Last posts on sand2024-03-29T14:55:51+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/sand/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlFête partouttag:textespretextes.blogspirit.com,2015-05-12:31107062015-05-12T20:20:00+02:002015-05-12T20:20:00+02:00 « Dans la campagne, loin des routes, qui sont empestées par les...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Dans la campagne, loin des routes, qui sont empestées par les ruisseaux noirs et gras des moulins à huile d’olive, les collines étaient embaumées par les siméthides délicates, par les buissons de cythise épineux et de coronille-jonc, et par les tapis de coris rose, cette jolie plante méridionale qui ressemble au thym, mais qui sent la primevère, souche de sa famille. <a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2150610621.jpg" target="_blank"><img id="media-170486" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2259054352.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a>Des abeilles, butinant sur ces parfums sauvages, remplissaient l’air de leur joie. Des lins charmants de toutes couleurs, des géraniums rustiques, des liserons-mauves d’une rare beauté, de gigantesques euphorbes, de luxuriantes saponaires ocymoïdes, des silènes galliques de toutes les variétés et des papilionacées à l’infini s’emparaient de toutes les roches, de toutes les grèves, de tous les champs et de tous les fossés. C’était fête partout et fête effrénée, car elle est courte en Provence, la fête du printemps ! entre les tempêtes de mars-avril et les chaleurs de mai-juin, tout s’épanouit et s’enivre à la fois d’une vie exubérante et rapide. »</span></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">George Sand,</span></span><a title="Le Tamaris de Sand" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/05/05/le-tamaris-de-sand-1142996.html" target="_blank"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> Tamaris</span></span></em></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLe Tamaris de Sandtag:textespretextes.blogspirit.com,2015-05-11:31107052015-05-11T08:30:00+02:002015-05-11T08:30:00+02:00 C’est l’association Livres en Seyne (La Seyne-sur-mer) qui a republié...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est l’association Livres en Seyne (La Seyne-sur-mer) qui a republié <a title="Livres en Seyne (Culture box)" href="http://culturebox.francetvinfo.fr/livres/romans/tamaris-le-roman-de-george-sand-reedite-par-un-jeune-seynois-142529" target="_blank"><em>Tamaris</em> </a>(1862), roman inspiré à George Sand par son <a title="« George SAND à La Seyne 18 février - 29 mai 1861 » par Marius Autran" href="http://marius.autran.pagesperso-orange.fr/oeuvres/tome2/george_sand.html" target="_blank">séjour à Tamaris en 1861</a>. Ce beau quartier sur la Corniche qui suit la baie du Lazaret et où s’arrête le bateau navette qui relie Les Sablettes de La Seyne-sur-mer à Toulon, elle l’avait choisi alors pour <em>« se refaire une santé »</em> dans un endroit moins cher que Nice. </span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2252656031.jpg" target="_blank"><img id="media-170474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2189999591.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Corniche de Tamaris (<a title="Source de la photo" href="http://remy-rivoira.e-monsite.com/medias/images/corniche-3.jpg" target="_blank">source</a>)</span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Article de l'Impact" href="http://www.limpact.fr/annonces.php?cat=19&ref=1010" target="_blank">François Trucy</a>, qui signe la préface, précise que son bisaïeul lui avait loué pour trois mois la belle bastide rurale qu’il n’occupait que l’été. Les Trucy ne louaient que le premier étage, mais lui ont permis de disposer aussi de tout le rez-de-chaussée et laissé leur chienne pour garder la maison pendant les <em>« interminables excursions »</em> de George Sand <em>« infatigable et curieuse »</em> qui marchait, visitait, parlait aux Provençaux <em>« chaque jour quel que soit le temps ».</em></span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Un jeune médecin en est le narrateur : <em>« En mars 1860, je venais d’accompagner de Naples à Nice, en qualité de médecin, le baron de la Rive, un ami de mon père, un second père pour moi. »</em> Comme celui-ci achève sa convalescence à Nice avant de rentrer à Paris, il décide de s’arrêter quelque temps à Toulon pour régler une petite succession pour le compte de ses parents.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3223914031.jpg" target="_blank"><img id="media-170476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2920719954.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Première édition de <em>Tamaris</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>y a déjà séjourné et apprend avec plaisir que son ami la Florade, 28 ans, <em>« Provençal de la tête aux pieds »</em>, une personnalité <em>« riante »</em>, y est à présent lieutenant de vaisseau. Le terrain dont le jeune médecin a hérité et qu’il souhaite vendre se trouve à Tamaris, où il rend visite à un voisin <em>« entre deux âges »</em>, M. Pasquali, parrain de la Florade. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Lui occupe une bastide près de la plage, à l’abri du mistral, mais comme le Parisien déplore l’absence de vue, Pasquali l’emmène au sommet de la colline, à proximité d’une <em>« maison basse assez grande et assez jolie pour le pays »</em>, d’où son visiteur peut admirer <em>« une des plus belles </em>marines<em> »</em> qu’il ait jamais vues : au nord, une colline boisée que surmonte au loin la masse du Coudon, à l’est, <em>« des côtes ocreuses et chaudes festonnées de vieux forts »</em>, l’entrée de la petite rade de Toulon, la grande rade avec à l’horizon <em>« les lignes indécises de la presqu’île de Giens et les masses vaporeuses des îles d’Hyères ».</em></span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1162772108.jpg" target="_blank"><img id="media-170481" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2315622937.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;"><br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: xx-small;" lang="FR">Villa George Sand à Tamaris, côté nord, dessin de Maurice Sand, 2 mars 1861<br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: xx-small;" lang="FR"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR-BE; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="FR">Villa George Sand à Tamaris, côté sud, dessin de Maurice Sand, 14 avril 1861<br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;" lang="FR"><a href="http://jcautran.free.fr/archives_familiales/forum/george_sand.html#1"><span style="color: #0000ff;">http://jcautran.free.fr/archives_familiales/forum/george_sand.html#1</span></a></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Pasquali lui parle de Mme Martin, la jeune veuve qui a loué pour la saison cette maison si bien située et de son enfant malade, à qui le climat rude et sain semble convenir. Lorsqu’elle apparaît et les invite à s’approcher, cette <em>« beauté adorable »</em> impressionne immédiatement le jeune homme, qui lui offre gracieusement ses services et examine Paul, huit ans, de physique délicat, mais en assez bonne forme.