Last posts on patriarcat2024-03-29T11:42:07+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/patriarcat/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBouffe mon clito, pas mon climat. Chiche?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2019-04-13:33004772019-04-13T11:22:00+02:002019-04-13T11:22:00+02:00 Kapitalismus Par exemple: « Bouffe mon clito,...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1045249537.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-243599" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2158592730.jpg" alt="eco-féminisme,climat,manif,lèche ma chatte,capitalisme,clito,oppression,patriarcat,rousseau,racisme" /></a><span style="color: #000000;">Kapitalismus</span></strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Par exemple:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« <span style="background-color: #ffffff; color: #696363;">Bouffe mon clito, pas mon climat</span> », ou « <span style="color: #696363;">Léchez des clitos, pas le cul de Monsanto</span> ». Le lien entre les deux? Un malaxage mystique établissant un parallèle entre La Femme et La Terre. Il semble que cela soit une tentative de lier le féminisme et l’écologisme. Postulat: <em>La Femme est la Terre</em>: douce, et violentée par la cupidité masculine.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je n’invente rien. Ce mouvement, cette tendance nommée éco-féminisme, annonce la couleur d’abord dans cette <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.erudit.org/fr/revues/rf/2009-v22-n1-rf3334/037793ar/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">déclaration de principe</a></span>:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« <span style="color: #696363;">Selon la thèse essentielle de l’écoféminisme, les femmes comme la nature sont victimes de la domination masculine. Ainsi, aucune révolution écologique ne saurait faire l’économie d’une révolution féministe qui, elle seule, peut apporter un remède au système de domination des hommes sur la nature et les femmes.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Puis <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.20minutes.fr/planete/2490595-20190412-marche-climat-bouffe-chatte-planete-quoi-eco-feminisme" target="_blank" rel="noopener noreferrer">apporte ces précisions</a></span> suite aux manifestations pour l’alarmisme climatique:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« <span style="color: #696363;">Il s’agit d’une lutte selon laquelle la défense de l’environnement et l’émancipation des femmes nécessitent de combattre un oppresseur commun. Pour l’éco-féminisme, il y a des liens très étroits entre la domination des femmes et celle de la nature, il s’agit d’une même exploitation. Travail gratuit de la nature comme des femmes, dévaluations constantes des deux, etc.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et pour qui n’est pas sûr d’avoir bien lu:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« <span style="color: #696363;">Un oppresseur commun au doux nom de capitalisme patriarcal. Et c’est là que l’éco-féminisme se distingue une première fois d’autres courants féministes, en considérant que « ce n’est pas suffisant de désigner le patriarcat, le système capitaliste est lui aussi en cause, et ces deux oppressions sont en réalité conjointes », souligne la philosophe</span>. »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/942714077.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-243600" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/433403895.jpg" alt="eco-féminisme,climat,manif,lèche ma chatte,capitalisme,clito,oppression,patriarcat,rousseau,racisme" /></a>Risqué</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Toujours pas convaincu? Alors ceci peut-être:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« <span style="color: #696363;">Christine Bard, historienne à l’Université d’Angers, spécialiste du féminisme et auteure de <em>Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui</em> et <em>Dire le genre. Avec les mots, avec le corps</em>, avance une première explication : « L’opposition est genrée entre la planète-terre-mère, mots féminins, et le patriarcat destructeur. C’est une manière de dire aux hommes : vous qui avez le pouvoir politique, scientifique et économique depuis des siècles et des siècles, qu’en avez-vous faits ? Surtout, un lien est fait entre domination masculine, y compris dans sa dimension sexuelle, et destruction de notre environnement ».</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #000000;">Les nouveaux stéréotypes s’inscrivent donc dans une campagne idéologique délirante de ré-écriture manichéenne et partisane de l'Histoire, d’inspiration rousseauiste et marxiste. Pou</span>r ce genre de mouvement, le climat est un prétexte, un cheval de Troie en vue de réintroduire la théorie du renversement du capitalisme. Tout cela est en parfait alignement avec les nouvelles théories racialistes/racistes où l’homme blanc est accusé de tous les maux de l’humanité et stigmatisé sans vergogne.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les capitaines du rafiot féministe, ivres de leur pouvoir, veulent tout dominer.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bon, mais que répondre à cette invitation <em>Lèche ma chatte</em>?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut répondre: <em>Chiche!</em> et s’exécuter, au risque évidemment que la demoiselle n’ait voulu qu’allumer les mecs parce qu’elle a un clito et qu’elle en connait le pouvoir d’attraction, et qu’elle ne soit pas prête à passer à l’acte.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1133227590.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-243601" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/15599628.jpg" alt="eco-féminisme,climat,manif,lèche ma chatte,capitalisme,clito,oppression,patriarcat,rousseau,racisme" /></a>Solution</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Auquel cas vous aurez beau montrer au juge le panneau d’invitation comme preuve du consentement et même de la demande de la dame, il est probable que l’air du temps vous fera condamner.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Maintenant pour aller un peu plus au fond du sujet – si j’ose me permettre une telle expression dans ce contexte intime – je déduis du discours éco-féministe que l’homme est un violeur de la nature mais qu’en léchant des chattes il va s’améliorer. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette idée me tarabuste, surtout si je tente d’y lire ce qu’elle ne dit pas explicitement. Si les hommes – au sens du sexe masculin comme de l’humanité – dominent la nature ce n’est pas du tout, mais pas du tout pour vivre mieux, ni pour donner du confort et de la sécurité à leur famille, ou pour assurer la survie de l’espèce, entre autres. C’est parce qu’ils ne lèchent pas assez de chattes. J’en conclus raisonnablement qu’ils n’ont pas assez de sexe dans leur vie. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et comme c’est en général la femme qui refuse ou résiste au désir masculin, ces jeunes femmes devraient mener une croisade pour donner aux hommes le plus gros volume possible de sexe intense et pleinement satisfaisant. Elles devraient libérer les femmes de leurs résistances sexuelles, naturelles et/ou culturelles, qui les empêchent de rendre les hommes pleinement heureux.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il n’y aura alors plus de guerre, plus de violence, de surconsommation, d’inégalités, de domination. Plus de vilenie, de pauvreté, de pollution. Au fond les pancartes de ces adolescentes envoient un message très positif aux femmes: <em>Mesdames, à vos marques, prêtes, écartez! Vous portez l’avenir du monde dans votre string</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En suite de cela on devrait voir apparaître, lors de prochaines manifs, des pancartes tenues par des garçons avec des textes comme: « <em>Moi je veux bien lécher ta chatte</em> », ou encore: «<em> Où et quand?</em> », voire même: « <em>Je lèche ta chatte, tu suces ma bite. OK? </em>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Chiche?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans les manifs lycéennes pour le climat on a vu apparaître de curieuses invitations. Sur de grands panneaux portés par certaines jeunes filles, on pouvait lire quelques slogans provocateurs à l’instar du célèbre et ancien « Faites l’amour pas la guerre » des hippies.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlUn mari furieuxtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-04-29:33000742017-04-29T17:14:00+02:002017-04-29T17:14:00+02:00 Les faits En début de semaine la police est alertée pour ce qu’elle...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3533031615.jpg" target="_blank"><img id="media-223566" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2360136732.jpg" alt="machisme,patriarcat,rochefort,ivresse,couple," /></a>Les faits</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En début de semaine la police est alertée pour ce qu’elle croit d’abord être un accident. Deux voitures sont en miettes derrière la gare. Arrivés sur place les policiers ne voient personne. Pas de conducteurs, pas de blessés, rien. Grattegratte sa tête, il n’y comprennent rien.