Last posts on romans2024-03-28T11:40:29+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/romans/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlVilla tristetag:textespretextes.blogspirit.com,2024-01-23:33534632024-01-23T18:00:00+01:002024-01-23T18:00:00+01:00 « Les chambres des « palaces » font illusion, les...
<p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3968880057.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1372175" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3733341741.jpg" alt="Modiano coffret.jpg" /></a>« Les chambres des « palaces » font illusion, les premiers jours, mais bientôt, leurs murs et leurs meubles mornes dégagent la même tristesse que celle des hôtels borgnes. Luxe insipide, odeur douceâtre dans les couloirs, que je ne parviens pas à identifier, mais qui doit être l’odeur même de l’inquiétude, de l’instabilité, de l’exil et du toc. Odeur qui n’a jamais cessé de m’accompagner. Halls d’hôtel où mon père me donnait rendez-vous, avec leurs vitrines, leurs glaces et leurs marbres et qui ne sont que des salles d’attente. De quoi, au juste ? Relents de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Passeport_Nansen" target="_blank" rel="noopener">passeports Nansen</a>.<br />Mais nous ne passions pas toujours la nuit à l’Hermitage. Deux ou trois fois par semaine, Meinthe nous demandait de dormir chez lui. Il devait s’absenter ces soirs-là, et me chargeait de répondre au téléphone et de prendre les noms et les « messages ». Il m’avait bien précisé, la dernière fois, que le téléphone risquait de sonner à n’importe quelle heure de la nuit, sans me dévoiler quels étaient ses mystérieux correspondants.<br />Il habitait la maison qui avait appartenu à ses parents, au milieu d’un quartier résidentiel, avant Carabacel. On suivait l’avenue d’Albigny et on tournait à gauche, juste après la préfecture. Quartier désert, rues bordées d’arbres dont les feuillages formaient des voûtes. Villas de la bourgeoisie locale aux masses et aux styles variables, selon le degré de fortune. Celle des Meinthe au coin de l’avenue Jean-Charcot et de la rue Marlioz, était assez modeste si on la comparait aux autres. Elle avait une teinte bleu-gris, une petite véranda donnant sur l’avenue Jean-Charcot, et un bow-window du côté de la rue. Deux étages, le second mansardé. Un jardin au sol semé de graviers. Une enceinte de haies à l’abandon. Et sur le portail de bois blanc écaillé, Meinthe avait inscrit maladroitement à la peinture noire (c’est lui qui me l’a confié) : <span style="font-size: 10pt;">VILLA TRISTE</span>. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Patrick Modiano, </span><a title="Modiano, Romans" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2024/01/19/modiano-romans-3353462.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Villa triste</span></em></a></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlModiano, Romanstag:textespretextes.blogspirit.com,2024-01-22:33534622024-01-22T08:00:00+01:002024-01-22T08:00:00+01:00 C’est avec Dora Bruder que je suis vraiment entrée dans l’univers de...
<p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">C’est avec <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/dora+bruder" target="_blank" rel="noopener"><em>Dora Bruder</em></a> que je suis vraiment entrée dans l’univers de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Modiano" target="_blank" rel="noopener">Patrick Modiano</a> (°1945), en 2020. Dans <em>Romans,</em> le gros volume que lui a consacré la collection Quarto, ce récit est le seul que j’ai lu, aussi je me le suis offert pour découvrir la trajectoire d’une œuvre approchée un peu au hasard. Dans l’avant-propos qui précède quelques documents et photos (dont des affiches publicitaires des années 1930 pour les cigarettes <em><a title="Une affiche de Franz Lenhart (1935)" href="https://www.billposters.fr/affiche/modiano-1935-franz-lenhart-grand-format/" target="_blank" rel="noopener">Modiano</a>),</em> l’écrivain dit la <em>« curieuse sensation » </em>de voir une dizaine de ses <em>« romans »</em> ainsi réunis, comme <em>« une autobiographie rêvée ou imaginaire ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2884869968.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1372173" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2030902855.jpg" alt="modiano,romans,quarto,villa triste,roman,littérature française,annecy,yvonne,meinthe,hermitage,villégiature,cinéma,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>« Je croyais les avoir écrits de manière discontinue, à coups d’oublis successifs, mais souvent les mêmes visages, les mêmes noms, les mêmes lieux, les mêmes phrases reviennent de l’un à l’autre, comme les motifs d’une tapisserie que l’on aurait tissée dans un demi-sommeil. » « Au fond, il s’agit, pour un romancier, d’entraîner toutes les personnes, les paysages, les rues qu’il a pu observer, dans une partition musicale où l’on retrouve les mêmes fragments mélodiques d’un livre à l’autre, mais une partition musicale qui lui semblera imparfaite. Il y aura chez le romancier le regret de n’avoir pas été un pur musicien et de n’avoir pas composé les</em> Nocturnes <em>de Chopin. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a title="Lire le début en ligne" href="https://r.cantook.com/eden/sample/aHR0cHM6Ly93d3cuZWRlbmxpdnJlcy5mci9zYW1wbGUvMjI2NjAvd2ViX3JlYWRlcl9tYW5pZmVzdD9mb3JtYXRfbmF0dXJlPWVwdWImc2lnaWQ9MTY4NzkyMzY5MiZzaWduYXR1cmU9YzY5NDlkNTZjYTYwZjcxMTc1MTkyNDY0NWNkOTQ3YjM0ZDlkNjNhYmJlZDVmMjZlNWZlYjllMTJmZTIyZWUzNQ" target="_blank" rel="noopener"><em>Villa Triste</em></a> (son 4<sup>e</sup> roman publié en 1975) s’ouvre sur une disparition, celui de l’hôtel de Verdun et du café voisin en face de la gare. A leur place, <em>« un grand vide, maintenant »</em> (douze ans après). Le narrateur avance dans les rues d’Annecy avec ses instruments privilégiés, le regard (sur la tranche du <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Quarto/Romans8" target="_blank" rel="noopener">coffret</a>, l’œil de Modiano nous regarde) et la mémoire, désignant là le Casino, <em>« une construction blanche et massive »</em> qui n’ouvre que l’été, puis, derrière, le parc d’Albigny en pente douce vers le lac et son kiosque, et, à l’embarcadère, les noms des <em>« petites localités du bord de l’eau »</em>. <em>« Trop d’énumérations. Mais il faut chantonner certains mots inlassablement, sur un air de berceuse. