, hommes compris (chez les hommes seul Robert Downey Jr fait mieux). Pour une actrice pour ados qui n’a pas encore montré l’étoffe d’une comédienne, c’est bien payé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À ce tarif on voudrait aussi être discriminé. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La discrimination n’a pas besoin d’être démontrée rationnellement, un simple <em>ressenti</em> <em>personnel</em> suffit. Le ressenti personnel comme élément de preuve est de plus en plus souvent mentionné dans la presse. Comme le montre l’exemple suivant, c’est abusif et non relevant.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRéponse à Juliette : « Délivrez-nous des sociologues ! »tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-04-12:32997792016-04-12T08:26:00+02:002016-04-12T08:26:00+02:00 Dans cette population il y a des déjantés fabricants de théories...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2775293571.jpg" target="_blank"><img id="media-209638" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/778031600.jpg" alt="publicité,sexisme,objet,réification,femmes,hommes,victimisation,sociologie,montpellier" /></a>Dans cette population il y a des déjantés fabricants de théories imaginables. Sans aucune validation scientifique sérieuse ils affirment des conneries qui finissent par faire loi. Comme Pierre Bourdieu et sa fumeuse domination masculine, qui ressortit plus de la haine de la masculinité véhiculée par des gauchistes, de l’obsession paranoïaque, ou de la drague de l’homme qui s’assure les faveur des femmes en pleurant avec elles, que de la science. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Qui nous délivrera des sociologues?</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La sociologie est une section facile et peu exigeante intellectuellement. C’est un peu l’<em>Université pour les Nuls</em>. Comme il y a beaucoup d’étudiants et (surtout) d’étudiantes, il faut multiplier les sujets de société. Et comme les féministes ont fait main basse sur cette section, on peut dire avec assurance: ne croyez rien de ce qui sort de ces bouches-là. Ce n’est pas de la science, c’est plus proche d’une nouvelle religion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Délivrez-nous des sociologues!</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4279023804.jpg" target="_blank"><img id="media-209627" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3634781240.jpg" alt="publicité,sexisme,objet,réification,femmes,hommes,victimisation,sociologie,montpellier," /></a>Cette étudiante, prénommée Juliette, a envoyé ce message à l’un des collaborateurs de cette page:</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #525050;">Je suis en 3ème année de Sociologie, je fais une étude pour mon mémoire final sur la réification des femmes à travers la publicité. Évidemment je travaille sur le féminisme mais votre mouvement m’intéresse et m’intrigue. Serait-il possible de convenir un rendez vous via skype pour que l’on en discute ?</span> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Réification</em>? État d’objet, de chose? Elle semble y croire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Délivrez-nous des sociologues!</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je réponds ceci à Juliette: parler seulement des femmes est déjà un biais (mais c’est ça la sociologie). Cette étude peut être directement jetée à la poubelle. La réification des femmes dans la publicité n’existe pas. Pas plus que celle des hommes. C’est un thème putassier dans l’air du temps. Un mythe, une légende urbaine victimaire. Il n’y a pas de choses, pas de femmes-choses (invention méprisante et misogyne des féministes). Pas plus que d’hommes-choses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1167408696.jpg" target="_blank"><img id="media-209628" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2223727163.jpg" alt="publicité,sexisme,objet,réification,femmes,hommes,victimisation,sociologie,montpellier," /></a>Il n’y a que des modèles, femmes et hommes, qui posent pour de l’argent, gagnant leur liberté économique et leur statut autonome par leur travail. Ces modèles posent pour pour un produit afin d’ajouter un contexte, un peu de rêve, un fantasme, une histoire fictive, des émotions, du désir. Ils et elles le font librement selon un contrat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Juliette devrait parler de la réification des comédiens, ce serait plus pertinent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si elle veut alimenter le clan des <em>victimes par essence</em>, libre à elle. Au fait combien gagne-t-elle à pleurnicher? Un financement universitaire, donc public, donc payé par l’impôt des femmes et par celui des hommes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Délivrez-nous des sociologues!</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une page antiféministe sur Facebok, à laquelle je contribue, a reçu il y a quelques temps une demande émanant d’une étudiante en sociologie de Montpellier. Évidemment, la notion d’étudiante en sociologie doit rendre très attentif.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlA quoi ressemble la politique sans hommes sur les photos ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-10-19:32996192015-10-19T17:40:00+02:002015-10-19T17:40:00+02:00 Le but est de montrer que la politique est un domaine très masculin. Les...
<p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2387418856.jpg" target="_blank"><img id="media-201785" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1259234747.jpg" alt="femmes,politique,métiers,sexisme,victimisation," /></a>Le but est de montrer que la politique est un domaine très masculin. Les femmes y sont minoritaires. Mais pour éviter de tomber dans les récrimination victimaires, imaginons autre chose: à quoi ressembleraient certains métiers si l’on supprimait les femmes quand elles y sont très majoritaires?</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; font-kerning: none;"><em><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1367948144.jpg" target="_blank"><img id="media-201786" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4102495771.jpg" alt="femmes,politique,métiers,sexisme,victimisation," /></a>Exemples</em></span>:</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">À quoi ressemblerait l’école si l’on supprimait les femmes? </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">À quoi ressembleraient les crèches si l’on supprimait les femmes? </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">À quoi ressemblerait la justice, la médecine, les soins infirmiers, le secrétariat, les métiers d’accueil si l’on enlevait les femmes?</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; font-kerning: none;"><em>Et inversement</em></span>:</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">À quoi ressembleraient les métiers durs, salissants, peu glamour, pas valorisants: le bâtiment, les plate-formes pétrolières, le métier d’éboueur, si l’on enlevait les hommes?</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">À quoi ressembleraient les métiers de dynamiteur, ceux liés au forage et à l’extraction de pétrole, ceux de la mécanique, d’officiers de bateaux de pêche, de monteurs de lignes électriques, de plombiers (seulement 1% de femmes) et d’électriciens si l’on enlevait les hommes? Et quid des mineurs de fond? </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p><a style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #141923;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2059376984.jpg" target="_blank"><img id="media-201787" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1101806357.jpg" alt="femmes,politique,métiers,sexisme,victimisation," /></a></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">À quoi ressembleraient les Compagnons de France sans les hommes? Témoignage d’un apprenti:</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #5e5e5e; -webkit-text-stroke-color: #5e5e5e; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923;">« </span>C’est un milieu vraiment masculin, une femme ne peut pas tailler des pierres, c’est physiologique. Les rares filles dans le bâtiment, elles se dirigent dans la sculpture ou la gravure. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #5d5e5e; -webkit-text-stroke-color: #5d5e5e; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #5d5e5e; -webkit-text-stroke-color: #5d5e5e; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Avec les pierres, il faut toujours dépasser ses limites. J’ai souvent des sciatiques, et mal au dos en général. J’ai la chance de ne pas travailler en atelier ; en taille, ça use trop le corps. Si j’y étais, je me serais déjà fait opérer des deux canaux carpiens, clairement. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #5d5e5e; -webkit-text-stroke-color: #5d5e5e; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #5e5e5e; -webkit-text-stroke-color: #5e5e5e; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Il n’y a ni femme, ni syndicat. Tu finis le boulot et c’est tout, tu n’as pas le temps de revendiquer quoi que ce soit. Le chantier, ça ne pardonne pas. C’est vraiment l’esprit militaire. <span style="color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923;">»</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Tailleur de pierre c’est pas très sexy. La poussière, les mains calleuses, la sciatique, la fatigue. Pour la galipette il faudra attendre les vacances. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: Georgia; color: #141923; -webkit-text-stroke-color: #141923; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #141923; font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #141923;">A quoi ressemble la politique quand on supprime les hommes sur les photos ? </span><span style="color: #141923; font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #141923;">Trouvée <a href="http://www.ufunk.net/insolite/politique-sans-les-hommes/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">sur le site </span></a>de </span><em style="color: #141923; font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #141923;">Elle Angleterre</em><span style="color: #141923; font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #141923;"> cette question amusante. Elle est illustrée de photos de réunions politiques où l’on a effacé par informatique les présences masculines. Il reste très peu de femmes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlApprenez-leur les bonnes manièrestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-03-18:32994062015-03-18T10:16:00+01:002015-03-18T10:16:00+01:00 Complaisance victimaire «Ce féminisme se nourrit d'une confusion...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1834953024.jpg" target="_blank"><img id="media-190154" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/376991067.jpg" alt="8 mars, journée de la femme, berenice levet,taddei,victimisation," /></a>Complaisance victimaire</span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«Ce féminisme se nourrit d'une confusion sémantique entre égalité, différence et discrimination. (...) Les femmes se sont fondues dans le moule d'«Homo economicus» avec une docilité tout à fait désolante. Et désormais, est enregistré comme un progrès de l'égalité le fait que les femmes dans les débats politiques usent d'une langue et de manières aussi peu châtiées que celles des hommes.»</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«Sans militer pour le retour de la femme au foyer, s'interroge-t-on sur le sens qu'il y a à donner la vie à des enfants et à ne leur accorder -que dis-je, à ne leur concéder- que quelques heures dans un emploi du temps surchargé? Introduire des enfants dans le monde, au sens fort, c'est-à-dire, dans une langue, dans une histoire, dans des manières d'être, suppose de prendre le temps de le leur transmettre.»</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et ce paragraphe très (trop) réaliste: </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«Enfin, le moindre hommage à la femme est assimilé à un outrage, une offense, bref, à un «viol». Du regard de l'homme qui, sensible à la féminité, se retourne sur une passante, des quelques mots qu'elle inspire aux attouchements dont d'autres se rendront coupables, tout se retrouve mêlé. Complaisance victimaire et ressentiment envers les hommes contre lequel pourtant Virginia Woolf mettait en garde dans Une chambre à soi, n'ont cessé de s'exacerber. Le sel de l'humour qui a nourri les relations entre les sexes est en train de disparaître. Tout cela s'achève par des calculs sordides au sein de la famille: la répartition des tâches domestiques est pesée au trébuchet du fifty-fifty.»</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En effet, l’humour entre sexes régresse et ce n’est pas la moindre tristesse que de voir le couple en champ de bataille idéologique - comme s’il ne l’était pas déjà assez quand les partenaires doivent parfois affronter leur propre personnalité face à l’autre.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/85654401.jpg" target="_blank"><img id="media-190155" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1132482728.jpg" alt="8 mars, journée de la femme, berenice levet,taddei,victimisation," /></a>Eduquons, éduquons...</span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bérénice Levet était parmi les invités de <em>Ce soir ou jamais</em> du 6 mars. Un moment d’elle a retenu mon attention. Il figure sur la vidéo ci-dessous à partir de 2 minutes 20 secondes et jusqu’à 3 minutes. L’on découvre ici une thèse fondamentale des relations hommes-femmes, mais aussi du féminisme: il faut changer les hommes, il faut éduquer les hommes, dont les manières ne conviendraient pas aux dames. On est dans un archétype relationnel, d’autant plus qu’il s’agit d’une généralisation: l’homme serait grossier en paroles et en actes, et la femme sensible.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«... précisément pour que les garçons se construisent dans la nuance, dans la finesse...», «... en dépit de tout ce que l’on dit notre héritage littéraire ne nous donne pas une image homogène et abrutissante de la masculinité...», «... peut-être que là ils apprendront en tant que garçons à se construire dans, aussi les formes, les manières, que l’on pense à Marivaux, à Stendhal, et le langage notamment...».</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Elle n’est pas seule à affirmer que les hommes devraient être éduqués - ou rééduqués? Deux choses sont à retenir de ce passage:</span><br /><br /><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong>1.</strong> Les femmes veulent rééduquer ou éduquer les hommes, mettant ainsi entre eux et elles une barrière culturelle nouvelle: celle du maître (la femme) et du disciple (l’homme). </span></em><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Plus les femmes voudront jouer la maman et éduquer les hommes, plus ceux-ci deviendront insupportables. Et croyez-moi, le désir d’éduquer les hommes est très répandu chez les femmes. Imagine-t-on l’inverse? Des hommes affirmant que les femmes devraient relire Sade et Apollinaire afin d’être enfin plus libres, plus disponibles, plus chercheuses, plus audacieuses sexuellement? Si leurs femmes étaient plus bandantes et complices, peut-être que les hommes n’auraient pas besoin de chercher ailleurs et de répandre leur sperme tous azimuts. Provoc? Certes, et deuxième degré, mais n’empêche: cette phrase pourrait faire partie du discours masculin sur le couple.<br /><br /><em><strong>2.</strong> Bérénice Levet fait ici ce que, je pense, les femmes ont toujours fait: proposer un contrat. Si les hommes développent de bonnes manières les femmes les aimeront un peu plus.</em> <br /><br /><br /><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3992868751.jpg" target="_blank"><img id="media-190156" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3197859896.jpg" alt="8 mars, journée de la femme, berenice levet,taddei,victimisation," /></a>L’échec</strong><br /><br />Ouaip. Sauf que l’amant de madame Bovary n’était pas un chantre de l’écoute et de la tendresse ni de la finesse des sentiments, et que sa maitresse en voulait quand-même. Etre <em>autre</em> n'est pas forcément être <em>mieux</em>. Mais l’idée d’une négociation qui apparaît ici est fondamentale. Femmes et hommes ont été appelés à collaborer et à obtenir des consentements bien plus qu’à entretenir des rapports de force. C’est aujourd’hui, après des décennies d’idéologie marxiste reportée sur le couple, que le rapport de force est maximal.<br /><br />D’autre part il faut arrêter de délirer. Les hommes sont majoritairement sensibles, empathiques, collaborants, partenaires. Les gros lourds brutaux sont une petite minorité. Alors, non, je refuse cette volonté d’éduquer les hommes. Je refuse autant ce discours critique du féminisme que n’importe quel autre discours misandre.<br /><br />Les femmes éduquent les hommes depuis des centaines de milliers d’années: si elles se plaignent aujourd’hui c’est que leur éducation n’a pas donné le résultat clinique attendu aujourd’hui. Quel terrible échec. <br /><br />Alors, non, mesdames, ne tentez pas de changer ou d’éduquer les hommes, même pas les jeunes garçons à l’école. D’une part il vous faut apprendre à les accepter comme ils sont et à réaliser l’égalité des sexes devant la loi autrement qu’en brimant et en accusant les hommes. D’autre part, en voulant les formater à votre seul besoin, vous ne savez pas à quelles réactions, peut-être extrêmes, vous serez un jour confrontées. La plus grave n’étant pas la violence mais la démission totale des hommes.<br /><br />Les féministes ont voulu fabriquer un monstre. Le trait est si grossier qu'on se demande si ce ne sont pas elles qu'ils faudrait rééduquer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Images 1 et 2: Bérénice Levet, son livre. Image 3: Martyr Saint-Sébastien, Giovanni Bassi 1525</span>.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /><br /></span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2jftuf" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2jftuf_la-revolution-du-feminin-a-t-elle-deja-triomphe-1-5-06-03-2015-csoj_tv" target="_blank">La révolution du féminin a-t-elle déjà triomphé...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/ce-soir-ou-jamais" target="_blank">ce-soir-ou-jamais</a></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je signale ce texte d’une philosophe française, Bérénice Levet, auteur de <em>«La théorie du genre, ou le monde rêvé des anges»</em> publié chez Grasset en 2014, livre dans lequel elle tacle le 8 mars et quelques-uns des standards victimaires féministes. <a href="http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/03/06/31003-20150306ARTFIG00392-berenice-levet-contre-la-journee-de-la-femme.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Extraits</span></a>:</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa franchise de Clémentinetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-02-11:32993742015-02-11T16:23:00+01:002015-02-11T16:23:00+01:00 Les hommes éveillés Pour ses campagnes médiatiques cette...
