Last posts on verhofstadt2024-03-29T11:10:49+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/verhofstadt/atom.xmleurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlRendre l'Europe au peuple !tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2011-12-05:24642152011-12-05T23:40:00+01:002011-12-05T23:40:00+01:00 L’Europe des peuples subit la médiocrité de ses dirigeants, sans...
<p style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt; text-align: center;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;"><strong>L’Europe des peuples subit la médiocrité de ses dirigeants, sans vision et sans projet communs. </strong></span><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;"><strong>Proposer un « nouveau traité » pour sortir de la crise de l’euro, comme l’annoncent le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, c’est un coup supplémentaire contre la démocratie européenne</strong></span><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;"><strong>.</strong> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;"><br /></span></p><p style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">En réalité, une partie de la droite française et une partie des conservateurs allemands tentent de faire croire qu’ils forment un duo pour serrer les rangs de l’Union européenne. Mais ce duo sert uniquement le rang qu’il occupe : son pouvoir du moment. Ces dirigeants ne cachent même plus leur intention : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« agir à marche forcée »</em> pour stabiliser la zone euro. Après avoir étalé leur désaccord publiquement ces derniers mois, Merkel et Sarkozy voudraient nous faire avaler une potion magique institutionnelle. Quand ? Un texte en mars et un « processus d’adoption » après les élections françaises. Le temps de remiser la <em style="mso-bidi-font-style: normal;">confiance</em> au dictionnaire contemporain des mots creux.</span></p><p style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;"> </span></p><p style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">Car un traité pour plus tard, sans vision, cela ne fait pas une politique européenne ni pour l’urgence, ni pour demain. </span><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">Un traité, d’abord, n’est pas fait pour régler des problèmes de dette. Ensuite, un traité, ça ne se décrète pas à deux pour l’ensemble de l’Union européenne. Et puis, un traité, ça s’élabore avec méthode pour les générations à venir. Enfin, un traité pour l’Europe, cela doit être soumis aux citoyens européens !… hélas, on a vu les résultats précédents : voix populaire oubliée et bafouée.</span></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">La vérité, c’est que les Traités actuels de l’Union cadrent déjà des politiques budgétaires rigoureuses des Etats et permettent, par ailleurs, d’instaurer un gouvernement économique, tout de suite. Cette option de confiance réelle n’est même pas évoquée. Le peuple ne peut donc pas s’en saisir pour retrouver espoir - ou du moins se choisir un avenir.</span></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">La question clé, aujourd'hui, est celle de la place de nos Nations dans le Monde. </span><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">Une majorité des citoyens croit encore à la démocratie et peut donc entendre une option claire : </span><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;"><strong>« sans Europe fédérale, il n’y aura ni gouvernance économique, ni confiance monétaire »</strong>. </span><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">Cela peut passer par deux actes forts : l’élection au suffrage universel d’un président de l’Union et l’initiative de lois communes par le parlement européen.</span></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: small;">On peut ne pas être d’accord. Mais le peuple a le droit de pouvoir en débattre. </span></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">En attendant, les mauvais choix continuent, dans les cacophonies nationales. Et les annonces vaines vident de sa substance la citoyenneté européenne. </span></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Le Conseil européen de ce jeudi 8 décembre risque de précipiter la chute. Mais "</span><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Quand le peuple cesse d’estimer, il cesse d’obéir »</em> ; la phrase de Beaumarchais s’incarne peu à peu.</span></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Lien utile : </span></span><a title="spinelli group" href="http://www.facebook.com/SpinelliGroup" target="_blank"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">le groupe des fédéralistes au parlement européen</span></a></p><p style="margin-top: 8.25pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 16.5pt;"><a title="watrin" href="http://eurocitoyen.blogspirit.com" target="_self"><em><strong><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">LW</span></strong></em></a></p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlEurope : les dépenses et la relancetag:eurocitoyen.blogspirit.com,2009-07-22:17989192009-07-22T22:36:00+02:002009-07-22T22:36:00+02:00 « Halte aux dépenses publiques ! », dit le président de la...