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Les beaux hôtels en haut du boulevard Carabacel, l’Hermitage et le Windsor, <em>« n’abritent plus que des appartements meublés. »</em> Leurs jardins, avec ceux de l’Alhambra (rasé), <em>« étaient très proches de l’image que l’on peut se faire de l’Eden perdu ou de la Terre promise. » – « Nous aurons été les témoins d’un monde. »</em> Au bar de la gare fréquenté à l’heure tardive où les cafés sont fermés, voici parmi les capotes militaires des permissionnaires <em>« un costume civil de couleur beige »</em> : l’homme à l’écharpe verte autour du cou, à l’écart près d’un jeune chasseur alpin tout blond, c’est René Meinthe, vieilli, à qui on refuse de servir à nouveau un cognac : <em>« Ici, on ne sert pas les tantes. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>« Que faisais-je à dix-huit ans au bord de ce lac, dans cette station thermale réputée ? Rien. »</em> Dans une pension de famille sur le boulevard, il crève de peur depuis qu’il a fui Paris, au temps de la guerre d’Algérie, en s’imaginant gagner la Suisse, de l’autre côté du lac, en cas de besoin. <em>« La « saison » a commencé depuis le 15 juin. »</em> Il traîne dans les jardins et le hall du Windsor. Plutôt qu’au sort du monde, il s’intéresse aux <em>« choses anodines : la mode, la littérature, le cinéma, le music-hall. »</em> Les nuits étaient belles et limpides, les lumières des villas scintillaient au bord du lac d’où arrivait <em>« un solo de saxophone ou de trompette ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Voilà pour l’ambiance. A l’Hermitage, il remarque quelqu’un : <em>« Cheveux auburn. Robe de chantoung vert. Et les chaussures à talons aiguilles que les femmes portaient. Blanches. » </em>A ses pieds, un dogue allemand bâille et s’étire. La jeune femme a les yeux verts, elle est un peu plus âgée que lui. <em>« Nous nous sommes promenés, ce matin-là, dans les jardins de l’hôtel. »</em> Fleurs, couleurs, vue du lac depuis la balustrade. L’a-t-elle pris pour un fils de milliardaire ? Ou pour un dandy à cause du monocle qu’il utilise pour lire de l’œil dont il voit moins bien ?</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">C’est elle, Yvonne, qui présente le <em>« Docteur Meinthe »</em> (costume jaune pâle, Modiano observe les vêtements) à Victor Chmara (le nom qu’il a choisi pour sa fiche d’hôtel). Meinthe est un peu plus âgé, <em>« environ trente ans ».</em> Ils vont déjeuner au Sporting comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Meinthe les y conduit dans sa vieille Dodge <em>« de couleur crème, décapotable »</em>. Au restaurant, quand un groupe s’installe à la table voisine, un grand blond parlant à la cantonade, Meinthe ôte ses lunettes noires et le désigne : <em>« Tiens, voilà la Carlton… La plus grande <span style="font-size: 10pt;">SA-LO-PE </span>du département… »</em> Silence absolu, le blond se tait, Yvonne n’a pas sourcillé. </span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Ils conviennent de se retrouver le soir à la fête chez Madeja, au bord du lac. A la Villa Les Tilleuls, Victor comprend qu’Yvonne est une jeune actrice. Le cinéaste autrichien lui parle d’un Chmara connu à Berlin. Au <em>« cœur de la Haute-Savoie » </em>dans cette nuit soyeuse, il s’imagine dans un pays colonial ou aux îles Caraïbes. Il observe les gens, écoute les conversations. Puis, quand on a éteint les lampes du salon, la voix rauque d’une chanteuse et l’atmosphère qui change, le <em>« ballet d’ombres »</em>, les comportements débridés. Yvonne et lui s’allongent dans une pièce d’angle, sur un tapis de laine très épais.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Bientôt Victor quitte la pension de famille pour habiter avec Yvonne à l’Hermitage, où elle dispose d’une chambre et d’un salon. Il essaie d’en apprendre plus sur elle, sur sa <em>« carrière »</em>. Elle a travaillé à Milan, comme <em>« mannequin volant »</em>, à Genève où elle est domiciliée, mais elle est née à Annecy. Lui raconte sa vie près de l’Etoile à Paris avec sa grand-mère, prétend être un comte russe. <em>« En somme, nous étions faits pour nous rencontrer et nous entendre. » « Villégiature », « saison », « très brillante », « comte Chmara », qui mentait à qui dans cette langue étrangère ? »</em> Chaque matin, Meinthe glisse un billet sous leur porte, annonce son emploi du temps ou un déplacement. Yvonne le connaît depuis toujours, lui aussi est de Genève. Bientôt il est question d’un concours d’élégance où Yvonne Jacquet s’est inscrite avec son chien et Meinthe comme chauffeur : <em>« la coupe Houligant ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1558101432.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1372174" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1391839594.jpg" alt="modiano,romans,quarto,villa triste,roman,littérature française,annecy,yvonne,meinthe,hermitage,villégiature,cinéma,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>Villa Triste</em> raconte leurs journées oisives, leurs fréquentations, le jeu des apparences. Le monde du cinéma les attire fort. Deux soirées font exception : un dîner chez un oncle d’Yvonne, <em>« tonton Roland »</em>, garagiste, où Victor en apprend un peu plus sur sa famille ; une nuit dans la villa de Meinthe absent, baptisée <em>« <span style="font-size: 10pt;">VILLA TRISTE</span> »</em>. Victor se verrait bien épouser Yvonne, comme Henry Miller, <em>« un juif »</em>, a épousé Marilyn Monroe. Mais que sait-il de ses rêves à elle ? Un roman mélancolique, au parfum de paradis perdu.</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlRentrée littéraire : du mieux ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-08-19:33468652023-08-19T10:48:00+02:002023-08-19T10:48:00+02:00 Les éditeurs français ont un mal de chien à réduire leur production...
