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Un bel article, j'étais passé à côté Par Philippe...
<p>Un bel article, j'étais passé à côté</p><div class="I_ZkbNhI D_FY W_6D6F" data-test-id="message-view-body"><div class="msg-body P_wpofO mq_AS" data-test-id="message-view-body-content"><div class="jb_0 X_6MGW N_6Fd5"><div class=""><div><div class="qtd-body"><div id="yiv7726796313yqt06544" class="yiv7726796313yqt0297455804"><div class="yiv7726796313gl_quoted"><div class="yiv7726796313yahoo-style-wrap"><div dir="ltr"><div><p><span style="font-size: small;">Par </span><a href="https://www.mezetulle.fr/author/phifou/" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer" shape="rect"><span style="color: #21759b;"><span style="font-size: small;">Philippe Foussier</span></span></a><span style="font-size: small;">, le 7 août 2021</span></p><span style="color: #5e737e;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Dialogue autour de la souveraineté populaire et de la citoyenneté, le livre d’André Bellon et Jean-Pierre Crépin </strong></span></span></span><em><span style="color: #5e737e;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Pour la souveraineté du peuple</strong></span></span></span></em><span style="color: #5e737e;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><strong> (Paris : L’Harmattan, 2021) a parmi ses mérites de s’inscrire dans l’actualité brûlante. Ses auteurs se placent résolument en opposition au néolibéralisme qui dépossède le peuple de sa souveraineté et qui vide la citoyenneté de son contenu. André Bellon et Jean-Pierre Crépin sont loin d’être d’accord sur tout mais de leur échange fécond naissent quelques pistes de réflexion utiles. Le premier est polytechnicien et ancien député, désormais président de l’Association pour une Constituante, le second est un économiste qui s’autodéfinit comme « très indépendant ».</strong></span></span></span><p> </p><p align="LEFT"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« Le néolibéralisme économique nie la vie ou du moins ne la considère qu’en tant que marchandise. Mais il tente de faire ignorer sa sauvagerie en mettant en avant les actions caritatives, les interventions pour quelques-uns en danger de mort, oubliant ceux dont la vie est une mort lente »</em>, lance Bellon. Dit par Crépin, <em>« il s’agit de rationaliser une servitude libérale et une totale soumission librement consentie à participer à une logique consumériste individuellement assumée par l’intériorisation dans le corps des normes capitalistes »</em>. Il ajoute : «<em> Dans les société modernes, le citoyen ne dispose de choix que parce que ceux-ci sont déjà faits. Et lorsqu’il vote mal, on le fait revoter et l’on passe au-delà »</em>. Bellon l’assure : «<em> Les crises économiques, écologiques, sanitaires, sont utilisées par toute une école de pensée et par les dirigeants qu’elle crée pour remettre en cause les fondements de la philosophie des Lumières ou, pour le dire autrement, de l’humanisme »</em>. Et il complète : « La dilution du lien social est nécessaire à la domination de la mondialisation libérale ».</span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #5e737e;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Le sociétal substitué au social</strong></span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Ni l’un ni l’autre ne croient aux nouveaux remèdes inventés pour pallier le déficit démocratique ainsi créé. <strong>Crépin dénonce « vigoureusement comme supercherie ce que l’on appelle la démocratie participative […], caution participative au processus aliénant de telle ou telle gouvernance »</strong>. Bellon vise pour sa part le tirage au sort, « négation même de la citoyenneté » et « délégitimation du suffrage universel comme outil d’expression de la volonté du citoyen ». D’ailleurs, pour lui, ce même citoyen est « l’arlésienne de la vie publique. On ne compte plus les rencontres citoyennes, les conventions citoyennes, les débats citoyens, mais l’utilisation prolifique du mot en tant qu’adjectif efface le citoyen acteur politique, membre du peuple souverain ». L’ancien parlementaire poursuit en ciblant le discours qui s’est imposé depuis les années 1980, qui « a fait du social un adversaire, un ennemi. Et c’est d’ailleurs pourquoi on l’a remplacé par le sociétal, c’est-à-dire des questions qui, jusque-là, étaient considérées comme des affaires privées ».</span></span></p><p align="LEFT"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Engagé dans le mouvement des Gilets jaunes, Crépin dessine quelques perspectives pour redonner corps à la citoyenneté :<em> « La démocratie a été réinventée dans la rue et c’est un formidable message d’espoir et la preuve que l’on peut développer une politique de construction de la citoyenneté, berceau de la vraie démocratie ».</em> Bellon prévient :<em> « La rupture avec l’ordre dominant ne peut se faire qu’au nom de la citoyenneté et de la souveraineté populaire ». </em>C’est la raison pour laquelle il plaide en faveur d’une Constituante, seule à même de réorganiser en profondeur les termes du débat démocratique. Que l’on partage ou pas le diagnostic et les préconisations des auteurs, nul doute néanmoins qu’ils constituent de stimulantes contributions au débat sur la souveraineté populaire.</span></span></p><p><strong><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">André Bellon et Jean-Pierre Crépin, </span></span></strong><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Pour la souveraineté du peuple, </span></span></em><strong><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Paris : L’Harmattan, 2021, 126 p</span></span></strong><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">.</span></span></p></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><div class="jb_0 X_6MGW N_6Fd5"> </div></div><div class="H_7jIs D_F ab_C Q_69H5 E_36RhU" data-test-id="toolbar-hover-area"><div class="D_F W_6D6F r_BN gl_C" data-test-id="card-toolbar"><div class="D_F ab_C en_0 b_Z14vXdP e_3mS2U I_ZkbNhI P_Z1otBpf"><ul class="hd_n P_0 H_6D6F M_0 ir3_0 iy_h A_6EqO c1AVi73_6FsP D_F ab_C" tabindex="-1" role="menubar" data-test-id="navigable-list"><li class="G_e p_R" role="menuitem"> </li><li class="G_e p_R" role="menuitem"> </li><li class="G_e p_R" role="menuitem"> </li><li class="G_e p_R" role="menuitem"><div class="D_F cdPFi_Z1oI2WW cdPFi4_Z29WjXl" data-test-id="popover-container"> </div></li></ul><hr class="M_0 P_0 cn_0" /></div></div></div><p> </p>
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Le petit-bourgeois terre à terre
tag:blogw.blogspirit.com,2023-12-23:3352499
2023-12-23T21:21:00+01:00
2023-12-23T21:21:00+01:00
J'avais écrit ce texte en aout 2005, ce texte subsiste depuis plus de 18...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">J'avais écrit ce texte en aout 2005, ce texte subsiste depuis plus de 18 ans ! Il est donc majeur, a le droit de vote, le droit de cité. Il a été pondu par moi-même complètement spontanément et tout seul, probablement dans le train entre Genève et Neuchâtel, pendant mes voyages de pendulaire. Je l'ai réutilisé depuis, en ôtant quelques passages, notamment dans mon discours oral lors de ma fête d'anniversaire, il y a d'ici bientôt 8 ans, et le texte avait alors déjà plus de 10 ans! Ce qui me frappe, c'est que rien ne change, je le trouve d'une actualité incroyable. Je partage ce constat et même si la mise en contexte peut-elle varier, le message demeure. Je m'y suis déjà référé dans mes blogposts précédents sans donner l'origine, et je vais m'y référer davantage dans mes blogposts à l'avenir, maintenant que le lecteur en connaît l'origine. Je remets le texte ici dans la version originale de 2005 sans changer un mot. Les images ont été ajoutées récemment en décembre 2023, elles ne faisaient pas partie du texte original.</span></p><p><img src="http://blogw.blogspirit.com/media/01/01/2936477451.png" id="media-1370811" alt="" /></p><p style="text-align: justify;">Août 2005</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le petit-bourgeois terre-à-terre</strong></p><p style="text-align: justify;">Il se prend très au sérieux. Les autres l’irritent, surtout quand ils ou elles sont plus jeunes que lui. Il ne dort pas bien, sa santé se dégrade, il constipe peut-être même. En tant que jeune homme, il n’osait jamais aller vers les filles qui lui plaisaient : il aurait fallu se surpasser, être original ou encore « dépenser », bref, son père s’en tapait probablement plus que lui… Aujourd'hui, son travail au bureau le frustre, le patron est un con, les collègues l’ennuient. Sans passion et fatigué de la vie pour s’adonner à de vrais principes ou à des valeurs spirituelles et n’ayant non plus assez de « temps » pour sérieusement soigner sa condition physique, il a trouvé quelques occupations, dira-t-on, spontanées : moraliser son entourage, compter son argent sans cesse, et surtout, juger autrui. S’il a vécu assez bien pendant toute sa vie - chanceux de naître dans un pays riche - son confort potentiel diminue de jour en jour. Malchance, car évidemment, rien n’importe davantage que les choses : la voiture, les skis, la belle petite maison avec le jardin.</p><p style="text-align: justify;">Il sait toujours tout mieux que les autres ; inutile d’essayer de débattre, monsieur a toujours raison. Faire de la politique oui, mais sans adhérer à une idée ; non, cela coûterait trop, il suffit donc de condamner cyniquement.</p><p style="text-align: justify;">Un jour, les voisins festoyaient un vendredi soir : lui, en cachette, il a appelé la police. Samedi matin, il a fait briller sa voiture, il a tondu le gazon de son jardin : tout doit paraître plus soigné et plus ordonné que chez le pauvre type habitant en face. </p><p style="text-align: justify;">Il ne dit plus à sa femme « je t’aime » depuis trop longtemps (on ne sait pas ce qu’il pense), et n’arrive plus à lui faire l’amour sans trois verres de rouge, et encore, le plaisir se fait attendre. Les enfants les pauvres ne comprennent rien à la vie, car ils manquent de pratique ! La pratique, la réalité cynique, il n’y a que ça de vrai…n’est-ce pas ? Reflet de sa rigueur, sa petite maison : tout est bien rangé, attention, on ne laisse rien au hasard ! La surface doit briller, alors il se tient à des principes de pseudo-courtoisie et de pseudo-savoir-vivre. Du style : on ne parle pas aux inconnus, et on ne fait confiance à personne tout en hurlant « moi je moi je… » au téléphone portable…devant des inconnus, dans le train peut-être. Les arts et la littérature, mais la nature non plus ne l’intéressent guère et il peine à se passionner pour quoi que ce soit. Il n’a jamais le « temps ». On dirait qu’il est dépendant, voire prisonnier, sans pouvoir l’avouer. Mais de quoi ? </p><p style="text-align: justify;"><strong>Épilogue au sujet du petit-bourgeois terre à terre </strong></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-1370706" style="margin: 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://blogw.blogspirit.com/media/00/02/3401014699.2.jpg" alt="download-1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Peu d’entre nous aimeraient ressembler au petit-bourgeois terre à terre ci-dessus. Évidemment qu’il s’agit d’une caricature, car le but de ce modeste texte ne consistait nullement à dresser le portrait de quelqu’un de précis ou encore à donner une image éventuellement cohérente d’une personnalité ne serait-ce que fictive. Ce sont là des exemples venus spontanément pour esquisser des traits peut-être typiques d’une pathologie : celle du petit bourgeois terre-à-terre. Il est clair qu’une partie du petit bourgeois terre-à-terre nous habite et dort en nous; en réalité, il est souvent tenté de se réveiller, et de prendre le dessus, malgré nous. L’ennui et le vide qui s’installent dans le train-train quotidien (expression inventée par le petit bourgeois) une fois rentré du travail le soir, souvent trop tard, il est « facile » de refuser la réflexion et la méditation sur l’existence, sur les valeurs et les convictions. Il est bien plus facile de mettre ses malheurs sur autrui. La petitesse décrite ci-dessus, découlant d’un égoïsme sans limites, nous rend non seulement malheureux, mais nous aliène pas à pas de ce qu’on pourrait appeler très modestement la joie de vivre ou même simplement « la vie ». Le petit-bourgeois terre-à-terre ne sachant ni pourquoi ni comment, passe, en fait, à côté de « la vie ». La médiocrité et l’ennui au quotidien, le manque de valeurs et de perspectives d’épanouissement amènent à cet état dont j’ai tenté relever quelques symptômes comme l’irritation, l’intolérance, un scepticisme à outrance et surtout le refuge dans des pseudo principes de vie. Car malgré tout, l’être humain a besoin de s’accrocher. La question est donc de savoir à quoi voulons-nous nous accrocher pendant notre existence. Ce dernier choix est libre.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';"> </span></p>
guy-sembic
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Qu'est-ce que la philosophie ?
tag:parolesetvisages.blogspirit.com,2023-10-03:3348993
2023-10-03T07:56:00+02:00
2023-10-03T07:56:00+02:00
… Dans « l’imagerie populaire » - si l’on peut dire – la...
<p class="western" align="justify">… <span style="font-size: large;">Dans « l’imagerie populaire » - si l’on peut dire – la philosophie c’est cette matière qui est enseignée dans les classes terminales des lycées et qui porte sur l’étude des penseurs de l’Antiquité Grecque et Romaine, sur d’autres penseurs plus « récents » des « Temps Modernes », du 18 ème siècle des « Lumières », et des « actuels » grands auteurs et penseurs du siècle dernier – voire du début du 21ème siècle quoique l’on se demande lesquels en fait… </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">Tous ces auteurs et penseurs que l’on étudie dans les classes terminales des lycées, dont on lit, commente et analyse les ouvrages, et font l’objet de sujets de Baccalauréat, et qu’après le Bac on continue en faculté, d’étudier en suivant une formation universitaire, littéraire… Ont chacun d’entre eux conceptualisé, défini, classé, isolé, « mis en avant » des courants de pensée, d’idée, de « vision du monde »… </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">Il faut dire que les textes de tous ces ouvrages de penseurs, de l’antiquité grecque et romaine puis des temps modernes, du 18ème siècle des lumières, et des contemporains du 20ème… Sont d’une rigueur analytique et quasi scientifique tels, qu’ils ne peuvent vraiment être à la portée (intelligibles) que de ceux et celles des élèves des lycées, puis des personnes ensuite, de tous âges, qui ont été formées à l’étude de ces textes… </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">Mais la philosophie n’est elle « que cela » ? </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">N’a – t – elle pas « un sens plus élargi » ou si l’on veut « plus universel », n’engloberait- elle pas la poésie, la littérature, et par le texte littéraire, tout ce qui porte à réflexion, à pensée, à développement d’idée, à « image ou métaphore », à récit, conte, nouvelle, témoignage… </span></p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">Et ne serait-elle pas aussi, le corollaire – ou l’alliée ou « l’autre face » des Mathématiques, science dite exacte et qui exige comme pour la pensée, pour la réflexion, pour l’expression… De la rigueur, autant de rigueur et de précision, de pureté, de « vérité intemporelle » (si l’on peut dire) ? </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">C’est cette philosophie là, au sens « élargi et universel », proche des mathématiques et de la physique (et de leurs lois et principes)… Que l’on n’enseigne pour ainsi dire que très peu, à l’école, dans toutes les écoles – primaires, secondaires, universitaires… </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">C’est cette philosophie là qui intéresse le plus grand nombre d’entre nous, dont en particulier ceux et celles qui n’ont pas de « cursus universitaire », qui sont de ces gens que l’on dit « être de peu » souvent soupçonnés de se complaire dans l’ignorance, de se conformer par facilité à un ordre d’opinion en vogue… </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">C’est cette philosophie là qui n’est que peu « mise en valeur »… Sans doute considérée comme étant « subversive », contestataire de l’Ordre du Monde – sans pour autant il faut le reconnaître, rejetée par l’ordre du monde (elle est même parfois captée ou achetée)…</span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify">… <span style="font-size: large;">Sublime et incitant à une profonde réflexion sur le sens de la philosophie, cette pensée de Gaston Bachelard, dans « la psychanalyse du feu » : </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"><span style="font-size: large;">« Tout ce que l’on peut espérer de la philosophie c’est de rendre la poésie et la science complémentaires, de les unir comme deux contraitres bien faits. » </span></p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"> </p><p class="western" align="justify"> </p>
Bernard LECOMTE
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Sylviane Agacinski à l'Académie
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-06-03:3343633
2023-06-03T12:41:00+02:00
2023-06-03T12:41:00+02:00
L’élection de Sylviane Agacinski à l’Académie française est une bonne...
<p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-1358098" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/1323775508.jpg" alt="B9734418583Z.1_20230601194400_000+GLBMSP03N.1-0.jpg" width="112" height="87" />L’élection de Sylviane Agacinski à l’Académie française est une bonne nouvelle. L’épouse de Lionel Jospin est une femme remarquable : intelligente, drôle, cultivée et, surtout, courageuse. Il fallait être gonflée, pour une féministe engagée, de contester la loi Taubira au nom du <em>"droit de l’enfant à avoir un père et une mère"</em> (elle s’est fait interdire de conférence à Bordeaux pour cela). Opposée à la PMA et à la GPA, la nouvelle académicienne combat, depuis toujours, le fameuse théorème de Simone de Beauvoir : <em>"On ne naît pas femme, on le devient".</em> Penser contre toutes les modes, de nos jours, ce n'est pas courant.</span></p>
JPC
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Le Mausolée des intellectuels
tag:necronomie.blogspirit.com,2022-12-07:3305575
2022-12-07T07:58:13+01:00
2022-12-07T07:58:13+01:00
Femme de philosophe Atlantiste ...
<p>Femme de philosophe Atlantiste</p><p> <a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/00/2113905081.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1276372" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/00/3653513799.jpg" alt="arielle3.jpg" /></a> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Proche de tous les indésirables et de tous les réfractaires, je n'aurai jamais rien de commun avec les philosophes d'élévage qui hantent les universités et les plateaux TV. Les a t'on entendu sur la vaccination, le confinement et les privations de droits ? Pas plus que sur les Gilets Jaunes...Moins ils sont individualistes comme Badiou plus ils sont nombrilistes...</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Je ne pouvais donc qu'être ami avec Mehdi Belhaj Kacem. Le principe d'Anarchie qui gouverne nos vies et la contingence provoquèrent la rencontre et nous sommes devenus amis. </span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Du passé faisons table rase n'est plus un slogan à la mode. Aujourd'hui au contraire, on assiste au sacre des hiers. La nostalgie d'un paradis qui n'a jamais existé, le règne du c'était mieux avant les migrants...Le faisandé excite les papilles gustatives.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18.6667px;">Mehdi dessoude, Mehdi démolit et je ne peux que m'associer à cette belle entreprise. Faisons table rase de ces penseurs qui ne marchent plus debout mais à quatre pattes en posture d'offrande. A quoi sert un homme juste si son sang se glace dans ses veines au moindre froid ?</span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18.6667px;">Morceaux choisis /</span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18.6667px;">Raphaël Gluksmann le fils à papa en pire, Lordon le spinoziste psycho-rigide, BHL l'atlantiste génocidaire,Cynthia Fleury Bécassine philosophe, Toni Negri l'idiot utile de la mondialisation, Einthoven le playboy acéphale, Onfray la philosophie dans le comptoir....</span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18.6667px;"><img id="media-1276390" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/00/1716077204.jpg" alt="mehdi belhaj kacem,philosophie,le mausolée des intellectuels,onfray,gluksmann,entoven,badiou,a quoi servent les philosophes,no future" /></span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="https://www.editionsfiatlux.com/?product=mausolee-des-intellectuels-mehdi-belhaj-kacem">Mausolée des intellectuels, Mehdi Belhaj Kacem – Editions Fiat Lux</a></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
JPC
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2022-07-02T12:36:00+02:00
2022-07-02T12:36:00+02:00
Reçu hier le nouveau livre de Mehdi que j'ai dévoré en une nuit. J'ai...