<p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><img id="media-187315" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3879732130.2.jpg" alt="violence domestique,conjugale,violence envers les femmes,ruban blanc,white ribbon,hommes,victimisation," />Les hommes éveillés</span></strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">Pour ses campagnes médiatiques cette organisation fait appel à des «ambassadeurs», soit des hommes ayant une petite célébrité. Ces hommes s’engagent par serment auprès de White Ribbon: </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;"><span style="color: #000080;">«I swear never to commit, excuse or remain about violence against women this is my oath.»</span> (traduction internet: Je ne jure de ne jamais commettre, excuser ou garder le silence sur la violence contre des femmes, ceci est mon serment).</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">Un serment qui fait penser à nos promesses enfantines devant la maîtresse d’école ou le curé. Pas un serment d’adulte: celui-ci serait plus complet et nuancé. Justement, Tanveer Ahmed, un ambassadeur de White Ribbon depuis 2008, a tenté de poser des nuances après six ans d’engagement auprès des féministes du Ruban blanc.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">Le 9 février il publie une tribune dans<em> «The Australian»</em>. Une <a href="http://pastebin.com/9hbBHjPj" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">tribune peu correcte</span></a>:</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small; color: #000080;">«Il y a trop peu de reconnaissance de l'importance du désarroi masculin dans les discussions entourant la violence familiale. Les relations de genre ont changé nettement pendant les dernières décennies, mais les discussions au sujet de la violence familiale sont coincées dans la mentalité du féminisme radical des années 1970. Cela souligne l'inégalité de pouvoir dans des interactions de genre et dans les messages sociaux qui sanctionnent l'utilisation masculine de la violence et de l'agression. Le focus est sur l'infamie masculine, le déni des différences biologiquement basées sur le sexe, et un culte de victimisation.»</span></p><p><img id="media-187316" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/448684798.jpg" alt="violence domestique,conjugale,violence envers les femmes,ruban blanc,white ribbon,hommes,victimisation," /><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px; font-family: Helvetica; text-align: justify;">En résumé Tanveer Ahmed dit que les hommes sont les oubliés du le débat sur la violence domestique. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">Ce à quoi Clémentine répond en date du 10 février. Avec <a href="http://www.dailylife.com.au/news-and-views/dl-opinion/white-ribbon-ambassador-tanveer-ahmeds-dangerous-message-on-domestic-violence-20150209-139yjs.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">en particulier cette phrase</span></a>:</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px; color: #000080;">«</span><span style="letter-spacing: 0.0px;"><span style="color: #000080;">It is not the job of women to absorb men's suffering.»</span> Traduction:</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; min-height: 14px; text-align: justify;"><em><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">«Ce n’est pas le travail des femmes de s’occuper de la souffrance des hommes.»</span></em></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">Et bien voilà... Il suffisait de le dire clairement et franchement. Merci Clémentine de confirmer ce que les hommes éveillés disent depuis des années: les féministes se moquent des questions masculines. La condition masculine n’a aucun intérêt social ni intellectuel pour elles, confirmant l’aspect très communautariste et l’apartheid culturel du féminisme. Elles n’ont d’ailleurs aucune raison à s’en soucier: leur arnaque à la violence faite aux femmes, soit l’utilisation de chiffres délirants et de mensonges délibérés, leur rapporte gros. Mais si la condition masculine n'intéresse pas les féministes, pourquoi celles-ci vont-elles demander à des hommes de soutenir les femmes? </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; text-align: justify;"><strong><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;"><img id="media-187318" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/565438068.2.jpg" alt="violence domestique,conjugale,violence envers les femmes,ruban blanc,white ribbon,hommes,victimisation," />Money Money</span></strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #232323; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">L’association australienne White Ribbon dispose ainsi <a href="http://www.avoiceformen.com/feminism/feminist-lies-feminism/white-ribbon-australia-fraud-exposed/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">d’un budget considérable</span></a>. Son bilan annuel <em>(image 1 et 2, cliquer pour agrandir)</em> montrait en 2013 des revenus pour un montant supérieur à 2 millions de dollars australiens <em>(2 millions 700’000 $ dans le bilan 2014)</em>. Plus de la moitié de ce montant est consacré au personnel administratif. La violence domestique -fait vivre beaucoup plus de monde qu’elle n’en tue. Si l’on multiplie toutes les associations nationales du White Ribbon dans le monde, et si l’on ajoute toutes les subventions touchées un peu partout par des myriades de groupuscules féministes ou associations d’activistes connues, si l’on ajoute le personnel politique dévolu à la cause des femmes, je laisse imaginer les centaines de millions versés régulièrement pour entretenir des gorgones dont le but principal est de déconstruire la masculinité et de prendre le pouvoir sur les hommes. Remarque en passant: il n’y a pas de poste «services rendus» dans ce bilan. Le communautarisme est le seul service proposé...</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #1a09a9; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px; color: #000000;">J’ai déjà mentionné ailleurs la victimisation féministe outrancière comme une source majeure de revenus. Plus il y a de victimes réelles ou supposées, plus l’aveuglement et la démagogie politique grandissent, et plus l’argent tombe en pluie dans les escarcelles du «bon genre». L’Australie n’échappe évidemment pas à cette stratégie mondiale de la victimisation. Ainsi on peut voir l’affirmation que «la violence entre partenaires intimes est la principale contribution à la mort, la maladie et au handicap des femmes australienne âgées de 15 à 44 ans» </span><em style="font-size: small; letter-spacing: 0px; color: #000000;">(image 3)</em><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px; color: #000000;">.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;"><img id="media-187319" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/738903429.jpg" alt="violence domestique,conjugale,violence envers les femmes,ruban blanc,white ribbon,hommes,victimisation," />Terrible, non? Oui, mais faux. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">La <a href="http://www.aihw.gov.au/deaths/causes-of-death/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">page internet du gouvernement australien</span></a> sur les causes de décès indique que les hommes et les femmes meurent de maladie en général. En précisant les décès par âge, on constate que chez les 15-24 ans, sexes confondus, les accident prévalent. Le suicide vient ensuite. Les agressions n’arrivent qu’en cinquième position <em>(hommes et femmes ensemble)</em>. Pour les 25-44 ans le suicide reste la première cause <em>(image 4)</em>.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">N’y a-t-il donc aucun homme politique, aucune femme politique qui ait la lucidité et le courage de dénoncer l’arnaque de la violence domestique: chiffres gonflés et déraisonnables, argent englouti par des menteuses névrosées, hommes désignés comme seuls coupables et stigmatisés?</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; text-align: justify;"><span style="letter-spacing: 0px; font-size: small;">Il n’y a qu’une violence. Seuls les enfants devraient avoir droit à des circonstances spéciales vu leur jeune âge. Toute séparation de la violence en sexes que l’on oppose n’est qu’entreprise commerciale et sexiste. Les voleuses angéliques sont à la mode. Bullshit.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: small; text-align: justify;">Clémentine Ford est australienne. Elle n’a pas inventé l’automobile. C’était déjà fait. Elle est journaliste. Elle soutient le mouvement du <a href="http://www.whiteribbon.org.au" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">White Ribbon</span></a> australien. Le Ruban blanc est une organisation qui dénonce les violences faites aux femmes.</span><span style="font-family: Helvetica; font-size: small; text-align: justify;"> </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSelfies nus et pôvre victime: suite du Gerigatetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-08-24:32992112014-08-24T18:37:00+02:002014-08-24T18:37:00+02:00 Gerigate Mais c’est une autre chose que ces images, envoyées sous...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3862150964.jpg" target="_blank"><img id="media-176231" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2013642648.jpg" alt="sfi08.jpg" /></a>Gerigate</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais c’est une autre chose que ces images, envoyées sous le sceau de la confiance que le maire Vert plaçait en cette personne, fassent la une. Cela questionne non seulement sur le comportement de l’élu mais aussi sur le parcours suivi par les photos. A ce sujet le <em>Matin Dimanche</em> n’hésite pas à parler de Gerigate.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On apprend ainsi que sa partenaire, enseignante sans emploi, a enregistré des centaines de message de l’élu. Pourquoi? Dans quel but? Il semble que cela devienne plus clair: selon le <em>Matin</em>, «<span style="color: #000080;">Lorsque leur relation s’est refroidie, elle a contacté l’un de ses adversaires, le conseiller en relations publiques Sacha Wigdorovits. Ce dernier lui a fourni le contact de plusieurs rédacteurs en chef.</span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On ne prend pas contact avec l’adversaire de son copain virtuel par hasard. On n’accepte pas les adresses de rédac’ chefs par hasard. La dame voulait-elle monnayer sa relation? La question se pose et elle n'est curieusement évoquée nulle part. La dame est-elle protégée? </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La part publique de cette affaire, la trahison d’un échange purement privé, est donc de la responsabilité de l’enseignante. Les adversaires de Geri Muller ne sont pas forcément à l’origine d’un complot. Ils auraient plutôt saisi l’opportunité. Il serait peu crédible d’accuser le Mossad <em>(services secrets israéliens)</em> qui a certainement d’autres omelettes sur le feu.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais alors qu’elle a trahi, alors qu’elle a pris l’initiative de dévoiler cette relation virtuelle et les images de Geri, elle se pose maintenant en victime. Elle raconte ainsi: «<span style="color: #000080;">Je n’étais pas favorable à l’idée de donner ces informations à l’hebdomadaire <em>Schweiz am Sonntag.</em> Mais la pression était immense et le désespoir aussi.</span>» Ce faisant elle donne l’image soit d’une idiote soit d’une perverse.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1988396489.jpg" target="_blank"><img id="media-176229" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3245465948.jpg" alt="sfi12-hors-de-prix-2006-03-g.jpg" /></a>Pôvre fausse victime</span></strong></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La voici donc passé d’initiatrice d’une dénonciation à victime de cette même dénonciation! Quel culot. «<span style="color: #000080;">Elle se reproche de ne pas avoir dit clairement non. Ni à Geri Müller, ni «à ceux qui ont profité de ma situation de détresse</span>». Pourtant, avoir mené cet échange avec le maire Vert pendant des semaines n’indique pas de détresse particulière. Cela indique au contraire un consentement, surtout par un écran interposé qui lui laisse toute liberté d’ouvrir ou de fermer le chat.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Se présenter en <em>(fausse)</em> victime la dédouane-t-il de sa culpabilité? Etre pseudo-victime rend-il plus légitime d’avoir délibérément jeté au lynchage un politicien connu? De qui se moque-t-elle? «<span style="color: #000080;">Je n’avais pratiquement aucune chance face aux hommes puissants et influents</span>». Elle a en tous cas bien assimilé le discours victimaire. Et en fait usage presque avec talent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il reste à savoir si elle a touché des dessous de tables pour ses révélations et pour avoir transmis les photos compromettantes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cela illustre un peu plus la dissymétrie de traitement entre les hommes et les femmes. Je remarque d’ailleurs que si le nom du politicien est étalé partout, la dénonciatrice est protégée et seules ses initiales sont mentionnées. Deux poids deux mesures, alors qu’elle a été consentante.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3425195161.jpg" target="_blank"><img id="media-176230" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2589394996.jpg" alt="sfi10-elevator.jpg" /></a>Il faut dire aux hommes</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il faut aujourd’hui avertir les hommes: ne dites rien ou ne donnez rien de vous sauf à votre compagne de longue date - et encore.</span></p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><span class="s2">Je lisais hier que le maire de la ville de Valladolid, en Espagne, mettait en garde les hommes contre le fait de prendre l’ascenseur seuls avec une femme. «</span><span class="s1"><span style="color: #000080;">Imaginez que vous entrez dans un ascenseur et qu'il y a une fille qui veut vous nuire, qui entre avec vous, arrache son soutien-gorge et la jupe et sort en criant en disant que vous avez tenté de l'agresser.</span>»</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cela a créé une polémique. Il est accusé par des féministes de vouloir banaliser le viol. Celles-ci, en pleine campagne de peur contre les hommes, affirment que les fausses accusations ne sont que le 0,01% des cas. Ce qui est faux: de 8% selon le FBI à 40% selon des études sur le terrain judiciaire. Je l’ai plusieurs fois documenté. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Et en tous cas, même si cette situation est probablement rare dans un ascenseur, il met le doigt sur une réalité criminelle spécifique, que la victimisation ambiante cache de moins en moins. La dénonciation faite par l'enseignante illustre aujourd'hui ce double jeu de la victimisation, quoique l’on pense de la connerie commise par l'élu.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Le <em>Matin Dimanche</em> nous en dit un peu plus sur les circonstances qui ont entouré la divulgation des photos nues de Geri Müller à la presse. Sa connerie n’a pas été rendue publique par hasard. C’est une chose qu’un sursaut d’adolescence ou une naïveté sidérale lui ait soufflé à l’oreille <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/08/19/le-maire-vert-est-il-pervers-258935.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">d’envoyer ces images</span></a> à une jeune femme pour la séduire. Une jeune femme qu’il ne connaissait pas autrement qu’en virtuel.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlTabernacle ! J’ai besoin du féminisme !tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-06-26:32991452014-06-26T19:07:00+02:002014-06-26T19:07:00+02:00 C’est une petite vidéo réalisée par mes soins sur la base d’images d’une...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/250155391.jpg" target="_blank"><img id="media-172203" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3684942894.jpg" alt="féminisme,tabernacle,amérique,victimisation" /></a>C’est une petite vidéo réalisée par mes soins sur la base d’images d’une campagne qui se déroule en partie sur le net: «J’ai besoin du féminisme».</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Ces pauvres, il faut quand-même les réveiller avant qu’elle ne sombrent dans une bêtise abyssale. Déjà qu’elles n’ont plus aucune fierté à se pavaner en portant haut et fort un statut de victime dont elles savent tirer profit.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Mais pas plus d’écrit. Voici l’objet:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/DYybbjOPyMw?hl=fr_FR&version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/DYybbjOPyMw?hl=fr_FR&version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium; text-align: justify;">Nos cousins du Québec le prononcent «ta-barre-naque». C’est un juron. Il signifie <em>enfant de chienne</em> ou <em>putain de merdre</em>. On y décèle une pointe d’étonnement. J’en use ici pour teinter d’une touche de deuxième degré l’objet singulier que je propose.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes raisons d’une critique (4): procureures et chiffrestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-05-08:32990882014-05-08T09:07:02+02:002014-05-08T09:07:02+02:00 La mise en accusation Cela va même jusqu’à traiter tous les hommes...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3589044487.jpg" target="_blank"><img id="media-169261" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1287607488.jpg" alt="femmes,hommes,domination,violence conjugales,viol,misandrie,victime,victimisation,droits des femmes," /></a>La mise en accusation</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cela va même jusqu’à traiter tous les hommes de violeurs par nature ou essence, ou de proclamer que toute pénétration sexuelle par l’homme est un acte de domination. Il y a certes des degrés dans cette mise en accusation des hommes en tant que groupe et catégorie. Certains mouvements ont un discours plus modéré en apparence, même si au fond le même mythe victimaire est reproduit ad libitum. Ainsi en est-il de la </span><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/04/29/inegalite-salariale-caquets-et-accidents-professionnels-nouv-255443.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">supposée inégalité salariale</span></a><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">, bon gimmick pour maintenir la pression, politiquement correct, et pourtant total enfumage.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">D’autres parlent de «droits des femmes», comme s’il existait deux types de droits en démocratie: ceux des femmes et ceux des hommes. Sous ce vocable il faut noter que l’idéologie féministe impose une société à deux vitesses, une démocratie différencialiste et communautariste, ce qui est exactement le contraire du principe de base de ladite démocratie. Et ce qui est même une maladie de la démocratie. De ce point de vue le féminisme n’est ni juste ni égalitaire: il est opportuniste et profiteur.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> <span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">De fait la mise en accusation des hommes est permanente, explicite ou implicite. Outre les textes et attitudes fondatrices déjà mentionnés, il faut citer aussi quelques affirmations anciennes et récentes. Affirmation politique: <span style="color: #000080;"><em>«Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat.»</em></span> <em>(Karl Marx)</em>; sociologique: selon Pierre Bourdieu et son analyse marxiste, la supposée domination masculine opprime les femmes; philosophique: <em><span style="color: #000080;">«La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire»</span> (Auguste Comte)</em>; psycho-pathologique: <span style="color: #000080;"><em>«</em></span></span><span class="s3" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><em><span style="color: #000080;">Les hommes, comme caste dominante, ont littéralement créé un organe sexuel chez les femmes : le vagin»</span> (feministes-radicales.org)</em>; émotionnelle: <span style="color: #000080;"><em>«</em></span></span><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><em><span style="color: #000080;">Tout homme est un violeur en puissance, ... il faut juste quelques circonstances, de minimes variations environnementales, pour que tout bascule. Non, il faut être précis : pour que tout se mette en place»</span> (Peggy Sastre)</em>. Et c’est loin d'être exhaustif. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Tirer profit</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cette généralisation sexiste découle d’une sorte de contamination émotionnelle, d’un ton de procureure et d’une posture révolutionnaire esthétisante. Mais pour les leaders féministes cette contamination ne suffit pas: si elles veulent tirer profit du féminisme elles doivent lui donner des assises concrètes. Nombre d’entre elles sont issues d’une bourgeoisie aisée, ou de milieux universitaires de gauche et de groupes de revendication lesbiens. Ce sont en général des femmes dominantes de par leur classe ou leur caractère. On ne voit pas de caissière de supermarché parmi les leaders, et une<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1820669075.jpg" target="_blank"><img id="media-169262" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2965823024.jpg" alt="femmes,hommes,domination,violence conjugales,viol,misandrie,victime,victimisation,droits des femmes," /></a> analyse sociologique montrerait très probablement que le féminisme, bien que se prétendant universel, est une culture de classe. Il faut avoir reçu l’éducation et la formation nécessaires pour écrire un livre de référence dans ce domaine. Les études de genre sont aujourd’hui la chasse gardée d’universitaires solidaires, qui dominent nettement le marché de la pensée.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ces dominantes ont vu l’intérêt économique représenté par leur mouvement. De nombreuses associations féministes vivent aujourd’hui des subventions des Etats. Il y a donc des plages dorées pour celles qui sont à leur tête. Pourquoi d’ailleurs existe-t-il autant d’associations? Parce qu’il y a une concurrence sévère entre elles pour disposer d’une part du gâteau.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Une tendance sociétale efficace de nos jours est de se présenter en victime. La victime éveille la compassion, et reçoit en retour crédit moral et financier. Pour le grand public la vérification de la victimisation n’est pas importante. L’époque est dominée par l’émotion. Il suffit de s’affirmer victime avec le ton et le regard qu’il faut pour que la télévision vous déroule le tapis rouge. Je n’exclus pas que derrière ce culte de la victime on puisse trouver une sorte de culpabilité de nantis. La société a ses victimes comme autrefois on avait ses pauvres.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Dans cette victimisation outrancière les vraies victimes sont difficiles à discerner. En général elles n’en font pas un mode de vie. Le rôle est loin d’apporter les satisfactions attendues. Une vraie victime sait qu’à un moment elle doit se relever et tenir sur ses propres jambes, pas sur celles des autres. Ancien soutien du féminisme, j’ai ouvert les yeux sur sa réalité suite à une expérience de cet ordre. Victime d’une fausse accusation d’inspiration féministe j’ai pu voir ce qui se joue dans la violence contre les hommes. J’y ai laissé des plumes et je n’ai pu reprendre le cours de ma vie qu’en créant un nouveau projet de vie. J’ai vu qu’être victime a des conséquences dramatiques et je sais qu’il faut en sortir. Dans mon expérience je suis passé du fait divers individuel à une compréhension globale, comme peut-être une femme violée peut ensuite faire sa cause de la dénonciation du viol.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La surenchère des chiffres</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">J’ai pu en particulier constater que la mise en accusation permanente et par principe des hommes, à part d’être excessive et possiblement pathologique, conduit à des dommages collatéraux, en particuliers judiciaires. On sait que dans certaines provinces du Canada il suffit qu’une femme téléphone à un juge et dise se sentir menacée par son conjoint pour que celui-ci soit arrêté et perde tout droit sur la maison, la voiture, les comptes en banque. Le féminisme a inspiré des lois d’exceptions dignes d’une autre époque.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2276563952.jpg" target="_blank"><img id="media-169263" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4067668667.jpg" alt="femmes,hommes,domination,violence conjugales,viol,misandrie,victime,victimisation,droits des femmes," /></a>La victimisation des femmes et la mise en accusation des hommes est donc le fond idéologique. Les chiffres en sont l’aspirateur économique. En effet, pour assurer que le discours victimaire s’enracine et en tirer des bénéfices, il fallait le prouver. Ainsi depuis plus de trente ans des études et statistiques tentent de démontrer que la violence physique contre les femmes serait un phénomène massif <em>(confirmant la stéréotypie de la supposée domination masculine)</em>.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Cette violence est soit les coups dans le foyer soit les agressions sexuelles ou le viol. Depuis trente ans les chiffres ne font que s’amplifier. Or aucun, je dis bien aucun, n’a jamais été démontré. Il s’agit le plus souvent d’études ou de sondages dont la méthodologie peut être biaisée, ou dont les résultats hypothétiques sont extrapolés. Pour ce qui est des agressions sexuelles on y inclut des gestes, des sifflements dans la rue, des regards appuyés. Soit des critères inacceptables.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On se souvient peut-être des <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/08/28/300-000-femmes-battues-ou-les-folles-du-quebec.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">prétendues 300’000 femmes</span></a> agressées annuellement au Québec. Le Parquet en avait fait un problème de sécurité publique, imprimant même un document officiel avec ce chiffre. Or le chiffre en question n’était une supposition émise par une féministe, qui a par la suite reconnu qu’elle n’avait aucune source sérieuse à ce sujet! Pendant 15 ans la politique anti-violence du Québec s’est fondée sur ce chiffre et les recommandations policières étaient d’emprisonner un homme sur simple dénonciation, sans enquête si vérification.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le but des chiffres extrapolés est de faire nombre car les subventions dépendent du nombre. Les autorités sont mises sous stress et contraintes par les lobbys à verser des montants énormes </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">(69 millions d’euros actuellement en France, des centaines de millions de dollars au Canada)</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Sans revenir en détail sur ce thème que j'ai déjà documenté, les chiffres ne sont pas démontrés, et les extrapolations sont fantaisistes. Plus grave: des statistiques et des compilations d’études </span><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;" href="http://www.csulb.edu/~mfiebert/assault.htm" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">donnent les femmes comme aussi violentes</span></a><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> dans le couple que les hommes. Ce qui est évidemment dénié par les associations féministes qui, si c’était reconnu, devraient partager le gâteau.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le peu d’emprise publique des campagnes contre la violence faite aux femmes montre que, malgré le matraquage publicitaire, cela ne correspond pas à la réalité. Viols et violences sont des phénomènes restreints, marginaux. Non, il n’y a pas autour de nous une femme sur trois qui a été tabassée ou violée, et il n’y a pas un homme sur trois qui soit un tabasseur ou un violeur.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Je ne nie évidemment pas que des hommes sont de vrais criminels et que certains crimes sont plus masculins. Mais pas dans des proportions massives, et l'inverse est aussi vrai. L'on ne peut résoudre un problème de société en le biaisant. Et non, on ne fera pas porter aux hommes la charge d’une problématique <em>(la volonté de domination sur les hommes)</em> dont le noeud est ailleurs.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">A suivre.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Nous avons vu que la violence de genre est la racine profonde, essentielle, permanente de l’idéologie. Les termes employés en 2014 ne diffèrent pas de ceux des années 1970. Il est toujours question de supposée suprématie masculine, de privilèges patriarcaux, de domination et d’oppression masculine, de solidarité entre femmes contre l’oppresseur.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlInégalité salariale, caquets et accidents professionnels: nouvelles du fronttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-04-30:32990812014-04-30T17:02:01+02:002014-04-30T17:02:01+02:00 Accidents professionnels Ciel! Serait-ce le fait que les femmes...