<p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-1362908" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/1533355310.jpg" alt="livr.jpg" width="118" height="90" />Les éditeurs français ont un mal de chien à réduire leur production romanesque, dont le volume frise l’absurde depuis des années, noyant les œuvres majeures et les pépites inconnues dans un flot de romans très moyens. La rentrée littéraire de 2023 rassure un peu : d’ici octobre paraîtront seulement (!) 473 romans français et étrangers, dont 328 romans français, parmi lesquels 74 premiers romans. C’est un progrès, quand on sait qu’une partie non négligeable de ces romans n’atteindront jamais les rayonnages des libraires de province…</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlEdition : attention, avalanche !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-07-11:30944882017-07-11T11:46:00+02:002017-07-11T11:46:00+02:00 Il n’y a qu’en France que le phénomène existe. Le mois prochain, une...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-968752" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/3596025186.jpg" alt="livres.jpg" width="106" height="79" />Il n’y a qu’en France que le phénomène existe. Le mois prochain, une avalanche de 581 nouveaux romans va s’abattre sur les critiques littéraires, les rédacteurs en chef, les représentants des diffuseurs et, bien sûr, les libraires. Un tsunami absurde d’où émergeront quelques valeurs sures, les anciens nominés ici ou là, les auteurs venus du sérail et une poignée de nouveaux venus portés par le bouche à oreille parisien. Et tant pis pour les quelque 500 livres qu’aucun journaliste n’aura évidemment le temps d’ouvrir et qui, au petit bonheur la chance, attireront péniblement quelques centaines d’acheteurs avant Noël, selon l’importance de la famille et le nombre de followers sur les réseaux sociaux... </span></p>
gorge profondehttp://lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com/about.htmlLa ventrée littérairetag:lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com,2015-09-01:30548502015-09-01T14:07:44+02:002015-09-01T14:07:44+02:00 Normal 0 21 false false...
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style="font-size: medium;"><br /></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;">Cette année, comme toutes les dernières années, les romans de la rentrée ont tous comme particularité de n’avoir pas été écrits par des écrivains mais par des célébrités giclées de différents univers : des journalistes, des cinéastes, des sportifs, d’autres qui ont marqué un jour ou l’autre l’actualité, en tant qu’éclopé ou assassins, qu’importe. Voici les thèmes qui, en gros, reviennent : l’enfant martyr, la réussite pécuniaire d’un type parti de rien ; les bienfaits de l’union européenne ; &
Europehorizonhttp://europehorizon.blogspirit.com/about.htmlA la mémoire des 52 Tirailleurs sénégalais qui ont libéré la ville de Romans par la bataille du Vercors, morts pour la Ftag:europehorizon.blogspirit.com,2014-09-26:30175162014-09-26T11:32:38+02:002014-09-26T11:32:38+02:00 Le Consul Général de la République du Sénégal à Lyon Son Excellence Alioune...
<p>Le Consul Général de la République du Sénégal à Lyon Son Excellence Alioune DIOP accompagné par les autorités civiles et militaires à Romans.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-820599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://europehorizon.blogspirit.com/media/01/01/3019004145.JPG" alt="ROMANS9.JPG" /></p>
Edouardhttp://blogres.blogspirit.com/about.htmlUn Été de troptag:blogres.blogspirit.com,2013-04-04:33242642013-04-04T04:56:00+02:002013-04-04T04:56:00+02:00 « Le monde va mal, mais je vais bien ! » aimait à lancer un éditeur...
<p><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">« Le monde va mal, mais je vais bien ! » aimait à lancer un éditeur serbe qui nous manque beaucoup. On pourrait dire la même chose de la littérature romande d’aujourd’hui. Sans doute n’est-ce pas sans relation : les écrivains se nourrissent des angoisses et des peines de l’époque. Ils la passent au scanner. Ils en donnent la radiographie la plus précise qui soit dans leurs livres.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/01/1155891472.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-139472" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/01/3659768030.3.jpeg" alt="DownloadedFile-1.jpeg" /></a>L’année dernière, l’écrivain genevois Joël Dicker (27 ans) est devenu, grâce à <em>La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, </em>un phénomène sociologique. En Suisse, bien sûr, mais aussi dans le monde entier, où il a vendu plus de livres que Ramuz, Chappaz, Chessex et Bouvier réunis ! Mais il n’est pas le seul. Une foule de jeunes talents se pressent au portillon. <a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/00/307310942.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-139473" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/00/349057970.33.jpeg" alt="images.jpeg" /></a>Le Valais en dénombre plusieurs : Marie-Christine Buffat, à la plume drôle et acide, Bastien Fournier (32 ans), romancier et écrivain de théâtre, Alain Bagnoud…</span></p><p class="MsoBodyTextIndent2" style="mso-pagination: none; tab-stops: 35.4pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Isabelle Falconnier, directrice du Salon du Livre de Genève, a eu l’excellente idée de réunir cinq jeunes écrivains de Suisse romande et cinq écrivains confirmés, les seconds ayant pour mission de « parrainer » les jeunes pousses. Avec Anne Cunéo, Jean-Louis Kuffer, Daniel de Roulet et Amélie Plume, j’ai eu la chance de participer à cette passionnante expérience. Rencontres, discussions, correspondance : ce « parrainage » m’aura permis de mieux connaître une jeune écrivaine d’origine jurassienne, Isabelle Æschlimann-Pétignat (33 ans), dont le premier roman, <em>Un Été de trop**,</em> est un livre tout à fait épatant.</span></p><p class="MsoBodyTextIndent2" style="mso-pagination: none; tab-stops: 35.4pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/323057203.jpeg" target="_blank"><img id="media-139474" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/767650979.6.jpeg" alt="DownloadedFile.jpeg" /></a>Nourri d’expériences personnelles, ce roman vif et intense entraîne le lecteur de la Suisse à Berlin où deux expatriés, Émilie et Markus, qui se sont connus bien des années auparavant, vont finir par se retrouver. L’une a quitté sa vie trop bien rangée et l’autre, qui a gagné un concours d’architecture, a laissé femme et enfants derrière lui. Cet exil, tout d’abord douloureux, a le parfum d’une liberté nouvelle. En découvrant Berlin, son énergie, sa joie de vivre, Markus et Émilie vont se réinventer au gré des promenades, des soirées arrosées, des jeux de séduction qui remettront en cause leurs certitudes les plus solides. Le roman, mené sur un rythme alerte, se lit comme un jeu de pistes excitant et surprenant. Isabelle Æschlimann-Pétignat brosse une série de personnages ardents et hauts en couleur, dont la belle Francesca, moderne femme couguar, qui va entraîner le livre vers une fin inattendue. Roman de <em>l’empreinte</em> amoureuse, <em>Un Été de trop</em> a un parfum de nostalgie : l’homme et la femme cherchant à retrouver, dans le présent, la fraîcheur des premiers gestes, la puissance d’un regard oublié et la fougue du baiser échangé autrefois.</span></p><p class="MsoBodyTextIndent2" style="mso-pagination: none; tab-stops: 35.4pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Un Été de trop</em> est le premier roman d’Isabelle Æschlimann-Pétignat. Nul doute que d’autres suivront, qui surprendront à leur tour les lecteurs par leur verve et leur imagination. C’est tout le mal qu’un « parrain » peut souhaiter à sa filleule littéraire.</span></p><p class="MsoBodyTextIndent2" style="margin-left: 4.0pt; text-indent: 0cm; mso-pagination: none; tab-stops: 35.4pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">* Joël Dicker, <em>La Vérité sur l’affaire Harry Quebert</em>, de Fallois-l’Âge d’Homme, 2012.</span></p><p class="MsoBodyTextIndent2" style="margin-left: 4.0pt; text-indent: 0cm; mso-pagination: none; tab-stops: 35.4pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">** Isabelle Æschlimann-Pétignat<em>, Un Été de trop, </em>édition Plaisir de Lire, 2012.</span></p>
Arianehttp://ariane.blogspirit.com/about.htmlVive le temps vacant, ou une ”retraite” à ma façontag:ariane.blogspirit.com,2012-08-20:29194282012-08-20T08:03:00+02:002012-08-20T08:03:00+02:00 Mon activité, vous devez vous en douter, ralentit sérieusement au début du...