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Arrive un fourgon conduit par un homme ivre. Il vient chercher les véhicules. Comme le conducteur est ivre les policiers lui retirent son permis sur place. Ils découvrent alors que le monsieur est le propriétaire des deux véhicules: une 308 et une Scénic. Les deux cartes grises sont à son nom.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En essayant de comprendre ils apprennent que l’homme était furieux: la Scénic a été achetée par sa femme sans l’en avertir et la 308 est sa voiture avec laquelle il a détruit la Scénic. Ils ne verbalisent pas: on a le droit de détruire son propre bien.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le titres et commentaires de presse foncent dans le <em>mur du con</em>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">« <span style="color: #595757;">Rochefort : saoûl, le mari </span></span><span class="s2" style="color: #595757;">macho</span><span class="s1"><span style="color: #595757;"> détruit la voiture de sa femme</span> »</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">« <span style="color: #595757;">Drame du </span></span><span class="s2" style="color: #595757;">machisme</span><span class="s1"><span style="color: #595757;">. (…) … il a appris que son épouse venait d’acheter une voiture sans prendre la peine de le consulter. (…) Il n’a pas supporté qu’elle achète une voiture sans le consulter. </span>»</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2300328797.jpg" target="_blank"><img id="media-223567" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/867435053.jpg" alt="machisme,patriarcat,rochefort,ivresse,couple," /></a>Commentaires</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Donc le mari est un macho et c’est un drame du machisme. Deux commentaires d’internautes aussi anonymes que stupides renchérissent comme des petits chiens savants bien dressés:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #595757;">Il s’en passe de vertes et de pas mûres du côté de Rochefort. C’est le reflet de l’inculture. Alcool, Baufitude machisme. ...et j’en passe. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #595757;">La misère sociale (qui n’est pas que financière), n’est malheureusement pas spécifique à Rochefort. Ce que vous appelez les « cas sociaux », ne débarquent de la planète Mars, ils sont le fruit de notre société, dans laquelle des élites déconnectés ne voient que l’économie financière et la sécurité de cette dernière qu’ils sont disposés à protéger par la force. Le reste n’est pour eux qu’histoire de gueux pour lesquels on substitue la répression à l’éducation. Quand au machisme il est celui de notre culture patriarcale archaïque. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Formidable, non? Alors que l’article ne dit rien du couple sinon que c’est un couple, on sait déjà que c’est le reflet de l’inculture, la beaufitude, le machisme, un problème de cas sociaux, le fruit de la société, la faute aux élites déconnectées et leur volonté de protéger l’économie financière par la force, qu’ils sont des gueux, que c’est la substitution de la répression à l’éducation. Et bien sûr que c’est aussi la faute à la <em>culture patriarcale archaïque</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Putaing, autant de conneries en si peu de temps? Faut-il pleurer de rire, ou de désespoir sur la bêtise humaine?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/691715351.jpg" target="_blank"><img id="media-223568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1282112402.jpg" alt="machisme,patriarcat,rochefort,ivresse,couple," /></a>Journalistes de mes deux</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D’abord on ne sait rien du couple sinon qu’elle a acheté une voiture sans consulter son mari. Et qu’il est très fâché. Et donc, comme il est entendu aujourd’hui, être fâché de ne pas avoir été consulté serait du machisme. Monsieur veut contrôler madame et brimer sa liberté d’acheter une voiture toute seule sans solliciter l’accord de son mari et maître.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De plus ce seraient des gueux. Ils sont donc sales, puent du cul et de la bouche, sont réduits à la mendicité. Des va-nu-pieds. Mais victimes de l’élite déconnectée.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On a ici l’exacte démonstration de l’idéologie au pouvoir: l’homme est un sale mâle macho, un beauf, un inculte, et donc la femme est forcément une victime de cet monstre qui l’empêche d’acheter en rond. Et les élites déconnectées doivent forcément être des mâles blancs hétérosexuels cisgenres...</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais dites-moi Mesdames: si votre mari achetait une voiture tout seul sans vous consulter, qu’en penseriez-vous? À partir de quel montant est-il légitime qu’un partenaire consulte son conjoint ou sa conjointe pour une grosse dépense (à moins d’être milliardaire)?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans ce fait divers on sait que la dame a mis la voiture au nom de son mari. Pourquoi? Avec quel argent l’a-t-elle achetée? On ne sait pas. Si c’est le sien à elle, met-elle en péril la sécurité financière du couple par cet achat? La liberté est-elle ici le critère principal, comme si elle vivait toute seule?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sont-ils assez riches pour une deuxième voiture? Voulait-elle faire un cadeau à son homme, qui l’aurait très mal pris sans que l’on sache pourquoi? On l’ignore.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais grâce aux journalistes de Sud-Ouest et de 20 minutes, ainsi que grâce à deux internautes anonymes et déculturés, on a compris que c’est la faute au patriarcat.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ben tiens. On nous prendrait pour des congs, cela ne m’étonnerait pas. Ou alors les humains sont à désespérer. Et dire que la presse <em>informe</em> et que ces deux internautes déculturés vont voter et décider de l’avenir du pays! On se demande parfois pourquoi la nature a doté les humains d’un cerveau complexe.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">PS: la réaction du mari est violente, mais on ne sait pas ce qui l’a rendu si furieux. Cela me fait penser à ces femmes trompées ou en colère qui cassent des autos aussi bien qu’un homme. Ah ben non, alors ça doit pas être le patriarcat...</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/llXSPHAX2GA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Dtk41WcFySo" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/59TFSbvUSMQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/j6H2iucKg2c" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, non, ça doit pas être le patriarcat.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un peu de légèreté mais pas de l’anodin. Cela se passe à Rochefort en Charente-Maritime, pas loin de La Rochelle. Une petite ville charmante de 24’000 habitants. C’est le quotidien <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><em><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.sudouest.fr/2017/04/29/adieu-permis-et-voitures-3403388-1504.php" target="_blank">Sud-Ouest</a></em></span> qui relate le fait divers.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlVive la controverse !tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-03-11:32993992015-03-11T10:38:00+01:002015-03-11T10:38:00+01:00 Du climat... Plus précisément: fallait-il une colonisation...
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3259169740.jpg" target="_blank"><img id="media-189743" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3794952883.jpg" alt="valladolid,controverse,climat,réchauffement,féminisme,religion,amazonie,apocalypse,catastrophisme,patriarcat," /></a><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Du climat...</span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Plus précisément: fallait-il une colonisation pacifique et exemplaire ou une colonisation institutionnelle où la force est posée comme légitime? Les conquêtes aux Amériques avaient été suspendues Charles Quint afin d'en discuter l'application. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes, les Amérindiens, par droit de conquête, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin à des modes de vie observés dans les civilisations précolombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociétés amérindiennes étaient légitimes malgré de tels éléments et que seul le bon exemple devait être promu via une colonisation - émigration». <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><em>(Wiki)</em></span></a></span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">D’autres controverses, connues et nombreuses, ont illustré le fil de l’Histoire. Dans les sciences la controverses sur l’origine de l’univers ou sur l’extinction des dinosaures ne sont pas totalement éteintes. Aujourd’hui de nombreuses controverses agitent la société occidentale. Y compris sur des sujets qui sont pensés par leurs promoteurs comme indiscutables. Cela peut concerner l’existence de Dieu, l’immigration, l’écologie, le mariage gay, entre autres. La controverse peut émerger d’une simple suspicion, comme les doutes sur l’organisation des attentats du World Trade Center.