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Tania
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Discours en 7 temps
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-12-05:3304001
2022-12-05T08:00:00+01:00
2022-12-05T08:00:00+01:00
D’ Olga Tokarczuk , Le tendre narrateur est un petit livre...
<p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">D’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Olga_Tokarczuk" target="_blank" rel="noopener">Olga Tokarczuk</a>, </span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><a title="Site de l'éditeur" href="https://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/catalogue/le-tendre-narrateur/" target="_blank" rel="noopener"><em>Le tendre narrateur</em></a> est un petit livre parfait pour faire connaissance avec </span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">l’écrivaine polonaise couronnée par le Nobel il y a quelques années. Elle a choisi ce beau titre pour un grand texte en sept temps, son <em>Discours de réception du Nobel</em> en 2019. Il est suivi d’une conférence sur la traduction et d’un texte court écrit pendant le confinement de 2020, <em>« La fenêtre ».*</em></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1385010056.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1271437" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1412320462.jpg" alt="olga tokarczuk,le tendre narrateur,discours de réception,nobel,littérature polonaise,traduction,confinement,narration,état du monde,culture,écriture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« 1. <a title="Lire les premières pages en ligne" href="https://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/data/extrait/9782882506597.pdf" target="_blank" rel="noopener">La première photographie</a> qui éveilla en moi une émotion consciente est celle de ma mère juste avant ma naissance. »</em> Sur ce cliché N&B, sa mère assise près d’un vieux poste de TSF a l’air triste</span>.<span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> A ses questions répétées sur son air pensif, sa mère lui répondait chaque fois dans les mêmes termes, gravés dans sa mémoire. <em>« C’est ainsi qu’une jeune femme areligieuse, ma mère, me donna ce que jadis l’on appelait une âme, c’est-à-dire qu’elle me dota ainsi d’un</em> tendre narrateur<em>, le meilleur au monde. »</em></span></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« 2. Le monde est une toile que nous tissons chaque jour sur les grands métiers de l’information, des discussions, des films, des livres, des commérages et des anecdotes. »</em> L’avènement d’Internet permet presque à chacun d’y participer, pour le meilleur et pour le pire. Mais <em>« nous manquons de nouvelles manières de raconter le monde »</em>, écrit Olga Tokarczuk, dans ce <em>« brouhaha de voix innombrables »</em>. La narration à la première personne, caractéristique de notre époque, elle en observe l’effet sur la relation entre le narrateur et le lecteur ou l’auditeur, et les limites, voire l’insuffisance. Une réflexion passionnante sur la vie, l’expérience et la littérature.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« 3. Je ne veux pas esquisser ici un panorama de la crise du récit. » </em>Ces entrées en matière donnent, je l’espère, une idée de la largeur de vues dont fait preuve l’autrice dans ce discours sur l’état du monde et l’état de la littérature, et ce qui les relie. <em>«</em> Quelque chose ne va pas avec le monde.<em> Pareil sentiment, réservé jadis aux poètes névrotiques, s’est transformé de nos jours en une épidémie confusionnelle, une angoisse qui suinte de partout. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">La question du sens, les interdépendances entre <em>« hommes, plantes, animaux, objets »</em> sur la terre, tout conduit Olga Tokarczuk à rêver de visions nouvelles et d’une nouvelle narration qui intégrerait mais dépasserait le point de vue d’un seul personnage. D’où <em>« cette figure énigmatique de tendre narrateur »</em> qu’elle développe dans le septième et dernier point de son discours, explicitant le rôle de la <a title="Citation (Bonheur du jour)" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/archive/2022/11/25/graines-sainte-catherine-tendresse-3303051.html" target="_blank" rel="noopener">tendresse</a> et sa nécessité en littérature.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Sa conférence inaugurale des Rencontres littéraires de Gdansk en 2019 s’intitule <em>« Les travaux d’Hermès, ou comment, chaque jour, les traducteurs sauvent le monde ». </em>Une vingtaine de pages où elle confesse son amour pour Hermès, le dieu des traducteurs, rappelle les origines de la traduction et en fait l’éloge dans une approche originale.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/r%C3%A9cits+ultimes" target="_blank" rel="noopener">Olga Tokarczuk</a> possède l’art de puiser dans la vie concrète les images où s’appuient ses idées. On referme <em>Le tendre narrateur</em> en la laissant qui regarde par la fenêtre le mûrier blanc et le cours du monde. Cette écrivaine écrit sur ce que nous vivons, faites une place à son <em>Tendre narrateur </em>dans votre bibliothèque.</span></p><p style="padding-left: 120px; text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">* Traduit du polonais par Maryla Laurent (9/12/2022)</span></p>
Tania
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Traductions
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-04-21:3267908
2022-04-21T08:24:00+02:00
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Pour Colo « Les traductions, lui a confié Gisli,...
<p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Pour Colo </span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1061369342.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1146249" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1534799207.jpg" alt="Stefansson Le coeur de l'homme.jpg" /></a>« Les traductions, lui a confié Gisli, il est difficile de dire à quel point elles sont importantes. Elles enrichissent et grandissent l’homme, l’aident à mieux comprendre le monde, à mieux se comprendre lui-même. Une nation qui traduit peu et ne puise sa richesse que dans ses propres pensées a l’esprit étroit, et si elle est nombreuse, elle devient de plus en plus un danger pour les autres car tant de choses lui demeurent étrangères en dehors de ses propres valeurs et coutumes. Les traductions élargissent l’horizon de l’homme et, en même temps, le monde. Elles t’aident à comprendre les peuples lointains. L’homme est moins enclin à la haine, ou à la peur, lorsqu’il comprend l’autre. La compréhension a le pouvoir de sauver l’être humain de lui-même. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Jón Kalman Stefánsson,</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> Le cœur de l’homme</span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">(Une traduction dont je vous parlerai bientôt.)</span></p>
Tania
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Collision
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-03-02:3134538
2019-03-02T08:30:00+01:00
2019-03-02T08:30:00+01:00
« – J’ai adoré Canterbury, dit-elle. Instantanément il s’alluma....
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2744830136.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1061187" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2265825080.jpg" alt="Woolf la soirée de Mrs D.jpg" /></a>« – J’ai adoré Canterbury, dit-elle. <br />Instantanément il s’alluma. Tel était son don, son destin. <br />– Vous l’avez adoré, répéta-t-il. Je vois cela. <br />Ses tentacules lui envoyèrent le message que Roderick Serle était sympathique.<br /><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Leurs yeux se rencontrèrent, ou plutôt entrèrent en collision, car chacun sentait que l’être solitaire derrière les yeux, celui qui se cache dans le noir pendant que son acolyte agile et superficiel se démène et gesticule sur scène pour assurer la continuité du spectacle, venait de se lever, d’arracher sa cape et d’affronter l’autre. C’était inquiétant ; c’était magnifique. »</span></em></span></span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Virginia Woolf,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> Ensemble et séparés (<a title="Autour de Mrs Dalloway (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/02/25/autour-de-mrs-dalloway-3134536.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La soirée de Mrs Dalloway</a>)</span></em></span></p>
Tania
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Autour de Mrs Dalloway
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-02-28:3134536
2019-02-28T08:30:00+01:00
2019-02-28T08:30:00+01:00
Les sept textes de Virginia Woolf publiés dans La soirée de Mrs Dalloway...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les sept textes de Virginia Woolf publiés dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.lesallusifs.com/catalogue/66-la-soiree-de-mrs-dalloway.html?page=3" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La soirée de Mrs Dalloway</em></a>, je les avais déjà lus dans d’autres recueils. Ils sont ici traduits par <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/huston" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nancy Huston </a>qui introduit ce petit livre de façon convaincante, suivant Stella McNichol dans son initiative <em>« de rassembler des nouvelles thématiquement et temporellement proches du roman » Mrs Dalloway.</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2414657700.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1061176" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/698341582.jpg" alt="woolf,virginia,la soirée de mrs dalloway,nouvelles,littérature anglaise,traduction,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Mrs Dalloway dans Bond Street</em>, la première nouvelle, est la seule dont Clarissa Dalloway est l’héroïne principale. Le plaisir de relire cette déambulation londonienne dans le but de s’acheter des gants (à rapprocher d’une autre qu’elle m’a rappelée, à la recherche d’un crayon à mine de plomb) a redoublé en comparant cette traduction à celle de Josée Kamoun (dans le recueil <em>La fascination de l’étang</em>).</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ce pourrait être le premier chapitre d’un roman, comme elle l’écrivait dans son <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/09/05/virginia-1919-1922.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Journal</em> </a>en 1922. Huit pages sur douze décrivent les impressions de Mrs Dalloway en chemin ; les suivantes, ce qui se passe dans la boutique. Un régal d’écriture du <em>« flux de conscience »</em> chez une femme <em>« charmante, posée, ardente, aux cheveux étrangement blancs vu le rose de ses joues : c’est ainsi que la vit Scrope Purvis, C.B., qui se hâtait vers son bureau. »</em> (N. H.) – <em>« charmante, équilibrée, pleine de goût de vivre ; curieux ces cheveux blancs avec ces joues roses ; ainsi la voit Scope Purvis, compagnon de l’Ordre du Bain, qui court à son bureau. »</em> (J. K.)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les temps changent, je m’en étonne. Big Ben <em>« sonne »</em> ou <em>« sonnait »</em>, les passages du passé au présent varient d’une traduction à l’autre, le présent étant en principe réservé au monologue intérieur. On aimerait une édition bilingue pour voir ce qu’il en est dans le texte original. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les nouvelles suivantes se déroulent à la soirée : homme ou femme, les invités dont Virginia Woolf rapporte les états d’âme sont mal à l’aise. Un camarade d’école n’a pas osé décliner l’invitation de Richard Dalloway croisé dans le quartier de Westminster, qu’il n’avait plus vu depuis vingt ans. <em>« Pas du tout son genre »</em> de s’habiller pour une soirée, mais il ne veut pas être impoli. Il observe : <em>« Oisifs, bavards et surhabillés, sans la moindre idée en tête, ces dames et ces messieurs continuaient de parler et de rire »</em> (N. H.) – <em>« Et tout ce beau monde de rire et de papoter, ces gens désœuvrés, bavards, trop élégants ! »</em> (Hélène Bokanowski dans le recueil <em>La Mort de la phalène</em>)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Il faudra bien qu’il joue le jeu lui aussi quand Dalloway lui présentera Miss O’Keefe, une trentenaire à l’air arrogant, avec qui il tiendra une conversation désaccordée après laquelle ces deux <em>« amoureux du genre humain »</em> se quitteront, <em>« se détestant, détestant toute cette maisonnée qui leur avait fait vivre une soirée de douleur et de désillusion »</em> (<em>L’homme qui aimait le genre humain</em>).</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Virginia Woolf aimait et craignait en même temps la vie mondaine, son <em>Journal</em> l’atteste. Nul doute qu’elle prête à Lily Everit ses propres sentiments quand elle écrit que sa vraie nature était <em>« de faire de grandes promenades solitaires méditatives, d’escalader des portails, de patauger dans la boue, le brouillard, le rêve et l’extase de la solitude, d’admirer la roue du pluvier et de surprendre des lapins »</em> etc. <em>(Présentations)</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Ancêtres</em> puis <em>Ensemble et séparés</em> illustrent à sa manière, subtile et ironique, les malentendus qui naissent de devoir converser aimablement avec des gens qu’on ne connaît pas et qui ne savent rien de votre vie. Faire bonne figure, écouter patiemment ceux qui ne s’intéressent aucunement à vous, tout peut être source d’irritation dans la grande comédie du paraître qu’est la vie mondaine. Même et parfois surtout, pour Mabel comme pour celle qui invente son histoire, la façon dont on est habillé (<em>La nouvelle robe</em>).</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La dernière nouvelle, <em>Un bilan</em> (chez Nancy Huston, <em>Mise au point</em> chez Hélène Bokanowski), en moins de six pages, emmène deux invités des Dalloway dans le jardin : un fonctionnaire «<em> très estimé »</em> (lui aussi compagnon de l’ordre de Bath) et Sasha Latham, <em>« dame élancée et élégante aux mouvements quelque peu indolents »</em>, contente de prendre l’air en compagnie de cet homme <em>« sur qui l’on pouvait compter, même dehors, pour parler sans arrêt »</em>, ce qui lui permet de marcher <em>« majestueuse, silencieuse, tous les sens en éveil, les oreilles dressées, les narines humant l’air, telle une créature sauvage mais très contrôlée, qui prenait son plaisir la nuit. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le génie de Virginia Woolf est d’enchaîner ainsi les situations, les sensations, les dialogues et le ressenti, l’ennui et l’émerveillement, donnant vie à ses personnages, avec admiration ou avec ironie, souvent avec empathie. <em>« </em>La soirée de Mrs Dalloway<em> est aussi, sur le fond, une réflexion magistrale sur le thème de l’imperfection humaine. »</em> (Nancy Huston)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1724399906.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1061175" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2213120213.JPG" alt="woolf,virginia,la soirée de mrs dalloway,nouvelles,littérature anglaise,traduction,culture" /></a><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Textes & prétextes</em>, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/02/29/vivre-dans-le-feu.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">onze ans</a><br />Merci pour vos visites & vos commentaires.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;">Tania</span></p>
Tania
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Cloche
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-03-03:3111285
2018-03-03T08:30:00+01:00
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Puis-je t’offrir cette cloche marchande le murmure Elle est...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/742231392.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197924" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3214928523.jpg" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture,woolgathering,traduction" /></a><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Puis-je t’offrir cette cloche</span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"> marchande le murmure </span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Elle est extrêmement précieuse, </span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">une pièce de collection, qui n’a pas de prix </span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Non merci, répondis-je</span><br /></span><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">je ne souhaite pas de possessions <br />Mais c’est une cloche fabuleuse <br />une cloche de cérémonie <br />une belle cloche <br />Ma tête est une cloche <br />chuchotai-je <br />entre mes doigts bandés <br />déjà endormie</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Patti Smith, <em>Rubis indien</em> (<a title="Attentive à l'infime (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/02/26/attentive-a-l-infime-1163587.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Glaneurs de rêves</em></a>)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Photo de couverture : Patti Smith, CM1, 1955, New Jersey</span></p>
Tania
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Attentive à l'infime
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-03-01:3111284
2018-03-01T08:30:00+01:00
2018-03-01T08:30:00+01:00
C’est une glaneuse de bonheurs qui m’a mis dans les mains Glaneurs de...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">C’est une <a title="Bonheur du jour" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">glaneuse de bonheurs </a>qui m’a mis dans les mains <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Litterature/Glaneurs-de-reves" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Glaneurs de rêves</em> </a>de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Patti_Smith" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Patti Smith </a>et je l’en remercie. Je me suis souvenue de ce moment intense, lors d’une rencontre avec François Busnel pour <em>La grande Librairie</em> en 2014, chez elle, quand elle disait son <a title="traduction française" href="https://www.lacoccinelle.net/259932.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">poème</a> <em>« <a title="Vidéo extrait de LGL" href="http://www.dailymotion.com/video/x2b7p9j" target="_blank" rel="noopener noreferrer">People have the power </a>».</em> En frontispice, la première des photos (une vingtaine) qui illustrent ce livre montre les premiers paragraphes de <em>Woolgathering</em> (traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Héloïse Asquié), la fine écriture penchée de Patti Smith sur un feuillet quadrillé. </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1023952356.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197922" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1722883427.jpg" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Elle décrit d’abord au lecteur <em>« la tonalité »</em> de sa vie quand elle a commencé à écrire ceci pour les <a title="Wikipedia (en)" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Hanuman_Books" target="_blank" rel="noopener noreferrer">livres Hanuman</a>, <a title="Couverture originale" href="http://www.macba.cat/uploads/20131211/A03505_l.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">7,5 cm sur 10</a>, <em>« comme de petits livres indiens qu’on pouvait transporter dans sa poche. »</em> L’avant-propos se termine ainsi : <em>« Tout ce que contient ce petit livre est vrai, et écrit exactement tel que ça s’est passé. Son écriture m’a tirée de mon étrange torpeur et j’espère que, dans une certaine mesure, il vous emplira d’une joie vague et singulière. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Texte en prose, texte poétique : de <em>Un vœu</em> à <em>Un Adieu</em>, Patti Smith compose de courts paragraphes où le souvenir, l’observation, le rêve, l’imagination se sont donné rendez-vous. Entre les paragraphes, les blancs sont des silences qui mettent à l’écoute, des pauses pour accueillir la résonnance des mots. <em>Glaneurs de rêves</em> ne se résume pas. C’est le livre d’une femme <em>« attentive à l’infime ».</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Enfant, elle excellait aux billes qu’elle lustrait le soir avec une peau de chamois. A la fenêtre de sa chambre <em>« où le vent agitait les bords du tissu »</em>, elle montait la garde. <em>« Il y avait un champ. Il y avait une haie composée d’énormes buissons qui encadraient ma vue. La haie, je la considérais comme sacrée – le bastion de l’esprit. Le champ, je le révérais, avec son herbe haute et attirante, sa courbe puissante. »</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Parfois elle se couchait dans l’herbe et contemplait le ciel : <em>« On aurait dit que la carte de toute la création était tracée là-haut ».</em> Immobile, il lui était possible alors <em>« d’entendre une graine se former, d’entendre l’âme se replier comme une nappe blanche. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1667894005.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197925" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3765477954.jpg" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture,woolgathering,traduction" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Un vieil homme qui vendait des vairons en guise d’appâts lui a soufflé son titre : <em>« C’est les glaneurs de rêves… » « Je ne savais pas ce que ça pouvait bien être, un glaneur de rêves, mais ce mot avait une certaine noblesse et ce travail me semblait tout indiqué pour moi. »</em> L’enfant, l’esprit ouvert, <em>« entre sans effort dans l’étrange »</em> ; <em>« il glane, assemblant un fol édredon de vérités – des vérités sauvages et nébuleuses, dont c’est à peine si elles frôlent en fait la vérité. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Je n’en dirai pas trop sur ce petit bijou de <a title="Portrait (Le Monde)" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/05/04/patti-smith-voyageuse-immobile_4913832_3260.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Patti Smith</a>, un récit qui a l’éclat du rubis indien qu’elle gardait dans son sac, composé comme un patchwork dont <em>« chaque carré était aussi enivrant qu’une graine sauvage ou une tasse de thé rare »</em>. Elle y philosophe en passant : <em>« La seule chose sur laquelle on peut compter, c’est le changement. »</em> Elle y parle de sa chienne Bambi, de sa petite sœur Kimberly.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Pourquoi <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Millet" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Millet </a>en couverture ? Un chapitre porte son nom, où elle évoque son arrière-grand-mère qui l’avait prise en grippe mais à qui elle ressemble : <em>« J’étais consciente, même quand elle me rabrouait, qu’à travers elle je possédais l’âme de la bergère. A travers elle, j’étais attirée par la vie des rêveurs, et je m’imaginais surveillant un troupeau, récoltant la laine dans une sacoche de cuir, et contemplant les nuages. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lisez <a title="Bonheur du jour" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/archive/2018/02/07/sur-le-bureau-de-patti-smith-3102060.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>« Sur le bureau de Patti Smith »</em></a> et vous verrez là aussi à qui vous avez affaire. Qu’est-ce qu’un poète, une poétesse ? Quelqu’un qui écrit : <em>« L’air était carnaval, saisissement pur. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>* * *<br /></em></span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3481520618.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-197884" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3663460068.JPG" alt="patti smith,glaneurs de rêves,récit,littérature anglaise,etats-unis,enfance,poésie,nature,culture" /></a><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Textes & prétextes, <a title="Vivre dans le feu (premier billet)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/02/29/vivre-dans-le-feu.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">10 ans</a></span></p>