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3691339240.jpg" target="_blank"><img id="media-168653" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/720713037.jpg" alt="inégalité salariale,égalité,sexisme,vallaud belkacem,poules,ueli maurer,bovary,victimisation," /></a>Accidents professionnels</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ciel! Serait-ce le fait que les femmes exercent davantage de métiers à risques qu’il y a 10 ans? Najat Vallaud-Belkacem propose que la prochaine loi sur l’égalité instaure une approche sexuée de l’évaluation des risques au travail - ce qui contredit totalement la notion même d’égalité. Je n’y comprends plus rien. Najat veut-elle</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">prendre la place de Coluche et faire rire la France? Car enfin, c’est bien elle qui refuse toute approche sexuée des professions à l’école, prêchant la bonne parole avec son «Mehdi met du rouge à lèvres» et qui encourage les filles à devenir bûcheronnes. Elle marche sur sa tête.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il manquait un domaine où les femmes en tant que groupe soient encore une fois victimes. Madame Vallaud-Belkacem n’est pas crédible; elle ne pense plus qu’à la présidentielle de 2022 en s’épilant tous les matins.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Pour parler sexe, les taureaux, eux, connaissent bien les accidents du travail. C'est pour cela que certains hommes se féminisent et se soumettent à la <em>Féminista</em>: ils se préservent. Le temps des héros, épée plantée dans la poitrine, est derrière nous. Maintenant ils vont à l'infirmerie quand il s'entament la peau avec le bord d'une feuille de papier.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Masse d’argent globalement distribuée</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais ce n’est pas le seul domaine où le matraquage sexué fait un malheur: l’arnaque de l’inégalité salariale en est un autre. C’est reparti pour un tour: l’Union Syndicale Suisse dénonce encore une fois les supposés 18% de <a href="http://www.tdg.ch/economie/uss-repart-combat-inegalites-salariales/story/14122547" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">différence de salaires</span></a>. Ils s’accrochent à ce truc bidon pour exister ou bien? Parce que les statistiques, même fédérales, ne démontrent rien.<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/946374755.2.jpg" target="_blank"><img id="media-168656" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3185158212.jpg" alt="inégalité salariale,égalité,sexisme,vallaud belkacem,poules,ueli maurer,bovary,victimisation," /></a><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">J’attends toujours que des fiches de paie ou des jugements des Prud’hommes démontrent une discrimination, supposée massive, pour des postes dans les mêmes entreprises avec le même profils femmes-hommes: formation, ancienneté, âge, compétence, niveau de responsabilité pareils. Si, toutes ces conditions réunies, des comparaisons massives de fiches de paie démontrent une inégalité, je m’inclinerai. En attendant je conteste totalement la réalité ce cette supposée inégalité. Ce thème ne sert qu’à faire gagner des voix aux socialistes et à rendre les femmes insatisfaites et victimes. Les femmes insatisfaites, on connaît. C’est le trend depuis Madame Bovary. La mythologie moderne doit les faire passer pour des incomprises et les hommes pour des gros cons.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les raisons structurelles sont les seules - sauf démonstration contraire autre que des statistiques abstraites - qui expliquent une différence non pas de salaires, mais de masse d’argent globalement distribuée. Les femmes bossent plus à temps partiel, elles choisissent des métiers moins rémunérés mais plus sociaux, et beaucoup ne veulent pas faire carrière et sacrifier leur famille. Il n’y a pas de pratique délibérément discriminatoire. Dans le public elle n’est pas possible, d’autant que beaucoup de femmes occupent des postes de ressources humaines et auraient vite fait de dénoncer la chose. Et pour le privé il faut arrêter de faire croire qu’un patron se dit: «Tu es une femme donc je te paie moins».</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Par ailleurs les chiffres sont fantaisistes. Il y a un an on parlait de 25% de discrimination, aujourd’hui de 14%, et en novembre dernier la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga déclarait à la RTS seulement 10% <em>(vidéo ci-après)</em>. Il n’y a donc aucun crédit à accorder à cette supposée inégalité salariale, qui n’est qu’un front de plus, inutile et déplaisant, dans la guerre des sexes permanente pour laquelle tout est prétexte.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2107033945.jpg" target="_blank"><img id="media-168655" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3327190969.jpg" alt="inégalité salariale,égalité,sexisme,vallaud belkacem,poules,ueli maurer,bovary,victimisation," /></a>Caquet fédéral</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Enfin, la blague d’Ueli Maurer permet aux poulettes de s’égosiller d’indignation. «Sexisme, machisme, misogynie», caquètent-elles. L’épouse du Conseiller fédéral serait la seule «chose» de plus de 30 ans d’âge chez lui. Quand on écoute la blague, que l’on tient compte de son français parfois imprécis, et que l’on constate qu’au bout du compte il adresse des louanges à sa compagne, comment peut-on penser à de la misogynie ou du mépris? Au pire une blague très moyenne, au mieux la jovialité de cet homme très nature, connu pour ses anecdotes. Je suis sûr d’une chose: sa femme aurait déclaré la même chose dans l’autre sens, il aurait éclaté de rire.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais les poupoules ont caqueté, histoire de rappeler qu’elles seraient universellement victimes de ces vilains hommes. Surtout d'un UDC. Seule la gauche serait <em>féministement correcte</em>.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Bouh!</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les féministes en robe de moine, cul pincé et sourcil froncé, décident quand on peut rire ou non. Elles règnent encore. Pour le moment. Un jour le front volera en éclats.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.rts.ch/embed/MZGk" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Les femmes devraient faire très attention en allant travailler. Elles s’exposent à de graves conséquences: les accidents du travail. En 10 ans en France, 23% de plus de femmes sont victimes de ces accidents, alors que l’on a constaté une diminution de 20% chez les hommes.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRemise des trophées des «Salopes» 2013tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-12-28:32989482013-12-28T00:02:00+01:002013-12-28T00:02:00+01:00 Le palmarès fera des déçues. Par exemple les Femen n’y figurent pas. Elles...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le palmarès fera des déçues. Par exemple les Femen n’y figurent pas. Elles ne sont pas des salopes: elles sont clivées, c’est-à-dire malades. Actuellement elles tentent des thérapies dans des établissements spécialisés, comme des basiliques, mais il semble qu’on manque d’exorcistes pour les soigner.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement féministe-socialiste français, n’y figure pas non plus. Bien qu’elle ait posé un jugement de criminel esclavagiste sur tout client d’une prostituée, elle n’est pas une salope. Plutôt une narcissique psychorigide. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais sans plus attendre, voici le palmarès.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2215201486.jpg" target="_blank"><img id="media-161001" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/496252603.jpg" alt="salope,trophée,or,danièle bousquet,féministes,argentine,femen,fascisme,victimisation,san juan,les oiseaux se cachent pour mourir,pedophilie,fausse accusation," width="274" height="380" /></a>Salope de bronze:</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Décernée à <strong>Danièle Bousquet</strong>, présidente du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, pour <a href="http://www.nosdeputes.fr/14/seance/2345#inter_c9d9167d0113ed9cf4978dd7de7e5fcd" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">sa déclaration sexiste et haineuse</span></a> devant les députés le 6 novembre dernier. Tentant de faire pression sur le parlement français pour que la loi sur la résidence alternée ne soit pas votée, elle n’a pas hésité à salir les hommes avec un argument univoque et un chiffre faussé.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">«La garde alternée peut très bien convenir si la sécurité de l'enfant est assurée dans chacun des deux foyers. Par contre, il faut garder à l'esprit qu'un très grand nombre d'enfants en France sont victimes d'inceste et que 10 % des femmes sont victimes de violences conjugales. Par conséquent, la systématisation de la garde alternée risque de poser d'énormes problèmes en cas de violences de la part du père.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quand on sait que la violence dans le couple, l’inceste et la maltraitance sont également le fait de mères (et pas de manière exceptionnelle: par exemple les violences faites aux enfants sont dues aux pères à 32% et aux mères à 47% selon la Snatem), on comprend que Danièle Bousquet en est une vraie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/174513189.jpg" target="_blank"><img id="media-161002" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3548716347.jpg" alt="salope,trophée,or,danièle bousquet,féministes,argentine,femen,fascisme,victimisation,san juan,les oiseaux se cachent pour mourir,pedophilie,fausse accusation," width="274" height="380" /></a>Salope d’argent</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Décernée à <strong>Meri Jane</strong>, habitant Cherry Hills dans le New Jersey. Cette femme de 42 ans, séparée de son mari, <a href="http://www.nydailynews.com/news/national/pennsylvania-woman-busted-frame-husband-child-porn-article-1.1556487" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">a accusé celui-ci de pédophilie</span></span></a> et d’abus sur leur enfants. Pour preuve elle a fourni à la police l’ordinateur portable dudit mari, rempli d’images pornographiques mettant des enfants en scène. Dé-gueu-la-sse! La peine de mort! Oui, sauf que... la police a découvert que les photos ont été téléchargées trois jours avant la plainte et que le mari a quitté le domicile conjugal un mois avant sans prendre son ordinateur. La femme a donc tout inventé et téléchargé elle-même les images pédo-pornographiques. La fausse accusation: un grand classique en cas de séparation. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais pour une fois il y aura justice, comme le relate <a href="http://www.metronews.fr/info/le-fait-divers-du-jour-elle-est-accusee-de-pedophilie-apres-avoir-tente-de-pieger-son-mari/mmlx!kdefvZh8iaMqw/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Metronews</span></a>:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">«La voilà donc elle-même sous le coup de 40 chefs d'inculpation concernant ses accusations mensongères, mais aussi le crime de possession d'images pédophiles. L'arroseur aura rarement été si bien arrosé.»</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/505633528.jpg" target="_blank"><img id="media-161003" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/509372424.jpg" alt="salope,trophée,or,danièle bousquet,féministes,argentine,femen,fascisme,victimisation,san juan,les oiseaux se cachent pour mourir,pedophilie,fausse accusation," width="274" height="380" /></a>Salope d’or</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle est attribuée collectivement aux <strong>7’000 féministes hystériques argentines</strong> qui, à la fin d’un colloque sur l’avortement, ont attaqué la basilique de San Juan. Celle-ci a été protégée par 1’500 hommes en prières, impassible face aux insultes, aux crachats, doigts d’honneurs et marquages au marker ou à la bombe à peinture venant des 7’000 folles. La raison de l’attaque? L’Eglise est opposée à l’avortement et représente la supposée dictature patriarcale.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela s’est passé le 24 novembre dernier. J’ai déjà annoncé que la surenchère féministe ferait passer cette idéologie et les mouvements qui la prônent du stade de la victimisation absolue au fascisme, le second se justifiant du premier. Eh bien c’est en cours. Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas.</span><br /><br /><br /><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/fOCD_T9Qqpc?hl=fr_FR&version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/fOCD_T9Qqpc?hl=fr_FR&version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object> <br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enfin, un accessit est décerné à cette salope méritante, qui s’est filmée et postée sur youtube en train de démolir l’appartement de son copain parce qu’il l’avait trompée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quelle élégance. Heu, masculine, la domination, vraiment?</span><br /><br /><br /><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/bAgHhtIX9yw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La parole de fin à Djamel:</span><br /><br /><br /><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/MWLezrCRABo?hl=fr_FR&version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/MWLezrCRABo?hl=fr_FR&version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">¨</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2728100080.jpg" target="_blank"><img id="media-161004" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/161577980.jpg" alt="salope,trophée,or,danièle bousquet,féministes,argentine,femen,fascisme,victimisation,san juan,les oiseaux se cachent pour mourir,pedophilie,fausse accusation" width="129" height="129" /></a>Et n'oubliez pas: orange, la couleur contre la violence faite aux hommes. Pdf à télécharger:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a id="media-159469" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2252125766.pdf"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><strong>«Les violences faites aux hommes»</strong></span></a></span></span></span></span></span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Puisqu’elles revendiquent le mot «salope», je rends hommage aux féministes en créant une récompense du même nom: la <em>Salope d’or</em>, faisant ainsi le pendant des groupes qui ont élu récemment le «sexiste» de l’année. Le trophée consiste en la reproduction d'une statue de Kate Moss dans une posture de yoga acrobatique.