Last posts on transhumain2024-03-28T12:37:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/transhumain/atom.xmlMarc Alpozzohttp://marcalpozzo.blogspirit.com/about.htmlDoit-on craindre le transhumanisme ? Du transhumain à la transhumancetag:marcalpozzo.blogspirit.com,2020-11-30:31574832020-11-30T06:00:00+01:002020-11-30T06:00:00+01:00 En cette période de pandémie mondiale où nous avons privilégié la santé à...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">En cette période de pandémie mondiale où nous avons privilégié la santé à l'économie, ce qui est à ce jour inédit dans l'histoire du capitalisme, la vraie question qui se pose est celle de ce nouvel humanisme qui vient. Certainement celui du transhumanisme. Mais le transhumanisme est-il seulement un humanisme ? On voit aujourd’hui, que certains transhumanistes, notamment dans la Silicon Valley en Californie, rêvent de cyborgs du futur, bardés de capteurs permettant de récolter en temps réel des informations sur l’état de santé de leurs organes, d’alerter en cas de de problème les secours, ou encore d’augmenter leur espérance de vie, avec pour horizon indépassable à leurs projets transhumanistes, le désir d’éternité, donc d'abolir la mort. Est-ce un rêve possible ou un cauchemar climatisé ? Voici quelques pistes (sommaires) que je propose en accès libre dans l'<span style="color: #800000;"><em>Ouvroir</em></span>. </span></strong></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/02/695637771.jpg" id="media-1103388" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-1103390" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/01/2478663574.jpeg" alt="gilbert simondon,martin heidegger,transhumanisme,transhumain,transhumance,clonage,humanismes,steven spielberg,james cameron,holocauste nucléaire,françois rabelais,vincent van gogh,l'homme-machine,l'éthique du transhumanisme" />Le transhumanisme n'est-il pas le contraire de l'humanisme ?</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">L’individu moderne, à défaut de vivre éternellement, pourra au moins changer certains organes en les prélevant sur ses clones, et en en remplaçant d’autres par des machines, notamment implanté dans le cerveau, afin de le transformer en superordinateur pour avoir au moins une certaine forme de vie éternelle.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">La question éthique du clonage a d’ailleurs été posée dans un film de Steven Spielberg, sorti en 2001, et qui se déroule dans un XXIe siècle, où la fonte des glaces a submergé la majorité des terres habitables et provoqué famines et exodes. Les robots sont devenus une composante essentielle de la vie quotidienne et assurent désormais la plupart des tâches domestiques. Pourtant, le professeur Hobby veut aller encore plus loin en créant le premier androïde sensible : un enfant capable de développer un vaste répertoire d’émotions et de souvenirs. Peu après cette annonce, David, un robot de onze ans, fait son entrée chez Henry et Monica Swinton, un couple dont le jeune fils a été cryogénisé en attendant la découverte d’un remède pour guérir sa grave maladie.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Mais voilà, la science ramène à la vie leur enfant biologique, Martin. Les deux garçons ne s'entendent pas, et Martin provoque David au point de créer des incidents, qui amènent le père à vouloir rendre le petit robot à son créateur pour destruction. La mère, qui lui est plus attachée, décide de l'abandonner dans une forêt en lui donnant comme consignes de ne pas s'approcher de la ville ni des humains.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">L'enfant lui demande pourquoi elle l'abandonne. Mais alors que David pleure en la suppliant de ne pas l'abandonner, elle lui fait comprendre qu'<em>il n'est pas réel</em>, qu’il n’est pas « <em>un vrai petit garçon</em> ».<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ce film pose alors la question éthique de l’humanité du clone, au point que David, cet enfant-clone abandonné, entame un périlleux voyage à la recherche de son identité et de sa part secrète d’humanité.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Cette question éthique porte essentiellement sur la notion de clonage d’une forme éventuelle de reproduction humaine.