Tania
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Pulsation
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-01-27:3111265
2018-01-27T08:30:00+01:00
2018-01-27T08:30:00+01:00
« Et qu’avait fait Charlotte dans Boca Grande ? Marine...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/949591008.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196690" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/982086388.jpg" alt="didion,joan,un livre de raison,littérature anglaise,etats-unis,roman,traduction,culture" /></a>« Et qu’avait fait Charlotte dans Boca Grande ? Marine Bogart voulait-elle savoir ce que Charlotte avait fait de sa vie ou comment elle avait bien pu se faire tuer ? Dans un cas comme dans l’autre la réponse est obscure. Dans la mesure où je suis incapable de tirer des conclusions définitives. Je sais comment établir le schéma moléculaire de la vie, représenter les hélices simples, doubles des acides aminés, mais lorsque je m’efforce de définir le modèle du « caractère » de Charlotte Douglas je ne vois qu’une pulsation lumineuse. Je songe à ces arcs-en-ciel sur les taches d’huile des boulevards de Progreso après la pluie. Il me faut tenter de percevoir ce modèle. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Joan Didion,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> <a title="Je serai le témoin (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/01/23/je-serai-le-temoin-1162673.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Un livre de raison</a></span></em></span></p>
Tania
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Je serai le témoin
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-01-25:3111264
2018-01-25T08:30:00+01:00
2018-01-25T08:30:00+01:00
Le premier roman de Joan Didion traduit en français, si je ne me trompe,...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le premier roman de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Joan_Didion" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Joan Didion </a>traduit en français, si je ne me trompe, date de 1977 : <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.grasset.fr/un-livre-de-raison-9782246863748" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Un livre de raison</em></a>. Quel est le sens du titre original, A<em> Book of Common Prayer</em> (traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Gérard-Henri Durand) ? Le TLF définit le<em> « livre de raison »</em> comme un <em>« Journal tenu par le chef de famille qui inscrivait, avec ses comptes, les événements tels que naissances, mariages, etc., et ses propres réflexions ».</em> Le rapport avec <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_la_pri%C3%A8re_commune" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Le livre de la prière commune</em> </a>des anglicans reste plus mystérieux au premier abord.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3496918494.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196688" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4149069940.jpg" alt="didion,joan,un livre de raison,littérature anglaise,etats-unis,roman,traduction,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le roman se présente sous la forme de six cahiers, le premier commençant par cette phrase : <a title="Début du roman à lire en ligne" href="http://liseuse-hachette.fr/file/37721?fullscreen=1#epubcfi(/6/10[p1chap1]!/4/2[chap-006]/2[page_11]/2/2[niv1-001]/2/2/1:0)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>« Je serai le témoin de cette femme. »</em> </a>Point, à la ligne. Voici la suite : <em>« Traduire ainsi </em>seré su testigo,<em> une expression qui n’apparaît pas dans les lexiques à l’usage des touristes, de quelle utilité serait-elle au voyageur prudent ? Cela s’est passé ainsi : elle a quitté un homme, puis un deuxième ; elle a retrouvé le premier pour voyager avec lui ; elle l’a laissé mourir seul. Elle a perdu un enfant par la faute de l’« Histoire » et un autre à la suite de « complications » (je me contente de reproduire certains commentaires). Elle s’est crue capable de se débarrasser de ces fardeaux et, un jour, elle a débarqué à Boca Grande – en touriste. </em>Una turista<em>. Comme elle l’a dit, elle-même. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Reconnaissez qu’il y a de quoi intriguer dans cet incipit. Qui parle ? de qui ? Grace Strasser-Mendana, née Tabor, se présente comme une anthropologue – <em>« j’ai consacré cinquante de mes soixante années à étudier des illusions »</em> – installée depuis 1935 en Amérique équatoriale où elle a épousé un planteur de cocotiers <em>« ici, dans Boca Grande »</em> et étudié la biochimie <em>« en amateur ».</em> Charlotte Douglas est la femme dont elle raconte l’arrivée, la vie et la mort à Boca Grande, ville et pays sans histoire (une fiction) que Charlotte considérait<em> « comme le point central de l’économie des deux Amériques »</em>, une escale de ravitaillement pour certaines lignes aériennes.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Pour son <em>« rapport de témoin »</em>, elle rassemble d’abord des faits, décrit la ville où elle vit et la province où ils récoltent le coprah, nommée <em>« Millonario »</em>, comme son beau-père, Victor Strasser, <em>« l’homme riche ».</em> Edgar, le fils aîné, a fait entrer Grace en l’épousant dans <em>« l’une des trois ou quatre grandes familles »</em> au pouvoir à Boca Grande, où les rivalités politiques et financières vont bon train. Elle dit continuer à vivre là parce qu’elle aime la lumière, <em>« la seule raison ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Même si elle reçoit de ses nouvelles, son fils Gerardo lui est devenu <em>« étranger »</em> – machiste, susceptible, <em>« une façon d’être que je n’admire pas. »</em> Grace, qui va mourir bientôt d’un cancer du pancréas, ne s’intéresse qu’à Charlotte, elle n’arrive pas à comprendre le sens de son séjour à Boca Grande. Née en Californie, la quarantaine, Charlotte Douglas, <em>« La Norteamericana »</em>, a beaucoup voyagé, son passeport l’atteste.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A l’hôtel Caribe, on l’entendait taper à la machine dans sa chambre toute la nuit. Elle n’apparaissait que le soir au casino, sans y jouer, puis allait manger seule à une terrasse ou au Jockey Club. Partout, on la remarquait : extrêmement mince, des cheveux bouclés d’un roux clair, une grosse émeraude carrée à la place de l’alliance. Des vêtements de prix, avec <em>« une sorte de délabrement ».</em> Cherchant parfois à attirer l’attention, faisant preuve d’esprit <em>« jusqu’à lasser ses interlocuteurs ».</em> A la réception de l’hôtel, elle s’inquiétait des messages, n’en recevait pas. Elle se rendait fréquemment à l’aéroport sans raison apparente, y traînait au bar, y lisait le journal.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La liste du Département d’Etat précisait qu’il fallait prévenir l’ambassade des Etats-Unis en cas d’incident, sans qu’on sache pourquoi. Quand les proches de Grace la rencontrent, Charlotte se montre très séduisante avec les hommes, avec Victor, le beau-frère de Grace, et leur raconte toutes sortes d’histoires à propos de Léonard, de Warren et de Marine. Interrogée, elle précise que Léonard, son second mari, un juriste, <em>« s’occupe d’armes ».</em> Sinon, elle reste dans les généralités, <em>« comme si elle n’avait aucune vie personnelle ».</em> A Grace, elle parle parfois de Marine, sa fille et elle seraient <em>« inséparables ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le deuxième cahier débute un peu plus d’un an après la mort de Charlotte, alors que Grace, très malade, devient indifférente à ce que disent ses proches ou son fils. La <em>« turista »</em> lui avait donné quelques informations sur la disparition de Marine, Grace en a reçu d’autres de Léonard Douglas – <em>« mais l’essentiel de mon savoir, la part en laquelle je puis avoir le plus de confiance, me vient de ma formation en matière de comportement humain. »</em> Le FBI s’était présenté chez Charlotte pour enquêter sur Marine, dix-huit ans, qui avait participé à un attentat à la bombe – c’était un an avant que sa mère se réfugie à Boca Grande.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Un livre de raison</em> est le récit d’une fascination, axé sur le désir de Grace de comprendre cette femme, cette épouse, cette mère, <em>« en politique innocente »</em>, aux connaissances lacunaires, sensuelle, secrète, très fine dans ses reparties. Grace s’intéresse de moins en moins à sa propre vie, mais le spectacle, le comportement, les confidences de Charlotte, son attente désespérée de Marine, le puzzle de sa vie, dont elle a été témoin, la concernent, elle cherche à en résoudre l’énigme. Cette<a title="Critique de Nathalie Crom dans Télérama" href="http://www.telerama.fr/livres/un-livre-de-raison,154358.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em> « enquête psychologique »</em></a> se déroule sur un fond de corruption et de violence sociale. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2189086963.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196689" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1049499184.jpg" alt="didion,joan,un livre de raison,littérature anglaise,etats-unis,roman,traduction,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Joan Didion en 1977 (Image via AP, source <a title="Interview en 1977 (Pictorial, en)" href="https://pictorial.jezebel.com/sisters-in-misery-what-it-was-like-to-interview-joan-d-1793791955" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pictorial</a>)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Chez la Californienne <a title="Un article fouillé sur Joan Didion (The Guardian, en)" href="https://www.theguardian.com/books/2005/may/21/usnationalbookawards.society" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Joan Didion</a>, l’intelligence est un instinct sauvage. Son regard sur les choses, d’une acuité qui confine à l’effet spécial, agit sur le lecteur comme la détente d’un grand fauve. Son rapport au réel – et à la phrase – est animal : distant, juste, impitoyable, foudroyant plus souvent qu’à son tour »</em>, écrivait Judith Steiner dans le <a title="Article source" href="http://archives.magazine-litteraire.com/lam%C3%A9rique-1965-1990" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Magazine littéraire</em> </a>en 2009. Les retours à la ligne sont nombreux, les dialogues aussi, parfois coupés au couteau, parfois drôles (dans le genre vache). </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les personnages de ce roman participent à la vie mondaine, mais leur ressort intime reste le plus souvent caché et leur solitude, profonde. L’approche du sujet, par son détachement, m’a rappelé parfois l’univers du nouveau roman. On y trouve déjà cette grande lucidité qui frappe dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/02/03/une-annee-sans-lui-1139536.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’année de la pensée magique</em> </a>(2005).</span></p>
Tania
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Ce que nous sommes
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-10-21:3111211
2017-10-21T08:30:00+02:00