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa violence domestique n’est pas une préoccupationtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-01:32987452013-07-01T14:47:00+02:002013-07-01T14:47:00+02:00 Bien que cette enquête n’ait pas de réelle valeur scientifique et que...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/428738966.gif" target="_blank"><img id="media-146290" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3876848596.gif" alt="violence conjugale,insécurité,enquête,victimisation" width="252" height="232" /></a><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bien que cette enquête n’ait pas de réelle valeur scientifique et que l’on doive la relativiser, elle propose quelques indicateurs du ressenti citoyen. En prolongement de <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/06/24/viol-payer-pour-etre-traine-dans-la-boue.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>mon récent billet sur la violence dans le couple</em></span><em></em></a> et envers les femmes et les hommes, j’ai cherché si la violence domestique - dont il est dit parfois qu’elle atteint 10% ou 25% des femmes - est mentionnée. Il faut ici préciser que le chiffre de 10% qui circule en France puis 13 ans est produit par l’enquête de l’Enveff largement contestée dans de nombreux milieux. Un tel taux de victimes supposées devrait faire figurer cette forme d’insécurité dans les grandes catégories de crimes et délits. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Or ce n’est pas le cas. Dans l’enquête de la Tribune de Genève, à part les braquages, les vols, les chauffards, etc, une tranche de risques dite </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autres</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>»</em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">, de 6%, est bien mentionnée, qui contient comme dangers notamment les banquiers, les cyclistes et les politiciens. Rien sur les violences entre conjoints. Des cinq experts cités par le quotidien aucun n’en parle. Il est question par exemple que le «<em>danger le plus visible me semble être les actes de violence commis sur l’espace public dont sont victimes, entre autres, les personnes âgées, ainsi que tous les actes qui peuvent menacer les liens sociaux.» (Alain Bittar)</em> Si la violence conjugale était réellement la première cause de mortalité pour les femmes, avant le cancer, les accidents de la route, les troubles cardio-vasculaire, comme le soutient l'OMS, cela devrait apparaître. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Or on doit constater que ce n'est pas le cas. La violence faite aux hommes pas plus que celle faite aux femmes n'est perçue et proposée comme un problème important. On peut supposer que les manifestations en sont si infimes qu’elle n’entre pas dans l’esprit des gens. Cela malgré un matraquage sur le sujet qui, relayé par la presse, par des associations, des partis politiques, des gouvernements - et même des loges franc-maçonnes - confine au lavage de cerveau. Ce supposé drame que l’OMS n’hésite pas à qualifier d’épidémie ne prend pas la proportion alarmante qui lui est attribuée. Pour une fois qu’une enquête ne cible pas spécifiquement ce sujet, qu’elle n’a pas d’effet amplificateur par le fait même qu’elle le spécifierait, mais que l'on parle d’insécurité en </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3858345242.jpeg" target="_blank"><img id="media-146291" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3203170095.jpeg" alt="violence conjugale,insécurité,enquête,victimisation" width="288" height="216" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">général, la supposée épidémie fait un flop. A croire que la danse entêtante des chiffres gonflés atteint un point d’irréalité trop grand. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par exemple, quelqu'un sait-il combien il y a de places pour femmes battues dans les centres prévus à cet effet? Et combien de places sont réellement occupées par celles à qui elles sont destinées <em>(au Québec on y loge des SDF pour faire monter le taux d'occupation)</em>? Personne. Opacité totale. Les autorités de la communauté européenne se penchent sur les violences domestiques depuis des années. On peut supposer qu'elles se basent des enquêtes sérieuses </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">et aux chiffres moins contestables. Or, l<a href="http://www.conventions.coe.int/Treaty/FR/Reports/Html/210.htm" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>es directives du Conseil de l’Europe</em></span></a> demandent à chaque pays membre de disposer, pour chaque 10 000 personnes, d’un lit pour une femme craignant pour sa sécurité. Rapporté à la population française cela représente 7'000 lits pour 70 millions d'habitants</span>. <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si le Conseil de l'Europe prévoit 7'000 femmes <em>craignant</em> pour leur sécurité, pourquoi les médias et les associations féministes mentionnent-ils des centaines de milliers voire des millions de femmes victimes? Combien de lits sont vraiment occupés? Et pourquoi malgré ce matraquage la question des violences domestiques a-t-elle si peu de résonance dans la société? Ne serait-ce pas parce qu'elle est tellement disproportionnée par rapport à la réalité vécue par les gens? Et si c'est le cas, quel est donc l'intérêt et le but poursuivi par les associations féministes?</span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il semble de plus en plus clair que le gonflement a bien pour objectif de faire plier les politiques sur d'autres sujets associés à la culture de la victime, et de retirer un maximum de subventions. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a un vrai problème de chiffres, et un rideau de fumée ou une amplification qui empêche de voir la réalité. L’effet amplificateur des enquêtes de victimisation doit être sérieusement questionné. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les scientologues connaissent bien ces méthodes avec leur test de personnalité. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Demander à quelqu’un s’il est victime d’un crime précis, avec l’aval de l’Etat par derrière et des personnes au ton grave devant, cela crée visiblement des victimes. Cet effet amplificateur est un des moyens de la manipulation mentale: demander à quelqu'un s'il est parfois malheureux, en insistant avec une suite de questions, il finira bien par se trouver malheureux. Ne serait-ce que par effet répétitif, ou par respect de l'autorité, ou pour ne pas décevoir l'enquêtrice. La loyauté va parfois se glisser là où elle n'a rien à faire. Mais il semble ici que cela ne suffit pas: on n'y croit pas, pas au taux qu'on veut nous faire croire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’enquête de la Tribune de Genève parue samedi 29 juin dans l’édition papier présente le constat du sentiment d’insécurité vécu par des citoyennes et des citoyens. Il s’agit de chiffres subjectifs, sans représentativité exacte des différents groupes sociaux ni analyse détaillée de l’insécurité et de la violence. Ils ont cependant l’avantage de dresser un tableau des risques identifiés comme réels dans notre environnement immédiat. Ces risques on pu être vécus, ou rencontrés par des proches, ou rendus très présents à l’esprit part leur degré de dangerosité.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlViol: payer pour être trainé dans la bouetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-24:32987372013-06-24T15:37:00+02:002013-06-24T15:37:00+02:00 Les chiffres à Genève invalident l’OMS Si l’on croit les chiffres...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1283672907.jpg" target="_blank"><img id="media-145557" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3883869153.jpg" alt="violence,violence domestique,conjugale,femmes,hommes,OMS,féminista,AH1N1,viol,victimisation," width="301" height="296" /></a>Les chiffres à Genève invalident l’OMS</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si l’on croit les chiffres du <a href="http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2013/violence_against_women_20130620/fr/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>récent rapport de l’OMS</em></span></a> sur la violence faite aux femmes, une femme sur 3 dans le monde subira une violence physique ou sexuelle dans sa vie. Un tiers des femmes! Pour l’Europe ce ne seraient «que» 27% des femmes qui seraient victimes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comment une telle projection est-elle possible? Voici quelques éléments pour éclairer le débat et tenter de vérifier cette affirmation alarmiste.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La République genevoise compte 470’000 habitants. Soit environ 235’000 femmes pour faire simple. Les statistiques policières comptabilisent, en 2011, 102 délits de violence grave, victimes femmes et hommes confondues. Dans ce groupe on trouve les homicides ou tentatives d’homicides et les viols ou tentatives de viols, ainsi que les agressions causant des lésions graves.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il s’agit des Statistiques policières, non de jugements démontrant les faits. Prenons cependant les chiffres des viols et tentatives de viols <span style="text-decoration: underline;"><em>(</em></span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a id="media-145556" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/139453159.pdf">ge_cp_2012_07_criminalite.pdf</a>)</span></em></span>, et supposons qu’il n’y ait aucune fausse accusation par vengeance, vénalité ou maladie psychiatrique. Seules les femmes possiblement victimes sont comptabilisées puisque la loi suisse ne reconnaît pas de viol sur un homme. Selon la police il y a eu 35 viols ou tentatives en 2011. Aux procès environ 50% des accusés sont acquittés. Il reste 18 viols ou tentatives pour une année (<a href="http://www.ge.ch/police/doc/statistiques/rapports-activite-2011/rapport-d-activite-2011.pdf" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>un autre rapport</em></span></a> indique 9 viols et 11 contraintes sexuelles dénoncés à la police en 2011). Cela fait 0,0077% de la population féminine tous âges confondus. Considérant que l’espérance de vie moyenne d’une femme à Genève est de 86 ans, il faut multiplier le pourcentage annuel par 86 ans pour voir quel pourcentage de femmes risque un viol durant sa vie. Le résultat est de 0,66%. Et ceci n’est pas une prévision, ni de la divination: c’est une projection, soit une hypothèse. On ne la vérifiera que dans 86 ans.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Admettons l’extrapolation des féministes selon laquelle une femme sur 10 seulement dénonce le viol ou la tentative qu’elle aurait subi, même si cette extrapolation est invérifiable. Dans ce cas, et en 86 ans, 6,6% des femmes pourraient subir un viol ou une tentative. Où sont donc les 27% annoncés par l’OMS pour l’Europe? Seraient-ce les autres agressions et homicides? Ajoutons alors les 67 cas de la statistique policière <em>(</em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.ge.ch/police/doc/statistiques/rapports-activite-2011/rapport-d-activite-2011.pdf" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">un autre rapport</span></a></span> indique 2 homicides et 9 lésions corporelles graves dénoncés à la police en 2011, tous sexes confondus)</em>. On sait selon différentes statistiques que les hommes sont nettement plus victimes d’agression et environ 2 fois plus d’homicides que les femmes. Les statistiques manquant de précision, enlevons de ce chiffre seulement les 2/3 d’hommes victimes d’homicides ou tentatives, soit 20. Reste 47 selon le premier rapport, et 11 selon le deuxième, que l’on ajoute aux 35 viols ou tentatives recensés par la police. Cela fait 82 femmes victimes de viols ou tentatives, homicide ou tentatives, et agressions graves. Soit 0,034%. Multipliés par 86 ans: 2,9%. Chiffre exagéré puisqu’il ne prend en compte que le premier rapport. La réalité serait plus proche de 1% en 86 ans. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Femmes et hommes sont égaux dans le risque d’être agressés une fois dans leur vie.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’entourloupe des 10%</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1574874338.jpg" target="_blank"><img id="media-145558" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2042893953.jpg" alt="violence,violence domestique,conjugale,femmes,hommes,OMS,féminista,AH1N1,viol,victimisation," width="300" height="225" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je rappelle encore une fois qu’il s’agit d’une projection et non d’une prévision, et que je n’ai volontairement pas minimisé les chiffres. Faire passer une projection pour une réalité est une stratégie d’intoxication et une méthode particulièrement malhonnête. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour arriver environ aux 27% de l’OMS il n’y a qu’une méthode: gonfler les statistiques policières en affirmant que seules 10% des femmes déposent des plaintes. On aurait alors 2,9% multipliés par 10: 29%.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais que vaut cette extrapolation? Elle est fondée sur les enquêtes de victimisation. Ce sont des questionnaires remplis seuls et anonymement, ou chacun répond ce qu’il veut et dont personne ne peut vérifier la réalité. Il n’y a aucune rigueur scientifique dans cette méthode et les interprétations subjectives, les ressentiments, les vengeances ou les campagnes publiques peuvent influencer ou motiver des réponses. Ces enquêtes sont forcément contaminées. Ainsi en France on annonce 75’000 viols annuels. C’est craché comme une vérité, une certitude, alors qu’il n’y a en réalité que 1’800 condamnations pour viol par année. Le premier biais est évidemment d’affirmer que ce chiffre EST la réalité. Le deuxième est que les féministes acceptent les enquêtes de victimisation et les extrapolations pour les femmes, pas pour les hommes (qui selon ces enquêtes sont au Canada le 50% des victimes de violence conjugale)! Cherchez l’erreur.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">75’000 viols annuels supposés pour un pays de 70 millions d’habitants, extrapolation non vérifiée, impossible à vérifier, et 18 en République de Genève pour 235’000 habitants. Le chiffre de Genève rapporté à la population française donne environ 5’300 viols ou tentatives, pas 75’000.