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">« Halte aux dépenses publiques ! », dit le président de la Banque centrale européenne. <a href="http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-07-18/banque-centrale-europeenne-trichet-exhorte-la-france-a-diminuer-les-depenses-publiques/916/0/362547"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Jean-Claude Trichet</span></a> martèle que les seize Etats de la zone euro doivent diminuer leurs dépenses publiques. L'</span><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">avertissement vaut particulièrement pour la France qui bat le record dans cette zone euro, avec la dépense la plus élevée relativement à son PIB (autour de 7,5% pour 2009, et une dette de l’Etat d’environ 77%).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">La crise économique et le vieillissement de la population européenne menacent la confiance monétaire à l'intérieur des pays de la zone euro, mais aussi chez leurs partenaires à l'extérieur de la zone. L’addition des plans de relance nationaux, sans coordination, aura sans doute du mal à inverser la tendance.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Si l’Union européenne élaborait un vrai plan d’investissements, autour de grands projets communs à vocation écologue, l’avenir serait peut-être plus clair, moins angoissant. Cette ambition, les élus Modem au parlement européen la porteront autant que possible. Réunis au sein du groupe ADLE (Alliance des Démocrates et Libéraux pour l’Europe), les voix européennes du Modem sont désormais portées par</span> <a href="http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/europe/sarnez-modem-election-verhofstadt-groupe-adle-europe-300609.html"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Guy Verhofstadt</span></a><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">. L’ancien premier ministre belge,</span> <a href="http://www.taurillon.org/Quand-Verhofstadt-reve-des-Etats"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">fédéraliste</span></a> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">convaincu, est le nouveau président du troisième groupe parlementaire européen. Espérons que sa voix, et cette voie, soient entendues.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a href="http://www.alde.eu/fileadmin/files/Download/Memorandum_FR_FINAL_TEXT.pdf" title="ADLE">> A lire : le memorandum de l'ADLE pour la prochaine présidence de la Commission européenne</a></span></p> <p> </p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlUne Europe fédéraletag:eurocitoyen.blogspirit.com,2009-05-31:17644412009-05-31T23:30:00+02:002009-05-31T23:30:00+02:00 Il est grand temps de revenir à l'idée des pères fondateurs de l'Europe :...
<p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Il est grand temps de revenir à l'idée des pères fondateurs de l'Europe : construire une union politique. Face à la crise, c'est une urgence. Autrement dit, il nous faut une Europe fédérale. Les candidats du Modem proposent que ce noyau dur politique se constitue en priorité autour des Etats membres de la zone euro (16 pays depuis l'adhésion de la Slovaquie à l'eurozone, cette année).</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Le 17 mai dernier, la Convention Européenne du <a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/mouvement-democrate.org">Modem</a>, organisée à Montpellier, a permis à un grand fédéraliste européen de rappeler les grands projets concrets qui peuvent être réalisés par une union politique forte. Cet homme c'est <a href="http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/europe/parti-democrate-europeen-conseil-bilbao-080509.html" title="Verhofstadt">Guy Verhofstatd</a>, ancien premier ministre belge. Le <a href="http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws.francais/2.5182/2.5432/1.530797" title="libéral-démocrate">libéral-démocrate</a> flamand (rien à voir avec l'ultralibéralisme, j'entends déjà certaines voix !), soutenu par mes amis du mouvement <a href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/vivanteurope.org">Vivant Europe</a>, a écrit un livre limpide intitulé <strong><em>Les Etats-Unis d'Europe</em></strong> (2007, éditions Luc Pire, Bruxelles). Je vous le recommande, évidemment.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">A la tribune du Modem, le fédéraliste Guy Verhofstadt a donc prononcé, le 17 mai, un discours clair et volontaire, dans la perspective des élections du 7 juin.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><strong>Voici la quasi-totalité de son propos (3 minutes de lecture, pas plus !) :</strong></span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">“Je viens au congrès du parti le plus pro européen de France. Il faut que les pro européens se défendent et se soutiennent mutuellement (...).