<p>Mon activité, vous devez vous en douter, ralentit sérieusement au début du mois d'août. J'avais donc imaginé des vacances parisiennes : balades, piscine, pique-nique, ... A l'approche de la période prévue, double frustration : un gros manque de soleil sur Paris qui paraissait pouvoir durer ; une grève au sein des piscines inopportune, passant sans doute inaperçue au plus grand nombre mais m'empêchant de nager à mon heure favorite (7h-8h, eh oui, même en été !).<br /><br />Du coup, l'idée de quelques jours de vacances ailleurs, regroupant soleil et natation, a germé. Une sorte de retraite à ma façon : pas question de monastère, de méditation, de silence mais la recherche de calme, de tranquillité, de repos. Seulement quelques jours car partir seule, je n'en ai pas envie pour longtemps. Ce sera donc plutôt près, facile d'accès. Direction internet, je songe à Marseille, je cherche un hôtel avec piscine. J'en trouve un, qui a l'air plutôt sympathique, pas trop grand, isolé, avec une très belle piscine, banco ! Je réserve, je trouve un billet de TGV, et quelques jours plus tard, me voilà partie.<br /><br />L'hôtel est très plaisant, plutôt isolé, quasi-désert et la belle piscine aussi : je l'ai souvent rien que pour moi, le rêve ! Ma chambre est agréable, avec une terrasse.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-684546" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/00/02/1888599046.jpg" alt="P1050888_bis.jpg" width="580" height="162" /></p><p>Pendant quatre jours, j'ai donc partagé mon temps entre natation, lecture, balade, repos (et quand même quelques moments de télé spécial JO le soir). Voilà les vraies vacances à mon goût : absolument aucune contrainte, la vie à un rythme tranquille, pas d'ordinateur, ne rien prévoir, écouter ses envies du moment. Seule ombre au tableau, les repas. J'ai pris une demi-pension et, si les petits déjeuners sont corrects (dans le genre banal), la cuisine du lieu n'est franchement pas à mon goût. Impression de plats sous vide (mais on m'assurera le contraire avec conviction), ingrédients insipides, tomates à la limite du mangeable, mozzarella "plastique", piccata de veau noyée dans la sauce, ... Pas si grave, je me rattraperai plus tard ! Le meilleur fut sans doute une tarte aux framboises trouvée au débotté à une boulangerie proche car le restaurant avait son jour de fermeture : je n'avais pas été prévenue mais je ne fus pas malheureuse...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-684550" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/00/01/410113473.JPG" alt="P1050905.JPG" width="406" height="271" /></p><p>Côté nourritures littéraires, la moisson fut plus probante. J'avais emporté quelques livres cueillis un peu au hasard, surtout pour leur faible poids :</p><p style="text-align: center;"><img id="media-684547" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/00/01/3821657309.JPG" alt="P1050897.JPG" width="411" height="264" /></p><p>- Un coeur régulier, d'Olivier Adam, car la 4e de couverture évoquait le Japon ;<br />- Supplément à la vie de Barbara Loden, de Nathalie Léger, en souvenir de mes années cinéphiles et car j'en avais lu beaucoup de bien,<br />- Les jolis garçons, de Delphine de Vigan car j'ai bien aimé des livres de cette auteur et le dernier que j'aimerais lire me paraissait trop encombrant pour ce voyage ;<br />- Mes alliances, d'Elisabeth Gilbert, comptant sur le côté facile à lire de l'auteur du best-seller "Mange Prie Aime" pour me détendre.<br /><br />Etonnamment, un fil s'est tissé entre tous ces livres, autour des femmes, leurs dérives, leurs désirs, leurs questionnements, leurs doutes, leur place dans la société, choisie ou non, leur relation aux autres, aux hommes,... Un beau mélange de drôlerie, d'émotion, de réflexion...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-684548" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://ariane.blogspirit.com/media/01/02/2857437649.JPG" alt="P1050902.JPG" width="413" height="284" /></p><p>Et ces quelques jours furent aussi de délicieux moments emplis de multiples sensations : le plaisir de glisser dans l'eau, le doux parfum des rhododendrons, le cri incessant des cigales auxquelles se mêlent quelques oiseaux, le scintillement des étoiles dans la nuit, et bien sûr la chaleur du soleil (sans le chercher)... <br /><br />Et vous, qu'avez-vous aimé, ressenti, goûté, découvert, vécu pendant vos vacances ?</p>
BlueGreyhttp://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/about.htmlAu bon roman – Laurence Cossé [2009]tag:descaillouxpleinleventre.blogspirit.com,2011-11-24:24484082011-11-24T15:01:00+01:002011-11-24T15:01:00+01:00 Ivan travaille dans une librairie-papèterie et a décidé de n'y vendre que...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-628368" style="float: left; margin: 1em 0.3em 0em 0;" title="" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/02/01/675963610.gif" alt="U bon roman, Laurence Cossé" />Ivan travaille dans une librairie-papèterie et a décidé de n'y vendre que les livres qu'il aime. Il y rencontre Francesca, une fortunée mélancolique qui adore la littérature. Entre les deux, l'entente intellectuelle est immédiate et parfaite : ils décident d'ouvrir une librairie spécialisée, "Au bon roman", qui ne vendra, comme son nom l'indique, que des "bons" romans, romans sélectionnés par un comité de huit auteurs contemporains soigneusement sélectionnés et dont les noms sont tenus secrets. Mais un jour, les membres du comité subissent des menaces et agressions...</p><p style="text-align: justify;">On comprend vite que la fantaisie policière dissimule une réflexion tant économique qu'éthique sur la littérature et la commercialisation des biens culturels. En effet, en ouvrant une librairie qui ne vendrait que de "bons" romans (<strong><span style="color: #800000;">« l'important n'est pas que nous ayons <em>tous</em> les bons romans, mais que nous n'ayons <em>que</em> des bons romans »</span></strong>), Ivan et Francesca bouscule le lecteur, l'interroge : Qu'est-ce qu'un bon roman ? Tout est là, dans cette appréciation subjective. Les goûts se discutent-ils ? Préférer, est-ce exclure ? A quoi sert la littérature ?