Last posts on parlementaire2024-03-28T11:42:45+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/parlementaire/atom.xmlFrançois MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlFrançois Marc. Il tourne les pages de 35 ans de mandats (Le Télégramme, 22.09.17)tag:francois-marc.blogspirit.com,2017-09-22:30967452017-09-22T21:23:00+02:002017-09-22T21:23:00+02:00 Article tiré du Télégramme (édition du 22 septembre 2017) Pour François...
<p class="chapo" style="text-align: center;"><a href="http://www.letelegramme.fr/finistere/francois-marc-il-tourne-les-pages-de-35-ans-de-mandats-22-09-2017-11672874.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-973310" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/01/1605344664.jpg" alt="francois-marc-ne-se-retrouve-pas-dans-la-politique_3613443_354x330p.jpg" />Article tiré du Télégramme (édition du 22 septembre 2017)</a></p><p class="chapo">Pour François Marc, la politique se mesure à l'efficacité de l'action et s'accomplit à l'écoute des territoires. Vieille école ? Alors qu'il met un point final à 35 ans de mandats, le maire de La Roche-Maurice (29), devenu sénateur, signe un livre (*) d'utilité publique.</p><p>Lundi, Jean-Luc Fichet s'installera dans le fauteuil que lui laisse François Marc, son devancier sur la liste PS aux sénatoriales de 2014. Élu depuis 1998 à la Haute Assemblée, le parlementaire nord-finistérien s'arrête à la moitié d'un nouveau mandat. S'il ne laisse rien transparaître sur son visage soulignant un éveil permanent, ses douleurs lombaires affectent un rôle d'élu que même à 67 ans, il n'envisage pas autrement qu'à 100 %. « Depuis 2005, je suis intervenu 4.228 fois en séance, j'ai déposé 3.129 amendements et rédigé pas mal de rapports ». Ce labeur essentiel qui intéresse rarement les médias et ne bouleverse pas d'un trait le destin de la République, François Marc l'a inlassablement restitué à ses administrés et plus spécialement aux grands électeurs finistériens. De tous bords.</p><p class="Hinter_titre">Hommage aux maires</p><p>C'est d'ailleurs, en partie, à leur attention, que le néo-retraité de la politique vient de sortir son livre « Moments citoyens ». Un condensé de 35 années d'engagements politiques « divers et variés » décrites sous un angle pédagogique. L'ascension du professeur d'économie et de gestion à la fac de Brest démarre aux élections municipales de 1983. Le natif de Plougoulm mène une liste à La Roche-Maurice, commune d'origine de son épouse. « Nous avions fait le diagnostic des manques ». L'aménagement du bourg, une salle de sport et une salle polyvalente sortent de terre. Il sera élu trois fois. « Si l'exercice d'une fonction politique doit viser avant tout à porter attention au sort de ses concitoyens, c'est celle de maire qui illustre le mieux cette définition », écrit-il dans son livre.</p><p class="Hinter_titre">Chantre de la décentralisation</p><p>Aux cantonales de 1988, le socialiste renverse le roc du plateau de Ploudiry, Pierre Abéguilé. François Marc restera conseiller départemental jusqu'à la disparition de son petit mais bien servi canton de Ploudiry. À Quimper, il prend plusieurs vice-présidences. Il devient aussi premier président de la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas (en 1995). Deux collectivités en phase avec ses idées : « Même au Sénat, à Paris, face aux cercles jacobins, j'ai continué de défendre la décentralisation ». Son apogée a duré de 2012 à 2014, sous l'éphémère majorité de gauche, lorsque le fidèle socialiste a occupé la fonction éminente de rapporteur général des finances du Sénat. Là où l'ancien étudiant soixante-huitard, animé par l'envie de changer le monde et combattre les fachos, qui devait rejoindre, plus tard, la « deuxième gauche » de Rocard, estimait encore pouvoir, au moins, améliorer le quotidien des gens.</p><h2 class="Hinter_titre">« Déjà pas mal »</h2><p> </p><p>« Sur les questions de valeurs locatives, sur les impôts des ménages, la régulation financière, j'ai essayé d'être actif dans le principe d'égalité. Malheureusement, le fossé se creuse dans la société », se désole-t-il, réalisant sa désormais impuissance. « Je ne sais pas si je suis un représentant de la politique à l'ancienne. Je reste convaincu que pour essayer de changer les choses, il faut percevoir les réels besoins des gens à travers les mandats locaux. Selon moi, on devrait toujours pouvoir cumuler un mandat parlementaire et de maire d'une petite commune. Une façon de faire payante en démocratie locale. Si l'on obtient un peu d'efficacité dans ce que l'on fait, c'est déjà pas mal ».</p><p><em><span class="Htxt-note_n">* « Moments citoyens », aux éditions de l'Aube, 19,50 €.</span></em></p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlFrançois Marc, sénateur, raconte ses 35 ans d'élu (Ouest-France, 12.09.17)tag:francois-marc.blogspirit.com,2017-09-12:30967442017-09-12T21:19:00+02:002017-09-12T21:19:00+02:00 Article tiré du Ouest-France (édition du 12 septembre 2017)...