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Reçu hier le nouveau livre de Mehdi que j'ai dévoré en une nuit. J'ai toujours eu un immense respect pour l'homme et son œuvre. Comme pour toutes les personnes qui marchent debout et passent au travers des mailles du filet quelles que soient leurs activités.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Maurice Dantec m'avait alerté sur l'OVNI Mehdi. Il avait été emballé par l'Antéforme et devait par la suite l'écrire dans son Laboratoire de catastrophe générale. Plus tard, j'avais lu Society, le premier livre interactif. J'avais appris qu'il allait publier un livre avec David Graeber le regretté et génial anarchiste d'Occupy Wall Street.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Puis Mehdi avait disparu. La fantômisation comme seule armure et comme ultime asile, Mehdi hurlait son absence.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">J’eus un jour la bonne idée de lui écrire. Quelques temps après, il montait de son village médiéval pour me rencontrer dans le ghetto des quatre chemins de la drogue qui allait par la suite devenir le lieu de villégiature des crackers. J'aime habiter dans les endroits qui filtrent les visites.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Et, nous sommes devenus amis, unis par les références contre-culturelles communes de Debord à Burroughs en passant par Roger Gilbert-Lecomte et Antonin Artaud.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Mehdi Belhaj Kacem n'est pas un spécialiste d' Artaud pour rien. Un pied sur terre, un autre dans le ciel, il n'appartient plus totalement à la terre. Il ne met son ego que dans les livres car il est une charmante personne.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Il est aussi quelqu'un de reconnaissant, qualité rare de nos jours et me voir ainsi cité dans pareil ouvrage aux cotés d'illustres références me comble. On le serait à moins.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Je vous invite donc à lire ce concentré de nécronomie offensive car de la lumière, il ne faut que retenir l'éclat électif des cocktails molotov. Ce livre en est un.</span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/01/374691985.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1152120" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/01/1328862218.jpg" alt="mehdi 2.jpg" /></a></span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"> </p>
JPC
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Où grincent les chimères
tag:necronomie.blogspirit.com,2022-04-18:3267751
2022-04-18T15:33:00+02:00
2022-04-18T15:33:00+02:00
Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne...
<p><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #333333;">Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne » étroit qui utilise des technologies de pointe et un secteur «traditionnel » beaucoup plus vaste caractérisé par une productivité extrêmement faible.</span> On appelle cela le dualisme productif.</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Aujourd'hui le dualisme productif est également devenu une caractéristique critique et visible des économies avancées, nécessitant des remèdes qui sortent directement de la boîte à outils de la politique de développement.</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Il n'y a pas hélas que l'excellent Christophe Guilluy a avoir analysé la France périphérique et la fin des classes moyennes.</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Dans son livre de 2017 </span></span></span><em><a href="https://mitpress.mit.edu/books/vanishing-middle-class" target="_blank" rel="noopener">The Vanishing Middle Class, </a></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">la disparition de la classe moyenne L'historien </span></span></span></em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">de l’économie du MIT Peter Temin a souligné que le modèle Lewis d’une économie duale était devenu de plus en plus pertinent pour les conditions aux États-Unis. Une combinaison de forces – la désindustrialisation, la mondialisation, les nouvelles technologies qui ont favorisé les professionnels et les capitalistes, et le déclin des protections pour le travail – ont en effet produit un fossé </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">grandissant entre les gagnants et ceux qui sont laissés pour compte. La convergence entre les secteurs pauvres et riches de l’économie a été arrêtée, le niveau d’éducation a polarisé de plus en plus les marchés du travail et les disparités régionales se sont creusées.</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">En Europe, l’augmentation des inégalités n’a pas été aussi marquée, en raison d’un État-providence plus fort, mais les mêmes forces y opéraient aussi. Les écarts entre les dirigeants et les retardataires entre les entreprises et les régions se sont creusés, et la </span></span></span><a href="https://www.eurofound.europa.eu/de/publications/blog/europes-shrinking-middle-class" target="_blank" rel="noopener"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">classe moyenne s’est réduite</span></span></span></a></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>En conséquence, les décideurs des économies avancées sont maintenant aux prises avec les mêmes questions qui préoccupent depuis longtemps les économies en développement: comment attirer les investissements, créer des emplois, accroître les compétences, stimuler l’esprit d’entreprise et améliorer l’accès au crédit et à la technologie – en bref, comment combler l’écart avec les parties les plus avancées et les plus productives de l’économie nationale.</strong></span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">L’industrialisation a été le véhicule traditionnel pour surmonter le dualisme; à mesure que les travailleurs sont absorbés dans des activités manufacturières plus productives, les salaires augmentent et la productivité globale de l’économie augmente. Mais, dans les économies<span style="color: #000000;"> en développement </span></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">et avancées, l’industrie manufacturière a perdu sa capacité à créer de nombreux emplois, </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>en raison de l’automatisation et d’autres innovations </strong></span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">permettant d’économiser de la main-d’œuvre. L’emploi manufacturier a diminué (en proportion de l’emploi total) même dans les pays qui ont maintenu des secteurs industriels forts, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne.</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Ce n'est pas avec le pipoti pipota de Lemaire sur la réindustrialisation qui sera surtout de l'automatisation et de la robotisation que l'on y parviendra. Il faut se souvenir que depuis les années 80 le capitalisme dans l' hyper concurrence de la mondialisation n'arrivait plus à extraire la plus-value du travail de l'homme raison pour laquelle les délocalisations vers les pays pourvoyeurs de main d’œuvre bon marché ont eu lieues et que le capitalisme financier a vu le jour comme planche de salut du capitalisme à l'ancienne. Posez-vous la question / <strong>quelles sont les conditions économiques formidables pour que les entreprises qui avaient délocalisées dans les années 80 pour exister encore dans la mondialisation puissent en ce moment revenir en France et être rentable ?</strong></span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Que le consommateur citoyen accepte de payer trois à cinq fois le prix au minimum pour avoir un bel autocollant Made in France ? Cela ne serait pas suffisant car il faut vendre à l'export aussi...</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Quant au consommateur citoyen que l'on exalte aujourd'hui, depuis toutes ces années, on lui a vendu un pacte faustien : ce qu'il allait gagner en tant que consommateur, il allait le perdre en tant que travailleur localisé dans une société de consommation de produits venus d'ailleurs.</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Depuis les années 80, la capitalisme avait compris qu'il y avait beaucoup plus d'argent à gagner de la propension des gens à acheter n'importe quoi qu'à les faire travailler plus. Et les gens seraient heureux car travailler moins le ferait consommer plus et que le futur c'étaient les sociétés de loisir...</span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Quarante après, il faut lui expliquer l'inverse...que ce qu'il va perdre en tant que consommateur il va le récupérer...en travaillant plus....Quel foutage de gueule...</span></span></span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">Les pays développés ressemblent de plus en plus à ceux des pays pauvres. </span></span></span></p><p><br /><br /></p>
JPC
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Anders for Ever
tag:necronomie.blogspirit.com,2022-04-09:3267330
2022-04-09T13:38:34+02:00
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une note de Marcel la feignasse Président de l'inaction...
<p> </p><p> </p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><em>une note de Marcel la feignasse Président de l'inaction française</em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="background: transparent;">En mourant, l'homme n'accède pas à l'Olympe des produits calibrés, mais à l'Hadès des matières premières brutes, indignes — Par l'image, l'homme cherche à construire la dénégation de sa finitude : la vedette cinématographique entre dans l'éternité pour avoir consenti à devenir une pure image — La vedette fait facilement de la publicité pour une marchandise, car l'âne se frotte à l'âne : les immortels en famille !</span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="background: transparent;">À notre époque, le <em>but </em>de l'existence consiste à produire des <em>moyens</em> — Le but assigné à un but est d'être un moyen pour les moyens : dès lors, on n'autorise plus qu'une critique qui s'attaque à l'adéquation opératoire du moyen, et en aucun cas une critique qui commence à raisonner en termes de buts — Les moyens justifient les fins </span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="background: transparent;"> La croyance dans le progrès était une croyance dans le caractère <em>infini </em>du processus, pétrie d'optimisme et ignorante de l'existence du négatif — La croyance dans le progrès rendait inutile d'imaginer l'avenir, qui se faisait tout seul : il faut à présent comprendre que rien ne se fait tout seul, mais que nous le faisons) — <strong>Dans le travail conçu comme valeur morale en soi, le travail lui-même justifie le produit (le résultat), au sujet duquel toute interrogation devient superflue : la production du pire est encore de la production, donc sacro-sainte — Comme il n'existe positivement aucun point de vue extérieur au travail, il n'en existe aucun où l'on sait ce qu'on fait, et ce qui se fait.</strong></span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="background: transparent;">Marcel fils putatif de Günther Anders</span></span></p><p><br /><br /></p>
JPC
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Pour la souveraineté du peuple
tag:necronomie.blogspirit.com,2022-03-14:3266077
2022-03-14T09:36:11+01:00
2022-03-14T09:36:11+01:00
Apres Dany Lang, c'est maintenant Frédéric Farrah un autre économiste qui...
<p><span style="font-size: 14pt;">Apres Dany Lang, c'est maintenant Frédéric Farrah un autre économiste qui épouse ma these de la japanification et du châtiment des neufs orifices.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Jeudi je fais le point avec André Bellon qui a été administrateur de l'INSEE pendant quarante ans et avec qui j'ai écrit mon dernier livre.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Je vous invite à regarder son intervention sur le livre dans e cadre des universités populaires. J'interviens dans les cinq dernieres minutes car je n'arrivais pas à me connecter...mais je vous invite à regarder l'intégralité</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">quant à mon intervention, vous allez vous marrer comme dab...</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><a href="https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article2004">Débat autour du livre d'André Bellon et Jean-Pierre Crépin - ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE</a></span></p>
JPC
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Un très bel article
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-12-22:3262642
2021-12-22T20:51:00+01:00
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Vous le savez, chers amis nécronomistes, j'écris...
<p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-1137518" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/02/2996822307.3.jpg" alt="Couverture Livre 3-1.jpg" />Vous le savez, chers amis nécronomistes, j'écris pour quelques centaines de lecteurs.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Cela me convient très bien ainsi. Je me considère comme un artisan qui a l'amour du travail bien fait, </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Ce qui me remplit de joie est la qualité de mes lecteurs.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Voici un très bel article</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><a href="https://www.mesmauxdevie.com/2021/12/pour-la-souverainete-du-peuple-a.bellon-jp-crepin-ed-lharmattan-2021.html">Pour la souveraineté du peuple (A. Bellon JP Crépin Ed LHarmattan 2021 ) - MES MAUX DE VIE</a></span></p>
JPC
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Nul n'est prophete ...
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-12-15:3262298
2021-12-15T06:20:00+01:00
2021-12-15T06:20:00+01:00
Une tres longue et fantastique ITW en anglais de mon prefacier le...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Une tres longue et fantastique ITW en anglais de mon prefacier le philosophe Mehdi Belhaj Kacem sur un des principaux sites de philosophie américains qui fait déjà le buzz aux USA;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je suis cité en page 11</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Enjoy...</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><a href="https://www.academia.edu/63963429/_The_Concept_is_a_Weapon_Interview_with_French_Philosopher_Mehdi_Belhaj_Kacem">(PDF) “The Concept is a Weapon” Interview with French Philosopher Mehdi Belhaj Kacem | Daniel Tutt - Academia.edu</a></span></p>
JPC
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Attention chef d oeuvre
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-05-27:3253384
2021-05-27T22:42:00+02:00
2021-05-27T22:42:00+02:00
Voilà mes Amis nécronomistes mon nouvel opus. C'est pour vous le moment...
<p><img class="f-productVisuals-mainMedia js-ProductVisuals-imagePreview" src="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/08/f6/ce/13563400/1540-1/tsp20210527115546/Pour-la-souverainete-du-peuple.jpg" alt="Pour la souveraineté du peuple" /></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Voilà mes Amis nécronomistes mon nouvel opus. C'est pour vous le moment de me soutenir et de soutenir ce blog qui existe maintenant depuis 2007</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Le livre est en format papier et numérique. Il est disponible sur toutes les plateformes au choix Amazon, FNAC, Cultura, Decitre, le Furet du Nord et évidemment chez l'Editeur, vous pouvez aussi le commandez chez votre libraire si vous en avez encore.<br /></span></p><p><a href="https://www.editions-harmattan.fr/livre-pour_la_souverainete_du_peuple_nous_sommes_tous_des_constituants_andre_bellon_jean_pierre_crepin-9782343231815-69869.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">https://www.editions-harmattan.fr/livre-pour_la_souverainete_du_peuple_nous_sommes_tous_des_constituants_andre_bellon_jean_pierre_crepin-9782343231815-69869.html</span></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Y a-t-il encore un peuple français ? Y a-t-il encore des citoyens ? Poser la question est déjà une réponse aux angoisses du moment historique que nous vivons. C’est surtout une révolte contre l’oppression qui s’est développée depuis maintenant 40 ans. Tout a été fait pour nous nier : en tant qu’êtres politiques, mais encore pis en tant qu’êtres pensants. Nous sommes entourés d’objurgations. Certes, beaucoup résultent de questions réelles et nouvelles, économiques, climatiques et maintenant sanitaires. Mais comment accepter qu’elles soient l’alibi de notre aliénation, que le pouvoir décide que nous sommes incapables d’en débattre, de proposer des solutions ? Retrouver le peuple français ? Il est des moments où l’Histoire hésite. On appelle cela des tournants historiques. Et qu’on ne dise pas qu’on ne peut rien faire seul. Ce discours ne sert qu’à faire accepter les aliénations générales. On est seul quand on ne veut pas assumer ses responsabilités. L’Histoire prouve qu’on n’est jamais seul quand on tient un discours universel." </span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><a id="media-1121099" href="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/01/2333509138.pdf">FDP - POUR LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE.pdf</a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Voilà mes Amis nécronomistes mon nouvel opus. C'est pour vous le moment de me soutenir et de soutenir ce blog qui existe maintenant depuis 2007</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Le livre est en format papier et numérique. Il est disponible sur toutes les plateformes au choix Amazon, FNAC, Cultura, Decitre, le Furet du Nord et évidemment chez l'Editeur, vous pouvez aussi le commandez chez votre libraire si vous en avez encore.<br /></span></p><p><a href="https://www.editions-harmattan.fr/livre-pour_la_souverainete_du_peuple_nous_sommes_tous_des_constituants_andre_bellon_jean_pierre_crepin-9782343231815-69869.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">https://www.editions-harmattan.fr/livre-pour_la_souverainete_du_peuple_nous_sommes_tous_des_constituants_andre_bellon_jean_pierre_crepin-9782343231815-69869.html</span></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Y a-t-il encore un peuple français ? Y a-t-il encore des citoyens ? Poser la question est déjà une réponse aux angoisses du moment historique que nous vivons. C’est surtout une révolte contre l’oppression qui s’est développée depuis maintenant 40 ans. Tout a été fait pour nous nier : en tant qu’êtres politiques, mais encore pis en tant qu’êtres pensants. Nous sommes entourés d’objurgations. Certes, beaucoup résultent de questions réelles et nouvelles, économiques, climatiques et maintenant sanitaires. Mais comment accepter qu’elles soient l’alibi de notre aliénation, que le pouvoir décide que nous sommes incapables d’en débattre, de proposer des solutions ? Retrouver le peuple français ? Il est des moments où l’Histoire hésite. On appelle cela des tournants historiques. Et qu’on ne dise pas qu’on ne peut rien faire seul. Ce discours ne sert qu’à faire accepter les aliénations générales. On est seul quand on ne veut pas assumer ses responsabilités. L’Histoire prouve qu’on n’est jamais seul quand on tient un discours universel." </span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><a id="media-1121099" href="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/01/2333509138.pdf">FDP - POUR LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE.pdf</a></p>
JPC
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Message de l'ami Mehdi
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-05-08:3252347
2021-05-08T13:43:53+02:00
2021-05-08T13:43:53+02:00
que j'ai propulsé ministre de la culture du Gouv et qui représente avec moi...
<p><span style="font-size: 18pt;">que j'ai propulsé ministre de la culture du Gouv et qui représente avec moi la tendance anarchiste</span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><a href="https://legouv.fr/ministeres/culture/lettre-de-mehdi-belhaj-kacem-aux-artistes-et-aux-damnes-du-covid/">https://legouv.fr/ministeres/culture/lettre-de-mehdi-belhaj-kacem-aux-artistes-et-aux-damnes-du-covid/</a></span></p><p> </p>
JPC
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UNE PETITE CHRONIQUE SUR NOTRE AMI MEHDI
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-05-01:3251870
2021-05-01T13:03:23+02:00
2021-05-01T13:03:23+02:00
...
<p><a href="https://gonzai.com/dans-les-pas-de-deleuze-et-houellebecq-mehdi-belhaj-kacem-chante-la-philosophie-electrique/">https://gonzai.com/dans-les-pas-de-deleuze-et-houellebecq-mehdi-belhaj-kacem-chante-la-philosophie-electrique/</a></p>
JPC
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Muzak
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-04-20:3251234
2021-04-20T09:16:00+02:00
2021-04-20T09:16:00+02:00
En exclusivité nécronomique les morceaux que vient d'enregistRer mon ami...
<p><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/02/1053134633.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1117616" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/02/661316706.jpg" alt="MEHDI JPC.jpg" /></a>En exclusivité nécronomique</p><p>les morceaux que vient d'enregistRer mon ami le philosophe Mehdi Belhaj Kacem aka MBK</p><p><a href="https://www.confort-moderne.fr/fr/journal/detail/BIENVENUE/437">https://www.confort-moderne.fr/fr/journal/detail/BIENVENUE/437</a></p>
JPC
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le systeme du pleonectique
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-03-25:3249712
2021-03-25T11:11:00+01:00
2021-03-25T11:11:00+01:00
MBK et JPC Vincent m’en est témoin car je lui ai envoyé...