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je soutiens, comme d’autres, plusieurs controverses. Par exemple sur le réchauffement climatique: des failles de raisonnement et de lecture des événements sont visibles, il faut les élargir jusqu’à ce qu’elles se referment ou jusqu’à ce que le raisonnement s’effondre. Par exemple je préconise de préparer le réchauffement climatique et de le considérer comme une opportunité positive. Mes arguments? En résumé, le climat a déjà été plus chaud, ce qui a permis une expansion prospère de l’espèce humaine. Cela mérite au moins d’être envisagé. Or la pensée unique n’est formatée que pour la catastrophe - moyen de soumettre les populations par la peur. Rien de positif ne peut germer dans le cerveau des nouveaux prêtres de l’Apocalypse. Pour cette raison déjà, pour cette culture apocalyptique, pour les oeillères catastrophistes, il faut les contester. On peut penser autrement qu’en reprenant, à peine déguisés, les thèmes bibliques.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1548546693.2.jpg" target="_blank"><img id="media-189744" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/8314908.jpg" alt="valladolid,controverse,climat,réchauffement,féminisme,religion,amazonie,apocalypse,catastrophisme,patriarcat" /></a>... aux relations femmes-hommes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une autre controverse que je supporte: le féminisme n’est pas un mouvement de libération, c’est une escroquerie intellectuelle. Je soutiens que l’Histoire du patriarcat n’est pas l’histoire d’une oppression des femmes mais d’un mode d’organisation choisi par les femmes comme par les hommes pendant des milliers d’années. Je pense que femmes et hommes ont à une époque contractualisé les relations, dans un contrat qui demandait aux mâles d’être prêts à sacrifier leur vie pour leur famille et leur clan. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je soutiens que ce mode d’organisation protégeait la reproduction, donc les femmes, et qu’il a plutôt bien réussi à l’humanité. Je maintiens que les changements de ce modèle d’organisation sont plus des conséquences d’un mouvement général vers plus de flexibilité individuelle, plus de liberté par rapport aux contraintes et conditions de vie du passé, et que la technologie et le consumérisme ont favorisé de nouveaux concepts qui n’auraient pas pu voir le jour sans cela.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’important n’est pas de savoir s’il faut croire les climatologues réchauffistes ou les féministes dominantes. Croire n’est pas important. Réchauffisme et féminisme s’affirment comme des vérités indiscutables: c’est justement le signe de leur faiblesse conceptuelle fondamentale. Ils provoquent un mouvement d’adhésion affective, par la peur <em>(réchauffement)</em> ou par la pitié <em>(féminisme victimaire)</em>, typique des mouvement religieux. Ils sont incapables d’accepter la controverse intellectuelle sans stigmatiser leurs adversaires. </span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Or il n’y a pas d’adhésion affective qui vaille: une controverse et son extinction sont le produit d’une réflexion partagée, analysée, scrutée, contredite, parfois dérangeante, argumentée, longue à mener, et non de sentiments ou d’émotions. La controverse est un élément important de la liberté.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Vivent les fous du roi! </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Vive la controverse!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Face à une pensée présentée comme indiscutable (donc unique), il n’est pas seulement utile de mener une controverse: c’est une nécessité vitale. La controverse a toujours existé. Par exemple celle de Valladolid en 1550 et 1551, de célèbre mémoire, débattait de la question de la bonne manière de se conduire avec les indiens d’Amérique du sud et centrale.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlEspèce de xénophile !tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-11-28:32993122014-11-28T12:46:00+01:002014-11-28T12:46:00+01:00 La souveraineté politique Un xénophile est quelqu’un qui, par goût...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3195966032.jpg" target="_blank"><img id="media-182809" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3359537604.jpg" alt="Zemmour01.jpg" /></a>La souveraineté politique</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un xénophile est quelqu’un qui, par goût personnel, par excès de sentimentalisme ou par positionnement politique, aime les étrangers. Il va donc tout faire pour les inviter et leur donner les clés de sa maison. C’est beau, c’est formidable, et tout mouillé d’humanisme. Sauf que...</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sauf qu’on a le droit de choisir ses amis et de décider combien on en invite chez soi. Ce droit individuel est sa propre souveraineté. De ce point de vue la souveraineté n’est pas le mal absolu. Elle s’applique collectivement: les natifs d’un pays décident de la gestion de leur pays, et individuellement: en tant que souverain je suis responsable de mes actes, de dire oui ou non. Si être de droite c’est le respect du territoire, et donc aussi du corps comme territoire individuel et lieu de la liberté, de la transmission, de la conscience et de la responsabilité, alors il n'y a aucune opprobre à se considérer de droite. C'est au contraire un honneur, et je doute que la théorie de l'indifférenciation ou du genre puisse se prévaloir de cet honneur.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un des problèmes soulevés par les internationalistes aujourd’hui est qu’ils ne semblent plus avoir à rendre de comptes. Ils disent: le gouvernement mondial est l’objectif, ceux qui n’y souscrivent pas et qui valident les frontières des Etats sont des xénophobes. Au passage rappelons que l’internationalisme et le monde sans frontières sont des concepts de gauche, repris ensuite par le capitalisme qui n’a pas inventé la poudre mais qui sait être opportuniste.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A une époque on se disait «Citoyen du monde». J’ai aussi cru à cette terminologie, si pleine de bonnes intentions et de rébellion contre le monde fermé des nations. La culture, aidée par la technologie de la communication, a donné l’exemple et largement mondialisé les sociétés. La planète est vue en une image dans presque chaque journal météo. Les décapitations en Irak semblent se passer à la porte d’à côté.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais nous sommes en réalité toujours dans une logique d’Etats-Nations. Les citoyens du monde qui voudraient s’installer dans un pays africain devront passer par une administration compliquée et contraignante pour y résider. Il ne suffit pas d’arriver à Ouagadougou ou Soweto en se déclarant citoyen du monde pour être accepté sans autre forme.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1309055451.jpg" target="_blank"><img id="media-182810" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3563752571.jpg" alt="Xéno05.jpg" /></a>La souveraineté individuelle</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si la morale est de s’ouvrir aux autres sans poser de limites, alors cette morale est suicidaire. Le droit de poser des limites est fondamental. Notre corps est la première limite: toute tentative de lui prendre sa place physiquement conduit au crime et est proscrite au nom de la survie de l’espèce et de la dignité de la personne. La famille est le premier lieu de cet apprentissage. L’Etat veut intervenir dans la vie des gens, masquant sa violence sous divers prétextes. Mais c’est un viol moral.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un exemple de la souveraineté individuelle est la notion de consentement. Rien ne doit se faire me concernant sans que j’y appose mon sceau, mon consentement. C’est particulièrement à vif dans les relations entre les femmes et les hommes. On dit, dans la version féministe univoque, que les femmes doivent donner leur consentement pour une relation. Cela me paraît évident, au même titre que l’homme donne aussi son consentement. Ce consentement est l’expression de la souveraineté individuelle. Et, à ce que je sais, on ne dit pas que l’exigence du consentement dans une relation sexuelle soit ringarde, passéiste ou altérophobe (phobie de l’autre) à cause de cette limite du corps et du consentement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’évolution des sociétés va du collectif vers l’individu. La souveraineté est devenue une valeur individuelle fondamentale. Pourquoi ne le serait-elle pas au niveau politique? Elle n’empêche pas de passer des accords entre Etats. Evidemment, une unification des pays ou régions donne davantage de force politique que leur émiettement. Je ne suis personnellement pas entièrement convaincu que le souverainisme soit une solution totale aux questions actuelles du monde. Partiellement il peut se justifier. La gestion de l’immigration entre dans cette justification partielle, car on ne peut inviter chez soi que le nombre de personnes que les murs permettent d'accueillir, et ceux que l’on a envie de voir. Mais on ne peut non plus limiter les échanges à un point où tout renouvellement génétique et intellectuel s’arrête.