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Décidément, les chiffres de la cavalerie pro-féministes sont lourds et de plus en plus délirants. Il s’agit cette fois de l’OMS. Oui, l’Organisation Mondiale de la Santé est, après Amnesty et d’autres, devenue une officine pro-féministe, dont le discours culpabilise au maximum les hommes, qui sont évidemment visés par cette guerre des chiffres, sans avoir jamais le courage de les nommer. On connaissait l’hystérie paranoïaque de l’OMS au sujet de la grippe AH1N1. Elle se discrédite un peu plus avec ce nouveau rapport. Il faut cesser de subventionner cette officine misandre qui coûte des milliards, ou remercier sa direction et ses cadres féministes et changer son personnel. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tant cette organisation que les associations féministes sont subventionnées par l’argent public. Y compris celui des impôts des hommes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des hommes qui paient pour être trainés dans la boue.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em><span style="font-size: small;">Aux Editions Atypic:</span></em></span></a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2866428578.jpg" target="_blank"><img id="media-145559" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2468029324.jpg" alt="violence,violence domestique,conjugale,femmes,hommes,OMS,féminista,AH1N1,viol,victimisation," width="175" height="277" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Genève est-elle un paradis pour les femmes? Si l’on compare les chiffres des agressions subies par les femmes avec les projections mondiales de l’OMS, le territoire genevois est un havre de paix. Comme toute la Suisse d’ailleurs. Examinons cela.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRéhabiliter le féminisme: mission impossible?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-12:32987262013-06-12T14:13:00+02:002013-06-12T14:13:00+02:00 Le féminisme moderne est né dans la haine qu’avait Simone de Beauvoir pour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le féminisme moderne est né dans la haine qu’avait Simone de Beauvoir pour le vagin et</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2044761368.jpg" target="_blank"><img id="media-144473" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1481488505.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,égalité,violence,viol,napoléon,code,misandrie,victimisation,communautarisme" width="250" height="358" /></a></span> sa vision extrêmement négative des femmes. Discours typique de bourgeoise oisive qui pousse à son paroxysme le bovarisme fondateur du féminisme intellectuel et misandre. En réalité elle avait le <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/03/08/comment-le-8-mars-devint-une-journee-fun.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>dégoût d’elle-même</em></span></a> et de la maternité et a tenté de s’en sortir en inventant une théorie de toutes pièces psychanalytiques. <em>Le foetus? «Un polype né de sa chair et étranger à sa chair [qui] va s’engraisser en elle; elle est la proie...». Le sexe féminin? «Si la chair suinte - comme suinte un vieux mur ou un cadavre - il semble non qu’elle émette du liquide mais qu’elle se liquéfie: c’est un processus de décomposition qui fait horreur.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est également né de la folie psychiatrique de Valérie Solanas et de quelques autres. Il termine dans la folie paranoïaque d’arrogantes qui prennent leur théorie pour une religion. Le féminisme est une idéologie forcément guerrière puisque développé contre les hommes. Il avance de plus en plus dans la guerre des sexes. Je ne comprends pas la soumission de beaucoup d’hommes à cet égard. La liberté et l’égalité ne peuvent jaillir du discours victimaire et misandre. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je mentionne le féminisme en général même s’il y a quelques différences de courants dans ce mouvement. Mais les racines et la tendance générale sont les mêmes. Le féminisme a plutôt mauvaise presse, bien qu’il ait apporté des choses positives comme l’abandon des articles du code Napoléon par lesquels les femmes étaient assujetties aux maris, et l’assouplissement du système de répartition des espaces et des tâches selon les sexes. Mais ses excès, sa misandrie, les portraits d’hommes dans lesquels ceux-ci ne se reconnaissent pas, la récrimination permanente, entre autres, contribuent à amplifier une détestation de cette idéologie dominatrice. Il faudra même gommer certains de ses dégâts, comme l’introduction de la théorie gender dans les écoles.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A quelles conditions le féminisme peut-il être réhabilité?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>1.</strong> Il doit abandonner sa nature communautariste. En tant qu’homme mes besoins </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">spécifiques ne sont pas pris en compte par le féminisme. Un véritable humanisme ne peut pas parler que des femmes et toujours que des femmes. S’il accepte d’y renoncer il devra changer sa dénomination.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2121180842.jpg" target="_blank"><img id="media-144462" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3962111821.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,égalité,violence,viol,napoléon,code,misandrie,victimisation,communautarisme," width="275" height="210" /></a></span></span></span></strong></span>2.</strong> </span>Il doit renoncer à sa misandrie et cesser ses attaques sexistes contre les hommes. Accuser les hommes de tous les maux réels ou imaginaires des femmes est au mieux contre-productif, au pire un symptôme paranoïaque. Les traiter de violeurs par principe est une violence morale et sociale insupportable.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>3.</strong> </span>Il doit abandonner sa stratégie victimaire et refaire une lecture objective et en perspective de l’Histoire. Il doit véhiculer une image positive des femmes du passé et du présent, pas une caricature victimaire, et affirmer que les femmes ont toujours été importantes dans la société aux côtés des hommes. Il doit renoncer à cette caricature du couple que j’appelle le <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/02/28/si-ce-n-est-toi-2-le-syndrome-du-couple-cohen.html." target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>«Syndrome du couple Cohen»</em></span></a></span>.<br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>4.</strong> </span>Il doit reconnaître la beauté des hommes dans leur grande majorité, leur apport à la société, leur non-violence à l’égard de leurs compagnes. La critique est toujours ouverte et utile, mais pas la violence psychologique actuelle contre les hommes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>5.</strong> </span>Il doit abandonner son agressivité revendicatrice, qui est devenu une sorte de réflexe conditionné, et apprendre à dialoguer avec les hommes sans imposer son analyse. Il doit cesser de stigmatiser les hommes qui ne partagent pas son analyse. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>6.</strong> </span>Il doit renoncer à son stéréotype misandre de <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/03/si-ce-n-est-toi-3-le-cheval-de-troie.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>supposée «domination masculine»</em></span></a> et remettre l’ouvrage sur le métier quant à son analyse des relations hommes-femmes. Cette analyse ne peut être réalisée de manière unilatérale et sur le seul critère de lutte des classes transposée au couple, mais doit se tenir en partenariat avec des hommes de toutes orientations et origines.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>7.</strong> </span>Il doit cesser de prétendre parler au nom de toutes les femmes et de traiter celles qui ne s'y soumettent pas d'aliénées. Il doit oeuvrer à une véritable égalités entre les femmes et les hommes, et non imposer une idéologie égalitariste rigide et inadaptée ou faire de la discrimination anti-hommes.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il s’agit donc, pour le mouvement féministe, d’abandonner sa prétention évangélistique et quasi-mystique, aspect totalitaire qui à terme engendrera de nouvelles et inévitables violences sociales.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au vu de ses dogmes et ancrages, et de la littérature produite à ce jour, c'est très difficile. C’est même presque mission impossible. Mais je ne demande qu’à être surpris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_____________________</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A lire (Editions Atypic):</span></em></span></a></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3565569977.jpg" target="_blank"><img id="media-144470" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/386211856.jpg" alt="hommes,femmes,féminisme,égalité,violence,viol,napoléon,code,misandrie,victimisation,communautarisme" width="168" height="266" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un auteur féministe suédois, Maria Sveland, a inspiré <a href="http://talesfromsweden.wordpress.com/2013/03/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>un rapport qui a été remis</em></span></a> au conseil des ministres des pays nordiques. Ce rapport contient une proposition explosive et de même nature que les revendications des intégristes de la charia: la féministe veut <strong>rendre illégale la critique du féminisme</strong>, comme si c’était un crime de haine. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlHommes: plus agressés dans la rue que les femmestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-01-09:32985392013-01-09T12:59:00+01:002013-01-09T12:59:00+01:00 Les hommes plus victimes d’agressions Voici une enquête de...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3532729103.jpg" target="_blank"><img id="media-134306" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2319848238.jpg" alt="violence,société,agression,femmes,hommes,stéréotype,victimisation," width="296" height="219" /></a>Les hommes plus victimes d’agressions</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voici une enquête de victimisation. Il s’agit du résultat d’un questionnaire. Un pannel d’habitants répond à des questions tant sur les agressions réelles subies que sur le sentiment subjectif d’insécurité. L’Institut Urbain d’Île-de-France procède à une telle enquête tous les deux ans, sur la base de 10’000 foyers interrogés. Les résultats en région parisienne surprennent.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les hommes déclarent avoir subi davantage d’agressions (7,3% sur les 3 précédentes années) que les femmes (7%). 57% d’entre eux déclarent avoir subi des coups et blessures lors de ces agressions, contre 46% des femmes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pourtant, et paradoxalement, «<a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/01/07/01016-20130107ARTFIG00609-ile-de-france-une-femme-sur-3-craint-de-sortir-seule-le-soir.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l'analyse de cette même enquête</em></span></a> souligne qu'elles sont deux fois plus nombreuses à craindre d'être agressées ou volées dans les transports en commun et que 36,7 % des Franciliennes interrogées ont peur d'être seules le soir dans leur quartier, contre 9,7 % des hommes.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y aurait donc plus d’hommes agressés, y compris avec violence, mais les femmes seraient 4 fois plus nombreuses à craindre une agression. Une des explications serait la nature des agressions dénoncées: 15% des agressions contre les femmes seraient de nature sexuelle contre seulement 2% contre les hommes. Est-ce suffisant pour expliquer une telle différence, et est-ce le vrai motif? Les chiffres sont importants puisqu’ils ils déterminent des moyens à mettre en oeuvre, des décisions politiques, la représentation que nous nous faisons de la société et le degré d’anxiété collective. Un chiffre venant de sources invérifiables est repris en boucle depuis deux ans en France: il y aurait 75’000 viols de femmes par année, soit environ 200 par jour. Soit une femme adulte sur 330 environ, ou 0,3%. Personne n’a les moyens de vérifier ce chiffre, extrapolé à partir d’enquêtes dont les critères et la méthode sont discutables, comme celle de l’ENVEFF de 2000. La seule réalité tangible dans ce domaine est qu’il y a 1’600 condamnations pour viol, soit environ 4 viols ou tentative par jour. Soit par année une femme sur 15’000, soit 0,006%.<br /><br /><br /><strong>La violence: un enjeu politique?</strong><br /><br />On</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> sait que les femmes et les hommes n’expriment pas leur sexualité de la même manière: culturellement ceux-ci sont invités à prendre le rôle du demandeur et la femme celui de la demandée. Ce mécanisme culturel, qui est en phase avec l’expression anatomique et physique de la sexualité, peut hélas aller jusqu’à l’agression. Mais sans aller </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/188562243.jpg" target="_blank"><img id="media-134307" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/469770062.jpg" alt="violence,société,agression,femmes,hommes,stéréotype,victimisation," width="286" height="190" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">jusque là une simple drague peut déjà être incommodante et classée dans une forme d’agression.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’article du Figaro sur cette enquête ne définit pas la nature des agressions. On sait par </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">exemple qu’aujourd’hui un regard appuyé est déjà qualifié d’agression. Il manque aussi le degré de violence des agressions subies par les hommes comme par les femmes, ainsi que les quartiers précis des attaques, et des considérations comme l’apparence physique ou l’origine socio-économique des victimes qui pourraient indiquer un certain niveau économique et d’attractivité. Un délinquant choisit-il ses victimes au hasard? On ne sait pas non plus si les agresseurs sont toujours les mêmes, ce qui en réduirait le nombre total. L’enquête sur l’Île-de-France est donc incomplète comme toutes les enquêtes et indicateurs dans ce domaine. Les chiffres bruts sont, de plus, fréquemment objets d’utilisation politique, ce qui peut en biaiser la lecture ou la manière de les obtenir. Une électrice de gauche perçoit-elle la réalité comme un électeur de droite? Leurs réponses au questionnaire sont-elles strictement objectives ou sont-elles influencées par le discours socio-politique sur la sécurité?