Last posts on scola2024-03-28T22:24:20+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/scola/atom.xmlAction Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlRome-Paris, Fellini-Scola, un filmtag:actionbarbes.blogspirit.com,2014-02-26:29956532014-02-26T07:00:00+01:002014-02-26T07:00:00+01:00 "Paris est jumelée avec une seule ville : Rome, depuis...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">"Paris est jumelée avec une seule ville : Rome, depuis le 30 janvier 1956, avec pour slogan « <em>Seule Paris est digne de Rome ; seule Rome est digne de Paris</em> » (en italien « <em><span lang="it">Solo Parigi è degna di Roma; solo Roma è degna di Parigi</span></em> »)" nous dit l'encyclopédie Wikipédia dans <span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mairie_de_Paris" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">son ébauche d'article à propos de Paris</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les relations entre les deux capitales étaient quelque peu distendues depuis un moment mais l'arrivée à la tête de la capitale italienne d'Ignazio Marino du Parti Démocrate en juin 2013 a changé la donne. Pour célébrer ces retrouvailles, les deux villes ont décidé de mettre en place un tandem culturel Paris-Rome, plateforme d'échanges culturels tout au long de l'année 2014. Le lancement de ces manifestations a eu lieu au Louxor lundi soir dernier avec la présentation en avant-première du dernier film d'Ettore Scola, <em>Che strano chiamarsi Federico - Scola raconta Fellini </em>en présence du metteur en scène.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-785651" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/01/02/1477500700.JPG" alt="Scola Fellini.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ettore_Scola" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Ettore Scola</span></a></span> et <span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Federico_Fellini" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Federico Fellini</span></a></span> se sont connus dans l'immédiat après-guerre et ne se sont plus quittés jusqu'au décès du Maestro Fellini en 1993. C'est le roman de ces quelque cinquante ans que nous propose Ettore Scola sous forme d'un film hommage, d'une biographie cinéphilique, pas une hagiographie. Ce beau film nous réintroduit dans le monde "fellinien" avec ses outrances, ses situations oniriques, ses personnages si extraordinaires, sa musique. Comme seuls les grands réalisateurs savent le faire, Ettore Scola nous conte Fellini, son cinéma, en nous emportant dans un flot d'images et de sons qui ne cèdent en rien à la nostalgie et qui nous prouvent encore une fois que le cinéma reste un art magique.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Voulez-vous partager le souvenir en musique ?<br /><iframe width="253" height="190" style="float: right;" src="http://www.youtube.com/embed/nWqC6kRCLjI?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">(Musique du film 8 ½ par Nino Rota)</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> <br /><br /></span></p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlPARCOURStag:cinematique.blogspirit.com,2008-11-13:16639882008-11-13T11:43:00+01:002008-11-13T11:43:00+01:00 Le parcours commence par la délectation : pister les indices, regrouper les...
<img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/00/02/1172980681.jpg" id="media-277477" title="" alt="27920.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Le parcours commence par la délectation : pister les indices, regrouper les preuves, rassembler les signes ; le sens importe peu. Il y a dans les intrigues, puis dans l'architecture des films, de quoi s'émerveiller de jeux de pistes, d'interférences et de reflets. Dans les méandres de ce qui se dissimule sur l'écran peut naître une jouissance toujours brève mais inlassablement reprogrammée. L'écran est un cache qu'il faut savoir déplacer.<img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/02/01/891487936.jpg" id="media-277481" title="" alt="ph050297.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" />Ensuite seulement l'amour vient s'en mêler. Amour des formes qui nous ont fascinés, amour des êtres qui nous y ont amenés. Les histoires amoureuses favorisées, brisées, relancées par les films qui les ont accompagnées se mêlent aux récits et aux choix esthétiques de ces oeuvres pour ne plus faire qu'un. Il y a ainsi les années Godard où l'on aime avec paradoxes, les années Carax où l'on aime jusqu'au bout, les années Guédiguian où l'on aime sans illusion etc... Derrière l'écran, les sentiments bousculés s'enchevêtrent. Le cinéma est un art d'aimer et la cinéphilie une répétition générale.<img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/02/02/991506405.jpg" id="media-277490" title="" alt="tenebrae2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Mais à force de redites et d'impasses, les rencontres ne ravissent plus. Il nous faut pénétrer, littéralement, dans le psychisme des êtres qui nous aiment et que l'on assure aimer, connaître leurs raisons, s'appesantir sur leurs motifs, et plus aucun film n'est innocent. Derrière les formes envoûtantes se tapissaient en fait de tristes manigances. Le cinéphile est en échec permanent, car la peur est entrée dans sa chambre et l'enfance est bien loin. L'écran ne laisse plus passer que son regard inquiet, à jamais dessillé.<img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/01/00/1688474131.jpg" id="media-277506" title="" alt="le_prisonnier_8.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" />Alors tout s'enchaîne. On couche toujours avec les mêmes morts et l'accumulation ne guérit plus. Les théories s'affrontent et s'excluent. Les niveaux de réalité se brouillent tandis que les rêves finissent tous en fondu au noir. Les films comme autant de stigmates, les ruptures et les trahisons comme autant de plaies à chérir avec complaisance. Tenus à la gorge, recouverts d'images, le passé, pour nous, ne passera jamais plus. L'écran semble nous avoir englués pour toujours et les films sont nos volets de fer.<img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/01/02/1163414057.gif" id="media-277500" title="" alt="trou2.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />La brèche est là, définitivement. Si le coeur se brise ou se bronze, parfois simplement il s'absente. Tout est relatif et plus rien ne s'ordonne, sauf quelques instants, quelques plans, précieusement collectés. Une vision inattentive mais panoptique, la seule qui vaille encore, nous permet de recueillir quelques lambeaux de poésie. Un corps, un film, tout peut arriver si l'on ne s'approche pas de trop près, ni trop longtemps, si l'on sait contourner les refrains morbides.<img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/00/00/473677286.gif" id="media-277502" title="" alt="trou.gif" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" />Et puis un jour tout s'éteint et tout flambe, dans un grand rire ni cynique ni gai, juste libre. Le cinéma percé de part en part ne repassera plus les plats. Le cinéphile a tout oublié, même ce qu'il avait détruit, même ce qu'il avait adoré. Il n'y a plus aucun écran entre lui et le monde. Il était temps.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------1)<em> La ronde de nuit</em>, Peter Greenaway2) <em>Une journée particulière</em>, Etorre Scola3) <em>Ténèbres</em>, Dario Argento4)<em> Le Prisonnier</em>, série TV de Patrick Mac Goohan5) et 6) <em>Little Odessa</em>, James Gray