</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">L’enjeu de ces élections est énorme. Tout travailleur, tout dirigeant d’entreprise le sait, il faut faire un choix maintenant, c’est-à-dire continuer l’approche actuelle assez nationaliste, avec 27 plans de redressement différents… enfin petits plans différents, ou bien avoir une approche commune proeuropéenne qui est la seule méthode pour nous faire sortir de la crise ?</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Ce choix va être fait pendant les élections européennes. (...)</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Il y a actuellement des milliers d’entreprises qui font faillite, des millions de gens qui perdent leur emploi, il y a aussi encore des milliards d’euros d’épargne qui se volatilisent et je crois vraiment que ce n’est pas encore fini ; par exemple, dans le secteur bancaire, il reste encore plus de 700 milliards de produits toxiques aujourd’hui dans nos banques européennes. L’histoire nous apprend - il faut examiner un peu l’histoire de la crise japonaise pour le savoir, pays qui, dans les années 1990, est entré en crise - que jamais il n’y aura de reprise économique sans que le problème bancaire n’ait d’abord été réglé au niveau européen. Je dis au niveau européen, car c’est inutile de le faire au niveau national. (...)</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Comment voulez-vous que le secteur bancaire sorte de la crise avec 27 politiques différentes ?</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">C’est pourquoi il est aussi déconcertant de voir l’absence totale de réaction européenne commune aujourd’hui et il est également déconcertant de voir que Bruxelles garde le silence à ce point.</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Il n’est pas acceptable que la Commission européenne ne fasse même pas de tentative pour présenter un plan pour le problème bancaire aujourd’hui et qu’elle n’essaie même pas de venir avec un plan de relance européen unique.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Aux États-Unis, il y a un grand plan de relance de 600 Md€ aujourd’hui. Les Chinois ont un seul grand plan de relance et, nous, nous disposons de 27 mini plans sans la moindre cohérence ni la moindre coordination.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">(...) Effectivement, il y a toujours cet argument qui est utilisé, l’éternel argument du désaccord au sein du Conseil européen, le fait que les chefs d’État et de gouvernement balaieront, de toute manière, toute proposition d’approche commune.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Mais je vous demande, est-ce là une raison pour ne rien entreprendre ? N’en a-t-il pas toujours été ainsi en Europe ? Je n’ai jamais vu autre chose pendant ces 9 ans où j’étais premier Ministre.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">C’était pareil dans le passé, par exemple sous la présidence du président de la Commission Jacques Delors, mais ce n’était pas une raison pour nos prédécesseurs pour rester les bras croisés et ne rien entreprendre.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Que faisaient-ils nos prédécesseurs pendant les crises des années 70 et 80 ? Ils ont déposé un Livre Blanc, une stratégie d’envergure pour sortir de la crise en sachant d’avance qu’on n’allait pas tout obtenir et que, si l’on demandait par exemple 100 pour cent, on n’allait garder que 30 pour cent, mais il n’empêche que ce sont ces 30 pour cent qui ont créé le marché intérieur, qui ont fait introduire l’Euro. Si nos prédécesseurs avaient raisonné comme on le fait aujourd’hui, jamais il n’y aurait eu de marché intérieur, jamais il n’y aurait eu de monnaie unique et l’Euro. Aujourd’hui, c’est cela la réalité.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">(...) Je pense que les gens demandent quelque chose d’autre. Ils ne veulent pas d’une Europe molle, d’une Europe qui se croise les bras.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Ils veulent une Europe forte et active et qui offre une réponse à leurs soucis, à leurs questions justifiées, une Europe qui démontre que nous ne sommes pas le musée économique du monde.</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Nous n’avons donc pas besoin de moins d’Europe maintenant, mais au contraire de plus d’Europe. La solution, aujourd’hui, de cette crise, c’est l’Europe.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">À vrai dire, chers amis, ceux qui critiquent aujourd’hui nos plans, ce sont en fait des sceptiques. On connaît les sceptiques. Les sceptiques sont de tous les temps, nous en avons vu défiler des tas ces dernières décennies.