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« Dans un de ses essais, Marías suggère que son œuvre traite...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/179007547.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194422" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1498332394.jpg" alt="Alameddine 10-18.jpg" /></a><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2584077530.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194420" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1172410502.jpg" alt="Alameddine an-unnecessary-woman-by-rabih-alameddine.jpg" /></a>« Dans un de ses essais, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/mar%C3%ADas" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marías </a>suggère que son œuvre traite autant de ce qui ne s’est pas passé que de ce qui s’est passé. En d’autres termes, la plupart d’entre nous pensons que nous sommes ce que nous sommes en raison des décisions que nous avons prises, en raison des événements qui nous ont façonnés, des choix de ceux de notre entourage. Nous considérons rarement que nous sommes aussi façonnés par les décisions que nous n’avons pas prises, par les événements qui auraient pu avoir lieu mais n’ont pas eu lieu, ou par les choix que nous n’avons pas faits, d’ailleurs. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Rabih Alameddine,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"> <a title="Une traductrice (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/10/11/une-traductrice-1160628.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les vies de papier</a></span></em></span></p>
Tania
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Une traductrice
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-10-19:3111210
2017-10-19T08:30:00+02:00
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Entrer dans Les vies de papier de Rabih Alameddine (2013, traduit de...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Entrer dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.lesescales.fr/livre/les-vies-de-papier" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Les vies de papier</em> </a>de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rabih_Alameddine" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Rabih Alameddine </a>(2013, traduit de l’anglais par Nicolas Richard, 2016), c’est découvrir d’abord, sous une couverture illustrée de rayonnages et de piles de livres, un titre original qui pose l’accent autrement : <em>An Unnecessary Woman</em>. (Ci-dessous, quelques variantes en couverture.) Alameddine, <a title="Site de l'écrivain" href="http://rabihalameddine.com/paintings/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">peintre et romancier</a>, partage sa vie entre San Francisco et Beyrouth – la ville où vit et écrit son héroïne, cette femme inutile ou superflue : Aaliya, une traductrice.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2813587447.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194418" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4085862587.jpg" alt="alameddine,rabih,les vies de papier,roman,littérature anglaise,liban,beyrouth,traduction,solitude,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">La première des <a title="Début du roman en ligne sur le site de l'éditeur" href="http://www.lesescales.fr/livre/les-vies-de-papier" target="_blank" rel="noopener noreferrer">citations </a>mises en épigraphe est de Pessoa, un de ses auteurs de prédilection : <em>« Et que je suis de la dimension de ce que je vois / Et non de la dimension de ma propre taille »</em>. Le souci présent d’Aaliya, 72 ans, deux verres de vin aidant, c’est d’avoir mis trop de produit pour donner un peu d’éclat à ses cheveux – les voilà bleus ! A la fin de l’année, tandis qu’elle relit la traduction qu’elle vient d’achever, elle pense à Hannah, sa <em>« seule intime »</em>, qui lui offrait <em>« ce cadeau si rare : son attention pleine et totale ».</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Cela fait cinquante ans qu’Aaliya entame une nouvelle traduction le premier janvier ; elle a traduit 37 livres en cinquante ans : <em>« Des livres dans des cartons – des cartons remplis de papier, des feuilles volantes de traduction. C’est ma vie. »</em> La littérature est son <em>« bac à sable ».</em> Son problème, c’est le monde à l’extérieur. « La littérature m’apporte la vie, et la vie me tue. » Elle vit seule, par choix.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Tombée amoureuse de l’arabe à quatorze ans, <em>« la plus difficile des langues » </em>selon son professeur, elle a appris à l’école coranique d’abord à écouter les mots, leur magie : <em>« Ecoutez le rythme, écoutez la poésie. »</em> Son père l’a <em>« nommée Aaliya, l’élevée, celle au-dessus. »</em> Il est mort avant ses deux ans, laissant sa mère de 18 ans veuve ; ensuite elle a épousé le frère de son mari, d’où cinq demi-frères et sœurs dont aucun n’est proche de la fille aînée.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1097525412.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194419" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4116439988.jpg" alt="alameddine,rabih,les vies de papier,roman,littérature anglaise,liban,beyrouth,traduction,solitude,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Aaliya se sent dans cette famille un membre superflu, un <em>« inutile appendice ».</em> Mariée à 16 ans, répudiée à 20 par un <em>« moustique amolli à la trompe défaillante » </em>que deux autres mariages ont laissé sans enfants, elle est restée dans l’appartement des années cinquante qu’ils louaient à un propriétaire beyrouthin – un homme généreux jusqu’au départ de son mari, mais interdisant à sa fille Fadia d’avoir le moindre contact avec elle, une fois divorcée. <em>« Mon foyer, mon appartement ; j’y vis, je m’y déplace, j’y ai mon existence. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">En 1982, pendant le siège de Beyrouth par les Israéliens, beaucoup de ses habitants ont fui sauf ceux qui, comme elle, n’avaient nulle part où aller. Aaliya dormait avec une kalachnikov à côté d’elle, qu’elle a dû brandir un jour contre trois soldats, mais c’est Fadia qui les mis en fuite dans l’escalier en tirant dans un sac de sable. Ce fut la fin du harcèlement familial pour qu’elle cède son appartement au frère aîné.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Aaliya se raconte peu à peu, mêlant à tout ce qu’elle observe ou ressent des citations, des vers, des anecdotes littéraires – la compagnie des écrivains est ce qui lui réussit le mieux, d’autant plus qu’elle dort mal, <em>« le don sacré »</em> du sommeil est ce qui lui manque le plus. Les digressions sont nombreuses. A Javier Marías, dont elle adore l’œuvre, elle reprend une façon de définir la vie qu’elle trouve très juste : ce qui ne s’est pas passé nous façonne autant que ce qui s’est passé.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3869633854.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194415" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/132307376.jpg" alt="alameddine,rabih,les vies de papier,roman,littérature anglaise,liban,beyrouth,traduction,solitude,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">C’est malgré lui, grâce à sa belle-soeur Hannah dont le libraire était parent, que celui-ci l’a engagée et qu’elle est devenue pour tous <em>« le visage »</em> de sa librairie – deux autres candidates plus jolies qu’elle ne s’y étant pas présentées. Quand il est mort, quatre ans plus tôt, elle a hérité, de la librairie aussitôt fermée et vendue, du grand bureau en chêne verni foncé qui a fait <em>« sa grandeur »</em> et sur lequel elle travaille.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dans le récit de cette femme solitaire et farouchement attachée à sa solitude apparaissent bien sûr, constamment présents, les auteurs aimés, lus et traduits, des compositeurs qu’elle a appris à écouter, et aussi certains visiteurs de la librairie, des parents souvent inopportuns – ce sera terrible quand on voudra lui imposer la garde de sa mère, qu’elle refuse, ce dont elle se sent coupable même si celle-ci n’a jamais eu d’égards pour elle – et <em>« les trois sorcières »</em>, trois femmes dont elle perçoit les allées et venues dans l’immeuble.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Fadia, qui a hérité de l’immeuble, reste distante, mais lui laisse régulièrement un bon plat préparé devant sa porte. Elle s’est souciée de sa survie chaque fois que la guerre a privé les Beyrouthins d’électricité, de vivres dans les magasins. Elle est venue à son secours quand le frère aîné la tourmentait. Elle fréquente quotidiennement Joumana et Marie-Thérèse, ses voisines du dessus et du dessous.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1354410392.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194417" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3138348805.jpg" alt="alameddine,rabih,les vies de papier,roman,littérature anglaise,liban,beyrouth,traduction,solitude,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Beyrouth, leur ville, tient son rôle dans <em>Les vies de papier</em>, Prix Femina étranger 2016, avec ses rues bruyantes et ses coins calmes, le musée national, ses commerçants et ses mendiants. Passionnée des mots, Aaliya pratique une méthode bien à elle : excluant les écrivains français et anglais dont beaucoup de Libanais connaissent la langue, elle traduit en arabe non à partir de l’original, mais de la traduction française et de la traduction anglaise. <em>« Mes traductions ne sont pas du champagne et elles ne sont pas non plus du thé au lait. – De l’arak, peut-être. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Pessoa encore : <em>« La seule attitude digne d’un homme supérieur, c’est de persister tenacement dans une activité qu’il sait inutile, respecter une discipline qu’il sait stérile et s’en tenir à des normes de pensée philosophique et métaphysique, dont l’importance lui apparaît totalement nulle. »</em> (<em>Le livre de l’Intranquillité</em>) C'est ainsi pour Aaliya : <em>« Je suis où il faut que je sois. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">J’ai beaucoup aimé me mettre à l’écoute de cette femme peu commune, <em>« délirante »</em> et lucide, vieillissante et volontaire, partager ses lectures et ses souvenirs. Je ne vous dirai rien de la fin sinon que je l’ai trouvée très belle. Une <em>« épiphanie ».</em></span></p>
Tania
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Traduction
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-05-23:3110294
2013-05-23T08:30:00+02:00
2013-05-23T08:30:00+02:00
Lire avec Marthe Robert / 3 ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><strong><span style="line-height: 115%;">Lire <a title="Avec Marthe Robert (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/05/14/avec-marthe-robert.html" target="_blank">avec Marthe Robert</a> / 3</span></strong></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2692492000.jpg" target="_blank"><img id="media-143614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2477823173.jpg" alt="marthe robert,livre de lectures,essai,littérature française,livres,critique,langage,culture" /><br /></a><a href="http://bisart.bluepundit.eu/index.php?id=53">http://bisart.bluepundit.eu/index.php?id=53</a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« On ne donne pas au traducteur l’importance décisive, qui lui revient en fait, je ne dis pas seulement dans la diffusion de la littérature, mais dans la circulation et la fabrication des idées. Qu’on imagine pourtant à quoi la Bible, n’eût-elle été connue que dans sa langue et son pays d’origine, se fût trouvée nécessairement réduite. Il n’est pas de religion, pas de doctrine, pas d’innovation dans l’ordre intellectuel qui ne doive entièrement à la traduction ses chances d’expansion et son pouvoir de durer. »</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Marthe Robert, <em>Livre de lectures</em>, Grasset & Fasquelle, 1977 </span></span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; line-height: 115%;">/ Biblio essais, 1983.</span></p>
Ariane
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Comment bien manger quand on est traducteur/trice : RV samedi !