</span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Une certaine Mlle Roque, fille naturelle de son vieux parent dont elle hérite pour moitié, se révèle être sans ressources, ce qui complique les affaires. Elle occupe sur le terrain une <em>« horrible masure »</em> avec une vieille Africaine presque aveugle. De mère indienne, c’est une <em>« très-belle femme »</em> qui a la réputation d’être une originale. Elle reçoit le médecin dans un joli salon à l’orientale, lui confie que son père s’est suicidé, ce qui a été caché à tous. Elle veut bien vendre, mais pas quitter la bastide, n’ayant jamais vécu ailleurs.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1699826708.jpg" target="_blank"><img id="media-170479" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3052162598.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Nouvelle édition (Livres en Seyne)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">On saura bientôt que la Florade a dans la région une réputation de séducteur, qu’on l’a vu rôder près de la bastide Roque, que la douce Mme Martin, en réalité marquise d’Elmeval, a choisi la discrétion pour son séjour dans le Midi, et que le médecin en est déjà éperdument amoureux, sentiment contre lequel il lutte – <em>« Pourquoi l’aimer, moi qui à trente ans avais su me défendre de tout ce qui pouvait me distraire de mes devoirs et entamer ma persévérance et ma raison ? »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">N’empêche qu’il saisit chaque occasion de revoir la marquise et, sous le couvert de son goût pour la botanique, de la rejoindre comme par hasard dans ses promenades – il veille à la réputation de la jeune veuve. Elle lui fait découvrir les beaux endroits de la région, ils s’entendent à merveille. Un jour, ils rencontrent une femme singulière, qui se dit très malade et veut être examinée, c’est la femme du brigadier qu’on surnomme <em>« la Gênoise »</em> et qu’on dit méchante, battant ses enfants. </span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1167220073.jpg" target="_blank"><img id="media-170482" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2997961240.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Le pavillon Roustan à Tamaris, ancienne maison de gardien de la villa George Sand, aujourd'hui détruite</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Bientôt le médecin, à qui chacun, chacune se confie, comprend que la Florade s’intéresse de près à toutes les jolies femmes qu’il croise sur son chemin et laisse derrière lui bien des chagrins, ne s’engageant jamais. Il finit par le soupçonner de vouloir aussi se rapprocher de la marquise, et en souffre.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">George Sand conte dans <em>Tamaris</em> une histoire romantique, mêlée à une description enthousiaste de ce coin de Provence, de son climat, de ses paysages, des gens, de l’habitat, de la flore… Les végétaux sont désignés avec précision, comme le tamarix narbonnais qui croît en abondance sur le rivage et a donné son nom au quartier : <em>« L’arbre n’est pas beau : battu par le vent et tordu par le flot, il est bas, noueux, rampant, échevelé ; mais, au printemps, son feuillage grêle, assez semblable d’aspect à celui du cyprès, se couvre de grappes de petites fleurs d’un blanc rosé qui rappellent le port des bruyères et qui exhalent une odeur très-douce. »</em></span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/953929666.jpg" target="_blank"><img id="media-170483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3531024883.jpg" alt="sand,george,tamaris,roman,littérature française,provence,toulon,amour,amitié,romantisme,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Cette édition a repris l’orthographe et la ponctuation de l’édition originale, comme ces traits d’union que <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/sand" target="_blank">George Sand </a>met toujours entre « très » et l’adjectif. Au début de chaque chapitre, des cartes postales anciennes permettent de se figurer les lieux à l’époque. Si l’intrigue connaît bien des rebondissements sentimentaux, pour qui connaît un peu la région, c’est de voir évoluer les personnages à <a title="Tamaris aux iris (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/04/27/tamaris-aux-iris.html" target="_blank">Tamaris </a>et dans les paysages de Provence qui fait le plaisir de cette lecture.</span></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlFinessestag:textespretextes.blogspirit.com,2012-12-22:31102072012-12-22T08:30:00+01:002012-12-22T08:30:00+01:00 « Rien n’est si facile et si commun que de se duper soi-même quand on...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">« Rien n’est si facile et si commun que de se duper soi-même quand on ne manque pas d’esprit et quand on connaît bien toutes les finesses de la langue. C’est une reine prostituée qui descend et s’élève à tous les rôles, qui se déguise, se pare, se dissimule et s’efface ; c’est une plaideuse qui a réponse à tout, qui a toujours tout prévu, et qui prend mille formes pour avoir raison. Le plus honnête des hommes est celui qui pense et qui agit le mieux, mais le plus puissant est celui qui sait le mieux écrire et parler. »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">George Sand,</span><a title="Premier roman (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/12/19/premier-roman.html" target="_blank"><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Indiana</span></em></a></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/863430639.jpg" target="_blank"><img id="media-137447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2357757702.jpg" alt="sand,indiana,roman,littérature française,amour,condition féminine,féminisme,langue,culture" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Portrait de Sand par Musset <br />(<a title="Source de l'illustration" href="http://chroniquesdelacostumerie.fr/journee-de-la-femme-george-sand-muse-engagee-et-egerie-du-romantisme/" target="_blank">Chroniques de la costumerie</a>)</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></em></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlPremier romantag:textespretextes.blogspirit.com,2012-12-20:31102062012-12-20T08:30:00+01:002012-12-20T08:30:00+01:00 « Indiana ou la naissance d’un écrivain » : c’est ainsi...