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Oui, on a le droit de choisir qui et combien de personnes viendront dans notre maison. Je ne parle pas ici de l’asile en cas de guerre, où la solidarité humaine doit primer car la souffrance n’a pas de passeport. La Suisse en fait déjà beaucoup sur cette question. Mais en temps de paix, dans la sphère de l’Etat comme de l’individu, le choix de ses amis est un droit fondamental qui n’a pas à être dénigré.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3460713245.jpg" target="_blank"><img id="media-182811" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1221216429.jpg" alt="Xéno06.jpg" /></a>Lâcheté?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aujourd’hui, par les astuces d’une idéologie politique du bien et du mal appliquée à l’immigration, on dit que vouloir limiter celle-ci est xénophobe et que la xénophobie c’est mal. Cette idée n'a aucune légitimité particulière. On évacue un peu vite le débat. La gestion de ces choses, qui incluent l'apprivoisement de la différence et la quantification du partage, ne peuvent être traitée de manière aussi légère. Il ne s'agit pas de rejeter l'autre ou de proscrire la différence, mais de l'accepter selon le cas, dans un esprit de discrimination intelligente. Le gouvernement de soi, individuel ou collectif, passe par là.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et si la xénophilie était elle aussi un mal? Si l’accueil de l’autre sans réflexion, sans cadrage, par sentimentalisme ou idéologie, n’était pas une bonne façon de faire? Si cette forme de maternage (je nourris le monde entier) était une lâcheté? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Peut-on aujourd’hui encore se poser la question sans être traité de fasciste ou de raciste? A cause de cette attitude malhonnête intellectuellement le discours sur l’immigration va continuer, et la gauche, pour laquelle on sait que la stigmatisation remplace aujourd’hui l’analyse des idées, ne propose plus aucun horizon politique.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Verra-t-on un jour un débat où un intervenant traite ouvertement un autre d’ «espèce de xénophile»? Ce serait un rééquilibrage amusant des légitimités dans le débat.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est vrai, quoi, on n’en parle jamais, des xénophiles. Ils existent et semblent représenter la norme morale à partir de laquelle on juge les autres. A en croire d’ailleurs l’actuel clivage suisse mais aussi européen, la xénophilie est une vertu et la xénophobie un malheur.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPourquoi la Révolution a écarté les femmes (2 et fin): le coup de grâcetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-30:32987102013-05-30T17:31:00+02:002013-05-30T17:31:00+02:00 La Renaissance qui n’en est pas une Au Moyen-Âge , où de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3599770924.jpg" target="_blank"><img id="media-143434" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2787627426.jpg" alt="révolution,droit de vote,femme,hommes,robespierre,moyen-age,olympe de gouges,religion,patriarcat,guerre,jacobins,égalité,droits de l'homme,napoléon" width="275" height="321" /></a><span style="font-size: 12pt;">La Renaissance qui n’en est pas une</span></span></strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/12/16/trouble-5-une-societe-mutualiste.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Au Moyen-Âge</em></span></a></span>, où de grandes dames ont laissé leur empreinte, les femmes disposaient du droit de vote, comme les hommes, pour les élections et décisions des groupes professionnels: artisans, commerçants. Elles participaient donc à l’organisation politique de la société. Elles-mêmes exerçaient fréquemment ces métiers ou tenaient des exploitations ou des estaminets. Elles votaient également pour envoyer des députés aux Etats-Généraux, ces assemblées périodiques chargées de prendre des décisions dans les grandes crises du royaume de France. Etonnant dans ce pays très en retard sur d’autres. En Belgique par exemple:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Presque toutes les principautés laïques belges ont été gouvernées par des femmes à l'un ou l'autre moment de leur histoire: citons les comtesses Jeanne (1205-1244) et Marguerite de Constantinople (1244-1280), en Flandre et Hainaut, la duchesse Jeanne en Brabant (1355-1406), Marguerite de Bavière en Hainaut (1345-1356), Marie de Bourgogne pour l'ensemble des principautés (1477-1482)». De combien de fiefs en France pourrait-on en dire autant! (Régine Pernoud, La femme au temps des cathédrales, Stock).</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Les femmes n’étaient pas écartées de la chose publique par principe, pas plus que de la formation puisqu’elles étudiaient et enseignaient dans les écoles des villes. Dans la classe paysanne et la bourgeoisie naissante également on trouve des femmes aux responsabilités:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Chez les paysans, les artisans ou les commerçants, il n'est pas rare que la femme dirige l'exploitation, l'atelier ou la boutique. A la fin du XIIIe siècle, à Paris, on trouve des femmes médecins, maîtresses d'école, apothicaires, teinturières ou religieuses.» (Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin).</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">On pourrait multiplier les exemples validés et documentés par les historiens modernes. Notons que les femmes ont progressivement perdu le droit de vote aux Etats-Généraux, seules les veuves à la tête d’un fief ou les abbesses en disposant encore. On attribue <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2802016627.jpg" target="_blank"><img id="media-143435" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1623326438.jpg" alt="révolution,droit de vote,femme,hommes,robespierre,moyen-age,olympe de gouges,religion,patriarcat,guerre,jacobins,égalité,droits de l'homme,napoléon" width="278" height="410" /></a>abusivement à la Renaissance un grand renouveau artistique et social. Pour les femmes ce fut une régression.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Les femmes dans la Révolution</strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Nous avons vu que les femmes de la bourgeoisie ont favorisé la diffusion d’idées pendant le XVIIIe siècle. Au moment de la Révolution elles furent très actives. Comme les hommes, elles ont cru en ce vent de liberté. Une historienne actuelle résume en quelques lignes cette période étrange. Selon Charlotte Denoël, Conservateur des bibliothèques, chef du service des manuscrits médiévaux au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Chargée de cours à l’Ecole nationale des chartes (histoire de l’enluminure et catalogues de manuscrits médiévaux):</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«<span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=951" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">L’année 1793 est marquée à Paris</span></a></span> par un fort engagement politique de femmes issues des milieux populaires dans la lutte contre les Girondins, le fédéralisme et les modérés. On les retrouve alors dans les tribunes publiques des assemblées de section ou de la Convention, aux côtés des sans-culottes, pour défendre l’action des Jacobins. (...) </em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>Ces femmes furent l’un des maillons les plus actifs du mouvement révolutionnaire, à Paris et en province. Tandis qu’elles soutenaient les motions révolutionnaires dans la tribune des Jacobins à la Convention et se réunissaient au sein de clubs politiques, comme celui des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires, créé le 10 mai 1793, elles entretenaient sur le terrain une agitation populaire permanente, appelant à l’insurrection contre les Girondins, en particulier du 31 mai au 2 juin 1793, journées qui virent la chute de la Gironde, et s’attroupant autour de la guillotine chaque fois que celle-ci était utilisée contre les ennemis de la Révolution. De ce fait, ces « tricoteuses » ont laissé dans la mythologie collective une image fantasmatique souvent faussée, celle de monstres assoiffés de sang, aux antipodes d’un ordre naturel dans lequel la femme doit remplir son rôle de mère et d’épouse aimante, sans s’engager dans une quelconque activité politique qui la ferait sortir de la sphère privée.</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>Cette vision négative de la femme a conduit les autorités à tenter de réprimer cette sans-culotterie féminine à partir des années 1794-1795, lors de la réaction thermidorienne. Dès l’automne 1793, les clubs féminins, et en particulier celui des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires, sont interdits, et les femmes se voient refuser le droit à la citoyenneté, qu’elles revendiquaient depuis la déclaration d’Olympe de Gouges.»