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1103391" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/01/2565296288.jpg" alt="gilbert simondon,martin heidegger,transhumanisme,transhumain,transhumance,clonage,humanismes,steven spielberg,james cameron,holocauste nucléaire,françois rabelais,vincent van gogh,l'homme-machine,l'éthique du transhumanisme" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"><em>A.I. Intelleigence artificielle</em>, 2001</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">L'homme augmenté ou diminué ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Depuis les Lumières, cette évolution alimente la croyance en un progrès continu de l’humanité. L’homme augmenté est complété, prolongé, parachevé, mais aussi réparé, transformé ou remplacé par la machine. Voilà quel sera le monde demain...<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La notion d’augmentation signale un homme qui se surpasse, comme l’avait préconisé Nietzsche avec son « surhumain ». Cela dit, il y a aussi un versant négatif, très bien annoncé par le cinéma américain : cette notion peut aussi impliquer un recul de l’humain concurrencé par des machines plus performantes. D’après <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2018/03/01/elements-pour-une-premiere-lecture-heidegger-1925-1930-3101558.html" target="_blank" rel="noopener">Heidegger</a></span>, plus la technique se développe, plus l’homme est lui-même traité comme un instrument disponible et un produit de la technique.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Selon Simondon, prétendre que la machine peut se substituer à l’homme, c’est oublier que l’homme dirige ses propres inventions. Les courants transhumanistes et posthumanistes eux-mêmes définissent les orientations éthiques. Cependant, si nous pouvons admettre que les orientations éthiques modernes peuvent tout à fait accompagner les « intelligences artificielles », rien ne nous dit qu’elles puissent les garantir.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;"><strong>À voir aussi :</strong></span><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/tDHm0jjGqEg?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">UniverSCité - <em>Penser le transhumanisme</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le risque que les machines prennent la place de l’homme et le réduisent en esclavage, a été raconté par un film américain de James Cameron, sorti en 1984, et qui a été un gros succès de cinéma, <em>Terminator</em>. Le récit se passe en 2029 (une date aujourd’hui proche de nous !), où une guerre oppose ce qui reste de l'humanité — décimée par un holocauste nucléaire — aux machines dirigées par Skynet, un système informatique doté d'intelligence artificielle qui a pour objectif la suprématie des Machines sur les hommes. La résistance humaine, menée par John Connor, étant sur le point de triompher en 2029, Skynet envoie dans le passé en 1984 un Terminator, un assassin cybernétique à l'apparence humaine afin de tuer la mère de John, Sarah Connor et ainsi empêcher la naissance de John, « effaçant » de manière rétroactive son existence et ses actes futurs. En réaction, John envoie à la même époque Kyle Reese, un résistant humain, afin de protéger sa mère.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour ceux qui connaissent bien les films des années 80, on peut dire que celui-ci en est un produit par excellence, sans être pour autant démodé aujourd’hui, et pas seulement par sa qualité esthétique, technique, mais aussi grâce à des codes qu’il contribue largement à installer dans le processus de réalisation de films post-apocalyptiques ou futuristes, tels que la confrontation avec les machines créées par l’homme, et l’inévitable destruction de l’homme par l’homme.