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><em>« Indiana ou la naissance d’un écrivain » </em>: c’est ainsi que <a title="Site de la critique française" href="http://www.beatricedidier.fr/" target="_blank">Béatrice Didier</a> présente <em>Indiana</em>, le premier roman que <a title="Site consacré à George Sand" href="http://www.georgesand.culture.fr/fr/index.htm" target="_blank">George Sand</a> <em>« écrit intégralement seule et qu’elle publie sous un nom qui va devenir définitivement le sien. »</em> Aurore Dupin, baronne Dudevant, alias George Sand, a raconté dans <em>Histoire de ma vie</em> comment elle partageait alors son temps entre Paris (deux fois trois mois par an) et Nohant, où elle n’avait pas de chambre à elle et se contentait pour écrire d’une <em>« petite armoire »</em> qui lui servait de bureau.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4021828687.jpg" target="_blank"><img id="media-137428" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3510094228.jpg" alt="sand,indiana,roman,littérature française,amour,condition féminine,féminisme,mariage,culture" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">C’était son arrangement avec Casimir Dudevant, son mari. Jules Sandeau, son amant, avait signé </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Rose et Blanche</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> qu’ils avaient écrit ensemble, du seul nom de Jules Sand. Sur le conseil de son maître Henri de Latouche, écrivain et journaliste, elle choisit un autre prénom. Jules reprendra bientôt son nom complet pour éviter toute confusion.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Pourquoi un prénom masculin pour cette <em>« enseigne »</em> qui va bientôt lui valoir son indépendance économique ? <em>« Ce n’était plus le nom de son mari ou de son père qu’elle portait. C’était le sien. »</em> (B. Didier) Elle ne s’en est jamais vraiment expliquée : désir de se démarquer d’un certain style féminin ? de se donner le droit de parler de tout ? d’être prise au sérieux ? plaisir d’emprunter le point de vue de l’autre ? </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Dans <a title="Texte en ligne (Lire en ligne)" href="http://lirenligne.net/livre/George%20SAND/Indiana/498" target="_blank"><em>Indiana</em></a>, elle est en effet bien davantage le narrateur que l’héroïne ; dans la version originale, ses interventions ironiques à la Diderot sont d’une <em>« insolente liberté à l’endroit de son lecteur et de ses personnages. »</em> (B. Didier) George Sand n’a pas la naïveté d’Indiana, Bovary avant l’heure qui souffre de sa vie étroite d’épouse esclave et rêve d’amour idéal.</span> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">La première préface du roman (1832) insiste sur la volonté de peindre une réalité mais aussi sur la dimension mythique : </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« la loi »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« l’opinion »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> et </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« l’illusion »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, voilà pour les trois hommes et en face d’eux, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« la femme »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> en position de faiblesse, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« la volonté aux prises avec la nécessité »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">. Dix ans plus tard, George Sand a évolué vers le féminisme et vers le socialisme. La préface de 1942 la montre en avocate des souffrances et des passions </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« devant le tribunal de la force et de l’opinion »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, cherchant à </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« concilier le bonheur et la dignité des individus opprimés »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> par la société. </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« Car le malheur de la femme entraîne celui de l’homme, comme celui de l’esclave entraîne celui du maître, et j’ai cherché à le montrer dans </em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Indiana</span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">. »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> En 1852, l’écrivaine s’en prend aux critiques qui y voient un </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« plaidoyer bien prémédité contre le mariage »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, des </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« intentions subversives »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> dans lesquelles elle ne se reconnaît pas.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">L’intrigue se déroule en trois lieux : La Brie, Paris, La Réunion. <em>« A chaque voyage correspond une évolution, une transformation des psychologies. »</em> (B. Didier) Dans un <em>« petit castel »</em> de province vivent trois personnages. Le colonel Delmare est le plus âgé, <em>« vieille bravoure en demi-solde »</em>, <em>« excellent maître devant qui tout tremblait, femme, serviteurs, chevaux et chiens. »</em> Indiana, sa femme <em>« toute fluette, toute pâle, toute triste »</em>, n’a que dix-neuf ans. Un jeune homme aux traits fades complète le tableau, c’est le cousin anglais et ami d’enfance d’Indiana qui habite avec eux. La façon dont le mari menace de son fouet la chienne qui les a suivis au salon, avant que sir Ralph ne s’interpose et la fasse sortir, suffit à résumer la situation.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11.333333015441895px; text-align: center;" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2881221204.jpg" target="_blank"><img id="media-137429" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1469199905.jpg" alt="sand,indiana,roman,littérature française,amour,condition féminine,féminisme,mariage,culture" /></a></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">La santé de Madame Delmare n’est pas brillante, même si elle a tout pour être heureuse, l’aisance, un mari excellent et un ami sincère. Noun, la sœur de lait d’Indiana, <em>« grande, forte, brillante de santé, vive, alerte, et pleine de sang créole ardent et passionné »</em>, veille sur elle. Un soir, M. Delmare sort dans le parc à la recherche d’un voleur et rentre avec un blessé, <em>« un jeune homme de la plus noble figure, et vêtu avec recherche »</em> tombé d’un mur quand le plomb a atteint sa main – le jardinier tire son maître à part, il a reconnu un jeune propriétaire voisin qu’il avait vu parler à Noun à une fête champêtre, quelques jours avant.