Last posts on sagedition2024-03-29T14:57:07+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/sagedition/atom.xmlBredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlTarzanides n° 374tag:bar-zing.blogspirit.com,2019-09-14:31416282019-09-14T17:43:00+02:002019-09-14T17:43:00+02:00 Sur le tard Pellucidar TARZAN et PELLUCIDAR, douzième...
<p style="text-align: center;" align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 18pt;"><span style="color: #3d3d3d;"><strong>Sur le tard Pellucidar</strong></span></span></p><p align="left"> </p><p align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3d3d3d;">TARZAN et PELLUCIDAR, douzième volume des aventurlures du ape-man inventé par l'américain E.R. Burrough ... </span></span></span></p><p align="left"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/3998819774.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1074567" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/1303822984.jpg" alt="tarzan et pellucidar,tarzan et gloria,philippe druillet,e.r. burrough,burnes hogarth,Éditions mondiales,Éditions del duca,sagedition,jean-claude lattès,bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro" width="227" height="373" /></a></p><p align="left"> </p><p align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3d3d3d;">Prenons y garde : la conjonction de coordination "et" ne doit pas égarer le lecteur. Si TARZAN et GLORIA indique bien la présence d'une jolie femme, par contre TARZAN et PELLUCIDAR ne correspond pas ni à une personne ni à un animal. Pellucidar est un monde totalement inconnu de quiconque ne lit pas les romans de Burrough. Monde archi-secret, peuplé d'animaux préhistoriques et de toute une tératologie de spécimens ambitieux fondateurs de royaumes rivaux. Un monde situé au centre de la planète terre, donc sous nos chaussures.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3d3d3d;">Maintenant observons l'illustration de la couverture. Si vous n'avez fait qu'entrevoir les dessins signés de Burnes Hogarth sans doute croirez vous que l'image provient de celui-ci. Détrompez-vous de suite : c'est Philippe DRUILLET qui en est le responsable, imitant le style de Hogarth pour répondre à la demande de Jean-Claude Lattès alors directeur des Editions Premières. Oui : DRUILLET en 1972 et alors qu'il était au sommet de sa réputation d'auteur de BD qui dépendent plus du fantastique que de l'anticipation. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3d3d3d;">Le texte de PELLUCIDAR inspira une bande dessinée américaine dont les lecteurs du TARZAN hebdomadaire français de 1948 ne connurent qu'une version amoindrie, celle des Éditions Mondiales, depuis le numéro 81 jusqu'au 94, année 1948. Deux autres rééditions existent, l'une de 1969 chez Del Duca (n° 38 à 39), l'autre bimensuelle de 1972 et produite par Sagedition (n° 1 à 4) mais affectée de mises en page détruisant l'alignement des trips originaux crayonnés par Hogarth puis encrés par John Lehti.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/190879025.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1074568" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/3341396932.2.jpg" alt="tarzan et pellucidar,tarzan et gloria,philippe druillet,e.r. burrough,burnes hogarth,Éditions mondiales,Éditions del duca,sagedition,jean-claude lattès,bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro" /></a></p><p align="center"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #3d3d3d;">Taille réelle : 28 X 37, 5 cm</span></span></p><p align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3d3d3d;">Est-il superflu d'apprendre que Doc Jivaro eut entre ses dix doigts de petit gamin de 1948 le numéro 84 du TARZAN hebdomadaire des Éditions Mondiales ? Et que le même Doc Jivaro ne dut qu'à son courage d'échapper aux griffes ainsi qu'à la gueule d'un féroce Tharag.</span></span></span></p><p align="left"> </p><p align="left"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3d3d3d;">Doc Jivaro</span></span></span></p><p align="left"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 57tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-03-15:29979332014-03-15T15:16:00+01:002014-03-15T15:16:00+01:00 C'était en janvier 1963, j'achetais « Le Canard Enchaîné...