<header><p style="text-align: center;"><a href="https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-roche-maurice-29800/francois-marc-senateur-raconte-ses-35-ans-d-elu-5244678" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-973309" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/00/00/343707866.jpg" alt="francois-marc-senateur-raconte-ses-35-ans-d-elu.jpg" /></a><a href="https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-roche-maurice-29800/francois-marc-senateur-raconte-ses-35-ans-d-elu-5244678" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article tiré du Ouest-France (édition du 12 septembre 2017)</a></p><p><span class="authors">Recueillis par Aude Kerdraon. </span></p></header><div id="article-content" class="article-content p402_premium ads_inread_content"><p class="description">Le sénateur se retire de la vie politique à la fin du mois de septembre pour raison de santé. Au travers d'un livre, qui se veut pédagogique, il retrace son parcours de maire et de sénateur.</p></div><p>Pourquoi avoir écrit un livre intitulé <strong><em>Moments citoyens</em></strong> ?</p><p>Il s'agit d'un désir de rendre compte d'une fonction élective qui a été longue dans le temps. Puis, est venue se greffer l'envie de faire un peu de pédagogie, de vulgariser ces fonctions car il y a de plus en plus de gens qui se détournent des urnes. Sans doute parce qu'on n'explique pas assez ce qu'est le réel travail d'un élu. Pour certains, la politique est devenue un spectacle. Or, la politique est là pour améliorer le quotidien des gens.</p><p>Que mettez-vous en avant dans cet ouvrage ?</p><p>Je présente mes différents mandats exécutifs en prenant en compte les contextes, l'environnement, les conditions... Le tout, étayé d'anecdotes. J'aborde plus particulièrement trois axes. Tout d'abord, le principe d'égalité. Aujourd'hui, on constate que le fossé se creuse et ce phénomène doit être au cœur de notre combat. Je mets aussi l'accent sur la nécessité de la décentralisation. Je suis intimement persuadé que l'expérience du terrain est un atout indiscutable pour une bonne gouvernance démocratique. Enfin, je développe des propositions pour mettre en œuvre une régulation financière efficace.</p><p>Que vous inspire la situation actuelle du pays ?</p><p>Les finances de la France m'inquiètent. Nous sommes dans une grande fragilité. En matière de Défense, il ne faut rien négliger non plus. Les équipements sont obsolètes, vieux... L'environnement est aussi au coeur de mes préoccupations. Enfin, je pense qu'il faut faire très attention aux évolutions des votes vers le populisme et l'extrême droite. Je n'oublie jamais que mon père a passé cinq ans chez les nazis. Il faut être soucieux de remobiliser l'électorat vers la démocratie.</p><p>En tant que sénateur, qu'avez-vous été amené à défendre ?</p><p>J'ai été investi sur un certain nombre de sujets sensibles comme l'aménagement du territoire, la desserte routière, la loi Littoral, l'écotaxe, l'environnement, les financements spécifiques pour la Bretagne.</p><p>Qu'est-ce qui vous a conduit à la politique ?</p><p>Je n'étais pas fait pour la politique au départ. J'ai une formation d'économiste avec deux doctorats en poche. Un en économie et un en science de gestion. J'ai été professeur à l'université pendant 25 ans. Mais, j'avais déjà plusieurs idées d'actions collectives en tête. En post-soixante-huitard que j'étais, je voulais changer le monde. Si on veut changer les choses, il faut s'engager et commencer par changer le quotidien.</p><p>Comment tout a commencé ?