</span> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">M. de Ramière prétend être entré dans la propriété par curiosité pour l’usine de M. Delmare, réputée et bien plus rentable que celle de son frère qui en possède une du même genre dans le Midi de la France. Repoussé à l’entrée, il s’y est introduit de nuit, déterminé </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« à voler son secret ».</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> Ramière a ainsi plus ou moins sauvé les apparences. La beauté de Noun l’a séduit, mais bientôt l’orgueil, ses préjugés de classe le détournent de la femme de chambre.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">A un bal parisien, il reconnaît sans la situer une jeune femme <em>« toute petite, toute mignonne, toute déliée »</em>, il se renseigne : <em>« la belle Indienne »</em>, c’est madame Delmare, parée avec une simplicité qui la distingue des autres femmes. Quand sa tante, madame de Carjaval, s’éloigne, Raymon en profite pour lui faire la cour. Noun est oubliée.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">L’honorable madame de Carvajal n’avait pas vu d’un bon œil sa nièce arriver en France mariée au colonel Delmare, <em>« une chétive alliance »</em>, mais celui-ci fait prospérer la fabrique qu’elle a acquise pour eux. Trois jours après le bal, Raymon de Ramière se présente chez elle, demande après madame Delmare. Indiana n’a jamais reçu d’affection. Son père, planteur aux colonies, était rude et violent, et <em>« en épousant Delmare, elle ne fit que changer de maître ; en venant habiter le Lagny, que changer de prison et de solitude. »</em> Elle ne l’aime pas, elle obéit. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Depuis toujours, elle n’est qu’attente du jour où quelqu’un l’aimera vraiment et la délivrera de cette servitude. Comment résister à l’homme qui lui déclare que sa vie est désormais liée à la sienne, que leurs âmes sont fiancées par le destin ? Indiana est trop fragile pour ne pas être bouleversée. Noun, trahie, se suicide.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><a style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11.333333015441895px; text-align: center;" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1798349190.jpg" target="_blank"><img id="media-137430" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1960680323.jpg" alt="sand,indiana,roman,littérature française,amour,condition féminine,féminisme,mariage,culture" /></a></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">A la fin de la première partie du roman, qui en compte quatre, la question en suspens est de savoir si, oui ou non, Indiana connaîtra le grand amour. Que lui vaudra le beau ramage de Raymon ? Quelles sont les véritables motivations du cousin Ralph, le protecteur discret de sa cousine ? C’est romantique et parfois rocambolesque. Comme dans <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_et_Virginie" target="_blank"><em>Paul et Virginie</em></a> – George Sand s’y réfère à plusieurs reprises – l’amour et la mort ont besoin d’un beau décor naturel, et quoi de mieux qu’une île pour accomplir sa destinée ?</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Hors l’histoire sentimentale, <em>Indiana</em> vaut pour la description d’une société conventionnelle, d’une nature refuge, de caractères qui évoluent. George Sand y embrasse la cause des femmes : elles ont droit </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">au respect</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, comme les hommes, et à la liberté de vivre et d’aimer.</span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlPromenadestag:textespretextes.blogspirit.com,2011-05-21:31098832011-05-21T08:30:00+02:002011-05-21T08:30:00+02:00 « Entre ces deux promenades, la première et la dernière que nous...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Entre ces deux promenades, la première et la dernière que nous fîmes à <a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/05/18/une-ville-une-ile.html" title="Une ville, une île">Majorque</a>, nous en avions fait plusieurs autres que je ne me rappelle pas, de peur de montrer à mon lecteur un enthousiasme monotone pour <a target="_blank" href="http://espacesinstants.blogspot.com/2011/05/on-rocks.html" title="On the rocks (Espaces, instants)">cette nature</a> belle partout, et partout semée d’habitations pittoresques à qui mieux mieux, chaumières, palais, églises, monastères. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Georges Sand, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/05/03/avec-ses-semblables.html" title="Avec ses semblables (T&P)">Un hiver à Majorque</a></em></span></span></p> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2378171072.JPG"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/458783481.JPG" alt="P1080125.JPG" name="media-89240" id="media-89240" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/390631480.JPG"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1564393568.JPG" alt="P1070858.JPG" name="media-89244" id="media-89244" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/817794456.JPG"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2769765227.JPG" alt="P1070847.JPG" name="media-89242" id="media-89242" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> </div> <div style="text-align: center"> </div> </div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlMon enfertag:textespretextes.blogspirit.com,2011-05-16:31098802011-05-16T08:30:00+02:002011-05-16T08:30:00+02:00 Pause mallorquine / 5 « Le vide...
<p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>Pause mallorquine / 5 </strong></span></span></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3580073227.jpg" alt="Majorque L'olivier et le chat.jpg" name="media-88487" id="media-88487" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" /></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Le vide et l’immobile me glacent d’effroi, la symétrie et l’ordre rigoureux me navrent de tristesse ; et si mon imagination pouvait se représenter la damnation éternelle, mon enfer serait certainement de vivre à jamais dans certaines maisons de province où règne l’ordre le plus parfait, où rien ne change jamais de place, où l’on ne voit rien traîner, où rien ne s’use ni ne se brise, sous prétexte que les choses animées gâtent les choses inanimées. Eh ! périssent tous les tapis du monde, si je ne dois en jouir, qu’à la condition de n’y voir jamais gambader un enfant, un chien ou un chat. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">George Sand, <em>Un hiver à <a target="_blank" href="http://personnalites-majorque.blogspot.com/2006/05/george-sand-un-hiver-majorque.html" title="Personnalités de Majorque">Majorque</a></em></span></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlPalma de Majorquetag:textespretextes.blogspirit.com,2011-05-14:31098792011-05-14T08:33:00+02:002011-05-14T08:33:00+02:00 Pause mallorquine / 4 « Au...
