Last posts on pieds-noirs2024-03-28T20:14:26+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/pieds-noirs/atom.xmlJean-Pierre GRANDhttp://www.jeanpierregrand.fr/about.htmlReconnaissance du 19 marstag:www.jeanpierregrand.fr,2012-10-24:29325342012-10-24T18:25:00+02:002012-10-24T18:25:00+02:00 Le 22 janvier 2002, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une...
<p style="text-align: justify;">Le 22 janvier 2002, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi communiste fixant le 19 mars comme journée d'anniversaire du cessez-de-feu en Algérie du 19 mars 1962.</p><p style="text-align: justify;">C'était il y a 10 ans sous le gouvernement Jospin.</p><p style="text-align: justify;">Ce jeudi, cette proposition de loi est inscrite à l'ordre du jour du Sénat. Si elle est votée conforme en séance publique, comme elle l'a été en commission, la journée du 19 mars sera commémorée officiellement en France.</p><p style="text-align: justify;">Je rappelle que nous sommes dans l'année du 50ème anniverstion du terrible exode de nos compatriotes français d'Algérie.</p><p style="text-align: justify;">J'avais, <a href="http://www.jeanpierregrand.fr/archive/2012/02/20/intervention-sur-la-proposition-de-loi-pour-les-harkis.html#more" target="_self">à la tribune de l'Assemblée nationale le 20 février dernier</a>, tenu les propos suivants :</p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><em>"En évoquant la 50<sup>ème</sup> année de cet exode, je tiens à rappeler ici solennellement à la tribune de l’Assemblée nationale toute mon hostilité à commémorer la date du 19 mars. Rappelons-nous que cette date constitue une offense à la mémoire de toutes celles et tous ceux, particulièrement nombreux, massacrés après le cessez-le-feu de 1962. Ne réveillons pas les douleurs enfouies au plus profond de l’âme et du cœur de nos compatriotes rapatriés. J’ose espérer que la prochaine majorité, quelle qu’elle soit, ne reviendra pas sur la date du 5 décembre fixée par décret en 2003."</em></p><p style="text-align: justify;">L'adoption de cette proposition de loi communiste va immanquablement diviser la communauté nationale et meurtrir au plus profond d'eux-même nos compatriotes pieds-noirs et harkis.</p>
Malika SORELhttp://www.malikasorel.fr/about.html« La société multiculturelle, multiethnique, ce n’est pas tenable »tag:www.malikasorel.fr,2012-02-05:25583432012-02-05T13:07:00+01:002012-02-05T13:07:00+01:00 Cette conviction, c’est celle des parents du député PS Julien Dray, qui ont...
<p>Cette conviction, c’est celle des parents du député PS Julien Dray, qui ont vécu sur le sol de l’Algérie française. Voici ce que celui-ci, né à Oran, relate de son retour en France dans le <em>Figaro Magazine</em> du 28 janvier dernier, dont une partie est consacrée aux souvenirs de Pieds-Noirs : « <em>Nous sommes arrivés en 1965, j’avais 10 ans. Mon père était directeur d’école et ma mère institutrice. C’était des gens de gauche qui avaient cru dans la révolution algérienne, dans une société multiculturelle, multiethnique… Ils se sont vite rendu compte que ce n’était pas tenable</em>. »</p><p>L’anthropologue Claude Lévi-Strauss ne déclarait pas autre chose lorsqu’il prêchait la nécessité du respect de la bonne distance entre les peuples : «<em> Que les peuples ne vivent pas trop près les uns des autres, sinon, c’est la guerre, mais pas trop loin non plus, sinon, ils ne se connaissent plus et alors, c’est la guerre !</em> » (Catherine Clément, « <em>Claude Lévi-Strauss, une vie</em> », L’Express, 3 novembre 2009)</p><p>Nos élites n’ont guère tiré enseignement de l’Histoire, et encore moins de celle de la guerre de décolonisation de l’Algérie. Si l’on y réfléchit bien, elles nous ont, jour après jour depuis plus de trente ans, replanté un décor que la France avait pourtant bien connu dans un passé récent.</p><p>Comme je l’ai développé lors de mon audition par la mission parlementaire sur la nationalité, on n’intègre jamais des populations, mais seulement des individus, et cela n’est possible que si et seulement si ces derniers disposent d’une liberté individuelle. Or, les sociétés d’accueil ont elles-mêmes créé les conditions qui rendent impossible l’émergence d’une telle liberté individuelle pour ceux qui sont issus de groupes dont ce n’est ni un acquis historique, ni une valeur culturelle.</p>