</p><p style="text-align: justify;">En ayant pour ambition de sortir la littérature de la sphère commerciale, la librairie "Au bon roman" fait œuvre de résistance face à une littérature contemporaine gangrénée par la course à la rentabilité : <span style="color: #800000;"><strong>« Nous n'avons que faire des livres insignifiants, des livres creux, des livres faits pour plaire. Nous ne voulons pas de ces livres bâclés, écrits à la va-vite, allez, finissez-moi ça pour juillet, en septembre je vous le lance comme il faut et on en vend cent mille, c'est plié. »</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Le succès de la librairie est immédiat, mais son parti pris subjectif ne laisse pas indifférent et bientôt la riposte s'organise : ses détracteurs lui reprochent d'être réactionnaire, la taxe d'élitisme, et opposent à son concept la défense de la diversité et du libre choix...</p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Au bon roman</strong></em> tient à la fois du policier, de l'histoire d'amour et de la fable. Et si l'intrigue policière s'avère un peu faiblarde et l'intrigue amoureuse assez superficielle, reste un intéressant questionnement sur la place de la littérature, ainsi qu'un un bel hommage au livre et une mine d'informations et de références pour tous les amoureux du roman. A lire avec stylo et carnet à portée de main !</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;"><strong>« De toutes les fonctions de la littérature, vous me confirmez qu'une des plus heureuses et de faire se reconnaître et se parler des gens faits pour s'entendre. »</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;"><strong>« Nous voulons des livres nécessaires […]. Nous n'avons que faire des livres insignifiants, des livres creux, des livres faits pour plaire. […] Nous voulons des livres écrits pour nous qui doutons de tout, qui pleurons pour un rien, qui sursautons au moindre bruit derrière nous. […] Nous voulons des livres splendides qui nous plongent dans la splendeur du réel et qui nous y tiennent ; des livres qui nous prouvent que l'amour est à l'œuvre dans le monde à côté du mal, tout contre, parfois indistinctement, et le sera toujours comme toujours la souffrance déchirera les cœurs. Nous voulons des romans bons. »</strong></span></p><p style="text-align: left;">______________________________</p><p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; margin: 0em 0em 0em 0;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/etoiles/e%2030.gif" alt="e%2030.gif" /> Laurence Cossé, <em>Au bon roman</em>, éd. Gallimard, coll. Blanche, 2009, 496 pages, 22 €.</p>
Jipeshttp://jipesmood.blogspirit.com/about.htmlHou la la ca passe vite !tag:jipesmood.blogspirit.com,2011-10-27:24175602011-10-27T14:23:46+02:002011-10-27T14:23:46+02:00 Déjà un sacré bout de temps que je n'ai plus rien écrit ici :o( Ca devient...
<p style="text-align: justify;">Déjà un sacré bout de temps que je n'ai plus rien écrit ici :o( Ca devient difficile de continuer à écrire alors ques les activités sont pourtant pas si prenantes qu'a une certaine époque. Ceci dit ca ne me manque pas trop, en ce moment de toute facon l'humeur est à la Paresse. Pas envie de faire du sport, de sortir ou même de jouer un de mes instruments.</p><p style="text-align: justify;">Néanmoins une chose ne me lâche pas c'est la lecture, après avoir fini déjà de nombreux romans policiers de <strong>Arnaldur Indridôason</strong> (Hypothermie, l'Homme du Lac) et de <strong>Henning Mankell</strong> (Avant le Gel, Le retour du Professeur de danse), je me suis attaqué à la biographie de <strong>Keith Richards</strong>. Pour ceux qui ne le connaissent pas c'est tout simplement le guitariste des <strong>Rolling Stones</strong>. Son récit à l'air intéressant pour revivre les ambiances du temps passé les seventies notamment.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Voilà voilà Bises à tous</p>
Chrissie, alias Kissahttp://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/about.htmlSalon du livre de Paristag:amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com,2011-03-18:22655792011-03-18T00:00:00+01:002011-03-18T00:00:00+01:00 Salon du livre de Paris du 18 au 21 mars ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Salon du livre de Paris</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong>du 18 au 21 mars</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-570950" style="margin: 0.7em 0;" src="http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/media/01/02/476133866.2.jpg" alt="Salon Livre Paris.jpg" /></p><p><span style="font-size: x-large;"><strong><img id="media-570956" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/media/00/01/2621144524.jpg" alt="Buenos Aires.jpg" /><span style="font-size: large;">"<span style="font-size: x-large;">Buenos Aires</span>, Capitale mondiale du Livre</span><br /></strong></span></p><p><span style="font-size: medium;">Cette année, le <a href="http://www.salondulivreparis.com/">Salon du livre</a> innove en invitant pour la première fois une grande ville littéraire : <span style="font-weight: bold;">Buenos Aires</span>, ville de Borges et d’Ernesto Sábato, de Bioy Casares et de Cortázar, élue Capitale mondiale du livre 2011 par l’Unesco en reconnaissance de sa politique de la lecture. Du 18 au 21 mars, ce sont ainsi plus de vingt auteurs argentins, originaires de la cité <span style="font-style: italic;">porteña </span>ou inspirés par elle, qui viendront à la rencontre du public français."</span></p><p> </p>