<p style="text-align: right;"><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/00/3757887838.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1115223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/00/2264158422.jpg" alt="mehdi jp.jpg" width="409" height="230" /></a></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="font-size: 12pt;">MBK et JPC</span></span></em></p><p><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Vincent m’en est témoin car je lui ai envoyé l’’entretien qui fait une heure et que je ne peux donc mettre sur le blog, MBK est pour moi et de loin le meilleur philosophe actuel.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Dix niveaux au-dessus de Cynthia Fleury qui hante les plateaux TV avec son livre sur le ressentiment, pâle copier-coller de l’Age de la colère de Pankal Mishra ou de Onfray excellent prof de philo sans doute mais qui n’a pas développé de pensée propre.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Mehdi Belhaj Kacem et son système du pléonectique apporte une pièce majeure à la philosophie. Un livre que vont détester les progressistes de tous bord. Son diagnostic est sans appel, ce qui nous tue, c’est ce désir fou d’avoir plus. Car, au fond, cette frénésie de consommation exacerbée et orchestrée à grande échelle ne peut mener qu’à l’épuisement total des richesses et de nous-mêmes. On se méfiera des tentatives de salut qui pour s’effectuer dans un souci de progrès paraissent surtout se réduire à un objectif : interdire. </span></em></p><p><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Avec ce livre, MBK s’inscrit parmi les grands subversifs de l’époque les John Zerzan , les David Graeber. Le Human Bomber de la philo, déteste l’économie mais aime la nécronomie, le versant obscur de l’économie, celui qui mène au grand splaaash la piscine des ténèbres de l’économie. <strong>Car rappelons le : l’économie n’existe pas</strong>. Cette pseudo science n’est que chimère et illusion. D’ailleurs, il est souvent affirmé que réunir deux économistes dans la même pièce permet l’obtention de quatre théories différentes, tant les querelles de clocher ou les différends idéologiques peuvent être profonds entre experts de la même discipline, qui ne semblent pas tous parler le même langage</span></em></p><p><a href="https://blogs.mediapart.fr/edition/dossier-david-graeber/article/041119/le-systeme-du-pleonectique-appropriation-par-mehdi-belhaj-kacem"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">https://blogs.mediapart.fr/edition/dossier-david-graeber/article/041119/le-systeme-du-pleonectique-appropriation-par-mehdi-belhaj-kacem</span></a></p><p> </p><p><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/01/129769268.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1115227" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/01/772533361.jpg" alt="images.jpg" /></a><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/00/2599284416.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1115228" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/00/3297695551.3.jpg" alt="index.jpg" /></a></span></em></p>
JPC
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Réinformation
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-03-24:3249512
2021-03-24T17:16:03+01:00
2021-03-24T17:16:03+01:00
On nous bassine maintenant que la fameuse croissance...
<p><span style="font-size: 18.0pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">On nous bassine maintenant que la fameuse croissance que l’on nous allons faire lorsque l’économie reprendra en 2021 ; Nous sommes aussi avec des experts qui pensent que l’inflation payera la crise. </span></p><p><strong><span style="font-size: 18.0pt;">Réinformation</span></strong></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">Si la reprise est une condition nécessaire à l’inflation, elle n’est pas toujours suffisante. La Chine, où la croissance a redémarré depuis le second semestre 2020, peut en attester. Son activité progressera de près de 10% cette année mais connait actuellement…<strong>la déflation ! </strong></span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">Aux USA Le nouveau plan budgétaire américain voté fin février représentera près de 10% du PIB et soutient principalement la demande, au dépend de l’offre. Pourtant, sa capacité à stimuler l’inflation devrait rester limitée car son objectif est de stabiliser les économies soit compenser l’absence d’activité. Ainsi, deux tiers des bénéficiaires américains des chèques de 1400 dollars ont déjà l’intention de l’affecter à une épargne de précaution, tandis que près de la moitié des 1900 milliards de dollars du plan financeront la vaccination, des crédits d’impôts aux plus vulnérables, et des aides aux collectivités locales. Autant d’éléments qui ne seront pas retranscrits dans les dépenses privées et ne justifieront pas une hausse des prix.</span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">Car il faut le dire et le redire l’inflation c’est essentiellement les salaires et Biden à renoncé à son projet d’augmentation du salaire minimum.</span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">Comme je le dis souvent et depuis très longtemps, les forces déflationnistes sont très largement supérieures aux forces inflationnistes. Les pauvres les déclassés ne vont plus consommer comme avant surtout si les prix augmentent j’en veux pour preuve l’irrésistible ascencion de LIDL et de ALDI les hard discounters allemands. Les hard discounters allemands se sont rendus maître de l’Europe à un moment où l’Allemagne pratiquait la désinflation compétitive (la baisse des salaires) pour être plus compétitive. Vous verrez bientôt poindre ce discours en France avec le travaillez plus pour gagner autant pour relancer l’économie Sans oublier le travailler plus longtemps pour toucher moins de retraite.</span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">A court terme, plus de 150 pays connaitront un revenu par tête inférieur à celui de 2019. Le pouvoir d’achat à l’échelle mondiale devrait ainsi se réduire et ne contribuera pas durablement au renforcement de la conjoncture. A moyen terme, une décennie de politique monétaire ultra-accommodante nous enseigne que l’expansionnisme monétaire de 2020 ne suffira pas à stimuler l’inflation. Pour les entreprises, la digitalisation plus rapide de nos économies est plus probable de créer un choc d’offre positif et des économies d’échelle. Deux facteurs sources de désinflation et qui rendront les conditions financières à moyen terme toujours plus favorables et dans la continuité des 40 années de baisse structurelle des taux d’intérêts.</span></p><p><span style="font-size: 18.0pt;">Dans ces conditions, le débat sur la déflation et les moyens d’y échapper devrait resurgir en fin d’année en Europe. Dernière porte avant la cave !</span></p>
Tania
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Nouveau-né
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-03-06:3241347
2021-03-06T08:00:00+01:00
2021-03-06T08:00:00+01:00
« En faisant du nouveau-né l’emblème de la considération, en...
<p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2567629778.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1111948" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2780085869.jpg" alt="pelluchon,ethique de la considération,essai,philosophie,considération,vertus,mode de vie,morale,respect de soi,respect des autres,respect de la nature,respect des animaux,respect du vivant,sobriété,écologie,culture" /></a>« En faisant du nouveau-né l’emblème de la considération, en insistant sur le potentiel et l’imprévisibilité liés à la venue au monde de chaque personne, mais aussi sur son inscription dans un monde déjà-là, avec ses traditions et ses codes, nous mettons en évidence le fait que chaque naissance est nouveauté </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">et</span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"> continuité. Toute personne qui porte un nouveau-né dans ses bras devrait penser aussitôt à ce dont ce dernier a besoin pour s’épanouir. Cela signifie réfléchir au type d’organisation politique pouvant lui permettre de s’accomplir et comprendre que les nouveaux arrivants doivent être accueillis dans un monde stable qui les aide à se situer par rapport au passé et à créer quelque chose de neuf susceptible de faire évoluer ce monde. C’est en ce sens que le nouveau-né peut nous mettre sur le chemin de la considération. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Corinne Pelluchon, </span><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/02/22/de-la-consideration-3241344.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Ethique de la considération </span></em></a></p>
Tania
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De la considération
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-03-04:3241344
2021-03-04T08:00:00+01:00
2021-03-04T08:00:00+01:00
Sans doute est-ce à propos de Réparons le monde (2020) que j’avais noté...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Sans doute est-ce à propos de <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/r%C3%A9parons-le-monde-9782743649982" target="_blank" rel="noopener"><em>Réparons le monde</em></a> (2020) que j’avais noté le nom de la philosophe <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Corine_Pelluchon" target="_blank" rel="noopener">Corine Pelluchon</a>, un titre qui n’était pas disponible à la bibliothèque. Mais j’y ai trouvé<em> <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.seuil.com/ouvrage/ethique-de-la-consideration-corine-pelluchon/9782021321593" target="_blank" rel="noopener">Ethique de la considération</a></em> (2018). J’étais curieuse de voir préciser le sens de ce terme qu’on entend utiliser de plus en plus fréquemment.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1192946681.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1111946" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2885275902.jpg" alt="pelluchon,ethique de la considération,essai,philosophie,considération,vertus,mode de vie,morale,écologie,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(Signature du dessinateur non identifiée)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’épigraphe est très belle, la voici : <em>« Aussi bien, par les temps corrompus que nous vivons, me bornerai-je à te recommander, pour commencer, de ne te consacrer à l’action ni tout entier, ni toujours, mais de réserver à la considération une partie au moins de toi-même, de ton cœur et de ton temps. »</em> (<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Clairvaux" target="_blank" rel="noopener">Bernard de Clairvaux</a>, <em>De la considération</em>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Corine Pelluchon introduit son éthique des vertus sans y mêler la foi, en partant de la conscience individuelle : <em>« C’est dans la conscience individuelle que la société joue son destin. </em>» L’objectif de son essai consiste à chercher comment on peut intégrer l’intérêt général à l’intérêt personnel de manière à promouvoir plus de sobriété, plus de coopération et rendre le monde plus habitable. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quelles sont les manières d’être à encourager en faveur de l’environnement, de la cause animale et de la démocratie – avant d’atteindre un point de non-retour ? Protéger la biosphère doit devenir un devoir d’Etat. Les effets délétères de nos modes de vie ne sont pas immédiatement perceptibles, d’où la difficulté à mettre en pratique la considération : le respect de la nature, des êtres vivants, le civisme. (Je joins un article publié par ailleurs sur <a title="Le coût écologique d'internet (Mr Mondialisation)" href="https://mrmondialisation.org/le-cout-ecologique-dinternet-est-astronomique/" target="_blank" rel="noopener">le coût écologique d’internet</a> – sommes-nous prêts à diminuer notre consommation numérique ?)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pour commencer, la philosophe examine l’articulation du souci de soi au souci du monde. L’humilité est le socle des quatre vertus cardinales – la justice, la prudence, le courage et la tempérance – nécessaires pour développer la compassion et l’empathie. En évitant et de se mentir à soi-même et de se mépriser, <em>« il s’agit de regarder les choses et les êtres en leur accordant de l’importance ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’amour du monde n’a pas sa place dans le stoïcisme, qui prône le détachement. Selon Corine Pelluchon, il faut aussi accepter les émotions négatives pour pouvoir préserver, voire réparer le monde. Elle fait l’éloge de l’intranquillité et appelle à la responsabilité, dont la structure a été modifiée par les technologies et la mondialisation. Dans la considération, on se sent relié aux générations passées, présentes et futures : <em>« ce qu’il faut laisser en héritage à nos enfants, ce n’est point de l’or, mais un sens profond du respect »</em> (Platon, <em>Les lois</em>).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans l’éthique de la considération, <em>« c’est la joie qui est l’essence d’une vie bonne »</em> et non les plaisirs – une vie bonne importe plus qu’une vie heureuse, ce qui implique un certain accomplissement de soi. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Certains concepts philosophiques (<em>« individuation »</em>, <em>« êtres sentients »</em>, <em>« existential »</em>…) rendent parfois la lecture moins aisée, même si l’essayiste les redéfinit au moment de les introduire.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Corine Pelluchon cherche à réconcilier les notions de liberté et d’interdépendance, insiste sur la générosité, le courage, la persévérance et l’optimisme requis pour lutter contre l’économisme et <em>« promouvoir, par son mode de vie et son engagement, un modèle de développement écologiquement soutenable et plus juste envers les humains et les animaux »</em>. C’est l’objectif de l’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosophie" target="_blank" rel="noopener">écosophie</a> (Arne Naess) : <em>« il ne s’agit pas d’une simple prise de conscience écologique mais d’un savoir vécu menant de la connaissance de nos interactions avec les autres vivants et avec les milieux à la sobriété, c’est-à-dire à un mode de vie écologiquement responsable et épanouissant. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce que je retiendrai de cette <a title="Compte rendu de Thierry Paquot (Esprit)" href="https://esprit.presse.fr/article/thierry-paquot/ethique-de-la-consideration-de-corine-pelluchon-41440" target="_blank" rel="noopener"><em>Ethique de la considération</em></a>, c’est ce qu’elle appelle la <em>« transdescendance »</em>, à savoir <em>« l’expérience de notre communauté de destin avec les autres vivants, humains et non humains »</em>, inséparable du désir d’en prendre soin et de transmettre un monde habitable. Comment pratiquer la considération (deuxième partie) ? Cela passe par l’acceptation de sa vulnérabilité et l’apprentissage d’une certaine manière d’entrer en relation avec les autres. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’économisme, qui met la politique à son service et marchandise le vivant, mène à la déshumanisation. La considération envers les humains, la nature et les animaux, est à l’opposé de l’exploitation éhontée des ressources au profit de groupes privés. Corine Pelluchon prône un mode de vie sobre, écologique et juste. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">J’ai eu plus de mal à la suivre dans la troisième partie (<em>« Voies de la considération »</em>), mais j’ai aimé sa grande attention au monde commun si malmené dans les dernières décennies et sa façon de relier le travail sur soi, les rapports avec les autres et avec le monde vivant, son optimisme <em>« actif ».</em></span></p>
JPC
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Le Gouv
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-01-18:3224182
2021-01-18T16:59:24+01:00
2021-01-18T16:59:24+01:00
Bon les zamis, j'ai le plaisir de vous annoncer que l'ami Mehdi nous a...
<p>Bon les zamis, j'ai le plaisir de vous annoncer que l'ami Mehdi nous a rejoint dans l'histoire du Gouv</p><p>h<a title="https://legouv.fr/le-gouv-co/ministere-de-la-culture-et-du-patrimoine/" href="https://legouv.fr/le-gouv-co/ministere-de-la-culture-et-du-patrimoine/">ttps://legouv.fr/le-gouv-co/ministere-de-la-culture-et-du-patrimoine/</a></p><p> </p><p> </p>
JPC
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Pléonectiquement votre
tag:necronomie.blogspirit.com,2021-01-10:3207334
2021-01-10T17:11:00+01:00
2021-01-10T17:11:00+01:00
j'ai eu le plaisir de recevoir à la maison Mehdi Belhaj Kacem pendant...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/00/3632954871.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1106857" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/00/742855182.jpg" alt="MBK.jpg" /></a>j'ai eu le plaisir de recevoir à la maison Mehdi Belhaj Kacem pendant quelques jours. </span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Mehdi va me rejoindre dans mes aventures nécronomiques confirmant par là qu'il est le Unabomber de la philosophie. Je vous en dirai plus prochainement. Je vous recommande de lire son dernier livre et de ne pas louper la future sortie du livre d'entretiens qu'il a eu avec le regretté David Graeber l'anarchiste activiste d'Occupy Wall Street</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">Une analyse parfaite du mouvement des GJ de Mehdi</span></p><p><a href="http://www.journaldumauss.net/?Gilets-jaunes-mon-amour"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">http://www.journaldumauss.net/?Gilets-jaunes-mon-amour</span></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">une interview stratosphérique par-delà le bien et le mal à écouter absolument</span></p><p><a href="https://www.mixcloud.com/Le_Confort_Moderne/theorist-run-space-1-mehdi-belhaj-kacem/"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;">https://www.mixcloud.com/Le_Confort_Moderne/theorist-run-space-1-mehdi-belhaj-kacem/</span></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/00/2467518409.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1106858" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/00/2588911220.jpg" alt="Systeme-Du-Pleonectique.jpg" /></a></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
JPC
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Comment le capitalisme financier va survivre aux hommes
tag:necronomie.blogspirit.com,2020-10-28:3156421
2020-10-28T09:23:00+01:00
2020-10-28T09:23:00+01:00
Croire que ce que nous vivons enterre le capitalisme financiarisé est une...
<p><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">Croire que ce que nous vivons enterre le capitalisme financiarisé est une vue de l’esprit. Jamais au contraire, le grand rêve de la finance de marché de reporter les risques sur les autres agents, et notamment sur les personnes et de s’immuniser contre les aléas de l’économie réelle n’a atteint un tel degré. Si l’on voulait avoir une preuve, il suffit de regarder les cours de bourse, et tout ce qui a été mis en œuvre pour obtenir un résultat aussi improbable. Cette immunité a été conquise d’étape en étape, crise après crise.Depuis sa première conquête des années 80-90 qui a vu la naissance du capitalisme financier planche de salut d’un capitalisme jusqu'à aujourd'hui, la finance n'a cessé de se renforcer. Le capitalisme financier a vu le jour car le capitalisme n'arrivait plus à extraire la plus-value de l'économie réelle.<br /></span></p><p><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">C’est ainsi que les hedge funds - soutenus par la politique et les banques centrales – ont imposés un nouveau système adapté à l'élite financière et à ses besoins.</span></p><p><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">Afin de comprendre le contexte de ce bouleversement historique, il est important de se débarrasser de l'erreur actuellement la plus répandue et la plus fortement promue par les médias selon laquelle tout cela a quelque chose à voir avec le nouveau coronavirus. Le fait est que les problèmes du secteur financier existaient bien avant la pandémie et auraient eu des conséquences désastreuses même sans eux. Nous l’avons constaté lors de la crise de 2008. Le virus ne sert que d'aide bienvenue à ceux qui dirigent le secteur financier. Il attire l'attention de tous depuis quelques semaines maintenant, permettant à l'élite financière de poursuivre son propre programme en grande partie sans être dérangé.</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;"><span style="font-size: 20.0pt;">Pour comprendre ce programme, il faut se pencher sur les développements récents de notre système financier. Tout a commencé par la déréglementation, c'est-à-dire la suppression progressive des restrictions légales pour les banques. Au cours de cette déréglementation, des hedge funds ont été agréés, c'est-à-dire des sociétés de gestion d'actifs dont la clientèle est presque exclusivement constituée de «particuliers fortunés» - les ultra-riches de ce monde. Ces hedge funds sont autorisés à fonctionner comme des banques, mais ne sont pas soumis à leurs restrictions légales. Son approbation a été un cadeau historique pour le secteur bancaire, car elle a permis aux banques de créer elles-mêmes des fonds spéculatifs, contournant ainsi toutes les restrictions légales qui leur </span><span style="font-size: 20.0pt;">étaient imposées. Ce que l’on appelle le Shadow banking, la finance de l’ombre.</span></span></p><p><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">Le public international n'apprend presque rien sur tout cela. Au lieu de cela, les médias et la politique dirigent l'attention des gens exclusivement sur la pandémie corona, donnant aux fonds spéculatifs la possibilité d'utiliser la crise actuelle à leur propre avantage, malgré d'énormes pertes, et de piller le système en ruine avec le soutien actif des banques centrales. Comment expliquer autrement :</span></p><ul><li><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">que les fonds spéculatifs qui sont dans une situation désespérée à cause de la spéculation effrénée sont soutenus par les banques centrales avec des milliards et des billions de milliards de milliards?</span></li><li><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">que la Réserve fédérale et la BCE ont engagé un hedge fund - à savoir BlackRock - pour conseiller et organiser cette distribution?</span></li><li><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">que de grandes parties de la classe moyenne sont délibérément ruinées par la fermeture et ont la possibilité de déposer le bilan ou de rejoindre des sociétés de plate-forme soutenues par de grands fonds spéculatifs?</span></li><li><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">que les grandes entreprises soutenues par des fonds spéculatifs comme Amazon peuvent continuer à travailler malgré la fermeture, faire de nouvelles embauches et faire d'énormes profits, tandis que les propriétaires de petites entreprises n'ont pas le droit d'exercer leur profession?</span></li><li><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">que les entreprises, qui dans le passé ont fait grimper le cours de leurs actions par des rachats d'actions et ont ainsi rapporté d'énormes sommes d'argent pour les hedge funds, reçoivent maintenant des milliards d'aide de l'argent des contribuables?</span></li></ul><p><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">La liste pourrait s'allonger encore et encore et aboutir à la même conclusion: aucune de ces mesures ne sert la majorité des travailleurs et aucune ne contribue à stabiliser le système actuel. Au contraire, les mesures accéléreront sa disparition et aideront ceux qui le pillent actuellement à être aux premières lignes lors du redémarrage.</span></p><p><span style="font-size: 20pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">Mais comme ce nouveau départ entraînera certainement un chômage de masse, la fin d'une grande partie de la classe moyenne, une baisse drastique du niveau de vie de la majorité de la population et une nouvelle explosion des inégalités sociales, il faut s'attendre à une résistance de la part des personnes touchées et une réponse - du côté politique avec des mesures répressives.</span></p><p> </p>
JPC
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Nouveau lien à consommer nécronomiquement sans modération
tag:necronomie.blogspirit.com,2020-05-10:3155705
2020-05-10T09:56:00+02:00
2020-05-10T09:56:00+02:00
Parmi les nouveautés, j'ai ajouté un lien permanent Pour Une Constituante...