<p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>Pause mallorquine / 4 </strong></span></span> </p><div style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2105547611.jpg" target="_blank"><img id="media-88498" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3163462080.jpg" alt="Palma marzo 09 024.jpg" name="media-88498" /></a></div><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Au premier abord, la capitale majorquine ne révèle pas tout le caractère qui est en elle. C’est en la parcourant dans l’intérieur, en pénétrant le soir dans ses rues profondes et mystérieuses, qu’on est frappé du style élégant et de la disposition originale de ses moindres constructions. Mais c’est surtout du côté du nord, lorsqu’on y arrive de l’intérieur des terres, qu’elle se présente avec toute sa physionomie africaine. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">George Sand, <em><a title="Le texte intégral en ligne (In Libro Veritas)" href="http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre15128.html" target="_blank">Un hiver à Majorque</a></em></span></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlMajorquetag:textespretextes.blogspirit.com,2011-05-12:31098782011-05-12T08:30:00+02:002011-05-12T08:30:00+02:00 Pause mallorquine / 3 ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>Pause mallorquine / 3 </strong> </span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><em><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2138173146.jpg" target="_blank"><img id="media-88486" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/787945262.jpg" alt="Majorque le soir.jpg" name="media-88486" /></a></em></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« La Suisse et le Tyrol n’ont pas eu pour moi cet aspect de création libre et primitive qui m’a tant charmé à Majorque. Il me semblait que, dans les sites les plus sauvages des montagnes helvétiques, la nature, livrée à de trop rudes influences atmosphériques, n’échappait à la main de l’homme que pour recevoir du ciel de plus dures contraintes, et pour subir, comme une âme fougueuse livrée à elle-même, l’esclavage de ses propres déchirements. A Majorque, elle fleurit sous les baisers d’un ciel ardent, et sourit sous les coups des tièdes bourrasques qui la rasent en courant les mers. La fleur couchée se relève plus vivace, le tronc brisé enfante de plus nombreux rejetons après l’orage ; et quoiqu’il n’y ait point, à vrai dire, de lieux déserts dans cette île, l’absence de chemins frayés lui donne un air d’abandon ou de révolte qui doit la faire ressembler à ces belles savanes de la Louisiane, où, dans les rêves chéris de ma jeunesse, je suivais <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_(roman)" target="_blank">René</a> en cherchant les traces d’Atala ou de Chactas. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Site George Sand sur Culture.fr" href="http://www.georgesand.culture.fr/fr/index.htm" target="_blank">George Sand</a>, <em>Un hiver à Majorque</em></span></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlAvec ses semblablestag:textespretextes.blogspirit.com,2011-05-09:31098762011-05-09T08:30:00+02:002011-05-09T08:30:00+02:00 Pause mallorquine / 1 C’est à...
<p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="FONT-SIZE: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>Pause mallorquine / 1</strong> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="FONT-SIZE: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est à Mallorca, <a target="_blank" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2011/04/27/deux-voix-une-ile-un-homme-un-livre.html" title="Une mer, une île, un homme (Colo & Dominique)">Majorque</a>, pour moi l’île de <a target="_blank" href="http://espacesinstants.blogspot.com/" title="Espaces, instants, le blog de Colo">Colo</a>, que je vais passer cette semaine. Une semaine pour revoir une amie, sur une île où je n’ai plus mis les pieds depuis trop d’années. J’avais un livre en train, ennuyeux, je l’ai abandonné pour vous chercher quelques textes qui accompagnent cette escapade espagnole.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <div style="text-align: center"><span style="FONT-SIZE: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2790097138.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/935295658.jpg" alt="Majorque La route de Colo.jpg" name="media-88483" id="media-88483" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="FONT-SIZE: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Bien sûr, j’ai rouvert <em>Un Hiver à Majorque</em> de George Sand, plus enthousiaste pour le pays que pour les habitants. Mais aussi cette belle anthologie<span style="mso-spacerun: yes"> </span>publiée l’hiver dernier : <em><a target="_blank" href="http://www.institutfrancais.com/evenement/Les-Poetes-de-la-Mediterranee/evpg1044.html" title="Anthologie présentée sur Institut Français">Les Poètes de la Méditerranée</a></em>. En hommage à celle qui nous offre tous ses billets en français et en espagnol, je vous proposerai leurs poèmes dans la langue originale et en traduction.<br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Dans les jours orageux de la jeunesse, on s’imagine que la solitude est le grand refuge contre les atteintes, le grand remède aux blessures du combat ; c’est une grave erreur, et l’expérience de la vie nous apprend que, là où l’on ne peut vivre en paix avec ses semblables, il n’est point d’admiration poétique ni de jouissances d’art capables de combler l’abîme qui se creuse au fond de l’âme. </em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 30px;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>J’avais toujours rêvé de vivre au désert, et tout rêveur bon enfant avouera qu’il a eu la même fantaisie. Mais croyez-moi, mes frères, nous avons le cœur trop aimant pour nous passer les uns des autres ; et ce qu’il nous reste de mieux à faire, c’est de nous supporter mutuellement ; car nous sommes comme ces enfants d’un même sein qui se taquinent, se querellent, se battent même, et ne peuvent cependant pas se quitter. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 30px;"><em> </em></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">George Sand, <em>Un hiver à Majorque</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><em> </em></p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlLa mare au diabletag:lelazor.blogspirit.com,2010-10-07:19903142010-10-07T10:10:00+02:002010-10-07T10:10:00+02:00 Au pays...