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les enquêtes et estimations me laissent toujours perplexes. Un questionnaire illustre parfois une réalité, parfois un sentiment sans réalité, et les critères de remplissage ainsi que la formulation des questions ne sont pas toujours clairs. Dans le climat sociétal actuel, assez dépressif, le risque de surenchère victimaire est réel. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Néanmoins, sur la base de cette enquête et avec les réserves d’usage qui s’équilibrent puisque les des deux sexes sont questionnés, on constate que les hommes sont plus souvent agressés que les femmes, et plus souvent avec violence. Pourtant ce sont toujours les risques subis par une femme seule le soir que l’on utilise pour illustrer l’insécurité, jamais celui d’un homme seul. Le biais à l’oeuvre ici est que les hommes seraient peu agressés - alors qu’ils sont la majorité des victimes y compris de meurtres. Ce biais est-il la conséquence d’un stéréotype: les hommes ne risqueraient rien, ou n’auraient pas peur, ou savent mieux se défendre mieux que les femmes? Est-ce un autre stéréotype: les femmes sont fragiles et forcément plus victimes? Est-ce la conséquence d’un discours de société qui conditionne les femmes dans une crainte collective non confirmée d’insécurité, et selon lequel les hommes ne peuvent pas être victimes?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On cherche, par des études et des analyses, à comprendre ce qui motive la violence. A cela doit s’ajouter aujourd’hui une autre question: qu’est-ce qui est en jeu, consciemment et inconsciemment, dans les constats et analyses sur la violence faite aux personnes?</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Jeune fille frappée gratuitement dans la rue à Londres:</span></em><br /><br /></p><div><iframe width="560" height="360" src="http://medias.last-video.com/video.php?id=4396" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.last-video.com/fille-de-16-ans-frappee-dans-la-rue">Fille de 16 ans frappée dans la rue</a> - <a href="http://www.last-video.com">Video choc</a></div><p style="text-align: justify;"><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bagarre violente entre filles, puis avec des garçons, dans un restaurant de Toronto:</span></em><br /><br /></p><div><iframe width="560" height="360" src="http://medias.last-video.com/video.php?id=4262" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.last-video.com/bagarre-entre-filles-dans-un-restaurant-de-toronto">Bagarre entre filles dans un restaurant de Toronto</a> - <a href="http://www.last-video.com/insolite">Insolite</a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous pensiez qu’il est plus dangereux de sortir dans les rues le soir pour une femme que pour un homme? Détrompez-vous. Les hommes sont plus victimes d’agressions, y compris d’agressions violentes, que les femmes. Il est plus dangereux pour un homme de sortir seul le soir, cela même s’il y a autant de femmes que d’hommes dans les rues.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRelève-toi et bats-toitag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-10-19:32984222012-10-19T08:36:12+02:002012-10-19T08:36:12+02:00 Reconnaître le statut de victime Dès qu’une personne en agresse une...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2276563952.jpg" target="_blank"><img id="media-128422" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4067668667.jpg" alt="victime1.jpg" /></a>Reconnaître le statut de victime</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dès qu’une personne en agresse une autre il y a définition des statuts: l’une est l’agresseur, l’autre est la victime. Ce fait est non modifiable. Ce statut n’est pas toujours facile à démontrer puisque l’agresseur, sachant qu’il encourt une sanction, tente de se soustraire à la loi. Mais entre eux ils savent exactement qui est qui. D’une certaine manière, intimement et dans l’absolu, «devant Dieu» diraient les croyants, le statut de victime est établi pour la vraie victime.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La reconnaissance sociale, par un procès et une condamnation de l’agresseur, est autre chose. A quoi sert-elle? D’abord à sanctionner l’agresseur. Son acte lui vaut d’être mis hors d’état de nuire pendant une période supposée de réflexion et d’amendement personnel: la sanction a d’abord un but pédagogique. En principe du moins. Mais c’est rarement le cas. La peur de la prison ou d’une condamnation peut freiner certains comportements mais pas réformer la personne délinquante ou criminelle. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La peur n’est pas un changement de conscience. Pour bien faire la prison ou la sanction devraient comporter un cours de morale avec stage pratique démontrant que l’on a assimilé la nécessité de se respecter mutuellement. Cette perspective est peut-être irréaliste: changer l’humain est un challenge déraisonnable. C’est pourquoi la prison a pendant longtemps été désagréable. On n’y apprenait pas à être un saint mais à en être dégouté afin d’éviter d’y retourner. L’efficacité de cette méthode est relative: la criminalité n’est éradiquée dans aucune société.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’autre raison de la reconnaissance sociale est la réparation et le dédommagement accordés à la victime. Le dédommagement est culturel et matériel puisqu’elle voit son statut validé par la société, avec les bénéfices qui en résultent: de l’argent et/ou des prestations particulières.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A aucun moment la reconnaissance sociale du statut de victime ne doit être considérée comme une thérapie ou comme l’étape initiale d’une résilience. Le fait que l’agresseur soit sanctionné satisfait tout au plus une vengeance ou le narcissisme de la victime, qui prend ainsi l’ascendant sur son bourreau dans une inversion de la relation de pouvoir. On ne peut nier le fait qu’une reconnaissance sociale soit importante. La société doit davantage d’égards envers une victime qui a été atteinte dans son intégrité, de même qu’une personne handicapée a également droit à plus d’égards. Mais il ne faut pas confondre cette déférence sociale avec une thérapie.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette reconnaissance n’est pas une thérapie</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La blessure dans l’intégrité demande davantage que la reconnaissance sociale pour être </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/309727721.jpg" target="_blank"><img id="media-128423" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1992961331.jpg" alt="victime,victimisation,résilience,agresseur,créteil,prison,condamnation,verdict,peur,dédommagement,thérapie,culte,maternante,féminisme,hommes,femmes,souffrance," /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">adoucie. Un avocat a écrit ce passage dans un commentaire sur le verdict de Créteil:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<a href="http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/10/12/Incompr%C3%A9hension#comments" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Soulager les victimes</em></span></a> ? Ah, la belle blague, qu’on leur raconte des années durant sur l’aspect thérapeutique de la condamnation, sur le fait que comme par magie, leur souffrance disparaitra ce jour là, et même parfois qu’il faut qu’elles attendent ce passage nécessaire pour commencer leur guérison. Combien de victimes entend-on dire qu’elles ont besoin que la justice “reconnaisse leur qualité de victime”. Comme si pour guérir on avait besoin que le médecin reconnaisse sa qualité de malade. Cela n’arrive pas. Après la condamnation, la souffrance reste la même, car la blessure est à l’intérieur, elle ne se transfère pas.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Travaillant au pénal cet avocat parle d’expérience. Il va même plus loin:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«La guérison de tels faits est impossible, c’est comme la mort d’un proche, le mal est définitif. On apprend à vivre avec, et à oublier la peine le temps d’un éclat de rire, sachant qu’elle reviendra le soir au moment du coucher. Et plus on retarde ce nécessaire apprentissage, plus il est difficile, et plus on souffre quand on réalise le temps perdu. Ce raisonnement revient à condamner les victimes à une souffrance éternelle quand l’auteur des faits n’est pas retrouvé ou meurt en cours d’instruction, réservant l’espoir de guérison aux seules victimes reçues comme partie civile et obtenant la condamnation de l’auteur des faits. Donc cela fait dépendre leur guérison d’éléments sur lesquelles elles n’ont aucune prise. C’est plus que scientifiquement critiquable : c’est dégueulasse.» </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’apporte un bémol à ses propos. Un travail sur soi, une volonté de dépasser l’état émotionnel et le statut de victime, de faire de nouveaux projets, peut atténuer la blessure au point de lui enlever la nuisance intérieure. Cela prend du temps. Une mémoire résiduelle peut rester, comme une cicatrice. Mais il faut tenter de quitter l’état (émotion) et le statut (validation sociale) de victime. On peut faire de son expérience un combat. Le fait d’avoir été victime, d’avoir souffert, n’est pas mis en cause. Comme après un grave accident la reconstruction n’est pas facile. Mais elle est indispensable. C’est la vie qui le veut en nous. C’est ce que la vie demande à tous les humains tous les jours de la vie: va de l’avant, et si tu es tombé, relève-toi et bats-toi.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/961880777.jpg" target="_blank"><img id="media-128424" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2607058084.jpg" alt="victime,victimisation,résilience,agresseur,créteil,prison,condamnation,verdict,peur,dédommagement,thérapie,culte,maternante,féminisme,hommes,femmes,souffrance," /></a>Les dérives du culte de la victime</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans une société maternante où le soin est privilégié sur la lutte, être victime c’est être assuré de l’attention de la société. C’est normal et légitime jusqu’à un point. Le vécu, l’état de victime doit être entendu par des proches ou un thérapeute. Là où la victimisation est moins innocente c’est que notre époque dresse des statues aux victimes, leur voue même un culte. Cela peut inciter à demeurer dans ce statut <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/10/15/geneve-fausse-accusation-denoncee-l-accusatrice-s-acharne.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>et parfois à l’inventer</em></span></a>. Plaindre les victimes ad æternam les encourage à le rester. Certaines personnes sont capables de stratégie pour ce faire. Leur comportement, leur discours, leur gestuelle, l’émotion qu’ils transmettent, est répétée en vue d’attendrir leur entourage et de continuer à bénéficier des bénéfices attachés à ce statut. Or si l’on considère les choses comme elles vont, on constate qu’à la longue une victime fatigue son entourage et le détourne d’elle. Au mieux elle perd l’estime des proches, au pire elle les repousse. Alors que ces proches estimeront davantage une personne qui se bat pour se relever et se reconstruire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La reconnaissance sociale ne sert à rien dans cette bataille puisque le résultat n’est pas obtenu par son propre mérite. C’est évidemment confortable de voir son statut de victime reconnu par la société, la meilleure reconnaissance étant les aveux de l’agresseur ou le flagrant délit. Mais on sous-estime souvent ce qu’il y a de vengeance dans le désir de voir l’agresseur condamné. Les victimes sont coachées par les avocats qui leur mettent les mots en bouche: «Dites que vous n’avez pas de haine pour l’agresseur, cela marche mieux devant le tribunal et la presse, on vous estime davantage en tant que victime, on vous croira même plus volontiers». C’est un déni de la victime parce qu’au fond elle veut la condamnation de l’agresseur. La supposée grandeur d’âme fait partie du culte de la victime. «Elle ne hait point, quelle belle, quelle grande victime». Or la sérénité et le pardon sont le fruit d’un long chemin. Ce ne peut être une simple posture socialement valorisante.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’état de victime est la souffrance. Le statut est la reconnaissance sociale. Le culte est la sanctification de la victime, au point où elle est considérée comme intouchable: on ne peut mettre sa parole en doute. Et les bénéfices? Ils apparaissent clairement dans la lettre envoyée à François Hollande et signée par 34 associations féministes. 34! Pourquoi autant? Parce qu’elles cherchent toutes à se faire une place au soleil, à placer leurs cheffes et à toucher des subventions. On peut lire dans cette lettre:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«- Les plaignantes doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues ;</span></em><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Les associations doivent avoir les moyens de remplir leurs missions ;»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce qui signifie: nous voulons de l’argent, et un statut spécial pour les victimes qui se déclarent comme telles. Les accusés eux n’ont droit à aucun égard alors que jusqu’à preuve du contraire ils sont innocents. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une justice à deux poids deux mesures? C’est la fin de l’Etat de droit. C’est à cela que conduit l’actuel culte de la victime. Victime qui sera inévitablement instrumentalisée politiquement. C’est déjà le cas suite au verdict de Créteil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le tapage suscité en France par le verdict de Créteil est un déni de justice. Il permet cependant de réfléchir au fait d’être victime, à sa représentation sociale, à la souffrance qu’il impose et aux bénéfices qu’il apporte. Car aujourd’hui être victime est de moins en moins «innocent» - même si cela peut sembler paradoxal.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlVictime de la victimisationtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-07-02:32965252009-07-02T19:12:30+02:002009-07-02T19:12:30+02:00 Cette citation d’Elisabeth Badinter s’applique exactement à ce qui s’est...