<p><span style="font-size: 12pt;">Parmi les nouveautés, j'ai ajouté un lien permanent<strong> Pour Une Constituante</strong> l'association de l'excellent André Bellon</span></p><p> </p><p><img id="media-253015" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/01/270159055.png" alt="andre bellon,association pour une constituante,philosophie,les samedis du confinement,évolution,revolution" /></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">vous y trouverez plein de textes intéressants et les désormais cultes vidéo <strong>des samedis confinements</strong>. comme vous le savez avant de rajouter un lien, j'ai un contact avec l'auteur afin de valider la compatibilité.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Les liens sont sur la droite du blog</span></p><p> </p><p> </p>
Tania
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Grandeur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-10:3147506
2020-03-10T20:20:00+01:00
2020-03-10T20:20:00+01:00
« Nous naissons au sein de significations et d’idées qui façonnent...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1220084445.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085202" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3749533648.jpg" alt="hustvedt,siri,vivre,penser,regarder,essai,littérature anglaise,etats-unis,philosophie,psychologie,littérature,culture,lecture,écriture,art" /></a>« Nous naissons au sein de significations et d’idées qui façonnent la manière dont nos esprits incarnés affrontent le monde. Dès l’instant où je franchis les portes du Prado ou du Louvre, par exemple, je pénètre dans un espace culturellement sanctifié. A moins d’être une</span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> al</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">ien</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> venue d’une autre galaxie, je me sentirai envahie par le silence de la grandeur, par l’idée que ce que je vais voir a reçu l’</span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">imprimatur</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> de ceux qui savent, les experts, les conservateurs, les faiseurs de culture. Cette idée de grandeur, matérialisée par les dimensions des salles et les rangées de peintures et de sculptures, affecte ma perception de ce que je vais voir. L’attente de la grandeur est susceptible de jouer un rôle dans ma perception, même si je me considère comme dépourvue de préjugé et ne me rends pas compte que ma façon de voir a été subtilement altérée par l’endroit où elle se trouve. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Siri Hustvedt, </span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Visions incarnées (<a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/25/essais-de-curiosite-3147272.html" target="_blank" rel="noopener">Vivre, Penser, Regarder</a>)</span></em></p>
Tania
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Regarder une oeuvre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-09:3147494
2020-03-09T08:30:00+01:00
2020-03-09T08:30:00+01:00
Siri Hustvedt / 3 La dernière section de Vivre, Penser, Regarder...
<p align="right"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Siri Hustvedt / 3</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La dernière section de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/25/essais-de-curiosite-3147272.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Vivre, Penser, Regarder</em></a> m’a passionnée, davantage que la précédente. Siri Hustvedt l’ouvre sur <em>« Quelques réflexions à propos du regard »</em>, dont la dernière est toute simple : <em>« Je regarde et parfois je vois. »</em> Le recueil se termine avec <em>« Visions incarnées – Que signifie regarder une œuvre d’art ? »</em> Pour répondre à cette question, elle aborde l’univers de différents artistes, hommes et femmes, contemporains et anciens.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/710678155.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085145" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/373055206.jpg" alt="Hustvedt Vermeer.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Johannes Vermeer, <a title="Source illustration" href="https://www.metmuseum.org/toah/works-of-art/1979.396.1/" target="_blank" rel="noopener"><em>Etude d’une jeune femme</em></a>, vers 1665–67, <br />The Metropolitan Museum of Art, New York<br /><em>« Je n’étais pas une enfant sûre de moi et, dans son visage, <br />je me reconnais au même âge. » </em>(S. H.)<br /></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ma première intention était de reprendre dans chacun des treize articles une phrase que j’y avais soulignée et de vous montrer en regard (l’expression s’impose), une des œuvres commentées. Mais au bout du compte, il y en avait trop. J’ai donc sélectionné quelques phrases pour vous en donner l’esprit et quelques-unes des peintures ou sculptures ou « installations » regardées par l’écrivaine (aucune n’est illustrée dans le livre).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2809790638.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085146" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/84785443.jpg" alt="Hustvedt Morandi.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Giorgio Morandi, <a title="Source illustration" href="http://www.italyonthisday.com/2017/07/giorgio-morandi-painter.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Nature morte</em></a>, 1952<br /><em>« Ce à quoi l’on s’attend est capital pour la perception. » </em>(S. H.)<br /></span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/morandi" target="_blank" rel="noopener">Morandi</a> aimait énormément Chardin et ce que ces deux artistes ont en commun, outre la nature morte, c’est que, chacun à sa façon, l’un et l’autre</span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> enchantai</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">ent</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> leurs objets. »<br /></span></em><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Morandi, à ce qu’il me semble, explore activement le drame de la perception, et il joue avec les deux niveaux de vision : le préattentif et l’attentif. Il a dit un jour : </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Le seul intérêt qu’éveille en moi le monde visible concerne l’espace, la lumière, la couleur et les formes. »</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> »</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3951482375.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085147" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1283564116.png" alt="Hustvedt Louise-Bourgeois-Rejection-2001-Fabric-lead-and-steel-63.5-x-33-x-30.5-centimeters.png" /></a><br /><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">© Louise Bourgeois<span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">,</span> <a title="Source illustration" href="https://art-sheep.com/art-sheep-features-louise-bourgeois-2/" target="_blank" rel="noopener"><em>Rejet</em></a>, 2001-2002</span></span><br /></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">« Le visuel et le linguistique occupent dans le cerveau des sites différents. » </span></span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">(S. H.)</span></span></span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Je sais que ces figures cousues, balafrées sont dérangeantes, mais elles sont aussi pour moi du nombre des œuvres les plus belles et les plus compatissantes de <a title="Dossier Centre Pompidou" href="http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-bourgeois/ENS-bourgeois.html" target="_blank" rel="noopener">Bourgeois</a>. Ce sont des poupées de perte et d’immortalité. »</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1592391156.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085148" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4076420371.jpg" alt="Hustvedt Ducciomadonna.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Duccio di Buoninsegna, Vierge à l’Enfant, 1290-1300, The Metropolitan Museum of Art, New York<br /></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>« Tout objet photographié devient un signe de disparition parce qu’il appartient au passé. »</em> (S. H.)</span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Malgré sa composition, qui conserve le caractère abstrait d’une icône byzantine, avec ses personnages idéalisés habitant le nulle part étincelant d’un fond d’or, et le détail inhabituel du parapet au-dessous d’eux, qui les éloigne encore plus encore de l’espace du spectateur, la résonance affective entre cette mère et son bébé est reconnaissable dans sa profonde humanité. »</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4276722353.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085149" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3938463169.jpg" alt="Hustvedt Kiki Smith Lilith.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© Kiki Smith, <em><a title="Source" href="https://lilithtamere.wordpress.com/2015/04/06/lilith-une-sculpture-effrayante-par-kiki-smith/" target="_blank" rel="noopener">Lilith</a>,</em> bronze et yeux de verre, 1994, The Metropolitan Museum of Art, New York<br /><em>« Pour moi, une œuvre d’art doit être une énigme. » </em>(S. H.)<br /></span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Regarder l’œuvre de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/kiki+smith" target="_blank" rel="noopener">Kiki Smith</a>, c’est pénétrer dans une zone frontière où disparaissent souvent les lignes tracées entre dehors et dedans, tout et partie, éveil et veille, humain et animal, « moi » et « pas moi ». C’est un territoire d’associations mouvantes et de métamorphoses, tant visuelles que linguistiques. »<br /></span></em><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« L’indifférence est le chemin le plus court vers l’amnésie et, en définitive, les seules œuvres d’art qui comptent sont celles dont nous nous souvenons et celles dont nous nous souvenons, ce sont, me semble-t-il, celles qui nous ont émus. »</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1966990874.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4170663471.jpg" alt="Hustvedt Richetr moritz-2000.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© Gerhard Richter, <em>Moritz,</em> 2000, huile, toile, De Pont Museum of Contemporary Art, Tilburg, Netherlands</span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Ce qu’est la beauté, qui le sait ? une réaction à ce que nous voyons, dont une partie semble être une attitude génétiquement programmée pour la symétrie, la lumière, la <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/10/15/couleur.html" target="_blank" rel="noopener">couleur</a> ; le reste, sûrement, est appris. »<br /></span></em><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« La dynamique entre photo et peinture prend un caractère de révélation et de dissimulation, de vision et de cécité, de jeu d’une dimension contre et avec l’autre, et de création entre elles d’ambiguïté. »</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1634568665.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085151" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2346493379.jpg" alt="Hustvedt Messager Mes trophées.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© <a title="Notice ArtWiki" href="http://www.artwiki.fr/wakka.php?wiki=AnnetteMessager" target="_blank" rel="noopener">Annette Messager</a>, <em>Mes Trophées</em>, 1986-88, Collection Fonds National d’Art Contemporain</span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Certains se souviennent bien de leur enfance. Ils se rappellent ce que c’était de jouer et de faire semblant. D’autres non. Leur</span></em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Persona_(psychologie_analytique)" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> person</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">a</span></a><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> infantile a disparu derrière les nuages de l’amnésie. D’autres encore, dont certains sont des artistes, continuent toute leur vie à jouer et à faire semblant. »</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Tous, nous abordons une œuvre d’art avec des pensées et des sentiments, ainsi qu’avec des expériences passées qui ont influencé notre vision, tant culturelle que personnelle. Chacun de nous peut néanmoins lutter contre ses propres idées préconçues en adoptant une attitude <a title="Définition CNRTL" href="https://www.cnrtl.fr/definition/ph%C3%A9nom%C3%A9nologique" target="_blank" rel="noopener">phénoménologique</a>. Après avoir regardé une œuvre d’art pendant assez longtemps et avec une attention suffisante, j’ai souvent vu ce que je n’avais d’abord pas aperçu. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En plus des artistes cités dans ce billet, il est question aussi, dans <em>Vivre, Penser, Regarder</em>, de <a title="Info Paris Art" href="https://www.paris-art.com/paintings-4/" target="_blank" rel="noopener">Richard Allen Morris</a>, de <a title="Site de l'artiste" href="http://www.margaretbowland.com/" target="_blank" rel="noopener">Margaret Bowland</a>, de <a title="Ses peintures noires comme "Saturne dévorant un de ses fils"" href="https://deuxieme-temps.com/2018/05/15/analyse-goya-saturne-devorant-fils-1823/" target="_blank" rel="noopener">Goya</a>, de la main qui dessine <span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">– <em>« Cette vivante main »</em> – </span> et de photographies. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Si le regard de Siri Hustvedt sur l’art vous intéresse, je vous signale ses précédents e</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">ssais sur la peinture,</span> <em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;">Les mystères du rectangle </em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;">(2006) et surtout son roman </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;" title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/un+monde+flamboyant" target="_blank" rel="noopener"><em>Un monde flamboyant</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;"> (2014), magistral.</span></p>
Tania
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Dans l'émotion
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-07:3147404
2020-03-07T08:30:00+01:00
2020-03-07T08:30:00+01:00
« Si la narration est, comme l’écrit Paul Ricoeur dans...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/717769217.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084977" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1152944278.jpg" alt="Hustvedt LTL 2.jpg" /></a></span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Si la narration est, comme l’écrit Paul Ricoeur dans </span></em><a title="Dossier sur la narrativité" href="https://penserlanarrativite.net/documentation/bibliographie/ricoeur#un" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Temps et réci</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">t</span></a><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">, une reconfiguration de différentes actions temporelles ou épisodes tant existentiels que fictionnels en un tour significatif, je crois que le sens a son fondement essentiel dans l’émotion. Il me paraît sensé qu’un récit, forme universelle de la pensée humaine, imitant la mémoire elle-même, se concentre sur ce qui est significatif et laisse de côté ce qui ne l’est pas. Les choses auxquelles je suis indifférente, je les oublie, en général. Les histoires de souvenirs et de fiction sont aussi faites d’absences : tout ce qui a été laissé de côté. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Siri Hustvedt, </span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Trois histoires émotionnelles (<a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/25/essais-de-curiosite-3147272.html" target="_blank" rel="noopener">Vivre</a>, <a title="Penser et ressentir (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/29/penser-et-ressentir-3147400.html" target="_blank" rel="noopener">Penser</a>, Regarder)</span></em></p>
Tania
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Penser et ressentir
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-05:3147400
2020-03-05T08:30:00+01:00
2020-03-05T08:30:00+01:00
Siri Hustvedt / 2 La deuxième partie de Vivre, Penser, Regarder ,...
<p align="right"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Siri Hustvedt / 2</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La deuxième partie de <a title="Essais de curiosité (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/25/essais-de-curiosite-3147272.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Vivre, Penser, Regarder</em></a>, le recueil de Siri Hustvedt, commence avec <em>« L’histoire vraie »</em>, un essai sur ce qui distingue la vie et l’œuvre, la fiction et l’autobiographie. <em>A la recherche du temps perdu</em> est un excellent exemple de récit romanesque où l’on est tenté de confondre le narrateur et l’auteur, alors que <em>« les deux Marcel, celui de la vie et celui de la fiction, ne sont pas identiques ».</em> Le récit dit autobiographique ne peut pas non plus être considéré comme <em>« la vérité »</em>. La remémoration, étudiée par les neurosciences, ne consiste pas à <em>« récupérer quelque fait originel stocké dans le « disque dur » de la mémoire ».</em> Ce que nous nous rappelons, c’est <em>« la dernière version d’un souvenir donné. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1705568595.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084976" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1789202822.jpg" alt="hustvedt,siri,vivre,penser,regarder,essai,littérature anglaise,etats-unis,philosophie,psychologie,littérature,culture,lecture,écriture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Siri Hustvedt à Lausanne lors de la remise du <a title="Site" href="https://fondation-veillon.ch/archive/index.php?tag/2019-siri-hustvedt" target="_blank" rel="noopener">prix européen de l’essai Charles Veillon</a> 2019<br />pour <em>Les mirages de la certitude</em> © Alain Herzog-Fondation Charles Veillon <br />(prix 2020 remporté par Alessandro Baricco pour <em>The Game</em>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Qui n’a pas observé qu’un même événement vécu en famille a laissé à chacun des protagonistes un souvenir différent ou que, même, l’un puisse s’en souvenir et pas l’autre ? Les notions d’authenticité et de réalisme ne sont pas aussi simples qu’elles le paraissent. Opposant <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/06/23/glissements.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Les yeux bandés</em></a> où, bien qu’elle ait donné à la narratrice son prénom inversé,<em> « Iris »</em>, et utilisé des éléments de son expérience personnelle, les aventures de l’héroïne sont de la fiction et non pas les siennes, à <a title="Résumé" href="https://artherapievirtus.org/siri-hustvedt-la-femme-qui-tremble/" target="_blank" rel="noopener"><em>La femme qui tremble</em></a>, récit autobiographique où elle explore le sens des affections psychosomatiques, Siri Hustvedt définit ainsi le <em>« pacte de non-fiction »</em> : <em>« ne pas mentir délibérément. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans <em>« Excursions aux îles des Happy Few »</em>, l’essayiste <em>« vagabonde »</em> rassemble ses observations dans les domaines de l’art, des neurosciences et de la psychanalyse. Notre époque privilégie l’hyperspécialisation et l’expertise au point de rendre le dialogue impossible d’une discipline à l’autre, notre monde est <em>« un monde de fragmentation intellectuelle ».</em> Dans <em>« De la lecture »</em>, activité qu’elle définit comme <em>« perception sous forme de traduction »</em>, chacun reconnaîtra ses questions, son expérience de lecteur. Jamais deux expériences de lecture ne sont identiques, elle l’illustre par sa relecture de <a title="Billets sur Middlemarch (Bonheur du jour)" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/tag/middlemarch" target="_blank" rel="noopener"><em>Middlemarch</em></a> de George Eliot – <em>« Le texte est le même, moi pas. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Stig Dagerman »</em> (sur <em>Le Serpent</em>, principalement), <em>« L’analyste dans la fiction »</em> (comme Erik Davidsen, le narrateur d’<em><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/08/30/je-me-sens-si-seul.html" target="_blank" rel="noopener">Elégie pour un Américain</a></em> ou Dick Diver, le psychanalyste dans <em>Tendre est la nuit</em> de Fitzgerald), les sujets de cette partie centrale du recueil, <span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: 12pt;">la plus difficile d’accès pour les non initiés,</span> </span>sont fort axés sur les questions psychanalytiques, surtout <em>« L’aire de jeu selon Freud »</em> où elle compare la création de fictions à un <em>« rêve éveillé »</em>. Siri Hustvedt a même rencontré personnellement Freud et Anna Freud… dans un rêve !</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Notes critiques sur le climat verbal »</em> porte sur le discours politique contemporain et la volonté de diviser dans la sphère politique américaine, mais on n’a aucun mal à l’interpréter plus largement. A travers les huit articles de <em>« Penser »</em>, j’ai été particulièrement intéressée par les développements sur la mémoire et l’imagination, que l'essayiste aborde de points de vue différents. L’expérience de la lecture, notre perception subjective du temps, les souvenirs et les pulsions, tout donne à penser à Siri Hustvedt : <em>« Nous ne sommes ni des machines, ni des ordinateurs mais des créatures incarnées guidées par un vaste inconscient et un ressenti émotionnel. » </em></span></p>
Tania
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Ma pluralité
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-03:3147299
2020-03-03T18:00:00+01:00
2020-03-03T18:00:00+01:00
« Qu’en est-il des femmes qui écrivent ? Nous avons, nous...