<p><img src="http://lelazor.blogspirit.com/media/00/02/1210150294.2.jpg" alt="ber 008.jpg" id="media-523715" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>Au pays de George Sand<br /> Entre Nohant et Gargilesse,<br /> Là, où les charpentes des toits sont si caractéristiques,<br /> Avec les moutons dans les prés,<br /> Je grignote un crottin avec les doigts,<br /> En avalant un coup de Sancerres,<br /> J’entends la petite musique de Chopin relookée par Gainsbourg<br /> Et sans le vouloir, la voix d’Arditi vendant le Berry<br /> On évoque avec les autochtones la révolution qui gronde à Paris<br /> Et ce diable de Nicolas..</p>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlUn zoo humain rue du faubourg Saint Honoré, les indiens Iowaystag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2009-07-17:17963882009-07-17T17:57:00+02:002009-07-17T17:57:00+02:00 Par Bernard Vassor A la salle Valentino, le 29 mai 1845 ,...
<p>Par Bernard Vassor</p><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/1d1c8b56895fcbafc3624e5f4bdc80a5.jpg" target="_blank"><img id="media-76686" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/1d1c8b56895fcbafc3624e5f4bdc80a5.jpg" alt="1d1c8b56895fcbafc3624e5f4bdc80a5.jpg" name="media-76686" /></a></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/e8fe5b5ffa19baf9b27e4c528eaec127.jpg" target="_blank"><img id="media-76687" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/e8fe5b5ffa19baf9b27e4c528eaec127.jpg" alt="e8fe5b5ffa19baf9b27e4c528eaec127.jpg" name="media-76687" /></a></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><strong>A la salle Valentino,</strong> le <strong>29 mai 1845</strong>, <strong>George Sand</strong> se rendit à un spectacle organisé par <strong>Alexandre Vattemare</strong> sous le prétexte <strong><span style="text-decoration: underline;">encore admis aujourd'hui "<em>d'échanges culturels</em>"</span></strong> à mon avis, le premier zoo humain organisé dans le monde (l'exposition sera itinérante) Vattemare était lemanager des Indiens "<em><strong>IOWAYS"</strong></em> accompagné d'un traducteur Jeffrey Doraway. Une exposition composée d'armes, d'ornements indiens, de scalps, et de plus de cinq cents toiles du peintre américain <strong>George Catlin</strong>, représentant des "<em>indigènes</em>", de scènes de chasse complétait ce "<em>spectacle vivant</em>". Pendant la durée de la tournée, en juin 1845<strong>,</strong> une jeune indienne nommée <strong>Oke-We-Me</strong>, atteinte de phtisie (comme la Dame au Camélias, inhumée dans le même cimetière)lors de sa visite Sand la trouva étendue sur une natte <em>"jolie encore, mais livide. Le noble guerrier Petit-Loup, lui prodiguait</em> <em>les plus nobles soins</em>".</div><div style="text-align: center;">Elle est morte <strong>le 18 juin 1845, elle avait 27 ans.</strong></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;">George Sand ne fut pas la seule à faire cette visite salle Valentino :</div><div style="text-align: center;">Gérard de Nerval n'y voit que les restes dégénérés d'une civilisation primitive, Théophile Gautier était du même avis à quelques nuances près...Victor Hugo, et Charles Baudelaire. (qui dissertera sur l'art primitif et qui remarquera <em>le sens inné de la couleur dont font preuve les sauvages en se peignant le visage,)</em> feront aussi la visite de la <em>"ménagerie</em>" tout comme <strong>Delacroix.</strong></div><div style="text-align: center;">George Sand donnera un long article dans <strong>le Diable à Paris</strong> Avec le titre suivant ; <span style="text-decoration: underline;"><strong><em>Relation d'un voyage chez les sauvages à Paris</em></strong></span></div><div style="text-align: center;"><strong>Les IOWAYS :</strong></div><div style="text-align: center;">La tribu venait des plaines du Haut-Missouri, près des Montagnes-Rocheuses. La "<em>délégation</em>" comprenait trois chefs de tribu : <strong>Ne-mon-ya</strong> (pluie qui marche) âgé de 56 ans, un géant de 6 pieds ! <strong>Me-hu-she-kaw</strong> (Nuage blanc), 32 ans, et Se-non-ty-ya (pieds ampoulés) 60 ans.</div><div style="text-align: center;">Il y avait aussi des guerriers : Le Grand Marcheur, Petit-Loup, Celui qui vatoujours en avant, Pluie Qui Marche.</div><div style="text-align: center;">Les squaws étaient au nombre de qutre :</div><div style="text-align: center;"><em>Pigeon qui se rengorge</em>, femme de Nuage blanc, <em>Pigeon qui vole</em>, <em>Aigle femelle de guerre qui plane</em>, et <strong>Oke-We-Me</strong> (<em>ours femelle</em> qui marche.)</div><div style="text-align: center;">Un bébé de de 2 ans et demie surnommée Ta-pa'ta-me (sagesse) qui était la fille de Nuage blanc et Pigeon qui se rengorge.</div></div></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/81047b5210d7ba11b0cad49782c74ea5.jpg" target="_blank"><img id="media-76690" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/81047b5210d7ba11b0cad49782c74ea5.jpg" alt="81047b5210d7ba11b0cad49782c74ea5.jpg" name="media-76690" /></a></div><div style="text-align: center;"><strong>La tribu Iyoway salle Valentino, 252 rue du faubourg Saint-Honoré.</strong></div><div style="text-align: center;"><strong>...........</strong></div><div style="text-align: center;"><div align="center">Après une nouvelle visite à la conservation du cimetière Montmartre concernant la sépulture de la jeune indienne inhumée en 1845, dans le but d'organiser une cérémonie traditionnelle. La super-Sherlock-Homes des archives du cimetière, <strong>madame Krieg</strong>, après des heures de nouvelles recherches a découvert que la concession avait été reprise en 1862, <strong>Alexandre Vattemare</strong> ne l'ayant pas renouvelée*</div><div align="center">Un autre problème a été soulevé : la division 30, était à l'époque la division 23, puis la division 13. Or <strong>Okewé my</strong> ne figure pas sur les registres de ces divisions. Sur la matrice cadastrale un nom a été effacé complètement. Il est impossible à moins d'utiliser des moyens considérables de reconstituer cette partie. Une chose est donc certaine, c'est que nous ne sommes sûr de rien ! Mes remerciements anticipés vont également à madame le Conservateur du cimetière qui doit me donner une autorisation pour l'organisation <span style="text-decoration: underline;">en petit comité d'une cérémonie traditionnelle amérindienne.