Last posts on olympia2024-03-29T05:55:46+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/olympia/atom.xmlCARONhttp://www.cequiest.com/about.htmlL'Orchestre des Objets trouvés, jusqu'au 19 mars à L'Olympiatag:www.cequiest.com,2016-03-15:30686512016-03-15T10:14:05+01:002016-03-15T10:14:05+01:00 Il y a près de vingt ans, si vous n’avez pas découvert le décapant et...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><a href="http://www.cequiest.com/media/02/00/2971046653.jpg" target="_blank"><img id="media-910651" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cequiest.com/media/02/00/3770692671.jpg" alt="orchestre des objets trouvés,olympia,poubelles boys,stop" /></a>Il y a près de vingt ans, si vous n’avez pas découvert le décapant et formidable <span style="color: #ff0000;"><a style="color: #ff0000;" href="http://www.stomponline.com"><strong>Stomp</strong></a></span>, si vous n’avez jamais assisté au spectacle si drôle, et, si inventif, des <span style="color: #ff0000;"><strong><a style="color: #ff0000;" href="http://www.poubellesboys.com/le-spectacle">Poubelles Boys</a></strong></span>, je vous conseille vivement de réserver vos places pour l’Olympia afin d’assister au show de l’<strong><span style="color: #ff0000;"><a style="color: #ff0000;" href="http://www.olympiahall.com/spectacles-comedies/l-orchestre-des-objets-trouves.html">Orchestre des Objets Trouvés</a></span></strong>...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ils sont à l’Olympia et c'est jusqu’au samedi 19 mars.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/ZImBnSWhjFQ?list=PLZbNXfXOdN0pNyYjU5qtEEG-zX6Zd2w1h" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">16 durites de radiateur de camion. 5 cornets/entonnoirs reliés à des rallonges de tuyau. 5 chaudrons de 50 gallons couverts de peaux en toile de voile. Un marimba/échelle de corde, avec 17 touches et des bouteilles d’eau en guise de résonateurs. 7 scies pour la section scies. Un wok à 18 cordes. Un plateau à thé à 12 cordes. Un orgue doté de 12 soupapes de gaz et tuyaux d’évacuation. Une harpe basse fabriquée dans un cadre de lit, qui se plie comme un …lit… 20 carillons en acier inoxydable, avec pour marteau un attendrisseur de viande. 20 « squonkaphones » fabriqués avec une canalisation d’eau, un ballon de baudruche et un loquet de barrière. Un marimba composé de 24 bouteilles accordées. 22 petits soufflets qui soufflent dans des bouteilles accordées. 5 cornets/cônes de déviation (les « plumpets ») – que l’on fait rouler de part et d’autre du plateau sur des tiges à perfusion intraveineuse !</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p>
CARONhttp://www.cequiest.com/about.htmlMuriel Robin : représentation exceptionnelle le vendredi 23 mai 2014 à l’Olympiatag:www.cequiest.com,2014-04-29:30034262014-04-29T16:15:00+02:002014-04-29T16:15:00+02:00 « ROBIN REVIENT TSOIN TSOIN » revient pour une seule date à Paris,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'times new roman', times;"><img id="media-798180" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cequiest.com/media/00/00/3034017633.jpeg" alt="muriel robin,olympia" /><span style="color: #000000;">« ROBIN REVIENT TSOIN TSOIN » revient pour une seule date à Paris, au profit de l’association Joséphine, pour la </span></span><span style="color: #000000;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'times new roman', times;">beauté des femmes. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';">Créée en 2006 par Lucia Iraci, L’Association Joséphine pour la beauté des Femmes s'adresse aux femmes défavorisées afin de les aider à se réinsérer dans la société à travers l'apprentissage de la beauté. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';">La merveilleuse Muriel Robin est </span></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">marraine de l’association depuis novembre 2013.</span> <strong><span style="color: #800080;"><a href="http://www.myticket.fr/fr/meeting/18913/muriel-robin/paris/olympia/23-05-2014/20h00" target="_blank"><span style="color: #800080;">Pour acheter vos places, c'est ici.</span></a></span></strong></span></span></p>
JaCk DesBrumeshttp://lunanavis.blogspirit.com/about.htmlThe Kills - Paris Spleen-Live at L'Olympiatag:lunanavis.blogspirit.com,2013-11-01:29830552013-11-01T20:27:50+01:002013-11-01T20:27:50+01:00Enregistré à l'Olympia en novembre 2011, cet excellent concert devait sortir...