<p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3536113048.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084800" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4187217799.jpg" alt="Hustvedt VPR.jpg" /></a>« Qu’en est-il des femmes qui écrivent ? Nous avons, nous aussi, des pères et des mères littéraires. Pendant la majeure partie de ma vie, il m’a semblé que la lecture et l’écriture sont précisément les deux lieux de la vie où je suis libérée des contraintes de mon sexe, où la danse avec l’identité de l’autre peut se danser sans obstacle et où le libre jeu des identifications permet de pénétrer une multitude d’expériences humaines. Quand je travaille, je ressens cette extraordinaire liberté, ma pluralité. Mais j’ai découvert que, dans le monde qui m’entoure, l’appellation de « femme écrivain » est encore, sur un front d’écrivain, un stigmate malaisé à effacer, qu’il demeure préférable d’être George plutôt que Mary Ann. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Siri Hustvedt,</span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"> Mon père / Moi (<a title="Essais de curiosité (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/25/essais-de-curiosite-3147272.html" target="_blank" rel="noopener">Vivre</a>, Penser, Regarder)</span></em></p>
Tania
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Essais de curiosité
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-02:3147272
2020-03-02T08:30:00+01:00
2020-03-02T08:30:00+01:00
Siri Hustvedt / 1 Un an avant Le Monde flamboyant , son roman...
<p align="right"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Siri Hustvedt / 1</span></span></strong></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Un an avant <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/un+monde+flamboyant" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Monde flamboyant</em></a>, son roman extraordinaire sur le monde de l’art contemporain, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Siri_Hustvedt" target="_blank" rel="noopener">Siri Hustvedt</a> avait publié un gros essai : <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/pochebabel/vivre-penser-regarder-babel" target="_blank" rel="noopener"><em>Vivre, Penser, Regarder</em></a> (traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christine Le Bœuf, 2013). Je vous présenterai ce recueil de cinq cents pages (trente-deux articles écrits de 2006 à 2011) au fur et à mesure de ma lecture. La première section – <em>« Vivre »</em> – contient les essais <em>« les plus personnels »</em>, de <em>« Variations sur le désir »</em> à <em>« Fleurs ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2736445910.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084799" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2122086386.jpg" alt="hustvedt,siri,vivre,penser,regarder,essai,littérature anglaise,etats-unis,philosophie,psychologie,littérature,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Elle l’introduit ainsi : <em>« Après avoir lu les essais rassemblés dans ce volume, j’ai compris que, quelle que soit la diversité de leurs sujets, ils ont en commun leur curiosité constante à l’égard de ce qu’être humain signifie. Comment voyons-nous, nous souvenons-nous, comment ressentons-nous autrui et comment communiquons-nous avec lui ? Que signifient dormir, rêver et parler ? Lorsque nous utilisons le mot </em>moi<em>, de quoi parlons-nous ? »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est une curiosité d’écrivaine et une curiosité scientifique – Siri Hustvedt, diplômée en littérature anglaise à Columbia, s’intéresse particulièrement aux neurosciences et est chargée de cours en psychiatrie à la faculté de médecine de Cornell. Philosophie, neurosciences, psychologie, psychanalyse, neurologie, littérature, cela peut impressionner, mais elle a fait le choix d’utiliser dans son travail un langage courant qui rend ses recherches accessibles aux profanes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ainsi, pour analyser le processus du désir, elle part d’un souvenir familial : quand sa sœur Asti avait trois ans, elle désirait pour Noël un téléphone Mickey Mouse devenu introuvable. La tension qui s’était installée dans toute la famille était telle que l’arrivée <em>« triomphale »</em> du père, la veille de Noël, les avait mis tous en joie – une histoire qui <em>« prit dans la famille des proportions mythiques ». </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Ne fais rien que tu n’aies pas réellement envie de faire »</em> : ce conseil que lui a donné un jour sa mère, en lui parlant comme à une adulte, introduit une réflexion sur le cerveau, les émotions, l’empathie et le sentiment de culpabilité. Fille d’une mère norvégienne et d’un père américain d’origine norvégienne, Siri Hustvedt a parlé le norvégien avant de parler anglais. <em>« Méditations sur le mot Scandinavie »</em> explore la composante norvégienne de sa personnalité <em>« divisée ».</em> Elle rend aussi hommage à la grande poétesse danoise <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Inger_Christensen" target="_blank" rel="noopener">Inger Christensen</a> qu’elle avait rencontrée deux fois.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans <em>« Ma drôle de tête »</em>, Siri Hustvedt analyse les migraines chroniques, <em>« affection mal connue »</em> qu’elle a cessé, avec les années, de considérer comme une ennemie. La migraine peut causer des hallucinations, qui peuvent surgir aussi <em>« à la lisière entre veille et sommeil ».</em> Cette réflexion sur les rapports entre <em>« psyché et soma »</em> ainsi que sur le rôle de l’attitude face à une maladie m’a passionnée. Elle se penche aussi sur l’insomnie (<em>« Dormir / Ne pas dormir »</em>) ou encore sur l’image de soi et <em>« </em>l’idée<em> de ce que nous sommes »</em> véhiculée par la façon dont on s’habille (<em>« Hors du miroir »</em>). </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Vous vous rappelez peut-être son apparition formidable à La Grande Librairie (11/1/2018) où elle était invitée (pour <em>Les mirages de la certitude</em></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">) avec Paul Auster (pour <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/4321" target="_blank" rel="noopener"><em>4321</em></a>), Isabelle Carré, Philippe Delerm et Olivier Adam (<a title="Vidéo : LGL du 11/1/2018 (YouTube)" href="https://www.youtube.com/watch?v=-SIBFQB3MeM" target="_blank" rel="noopener">à revoir</a> sur YouTube – Siri H. y intervient à partir de la 52e minute). L’essai sur le mot <em>« <a title="T&P (Les yeux bandés)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/06/23/glissements.html" target="_blank" rel="noopener">ambiguïté</a> »</em> évoque irrésistiblement son univers romanesque. <em>« Le roman est un caméléon »</em>, écrit-elle dans <em>« Jeu, pensées sauvages et sous-sol d’un roman »</em>, un bel éloge du genre et une exploration du lien entre mémoire et imagination. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Mon père / Moi »</em> est l’essai le plus long de cette première section de <em>Vivre, Penser, Regarder</em>, une trentaine de pages. <a title="Site de l'écrivaine (en)" href="http://sirihustvedt.net/" target="_blank" rel="noopener">Siri Hustvedt</a> y parle de la paternité, de l’attitude de son père dans leur famille de quatre filles : il incarnait l’autorité, le patronyme, et aussi l’amour, la bienveillance. (Elle ne s’y réfère pas aux filles du Dr March, mais bien à une série télévisée familiale, <em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Papa_a_raison" target="_blank" rel="noopener">Papa a raison</a>.</em>) Cette réflexion sur l’identification ou le conflit entre père et fils, entre père et fille, se termine par des pages très émouvantes sur une conversation entre son père et elle, la première fois qu’ils ont parlé de son œuvre, <em>« comme des égaux ».</em></span></p>
JMOlivier
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George Steiner, professeur et tyran
tag:jolivier.blogspirit.com,2020-02-04:3327997
2020-02-04T09:05:00+01:00
2020-02-04T09:05:00+01:00
Pour tous les étudiants (et surtout les étudiantes) George Steiner, qui...
<p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/2347130544.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-250763" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/731784396.2.jpeg" alt="Unknown-1.jpeg" /></a>Pour tous les étudiants (et surtout les étudiantes) George Steiner, qui vient de disparaître, aura laissé des souvenirs ambivalents, pour ne pas dire mitigés. C'était un professeur exceptionnel, d'une large érudition, charismatique, mais également injuste, excessif, familier des débordements de toute sorte. </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J'ai eu la chance de suivre ses cours où il faisait régner une terreur souvent palpable — surtout sur la gent féminine (sa misogynie n'était un secret pour personne). C'était un lecteur incomparable de Shakespeare, de John Donne, des poètes romantiques anglais. Par rapport à la modernité (Barthes, Foucault, Derrida) c'était un résistant farouche et pas un cours ne se passait sans qu'il décoche de nouvelles flèches contre ces « penseurs français » qui n'avaient rien compris à la littérature et qui, d'ailleurs, par leur style abscons, restaient incompréhensibles.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/911406201.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-250765" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/4194101848.3.jpeg" alt="Unknown-2.jpeg" /></a>George Steiner, professeur singulier et brillant, était l'électron libre du Département d'Anglais. Lors des examens, ses dérapages étaient célèbres : mauvaise humeur, crise de colère, insultes. Au point qu'un jour, assaillis par les plaintes des étudiants (et surtout des étudiantes), on décida d'encadrer George Steiner par tout le staff du Département pendant les examens qu'il faisait passer ! </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aujourd'hui, bien sûr, cela ne passerait plus. Mais à l'époque, à la fin des années 80, c'était monnaie courante. La terreur qu'il faisait régner pendant ses cours, George Steiner n'a plus pu l'imposer aux étudiants qui passaient devant lui lors des examens. Car les autres professeurs (Blair et Poletta, entre autres) le remettaient à l'ordre dès que le grand érudit dérapait! <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/289750081.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-250766" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/01/1403453840.png" alt="Unknown.png" /></a>L'effet était assez comique ! Et pour l'étudiant que j'étais, qui s'était préparé à être interrogé par un ou deux professeurs, la surprise était totale en voyant tous ces grands esprits se déchirer entre eux…</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De cet intellectuel controversé, médiatisé par Bernard Pivot dans <em>Apostrophes</em>, il faut lire et relire certains livres qui offrent le meilleur de sa pensée. C'est là, dans l'érudition et la réflexion critique, que George Steiner est le plus stimulant — malgré sa résistance à toute la modernité philosophique et littéraire. Il reste donc ses livres, et c'est beaucoup !</span></p>
maplanete
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Bordeaux : ”Des mots dans les arbres”, trois journées festives pour les enfants
tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-07-09:3317375
2019-07-09T10:30:00+02:00
2019-07-09T10:30:00+02:00
Demandez le programme ! Le mercredi et le jeudi, de 14 h à...
<p> </p><p><strong>Demandez le programme ! </strong></p><p>Le mercredi et le jeudi, de 14 h à 17, les enfants, de 4 à 12 ans, sont invités à participer gratuitement à des <strong>Ateliers philo’</strong>, peinture, argile, musique et jeux de langage. Avec, le jeudi,<strong> un apéro–jeux de mots</strong> avec le collectif <a href="https://www.facebook.com/Fosforizo/" target="_blank" rel="noopener"><strong>Fosforizo</strong></a> pour conclure la journée, de 18 h à 21 h. </p><p>Le vendredi 12 juillet, 14h30, place à l'occitan, avec un spectacle pour les enfants à partir de 3 ans, proposé par<a href="https://fabrica.occitanica.eu/fr/labasa/14918" target="_blank" rel="noopener"><strong> La compagnie du Parler noir.</strong></a> La conteuse Isabelle Loubère lira des« Contes qui font peur... La langue de la lande ». Et toujours, des animations de <strong>Florence Louis</strong>, médiatrice en philosophie, des ateliers d'arts plastiques, des espaces de jeux libres et de lecture... <a href="https://lalibrairieducontretemps.com/" target="_blank" rel="noopener"><strong>La Librairie du Contretemps</strong></a>, à Bègles, tiendra un stand. </p><p>Les ateliers de la place Dormoy offrent une activité spécifique et encadrée, tandis que les espaces lecture et jeux libres sont ouverts et permettent un accès aux familles ou en individuel.</p><p>Enfin, si ça vous dit de danser et de vous entraîner pour le bal du 14 juillet, sachez aussi que "Des mots sans les arbres" proposera cette année un bal créole, avec les musiciens du <strong>Trio Rudy Music</strong> et un bal occitan, avec le groupe de musiques traditionnelles occitanes <a href="https://www.facebook.com/alenada.occitanie/" target="_blank" rel="noopener"><strong>Alenada !</strong></a></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Le site internet de l'association Philosphères : <a href="http://www.philospheres.org">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Sa page Facebook : <a href="https://fr-fr.facebook.com/PHILOSPHERES.ORG/" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-366668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1383490444.jpg" alt="philosphères,jeunesse" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo Philosphères</em></span></p><p>C'est parti ce <strong>mercredi 10 juillet</strong> pour la<strong> 4e édition</strong> de l'événement <strong>"<a href="http://philospheres.org/514-2/" target="_blank" rel="noopener">Des mots dans les arbres",</a></strong> le rendez-vous de l'été culturel, convivial et gratuit réservé aux enfants (et à leurs parents), qui se tient depuis juillet 2016 sous les grands arbres de la place Dormoy, à Bordeaux, avec le concours du café associatif <a href="https://www.yakafaucon.com/le-petit-grain-programme/" target="_blank" rel="noopener"><strong>Le petit grain</strong></a>. </p><p>Cette année encore, jusqu'au 12 juillet, <a href="http://philospheres.org/" target="_blank" rel="noopener"><strong>Philosphères,</strong> </a>association bordelaise qui entend ouvrir des espaces d’éveil philosophiques et artistiques dans la cité, et se préoccupe aussi d'écologie, propose trois jours de manifestations festives destinée aux enfants de 4 à 12 ans, autour du thème de <strong>"L’éloge des langues"</strong>. Un projet labellisé par le Centre national du livre dans le cadre de Partir en livre.</p>
JMOlivier
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BHL et moi
tag:jolivier.blogspirit.com,2019-02-02:3327969
2019-02-02T11:35:00+01:00
2019-02-02T11:35:00+01:00
J'ai rencontré BHL en 1979, dans des circonstances particulières et peu...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/02/2589955450.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-242245" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/1319074787.jpg" alt="bhl-1978.jpg" /></a>J'ai rencontré BHL en 1979, dans des circonstances particulières et peu glorieuses — pour lui. Le ministre de l'éducation de Giscard, René Haby, avait rédigé une loi (la « Loi Haby ») qui, au prétexte d'ouvrir les lycées à tout le monde, voulait supprimer les cours de philosophie des classes terminales. Bien sûr, la révolte avait grondé. Sous l'impulsion de quelques-uns (Jacques Derrida, Vladimir Jankélévitch, François Chatelet, Paul Ricœur et d'autres), des Etats Généraux de la philosophie s'étaient tenus à la Sorbonne en juin 1979. Jeune étudiant (je n'avais pas 26 ans), j'y avais assisté et participé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Tout se passait bien jusqu'au moment où BHL, accompagné de ses groupies, avait fait irruption dans l'auditorium et avait essayé de s'emparer du micro. Des étudiants s'étaient interposés. Et j'ai vu Derrida — par ailleurs, ancien prof de philo de BHL — furieux, descendre de l'estrade et faire le coup de poing avec l'intrus. Derrida, ancien gardien de but de foot, n'eut aucune peine à renvoyer le philosophe à la chemise blanche dans les cordes ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Et bientôt ce dernier sortit sous les huées de l'assemblée et on ne le revit plus…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Pourtant, j'ai fait l'effort de lire ses livres. Certains, d'ailleurs, sont excellents (<em>La Pureté dangereuse</em>). Je me suis même fait violence pour aller le trouver chez lui, Boulevard Saint-Germain, dans son modeste appartement de 300m2. J'y ai été accueilli par deux serviteurs en turban (des Sikhs) et, tandis que j'attendais dans le salon, j'ai pu entendre les vocalises d'Arielle dans la pièce d'à côté. Je l'ai donc rencontré deux fois et interviewé pour le journal <em>La Suisse</em> et le mensuel <em>SCENES Magazine</em>. Il m'a fait l'impression d'un beau parleur, une sorte de moulin à vent capable d'aborder tous les sujets, sans en connaître aucun. Mais la rencontre fut tout à fait charmante. J'eus même droit à une tasse de thé et à quelques biscuits.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Cela s'est gâté, quelques années plus tard, lors de la guerre dans les Balkans. BHL, ignorant tout de l'histoire de ces pays et de la géopolitique, prit d'emblée fait et cause pour les « sécessionnistes » (Croatie, Bosnie, etc.), gagnant à l'occasion son premier point Godwin en traitant les Serbes de nazis, et en comparant Milosevic à Hitler (depuis, il en a gagné des millions). Il oubliait (ou faisait semblait d'oublier) que les Serbes s'étaient battus férocement contre les Nazis, qu'ils avaient été arrêtés, torturés, exécutés, tandis que les fameux Oustachis croates étaient les fidèles séides des Allemands, dévolus aux basses œuvres. Mais passons. En envenimant un conflit complexe et très émotionnel, en diffusant de fausses informations, en pratiquant systématiquement le mensonge, BHL a fait beaucoup de mal aux uns comme aux autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/2775905407.2.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-242247" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/121484389.jpeg" alt="images-2.jpeg" /></a>Je ne m'étendrai pas sur son rôle catastrophique dans le conflit libyen : on le connaît et d'autres ont analysé son influence néfaste (voir dossier du Monde diplomatique <a href="https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL">ici</a>). Mais BHL aime fréquenter les grands de ce monde. Il croit pouvoir les convaincre, les aider, changer le cours de l'histoire. Au mieux, on l'écoute avec un sourire en coin. Au pire, il engendre des crimes et des injustices sans fin. Demandez aux Libyens ce qu'ils pensent de BHL, cet homme qui a précipité leur pays dans le chaos, fait assassiner son président, et semé, pour longtemps, les graines de la discorde entre les tribus du désert.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Là encore, on ne compte plus les mensonges, les images truquées, les discours délirants d'un homme qui s'est mis en tête de sauver le monde, alors qu'il cherche seulement à se sauver lui-même. <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/4124725171.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-242248" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/4162150104.jpg" alt="2746601178.jpg" /></a>Le plus étrange, c'est qu'on le prenne encore au sérieux, tandis que chacun est au courant de son imposture (en 1978, Jacques Derrida, dont BHL a toujours cherché à se faire aimer, le traitait déjà d'imposteur). Mais s'il faut reconnaître une qualité à BHL, c'est bien la persévérance (certains diraient l'obstination).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Je n'ai jamais revu BHL, sinon croisé furtivement en 2010, lors de la réception du Prix Interallié que j'ai reçu pour <em>L'Amour nègre</em> (de Fallois-l'Âge d'Homme). Il l'avait obtenu en 1988 pour <em>Les derniers jours de Charles Baudelaire</em> (Grasset), un très beau roman. Il connaissait tous les jurés ; je n'en connaissais aucun. On ne s'est pas parlé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Depuis, je ne sais pas ce qu'il est devenu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Quelqu'un a-t-il de ses nouvelles ?!</span></p>
Pierre Vallet
http://www.paris14.info/about.html
Reconquérir le courage
tag:www.paris14.info,2017-11-20:3098995
2017-11-20T15:22:00+01:00
2017-11-20T15:22:00+01:00
Cynthia Fleury Coffret CD Frémeaux et Associés " Quand on a été...