tag:ariane.blogspirit.com,2012-03-22:2842146
2012-03-22T16:44:00+01:00
2012-03-22T16:44:00+01:00
Si vous êtes ou si vous connaissez des traducteurs/traductrices/interprètes...
<p style="text-align: left;"><img id="media-656068" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/02/00/15125780.jpg" alt="traducteur, interprète, indépendant, freelance, travailler chez soi, bien manger quand on est indépendant, sft, traduction" />Si vous êtes ou si vous connaissez des traducteurs/traductrices/interprètes à Paris ou en région parisienne, sachez que j'animerai une conférence à l'invitation du SFT (Syndicat des Traducteurs Professionnels) d'Ile-de-France <strong>samedi 24 mars de 10h à 12h</strong> au Café du Pont-Neuf.</p><p>Car quand on est dans la traduction, et surtout si on est indépendant, cela donne souvent un contexte particulier qui peut influencer la façon de manger :</p><p>- on est libre de son emploi du temps,</p><p>- souvent on travaille chez soi,</p><p>- on mange assez régulièrement seul (e),</p><p>- on peut alterner des périodes de "charrette" et des périodes plus calmes,</p><p>- on n'a pas forcément un temps fou pour cuisiner,</p><p>- ni des fortunes à dépenser peut-être.<br /><br />Tous ces sujets et d'autres pour que manger soit un plaisir, une source de vitalité et pas une contrainte ou un stress, nous les aborderons de façon interactive.</p><p>Tout cela pour seulement 9 euros, le prix du petit déjeuner. </p><p>Inscription préalable indispensable : plus d'infos <a href="http://www.sft.fr/fo/public/menu/archives_news/news_fiche&newsId=820" target="_blank">ici</a>.</p><p>Et merci à "<a href="http://mavoisinemillionnaire.com/" target="_blank">Ma voisine millionnaire</a>" pour l'invitation !</p><p> </p><p><em>Visuel © Piotr Kozikowski - Fotolia.com</em></p>
Bonnes Nouvelles
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Traduire et translitérer
tag:chayr.blogspirit.com,2011-05-03:1427651
2011-05-03T09:05:00+02:00
2011-05-03T09:05:00+02:00
"Il ne faut pas traduire le qour'an en langues étrangères. Seul...
<p><img id="media-88066" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/02/01/924373b1f71d81d4305475f02fa02aca.jpg" alt="dfecb253fcdf4bd60550ed2f1b1889b9.jpg" />"Il ne faut pas traduire le <em>qour'an</em> en langues étrangères. Seul l'inimitable <em>qour'an</em> doit être étudié en arabe !" <br />voilà ce que l'on entend à longueur de temps dans la communauté musulmane. Alors on me demande souvent comment je m'y suis pris pour avoir "osé" traduire le <em>qour'an</em>, parole du <strong>Dieu</strong> Unique .<br /><br />Il y a encore 10 ans, quand je lisais ou récitais le <em>qour'an</em> en français, sur l'édition du [Complexe du Roi <em>fadh</em>] d'Arabie Saoudite, l'une des versions (couleur bordeaux et or) la plus répandue en France, avec celle abracadabrantesque d'Albin de Biberstein, dit Kazimisky, j'avais souvent constaté que des versets de 20 mots arabes étaient rendus par 35 mots français auquels il fallait ajouter ceux qui étaient placés entre parenthèse, du style : "punition (lapidation)".<br /><br />J'avais vite compris que la traduction que j'avais entre les mains n'était sûrement pas très fidèle et qu'elle comportait de nombreux ajouts, même mineurs (un adjectif qualificatif en plus d'un nom commun isolé dans le texte en arabe). J'ai donc acheté une deuxième traduction qui m'a fait entrevoir des écarts de sens assez peu croyables, puis une troisième m'a amené au bord d'un délire romantique, une quatrième ... jusqu'à 32 à ce jour.<br /><br />Alors j'ai demandé l'aide de mon ex épouse, une cousine du pseudo chérifien commandeur des crédules qui connaissait des passages entiers du <em>qour'an</em> par coeur pour avoir fréquenté une <em>madrassa</em>, alors qu'elle était plus jeune. Mais elle m'a envoyé sur les roses (ou plutôt sur les dattes) et m'a dit qu'il impossible de traduire le <em>qour'an</em> que les savants n'y parvenaient pas eux-mêmes et que même si elle savait le réciter, elle n'en comprenait pas le sens pour autant.<br /><br />Il n'en fallait pas moins pour piquer mon amour propre au vif l'ancien étudiant en Belles Lettres & Philosophie avec de bonnes notions de linguistique, sémantique et m'inciter à me lancer dans ma propre traduction. Aidé de 5 dictionnaires arabe-français, de <em>tafsir</em>, de mes 32 traductions....<br /><br />Aussi, durant 4 ans, à raison de 8 heures de travail par jour, j'ai traduit verset par verset en recopiant sur mon ordinateur, en arabe translittéré (utilisation de lettres latines en lieu et place des lettres et signes arabes), chaque mot du <em>qour'an</em> en le vérifiant au niveau du sens et de la grammaire. Après 2.500 heures de travail environ, j'en étais ainsi arrivé à un triple ouvrage :<br /><br />Un <em>qour'an</em> translitéré + un <em>qour'an</em> en français + un dictionnaire encyclopédique de 700 pages de termes et d'explications relatives à mon travail. Après cela, j'ai pensé à les présenter au grand public sous forme d'un blog d'une part et d'un e-book d'autre part.<br /><br />La grande leçon de ce travail est que nombreux sont ceux, qui en prétextant que le <em>qour'an</em> n'est pas traduisible, injurent<br />- le <strong>Dieu</strong> Qui a révélé <strong>Sa</strong> volonté au moyen une Parole qui se dit elle même évidente (moubin), claire (bayan) et majoritairement simple<br />- les francophones qui soit dit en passant possèdent l'une des langues les plus sophistiquées du monde, n'en déplaise à nos amis anglophones.<br /><br />Je concluerai, une fois n'est pas coutûme, sur une prédiction : le <em>qour'an</em> en français (par forcemment le mien) sera celui qui libérera la puissance de la Parole bienfaitrice du <strong>Dieu</strong> sur le monde à venir, alors que celui en arabe, tout en restant la référence incontournable et historique, ne fera que continuer à plonger la communauté des croyants dans l'obscurantisme et la perversion (oui, oui, rien que çà !). <em>chayR</em>.</p><p>[Photo crédit X, jeunes africains déchiffrant le <em>qour'an</em> (Coran) sur des tablettes de bois dans une madrassa (école coranique).] </p>
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Quel Qour'an lit-on ?
tag:chayr.blogspirit.com,2011-02-26:1521877
2011-02-26T09:05:00+01:00
2011-02-26T09:05:00+01:00
Pour parler de lecture du Qour'an, il faut savoir dans quelle langue on le...
<p><img id="media-167464" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/00/1c97343443f02a6492b77407da2c4795.jpg" alt="4230b0d7aa8104bd9a490bfdc77b89a3.jpg" />Pour parler de lecture du Qour'an, il faut savoir dans quelle langue on le lit et quelle maitrise on a de cette langue.<br /><br />Si c'est en arabe, a-t-on étudié l'arabe du V° siècle (ap J.C.) ? Ce n'est évidemment pas le même que celui des journaux et les dialectes maghrébins.<br /><br />Si c'est en français, quelle est le degré de connaissance de l'arabe du traducteur, et quelle est son niveau de foi en la Parole du <strong>Dieu</strong> <strong>Q</strong>u'il prétend traduire. Enfin quelle est son intention en réalisant un tel ouvrage ?<br /><br />Il est curieux de constater que les "savants" arabes ont réussi à faire croire que sans leurs commentaires, il était impossible de comprendre le Qour'an à un arabophone actuel, alors qu'un bédoin inculte de l'époque du prophète percutait tout de suite, pour peu qu'il mette son orgueil dans sa poche.<br /><br />Il est non moins curieux de constater que les traducteurs francophones sont pour la grande majorité des non pratiquants, des universitaires, orientalistes plus ou moins pédants qui confondent traduction et production d'une "oeuvre littéraire".<br /><br />Alors avant de prétendre lire, péditer, prier, invoquer le <strong>Dieu</strong> au moyens de ses propres paroles, faut-il vérifier SERIEUSEMENT, la qualité du texte que l'on se met sous les yeux.</p>
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Qour'an obscur ?
tag:chayr.blogspirit.com,2011-02-09:1513697
2011-02-09T09:05:00+01:00
2011-02-09T09:05:00+01:00
Extrait des discussions avec le collectif : [Combattre le monothéïsme]...