Jipeshttp://jipesmood.blogspirit.com/about.htmlMes lectures du moment !tag:jipesmood.blogspirit.com,2010-12-20:20428722010-12-20T09:07:00+01:002010-12-20T09:07:00+01:00 En ce moment j'ai deux livres en cours dont " Les Chiens de Riga" , un...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/2075863246.jpg" target="_blank"><img id="media-543766" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/2787374171.jpg" alt="chiens_de_riga.jpg" /></a>En ce moment j'ai deux livres en cours dont "<strong>Les Chiens de Riga"</strong>, un excellent <strong>Kurt Wallander</strong> et l'avant dernier <strong>Andreï Koukov </strong>(l'auteur du Pingouin) un roman intitulé <strong>"Laitier de nuit</strong>".</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Pour ceux qui ne connaissent pas Kurt Wallander, c'est un des héros récurrents des livres de <strong>Henning Mankell</strong>. Ce personnage, policier de son état est cette fois aux prises avec des mafieux lettons et ce retrouve plongé malgré lui dans des intrigues politiques pour l'émergence de la liberté dans les <span style="text-decoration: underline;">pays baltes</span>. En résumé, un canot pneumatique contenant deux cadavres s'échoue sur les rivages de la côte suédoise. Kurt Wallander chargé de l'enquête se retrouve a collaborer avec un officier de la police Léttone le <strong>Major Lipia</strong>. Celui-çi après son retour à Riga est assassiné et Wallander se retrouve contraint de se rendre en Lettonie pour aider les enquêteurs, c'est ainsi qu'il va se retrouver embarqué dans un terrifiant imbroglio.</p><p style="text-align: justify;">Franchement un roman haletant avec de nombreuses implications politiques dans un pays Balte à l'orée d'une indépendance souhaitée mais redoutée.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/02/3825459678.jpg" target="_blank"><img id="media-543767" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/02/3958852942.jpg" alt="laitier.jpg" /></a><strong>Le Laitier</strong> est bien dans la veine du <strong>Pingouin</strong>, son premier roman que j'avais adoré ! Le réçit se déroule en Ukraine où l'on suit les histoires de trois protagonistes dont les destins vont se croiser. <strong>Irina</strong> jeune mère qui survit en vendant son lait dans un lactarium de Kiev, <strong>Semion</strong> garde de sécurité qui se pose des questions sur ses excursions nocturne dont il ne garde aucun souvenirs et enfin <strong>Dima</strong> agent des douanes qui essaye de arrondir ses fins de mois tout en se bagarrant avec le chien du voisin et l'amour de sa femme pour leur chat.</p><p style="text-align: justify;">Le meurtre d'un pharmacien concocteur de recettes médicamenteuses "Antifrousse" au centre de l'énigme, nous entraîne dans un polar farfelu et haletant !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Un vrai régal de réçit avec des rebondissements, politiciens corrompus et des petite gens qui se débrouillent comme ils peuvent avec le système.</p>
BlueGreyhttp://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/about.htmlChallenge ”100 ans de littérature américaine”tag:descaillouxpleinleventre.blogspirit.com,2009-11-03:18475702009-11-03T12:27:00+01:002009-11-03T12:27:00+01:00 Généralement, j'évite les challenges comme la peste car je suis tout à fait...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-322211" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.3em 0.5em 0em 0;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/logo%20challenge%20litt%C3%A9rature%20am%C3%A9ricaine.gif" alt="" />Généralement, j'évite les challenges comme la peste car je suis tout à fait incapable de m'y tenir... Sauf que là, je n'ai pas pu résister ! Une thématique que j'aime, des règles très peu contraigantes... Me voilà donc inscrite au challenge <span style="color: #336eab;"><strong>100 ans de littérature américaine</strong></span> initié par <span style="color: #336eab;"><strong>Bouh</strong></span>.</p><p style="text-align: justify;">Le principe ? Lire des oeuvres d'<span style="color: #336eab;"><strong>auteurs américains</strong></span> du <span style="color: #336eab;"><strong>20e siècle</strong></span>. Et comme Bouh n'est pas trop stricte sur le règlement, on peut même déborder sur le 21e siècle ! Et on n'a pas d'obligation en nombre de lectures, on peut lire à notre convenance 1, 2, 5, 10, 20, 100 livres si l'on veut ! Et ce jusqu'au <span style="color: #336eab;"><strong>31/12/2010</strong></span>, date de fin du challenge. Cela devrait être réalisable ! Si, si ! Je peux le faire ! Et vous zaussi ! <span style="color: #336eab;"><strong>Yes, we can !</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Je me suis donc engagée pour 5 livres dans un premier temps, dont je n'ai pas encore choisi les titres, mais dans le lot il devrait y avoir du William Faulkner et du Philip Roth, et certainement aussi "Gatsby Le Magnifique" de F. Scott Fitzgerald, qui est inscrit sur ma LAL depuis, pfff ! Voilà donc une belle occasion d'enfin le lire !</p><p style="text-align: justify;">Edit du 12/11/2009 : voici ma première contribution au challenge : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2009/11/12/exit-le-fantome-philip-roth-2007.html" target="_blank">Exit le fantôme</a></strong> de Philip Roth [2007]<br /> Edit du 25/11/2009 : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2009/11/25/effacement-percival-everett-2001.html" target="_self">Effacement</a></strong> de Percival Everett [2001]<br /> Edit du 05/12/2009 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2009/12/05/la-route-cormac-mccarthy-2006.html" target="_self"><strong>La route</strong></a> de Cormac McCarthy [2006]<br /> Edit du 11/01/2010 : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/01/11/le-couperet-donald-westlake-1997.html" target="_self">Le couperet</a></strong> de Donald Westlake [1997]<br /> Edit du 17/01/2010 : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/01/17/car-harry-crews-1972.html" target="_self">Car</a></strong> de Harry Crews [1972]</p><p style="text-align: justify;">5/5, challenge accompli ! Mais comme j'aime ça, je repars pour 5 livres de plus !