<p>Cynthia Fleury</p><p>Coffret CD Frémeaux et Associés</p><p> </p><p>" Quand on a été courageux, il faut l'être encore. Ce qui est fait reste encore à faire " dit Jankélévitch. Et Cynthia Fleury de parler d'un travail quotidien avec une obligation constante de retourner sur le métier. Un effort très grand qui nourrit le sujet…</p><p>Se basant sur l'expérience de philosophes et autres personnes illustres comme Victor Hugo, Diogène, Amartya Sen, Montaigne, Churchill, Cynthia Fleury livre une réflexion personnelle sur le courage et par la même occasion évoque le découragement. Philosophe et psychanalyste, elle constate combien le monde du travail et de la politique influence négativement le psychisme des individus. Qu'il s'agisse de harcèlement, du mal parler, de soi-disant compétences obsolètes, finalement l'expérience du découragement se traduit de la même manière : être empêtré dans de la glue avec une grande corruption latente. "La fin du courage explique Cynthia Fleury aboutit à un sentiment de lassitude, de découragement qui renvoie à une perte de confiance en soi, aux autres. "</p><p>"Qu'est-ce que le courage "? s'interroge t-elle et elle parle du courage de celui qui résiste à ceux qui le persuadent qu'il se bat contre des moulins à vent et qui continue à se battre. Et qui ne s'arrête pas devant l'échec. Il suffit de lire Victor Hugo qui n'a jamais renoncé. Il s'est toujours battu malgré l'exil et la mort de sa fille. Il a sublimé ses malheurs avec son œuvre puissante et l'un des outils de la sublimation c'est le courage. Victor Hugo l'a nettement démontré, et Cynthia Fleury donne comme conseil judicieux de faire de ce grand homme son compagnon de voyage dans le métro.</p><p>Cynthia Fleury parle du courage comme un moyen de se dépasser, et comme un élément régulateur de la démocratie. " Si personne n'a du courage dans la démocratie, elle meurt. Le courage est son mode de fonctionnement. La démocratie est inséparable de l'exercice du courage comme outil de protection du sujet et comme outil de régulation dans la société. " Mais comme elle l'affirme : "A quoi sert d'être courageux quand les autres ne le sont pas. Comment éviter d'être le sacrifié du système qui ne le reconnaît pas ? " Tant de questions passionnantes que se pose la philosophe et dont elle débat au cours de ces trois DVD? L'art et la lecture sont pour elle un bon moyen de se ressaisir et de ne pas tomber dans le découragement.</p><p>Au moyen d'un langage à la fois élaboré et à la portée de tous, Cynthia Fleury démontre qu'il faut mener des combats régulièrement sans forcément les gagner et qu'il n'existe pas de véritable échec. Que courage et performance ne sont pas liés.</p><p>Très intéressant ce double langage, à savoir celui de la psychanalyste d'un côté et de la philosophe de l'autre.</p><p>Agnès Figueras-Lenattier</p>
JPC
http://necronomie.blogspirit.com/about.html
La cuvette des toilettes économique et le survivalisme
tag:necronomie.blogspirit.com,2017-09-27:3155329
2017-09-27T06:47:00+02:00
2017-09-27T06:47:00+02:00
A Malik Joyeux RIP A Hawai, il y a un spot de surf...
<p> <em>A Malik Joyeux RIP</em> </p><p><span style="font-size: 12pt;"> <span style="background: white; color: black; font-family: 'Calibri',sans-serif;"> A Hawai, il y a un spot de surf que l"on appelle Toilet Bowl. C'est un endroit où le flux et le reflux de la marée se rencontrent et forment un tourbillon comme l'eau dans une cuvette de W-C. Si on est aspiré à l'intérieur, on a peu de chances de remonter à la surface. Cela dépend du caprice des vagues, elles peuvent ne jamais te ramener en haut. Alors tu es là , au fond de l'eau, et tu dois attendre sans rien faire, ballotté par les vagues. Il ne sert à rien de s'agiter et de se débattre. Au contraire, tu ne fais qu'épuiser tes forces. Quand on se retrouve dans une situation de ce genre, on a peur pour sa vie. Mais si on n'arrive pas à surmonter cette peur, on ne deviendra jamais un vrai surfeur. On est seul, face à la mort, on l'apprivoise, et on la dépasse. En quelque sorte, on devient intime avec elle.</span></span></p><p><span style="background: white; color: black; font-family: 'Calibri',sans-serif; font-size: 12pt;">Avec l'économie, il faut agir pareil, nos vies n'étant que le scenario de banquiers centraux, il ne sert à rien de s'agiter en dehors des périodes de croissance. Il faut juste n'avoir ni dettes ni intérêts et surmonter l'angoisse du lendemain. Si l'on ne parvient pas à surmonter cette peur de mourir économiquement, on ne sera jamais un nécronomiste et l'on finira par mourir aussi socialement.</span></p><p><span style="background: white; color: black; font-family: 'Calibri',sans-serif; font-size: 12pt;">Dans l'espace virtuel de ce blog, chacun se contrefout de ce que font les autres. Nous nous réunissons depuis maintenant une décade car nous partageons le même bulletin météo. Et, il est bien différent de celui que nous assène les merdias financés par LIDL et La Grande Consommation. Tant pis pour ceux qui se sont endettés au delà de toute raison parce qu'ils pensaient que les taux bas étaient une opportunité. La Japon, pays pionnier dans le quantitative easing le sait bien puisque vingt cinq ans après, la bourse n'est revenue qu'à la moitié d'où elle était à son plus haut niveau en 1989 et je ne parle pas de l'immobilier résidentiel qui a perdu jusqu'à 90 % de sa valeur sur dix ans dans certains endroits. Et même au delà, la déflation ayant persisté plus de quinze ans.</span></p><p><span style="background: white; color: black; font-family: 'Calibri',sans-serif; font-size: 12pt;">Certes la déflation qui nous menaçait s'est éloignée momentanément à cause des montagnes de cash qui ont été déversées dans l'économie. Il n'empêche que sans croissance point d'inflation et seule l'inflation peut nous permettre de nous désendetter. Autrement dit, je persiste et cygne noir que nous nous dirigeons vers une une stagdéflation dés que le malade sera débranché et que les perfusions de cash cesseront. Et tant pis pour ceux qui ont spéculés ou empruntés sur des grandes durées et qui seront emportés par la cuvette des toilettes sans y être préparés. Leurs gesticulations ne feront qu'aggraver la panique.</span></p><p><span style="background: white; color: black; font-family: 'Calibri',sans-serif; font-size: 12pt;">Nécronomiquement votre</span></p><p> </p>
Edouard
http://blogres.blogspirit.com/about.html
Régis Debray, fin de siècle
tag:blogres.blogspirit.com,2016-12-29:3324633
2016-12-29T02:07:00+01:00
2016-12-29T02:07:00+01:00
par Jean-Michel Olivier Comme l'ornithorynque ou le panda,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em><strong>par Jean-Michel Olivier</strong></em></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong><a href="http://blogres.blogspirit.com/media/02/00/3215284375.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-218685" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/00/00/2008871834.2.jpeg" alt="images-5.jpeg" /></a>Comme l'ornithorynque ou le panda, l'Intellectuel Français (ou I.F. pour reprendre le sigle inventé par Régis Debray dans un livre passionnant*) est une espèce en voie de disparition. Héritier lointain de l'Intellectuel Originel (ou I.O.), dont les plus fameux spécimens s'illustrèrent lors de l'affaire Dreyfus, l'I.F. voit aujourd'hui sa fin venir, supplanté par l'I.T. (ou Intellectuel Terminal) qui ne pense plus en terme en droit ou d'éthique, mais exprime ses humeurs au jour le jour — de préférence dans les pages “ Débats ” de <em>Libération</em></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong> ou du<em> Monde</em></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong> — dans l'espoir d'en tirer un bénéfice médiatique immédiat, et d'occuper la<em> scène</em></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong> intellectuelle.</strong></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Intervenir dans la vie politique, pour un écrivain ou un philosophe, aura toujours été, depuis un siècle au moins, une spécialité française. On se rappelle Zola accusant, dans <em>l'Aurore,</em></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> l'Etat d'avoir condamné injustement Dreyfus. Accusation reprise par Anatole France, Barrès, Péguy, Proust et quelques autres I.O., lesquels, après maintes attaques, polémiques et menaces, eurent enfin gain de cause.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Cet engagement de l'intellectuel, qui se doit de toujours prendre position dans le débat politique de son époque, va se développer au cours du XX</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: Times;">e</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> siècle. En France, ses grandes figures morales seront tour à tour Gide, lorsqu'il dénonce au retour d'un voyage en URSS les conditions de vie de ce pays ; Sartre, bien sûr, qui force l'I.F. à s'engager dans le débat politique et à choisir son camp, souvent de manière péremptoire ; Raymond Aron qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, s'oppose à Sartre en défendant des positions tout autres ; mais aussi David Rousset ou Pierre Vidal-Naquet.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/01/00/2419449670.3.jpeg" target="_blank"><img id="media-218331" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/01/00/1072060335.10.jpeg" alt="images-3.jpeg" /></a>Le point de rupture, qui pour Régis Debray marque la fin de l'I.F et sa transformation en I.T. (ou Intellectuel Terminal), advient au début des années 70 avec l'arrivée sur la scène médiatique des “ Nouveaux Philosophes ”. Plus de débat d'idées, désormais, plus d'affrontements de haute tenue, comme les querelles entre Sartre et Camus, mais des opinions assénées tels des coups de gourdin. Même si Debray cite peu de noms, on reconnaît sans peine ici la bande à Bernard-Henri Lévy, Glucksmann et autres Finkelkraut qui représentent les nouveaux maîtres du <em>prêt-à-penser</em></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">. Leur coup de génie ? Occuper les media et faire du débat d'idées un spectacle permanent. Ê“ L'I.T. a un ton judiciaire, mais un ton au-dessus du juridique. Il fait métier de juger, et non d'élucider : plutôt dénoncer qu'expliquer. Sa question préférée ? " Est-il bon, est-il mauvais ? " Elle en cache une autre, beaucoup plus grave à ses yeux : " Et moi, me retrouverais-je, ce faisant, du bon ou du mauvais côté ? "”</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Etre toujours là où quelque chose se passe (quitte à faire du tourisme médiatique comme BHL ou Bernard Kouchner). Toujours du bon côté, bien sûr — c'est-à-dire des bons sentiments ou du politiquement correct. Ne jamais s'engager sur le terrain du vrai débat philosophique (laissé aux purs spécialistes, philosophes de métier, réputés illisibles), mais raisonner en termes de chiffres plus ou moins trafiqués, de slogans péremptoires et de comparaisons démagogiques (voir les chroniques de Jacques Julliard, Alain Minc ou Jean-François Revel).</span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">* Régis Debray, <em>I.F. suite et fin</em>, Folio, Gallimard, 2001.</span></strong></p>
Edouard
http://blogres.blogspirit.com/about.html
Régis Debray : le rebelle modeste
tag:blogres.blogspirit.com,2016-12-08:3324634
2016-12-08T03:37:00+01:00
2016-12-08T03:37:00+01:00
par Jean-Michel Olivier Pour ceux qui aiment vagabonder loin des...
<p style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">par Jean-Michel Olivier</span></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://blogres.blogspirit.com/media/02/02/4156644811.jpeg" target="_blank"><img id="media-218735" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/02/00/57381375.jpeg" alt="images-5.jpeg" /></a>Pour ceux qui aiment vagabonder loin des idées reçues, les livres de Régis Debray sont un feu d'artifice, et une fête de l'intelligence. Bien sûr, il y a parfois, chez le lecteur, une impression d'insuffisance devant l'érudition (jamais étalée comme la confiture) de cet écrivain-philosophe qui possède l'une des plus belles plumes de la littérature française. Mais Régis Debray est un modeste, un « rebelle modeste » comme il aime à se définir lui-même, qui vient après le <em>révolutionnaire</em>, le <em>contestaire</em> et le <em>dissident</em>, et cette modestie, qui n'est pas de façade, accompagne tous ses livres, et nous le rend proche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Un candide à sa fenêtre*</em> qui vient de paraître en Folio est le deuxième volet des <em>Dégagements</em> que Debray a entrepris de publier dès 2010. Le livre a la forme d'un dé à six faces (au pluriel) qui partirait de « Frances » pour aboutir à « Littératures », en passant par les « Mondes », les « Politiques », les « Philosophies » et les « Arts ». <a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/00/2469651513.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-218733" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/00/2759267769.3.jpeg" alt="images-7.jpeg" /></a>Vaste programme, en vérité ! À la manière de Roland Barthes, Debray éclaire les mythes contemporains en les passant au scanner de l'histoire et de la géographie (trop oubliées), de la philosophie et de la politique. Il aime à suivre les destins parallèles de Victor Serge et Walter Benjamin, par exemple, ou de Julien Gracq et Claude Simon qui, bien que contemporains, ne se croisent jamais. Il réfléchit sur la postérité (ou l'absence de postérité) en remarquant, chez la plupart des auteurs « dont on parle », l'oubli des références, ce qui l'amène à revenir sur l'idée de génération, d'émulation et d'éducation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais comment devenir une référence ? « La passage de la trouvaille à la marotte puis à l'ouvre-boîte est un long chemin. L'inventeur doit au long des années creuses droit son sillon, sans lorgner sur le voisin, tout entier à son idée fixe. Et fermer sa porte aux collègues et concurrents qui font de même dans la pièce à côté. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/02/194024233.3.jpeg" target="_blank"><img id="media-218734" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/02/4105864202.3.jpeg" alt="images-2.jpeg" /></a>Régis Debray, dans <em>Vie et mort de l'image**</em>, fut le premier à insister sur la révolution numérique en montrant ce qu'il advient quand on passe de l'<em>écrit</em> à l'<em>écran, </em>et de la<em> graphosphère </em>à la<em> vidéosphère. </em>Dans l'histoire de l'humanité, la technique est toujours primordiale : « les lions, les blattes et les ouistitis n'ont pas d'histoire, parce qu'ils n'ont pas d'outils. (…) L'<em>homo sapiens</em> est ce curieux animal qui transmet ses outils à son petit-fils, donc transforme son milieu, et ce faisant, se transforme lui-même. »<em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Debray revient sur cette rupture, qui est à l'origine aussi d'une fracture sociale (entre les gens « connectés » et les autres), en analysant, par exemple, l'importance des <em>tweets</em> (140 signes) qui ont remplacé, pour les hommes politiques, les programmes et les longs discours (Donald Trump ne s'exprime que par <em>tweets</em>). Comme à son habitude, l'auteur adore les raccourcis provocateurs (mais stimulants) lorsqu'il écrit : «Le prêtre, sorcier déchu ; le poète, prêtre déchu (dixit Baudelaire) ; le chanteur, poète déchu ; le rappeur, chanteur déchu ; etc. Les « c'était mieux avant » ont tort de se plaindre. Chaque dégradation vaut régénération. » Rousseau ne disait pas autre chose…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Désenchantement, détachement, dégradation : tout le livre illustre à merveille ce <em>désengagement</em> qui est désormais la position du « candide à sa fenêtre ». Pourtant, Debray ne cède jamais aux sirènes du catastrophisme — même s'il déplore le déclin du discours politique, par exemple (de Mitterrand à Chirac, de Chirac à Sarko, de Sarko à Hollande) ou l'imposture de l'art contemporain : « Quand le visiteur n'en a pas les moyens, est mise à sa disposition une équipe de « médiateurs culturels présents de midi à minuit », à l'instar des équipes paroissiales des sacristies pour guider le néophyte, et lui expliquer la démarche, le geste, l'interrogation, la problématique du prophète, bref l'intérêt caché du défaut d'intérêt apparent. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La littérature, aujourd'hui, comme le cinéma, n'échappe pas à ce constat désabusé : on n'invente plus rien, mais on recycle, on cultive le second degré, on ricane, on copie, on revisite, on détourne, on pastiche : c'est le règne du <em>sampling</em>, du <em>remake</em>, du <em>remix</em>. « Suprématie de la recherche sur la trouvaille, et de l'alambiqué sur le brut. Tout devient resucée, et pas d'original qui n'appelle ses pastiches. C'est la jactance à l'envers. » Il appelle de ses vœux le retour du truculent et du coupant, de l'héroïque et de l'épique (mais reconnaît qu'il n'est plus assez jeune pour faire « gros, gras et grand » !)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C'est un plaisir de cheminer avec Debray dans ses flâneries autour du monde, dans les musées ou chez les grands auteurs, même si elles sont « mélancoliques, cocasses ou injustes ». En fin de course, il demande au lecteur son indulgence. C'est inutile. Il nous aura ouvert les yeux sur tout ce qui nous déroute et nous trompe. Et, en particulier, sur l'époque (notre époque) qui nous met en scène.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">* Régis Debray, <em>Un candide à sa fenêtre (Dégagements),</em> Folio, Gallimard, 2016.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">** Régis Debray, <em>Vie et mort de l'image</em>, Folio, Gallimard, 1992.</span></strong></p>
JMOlivier
http://jolivier.blogspirit.com/about.html
Régis Debray : le rebelle modeste
tag:jolivier.blogspirit.com,2016-12-06:3327851
2016-12-06T14:40:00+01:00
2016-12-06T14:40:00+01:00