<p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4166465137.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3784554125.jpg" id="media-30755" alt="blanche_neige_1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-30755" /></a>Cette citation d’Elisabeth Badinter s’applique exactement à ce qui s’est passé lors du procès de Khalid Naji. D’un côté, une petite fille impuissante qui ne saurait pas dire non (le look avait été soigné en conséquence), de l’autre une série de reines-mères protectrices, autant de substituts de mère. Son avocate qui, d’une voix mal assurée, disait que le «Prince charmant est mort ce soir», parlant de l’ex-femme de Khalid (institutrice) comme d’une «fée entourée de ses lutins»( ses élèves). L’infantilisant complètement pour déclencher le réflexe protecteur des femmes jurés. Aucune démonstration, seulement un lyrisme de bistrot qui aurait fait éclater de rire une classe du collège.<br /> <br /> En face, l’ogre, le monstre. <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3834450447.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/401525261.jpg" id="media-30756" alt="ogre3.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-30756" /></a><br /> <br /> Procès marqué par la mise en scène des clichés inconscients les plus éculés, faute d’éléments.<br /> <br /> Khalid n’a pas été condamné pour des faits dont le dossier est vide.<br /> <br /> Il a été condamné virtuellement pour cause d’inconscient collectif dans lequel certaines féministes se vautrent sans aucune pudeur ni recherche de la vérité.<br /> <br /> Khalid paie pour l’ogre du Petit-Poucet, pour Barbe-Bleue, pas pour la réalité. La réalité n’avait rien à faire là. C’est le virtuel qui régnait, sur lequel Solidarité Femme fait son beurre, justifie ses subventions.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2417330116.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2663480310.jpg" id="media-30757" alt="ogre4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-30757" /></a>Ce n’est pas Khalid que l’on a condamné: ce sont nos peurs enfantines, hors de toute réalité et du plus élémentaire bon sens.<br /> <br /> Khalid, victime de la victimisation féministe.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/804814667.jpg" id="media-30758" alt="7LybieTime.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-30758" /></p><p>«L’image de la femme du XXIe siècle oscille entre l’enfant impuissant et la reine mère : c’est une femme terrorisée et qui, dit-on, aurait toutes les raisons de l’être, une femme battue et maltraitée par l’homme, une femme-enfant irresponsable, une femme qui ne sait pas dire non et qui demande protection.»</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSégolène Royal peut-elle sauver le PS?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-11-12:32961702008-11-12T13:29:00+01:002008-11-12T13:29:00+01:00 Autant le reconnaître, Ségolène Royal me déplaît. Je trouve ses attitudes,...
<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2780878549.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3078878432.jpg" id="media-16785" title="" alt="SégoZénith.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Autant le reconnaître, Ségolène Royal me déplaît. Je trouve ses attitudes, ses manières, ses positions crispantes. Et j’y vois beaucoup d’ambiguïté. Mélangeant régulière la posture de battante et celle de victime, elle n’a jamais vraiment choisi entre les deux. Elle se réserve de jouer sur les deux tableaux, selon l’opportunité du moment.<br /><br />Sa récente prestation au Zénith, assez ahurissante, était avant tout un hymne à sa gloire. Dans le style secte et lavage de cerveau, elle était bien la championne ce soir-là. Et ce ton qui oscille constamment, de sa voix mal assurée, entre la passionaria, la victime désignée, et la copine, la séductrice qui caresse dans le sens du poil.<br /><br />Somme toute assez peu d’arguments réellement politiques.<br /><br />Elle se pose donc en rassembleuse. Mais depuis la campagne présidentielle, elle fait cavalier seul, bluffant les structures du parti, jouant de son image comme d’une lame de rasoir. Une fois elle se plaint des coups reçus - si elle n’en voulait pas elle n’aurait pas dû faire de politique; une autre fois elle se pose en victime de sexisme. Et si tout simplement certains ne l’aiment pas pour sa personnalité, pour sa compétence aléatoire? Elle qui a l’art de transformer toute attaque en sexisme contre elle, devrait se remettre un peu en question.<br /><br />Je n’oublie pas qu’à cause d’elle tant de profs ont été victimes de fausses accusations entre 1997 et 2002. Elle a encouragé la délation, sans mesurer les dégâts qu’elle allait faire, parce qu’elle a surfé sur la vague de l’affaire Dutroux et que cela faisait bien à l’époque de pousser des cris d’alarme tout azimuts, sans la moindre nuance.<br /><br />Mais la politique est oublieuse. Si elle parvient à prendre la tête du PS, elle reviendra sur le devant de la scène, place qu’elle semble affectionner. Bon, ce serait mauvais esprit que de le lui reprocher. N’est-ce pas le fait de tant de politiques que d’avoir besoin d’être sur le devant?<br /><br />Comment pourrait-elle devenir crédible? Qu’elle abandonne définitivement tout double langage et toute victimisation. Qu’elle cesse de se prendre pour la passionaria sauveuse, et de vouloir prendre des intonations à la De Gaule: sa voix est trop mal assurée, cela ne passe pas.<br /><br />Mais peut-elle renoncer à cette ambiguïté qui est son fond de commerce médiatique et, peut-être même, sa marque de fabrique?<br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ZG4Ek-0HDO4&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/ZG4Ek-0HDO4&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/VuJC2NOc0O4&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/VuJC2NOc0O4&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2426252634.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/161724927.jpg" id="media-16786" title="" alt="911TripolyDays.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br />Sous ce titre la Tribune livre ce matin une intéressante analyse sous la plume de Jean-Noël Cuénod. Ségolène reçoit même titre de “Jeanne d’Arc” du PS. Fichtre, quel envahisseur doit-elle donc chasser des terres socialistes?<br />
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlChiffres de la violence conjugale: Précisions sur le délire féministe et ses motivationstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-10-07:32961232008-10-07T11:08:00+02:002008-10-07T11:08:00+02:00 Rappel de chiffres Mon billet d’hier proposait un calcul un peu...
<strong>Rappel de chiffres </strong><br /><br />Mon billet d’hier proposait un calcul un peu compliqué. Je le simplifie. <br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2937839883.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/339265150.jpg" id="media-14610" title="" alt="StatsOFS-LAVI2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Je prends comme base de calcul la statistique fédérale suisse de l’Aide aux victimes. Pourquoi ce chiffre? Parce que c’est le plus élevé disponible, on ne pourra donc me suspecter de vouloir minimiser la réalité. Le tableau ci-joint indique les chiffres sur 5 ans (cliquer dessus pour l’agrandir, ou voir le site <a href="http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/19/03/01/key/beratungsfaelle/01.html" target="_blank">http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/19/03/01/key/beratungsfaelle/01.html</a>). <br /><br /><blockquote><br />- En 2007, sur 29’311 consultations, 15’543 supposaient une relation familiale auteur-victime, donc pouvant inclure la violence conjugale subie par les femmes.<br /><br />- On sait par ailleurs que 26% des consultants sont des hommes. Il reste 11’657 femmes, chiffre arrondi à 12’000.<br /><br />- Il y a en Suisse 1’714’000 femmes vivant en couple (les mineures, veuves et célibataires sont décomptées).<br /><br />- Rapporté à ce dernier chiffre le pourcentage des consultations pour violence conjugale subies par des femmes représente: 0,7% des femmes en couple.<br /><br />- Si l’on admet comme le disent sans le prouver les féministes, que seulement 30% des femmes dénoncent la violence conjugale, on arriverait à <strong>2,2%</strong> de femmes battues parmi les femmes vivant en couple, soit 1,1% du total des femmes. <br /></blockquote><br /><br />Note: les centres d’aide aux victimes ne vérifient rien des affirmations de leurs consultantes et les prennent pour argent comptant. On ne peut donc savoir de combien le chiffre est exagéré (fausses accusations, violence mutuelle, troubles psychiatriques décompensés, etc).<br /><br /><br /><strong>Ce que disent les féministes</strong><br /><br />Sur la base d’une enquête de 1997 relayée par l’Unifem (organisme de l’ONU) et par Amnesty International, une femme sur 5 <strong>âgée de 20 à 60 ans (ce que les féministes ne précisent jamais dans leurs interviews, laissant chacun croire que c'est sur l'ensemble de la population féminine)</strong> dit avoir subi de la violence conjugale. Or seulement une femme sur deux dans cet tranche d’âge vit en couple est donc concernée par la violence conjugale. <br /><br />Cela voudrait dire que <strong>40%</strong> des femmes de 20 à 60 ans en couple vivent de la violence conjugale grave. Et pour la violence grave + psychologique, le chiffre annoncé étant de 40% dans cette tranche d’âge, <strong>80% </strong>des femmes en couple vivraient dans l’enfer de la violence conjugale, soit 4 femmes en couple sur 5.<br /><br />(<a href="http://www.amnesty.ch/fr/campagnes/halte-violence/quelques-statistiques-sur-la-violence-contre-les-femmes" target="_blank">http://www.amnesty.ch/fr/campagnes/halte-violence/quelques-statistiques-sur-la-violence-contre-les-femmes</a>).<br /><br />On nage en plein délire!<br /><br /><br /><strong>Pourquoi ces mensonges sur les chiffres?</strong><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3077863062.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2002860703.jpg" id="media-14611" title="" alt="VioDom4.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br />- Les premières études ont été faites sans méthode rigoureuse par des féministes anti-hommes. Les autres ont suivi de bonne foi et se sont ancrées dans cette psychose collective de la femme battue à chaque coin de rue.<br /><br />- Les méthodes d’enquête, le type de questions, la manière de les poser, ont souvent été biaisées et amplifient la réalité. Une dispute peut facilement devenir une menace violente selon comment la question est posée.<br /><br />- Le féminisme radical a entrepris la déconstruction du masculin. Il faut donc faire passer les hommes pour des salauds violents.<br /><br />- L’idéologie féministe radicale est fondée sur la théorie marxiste selon laquelle la femme est le prolétaire et l’homme l’oppresseur. Dire que les hommes sont des prédateurs et les femmes des proies est habituel chez ces féministes. Ainsi tous les hommes sont culpabilisés et renoncent à leur identité masculine. Le but est une prise de pouvoir progressive sur la société par les féministes radicales.<br /><br />- La victimisation rapporte. Psychologiquement, les femmes étant présentées comme forcément victimes, elles ont la sympathie des tribunaux, des médias, des services sociaux, etc. Juridiquement: vote de lois discriminatoires favorables aux femmes contre les hommes. Financièrement, les associations féministes perçoivent des subventions qui les nourrissent et font vivre leurs leaders. Le chiffre le mieux connu est celui du Québec: 500 millions de francs suisses par années, toutes attributions confondues.<br /><br /><br />Donc la diffusion de faux chiffres de la violence contre les femmes est une stratégie délibérée. En entretenant une psychose collective les RadFém tirent les marrons du feu, et les hommes paient collectivement une culpabilité ancestrale.<br /><br />Personne ne nie que la violence contre les femmes existe. Chaque violence est un crime, un crime de trop. Mais la réalité des chiffres n’en fait en aucune façon un phénomène de société de l’ampleur revendiquée, ni de l’homme un salaud universel. Et l’on oublie toujours que la violence contre les hommes existe, qu’elle est très importante. Mais là on touche un tabou.<br /><br /><strong>Les campagnes sur la violence faite aux femmes sont parmi les grandes manipulations intellectuelles et sociales de notre époque</strong>. Les RadFém perdent tout crédit à relancer en boucle des chiffres délirants. Ces campagnes mensongères sont une violence permanente, systémique et institutionnelle contre les hommes dans leur ensemble.<br /><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2794339066.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3374549355.jpg" id="media-14612" title="" alt="6lybiemuet.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><br />4 femmes en couple sur 5 autour de vous semblent-elles souffrir le martyr, portent des traces de coups sous le maquillage, se plaignent d’être dénigrées, rabrouées, sans argent, totalement dominées, contrôlées toutes les 5 minutes, traumatisées? Avez-vous vraiment le sentiment d’être dans ce monde-là? Comptez autour de vous vos amies, vos proches, vos collègues en couple: 4 sur 5 sembleraient-elles n’être plus que l’ombre d’elles-mêmes?<br />
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.htmlEntretien audio avec « La Luette »tag:www.malikasorel.fr,2007-10-16:13994142007-10-16T21:55:00+02:002007-10-16T21:55:00+02:00 J’ai récemment accordé un entretien au site la Luette . Vous pouvez...
<p>J’ai récemment accordé un entretien au site <i>la Luette</i>. <a href="http://luette.free.fr/spip/spip.php?article159" target="_blank">Vous pouvez l’écouter ici</a>.</p>