<p><img id="media-160590" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/02/6b396c53e65176d775809a6f183873a3.jpg" alt="d3e9d37a06cdfbf0807730f152703376.jpg" /><strong>Extrait</strong> des discussions avec le collectif : [Combattre le monothéïsme] sur Yahoo Groupes.<br />[Photo : <em>qour'an</em> d'Andalousie]<br /><br /><strong>Post</strong> de Jean : Bonjour,<br />Et donc pour étoffer le dossier, un avis autorisé, de l'érudit musulman<br />(enfin il le disait, mais peut-être par précaution) iranien Ali Dashti :<br /><br />Le Coran contient des phrases qui sont incomplètes et incompréhensibles sans l'aide de gloses [= commmentaires et argumentation NDLR]. On y trouve des mots étrangers, des mots arabes peu courants, des mots utilisés avec des significations autres que leur sens normal, des adjectifs et des verbes associés sans respect de la concordance du genre et du nombre, des pronoms utilisés illogiquement ou de façon agrammaticale et qui n'ont quelquefois pas de référent, des prédicats qui, dans les passages en vers, sont souvent éloignés de leur sujet...<br />(cité par Ibn Warraq dns son ouvrage : Pourquoi je ne suis pas musulman).<br /><br /><strong>Réponse</strong> de <em>chayR</em> : Bonjour à Jean et à tous,<br /><br />> Effectivement "le Coran contient des phrases qui sont incomplètes" parce que le <em>qour'an</em> se désigne lui-même comme le <span style="text-decoration: underline;">Rappel</span> (<em>a°z Zikr</em>) de ce qui a déjà été dit dans la Thorah et l'Evangile (preuve en §S.9/111). Il évoque ou rectifie des faits connus dont le récit original se trouve dans les Ecritures Saintes précédentes et donc inutiles de rappeler. Contrairement aux islamistes, Le <strong>Dieu</strong> n'encourage pas l'homme dans l'imitation du perroquet.<br /><br />> "incompréhensibles sans l'aide de gloses".<br />- Pour ce qui est <span style="text-decoration: underline;">principal</span>,<br />à savoir le culte du <strong>Dieu</strong> : tout y est simple et clair.<br />- Pour ce qui est <span style="text-decoration: underline;">subalterne</span> :<br />les détails de temps, de lieux... il faut en effet avoir des notions d'histoire, de géographie, de sciences ... que, n'étant pas une encyclopédie, le <em>qour'an</em> ne développe pas ; ne serait-ce que pour pouvoir être appris par coeur : le livre comme nous le trouvons dans nos librairies ou bibliothèques n'existait pas dans la civilisation préislamique où des techniques de mémorisation sophistiquées permettaient d'obtenir un résultat aussi fiable que nos enregistrements écrits.<br /><br />> Il est aussi vrai que "l'on y trouve des mots étrangers,"<br /><em>a°l ka'aba</em> (le cube) est un mot perse, comme de nombreux autres. Il faut se rappeller qu'à l'époque du Prophète, l'empire perse était à son déclin, mais sa culture avait très fortement imprégné le monde arabo-musulman, comme la "culture" américaine le fait de nos jours au niveau mondial.<br /><br />> Et aussi "des mots arabes peu courants," qui à l'instar des 34.000 mots du français courant, permettent de préciser certain concepts plus "trancendentaux" que la culture de la tomate ou l'élevage du chameau.<br /><br />> Et encore "des mots utilisés avec des significations autres que leur sens normal,"<br />comme le verbe <em>daraba</em> qui, ainsi qu'en langue française, a une signification plus large que celle de "battre" (... sa femme comme des "traducteurs" peu scrupuleux le font dire au verset §S.4/34).<br />Est-ce que lorsqu'on dit "battre la campagne", on imagine un homme en train de frapper le sol avec un baton ?<br />Non bien-sûr, on évoque un individu en train d'aller et venir en tous sens dans la nature.<br /><em>daraba</em> signifie aussi : "se refuser à" ; dans le fameux verset §S.4/34, il faut traduire :<br />"Et quand à celles dont vous craigniez la désobéïssance, exhortez-les, éloignez vous d'elles dans leurs lits et refusez vous à elles".<br />Car si vos femmes sont éloignées de vous, comment pourriez vous les battre ? Avec un bâton téléscopique ?<br />Tandis que [refuser de cohabiter] est bien la suite logique de [s'éloigner du corps de son épouse].</p><p>> Et enfin des mots d'origine araméenne, hébraïque, syriaque, voire des abréviations juives comme <em>b. ismi-l lah</em> (et non <em><span style="text-decoration: underline;">bi</span> ismi-l lah</em>), soit : Barouk (bénédiction) sur le nom du <strong>Dieu</strong>.<br /><br />> On rencontre aussi la difficulté "des adjectifs et des verbes associés sans respect de la concordance du genre et du nombre, des pronoms utilisés illogiquement ou de façon agrammaticale et qui n'ont quelquefois pas de référent, des prédicats qui, dans les passages en vers, sont souvent éloignés de leur sujet..."<br />parce que le <em>qour'an</em> est fait d'agrégats de phrases, de citations qui ne sont pas reliés entre elles. Il n'y a jamais eu de volonté de construire un roman littéraire, mais de citer une suite de <span style="text-decoration: underline;">Rappels</span>, de donner une liste de rectifications et des instructions comme dans un livret de musique (pour ceux qui aiment le romantisme) ou militaire (pour ceux qui se plaisent à évoquer le caractère guerrier du <span style="text-decoration: underline;">qour'an</span>).<br />De plus, le <em>qour'an</em>, faut-il le rappeler, a été révélé sur une période de 23 ans à une seule personne, alors que la Bible l'a été sur plus de 2.300 ans à plus de 40 personnalités.<br /><br />Quand à Ibn Warraq (auteur du livre : Pourquoi je ne suis pas musulman), son nom qui signifie fils de Warraqa. Par une curieuse "coïncidence" il porte le même nom que celui du cousin chrétien de <em>Radija</em> (Khadija), 1° épouse du Prophète, alors monogame, qui l'avait rencontré au tout début de la Révélation des premiers versets de la Parole du <strong>Dieu</strong>.<br />Warraqa avait alors encouragé Mouhammad à perservérer dans sa mission de prophète "débutant". Sa descendence a bien changé : et on voudrait que ce soir [un descendant du prophète qui dirige l'islam] ? Non merci.</p>
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Doit-on traduire le Qour'an ?
tag:chayr.blogspirit.com,2010-12-29:1401842
2010-12-29T09:05:00+01:00
2010-12-29T09:05:00+01:00
A une affirmation d'un internaute sur nos connaissances de la langue...
<p><img id="media-67584" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/02/02/6b520e952dc5ac1c910e6853b4b51f36.jpg" alt="c8a744a74606a167cd800c91b8e258b6.jpg" />A une affirmation d'un internaute sur nos connaissances de la langue arabe, nous avons répondu :<br />Nous ne sommes pas "fort en sémantique et liguistique arabe". Détrompez-vous. <br /><br />Nous avons seulement fait des études de lettres française et de philo, <br />puis quand nous avons lu le <em>qour'an</em> et ses traductions, nous avons vite compris qu'il il y avait comme un "blème" (problème). Comme par exemple une quantité très supérieure de mots français face à un texte arabe somme toute rudimentaire. Or, en matière de précision, la langue française n'a rien à envier à l'Arabe. <br /><br />Alors, à l'instar de nos ancêtres les gaulois qui avaient peur se prendre le ciel sur la tête, nous qui n'avons peur que de "mourir idiot", nous avons pris 4 années sabatiques pour régléer ce soucis.<br /><br />Armé de dictionnaires et autres ouvrages, nous avons planché sur la question, à l'abri de tous les pseudos savants de l'islam et avons découvert le monde merveilleux et <span style="text-decoration: underline;">simple</span> du <em>qour'an, </em>compris que les musulmans nous avaient "enduit d'erreurs" pour nous dissuader d'entreprendre la connaissance de la Parole du <strong>Dieu</strong> Unique, comme les pécheurs du moyen âge racontaient des histoires de monstres marins pour protéger leurs territoires de pêche.<br /><br />~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~<br /><br />Un Coran vieux de huit siècles<br />24-10-2007 | 16h23<br /><br />LONDRES : Un manuscrit du Coran datant de 1203 et considéré comme le plus ancien exemplaire complet connu à ce jour a été vendu aux enchères pour un montant record de 1 140 500 livres sterling (2,3 millions $ CAN) lors d'une vente organisée à Londres par la maison Christie's.<br /><br />Ce manuscrit du XIIIe siècle, qui était estimé à 350 000 livres sterling, a donc atteint mardi soir plus de trois fois sa valeur attendue. Selon Christie's, jamais un exemplaire du Coran ou tout autre manuscrit religieux musulman n'avait été adjugé pour une telle somme.<br /><br />Lors de cette même vente, un autre exemplaire du livre saint de l'islam, plus ancien que le précédent (datant du Xe siècle) mais pas tout à fait complet, probablement originaire d'Afrique du Nord ou du Proche-Orient, a été vendu pour 916 500 livres sterling (1,86 millions $ CAN).<br /><br />Les deux exemplaires avaient été mis à la vente par la Hispanic Society of America et ont été acquis par des intermédiaires.<br /><br />Le Coran du XIIIe siècle, qui est signé d'un certain <em>yahya ibn mouhammad ibn 'oumar</em>, est daté du 17 Ramadan 599 (juin 1203). La calligraphie utilisée pour ce manuscrit est faite d'or surligné de fines lignes noires, tandis que les notes marginales sont écrites en argent, surlignées en rouge.</p><p>Photo crédit X : Afrique - jeunes garçons d'une madrassa (école coranique) déchiffrant les versets du Coran sur des tablettes de bois.]</p>
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Que pensez vous de l'islam ?
tag:chayr.blogspirit.com,2010-12-12:1684511
2010-12-12T09:05:00+01:00
2010-12-12T09:05:00+01:00
Questions sur Yahoo (Q) Réponses de chayR (R). Q./ Que pensez vous...