Pour ceux qui aiment vagabonder loin des idées reçues, les livres de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/3938741619.jpeg" target="_blank"><img id="media-218731" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/1403387980.jpeg" alt="images-5.jpeg" /></a>Pour ceux qui aiment vagabonder loin des idées reçues, les livres de Régis Debray sont un feu d'artifice, et une fête de l'intelligence. Bien sûr, il y a parfois, chez le lecteur, une impression d'insuffisance devant l'érudition (jamais étalée comme la confiture) de cet écrivain-philosophe qui possède l'une des plus belles plumes de la littérature française. Mais Régis Debray est un modeste, un « rebelle modeste » comme il aime à se définir lui-même, qui vient après le <em>révolutionnaire</em>, le <em>contestaire</em> et le <em>dissident</em>, et cette modestie, qui n'est pas de façade, accompagne tous ses livres, et nous le rend proche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Un candide à sa fenêtre*</em> qui vient de paraître en Folio est le deuxième volet des <em>Dégagements</em> que Debray a entrepris de publier dès 2010. Le livre a la forme d'un dé à six faces (au pluriel) qui partirait de « Frances » pour aboutir à « Littératures », en passant par les « Mondes », les « Politiques », les « Philosophies » et les « Arts ». <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/4144120363.jpeg" target="_blank"><img id="media-218733" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/01/2855115804.jpeg" alt="images-7.jpeg" /></a>Vaste programme, en vérité ! À la manière de Roland Barthes, Debray éclaire les mythes contemporains en les passant au scanner de l'histoire et de la géographie (trop oubliées), de la philosophie et de la politique. Il aime à suivre les destins parallèles de Victor Serge et Walter Benjamin, par exemple, ou de Julien Gracq et Claude Simon qui, bien que contemporains, ne se croisent jamais. Il réfléchit sur la postérité (ou l'absence de postérité) en remarquant, chez la plupart des auteurs « dont on parle », l'oubli des références, ce qui l'amène à revenir sur l'idée de génération, d'émulation et d'éducation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais comment devenir une référence ? « La passage de la trouvaille à la marotte puis à l'ouvre-boîte est un long chemin. L'inventeur doit au long des années creuses droit son sillon, sans lorgner sur le voisin, tout entier à son idée fixe. Et fermer sa porte aux collègues et concurrents qui font de même dans la pièce à côté. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/82827033.jpeg" target="_blank"><img id="media-218734" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/01/740213737.jpeg" alt="images-2.jpeg" /></a>Régis Debray, dans <em>Vie et mort de l'image**</em>, fut le premier à insister sur la révolution numérique en montrant ce qu'il advient quand on passe de l'<em>écrit</em> à l'<em>écran, </em>et de la<em> graphosphère </em>à la<em> vidéosphère. </em>Dans l'histoire de l'humanité, la technique est toujours primordiale : « les lions, les blattes et les ouistitis n'ont pas d'histoire, parce qu'ils n'ont pas d'outils. (…) L'<em>homo sapiens</em> est ce curieux animal qui transmet ses outils à son petit-fils, donc transforme son milieu, et ce faisant, se transforme lui-même. »<em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Debray revient sur cette rupture, qui est à l'origine aussi d'une fracture sociale (entre les gens « connectés » et les autres), en analysant, par exemple, l'importance des <em>tweets</em> (140 signes) qui ont remplacé, pour les hommes politiques, les programmes et les longs discours (Donald Trump ne s'exprime que par <em>tweets</em>). Comme à son habitude, l'auteur adore les raccourcis provocateurs (mais stimulants) lorsqu'il écrit : «Le prêtre, sorcier déchu ; le poète, prêtre déchu (dixit Baudelaire) ; le chanteur, poète déchu ; le rappeur, chanteur déchu ; etc. Les « c'était mieux avant » ont tort de se plaindre. Chaque dégradation vaut régénération. » Rousseau ne disait pas autre chose…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Désenchantement, détachement, dégradation : tout le livre illustre à merveille ce <em>désengagement</em> qui est désormais la position du « candide à sa fenêtre ». Pourtant, Debray ne cède jamais aux sirènes du catastrophisme — même s'il déplore le déclin du discours politique, par exemple (de Mitterrand à Chirac, de Chirac à Sarko, de Sarko à Hollande) ou l'imposture de l'art contemporain : « Quand le visiteur n'en a pas les moyens, est mise à sa disposition une équipe de « médiateurs culturels présents de midi à minuit », à l'instar des équipes paroissiales des sacristies pour guider le néophyte, et lui expliquer la démarche, le geste, l'interrogation, la problématique du prophète, bref l'intérêt caché du défaut d'intérêt apparent. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La littérature, aujourd'hui, comme le cinéma, n'échappe pas à ce constat désabusé : on n'invente plus rien, mais on recycle, on cultive le second degré, on ricane, on copie, on revisite, on détourne, on pastiche : c'est le règne du <em>sampling</em>, du <em>remake</em>, du <em>remix</em>. « Suprématie de la recherche sur la trouvaille, et de l'alambiqué sur le brut. Tout devient resucée, et pas d'original qui n'appelle ses pastiches. C'est la jactance à l'envers. » Il appelle de ses vœux le retour du truculent et du coupant, de l'héroïque et de l'épique (mais reconnaît qu'il n'est plus assez jeune pour faire « gros, gras et grand » !)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C'est un plaisir de cheminer avec Debray dans ses flâneries autour du monde, dans les musées ou chez les grands auteurs, même si elles sont « mélancoliques, cocasses ou injustes ». En fin de course, il demande au lecteur son indulgence. C'est inutile. Il nous aura ouvert les yeux sur tout ce qui nous déroute et nous trompe. Et, en particulier, sur l'époque (notre époque) qui nous met en scène.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">* Régis Debray, <em>Un candide à sa fenêtre (Dégagements),</em> Folio, Gallimard, 2016.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">** Régis Debray, <em>Vie et mort de l'image</em>, Folio, Gallimard, 1992.</span></strong></p>
JMOlivier
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Régis Debray, fin de siècle
tag:jolivier.blogspirit.com,2016-11-29:3327850
2016-11-29T12:54:00+01:00
2016-11-29T12:54:00+01:00
Comme l'ornithorynque ou le panda, l'Intellectuel Français (ou I.F....
<p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/1911841992.jpeg" target="_blank"><img id="media-218330" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/121484389.jpeg" alt="images-2.jpeg" /></a></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong>Comme l'ornithorynque ou le panda, l'Intellectuel Français (ou I.F. pour reprendre le sigle inventé par Régis Debray dans un livre passionnant*) est une espèce en voie de disparition. Héritier lointain de l'Intellectuel Originel (ou I.O.), dont les plus fameux spécimens s'illustrèrent lors de l'affaire Dreyfus, l'I.F. voit aujourd'hui sa fin venir, supplanté par l'I.T. (ou Intellectuel Terminal) qui ne pense plus en terme en droit ou d'éthique, mais exprime ses humeurs au jour le jour — de préférence dans les pages “ Débats ” de <em>Libération</em></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong> ou du<em> Monde</em></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong> — dans l'espoir d'en tirer un bénéfice médiatique immédiat, et d'occuper la<em> scène</em></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><strong> intellectuelle.</strong></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Intervenir dans la vie politique, pour un écrivain ou un philosophe, aura toujours été, depuis un siècle au moins, une spécialité française. On se rappelle Zola accusant, dans <em>l'Aurore,</em></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> l'Etat d'avoir condamné injustement Dreyfus. Accusation reprise par Anatole France, Barrès, Péguy, Proust et quelques autres I.O., lesquels, après maintes attaques, polémiques et menaces, eurent enfin gain de cause.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Cet engagement de l'intellectuel, qui se doit de toujours prendre position dans le débat politique de son époque, va se développer au cours du XX</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: Times;">e</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> siècle. En France, ses grandes figures morales seront tour à tour Gide, lorsqu'il dénonce au retour d'un voyage en URSS les conditions de vie de ce pays ; Sartre, bien sûr, qui force l'I.F. à s'engager dans le débat politique et à choisir son camp, souvent de manière péremptoire ; Raymond Aron qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, s'oppose à Sartre en défendant des positions tout autres ; mais aussi David Rousset ou Pierre Vidal-Naquet.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/4039590815.3.jpeg" target="_blank"><img id="media-218331" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/3074561608.jpeg" alt="images-3.jpeg" /></a>Le point de rupture, qui pour Régis Debray marque la fin de l'I.F et sa transformation en I.T. (ou Intellectuel Terminal), advient au début des années 70 avec l'arrivée sur la scène médiatique des “ Nouveaux Philosophes ”. Plus de débat d'idées, désormais, plus d'affrontements de haute tenue, comme les querelles entre Sartre et Camus, mais des opinions assénées tels des coups de gourdin. Même si Debray cite peu de noms, on reconnaît sans peine ici la bande à Bernard-Henri Lévy, Glucksmann et autres Finkelkraut qui représentent les nouveaux maîtres du <em>prêt-à-penser</em></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">. Leur coup de génie ? Occuper les media et faire du débat d'idées un spectacle permanent. Ê“ L'I.T. a un ton judiciaire, mais un ton au-dessus du juridique. Il fait métier de juger, et non d'élucider : plutôt dénoncer qu'expliquer. Sa question préférée ? " Est-il bon, est-il mauvais ? " Elle en cache une autre, beaucoup plus grave à ses yeux : " Et moi, me retrouverais-je, ce faisant, du bon ou du mauvais côté ? "” </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Etre toujours là où quelque chose se passe (quitte à faire du tourisme médiatique comme BHL ou Bernard Kouchner). Toujours du bon côté, bien sûr — c'est-à-dire des bons sentiments ou du politiquement correct. Ne jamais s'engager sur le terrain du vrai débat philosophique (laissé aux purs spécialistes, philosophes de métier, réputés illisibles), mais raisonner en termes de chiffres plus ou moins trafiqués, de slogans péremptoires et de comparaisons démagogiques (voir les chroniques de Jacques Julliard, Alain Minc ou Jean-François Revel).</span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">* Régis Debray, <em>I.F. suite et fin</em>, Folio, Gallimard, 2001.</span></strong></p>
JPC
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Les taux se ressèrent (en rêve)
tag:necronomie.blogspirit.com,2016-10-30:3155261
2016-10-30T12:47:00+01:00
2016-10-30T12:47:00+01:00
Coté Money Power tout va bien, Hillary n’a pas cessé de...
<p> </p><p> </p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Coté Money Power tout va bien, Hillary n’a pas cessé de leur dire, encaissant au passage 22 millions de doll pour des conférences bidons dont le propos était juste de dire « Bon faites gaffe les gars à pas aller trop loin et répartissez-vous bien les rôles entre Goldman Sachs, JP Morgan et Morgan Stanley afin de ne pas inquiéter la ploutocratie des consommateurs zombis surendettés. Surtout faites gaffe à ne plus vous faire prendre la main dans le sac…</span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Message reçu par la Money Power : JP Morgan va sauver Monte dei Pasci la banque aux 28 milliards de créances douteuses. Licenciement de 10 % de ses effectifs et fermeture de centaines d’agences pour assurer une</span><span style="margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">minable augmentation de capital de 5 milliards. Plus personne ne veut aller dans ce merdier.</span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Pourquoi cet intérêt soudain de JP Morgan ? Ne serait-ce pas pour dissimuler un petit truandage de 1,3 billion d’euros commis en 2007…Non bien sûr…</span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">On est chez nous, on fait ce qu’on veut, y a Wall Street et les migrants…</span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Dans ce contexte que peut-on attendre ? Un resserrement des taux…1/4 de point en décembre par la FED. Quant à la BCE se sera le statu quo en mars ou dans le meilleur des cas, on tentera le quart des points</span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">A quoi ont servi ces milliards déversés et cet univers de taux zéro ? A inflater la marché action et l’immobilier et à acheter des obligations souveraines. Nous sommes bien dans le cas d’une reprise mais des chaussettes en attendant le mois de mars, l’aveu d’impuissance et la <strong>DDTL (Date De liquidation Totale).</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><strong>A ce moment là, on pourra toujours faire croire aux gogos que l'innovation nous sauvera...</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">PS : un correspondant nécronomiste américain me fait part de conditions de travail complètement apocalyptique chez Amazon et de gens qui sont des espèces de zombies suivant les ordres d'une voix d'intellligence artificielle qui leur parle dans les oreilles. </span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><strong>En sachant qu'a terme les zombis humains n'auront plus lieu d'être et seront remplacés par des robots.</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 11px;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></p>
JPC
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DU CREDOC AU CRADOC
tag:necronomie.blogspirit.com,2016-09-03:3155253
2016-09-03T21:40:00+02:00
2016-09-03T21:40:00+02:00
Croissance molle et débandade... Le vice (s) Président du vice du...
<p><strong>Croissance molle et débandade...</strong></p><p> </p><p>Le vice (s) Président du vice du Modem et économiste en chef, ex Directeur du CREDOC (centre de recherche pour l' étude et l'observation des conditions de vie) prend le problème à bras le corps et sort sa boite à outil chez Castorama...</p><p><a href="http://www.atlantico.fr/atlantico-light/robert-rochefort-vice-president-modem-aurait-ete-interpelle-pour-exhibition-sexuelle-2809662.html">http://www.atlantico.fr/atlantico-light/robert-rochefort-vice-president-modem-aurait-ete-interpelle-pour-exhibition-sexuelle-2809662.html</a></p><p> </p><p><strong><em>Il nie tout :Théoreme nécronomique : croissance molle = couille molle...</em></strong></p><p><strong><em>Ps on sait maintenant ce que signifie observer les conditions de vie</em></strong></p>
JPC
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Suicide et Mort active
tag:necronomie.blogspirit.com,2016-07-17:3155244
2016-07-17T17:37:00+02:00
2016-07-17T17:37:00+02:00
Dans La Grande Déconnexion, j'insistais sur le concept de mort active et...
<p><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/01/3068296991.jpg" target="_blank"><img id="media-252329" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/00/3644895465.jpg" alt="images.jpg" /></a>Dans La Grande Déconnexion, j'insistais sur le concept de mort active et la différence qu'il pouvait y avoir entre un suicide et une mort active.</p><p>La mort active est une des grands nouveautés de l'époque que nous vivons. Faire le choix d'une mort active, c'est faire le choix d'une mort pour donner un sens à sa vie. C'est donc l'inverse de faire le choix d'une vie pour donner un sens à sa mort.</p><p>Le suicide ne marque quant à lui, le plus souvent que l'arrêt d'une vie vide de sens où chasser les pokemons sous Lexomil se révèle un traitement insuffisant.</p><p>Après Suicid'Air et Pan Ames Airlines dixit V</p><p>voici Cam-E-Kaz comme Nice vient de le vivre...</p><p>Y a que le mode de transport qui change...</p><p>En attendant Alan Vega le mythique chanteur du groupe SUICIDE est mort pendant son sommeil.</p><p> RIP Alan <a href="https://www.youtube.com/watch?v=YXbIUhuSBvc">https://www.youtube.com/watch?v=YXbIUhuSBvc</a></p>
JPC
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La fin de l'histoire et des haricots (heures supp)
tag:necronomie.blogspirit.com,2016-06-17:3155237
2016-06-17T23:39:00+02:00
2016-06-17T23:39:00+02:00
Il y a plus de vingt ans, le philosophe économiste...
<p> </p><p> </p><p><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/02/3025247542.jpg" target="_blank"><img id="media-252320" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/01/399727468.jpg" alt="HISTOIRE.jpg" /></a>Il y a plus de vingt ans, le philosophe économiste Francis Fukuyama annonçait la fin de l'histoire.</p><p>Une fin occasionnée par la chute des dictatures et l'effondrement du bloc communiste. La pensée démocrate libérale semblait avoir triomphé partout dans le monde.</p><p>La terreur islamiste que nous vivons en ce moment, n'est elle pas que l'ultime soubresaut du dernier adversaire idéologique d'un monde uniformisé en gouts et en couleurs ? Un monde qui va puiser son inéluctable avancée dans la force du changement au service du bien ëtre humain. Ou en tous cas, n'est ce pas ce que l'on essaye de nous vendre en ce moment sans nous demander notre avis<em>. "Nous savons ce qui est bien pour vous".</em></p><p> </p><p>Dans le même temps, les petits génies de la silicon Valley nous promettent des nouveaux modèles d'organisation sociale et d'économique. Ces modèles peuvent ils être pensés par des gens dont l'unique vocation est de devenir milliardaire ?</p><p><em>Avons nous traversé de telles périodes ?</em></p><p><em>Dans un contexte de disruption, Faut il oublier le passé pour se projeter dans le futur ?</em></p><p><strong>Voici quelques unes des questions auxquelles nous allons essayer de vous répondre....</strong></p>
JPC
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Lien dernière émission
tag:necronomie.blogspirit.com,2016-05-03:3155234
2016-05-03T09:23:00+02:00
2016-05-03T09:23:00+02:00
Lien youtube direct > https://www.youtube.com/watch?v=je4kg_9jvnY Lien...
<p>Lien youtube direct > <a id="yui_3_16_0_ym19_1_1462259964320_2440" href="https://www.youtube.com/watch?v=je4kg_9jvnY" target="_blank" rel="nofollow">https://www.youtube.com/watch?v=je4kg_9jvnY</a></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1462259964320_2439" class="yiv4502590846MsoNormal">Lien sur site Akasha > <a id="yui_3_16_0_ym19_1_1462259964320_2438" href="http://akasha-webradio.com/jean-pierre-crepin-necronomie3" target="_blank" rel="nofollow">http://akasha-webradio.com/jean-pierre-crepin-necronomie3</a></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1462259964320_2437" class="yiv4502590846MsoNormal"> <a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/01/3222478845.jpg" target="_blank"><img id="media-252305" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/02/01/3745172576.jpg" alt="nuit debout,rcesssion,insurrection paris,economie,philosophie,sociologie,contre culture" /></a></p>
Pierre Vallet
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La Librairie Ecarlate annonce : rencontre avec Jacques Bouveresse mercredi 30 mars
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2016-03-24:3069339
2016-03-24T04:27:00+01:00
2016-03-24T04:27:00+01:00
Les Editions Agone et le Livre Ecarlate ont le plaisir de vous inviter à...