</p><p>J'étais déjà intégré dans le monde associatif. La décision de me lancer est venue d'un diagnostic de choses qui manquaient comme des équipements sportifs, l'envie de changer de mode de gouvernance de la commune...</p><p>Et maintenant quels sont vos projets ?</p><p>Être élu local empiète sur la vie personnelle, familiale... J'ai du temps à rattraper. Je compte aussi poursuivre mon engagement dans le monde associatif local, voire national. Et pourquoi pas poursuivre de nouveaux travaux d'écriture ? Sans oublier de prendre aussi un peu de repos. Bien mérité à 68 ans, non ?</p><p><em>Moments citoyens</em> aux éditions de l'Aube. 308 pages. 19,50 €.</p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlLes députés suédois reçus au Sénattag:francois-marc.blogspirit.com,2015-05-14:30471542015-05-14T08:56:00+02:002015-05-14T08:56:00+02:00 En tant que Président délégué du groupe France-Suède , j’ai été amené à...
<p><img id="media-865492" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/00/3561521233.jpg" alt="FullSizeRender.jpg" /> En tant que Président délégué du <span style="text-decoration: underline;"><a title="Groupe France-Europe du Nord" href="http://www.senat.fr/groupe-interparlementaire-amitie/ami_625.html" target="_blank">groupe France-Suède</a></span>, j’ai été amené à participer à la rencontre ce jour au Sénat avec la délégation de députés suédois, et ceci en présence de Veronika Wand-Danielsson, Ambassadeur de Suède en France.<br />La délégation de parlementaires était conduite par Anna-Lena Sörenson, députée du Parti social-démocrate (parti au gouvernement en ce moment en Suède).<br />Les discussions entre les parlementaires suédois et français ont ce jour principalement porté sur les <span style="color: #000000;"><strong>questions environnementales</strong></span>. Étaient également présents : Jean-Vincent Placé, Président du <span style="text-decoration: underline;"><a title="Groupe France-Europe du Nord" href="http://www.senat.fr/groupe-interparlementaire-amitie/ami_625.html" target="_blank">groupe d’amitié France-Europe du Nord</a> </span>et Annika Hirvonen, porte-parole de son parti sur la justice et l’égalité hommes-femmes.</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlL'argent de poche des députéstag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2012-07-19:29155022012-07-19T10:22:00+02:002012-07-19T10:22:00+02:00 C’est un marrant, Charles de Courson. Ce député facétieux voudrait...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial;"><img id="media-681296" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/1799456180.jpg" alt="AN.jpg" width="92" height="47" />C’est un marrant, Charles de Courson. Ce député facétieux voudrait que les parlementaires paient l’impôt sur le revenu... sur la totalité de leurs revenus ! Pour faire court, un député touche 7.100 € brut d’indemnité parlementaire, 9.138 € brut pour rémunérer ses collaborateurs, mais aussi 6.412 € d’ <em>"indemnité représentative de frais de mandat",</em> une somme versée sur un compte à part qui lui sert à payer ses faux frais. De l'argent de poche, sans contrôle ni justifs. Et net d'impôts. Au moment où les mêmes députés exigent de fiscaliser les heures sup’, ce serait bien qu'ils s'alignent sur le bon peuple, en effet ! On va voir, cet après-midi, si Charles de Courson est suivi par ses collègues... </span></p>
Jean-Pierre GRANDhttp://www.jeanpierregrand.fr/about.htmlIntervention lors de la discussion sur l'Article 25 de la Constitutiontag:www.jeanpierregrand.fr,2008-11-20:16675742008-11-20T00:47:00+01:002008-11-20T00:47:00+01:00 Monsieur le Président,Monsieur le Ministre,Mes chers Collègues,Les deux...