<br /><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1103393" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/00/1549065415.jpg" alt="gilbert simondon,martin heidegger,transhumanisme,transhumain,transhumance,clonage,humanismes,steven spielberg,james cameron,holocauste nucléaire,françois rabelais,vincent van gogh,l'homme-machine,l'éthique du transhumanisme" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Arnold Schwarzenegger dans <em>Terminator 2</em>, 1991</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Du transhumain à la transhumance</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour le philosophe <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2018/03/01/elements-pour-une-premiere-lecture-heidegger-1925-1930-3101558.html" target="_blank" rel="noopener">Martin Heidegger</a></span>, l’homme est le <em>berger de l’être</em>. Chaque été, quand l’herbe des vallées vient à manquer et qu’on ne veut pas pour autant entamer les provisions de foin engrangées pour l’hiver, les bergers partent avec leurs troupeaux vers les montagnes pour retrouver de l’herbe fraîche. Cela s’appelle la transhumance, ce qui veut dire l’action de changer de terre (humus ou plutôt de retourner à la terre et de retrouver des racines (à brouter). C’est donc à la fois changer d’air et changer d’herbe...<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Retrouver le sens de l’<em>humus</em> (et de l’humour si cher à Rabelais) c’est peut-être là ce qu’il faut faire pour retrouver l’humilité de l’humanisme et l’enracinement terrestre concret de l’humain.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Heidegger fit d’ailleurs de la transhumance un concept philosophique.<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #800000;"><strong>À voir aussi : </strong></span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #800000;"><strong><br /><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/1m2nXdYnGWE?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen" title="Transhumanisme: l'apparition du surhomme"></iframe><br /></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Transhumanisme : les promesses suicidaires du transhumanisme (Jacques Testart)</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Contre le transhumanisme qui, lui, inverse le mouvement, et veut rendre l’homme de plus en plus abstrait, l’entrainant à se déraciner par le progrès technique et un processus de réduction de l’homme à la machine, à l’informatique et à la froide abstraction du concept, rendant flou la notion même d’humain, l’élargissant aux Intelligences Artificielles ou autres objets connectés (réfrigérateurs ou stores intelligents, etc.), niant ainsi les limites de l’homme, de la nature et de la nature humaine, Heidegger offre une réponse plus positive.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On voit qu’aujourd’hui, tout devient trop abstrait : l’homme ne sait presque plus construire tout seul une machine, puisqu’il lui faut des machines pour construire des machines, et un immense arsenal technique et technologique pour contrôler la nature et dépasser la sienne.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’homme a donc perdu son ancrage dans le sol de la nature au point d’être déraciné et dénaturé.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En étudiant un tableau de Van Gogh, <em>Les souliers</em>, Heidegger montre que les souliers du paysan renvoient au travail de la terre. Si l’on chausse ces vieux souliers à lacets, les nouveaux humanistes pourront enfin se mettre en route pour la grande transhumance. Il s’agit alors de ne pas se couper du sol de notre humanité, en sombrant irrésistiblement dans un humanisme sans humilité, ce qui risque de ressembler à une nouvelle barbarie.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Retrouver notre humanisme en retrouvant nos racines, c’est retrouver un terreau sûr de valeurs transcendantes, au lieu de vouloir construire dans l’abstraction, donc dans le vide... <br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1103394" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/00/757555014.jpg" alt="gilbert simondon,martin heidegger,transhumanisme,transhumain,transhumance,clonage,humanismes,steven spielberg,james cameron,holocauste nucléaire,françois rabelais,vincent van gogh,l'homme-machine,l'éthique du transhumanisme" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Tableau de Giovanni Segantini, <em>l'homme est le berger de l'être </em><br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En ouverture : <br />affiche d'Enki Bilal</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
JPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlLe consommateur citoyen parfait dans les démocraties de Marchétag:necronomie.blogspirit.com,2020-01-15:31556052020-01-15T12:25:00+01:002020-01-15T12:25:00+01:00 Lydia Lunch Comme le démontre Zygmunt Bauman...