</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/939690641.jpg" target="_blank"><img id="media-143436" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3848150428.jpg" alt="révolution,droit de vote,femme,hommes,robespierre,moyen-age,olympe de gouges,religion,patriarcat,guerre,jacobins,égalité,droits de l'homme,napoléon" width="274" height="347" /></a></strong>Les archives du site senat.fr confirment cette activité intense des femmes pendant la révolution. Robespierre avait proposé une motion instaurant le suffrage des femmes. Cette motion fut refusée par les révolutionnaires, dont la gauche d’alors. <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/suffrage_universel/suffrage-1789.asp" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Notons que les constituants</em></span></a></span> ne prenaient pas en compte l’égalité de droits: par exemple le système électoral ne reconnaissait pas le droit de vote aux hommes sans fortune.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Olympe de Gouges</strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Marie Gouzes, dite Olympe de Gouges, est née dans une famille bourgeoise aisée de Montauban. Elle fit des études et épousa un notable. Après qu'il décéda elle fut entretenue par un haut fonctionnaire de la marine, Jacques Biétrix de Rozières, directeur d’une puissante compagnie de transports militaires en contrat avec l’État (wiki). Elle se fit connaître dans l’élite parisienne d’abord par une pièce de théâtre dénonçant l’esclavage. Puis en 1791, en copiant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, elle mis par écrit l’équivalent pour les femmes. Elle y réclamait le droit de vote et un certain nombre de droits civils et juridiques. Elle fut emportée par la Terreur et guillotinée en 1793.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">La révolution, symbole de l’égalité, avait laissé de côté les droits politiques des femmes, même si elle avait reconnu certains droits civils:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>«Le bilan de la Révolution française apparaît donc mitigé pour les femmes : si on leur reconnaît désormais une personnalité civile et une certaine égalité par rapport aux hommes en matière de succession, de majorité civile ou de divorce, elles sont pourtant exclues des débats politiques, et il faudra attendre la loi du 2 novembre 1945 pour que le droit de vote leur soit accordé, puis la Constitution du 27 octobre 1946 pour que l’égalité des hommes et des femmes dans tous les domaines soit établie.» (Charlotte Denoël)</em></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Napoléon Ier, dans sa très grande misogynie, allait donner le coup de grâce <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/08/09/01f8e3fff8767b24278adf88908b78ce.html" target="_blank"><em>a</em></a></span><em><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/08/09/01f8e3fff8767b24278adf88908b78ce.html" target="_blank">vec son fameux Code civ</a></span>il</em></span>: «Les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/875970324.jpg" target="_blank"><img id="media-143437" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3590461764.jpg" alt="révolution,droit de vote,femme,hommes,robespierre,moyen-age,olympe de gouges,religion,patriarcat,guerre,jacobins,égalité,droits de l'homme,napoléon" width="275" height="325" /></a></span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Les raisons de cette exclusion</strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Il y en a plusieurs. On invoquerait ici à tort une volonté simple de domination sur les femmes. S’il y avait une misogynie au XVIIIe et XIXe siècles (Rousseau, Hugo, ont écrit des mots surprenants pour des humanistes), il ne faut pas oublier la forte implication des femmes, la place qu’elles tenaient dans la société, le pilier qu’elles étaient dans la société majoritairement rurale, et le XVIIe siècle libertin où elles prenaient parfois ouvertement amants en plus du mari. Que des révolutionnaires aient craint que les femmes prennent place sur leur espace historique, après tout c’est possible. L’une des raisons du refus du droit de vote, raison suggérée par Charlotte Denoël, est justement la violence des femmes, leur capacité perturbatrice qui faisait peur. Elle n’étaient ni taiseuses ni soumises! La décision des révolutionnaires de classer les femmes dans les citoyens passifs et donc non votants est cependant incompréhensible tant elle contraste avec la réalité de l’époque.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">D’autres raisons plus politiques sont à rechercher. D’une part les Constituants voulaient faire la guerre à l’Europe pour préserver la révolution. Il n’est pas certain que les femmes eussent voté une guerre. Elles en connaissaient assez les conséquences: se retrouver seules avec des enfants en bas âge, souvent veuves, perdant leur domaine par impossibilité de le faire tourner seule, devant tout faire sans plus d’aide, et en grande insécurité en cas de défaite.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">D’autre part la révolution avait confisqué les biens de l’Eglise. La bourgeoisie aisée, impliquée dans la révolution, et dont le but était de prendre le pouvoir à la noblesse, avait dans l’intention de racheter ces biens et terres, ce qu’elle a fait. De grandes fortunes ont commencé là. Les femmes paysannes auraient-elles accepté cela? Pas certain.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Enfin, les femmes étaient réputées plus conservatrices et plus proches de l’Eglise. Leur donner le droit de vote aurait été donner des voix à l’Eglise, ennemi juré des jacobins étatistes et autres révolutionnaires (ce qui n’a pas changé). Cela se confirme en 1848, <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3740116887.jpg" target="_blank"><img id="media-143438" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2510194756.jpg" alt="révolution,droit de vote,femme,hommes,robespierre,moyen-age,olympe de gouges,religion,patriarcat,guerre,jacobins,égalité,droits de l'homme,napoléon" width="274" height="392" /></a>quand l’historien Jules Michelet déclare: <em>«Accorder aux femmes le droit de voter immédiatement, ce serait faire tomber dans l'urne électorale quatre-vingt mille bulletins pour les prêtres.»</em> L’anticléricalisme était donc derrière le refus d’accorder le droit de vote aux femmes. C’est peut-être pour cette raison que la France a été si tardive à l’instaurer, alors que la Belgique et l’Allemagne l’ont eu dans les années 1910, et que certains états américains l’avaient instauré dès le XIXe siècle.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Conclusion</strong></span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Il n’y a pas de complot patriarcal dans l’exclusion des femmes par la Révolution. Au passage, je rappelle ce qu’est le patriarcat:</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">- Une répartition des espaces et des tâches selon le sexe, spécialisation fondée sur les fonctions naturelles et confirmée par la culture (le corps et le genre sont couplés) dans le but de performer le développement de l’espèce;</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">- une forme juridique qui donne la reconnaissance (responsabilité juridique) d’un ensemble ou d'un groupe à une seule personne: l’homme s’il est vivant, la femme s’il est mort; cette représentation juridique accordée à une seule personne pour un groupe fut le modèle dans tous les domaines humains pendant des millénaires, l’individu n’ayant pas encore gagné la place et la responsabilité personnelle que le libéralisme lui accorde aujourd’hui;</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">- une transmission du nom de famille par l’homme, ce qui lui donnait une reconnaissance (valeur) sociale, une place, en compensation de la reconnaissance de fait de la mère par la grossesse et l’accouchement;</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">- une politique patrimoniale associée au nom et donc aux fils, bien que cela ne soit pas absolu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">On n'est pas devant un couple formé <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/02/28/si-ce-n-est-toi-2-le-syndrome-du-couple-cohen.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>d'un ogre et d'une femme taiseuse</em></span></a></span>, et l'on n'envisage même pas qu'un paysan libre vende son domaine sans l'accord de sa femme.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Le féminisme a justement appelé à une égalité politique. Il a proposé d’assouplir la répartition des espaces et des tâches et de les répartir différemment. Pas besoin pour cela de dénigrer les femmes du passé, de mentionner la maison comme un enfer et les hommes comme des brutes. Le reste, soit l’indifférenciation des genres, la supposée domination masculine, le victimisme féminin, ne sont que des manières de se créer des privilèges de classe, de fuir l'exigence d'assumer les différences et de tenter d’assujettir les hommes. A moins que ce ne soit le produit d’esprits dérangés, <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2008/09/26/dogma-2-la-folie-du-feminisme-radical.