<p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">C'était en janvier 1963, j'achetais «<em> Le Canard Enchaîné</em> » ; j'achetais en même temps et pour me contrarier « <em>Rivarol</em> ». Puis j'allais m'asseoir au Biard, un bar-restaurant d'en face de la Gare du Nord. Rien qu'un petit noir me permettait de rester en place au-delà d'une heure, jusqu'à ce qu'une mouche vienne pomper un restant de sucre sur le pourtour de la tasse à café.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais un matin, dans le kiosque à journaux, je reçus un grand coup de cœur en plein cœur. Bon sang ! Qu'est ce que je venais de remarquer parmi toutes les couleurs des couvertures en papier ? <em><strong>LE FANTÔME</strong></em> ! Un titre BD archi connu pendant mes premières expériences d'écolier. Le Fantôme ! De retour ! Je payai 40 centimes – une misère – pour l'emporter, pour qu'il redevienne ma propriété après plus d'une décennie pendant laquelle j'en avais été démuni.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- Tu étais devenu adulte. Pourquoi cette émotion de gamin pour une imagerie naïve ?</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- La bande dessinée, à proprement parler, Monsieur, ne fut pas créée pour des enfants. Elle se développa simultanément avec des journaux d'informations politiques, là-bas, aux États Unis. Dick tracy ou Lil'Abner ne sont pas de la famille de Mickey. C'est l'erreur typique d'une ignorance devant la bande dessinée que de mettre dans un même sac d'enfance <em>Bécassine</em> et <em>Buck Danny</em>.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><img id="media-788940" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/4248734338.jpg" alt="Le-fantome-N°-1,-1963.jpg" /></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: justify;"><em style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong>Le Fantôme du Bengale</strong></em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> appartient à toute une légion de héros BD américains dont les visages aimés disparurent brusquement en France à cause d'une hypocrite « Commission de surveillance, etc. etc. »</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/1210974106.jpg" alt="Aventures-n°-30.jpg" /></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Par exemple dans l'hebdomadaire <em><strong>AVENTURES</strong></em> n° 30 de l'année 1950. L'histoire est interrompue sans être terminée, et le texte promet pour prochainement « une aventure sensationnelle … qui ne sera jamais publiée dans aucun des quatorze numéros qui se succéderont jusqu'à la mort du journal.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le Fantôme avait d'abord réussi son grand retour en 1945, à la suite de l'armée américaine fonçant sur Berlin pour ne pas laisser les soviétiques envahir toute la zone Ouest de l'Europe. Et ce fut LA SAGE, Éditeur Français, qui parvint en premier à remettre à la mode chez nous « Kip Walker l'esprit qui marche ». La deuxième série de cet éditeur est généralement regardée comme la mieux accomplie. Mensuelle, elle groupe 50 numéros, débutante en 1949. Regardez la présentation sous couverture souple de sa reliure numéro 1 incorporant 10 numéros.</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> <img id="media-788958" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/1622145514.jpg" alt="Le-Fantome-du-Bengale-n°-1.jpg" /></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">L'attitude du héros en collant rouge est copiée sur une des attitudes de Tarzan agissant dans La Cité de l'Or. 13 septembre 1936.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Cet album est d'autant intéressant qu'il permet d'assister dans son numéro 5 à la période charnière pendant laquelle Mc Coy se substitue à Ray Moore.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mc Coy commence par imiter la manière de Moore puis installe des préoccupations narratives plus personnelles. Autant Ray Moore présentait un personnage anguleux et nerveux, autant son successeur en arrondit la silhouette. Ray Moore aimait situer ses acteurs dans des décors qui les apetissaient à distance. Mc Coy finit par faire tout le contraire. Chaque tête à tendance à s'isoler des autres, pour emplir à elle toute seule l'image. Enfin, on « lit » parfois chez lui des suites de 3 ou 4 images sans aucune parole - muettes. Une façon de réciter inexistante chez Moore.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span><img id="media-788949" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/156155536.jpg" alt="Le-fantôme-sept-1949.jpg" /></p><p style="text-align: center;" align="justify"> <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Passage du graphisme de Ray Moore à celui de Mc Coy.