<p align=justify><img src="http://www.jeanpierregrand.fr/media/00/01/1681498666.jpg" id="media-280795" title="" alt="hemicycle-2008.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Monsieur le Président,Monsieur le Ministre,Mes chers Collègues,Les deux projets de loi que nous examinons aujourd’hui fixent principalement les conditions dans lesquelles les anciens ministres peuvent retrouver leur siège de parlementaire et déterminent également les conditions du prochain découpage d’un certain nombre de nos circonscriptions électorales.Le premier point a été au nombre de ceux qui ont déterminé mon vote à Versailles.L’esprit de la 5ème République a toujours été de responsabiliser le Gouvernement face à l’électeur. Cette vision suprême de la démocratie, voulue par le Général de Gaulle et les constituants d’alors, avait ses contraintes mais évitait les jeux politiciens de chaises musicales.Pour le Président de la République et le Premier Ministre, les remaniements n’étaient jamais sans conséquence vis-à-vis de l’opinion publique puisqu’ils savaient que les ministres quittant le Gouvernement auraient fatalement rendez-vous avec le peuple souverain, pour retrouver leur siège de parlementaire.Permettre aux Ministres, dès lors qu’ils cessent leur fonction gouvernementale, pour une raison ou pour une autre, de retrouver automatiquement leur siège de député, de sénateur ou de député européen laisse craindre de multiples changements dans la composition des gouvernements, ce qui pourra apparaître, dans certaines circonstances, comme le retour à une instabilité gouvernementale.C’est aussi accepter le risque de voir des Ministres peu responsabilisés sachant qu’ils n’ont aucun risque pour retrouver leur siège de parlementaire.On peut craindre que la solidarité gouvernementale ne soit plus la règle d’or.Cette disposition peut aussi devenir une arme fatale contre tout Gouvernement qui ne disposera pas d’une majorité franche et loyale. Les partis charnières pourront alors sans risque contribuer à déstabiliser les gouvernements.Enfin, au moment où la situation de l’emploi se dégrade, où le taux de chômage augmente et que la perte de l’emploi est la préoccupation majeure de nombreux compatriotes, cette mesure sera fatalement ressentie par l’opinion publique comme la mise en place par notre assemblée d’un « parachute politique doré ».Le deuxième aspect, c’est le découpage électoral rendu nécessaire par l’évolution démographique de la Nation.Je fais partie des députés dont la circonscription sera découpée compte tenu d’une population d’au moins 180 000 habitants. Il n’y a là pour moi rien de choquant.Encadrée par des textes et les jurisprudences du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’Etat, la commission, prévue à l’article 25 de la Constitution, aura pour mission de veiller au respect des règles administratives mais ne pourra naturellement pas aller au-delà.Un découpage de circonscriptions électorales est un exercice hautement politique, personne ne peut le nier.Depuis des semaines, dans la presse de ma région, les déclarations publiques des principaux responsables départementaux de l’UMP, visiblement mieux informés que je ne le suis, précisent sans ambiguïté la géographie du futur découpage de ma circonscription.Si dans mon cas, qui pourrait concerner d’autres collègues, il s’agissait d’un « grossier découpage sanction », je m’interroge sur les moyens réels dont disposera la commission pour faire respecter un minimum de morale républicaine et de démocratie.Enfin, ce découpage va créer de nouveaux sièges en particulier pour les députés représentant les français établis hors de France.Ces nouveaux sièges de députés et les nouvelles circonscriptions ainsi créées dans certains départements devront être l’occasion de promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.Dès lors, j’espère que notre assemblée adoptera les amendements que j’ai déposés afin de poursuivre l’effort nécessaire de parité facilité par l’absence d’élus sortants dans les nouvelles circonscriptions.Mes chers collègues, la représentation nationale ne peut manquer cette occasion d’exprimer son attachement à la parité.</p>