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>comme Valérie Solanas</em></span></a></span> et probablement d’autres. Pas besoin non plus <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/02/25/comment-les-femen-fabriquent-leur-image-mediatique.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>de manipuler les médias</em></span></a></span>, de hurler seins nus et de faire des hommes des ennemis dans un flot de misandrie continu. L’égalité réelle n’est pas féministe car elle n'est pas communautariste. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Les femmes n’étaient pas ces pauvres misérables taiseuses et recluses que la mythologie féministe entretient pour en tirer des avantages, au mépris même des femmes. Les femmes ont été exclues des doits politiques par la Révolution parce qu'elles représentaient un danger pour le nouveau pouvoir qui se construisait. Il est bien que cette exclusion ait été gommée.</span><br /><br /><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>Images: 1: Aliénor d'Aquitaine. 2: Les tricoteuses jacobines, Pierre-Etienne Lesueur. 3: Maximilien de Robespierre. 4: Olympe de Gouges. 5: Jules Michelet.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/05/29/pourquoi-la-revolution-a-ecarte-les-femmes-1.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Nous avons vu</span></a> que les femmes étaient actives et fortement impliquées dans la société. Qui sait encore qu’au Moyen-Âge les femmes pouvaient voter? Et qu’elles ont perdu ce droit à la Renaissance, et enfin à la Révolution et sous Napoléon Ier? L’historienne Régine Pernoud, entre autres, a documenté ce fait.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDiderot (2): le biais patriarcal dans la lecture de La Religieusetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-03-25:32986332013-03-25T15:13:42+01:002013-03-25T15:13:42+01:00 Il se trouve que je travaille actuellement sur le roman de Diderot. Ce qui...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Il se trouve que je travaille actuellement sur le roman de Diderot. Ce qui en ressort tient en quelques points. On verra que l’on ne peut résumer les personnages et l’époque à un slogan anti-patriarcal.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3296926182.jpg" target="_blank"><img id="media-139285" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1288952873.jpg" alt="diderot,la religieuse,domination patriarcale,patriarcat,féminisme,religion,révolution," width="250" height="334" /></a>1. Mise en cause de la religion</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em>La Religieuse</em> décrit la vie monastique dans des couvents de femmes. Ceux-ci sont dirigés par des femmes dont le pouvoir est étendu. Dans l’un des couvents l’héroïne est traitée avec une violence surprenante: mise au cachot, violences psychologiques, exposition en bouc émissaire, crachats, privations diverses. Il s’agit d’une réelle maltraitance physique et morale qui aujourd’hui vaudrait les assises ou la correctionnelle à son auteur. Cette maltraitance est destinée à discréditer la religion, bête noire des bourgeois libéraux pré-révolutionnaires, présentée ici sous un angle très réducteur. Il n’est pas question de patriarcat mais de puissance personnelle dans un cadre conventuel et de comportement criminel sous prétexte de punition spirituelle.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">2. Sexualité féminine</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Dans un autre couvent la supérieure entretient une relation saphique avec Suzanne: tendresse, sexualité, sentiments exprimés, affection et privilèges octroyés visiblement. Suzanne défend cette forme de tendresse devant son confesseur. La chose est connue et pratiquée avec une étonnante liberté. L’auteur ne condamne pas l’homosexualité féminine, il n’en est pas choqué et y semble plutôt favorable. Cette liberté dans la sexualité féminine semble s’opposer à un supposé patriarcat dominant. On ne peut enlever de ce livre la dimension très forte de la sexualité féminine, de ses besoins, de ses assouvissements, de ses méandres.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">3. La puissance maternelle</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Suzanne est un enfant adultérin. La mère a pris sa liberté tout en étant mariée, et l’auteur ne la condamne pas. Seule la culpabilité du personnage la condamne, culpabilité qu’elle reporte sans vergogne sur sa fille. Parlant de son ancien amant qui l’a abandonnée, elle a</span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/837556659.jpg" target="_blank"><img id="media-139286" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2914821965.jpg" alt="diderot,la religieuse,domination patriarcale,patriarcat,féminisme,religion,révolution," width="299" height="199" /></a></span></span></span> ces propos terribles dans la bouche d’une mère qui parle à sa fille: «Et puis, vous l’avouerai-je, vous me rappelez une trahison, une ingratitude si odieuse de la part d’un </span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">autre, que je n’en puis supporter l’idée ; cet homme se montre sans cesse entre vous et moi ; il me repousse, et la haine que je lui dois se répand sur vous.»</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Mère de deux autres filles, elle déshérite Suzanne et veut l’enfermer au couvent pour </span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">«régler» ce problème d’enfant dont elle ne sait que faire. Sa dureté est impitoyable: «Ma fille, vous n’avez rien, et vous n’aurez jamais rien. Le peu que je puis faire pour vous, je le dérobe à vos sœurs ; voilà les suites d’une faiblesse. Cependant j’espère n’avoir rien à me reprocher en mourant ; j’aurai gagné votre dot par mon économie. (...) Si vous entrez en religion, comme c’est ma volonté et celle de M. Simonin, votre dot sera le fruit de ce que je prends sur moi tous les jours.»</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Là encore il s’agit d’une décision féminine, maternelle, d’une volonté indépendante de celle de l’homme, et en aucun cas une référence à un supposé patriarcat.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">4. Le rôle de l’homme</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le mari a peu de place dans ce roman. Il apparaît plus comme un faire-valoir que comme un décideur. Il subit une situation. On ne sait avec précision s’il en est informé. Il a élevé un enfant qui n’est pas le sien après avoir été trompé et trahi. A aucun moment il ne montre de violence pour son épouse. </span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">On est très loin du modèle supposé d’homme patriarche dominant sa femme et lui faisant subir sa loi.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2077994150.jpg" target="_blank"><img id="media-139288" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2652952590.jpg" alt="diderot,la religieuse,domination patriarcale,patriarcat,féminisme,religion,révolution" width="300" height="223" /></a>5. La psychologie de Suzanne</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">L’ambiguïté du personnage raconté par Diderot apparaît à plusieurs reprises. Elle se pose à la fois en victime et en décideuse (elle assume sa relation saphique, elle ne se jette pas dans un puits alors que personne ne l’en empêche). Son mélange de rébellion et de soumission, à quoi s’ajoute un besoin intense et non satisfait d’affection, sa manière de s’accrocher à toute personne qui peut représenter un salut, la maltraitance subie, l’abandon dont elle est l’objet, esquissent le profil d’une personne à tendance borderline. Au final d’ailleurs Suzanne reprend les mêmes thèmes qu’elle poursuit tout au long de l’histoire, comme si elle tournait en boucle, ou en vrille. La religion l’a peut-être rendue folle. C’est une des lectures, qui n’a rien à voir avec un supposé patriarcat.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">D’ailleurs est-ce bien la religion? N’est-ce pas le comportement de certaines personnes - des femmes ayant autorité sur elle - ainsi que la contrainte qui la rendent folle? Et n’a-t-elle pas déjà un terrain favorable à cette folie, quand on voit son terrain borderline, ou qu’elle-même dispose de si peu de repères et qu’à la toute fin elle envisage encore le suicide alors qu’elle est finalement sortie du couvent et de cette contrainte? </span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le comportement maternel est lui aussi de type pathologique: le rejet de sa fille par cette mère est effroyable. Ajouté aux comportements des mères supérieures, on pourrait croire que presque toutes les femmes du livres sont mentalement dérangées. </span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Diderot, bien plus que de désigner un supposé patriarcat, n’a-t-il pas écrit un livre misogyne?