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Sceptiques en fait à l’égard de chaque idée pour faire avancer l’Europe, mais contents, comme un enfant, après que le succès soit avéré, par exemple faire coopérer l’Allemagne et la France, une idée de Jean Monnet et Robert Schuman. Irréaliste, disait-on dans les années de début 50. La libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, irréaliste, une monnaie unique en Europe, irréaliste.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Toutes ces idées que l’on taxait d’être irréalistes ont été réalisées.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Ce qui, selon moi, est irréaliste aujourd’hui, ce qui vraiment est une rêverie, c’est de croire que nous pourrons sortir de la crise sans prendre des mesures au niveau européen.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Voilà ce qui est irréaliste aujourd’hui.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Il est grand temps que l’Europe s’éveille avant qu’il ne soit trop tard et avant que la crise ne réduise notre continent à une simple note en bas de page du livre d’histoire.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Voilà alors notre proposition, c’est très clair, c’est que la Commission européenne présente, avant l’été, sa stratégie pour combattre la crise, un plan concret, un plan de relance européen composé de trois volets : d’abord, le nettoyage des produits toxiques dans le secteur bancaire, car, si nous ne sortons pas les produits toxiques des banques au niveau européen, nous n’allons jamais sortir de la crise, jamais retrouver la confiance.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Ensuite, il faut un plan d’investissement européen, de la même ampleur que celui de Barak Obama aux États-Unis avec aussi des investissements dans les secteurs les plus orientés vers l’avenir, car c’est là seulement que se situent les emplois de demain.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Enfin, nous devons trouver l’argent nécessaire. Cela se trouve où ? Sur le marché international des capitaux. Je puis vous assurer que la demande existe. J’étais en Chine et les Chinois n’achètent que des bons du Trésor américain pour le moment car il n’existe pas, aujourd’hui, de bonds au niveau européen. C’est même l’épargne européenne qui passe de l’autre côté de l’Océan atlantique pour financer le redressement américain, pour le moment. <em>(NDR : Le modem propose, dans son programme, d'émettre des euros-bonds)</em></span><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">J’étais en Chine pour la traduction d’un livre. Ils m’ont fait comprendre que, ce qu’ils attendent, c’est cela.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Vendredi passé <em>(le 8 mai)</em>, c’était pour moi, pour tout le monde ici dans la salle, un fait marquant : les manifestations syndicales avec 40.000 manifestants à Bruxelles, 300.000 dans l’Europe entière. Et ces manifestants parlaient vrai, ils disaient que les 27 plans nationaux n’allaient pas régler la crise, qu’il fallait un seul plan européen, qu’il fallait, en fait, une seule vision européenne et des investissements européens.</span> <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">C’était la première fois que cela se passait. Vraiment, le monde syndical a massivement pris position dans notre sens.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Que manque-t-il aujourd’hui ? C’est suffisamment, je crois, de pression sur les institutions européennes pour les obliger de passer à l’action. C’est aux élections européennes de donner maintenant le coup de pouce.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Ces élections vont donner la possibilité pour la première fois de créer au Parlement européen une majorité avec une mission claire, c’est-à-dire couler nos propositions et nos idées dans des actions.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Je terminerai avec cela. Je ne connais pas très bien la politique française, mais je vois quelque chose, je vois quand même que l’UMP et le PS ne parlent que d’une chose : du MoDem et de François Bayrou pour le moment ! Des articles paraissent, des tribunes libres.</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Je sais quelque chose. En politique, les autres partis ne parlent de vous que lorsqu’ils ont peur ! (...)</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">J’espère que le Mouvement Démocrate va emporter ces élections aussi importantes parce que François Bayrou sait ce qu’il y a lieu de faire maintenant, parce que François Bayrou veut faire entrer la France et l’Europe dans une nouvelle ère, une nouvelle ère de prospérité, de solidarité, de progrès et de liberté pour les citoyens européens."</span></p> <p><span xml:lang="EN" style="mso-ansi-language: EN;" lang="EN"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>Guy Verhofstatd est candidat, soutenu par les députés démocrates, comme prochain président de la Commission européenne. Rêvons d'Europe et faisons-là, le 7 juin !</strong></span></span></span></p>