</span></p><p style="text-align: center;" align="justify"> </p><p style="text-align: center;" align="justify"> </p><p style="text-align: center;" align="justify"><img id="media-788951" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1496885858.jpg" alt="Special-Fantôme-album-13.jpg" /></p><p align="justify"> <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Malheur aux ennemis du Fantôme ! Ils peuvent se retrouver pendus à un crochet de boucherie . Sur leur faciès, une tête de mort subitement apparue : l'empreinte indélébile de la bague du justicier masqué. Cette marque ramène un souvenir dans ma tête. En 1950-51, certains marchands forains du dimanche, sur la Place Saint Paul, vendaient parmi mille autres babioles, des petites bagues à tête de mort imitées sans doute de celle du </span><em style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong>Fantôme</strong></em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">. Nous autres enfants en désirions tous une. Cette mode fut éphémère. Deux aspects existaient : un avec les cavités des yeux peintes en rouge ; un autre démuni de couleur. Les échanges se faisaient contre 10 ou plutôt 15 billes.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><img id="media-788953" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/215653363.jpg" alt="Le-Fantome-numéro-482.jpg" /></span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Pendant les années 1980, un célèbre marchand de bandes dessinées, boulevard Saint Michel, attribua à sa jolie petite fille le prénom Diana.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">S'était-il inspiré de la fiancée du <em><strong>Fantôme </strong></em><em><strong>du Bengale, </strong></em>laquelle se prénomme Diana. Diana Palmer.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Et c'est en 1980, dans une des versions françaises des « Aventures américaines » (numéro 482. Editions des Remparts) que Diana Palmer enfin devenue Diana Walker donne naissance à deux jumeaux … en réalité : un garçon et une fille. Les dessins intenses sont alors dus à Sy Barry.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">il n'existe pas encore en France une réédition complète et par un même éditeur des exploits du <em><strong>Fantôme du Bengale</strong></em>. L’éditeur SOLEIL ne s'y employa pas ; non plus qu'à rééditer l'ensemble du <em><strong>TARZAN</strong></em> mis en BD par les Rex Maxon et Harold Foster, deux talents rivaux entre eux et constamment inconciliables.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><img id="media-788954" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/346277024.jpg" alt="Le-Fantôme-avril-1963.jpg" /></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span> </p><p style="text-align: center;" align="justify"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">Toujours est il qu'après l'effort le réconfort.</span></strong></p><p style="text-align: center;" align="justify"> </p><p style="text-align: right;" align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Docteur Jivaro</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-789072" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/877995838.2.jpg" alt="le fantôme du bengale,ray moore,sy barry,lee falk,editions des remparts,sagedition,bd,bande dessinée ancienne" /></p><p style="text-align: right;" align="justify"> </p><p style="text-align: right;" align="justify"> </p><p style="text-align: right;" align="justify"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: right;" align="justify"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes tarzanides n° 55tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-03-01:29961942014-03-01T18:43:00+01:002014-03-01T18:43:00+01:00 Samedi précédent, parmi nos tarzanides, l'apparition inattendue du...
<p style="text-align: center;"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Samedi précédent, parmi nos tarzanides, l'apparition inattendue du géant masqué AMOK fut l’occasion de rappeler l'existence époustouflante du <strong>« <em>Fantôme du Bengale</em> ».</strong> Celui-ci, d'origine yankee, profitera en France de plusieurs éditeurs rivaux entre eux mais publiant avec un succès égal ses aventures sur des supports diversement périodiques. Tantôt mensuels, tantôt hebdomadaires ; en noir et blanc chez Éditions Mondiales ou encore en couleurs chez la Sagédition ; et presque partout marchandé par Opéra Mundi sous la direction de Paul Winkler, lui- même régissant «<em> Le Journal de Mic</em><em>k</em><em>ey</em> » de concert avec Walt Disney. Le Fantôme sera aussi publié sous l'aspect d'un seul strip de quatre images en bas de page dans le journal quotidien <em>L'</em><em>AURORE</em>.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-786554" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/3640160515.jpg" alt="Le-fantôme-BD-A103.jpg" /></p><p style="text-align: center; padding-left: 390px;"><strong> L'AURORE, 1957 ?</strong></p><p style="text-align: center; padding-left: 390px;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans cet exemple, le mollesse assez paresseuse du dessin handicape la force du personnage ainsi que la qualité d'un scénario agençant habilement l'intrigue et l'humour.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong><em>Le Fantôme du Bengale</em></strong> dispose de plusieurs appellations qui varient en rapport des lieux et des individus fréquentés. Monsieur Kit Walker chez les contribuables civilisés devient « <em>l'Esprit qui Marche</em> » pour les Bandards – sic – ses amis les sauvages pygmées. Il est aussi « <em>L’ Immortel</em> » lorsqu’aucun des gangsters ne réussit à le voir alors qu'il les observe tous.