<p><img id="media-433749" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/02/541888476.jpg" alt="MissFranceEtSaDauphine.jpg" /><span style="text-decoration: underline;">Questions</span> sur Yahoo (Q)<br /><span style="text-decoration: underline;">Réponses</span> de <em>chayR</em> (R).<br /><br />Q./ Que pensez vous de l'Islam?<br />R./ Désolé, mais peu de bien.<br /><br />Q./ Est-ce-que vous avez déjà lu sur l'Islam ?<br />R./ Des centaines de kilos de livres plus ou moins bien rédigés.<br />Et honnêtement plus souvent des torchons émis par des incultes.<br /><br />Q./ Avez vous lu la version en français du Coran ?<br />R./ Oui, j'en ai trouvé de 3 sortes :<br />- Ecrites par des arabes qui ne savaient pas le français.<br />- Ecrites par des arabes qui voulaient faire les malins en montrant qu'ils connaissaient bien le français académique.<br />- Ecrites par des français qui avaient un regard extérieur <em>au qour'an</em>.<br />- En désespoir de cause, j'ai réalisé ma propre traduction en français <br />avec translittération des lettres arabes en lettres latines.<br /><br />Q./ Avez vous bien connu le prophète Mahomet ?<br />R./ Non, désolé, je suis trop jeune pour l'avoir connu,<br />croyez bien que je le regrette. Au passage, le prophète s'appelle Mouhammad. D'ailleurs je ne suis pas le seul, puique tous les scribouilleurs de <em>hadiç</em> (hadiths) de la <em>sounnah</em> (tradition), de la <em>sirah</em> (biographie) du Prophète ne l'on pas connu non plus.<br /><br />Q./ Si non pourquoi vous étés contre l'Islam ?<br />R./ Parce que l'islam ne respecte pas le <em>qour'an</em>,<br />L'islam ajoute, retranche, travestit, falsifie à la Parole du <strong>Dieu</strong>.<br /><br />Q./ C'est injuste, n'est pas ?<br />R./ Certes, aussi faut-il revenir à la base : le <em>qour'an</em>.<br />A mon avis, toute étude d'autres écrits dits islamiques, <br />est pour les croyants, perte de temps et source d'erreurs.</p><p>[Credit photo X : Miss France 2015 et sa dauphine (Dauphine est aussi le nom d'un modèle de véhicule de marque Renault des années 1956-1967).]</p>
Bonnes Nouvelles
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Cheikhs mensongers
tag:chayr.blogspirit.com,2010-10-03:1453936
2010-10-03T09:05:00+02:00
2010-10-03T09:05:00+02:00
Mensonge de cheikh (1): Article référencé à :...
<p><img src="http://chayr.blogspirit.com/media/02/02/1801605183.jpg" alt="AnjemChoudary.jpg" id="media-416514" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Mensonge de cheikh (1):<br /> <br /> Article référencé à :<br /> <a href="http://islam-authentique.over-blog.net/article-12986716.html">http://islam-authentique.over-blog.net/article-12986716.html</a><br /> <br /> "Le fait de gouverner par des lois forgées par le Shaikh (1) Muhammad ibn Ibrahim Aal Shaykh"<br /> <br /> "Il s'agit bien de mécréance majeure et claire que de donner aux maudites lois forgées la même considération qu'on devrait donner à ce qu'a transmis l'Esprit fidèle – Gabriel – sur le cœur de Mohammed pour qu'il soit entre tous un avertisseur en langue arabe claire, et ceci en jugeant par elles (les lois forgées) et en s'en remettant à elles en cas d'un quelconque conflit. Agir ainsi est une pure contradiction et une opposition aux paroles divines suivantes" :<br /> <br /> "Si vous vous disputez en quoi que ce soit,<br /> déférez le à Allah et au Messager,<br /> si vous croyez en Allah et au Jour Dernier,<br /> cela sera meilleur pour vous<br /> et de plus belle incidence<br /> - Sourate An-Nisa 4:59"</p> <p># commentaire de <em>chayR abou riyaD</em> (2).<br /> Voici le verset §S.4/59 :<br /> <br /> <em>ya°-a°yyou-Ha°-l lazîna a°manoû°<br /> Ô vous qui êtes de ceux qui croient !<br /> <br /> a°Tî'ou°-l laha</em><br /> Obéissez au <strong>Dieu</strong><br /> <br /> wa a°Tî'ou°-r rasoûla<br /> et aussi, obéissez au Messager,<br /> <em><br /> wa o°ûlî-l a°mri min-koum</em><br /> et à qui [est] le commandement parmi vous !<br /> <br /> # Erreur de référencement, de traduction, recopiage, de ...<br /> ... malheur à qui maltraite la Parole du <strong>Dieu</strong>.<br /> <br /> 1° on se doit d'obéïr au <strong>Dieu</strong><br /> et ensuite, on ne doit pas oublier<br /> <br /> 2° d'obeïr à Son messager,<br /> EN CE QUI CONCERNE LE MESSAGE UNIQUEMENT.<br /> et non pas à la pseudo <em>sounnah</em> (<em>chari'a</em> et autres fariboles),<br /> créés de toutes pièces A POSTERIORI.<br /> <br /> 3° obéïr à toute autorité qui respecte la stricte Parole du <em>qour'an</em><br /> et aux ordres qui ne vont pas à l'encontre de cette Ecriture. <br /> <br /> (1) En arabe translittéré : <em>chayR</em> (ou : cheikh, shaikh...)<br /> l'ancien, le sage, l'homme aux cheveux blancs,<br /> puis : le chef, le chef religieux... etc.<br /> <em>chayR abou riyaD</em> : l'ancien, père de Riyad<br /> <br /> (2) <em>chayR</em> & <em>Riyad</em> (signifie : jardin fleuri, verger...)<br /> sont les prénoms respectifs du père et de son fils.</p> <p> </p>
Bonnes Nouvelles
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Intérêt du Qour'an ?
tag:chayr.blogspirit.com,2010-09-28:1475558
2010-09-28T09:05:00+02:00
2010-09-28T09:05:00+02:00
Le Qour'an (Coran) est-il intéressant ? Cela dépend de ce que tu...
<p><img src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/00/e9b4f89041f2f5feafc0d2c251ffed6e.jpg" alt="42f9e4d1e1c7f7cd8e7ffd665c75eff7.jpg" id="media-127786" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="text-decoration: underline;">Le Qour'an (Coran) est-il intéressant</span> ?<br /> <br /> Cela dépend de ce que tu cherches, si tu désires y trouver l'horaire du prochain T.G.V., il y a de meilleurs ouvrages :)<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Qui en a fait la première traduction</span> ?<br /> <br /> On ne sait pas exactement et la réponse correcte serait de dire simplement que ce sont les moines CHRÉTIENS qui ont traduit l'ALKORAN en latin.<br /> On écrivait comme cela autrefois, preuve si l'en était que nos prédécesseurs ne maîtrisait pas l'arabe puisque <em>a°l</em> est déjà un article défini. Ils bégayaient donc : "le le Coran".<br /> <br /> De plus ils ont traduit ce Livre avec leur vocabulaire CHRÉTIEN.<br /> Normal ? Oui, bien sûr, qu'avaient-ils d'autres à leur disposition.<br /> Mais il faut le SAVOIR car cela change notre perception des mots qu'ils ont choisis pour exprimer leur correspondant arabe. Une traduction (une trahison disent les italiens) n'est jamais innocente. C'est le travail le plus périlleux que je connaisse. Faut-il pour cela ne pas le tenter ?<br /> <br /> Aussi, ces moins ont-ils inventé des mots : islam, musulman... alors que les mots en français existaient déjà : Soumission, Soumis... mais c'est une autre histoire (cf. autres articles sur ce blog).<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">A partir de quelle langue</span> ?<br /> <br /> De l'arabe qui a pris naissance, pour son ÉCRITURE, avec le Qour'an (Coran) qui est le premier Livre en arabe.<br /> <br /> @M. une internaute marocaine qui dit qu'elle préfère le <em>qour'an</em> en arabe: Je suis d'accord que le Qour'an est plus "joli" dans sa langue originelle, l'arabe.<br /> Mais le <em>qour'an</em> se veut universel et <span style="text-decoration: underline;">doit</span> être traduit.<br /> Sinon Comment les gens pourraient-ils le comprendre.<br /> Comment les Persans se sont-ils "convertis" à l'époque du Prophète ? Sinon avec une traduction en Persan !<br /> <br /> Il ne faut pas oublier que l'arabe du <em>qour'an</em> est en fait du "Qouraichite", le dialecte des arabes de la Mecque. La plus part des arabes de l'époque ne le comprenait pas. Il a donc bien fallu que le Prophète "autorise" la traduction des versets qui lui étaient révélés.</p>
Chrissie, alias Kissa
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Francisation des mots anglais (suite)
tag:amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com,2010-04-01:1915253
2010-04-01T11:03:00+02:00
2010-04-01T11:03:00+02:00
En français, " brain storming " se dit remue-méninges . Ce n'est, hélas,...
