Last posts on pisa2024-03-28T22:43:58+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/pisa/atom.xmlCasadeihttp://casadei.blogspirit.com/about.htmlPISAtag:casadei.blogspirit.com,2013-12-05:29869262013-12-05T14:25:00+01:002013-12-05T14:25:00+01:00 Au vu des résultats de l'enquête PISA de l' OCDE sur les compétences...
<p style="text-align: center;"><img id="media-772028" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://casadei.blogspirit.com/media/01/00/1360449081.jpg" alt="Paris-20131204-00136.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Au vu des résultats de l'enquête <strong>PISA</strong> de l'<strong>OCDE</strong> sur les compétences des élèves de quinze ans en mathématiques, il semble que la <strong>France</strong> s'éloigne à grands pas de la devise inscrite au fronton de l'ancienne <strong>Ecole polytechnique</strong> sur la <strong>Montagne</strong> <strong>Saint Geneviève</strong>, à <strong>Paris</strong> aujourd'hui siège du Ministère de L’Enseignement supérieur et de la Recherche...</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCourrié de Finlande...tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-01-11:32985412013-01-11T07:26:42+01:002013-01-11T07:26:42+01:00 La société du pays au mille lacs est maternante. Les enfants sont très...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3771980682.jpg" target="_blank"><img id="media-134357" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/951425881.jpg" alt="école,finlande,éducation,compétition,enfants," width="246" height="329" /></a>La société du pays au mille lacs est maternante. Les enfants sont très tôt suivis par des psychologues et médecins, leurs troubles éventuels très tôt dépistés, avant d’être scolarisés dans une école publique qui veut donner sa chance à tous.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un professeur pour 12,5 élèves: un rêve! Il n’y a pas de notes dans les premières années et pas de redoublement, considéré comme trop coûteux et dévalorisant pour les enfants. Le soutien scolaire est développé et individualisé. Le principe est que chaque enfant est important, et il semble qu’en Finlande ce principe soit réellement appliqué. Le pays a misé sur sa principale richesse naturelle: sa population. La compétence, ou l’<em>excellence</em>, doivent être au bout de la formation. Personne n’est laissé en arrière.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans Le Temps du 5 novembre 2010, Marie-Hélène Miauton décrivait déjà ce système original:</span><br /><br /><span style="color: #333399;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<a href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b42f809e-e85b-11df-9ac4-2741cedfdc01/L%C3%A9cole_en_Finlande#.UO7tzXCuxLA" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #333399;"><em>Le système finlandais</em></span></a> se veut égalitaire. Il renonce donc à toute sélection ou redoublement et l’assistance aux plus faibles est fournie au sein de l’école par les enseignants eux-mêmes. En revanche, il y a un numerus clausus général pour entrer à l’université qui est le corollaire d’un système bienveillant lors du cursus obligatoire. Il faut bien que la sélection se fasse à un moment ou à un autre et les élèves en sont conscients, ce qui les motive.»</span></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Jusqu’à l’Université les enfants ont donc rigoureusement les mêmes chances. L’école primaire ne connaît pas la compétition. N’était-ce pas un idéal en mai 68? Pas de culture du premier de classe, pas de stress de l’échec. Des profs investis à plein temps, allant jusqu’à donner leur numéro de téléphone privé aux parents au cas où un problème nécessite un contact rapide. Une implication personnelle et une supervision qualitative </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3206439280.jpg" target="_blank"><img id="media-134358" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1319943585.jpg" alt="école,finlande,éducation,compétition,enfants" width="343" height="244" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">qu’ils acceptent, en contrepartie d’un statut hautement valorisé dans le pays.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce système scolaire, qui met en valeur chaque individu, fonctionne. Certes la compétition existe. On n’est pas dans une société dépourvue d'esprit de gagne, de lutte, de comparaison, de recherche de l’excellence. Mais ici la compétition est introduite quand l’enfance est terminée. En évitant les écueils émotionnels du début de la vie l’école mise sur l’intelligence et les capacités intellectuelles. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le projet est intéressant. Il fait poser des questions fondamentales sur l’éducation. L’enfant peut-il vraiment se passer de compétition? N’a-t-il pas besoin de se mesurer pour développer une estime de soi? Quel est le rapport au corps? La compétition sportive est-elle absente de l’enfance? Et quelle est l’incidence de cette éducation sur le développement psychologique, sur la faculté de résilience individuelle, sur l’aptitude à solutionner des situations extrêmes ou de crise? Cette dépendance à l’organisation sociale permet-elle à long terme un bon fonctionnement de l’initiative individuelle, qui me paraît être un moteur indispensable à la créativité humaine? Quel est le profil des adultes qui réussissent le mieux une fois entrés dans le monde de la compétition?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Plusieurs générations seront peut-être nécessaires avant d’avoir des certitudes. Par contre on peut supposer qu’en refusant l’échec scolaire des enfants et en mettant les moyens pour leur développement, l’intégration sociale et le sens de la communauté doivent être plus développés que dans les systèmes très compétitifs, qui reproduisent les modèles de clans et de luttes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le quotidien <a href="http://www.lecourrier.ch/journal_pdf/2013-01-09" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Le Courrier</em></span></a>, en avance sur la réforme de l’orthographe, relaie un article du <em>Monde diplomatique</em>. Annoncé en page une de l'édition du 9 janvier cet article met l’accent (grave) sur l’<em>excèlence</em> de l’enseignement finlandais, enseignement qui est en tête des études PISA depuis des années. L’école de 68 aurait-elle réussi?</span></p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlMamadou et PISAtag:lelazor.blogspirit.com,2010-12-07:20375432010-12-07T14:31:00+01:002010-12-07T14:31:00+01:00 La semaine dernière, je recevais en liste destinataire un PPT "Problèmes...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><span style="font-size: small;">La semaine dernière, je recevais en liste destinataire un PPT "Problèmes de maths pour enfants de banlieue et ZEP" (vraisemblablement issu de profs d'Educ. Nat.) soi disant humoristique, assez consternant, d’un prof. agrégé, qui se moquait de manière assez grasse et fortement raciste des élèves d’origine étrangère, genre :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><strong><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><span style="font-size: small;">« Mamadou est souteneur. Il a trois filles qui travaillent pour lui. Le prix d'une passe est de 320 €. Mamadou prélève 190 € sur chaque passe. Combien chaque fille devra-t’elle faire de passe pour que Mamadou puisse payer ses 3 doses de crack quotidienne, le prix d'une dose étant de 520 € ? »</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><span style="font-size: small;">Aujourd’hui, sont tombés les résultats <a href="http://www.pisa.oecd.org/document/24/0,3343,en_32252351_32235731_38378840_1_1_1_1,00.html">PISA 2009</a>, qui <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="color: #333333;">évaluent l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire et compare les performances de pays du monde entier. Voici, ce que j’ai envie de répondre à ce prof :</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: #333333;"><span style="font-size: small;">- D’abord, PISA nous dit que les filles, en général, auront plus de facilité à comprendre le problème de notre petit prof, ayant pratiquement une année d’écart dans la compréhension de l’écrit avec les garçons dans la plupart des pays dits développés </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: #333333;"><span style="font-size: small;">- Par contre, les garçons auront un peu plus de facilités pour résoudre le problème et trouver combien Mamadou devra imposer de passes à chaque fille. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Au passage d’ailleurs, on soulignera que si notre souteneur s’appelait Tang ou Tchang, il aurait beaucoup plus de facilités à résoudre le problème qu’un petit français (même si ce dernier se prénomme Gonzague)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: #333333;"><span style="font-size: small;">- PISA nous dit également qu’en France, le très moyen score de nos élèves est sauvé par les élèves des classes d'enfants de milieux favorisés, car être fils d’émigré reste discriminatoire dans notre joli pays souvent donneur de leçons en matière de droits de l’homme (en particulier vis à vis des chinois)…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: #333333;"><span style="font-size: small;">- Enfin, PISA nous rapporte que les élèves français trouvent que les enseignants sont plutôt moins sympas que dans d’autres pays… pas étonnant quand on voit le niveau d’humour de certains profs, on peut même dire que dans les profs français, on trouve de belles têtes de cons, même si elles sont agrégées… </span></span></p>