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">D'abord dessiné par Ray Moore auquel succéda Wilson Mc Coy, the Phantom inscrivit premièrement sa présence en France dans l'hebdo <em>AVENTURES</em> qui parut sous deux séries : L'une datée d'avant guerre (38 numéros) – et l'autre après (44 numéros).</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Semaine prochaine, Docteur Jivaro (s'il n'est pas mort trucidé par la vie denrée périssable), bavardera à propos de la silhouette du <strong>Phantom</strong> en insistant sur la différence des graphismes entre Ray Moore et Wilson Mc Coy.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="RIGHT"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Jivaro</span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 54tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-02-22:29953902014-02-22T18:01:00+01:002014-02-22T18:01:00+01:00 AMOK Aucun doute : stature humaine imposante,...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: x-large;"><strong>AMOK</strong></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Aucun doute : stature humaine imposante, posture apte à tous les affrontements, ce personnage BD d'après-guerre à de quoi captiver l'imagination des enfants. Comment ne pas jouer à s'identifier naïvement à <strong>AMOK</strong> lorsqu’on n'a que six ans et que les Goldorak et autres Hulk ne sont pas encore apparus dans le paysage urbain ? </span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">La collection « Aventures et mystères » depuis 1947 et jusqu'en 1952 inclut un total de 150 numéros parmi lesquels des titres tels Jim La Jungle, Agent Secret X9, ou encore Bronc Peeler, celui ci préfigurant le fermier ranchman Red Ryder. Le nom AMOK ne s'y inscrit qu'au numéro 13 … C'est pourquoi nous pouvons regarder sa couverture comme étant celle du numéro 1 des aventures de ce « Géant masqué », lequel sera comme beaucoup d'autres immolé en 1950 à la loi du 16 juillet 1949.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-785218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/2715690281.jpg" alt="Amok," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong>AMOK</strong> ! <strong>AMOK</strong> ! - A mort ! A mort ! - cri de guerre lancé par le héros dans toute l'île de Java pendant l'occupation mercantile hollandaise. C'est qu'il n'a pas de chance en amour, le grand gaillard : sa jolie fiancée Nikita n'en finit jamais de lui être enlevée par des brigands. Et comme il refuse l'aide amoureuse d'une non moins jolie Edmée, cette dernière, jalouse comme une Junon, se fait la complice sournoise de tous les ennemis du beau javanais. Car <strong>AMOK</strong>, qui n'arrive pas de Krypton, est javanais. Pourquoi pas ? J'en connais bien qui sont Montluçonnais.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-785229" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/1825988822.jpg" alt="Amok-n°-18_1947_Edmée.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Avouons que les épisodes de <strong>AMOK</strong> sont très inférieurs à ceux du Fantôme du Bengale, même si sa silhouette fait du mimétisme avec celle du Justicier des Indes inventé par Lee Falk et Ray Moore. Semblable tête massive, semblable masque supprimant des yeux la pupille et rendant ainsi le visage angoissant par l'absence de tout regard – mais, paradoxalement, un fantôme, un spectre ne doit il pas être aveugle pour VOIR dans l'obscurité ?</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><img id="media-785230" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/2054653577.jpg" alt="amok,bd,lee falk,sagedition,del duca,the phantom du bengale,le petit shériff" /> </span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Le fantôme et AMOK - </span><span style="font-size: large;">Rien qu'à la gueule on s'y tromperait</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Une trouvaille de dessinateur orne la poitrine de <strong>AMOK</strong>, le différenciant quand même d'avec « L'Esprit qui Marche » : Un faciès énorme, narines dilatées, grimaçant, peint ou brodé et formant comme un bouclier de répulsion, face aux multiples agresseurs. Mais hélas ! Le dessinateur Tony Chan ne fera tenir aucun vrai rôle à cette physionomie monstrueuse que, pour ma part, j'aurais rendu phosphorescente dans la nuit, et en dansant la javanaise. </span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">La seconde moitié des années 1960 permettra en France le retour d'anciens héros de BD américaines interdites de séjour depuis le début des années 1950. Brik Bradefer, Tarzan, Le Fantôme, Mandrake, Superman, etc, etc. reviennent avec <strong>AMOK</strong>. Ainsi en 1966 et 1967, 25 numéros <strong>AMOK</strong> seront imprimés recommençant les textes et dessins édités pendant les années 1946 jusqu'en 1950. Une modification pourtant : la fiancée ne se nomme plus Nikita mais Mouna.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Vous venez d'écrire Mouna ? Oui, oui. Souvenir, souvenir. Nous connûmes un Mouna. Le Mouna frères alias Aguigui alias Mounana-Soeurs ou plus sérieusement André Dupont. Et je ne blague pas.