<p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">En français, " brain storming " se dit <strong>remue-méninges</strong>. Ce n'est, hélas, pas un poisson d'avril!...</span></p>
Pierre Vallet
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Deux nouveaux livres de sholby
tag:www.paris14.info,2009-03-07:1716234
2009-03-07T05:00:00+01:00
2009-03-07T05:00:00+01:00
Sholby, peintre du quatorzième, vient de publier deux romans coup sur coup...
<p>Sholby, peintre du quatorzième, vient de publier deux romans coup sur coup chez Pascal Galodé éditeur...</p> <p><a target="_blank" href="http://www.paris14.info/media/01/01/1561223599.jpg"><img name="media-323468" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="crossingthewilliamsburgbridge.jpg" id="media-323468" src="http://www.paris14.info/media/01/01/530929474.jpg" /></a><strong>Crossing the Williamsburg bridge</strong>, de sholby</p> <p><i>« Après avoir vaqué au minimum vital, pipi, couche, fringues, un peu d’ordre, j’ai griffonné un remerciement sur le tableau blanc de la cuisine, et je suis sorti avec douceur. Il était un peu plus de sept heures, le quartier appartenait encore aux éboueurs, aux flics, quelques taxis, la cohorte des sans-abri. L’air avait cet éternel petit goût de crasse sèche, mais le soleil brillait, ma respiration envoyait de petits signaux indiens, et l’un dans l’autre, au moins jusqu’au métro, ce n’était pas pire qu’un matin tôt à Paris. »</i></p> <p>Alors que rien ne va plus dans sa vie, un homme seul avec un bébé décide de partir tenter sa chance aux USA. Il rêve d’une vie meilleure et désire voir si, comme il croit depuis sa plus tendre enfance, l’herbe est plus verte outre-Atlantique. Ce voyage, quasi initiatique, permet à Sholby de porter un regard doux-amer sur le monde, la société américaine et la notre par reflet. Le rêve américain démythifié, jamais caricaturé, au service d’un univers singulier où la solitude et le désenchantement rivalisent avec l’humour et la poésie. Un métissage improbable entre le romantisme de Chateaubriand et la force d’un Raymond Carver au plus haut de son talent.</p> <p>224 pages, 18 €, ISBN 978-2-35593-045-4<br /> <a href="http://www.pascalgalodeediteurs.com/produit.php?ref=9782355930485&id_rubrique=16">Voir Sur le site de l'éditeur</a></p> <p> </p> <p><a target="_blank" href="http://www.paris14.info/media/02/00/1168498984.jpg"><img name="media-323470" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="lavoiedesbraves.jpg" id="media-323470" src="http://www.paris14.info/media/02/00/1895307389.jpg" /></a><strong>La voie des braves</strong>, de Newton Love, traduit de l'américain par sholby</p> <p><i>« – Pourquoi est-ce qu’il n’est pas en prison ?<br /> Lisa a commencé à sangloter. Kelly et Maria ont tenté de la consoler. Rita m’a jeté un regard froid.<br /> – Ses avocats ont battu le procureur lors du procès.<br /> Est-ce qu’ils ont eu de la chance ou est-ce qu’ils étaient meilleurs ?<br /> – Il avait tout un cabinet d’avocats hors de prix de Baltimore. Vous ne l’avez pas vu aux informations ?<br /> – Non. Qu’est-ce qui a fait passer votre affaire aux informations ?<br /> – Le violeur, John Keagey, est un Kinkaed.<br /> – Les politiciens ?<br /> – Oui, sa famille compte un gouverneur, un sénateur et six membres du Congrès, et la génération suivante est sur les rangs pour la législature de l’État.<br /> – Nous n’obtiendrons jamais justice. Le tribunal est une blague à nos dépens, a dit Rita.<br /> – Est-ce que vous voulez toutes la même chose ?<br /> – Nous voulons toutes qu’il crève, a dit Maria. Depuis qu’il a gagné le procès, il est tout simplement odieux. »</i></p> <p>Ben Pace, le héros Lakhota de Newton Love, est à la fois homme-médecine et détective, en charge de cette contre-enquête dans les milieux politiques de la côte Est.</p> <p>Newton Love, qui partage des racines Lakhota et écossaises, est né en 1958 à Grand Prairie, au Texas, et a grandi à Riverside en Californie.</p> <p>352 pages, 20 €, ISBN 978-2-35593-048-5<br /> <a href="http://www.pascalgalodeediteurs.com/produit.php?ref=9782355930454&id_rubrique=12">Voir Sur le site de l'éditeur</a></p>
Pierre Chanut
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Votre nom en hiéroglyphes
tag:pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com,2007-11-22:1426550
2007-11-22T13:10:00+01:00
2007-11-22T13:10:00+01:00
Aujourd'hui l'adresse d'un site où vous pourrez voir ce que donne un nom en...
Aujourd'hui l'adresse d'un site où vous pourrez voir ce que donne un nom en hiéroglyphes de l'époque ptolémaïque.Un jeu pour certains, une introduction pour aller à la connaissance des hiéroglyphes pour d'autres. Nymeo cela donne : <div style="text-align: center"><img src="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/media/02/01/1abde92fc8ba88a7ec33d9576632f098.jpg" id="media-87277" title="" alt="ced6138bed77f30c479fdb3bce86434d.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>Cliquez-> <a href="http://www.iut.univ-paris8.fr/~rosmord/nomhiero.html" target="_blank">Nom en hiéroglyphes</a>
Pierre Chanut
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De l'usage des noms de société en anglais
tag:pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com,2006-09-27:1011160
2006-09-27T14:45:37+02:00
2006-09-27T14:45:37+02:00
Voici un lien qui fait le point sur l'usage des noms de société en anglais....
Voici un lien qui fait le point sur l'usage des noms de société en anglais. <a href="http://www.english-for-techies.net/grammar/les_noms_de_societes.htm" target="_blank">English for techies</a>On y apprend par exemple la signification des compléments d'identité souvent utilisés en anglais : Inc., Corp., Ltd. etc.Illustré par de nombreux exemples cet exposé vous apprendra, si vous ne le savez pas, qui est "Big blue" ou encore la signification de la locution "The seven sisters".
Bonnes Nouvelles
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Traduction, encore 1 ?
tag:chayr.blogspirit.com,2006-05-24:1371548
2006-05-24T09:05:00+02:00
2006-05-24T09:05:00+02:00
POURQUOI UNE NOUVELLE TRADUCTION DU QOUR'AN Cette traduction n'a pas...
<p><strong>POURQUOI UNE NOUVELLE TRADUCTION DU QOUR'AN</strong><br /> <a target="_blank" href="http://chayr.blogspirit.com/media/01/01/27d05f7f6a8bfde347a7525c9f869823.jpg"><img src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/01/3b767ce0ef1aa274237220ba8d1ab902.jpg" alt="27d05f7f6a8bfde347a7525c9f869823.jpg" name="media-44291" id="media-44291" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><br /> Cette traduction n'a pas pour but d'inciter à l'abolition de l'usage de l'arabe dans l'étude de la Parole du <strong>Dieu</strong>, Exalté soit-<strong>Il</strong>. Il est de notre seule intention d'amener le plus rapidement possible le lecteur francophone :<br /> <br /> - à découvrir, en francais, le <em>qour'an</em>, parole du <strong>Dieu</strong>, expression de <strong>S</strong>a volonté, transmise en arabe à <strong>S</strong>on prophète (pbsl) ;<br /> <br /> - à se rapprocher du <strong>Dieu</strong> <strong>U</strong>nique (et de Son envoyé <em>mouhamad</em>), par une compréhension du sens de <strong>S</strong>es paroles, en français ;<br /> <br /> - à aller plus loin, au souhait du lecteur, en lisant le <em>qour'an</em> dans le texte arabe, en le récitant et en le mémorisant.<br /> <br /> Nous nous sommes efforcés à mettre le plus grand soin dans ce travail, afin de ne pas créer de doute sur <strong>S</strong>es versets et de ne pas encourir la colère du <strong>Dieu</strong> <strong>Q</strong>ui a dit en § S.15 - v.91/94 :<br /> <br /> "Ceux qui on fait de la Lecture (<em>qour'an</em>) des fractions, alors par ton <strong>Seigneur</strong> assurément, <strong>Nous</strong> les interrogerons tous ce ce qu'ils oeuvraient. Aussi, expose clairement ce qu'on t'a commandé et détourne toi des associateurs."<br /> <br /> Veuillez donc excuser les erreurs de cette traduction et nous les faire connaître sans hésiter.<br /> En vérité, le <strong>Dieu</strong> <strong>S</strong>eul est <strong>S</strong>avant.</p> <p><em>chayR abou riyaD</em>.</p>