</p><p style="text-align: justify;">Edit du 12/04/2010 : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/04/12/de-sang-froid-truman-capote-1965.html" target="_self">De sang-froid</a></strong> de Truman Capot [1965]<br /> Edit du 15/04/2010 : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/04/15/netherland-joseph-o-neill-2008.html" target="_self">Netherland</a></strong> de Joseph O'Neill [2008]<br /> Edit du 22/04/2010 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/04/22/gatsby-le-magnifique-francis-scott-fitzgerald-1925.html" target="_self"><strong>Gatsby le Magnifique</strong></a> de Francis Scott Fitzgerald [1925]<br /> Edit du 07/05/2010 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/05/07/un-homme-philip-roth-2006.html" target="_self"><strong>Un homme</strong></a> de Philip Roth [2006]<br /> Edit du 10/05/2010 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/05/10/sukkwan-island-david-vann-2008.html" target="_self"><strong>Sukkwan Island</strong></a> de David Vann [2008]</p><p style="text-align: justify;">10/10 : challenge re-accompli ! Mais comme j'aime toujours ça, je repars denouveau pour 5 de plus !</p><p style="text-align: justify;">Edit de 30/05/2010 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/05/30/le-boxeur-manchot-tennessee-williams-1945-1954.html" target="_self"><strong>Le boxeur manchot</strong></a> de Tennesse Williams [1945-1954]<br /> Edit du 08/06/2010 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/06/08/desert-americain-percival-everett-2004.html" target="_self"><strong>Désert américain</strong></a> de Percival Everett [2004]<br /> Edit du 11/06/2010 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/06/11/pourfendeur-de-nuages-russell-banks-1998.html" target="_self"><strong>Pourfendeur de nuages</strong></a> de Russell Banks [1998]<br /> Edit du 28/07/2010 : <strong><a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2010/07/28/la-chambre-aux-echos-richard-powers-2006.html" target="_self">La Chambre aux échos</a></strong> de Richard Powers [2006]<br />Edit du 26/01/2011 : <a href="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/archive/2011/01/26/freres-de-sang-richard-price-1976.html" target="_self"><strong>Frères de sang</strong></a> de Richard Price [1976]</p><p style="text-align: justify;">Et voilà, cette fois c'est bel est bien fini, challenge accompli !</p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlréforme du prix Goncourttag:doelan.blogspirit.com,2009-11-02:18472602009-11-02T22:13:00+01:002009-11-02T22:13:00+01:00 L'annonce du prix Goncourt m'énerve (un peu) tous les ans tant on sait...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #003366;">L'annonce du prix Goncourt m'énerve (un peu) tous les ans tant on sait toutes les tractations qu'il y a derrière, les enjeux économiques etc. Autant de choses qui n'ont rien à voir avec la littérature..et je sais que c'est une banalité que de le dire. Tout les fins lettrés le disent et même les moins fins.<br /> Mais plutôt que se plaindre, cherchons des solutions.<br /> J'ai imaginé deux réformes possibles :<br /> - que le jury n'existe plus et que le prix Goncourt soit décerné directement par le président de la république, en son âme et conscience, qu'il ait lu ou pas les livres et sans qu'il ait besoin de se justifier de quoi que ce soit.<br /> - que le jury (composé des membres actuels ou pas, peu importe) s'enferme pendant les trois mois précédent le Goncourt (c'est à dire pendant la période où les livres sont publiés) dans un hôtel particulier, qu'ils soient coupés du monde et qu'on leur remette tous les livres de la rentrée, sans le nom de l'auteur et sans le nom de la maison d'édition, les livres étant tous de format identique et ressemblant sauf le contenu. Et qu'ensuite, ils se coltinent les romans et qu'ils décident du meilleur.<br /> Et là, le prix Goncourt signifierait vraiment quelque chose.<br /> <br /> On en est loin...mais quand même, bravo à Marie Ndiaye.</span> <span style="color: #808080;"><b><span style="font-size: x-small;"><br /></span></b></span></p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlnovembre au féminintag:doelan.blogspirit.com,2009-11-01:18468022009-11-01T22:07:00+01:002009-11-01T22:07:00+01:00 Pour commencer ce mois de novembre, j'ai emprunté à la bibliothèque trois...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://doelan.blogspirit.com/media/02/01/814832592.jpg" id="media-417076" alt="nov.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Pour commencer ce mois de novembre, j'ai emprunté à la bibliothèque <i>trois femmes puissantes</i> (lecture en cours) de Marie Ndiaye (probable lauréat du prix Goncourt 09) et <i>les heures souterraines</i> de Delphine de Vigan et comme j'avais pour la suite plus ou moins l'intention de lire <i>hors-champ</i> de Sylvie Germain (que je vais emprunter également ayant dépassé mon budget d'achat de livres 2009 - les temps sont durs -,) je me suis dis tiens, 3 romans féminins, continuons sur notre lancée..ça tombe bien, <i>la peine du menuisier</i> de Marie LeGall me tente bien.<br /> Et s'il reste du temps (mais on pourra toujours empiéter sur décembre, il faut que j'arrête avec cette manie qui consiste à ne pas avoir de lecture en cours d'un mois sur l'autre), je lirai enfin <i>les années</i> de Annie Ernaux, cadeau du père-noël 2007.<br /> Ce n'est quand même pas normal que dans la liste des livres lus depuis l'ouverture de ce blog, seuls 8% sont écrits par des femmes.<br /> <br /> Et par ailleurs, je peux déjà vous dire, après en avoir lu une centaine de pages, que le Marie Ndiaye est très bon.*</p> <p style="text-align: justify;">* bien que j'ai une petite contrariété d'ordre technique avec ce roman...une phrase dont je ne comprends ni le sens ni la forme. Si certains d'entre mes lecteurs (il en reste) ont lu ce livre et voudraient m'aider, je veux bien qu'on en parle. Ça m'enlèverait un poids...</p> <p style="text-align: justify;"> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlVoici le lauréat du prix Goncourt 2009tag:doelan.blogspirit.com,2009-10-15:18384152009-10-15T12:51:00+02:002009-10-15T12:51:00+02:00 Sans l'avoir lu (il ne m'intéresse pas plus que ça) et quinze jours avant...