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Une nuit, en mai 68, boulevard Saint Germain, plusieurs cars de police stationnaient avec à l'intérieur des uniformes et des casques visibles au travers de solides grillages. Un personnage barbu allait et venait scandant : « Libérez les CRS ! Libérez les CRS ! ». C'était le Mouna-frères. Histoire de rire, une vingtaine de quidams l'imitèrent parmi lesquels je me trouvais. </span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Mais ne voilà t'il pas qu'un groupe de gauchistes dopés façon trotskiste crut que nous pactisions avec la police de Monsieur Grimaud. Il fallut improviser une opération « Coup de poing » suivi d'un repli stratégique devant des énergumènes devenus nombreux. Ils remontaient de l’École des Beaux Arts par la rue de l'Ancienne Comédie - ? - transportant sous le bras des paquets d'affichettes sérigraphiées, disait-on, dans l'atelier Brianchon.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-785221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1817280842.jpg" alt="Amok-N°-25_1950_Le-Petit-Sheriff.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Au dos du numéro 25 de <strong>AMOK</strong>, une annonce pour l'une des plus sympathiques créations de la Bd italienne : KIT le Petit Shériff. Ses exploits très inventifs débutèrent dans le numéro 1 de l'hebdomadaire L’INTRÉPIDE - année 1946 - pour ne se terminer qu'avec le numéro 421 de l'année 1958.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Tout ça me direz vous n'a pas grand chose à voir avec nos amis les Tarzanides. Tant pis pour aujourd'hui.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="RIGHT"><span style="font-size: large;">Docteur Jivaro</span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlLes Tarzanides du grenier n° 44tag:bar-zing.blogspirit.com,2013-12-14:29879522013-12-14T17:12:00+01:002013-12-14T17:12:00+01:00 C'est au départ de son numéro 1 (année 1972) que SAGEDITION permit aux...
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">C'est au départ de son numéro 1 (année 1972) que SAGEDITION permit aux enfants vieillis que nous sommes, de connaître en entier plusieurs des épisodes de TARZAN longtemps demeurés incomplets en France.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-773511" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/800759521.jpg" alt="bandes dessinées,bd,dann barry,john lehti,paul reinman,cardi,editions del duca,sagedition,tarzan,tarzanides" /></p><p style="text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Bimensuel n° 1 Fragment d'un dessin signé Russ Manning.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Extraite du numéro 101 (année 1948) de l’hebdomadaire TARZAN, l'image ci-après peut servir à exercer notre sens de l'observation. Tel un jeu des 7 erreurs. Toutefois, en réalité il ne s'agit pas d'erreurs ; s'agissant essentiellement du double effet d'une censure.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /><img id="media-773509" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/2441035137.jpg" alt="bandes dessinées,bd,king,fred hartman,editeur sage,jim gary,thunder jack,rancho,donald,tarzan,tarzanides" /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dessinée par Dann Barry puis mutilée afin d'être imprimée chez Georges LANG pour le numéro 101 de Tarzan, année 1948.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Comparons la partie droite de cette image « à la française » avec cette même partie telle qu'elle apparut en 1947 dans des journaux américains.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><img id="media-773490" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/2360938211.jpg" alt="bandes dessinées,bd,king,fred hartman,editeur sage,jim gary,thunder jack,rancho,donald,tarzan,tarzanides" /></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Vignette américaine non censurée et finalement recadrée dans le numéro 9 du bimensuel Tarzan, année 1973.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Un poignard dont le manche déborde est enfoncé dans la gorge du Docteur Warrick. Cette arme est absente dans l'interprétation française. Mais en la supprimant, on a créé du vide derrière elle. Le personnage au loin s'en est retrouvé manchot du bras côté cœur. La réédition à tout simplement négligée de corriger l'anomalie.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-773491" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/443101780.jpg" alt="bandes dessinées,bd,king,fred hartman,editeur sage,jim gary,thunder jack,rancho,donald,tarzan,tarzanides" /></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Comme vous le voyez, la REINE TIRA est une bien jolie jeune femme. Raison supplémentaire pour que les dites « bonnes mœurs » lui fassent endurer l'outrage que la pudeur inflige à l'anatomie humaine.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans les années à venir, si notre belle Tira ose ramener ses miches, on vous l'enveloppera toute entière dans un niqab</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="RIGHT"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Docteur Jivaro</span></p><p align="JUSTIFY"> </p>