</span></div><div align="center">L'organisation <em>"en grandes pompes"</em> en l'église de la Madeleine (comme Marie Duplessis), relevant davantage à mon avis, davantage à une opération publicitaire, qu'à une volonté de respecter les traditions des indiens Ioways!!! </div><div align="center">*Vattemare est mort en 1864. </div><div align="center"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_d_apr%C3%A8s_george_catlin_danse_tra_nege.jpg" target="_blank"><img style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_d_apr%C3%A8s_george_catlin_danse_tra_nege.jpg" alt="medium_d_après_george_catlin_danse_tra_nege.jpg" /></a></div><div align="center">George Catelin, "Danse traditionnelle" </div><div align="center"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_PETIT_LOUP_BLANC_ET_OKEWE_MY_05_SEPIA.2.jpg" target="_blank"><strong><img style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_PETIT_LOUP_BLANC_ET_OKEWE_MY_05_SEPIA.2.jpg" alt="medium_PETIT_LOUP_BLANC_ET_OKEWE_MY_05_SEPIA.2.jpg" /></strong></a></div><div style="text-align: center;" align="center"><strong>Tony Johanot : Petit Loup au chevet d'Oke-we-me</strong></div><div style="text-align: center;" align="center">*<em>Notice sur les Indiens Ioways, et sur Nuage Blanc, premier chef de la tribu venu des plaines du Haut-Missouri</em> Imprimerie de witterssheim 1845, 24 p.</div><div style="text-align: center;" align="center"><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_OKEWE_MY_A_MONTMARTRE.jpg" target="_blank"><img style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_OKEWE_MY_A_MONTMARTRE.jpg" alt="medium_OKEWE_MY_A_MONTMARTRE.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;">Emplacement de la tombe d'Oke We My (photo B.V)</div> </div><div style="text-align: center;" align="center">*Alexandre Vattemare 1796-1864, était un artiste de théâtre, transformiste ventriloque, organisateur de spectaclesen Angleterre. Revenu en France il s'établit à Marly le Roi (faire recherches). Sa sépulture au cimetière Montmartre est régulièrement entretenue. Son fils, Alfred Vattemare (1825-1883) fut premier vicaire à l'église Notre Dame de Lorette.</div><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;" align="center"> </div><div align="center">Pierre -Alain Tillette, <em>Catalogue du fond des Etats-Unis, précédé d'une étude sur Alexandre Vattemare et la bibliothèque américaine de la Vile de Paris,</em> Mairie de Paris, 2002 </div><div align="center"><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: yellow;">Squaw</span></em><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial; color: yellow;"><br /> 10. Ruton-ye--mA, se pavanant le pigeon, l'épouse du nuage blanc<br /> 11. Ruton--je, pigeon sur l'aile<br /> <span style="text-decoration: underline;"><strong>12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres</strong></span><br /> 13. Koon-za-ya-je, navigation femelle d'aigle de guerre<br /> 14. Ta-PA-ta-je, Sophia, sagesse, la fille du nuage blanc<br /> 15. Corsaire, un papoose.</span></p></div></div></div></div></div></div>
Dadumashttp://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/about.htmlCorrespondancestag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2008-10-01:16407552008-10-01T22:30:00+02:002008-10-01T22:30:00+02:00 Elle n’était pas vraiment belle, elle était hardie de langage, et elle...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Elle n’était pas vraiment belle, elle était hardie de langage, et elle avait décidé que les rapports entre les hommes et les femmes devaient être « réciproques ».</span> <span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">La baronne Aurore Dudevant un jour quitta son mari et sa province. Elle prit un nom d’homme et devint George Sand.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Dans le piquant spectacle <i>Tout à vous, George Sand</i> élaboré et joué par Valérie Zarrouk et Stéphanie Tesson, on vous explique comment le nom de l’amant Jules Sandeau fut châtré en Sand, et pourquoi <i>georgicus</i> (relatif à l’agriculture) se décline en George.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Scandaleuse George Sand qui osa s’afficher avec ses amants, en changer au gré de ses désirs, et demander le divorce ! Elle aimait la musique et la littérature. Mais elle aimait plus encore la liberté. Musset et Chopin l’ont aimée puis détestée. Et elle ? Elle les a plus chéris en mère qu’en amante. C’était une âme forte.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Valérie Zarrouk lui prête agréablement sa voix, Stéphanie Tesson lui donne la réplique avec passion : tour à tour Vigny, Musset, Chopin et quelques autres. Vêtues de noir comme il sied à toute âme romantique, elles lisent des correspondances qui se répondent et expliquent les raisons du cœur. Un pianiste (Nicolas Stavy ou Michel Guikovaty) ponctuent les lettres en jouant Mendelsohn, Liszt, Chopin, Schumann.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Allez vite palpiter avec ce trio charmeur.</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">Tout à vous, George Sand</span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">De et par Valérie Zarrouk et Stéphanie Tesson</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">Théâtre du Ranelagh</span></b></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">01 42 88 64 44</span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">le mercredi et le samedi à 17 h</span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial;">jusqu’au 29 novembre.</span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlO.KEWE MY, FEMME SAUVAGE ”PISSE D'OURS, CROISEE PETIT LOUP” AU CIMETIERE MONTMARTREtag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2007-06-12:12998262007-06-12T08:55:00+02:002007-06-12T08:55:00+02:00 PAR BERNARD VASSOR, ZOO HUMAIN A la salle...