<p style="text-align: center;">Sans l'avoir lu (il ne m'intéresse pas plus que ça) et quinze jours avant son annonce officielle, je vous annonce que le prix goncourt 2009 sera attribué à :</p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/01/1273475928.jpg" id="media-411153" alt="Trois_femmes_puissantes_Marie_NDiaye_kapak_20090827.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-411153" /></div> <p>Et pour prouver que je ne raconte pas de bêtises, je jure de lire un roman de Guillaume Musso s'il s'avère que c'est un autre qui l'emporte (c'est dire si j'ai confiance -)))</p> <p> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlrentrée littéraire 09, suitetag:doelan.blogspirit.com,2009-09-12:18229752009-09-12T10:33:00+02:002009-09-12T10:33:00+02:00 Et il faut peut-être rajouter l'annonce de Marie-Hélène Lafon. Bonne...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/8/4/9782283023488.jpg" alt="9782283023488.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" width="164" height="247" /><span style="color: #666699;">Et il faut peut-être rajouter <i>l'annonce</i> de Marie-Hélène Lafon. Bonne critique de toutes part, <i>tout arrive</i> sur france culture entre autres et celle de télérama (par Christine Ferniot) dont voici la fin :</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;"><i>Sa fiction devient d'une redoutable puissance grâce au rythme de ses phrases longues, tantôt pressées, tantôt languides. Elle déniche le mot juste qui cingle, l'adjectif qui hypnotise, la ponctuation qui rend la phrase vertigineuse. Ce septième livre est le plus abouti, le plus apaisé, plein de silences, de pudeurs et de désirs.</i></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;">Ce qui donne envie de courir l'acheter ou plutôt me concernant de cliquer l'acheter. Ce qui va être fait dans la minute.</span></p> <p style="text-align: left;"><i><br /></i></p> interview pour fnac.com : <object height="350" width="425"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/gKMOqCG-a3g" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/gKMOqCG-a3g" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="350" width="425" /></object>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmlrentrée littéraire 09tag:doelan.blogspirit.com,2009-09-08:18208772009-09-08T00:27:00+02:002009-09-08T00:27:00+02:00 La France est le pays du monde qui compte le plus d'écrivains...
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/00/404073112.jpg" id="media-397934" alt="beaune.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p style="text-align: justify;">La France est le pays du monde qui compte le plus d'écrivains par habitant et c'est celui aussi où ils sont le plus talentueux. Ce qui n'est pas pour me déplaire car je préfère qu'on ait de bons écrivains que de bons sportifs (mais si c'était possible d'avoir les deux, ce serait mieux). La littérature sublime la vie, nous aide à vivre et à mourir alors que le sport sert à se voiler la face, à lutter vainement contre le temps qui passe. Mais c'est vrai que j'aime le sport et plus que de raison même. Mais il n'en reste pas moins que je suis conscient que le sport est un leurre.<br /> Voilà pourquoi il ne faut pas prendre à la légère la rentrée littéraire dans un pays comme la France. Et voilà pourquoi aussi il est difficile de faire son choix (je sais, c'est un peu tarte à la crème de dire qu'<i>"il est difficile de s'y retrouver dans les 600 romans de la rentrée"</i>). Et comme on ne peut pas tout lire, il faut faire des choix.<br /> <br /> . <i>Un homme louche</i> de François Beaune me tente bien. Parce qu'il y a des bambous en arrière plan de la photo promotionnelle ;<br /> <br /> . <i>Des hommes</i> de Laurent Mauvignier car c'est la seule sortie des Editions de Minuit et que les Editions de Minuit sont chères à mon coeur ;<br /> <br /> . <i>Demon</i> de Thierry Hesse pour l'ambition et parce qu'un peu dans l'esprit du sublime <a href="http://doelan.blogspirit.com/archive/2009/08/03/cr109-zone-mathias-enard.html"><i>zone</i></a> de Mathias Enard ;<br /> <br /> . <i>Hors-champ</i> de Sylvie Germain parce qu'il faut une dame et que l'histoire un brin kafkaienne de cet homme qui devient invisible est assez tentante ;<br /> <br /> . <i>L.A Story</i> de James Frey parce qu'il faut un roman étranger ;</p> <p style="text-align: justify;">. <i>Un coeur intelligent</i> de Alain Finkielkraut parce qu'il faut un essai, parce que Finkielkraut est brillant et parce qu'il nous dit ici son amour de la littérature.</p> <p style="text-align: justify;"> </p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlImpressions de lecturetag:legranddeblocage.blogspirit.com,2009-02-07:17074002009-02-07T15:50:00+01:002009-02-07T15:50:00+01:00Normal... on ne peut pas plaire à tout le monde. Aujourd'hui je veux parler...
Normal... on ne peut pas plaire à tout le monde. Aujourd'hui je veux parler des auteurs, en général. Je viens de tomber, par hasard, sur un blog "littéraire". J'y ai lu une note consacrée à "Lignes de Failles" de Nancy Huston. (pour moi et de nombreux amis : un chef d'oeuvre) Je ne suis qu'une simple lectrice, mais je considère Nancy Huston comme un auteur "majeur". Son style, ses histoires... me touchent ! En refermant Lignes de Faille, j'ai pleuré... d'émotion. C'est simplement beau. Laurent Gaudé, "Le Soleil des Scorta", et son dernier livre "La porte des enfers"... merveilleuses lectures. Oui, je suis concernée par ce "conte". J'ai perdu un enfant. Et alors ? est ce pour ça que j'aime ce livre. Il m'a touchée, remuée... quelle que soit le sujet, j'aime l'écriture de Gaudé... je ne suis pas la seule. Encore mes amis, ceux qui aiment Nancy Huston, jugent Gaudé comme un grand auteur. Et pourtant je ne sais plus sur quel blog, je ne sais plus qui.... l' a descendu en flèche, et particulièrement "La porte des enfers".Il est certain que chacun de nous trouve, ou ne trouve pas ce qu'il "cherche" ou "aime"... Une grande culture littéraire serait elle une loupe qui incite à décortiquer par le petit bout de la lorgnette chaque livre ? Prêtant des intentions aux auteurs... qu'ils n'ont sans doute jamais eues. Laissons nos amies lecture et musique nous prendre par la main... suivons les... dévorons ou écoutons les avec nos sentiments. Il ne faut pas juger à l'emporte pièce... trop vite ! Je ne crois pas que le succès d'un auteur soit du au hasard. Il y en a certains que je n'aime pas, que je trouve indigestes... et que ma belle soeur adore... Ce qui nous rapproche (et me rassure) elle aime autant que moi Nancy Huston et Laurent Gaudé.... et tant d'autres... mais je cite ces deux là en exemple parce qu'ils sont "dans l'air du temps"....En remontant un peu... Romain Gary... époustouflant ! Pardon à tous ceux que je ne cite pas et que j'ai..... adoré ! Et si vous alliez faire un petit tour du côté de Christiane Singer... Clarissa Pinkola Estés, Stop pour aujourd'hui.