<p><span style="font-size: 12pt;">Lydia Lunch<img id="media-252936" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/00/61921917.jpg" alt="OIP.jpg" /></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Comme le démontre Zygmunt Bauman</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Le seul personnage digne d’attention aux yeux des experts, parce qu’on lui reconnaît le « maintien de l’économie sur la bonne trajectoire » et la lubrification des rouages de la croissance économique, est l’Homo oeconomicus – acteur économique solitaire, préoccupé par lui-même et égocentrique, en quête de la meilleure affaire, guidé par le « choix rationnel », soucieux de ne devenir la proie d’aucune émotion défiant le transfert en gains monétaires, et peuplant un univers rempli de personnages partageant ces mêmes vertus mais rien de plus. </span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le seul personnage que les praticiens du marché sont aptes et disposés à reconnaître et recevoir, c’est l’Homo consumens – l’acheteur solitaire, préoccupé par lui-même et égocentrique, ayant adopté la recherche de la meilleure affaire comme traitement contre la solitude et n’en connaissant aucun autre ; un personnage pour qui la nuée des clients d’un centre commercial constitue la seule communauté connue et indispensable.</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L’Homo oeconomicus et l’Homo consumens sont des hommes et des femmes individualistes sans liens sociaux ou tout au plus recroquevillés dans leur bulle familiale. Les résidents idéaux de l’économie de marché, de ceux qui rendent heureux les spécialistes du PNB. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Le miracle quotidien du sauvetage/résurrection de l’économie de Marché provient de son échec à suivre cette pulsion jusqu’à son terme. Il semblerait que les humains veulent garder un brin dhumanité.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Peut-être y arrivera t-on avec l’avènement du cyborg ou du transhumain que s’emploie à créer les cerveaux de la Silicon Valley.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Une petite chanson de Lydia Lunch Teenage Jesus and the jerks en conclusion</span></p><p><br /><em><span style="font-size: 12pt;">Richesse suburbaine et bien-être de la classe moyenne</span></em><br /><em><span style="font-size: 12pt;">Tout ce qu'ils ont fait, c'est me dépouiller de mes sentiments</span></em><br /><em><span style="font-size: 12pt;">Personnalité dans le drain</span></em><br /><em><span style="font-size: 12pt;"><strong>Après tout, qui a besoin d'un cerveau ?</strong></span></em><br /><em><span style="font-size: 12pt;">Tirez moi une balle dans mes yeux.</span></em><br /><em><span style="font-size: 12pt;">Soufflez-les et voyez si je meurs</span></em></p><p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=wH_XenSk6Do"><em><span style="font-size: 12pt;">https://www.youtube.com/watch?v=wH_XenSk6Do</span></em></a></p><p> </p>
JPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlFaits d'Hiverstag:necronomie.blogspirit.com,2017-12-29:31553472017-12-29T20:33:00+01:002017-12-29T20:33:00+01:00 De passage à St Etienne, au gré d'une errance dans les rues, je me suis...
<p>De passage à St Etienne, au gré d'une errance dans les rues, je me suis retrouve au tribunal où étaient jugés en comparution immédiate deux prévenus.</p><p>La vraie vie de la France d'en bas, c'est encore mieux que les films de Depardon. Rien à voir avec les salons élyséens et la macronnerie.</p><p>Les deux prévenus avaient été arrêtés dans une fourgonnette chargée des outils d'un chantier en cours quelques kilomètres avant le lieu de leur arrestation. Un gendarme effectuant un contrôle de routine avait stoppé le véhicule étonné que la porte arrière de la fourgonnette ne soit pas fermée et claque au vent.</p><p><strong>Morceaux choisis</strong></p><p> </p><p>Un des prévenu se lève immédiatement et proclame</p><p><em>" Monsieur le juge, je dois dire que je suis totalement étranger à l'affaire..."</em></p><p>"<em>Ah bon"</em> s'étonne le juge</p><p><em>"oui, je suis un auto-stoppeur"</em></p><p>Le juge</p><p>"<em>Ah non, toutes les semaines, on nous fait le coup de l'auto-stoppeur..."</em></p><p>"<em>Je n'y suis pour rien, Monsieur le juge, si on a supprimé tous les moyens de transports pour faire des économies"</em></p><p><em>Le juge :</em></p><p><em>Bon ok, je connais le discours par cœur</em> puis s'adressant à l'autre prévenu</p><p>"<em>Et vous, c'est bien votre véhicule, vous n'êtes pas un autostoppeur ? Vous allez sur un </em><em>chantier à minuit ?"