<p align="center"><b>PAR BERNARD VASSOR,</b></p> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_indiens_George_sand_ARCHIVES_B_V.jpg"><img src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_indiens_George_sand_ARCHIVES_B_V.jpg" alt="medium_indiens_George_sand_ARCHIVES_B_V.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></a></div> </div> <div style="text-align: center"><b>ZOO HUMAIN </b></div> <div style="text-align: center"><b>A la salle Valentino,</b> le <b>29 mai 1845</b>, <b>George Sand</b> se rendit à un spectacle organisé par <b>Alexandre Vattemare</b> sous le prétexte encore admis aujourd'hui "<i>d'échanges culturels</i>" à mon avis, le premier zoo humain organisé dans le monde (l'exposition sera itinérante) manager des Indiens "<i><b>IOWAYS"</b></i> et une exposition composée d'armes, d'ornements indiens, de scalps, et de plus de cinq cents toiles du peintre américain <b>George Catlin</b>, représentant des "<i>indigènes</i>", de scènes de chasse. Pendant la durée de la tournée, le en juin 1845<b>,</b> une jeune indienne nommée <b>Aigle-femelle-</b></div> <div style="text-align: center"><b>de-guerre-qui-plane</b>, atteinte de tuberculose, lors de sa visite Sand la trouve étendue sur une natte<i>"jolie encore, mais livide. Le noble guerrier Petit-Loup, lui prodiguait</i> <i>les plus nobles soins</i>".</div> <div style="text-align: center">Elle est morte <b>le 18 juin 1845, elle avait 27 ans.</b></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center">George Sand ne fut pas la seule à faire cette visite salle Valentino :</div> <div style="text-align: center">Gérard de Nerval n'y voit que les restes dégénérés d'une civilisation primitive, Théophile Gautier était du même avis à quelques nuances près...Victor Hugo, et Charles Baudelaire. (qui dissertera sur l'art primitif et qui remarquera <i>le sens inné de la couleur dont font preuve les sauvages en se peignant le visage,)</i> feront aussi la visite tout comme <b>Delacroix.</b></div> <div style="text-align: center">George Sand donnera un long article dans <b>le Diable à Paris</b> Avec le titre suivant ; <b><i>Relation d'un voyage chez les sauvages à Paris</i></b><br /> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_delacroix_dessin_indiens_05_sepia_cadre.jpg"><img src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_delacroix_dessin_indiens_05_sepia_cadre.jpg" alt="medium_delacroix_dessin_indiens_05_sepia_cadre.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></a></div> <div style="text-align: center"><b>EUGENE DELACROIX qui avait accompagné Sand à l'expositionValentino </b></div> </div> Elle mourut peu après, <b>Vattemare</b> lui organisa des funérailles de première classe à l'église de la Madeleine ( bonne réclame !), obtient, après souscription une sépulture ornée d'une sculpture de <b>Préault</b> au <b>cimetière Montmartre.</b><br /></div> <p>A la conservation du cimetière on l'inscrivit sous le nom de : <i><b>Pisse d'Ours</b>,</i> <span style="text-decoration: underline;">l</span><br /> C'est à la suite d'une question et d'un article que m'avait envoyé <b>Arlette Choury,</b> secrétaire des Amis de George Sand, que j'avais demandé au limier des cimetières <b>Michel Olivès</b>, de retrouver des traces de la sépulture de la jeune indienne. J'ai pu obtenir grâce à la gentillesse et le sérieux d'une dame à la conservation des photocopies d'actes. C'est le <b>28 février 1851</b> qu'une concession fut accordée à <b>Nicholas Alexandre Marie Vattemare, demeurant 58 rue de Clichy.</b> Nous ignorons encore à quelle date elle prit fin. Un recueil des dessins de <b>Delacroix</b> a été acheté il y a deux ans environ par le musée du Louvre. La suite figure sur l'album de "<b><i>la quatrième expédition au cimetière Montmartre</i></b>"</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_o-kew%C3%A9_my_localisation.jpg"><img src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_o-kew%C3%A9_my_localisation.jpg" alt="medium_o-kewé_my_localisation.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></a></div> <div style="text-align: center">LOCALISATION AU CIMETIERE DE LA SEPULTURE DE O-KEWE MY</div> <div style="text-align: center">30° DIVISION, 3° ligne, N° 31</div> <div style="text-align: center">A l'occasion de l'inauguration du musée du quai Branly, un dossier Catlin devait être publié, je ne l'ai pas encore lu....</div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_o-kew%C3%A9_registre_conservation_05_sepia.jpg"><img src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/images/medium_o-kew%C3%A9_registre_conservation_05_sepia.jpg" alt="medium_o-kewé_registre_conservation_05_sepia.jpg" style="border-width: 0px; margin: 0.7em 0px" /></a></div> <div style="text-align: center"><b>NOUS DEVONS A L'AMABILITE DES PERSONNELS DE LA CONSERVATION DU CIMETIERE DE MONTMARTRE</b></div> <div style="text-align: center"><b>nous les remercions beaucoup</b></div> <div style="text-align: center"><span style="color: #ffff00;">Rectification le 12 juin 2007, je n'ai pas trouvé dans <i><b>le Diable à Paris</b></i>, l'article signalé dans la revue "<i>Présence de George Sand"</i> numéro 11 <br /></span></div> </div>