</span><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/769456565.jpg" target="_blank"><img id="media-139289" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1623496286.jpg" alt="diderot,la religieuse,domination patriarcale,patriarcat,féminisme,religion,révolution" width="268" height="403" /></a><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">6. Conclusion</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Ce drame petit-bourgeois du XVIIIe siècle se passe dans une couche particulière de la société. Une classe en formation qui ne cherche qu’à prendre le pouvoir, et pour qui la cible la plus intéressante est la religion, seul élément stable de la société. On sait, <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/03/23/diderot-une-religieuse-indigeste.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>comme je l’ai mentionné précédemment</em></span></a>, que cette bourgeoisie fera ensuite main basse sur les richesses de l’Eglise.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les femmes paysannes de l’époque n’avaient pas le temps de s’exprimer ainsi sur leurs états d’âme. Comme au XXe siècle la victimisation concerne une une classe privilégiée.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Enfin, entre la puissance maternelle et féminine décrite dans <em>La religieuse</em>, la faiblesse de la position masculine, les abus commis par des personnages de pouvoir - en l’occurrence des femmes, aucun homme n’étant décrit comme abuseur - et le thème de la folie, il semble difficile, voire impossible de faire passer cette histoire pour une illustration d’un supposé patriarcat. Prétendre cela, comme le fait l’auteur du film actuellement à l’écran, est signe d’une pensée-slogan qui réduit les humains mâles à une caricature (non démontrée dans le livre), et fait passer pour des victimes des femmes au comportement particulièrement autoritaire et puissant.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">L’Histoire réinventée, la lecture biaisée, l’épaisseur des humains réduite à un slogan: le commentaire sur <em>La Religieuse</em> illustre malheureusement le résultat de 50 ans de féminisme radical.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">J’apporte ces précisions à <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/03/23/diderot-une-religieuse-indigeste.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>mon précédent billet sur La Religieuse</em></span></a> de Diderot. Qu’on l’ait lu ou non, ce qui suit sera aisément compréhensible. Le réalisateur a donc affirmé que l’histoire traite de la dominante patriarcale. Pour mieux démonter la fausseté de cette pensée unique, ce fourre-tout qui sert d’ersatz de pensée, je détaille les éléments que j’ai apportés précédemment. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa section femmes du PLR sera-t-elle balayée?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-03-19:32986272013-03-19T22:12:00+01:002013-03-19T22:12:00+01:00 Irrationels Les hommes du Parti Libéral Radical, faire le ménage?...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/952288592.jpg" target="_blank"><img id="media-138887" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3390252183.jpg" alt="plr,femmes,femmes socialistes,machisme,patriarcat,socialiste,libéral,ménage,balais,udc," width="169" height="338" /></a><strong>Irrationels</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les hommes du Parti Libéral Radical, faire le ménage? Oui, c’est cela. Les hommes du PLR. On aurait dit: les hommes socialistes, personne n’aurait réagi. On a l’habitude de voir leurs fesses dépasser du mini tablier qu’ils arborent élégamment à la cuisine pendant que leur épouse regarde la 139ème rediffusion de l’épisode 1 de Derrick. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais au PLR on croyait que les hommes en étaient encore. Des vrais quoi, pas de ceux qui se laisseraient convaincre de faire une tâche qui répugne aux femmes elles-mêmes (c’est d’ailleurs l’un des grands mystères modernes: comment des femmes arrivent-elles à convaincre des hommes de mettre les mains dans ce qu’il y a de plus dégradant pour l’humain: l’évier?). Et bien tout arrive.</span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est Le Matin du jour qui met les pieds dans le plat (sans l’essuyer): l</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">es hommes du PLR veulent faire le ménage. Et pour nettoyer quoi? La section féminine de leur parti! </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Aaaaarrrrrgh!</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’affaire est si grave que les femmes socialistes volent au secours de leurs consoeurs PLR. Il y aurait du complot ménager dans l’air, je ne serais pas étonné. La vice-présidente des femmes socialistes suisse, Cesla Amarelle, <a href="http://www.lematin.ch/suisse/politiciennes-sontelles-potiches/story/11175439" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>précise</em></span></a>:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« Il s’agit d’abord d’un message de solidarité envers nos collègues de droite. Ce qui prime, c’est la solidarité entre femmes. Les dérives machistes autoritaires n’ont pas leur place dans le champ politique démocratique.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les dérives féministes des donneuses de leçon, elles, ne semblent pas poser de problème. A la question: les femmes ont-elles toujours raison, elle répond: «Non, mais elles sont porteuses de rationalité, face à l’aveuglement de ceux qui défendent une politique patriarcale.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ben tiens! Machisme, patriarcat, irrationalité masculine: la bible <a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>féminista</em></span></a> est de circonstance. Si un homme n'est pas d'accord avec une femme c'est du machisme patriarcal. A croire que l’exemple est stimulant: la vice-présidente des femmes socialistes parle comme un macho. Elle serait même pour une alliance des femmes de différents partis. Mais pas tous:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« Être une femme UDC, c’est malheureusement devenu assez aliénant.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si l'irrationalité est masculine, l'arrogance est féminine. Il ne lui manque que la barbe pour qu'elle se prenne pour le bon dieu, celle-là. Tout dépend de ce que l’on définit comme aliénant. La répétition d’une doxa pleurnicharde et revancharde est foutrement aliénant. Et épouser une femme socialiste serait du masochisme. Les prises de tête à la maison... </span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Espèce protégée</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La raison de ce tintamarre? Le PLR reproche à sa section femmes d’avoir pris trop de place </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1408985568.jpg" target="_blank"><img id="media-138888" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1308490259.jpg" alt="plr,femmes,femmes socialistes,machisme,patriarcat,socialiste,libéral,ménage,balais,udc," width="302" height="226" /></a></span>médiatique au sujet de l’article constitutionnel sur la famille. Et menace de lui couper les vivres. La présidente des femmes PLR se fâche: «Nous voulons garder notre indépendance, notre secrétaire et notre présence dans les médias».</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Soit. On comprend donc qu’il y a d’un côté le PLR normal, avec des femmes et des hommes, où normalement on tient des débats et où femmes et hommes oeuvrent ensemble au bien commun - enfin on voudrait y croire. Et croire qu’il n’y a pas de distinction particulière entre femmes et hommes. Et de l’autre côté il y a les femmes PLR. Qui veulent rester indépendantes. Pour dire éventuellement autre chose que le parti. Et être quand-même payées par le parti. Ben tiens!</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Donc:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">1. Les femmes sont représentées médiatiquement deux fois et les hommes une seule fois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">2. Elles ont besoin d’avoir une place à part, privilégiée, et être subventionnées pour cela, car on sait que, comme pour les lois de genre, les femmes ont besoin d’être traitées différemment, comme des êtres plus faibles que les hommes et donc méritant une attention plus grande et des mesures de protection. Un peu comme les enfants. C’est du moins ce que les exigences de certaines politiciennes féminines laissent entendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">3. Les femmes veulent être représentées à part des hommes. On doit donc, par souci d’égalité, créer des sections masculines dans les partis. Mieux: on devrait séparer les sexes par principe en politique. On pourrait y habituer les enfants dès l’école et en finir avec la mixité qui est bien trop démocratique pour celles qui ne veulent pas dialoguer et qui prétendent présenter leur point de vue sans oser se soumettre à la contradiction avec des hommes.</span><br style="text-align: justify;" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je propose même aux femmes, libérales et socialistes, le port de la burqa. Lors de leurs alliances communautaristes, on ne saura pas qui est qui. Cela leur évitera de devoir rendre des comptes aux instances de leurs partis respectifs. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Car au fond, c’est bien de cela qu’il s’agit, non?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img class="decoded" style="float: left;" src="http://blog.unesourisetmoi.info/data/images/balai.gif" alt="http://blog.unesourisetmoi.info/data/images/balai.gif" width="305" height="177" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est le comble. On sait que les hommes n’en fichent pas une rame à la maison, que le torchon leur brûle les mains et que le balai (de sorcière) s’envole avant qu’ils n’aient eu le temps de l’attraper. Et bien les hommes du PLR veulent faire le ménage.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCatalogue humoristique des revendications masculines (sérieux s'abstenir)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-11-24:32975022010-11-24T14:32:31+01:002010-11-24T14:32:31+01:00 Par exemple dans les revendications il y a celle-ci: «Une allocation...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/711584257.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2806513198.jpg" id="media-71251" alt="Misandrie2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-71251" /></a>Par exemple dans les revendications il y a celle-ci: <i>«Une allocation pour toute personne refusant l’exploitation au travail et le système capitaliste dominant. Le travail n’émancipe pas, il aliène !»</i> Mais à qui vont-elle demander l’allocation? A leurs copines? Sûrement pas. A leur mari ou conjoint? Encore moins: dépendre d’eux, beurk, quelle déchéance!<br /> <br /> A l’Etat ou l’une de ses institutions alors? Ben, euh, ça devrait: l’Etat-père n’est-il pas là pour payer? Mais le problème est qu’une autre revendication exprimée par ce gruppetto est: <i>«Abolition de l’Etat ! État, patriarcat, même combat ! Non à l’assujettissement des personnes !»</i> Donc pas d’Etat, pas d’allocation. Crotte alors…<br /> <br /> Une autre revendication est très intéressante: <i>«Plus de crèches autogérées de jour comme de nuit !»</i> C’est vrai, quoi, ces marmots qui empêchent de sortir en boîte ou de dormir, faut s’en débarrasser. Avec cette revendication on pourra les caser jour et nuit. Enfin la paix!<br /> <br /> Quand à celle-ci: <i>«Un stage pratique obligatoire autogéré pour tous les êtres qui ne savent pas manipuler un clitoris, comme pour le permis à points.»</i>, il faut lui trouver une revendication symétrique. Voir ci-dessous point 8…<br /> <br /> Et cette autre: <i>«… les femmes ou toute personne assimilée comme telle socialement !»</i>. Ya ki d’assimilées comme femmes? Ben, il y a… heu… les femmes… et aussi les femmes… et encore les femmes… en effet, cela fait beaucoup… de femmes...<br /> <br /> <br /> Bon. Je me suis dit qu’il serait amusant de faire un petit catalogue humoristique, ou humeuristique, et un peu déjanté, sur les revendications masculines. Attention: sérieux s’abstenir!<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/805496291.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1313988344.jpg" id="media-71252" alt="Misandrie4.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-71252" /></a><br /> 1. De par la libre disposition de nos corps, nous voulons faire des enfants partout, à toutes les femmes qui veulent bien, et ne pas les assumer, ne pas les reconnaître, ne rien payer.<br /> <br /> 2. Au contraire, vu l’exploitation qui est faite de nous quand nous sommes pères et vu qu’après l’inévitable divorce nous ne serons plus que des salauds de payeurs et des violeurs d’enfants, nous demandons à être payés richement pour notre sperme. Nous pourrons ainsi faire des économies et avoir de quoi payer les frais d’avocat quand nous serons au tribunal et aurons perdu travail, logement et enfants.<br /> <br /> 3. Nous voulons sortir avec nos potes autant que nous voulons, passer des heures à regarder le foot et manger des chips, prendre du bide pour ne pas obéir aux <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/11/23/miss-france-la-toison-rouge-et-les-clitocrates.html"><i><span style="text-decoration: underline;">diktats de la beauté masculine superficielle</span></i></a>, ne pas faire la vaisselle mais offrir à tous les couples des robots ménagers pour en finir avec cette aberration de partage des tâches.<br /> <br /> 4. Nous voulons ne pas être obligés de considérer nos femmes comme des princesses, ne pas toujours les écouter, ne pas dire amen à tout, ne pas être coupables d’être des hommes, ne pas être obligés de pleurer, n’être obligés à rien.<br /> <br /> 5. Nous exigeons qu’on ne nous fasse JAMAIS le moindre reproche et que l’on reconnaisse enfin que (presque) tout ce que nous faisons depuis la nuit des temps est bien. Cela commence très tôt: nous voulons la fin des couches-culottes qui, sous prétexte de nous apprendre la propreté, ne servent qu’à brider notre émancipation et nous empêcher de faire ce que nous voulons comme nous le voulons.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/171966354.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/601350731.jpg" id="media-71253" alt="Misandrie3.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-71253" /></a>6. Nous voulons tous des zigounettes de noirs: longues, très grosses et infatigables.<br /> <br /> 7. Nous voulons tous être des hommes qui font craquer les femmes: beaux, bruns, ténébreux, et bêtes, ne sachant pas aligner plus de deux mots utiles à la suite (c’est d’ailleurs en général pour cela que nous ne parlons pas…).<br /> <br /> 8. Des stages obligatoires pour tous les êtres qui ne savent pas faire correctement de longues et sensuelles fellations.<br /> <br /> 9. Nous voulons des voisines qui simulent même quand ça n’a pris que 30 secondes dans l’ascenseur entre deux étages.<br /> <br /> 10. Nous voulons des statues en hommage à la virilité masculine à chaque coin de rue.<br /> <br /> 11. Nous ne voulons pas être des objets: objets de rêves, objets de reproches, objets de plaisir, objets-payeurs.<br /> <br /> <br /> Le club des vrèzoms me demande d’ajouter ces deux revendications. Je soupçonne ce club d’être un peu provocateur:<br /> <br /> 12. Demain 25 novembre est la journée contre les violences faites aux femmes. Nous voulons que les autres jours de l’années soient les journées contre la violence faite aux hommes. Violence physique, coups et blessures, etc; psychologiques: dénigrement, contrôle, pression, etc. Fausses accusations, criminalisation systématique. Etc.<br /> <br /> 13. Puisque nous serions les seuls violents et que <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/08/28/300-000-femmes-battues-ou-les-folles-du-quebec.html"><span style="text-decoration: underline;"><i>certains chiffres inventés</i></span></a> par des féministes font de tous les hommes des violents, nous voulons leur donner raison. C’est vrai quoi, ce n’est pas sympa de toujours les contredire et de montrer les vrais chiffres - pas les leurs. Donc nous voulons une journée par année où tous les hommes battent leurs femmes. Comme ça au moins c’est fait: nous sommes tous des salauds et elles ont enfin raison! On est sympas, quand-même...</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">J'ajoute une revendication supplémentaire en mon nom propre: Le droit d'aimer nos compagnes bien, mal, approximativement, tendrement, comme des fous, comme des sages, comme des fonctionnaires, comme des poètes, enfin, de les aimer comme nous aimons.<br /> <br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1187415321.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/828900841.jpg" id="media-71254" alt="Misandrie1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-71254" /></a>Voilà, c’est tout pour le moment. Mais j’en ai sûrement oublié. Donc, à compléter.<br /> <br /> L’image qui mime le scandale d’Abou Ghraib est tirée du <a target="_blank" href="http://hommeblanc.over-blog.com/article-apologie-de-la-femme-seule-la-propagande-infernale-43635408.html"><i><span style="text-decoration: underline;">blog l’Homme Blanc</span></i></a>.<br /> <br /> <br /> Plus sérieusement, vient de paraître le nouveau livre de Patrick Guillot: <a target="_blank" href="http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique76"><span style="text-decoration: underline;"><i>La misandrie</i></span></a>. Patrick anime le site La cause des hommes et réalise un formidable travail de réflexion et de documentation. Pour comprendre le phénomène de la misandrie, qui d’habitude est tue ou prête à rire. Sujet sérieux donc.</p><p style="text-align: justify;">Je me suis bien amusé en écrivant mon précédent billet où il est question du gruppetto féministe de la Toison rouge. Le catalogue de revendications est digne d’un sketch. Rien que le mot «revendications»: tout un programme! On n’aspire pas à, on n’émet pas un voeux, on ne se donne pas les moyens de, non: on revendique. Tatatatam! Ce qui suppose un droit inaliénable que les autres doivent impérativement nous donner s’ils ne veulent pas passer pour réactionnaires. Ce féminisme-là est doué pour produire sa propre caricature.</p> <p style="text-align: justify;"><i>(Cliquer sur les images pour les agrandir)</i></p>