</em></p><p>Le prévenu : <em>" en fait, Monsieur le juge, je suis tombé sur un portugais qui m'a proposé cent euros pour récupérer du matériel sur un chantier. Je ne me suis pas posé de questions. J'y suis allé.</em></p><p>Le juge</p><p>Je ne vous pose pas de questions sur votre "sudation excessive" pendant le contrôle ?</p><p>Le prévenu :</p><p><em>"Je sue toujours énormément, j'ai proposé au gendarme de sentir sous mon aisselle. Il n'a pas voulu."</em></p><p>L'autre prévenu, l'autostoppeur reconnaît que le contrôle lui a fait peur, raison pour laquelle il a transpiré.</p><p><em>L'avocat de la défense : </em></p><p><em>"Monsieur le juge, j'attire votre attention sur le fait qu'un vol comme le dit la loi, c'est pour s'approprier le bien d'autrui pour soi même hors ici ce n'est pas le cas, le prévenu n'a pas agi pour lui."</em></p><p><strong>Sentence du juge visiblement excédé</strong></p><p>Relaxe pour l'autostoppeur (ou le complice)</p><p>Dix jours d'amende à quatre vint dix euros jours pour l'homme au portugais (dont on ne saura jamais si il existait)</p><p>Depuis Barroso qui voulait nous imposer la directive Bolkestein et n'allait pas tarder à rejoindre la Money Power et Goldmans Sachs, on avait appris à se méfier des portugais (on a pu le vérifier depuis en football). En voici une nouvelle micro-preuve. D'autres questions restent en suspens</p><p>Pourquoi le portugais voulait il piquer le matos des plombiers polonais ? Etait une compétition intra communautaire ?</p><p>Ne sommes nous pas soixante millions d'autostoppeurs dans un désert urbain mondialisé ?</p><p><strong>Qui conduit et pour le compte de qui ?</strong></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
JPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlLa vie négative et l'étau négatiftag:necronomie.blogspirit.com,2015-11-01:31551942015-11-01T17:55:00+01:002015-11-01T17:55:00+01:00 D’ici peu de temps, ce qui est mis en place pour les banques par les...
<p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">D’ici peu de temps, ce qui est mis en place pour les banques par les banquiers centraux le sera également pour les particuliers.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Ainsi, nous pourrons tous bénéficier de taux négatifs. Autrement dit, nous serons rémunérés pour emprunter de l’argent. Avec cet argent, nous pourrons acheter des maisons le plus cher possible.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Plus elles seront chères, plus nous emprunterons et plus nous serons rémunérés par </span><a style="mso-comment-reference: jpc_1; mso-comment-date: 20151101T1747;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">les</span></a><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> emprunts en taux négatifs.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Comme ces maisons auront été acquises avec ces taux, leur valeur diminuera de jour en jour. Il faudra donc nous payer également pour habiter dedans car qui voudrait habiter dans une maison que l’on ne peut pas transmettre après sa mort ?</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Ce raisonnement s’appliquera également pour les voitures et tous les objets de consommation.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Finalement, nous ne payerons plus que pour pouvoir travailler et nous devrons nous acquitter d’un salaire à notre employeur.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Nous serons donc heureux uniquement que lorsque nous serons malheureux...</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong><em><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">L'Etau négatif nécronomique</span></em></strong></p><div style="mso-element: comment-list;"><hr align="left" size="1" width="33%" /><div style="mso-element: comment;"><div id="_com_1"><span style="mso-comment-author: 'jean pierre crepin'; mso-comment-providerid: 'Windows Live'; mso-comment-userid: ba91407317d8c470;"><a name="_msocom_1"></a></span><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span><span style="font-size: 8pt;"><span style="mso-special-character: comment;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></span></span></p></div></div></div>
JPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlNécronomiquement votre le retourtag:necronomie.blogspirit.com,2015-10-28:31551932015-10-28T16:21:19+01:002015-10-28T16:21:19+01:00 http://akasha-webradio.com/calbum/jean-pierre-crepin/
<p><a href="http://akasha-webradio.com/calbum/jean-pierre-crepin/">http://akasha-webradio.com/calbum/jean-pierre-crepin/</a></p>