<p><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/01/2033719088.jpg" target="_blank"><img id="media-912269" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/01/1328294184.jpg" alt="le livre ecarlate 30 mars 2016 rencontre avec jacques Bouveresse.jpg" width="358" height="179" /></a>Les Editions Agone et le Livre Ecarlate ont le plaisir de vous inviter à rencontrer :</p><p style="text-align: justify;"><strong>Jacques Bouveresse, pour : "</strong><em><strong>Nietzsche contre Foucault"</strong></em></p><p style="text-align: justify;">L<strong>e mercredi 30 mars 2016, à partir de 19 heures, à la Librairie Ecarlate : 31 rue du Moulin Vert - 75014-Paris-</strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Prochaines rencontres</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Delphine de Vigan mercredi 6 avril</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Benjamin Péret mercredi 13 avril</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Jérôme Baccelli mercredi 20 avril</strong></p>
Tania
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Révélateur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-03-19:3110882
2016-03-19T08:30:00+01:00
2016-03-19T08:30:00+01:00
« Le parapluie, comme le visage, est en quelque sorte révélateur...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2940365453.jpg" target="_blank"><img id="media-178904" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2028141201.jpg" alt="Stevenson Caillebotte.jpg" /></a>« Le parapluie, comme le visage, est en quelque sorte révélateur de celui qui le porte ; il est même beaucoup plus susceptible de trahir sa confiance. Car, tandis qu’un visage nous est, à ce jour, donné tout fait et que notre seule façon d’agir sur lui est de froncer les sourcils, de grimacer et de rire pendant les quatre premières décennies de notre vie, le parapluie est choisi parmi des centaines d’autres dans une boutique spécialisée, comme convenant le mieux au caractère de l’acquéreur. Le Philosophe du Parapluie possède là un pouvoir de diagnostic indéniable. »</span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Robert Louis Stevenson,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> La philosophie du parapluie (<a title="L'esprit d'aventure (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/03/04/l-esprit-d-aventure-1149932.html" target="_blank">L’Esprit d’aventure</a>)</span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Gustave Caillebotte, <a title="Le billet d'Ariane (Giverny News)" href="http://givernews.com/2016/02/27/rue-de-paris-temps-de-pluie/" target="_blank"><em>Rue de Paris, temps de pluie</em></a>, 1877 (Art Institute of Chicago)</span></p>
JPC
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les rencontres temporales intemporelles
tag:necronomie.blogspirit.com,2016-03-12:3155224
2016-03-12T21:26:00+01:00
2016-03-12T21:26:00+01:00
La secte disait-on du temps de Louis XV des économistes pour ricaner des...
<p><img id="media-252284" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/00/4290388857.jpg" alt="keynes.jpg" /></p><p><font>La secte disait-on du temps de Louis XV des économistes pour ricaner des économistes.</font></p><p><font>Les économistes sont des gens qui passent leur temps à expliquer après, ce qui s’est passé avant, contrairement aux nécronomistes qui expliquent avant ce qui va se passer après. Depuis maintenant plus de dix ans, que je chronique la crise, je suis toujours aussi stupéfait de la non compréhension des experts qui se bousculent sur les plateaux TV.</font></p><p><font>Ma vision des choses a toujours été différente mais cette différence s’est accentuée au fil des ans peut-être du fait que je souffre d’épilepsie partielle psychique. Je ne vais vous faire ici un cours sur cette maladie, vous trouverez sur You tube des vidéos de gens qui comme moi sont atteints de ce trouble que Jules César qui en souffrait appelait la maladie des rois.</font></p><p><font>Disons qu’en certaines occasions, ma mémoire du passé se superpose à ma mémoire instantanée.</font></p><p><font>Beaucoup de gens pensent être médium à cause de cela mais en ce qui me concerne, je sais qu’il s’agit juste d’un problème de lobe temporal.</font></p><p><font>J’ai donc des impressions de déjà-vu. D’autrefois, j’ai le sentiment que tous les gens se ressemblent physiquement comme dans un célèbre film. Enfin en des occasions plus rares, ils m’arrivent de voir des morts et même de parler avec eux. Rassurez-vous, chers amis nécronomistes, je me soigne, je prends de la Depakine le fameux médicament dont on parle tant en ce moment et qui est à l’origine de nombreuses malformations chez les bébés dont la mère en prenait.</font></p><p><font>Mais, bon en ce qui me concerne, je ne suis pas une femme enceinte et la dernière crise m’ayant propulsé huit jours dans le coma avec une épaule brisée et un bras cassé par la puissance des convulsions, je ne trouve que des effets positifs à ce médicament. Je ne suis d’ailleurs pas étonné que la plupart des mass murders dans les lycées américains étaient sous depakine ou médicament du même type. Ce médicament supprime toute peur de la mort et en cela me parait promis à un grand avenir.</font></p><p><font>Enfin, tout cela pour vous dire que hier, j’ai parlé avec un mort. J’aime bien parler avec les morts, ils sont beaucoup moins assommants que les invivants avatars avares et bavards qui peuplent les réseaux sociaux. J’ai donc eu hier le privilège, car c’en est un, de m’entretenir avec John Maynard Keynes et j’ai compris pourquoi il était le plus grand économiste de tous les temps. Keynes et sa politique de la demande ont été fort décriés ces dernières années. Tous les experts ne juraient que par la politique de l’offre pour relancer l’économie arguant comme Guy Debord en son temps (mais dans un autre registre) <strong>que le consommateur ne trouve pas ce qu’il désire, il désire ce qu’il trouve</strong>. Il suffisait donc, pour les tenants de la politique de l’offre d’aider les entreprises CICE) qui pourraient ainsi développer leur offres et hop…Tout repartirait…. </font></p><p><font>Tout le monde semblant omettre pour l’occasion que nous avions vécu la pire destruction d’emploi depuis la Très Grande Dépression et que cette destruction d’emploi était jumelée à une mutation, véritable saut quantique…</font></p><p><font> </font></p><p><font>Par ailleurs nous le constatons tous les jours l’effet ruissellement-austérité Hayek/Rand ne fonctionne pas. Il faudra bien un moment ou un autre relancer la machine. Les individus veulent travailler mais il n’y a pas de travail. Les consommateurs veulent consommer mais ils sont fauchés et tétanisés à l’idée de perdre leur travail pour ceux qui en ont encore un. Les entreprises gardent leur argent.Les banques ne prêtent qu’aux riches et les pauvres qui restent encore dans la compétition, épargnent. Le nombre de sans abri augmentent car sans CDI, impossible de louer et il y a une pénurie de logements sociaux;</font></p><p><font><font> Acheteurs, vendeurs, financiers et Etat sont incapables d’agir ensemble.</font></font></p><p><em><font>« C’est pour cela que j’ai inventé le stimulus. Précisément pour débloquer les situations comme celle que vous vivez. N’oublie pas mon cher JPC, cher portier de nuit de l’économie qu’il ne faut pas réfléchir à long terme car à long terme nous serons tous morts. »</font></em></p><p><font>Necronomiquement votre</font></p>
Tania
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Dire non
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-02-23:3110870
2016-02-23T20:20:00+01:00
2016-02-23T20:20:00+01:00
« Vivre face à l’urgence des périls,...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4021583283.jpg" target="_blank"><img id="media-178220" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4154734761.jpg" alt="glucksmann,andré,une rage d'enfant,récit,autobiographie,philosophie,combat,nazisme,anticommunisme,liberté,colère,culture" /></a></font></span></em></p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>« Vivre face à l’urgence des périls, vivre dans la vérité parce qu’on refuse la vie dans le mensonge, vivre de la liberté sans céder aux sirènes de la servitude, autant de méthodes pour vivre sans mourir idiot, dire non à la destruction et à la dépression. »</font></span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>André Glucksmann,</font></span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font> <a title="Glucksmann, une rage" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/glucksmann" target="_blank">Une rage d’enfant</a></font></span></em></p><p><span style="font-size: 14pt;"><font> </font></span></p>
Tania
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Glucksmann, une rage
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-02-22:3110869
2016-02-22T08:30:00+01:00
2016-02-22T08:30:00+01:00
Qui était André Glucksmann (1937-2015), derrière le personnage rebelle,...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Qui était <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Glucksmann" target="_blank">André Glucksmann </a>(1937-2015), derrière le personnage rebelle, adversaire du politiquement correct ? <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.fayard.fr/une-rage-denfant-9782012793521" target="_blank"><em>Une rage d’enfant</em> </a>(2006) commence justement par cette question : <em>« Qui suis-je ? »</em> De trois à sept ans, il a vécu entre deux noms, deux prénoms – <em>« pas de foyer, seulement des domiciles, tous incertains »</em> – dans une famille autrichienne émigrée, juive et résistante, venue se réfugier en France.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/362895973.jpg" target="_blank"><img id="media-178183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2582408229.jpg" alt="glucksmann,andré,une rage d'enfant,récit,autobiographie,philosophie,combat,nazisme,anticommunisme,liberté,colère,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><font><br />Le philosophe André Glucksmann devant la bibliothèque de son appartement <br />dans le Xème arrondissement de Paris. <br />Photo </font></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><font>© Hubert Fanthomme (<a title="Source" href="http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Andre-Glucksmann-Trop-souvent-la-gauche-se-croit-moralement-infaillible-862567" target="_blank">Archives de Paris-Match</a></font></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><font>, 10/11/2015)</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Quatre femmes : Martha sa mère – son amour et son admiration pour elle revient tout au long du récit –, sa grand-mère, ses deux sœurs. Seul point fixe en cette période de valises et de déménagements, le gramophone à manivelle et les symphonies de Beethoven en 78 tours. Le père, Rubin Glucksmann, meurt dans un naufrage en 1940. Une enfance donc entre Rivière et Glucksmann (<em>« homme-bonheur »</em>), Joseph (pas Staline, assure sa mère, mais <a title="Critique" href="http://www.revue-silene.com/f/index.php?sp=comm&comm_id=134" target="_blank">Thomas Mann</a>) et André (à cause d’<a title="Wikipedia (en anglais)" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Edgar_Andr%C3%A9" target="_blank">Edgar André</a>, militant communiste décapité par les nazis). </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Le garçon est le premier Français de la famille. Ses parents, qui se sont rencontrés à Jérusalem puis sont revenus en Allemagne avec leurs filles dans les années trente pour contrer l’ascension d’Hitler, se sont sauvés à Paris en 1937, année de sa naissance. En France, Martha continue dans la Résistance. Lui grandit choyé par ses <em>« fées familiales »</em> : <em>« je n’entrevis que par raccrocs, souvent après coup, le bazar sanglant où j’étais plongé ».</em> </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Pris dans une rafle à domicile, ils échappent aux wagons de la mort grâce à l’audace de sa mère qui crie haut et fort aux prisonniers du camp de Bourg-Lastic ce qui les attend tous à Dachau, malgré les menaces des gendarmes pour la faire taire, et clame la nationalité française de son petit garçon de quatre ans. Ce qui leur vaut d’être finalement rangés parmi les <em>« non-juifs ». « Sauvé par le courage de dire et d’apostropher les bourreaux, le gamin écopait, sans le savoir, d’un cours inaugural de philosophie socratique. Il était moins une, Martha avait parié sur l’insolence, elle eût pu en crever comme Socrate. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>L’optimisme après la chute du mur de Berlin en 1989 inquiète Glucksmann, lui rappelle celui de la Libération. Il avait déjà la révolte chevillée au corps, lorsque, furieux de voir sourire les Rothschild en visite au château de Ferrières devenu foyer pour enfants rescapés (où sa mère travaillait) après la guerre, il a lancé son soulier <em>« sur les autorités bienfaitrices »</em>, la <em>« cérémonie charitable »</em> lui étant insupportable, cette façon de faire comme si rien d’horrible n’avait eu lieu.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Après coup, était-ce le premier signe de sa <em>« colère philosophique »</em> ? de son <em>« refus d’occulter, vite fait bien fait, les cadavres accumulés dans les placards de l’univers » </em>? Glucksmann est un <em>« déraciné »</em> comme l’était son père, marchand ambulant de vieux habits quittant le ghetto pour Vienne, puis l’Europe pour la Palestine, militant communiste et sioniste. Il apprendra plus tard qu’il travaillait pour le Komintern.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Veuve à la Libération, sa mère décide de repartir à Vienne mais le laisse libre. Son fils de dix ans choisit alors de rester pour s’inventer <em>« des racines et une histoire françaises ».</em> A treize ans, il entre au parti communiste, le quitte à dix-huit ans. Son héritage ? Trois révélations : Auschwitz, la chute d’Hitler, Hiroshima. La question du Mal est essentielle.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Au quatrième chapitre intitulé <em>« Bonjour, Révolution ! »</em>, <em>Une rage d’enfant</em> change de tonalité. Aux souvenirs personnels succèdent le débat et l’analyse, un parcours philosophique. Glucksmann compare la Révolution française et la Révolution américaine, qu’il juge plus réussie. Il dénonce la posture napoléonienne des <em>« ambitieux du moment »</em>, à la recherche d’un accomplissement hors de l’anonymat du troupeau.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Lui-même a été tenté par cette voie, comme Julien Sorel, et avec le recul, il regrette, il a honte d’avoir été <em>« anarcho-maoïste »</em> en 1968, aveuglé par la <em>« Révolution culturelle ».</em> Son engagement véritable, c’est dire et faire, joindre une parole juste à une action efficace. Plutôt que décréter ce qui est bien (l’opposé du mal), il part de ce qui ne va pas : <em>« l’incongru, l’erreur et l’horreur ».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>L’anticommunisme est son cheval de bataille : au Goulag, <em>« la révolution russe massacre par millions et invente un esclavage moderne qu’elle exporte aux quatre coins de l’univers. »</em> Il rappelle l’apostrophe de Cohn-Bendit en 68 à Louis Aragon venu se mêler aux étudiants : <em>« Aragon ! Tu as du sang sur tes cheveux blancs »</em>. Glucksmann est fier d’avoir participé à la <em>« démarxisation des esprits ».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Les philosophes et les écrivains sont ses repères, les poètes le guident dans sa réflexion : Hugo, Baudelaire, Mallarmé… Le succès inattendu de son essai <a title="Compte rendu dans la revue des ressources (par Pascal Perrineau)" href="http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/La_cuisinie_re_et_le_mangeur_d_hommes_recension___976_num_26_2_418236_t1_0324_0000_002.pdf" target="_blank">La cuisinière et le mangeur d’hommes </a><em>– Réflexions sur l’Etat, le marxisme et les camps de concentration</em> (1975) le classe parmi les <em>« nouveaux philosophes ».</em> Qu’un juif mette à égalité le nazisme et le communisme fait alors scandale.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Qu’est-ce alors que la connaissance philosophique de soi ? Rien d’autre que l’injonction première de se définir dans le plus complet dénuement, face à l’adversité la plus radicale. »</em> Non, écrit Glucksmann, il n’est pas un <em>« prophète d’apocalypse »</em>, mais <em>« tout juste un penseur en colère ».</em> Il appelle au devoir de responsabilité et de lucidité, sans détourner les yeux. Il décrit le triomphe du nihilisme jusque dans ses avatars terroristes actuels.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a title="« De quoi André Glucksmann est-il le nom ? » par Philippe Granarolo dans Philo Contemporaine (Iphilo, 12/11/2015)" href="http://iphilo.fr/2015/11/12/de-quoi-andre-glucksmann-est-il-le-nom-philippe-granarolo/" target="_blank">Glucksmann</a> rapporte ses principaux combats, dont celui pour la <a title="Encyclopédie Larousse" href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Tch%C3%A9tch%C3%A9nie/146168" target="_blank">Tchetchénie</a>, <em>« détail du monde » </em>: cent à trois cent mille victimes depuis 1995, pour moins d’un million d’habitants ! Sa capitale Grozny réduite en poussière, <em>« Guernica puissance X »</em>, dans l’indifférence générale. Il dénonce l’aveuglement européen devant le despotisme de Poutine.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>A la mort d’André Glucksmann il y a quelques mois, les <a href="http://www.lepoint.fr/culture/andre-glucksmann-les-reactions-a-la-mort-du-philosophe-10-11-2015-1980441_3.php" target="_blank">hommages </a>ont été nombreux pour cet indigné et ce défenseur infatigable des droits de l’homme. A la fin d’<a title="« Qui était Glucksmann ? » Chez Thierry Ardisson à la sortie de son livre (Ina.fr)" href="https://www.youtube.com/watch?v=8IUq97d58ro" target="_blank"><em>Une rage d’enfant</em></a>, il commence son <em>« au revoir »</em> par ces mots : <em>« Ma vie n’est pas un roman. Surtout pas. »</em></font></span></p>
pjourdan
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La pensée a-t-elle une utilité industrielle ou la dérive du consumer insight ? A lire et à méditer... [#philosophie #bea
tag:whatsnewinmarketing.blogspirit.com,2016-02-16:3066637
2016-02-16T10:30:00+01:00
2016-02-16T10:30:00+01:00
Les grandes marques de cosmétique font souvent appel aux services de...
<p style="text-align: justify;"><strong>Les grandes marques de cosmétique font souvent appel aux services de philosophes et de sociologues. La pensée a-t-elle une utilité industrielle ?</strong></p><p style="text-align: justify;">En 2006, Gilles Boëtsch a été contacté par une agence de communication, qui lui a présenté le directeur commercial du groupe allemand Beiersdorf, numéro deux mondial de la cosmétique, propriétaire de la marque Nivea. Ancien directeur du conseil scientifique du CNRS, Boëtsch est anthropobiologiste, spécialisé sur les représentations du corps, et les liens qui existent entre la culture et la biologie. Il a notamment étudié la reproduction des agriculteurs dans le canton limousin de Châteauponsac.</p><p style="text-align: justify;">Les gens de Nivea souhaitaient monter «un observatoire sur le changement de comportement des Français par rapport au corps», dit-il. Boëtsch a mis sur pied une équipe, avec l’historien Georges Vigarello, le philosophe Bernard Andrieu, le sociologue David Le Breton ou la dermatologue Nadine Pomarède.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://bit.ly/1U3zpyI" target="_blank">[LIRE LA SUITE]</a></p><p><img src="http://whatsnewinmarketing.blogspirit.com/media/00/01/132667503.png" id="media-906531" alt="" /></p>
Bernard LECOMTE
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Merci à André Comte-Sponville
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2015-12-12:3062269
2015-12-12T20:16:05+01:00
2015-12-12T20:16:05+01:00
Faire une pause en compagnie d’un philosophe, en pleine période...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-896411" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/2738659746.jpg" alt="CS-dedic-1.jpg" width="74" height="106" />Faire une pause en compagnie d’un philosophe, en pleine période électorale : cela fait un bien fou. Avec André Comte-Sponville, les 160 invités du Club des Ecrivains de Bourgogne ont passé hier soir, à Dijon, une soirée délicieuse – à manier des concepts, à ordonner sa pensée, à visiter les Anciens, à s’interroger sur le sens et la finalité de tout cela ! Cela nous a changés des insultes minables, des arguments de bas étage et des haines irraisonnées qui polluent, plus que jamais, le débat démocratique. Un peu de recul ne nuit pas, surtout avec un maître de cette catégorie ! Merci, cher André, pour ce petit moment de bonheur arraché à un univers de brutes… </span></p>