Enregistré à l'Olympia en novembre 2011, cet excellent concert devait sortir en dvd, finalement non. Dommage. Mais, visible un temps en accès libre sur le site de la marque de vêtement Equipment, le voici désormais sur la page Vimeo officielle de la marque. En plus on peut le télécharger :)<br />Alors youpi !<br /><br /><iframe src="//player.vimeo.com/video/74744992" width="500" height="281" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> <p><a href="http://vimeo.com/74744992">The Kills - Live At L'Olympia</a> from <a href="http://vimeo.com/user13003261">Equipment</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMadonna: le début de la chute?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-07-27:32982912012-07-27T12:43:00+02:002012-07-27T12:43:00+02:00 Sa musique est également excellente dans les supermarchés. Pas trop...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/01/01/3563261337.jpg" target="_blank" data-mce-href="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/01/01/3563261337.jpg"><img id="media-130004" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" src="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/01/01/3321938878.jpg" alt="madonna-doigt_d_honneur.jpg" data-mce-src="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/01/01/3321938878.jpg" data-mce-style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-130004" height="217" width="290" /></a>Sa musique est également excellente dans les supermarchés. Pas trop originale, genre de ce que l’on entend partout, elle remplit les vides. Mais bon, des goûts et des couleurs...</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette ancienne reine de la soupe dance, détrônée par des jeunettes qui ne font rien de plus original mais qui sont encore plus déjantées et déshabillées qu’elles, doit trouver de nouvelles manières d’entretenir sa légende et de passer pour la first lady of the pop. Ces derniers temps elle avait tenté de montrer un sein et un bout de fesse sur scène, ou de faire un doigt d’honneur. La surenchère dans la vulgarité est à la mode. Et comme récemment un «artiste» pissait et vomissait sur sa partenaire pour tester les limites de l’art, elle devrait roter, péter au micro, et pisser sur les spectateurs. Imaginez le buzz! Quel succès planétaire!</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais toutes les idoles chutent. Elle vient de commencer la sienne à l’Olympia où elle donnait un concert hier soir. Le public avait payé entre 90€ et 250€ la place. Certains avaient campé plusieurs jours devant la salle pour avoir une place. Le concert commence avec 45 minutes de retard. Au milieu elle se lance dans un speech politique. Où elle parle d’amour de son public, de tolérance, de respect. Et où elle a l’incroyable culot de se proclamer révolutionnaire. Comme s’il suffisait de reprendre la gestuelle - lever le bras poing serré - pour être révolutionnaire. Et puis, une chanteuse de discothèque pleine aux as, révolutionnaire? C’est un peu comme si Philippe Geluck se comparait à Léonard de Vinci.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quelle pommade pour se mettre un peu plus ses fans (et leur argent) dans sa poche. Mais trop de bla-bla. Son job c’est chanter, si possible en direct. Pas de faire de la pseudo-politique au micro. Et si possible, de donner à ses supporters autant de respect et «d’amour» qu’ils lui donnent.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et là Madonna vient de faire un très gros faux-pas. Elle a donnée une prestation de 45 minutes et est partie, sans même dire au revoir, sans une chanson de plus. Du vrai foutage de gueule. Du vrai bon gros mépris des spectateurs. Qui le lui ont fait comprendre: il l’ont huée, demandé de rembourser. Des noms d’oiseaux ont même fusé, en particulier un sa*** scandé en choeur. Et quelques doigts d’honneur bien sentis qu’elle aura pu se mettre... où elle veut.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Juste retour des choses.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Elle fait la musique qu'elle veut. Personne n'est obligé de l'écouter. Mais en société le mépris des gens a des limites. Le masque tombe aussi chez les «maître à (dé)penser» des masses consommatrices.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Possible qu’elle était trop shoutée pour faire mieux. Son discours haché et vindicatif pourrait le laisser penser. Elle trouvera bien sûr une excuse officielle pour tenter de réparer les dégâts qu’elle vient de faire. Mais franchement, elle a de quoi vivre tranquillement. Si elle s’arrêtait, elle survivrait. Nous aussi.</span><br /> <br /> <br /> <br /> <object height="315" width="560" data="http://www.youtube.com/v/k9oY5G-Imww?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/k9oY5G-Imww?version=3&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><object height="315" width="560" data="http://www.youtube.com/v/BYys8DHSWbo?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/BYys8DHSWbo?version=3&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les humains sont versatiles. Ils brûlent aujourd’hui ce qu’ils adoraient hier. Là c’est encore plus rapide: ils huent maintenant ce qu’ils idolâtraient il y a 5 minutes. Les fauves sont lâchés. L’objet de leur vindicte? La chanteuse de discothèque: Madonna.</span></p>
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlJeff Beck, Olympia, 11/10/2010tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2010-11-11:19971612010-11-11T18:42:00+01:002010-11-11T18:42:00+01:00 Jeff Beck - guitareJason Rebello - claviersRhonda Smith - basseNarada...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/jeff-beck-olympia.jpg"></center>Jeff Beck - guitareJason Rebello - claviersRhonda Smith - basseNarada Michael Walden - batterieA 66 ans, le prodige Jeff Beck revient enfin dans la capitale française, après vingt ans (!) d'absence... et avec un line-up très solide, dont le groove est ancré dans le funk et le jazz (Narada Michael Walden ex-Mahavishnu Orchestra, Rhonda Smith ex-Prince, Jason Rebello ex-Wayne Shorter).Avec un tel back-up, Jeff Beck n'a plus qu'à dérouler son incroyable musicalité, issue d'un toucher de guitare qui semble toujours être un véritable don du ciel tant sa technique est peu orthodoxe. Signe des surdoués, aucun effort ne transparaît, sa guitare semble directement connectée à son cerveau et il en fait ce qu'il veut. Et Jeff Beck n'utilise pratiquement jamais aucun effet... bluffant.La setlist brasse surtout le répertoire des vingt dernières années, seul le grand classique Led Boots issu de Wired (1976) sera joué. Beck alterne compositions originales et reprises franchement convaincantes (Muddy Waters, The Christians, The Beatles...), dont certaines issues de Emotion & Commotion sorti cette année. Il se départit même de sa célèbre Stratocaster pour célébrer le 95e anniversaire de Les Paul (bien entendu avec le célèbre modèle dessiné par la légende) en reprenant son How High The Moon.Les places étaient chères, mais la qualité était ultra-premium. Rien à redire, à ce niveau là, c'est tout simplement parfait. En espérant que Jeff Beck ne remettra pas vingt ans pour revenir, car il sera alors très, très âgé...Setlist :Plan BStratusLed BootsCorpus Christi CarolHammerheadWordsPeople Get ReadyRollin' & Tumblin'Big BlockOver The RainbowBlast From EastAngelDirty MindBrush With The BluesA Day In The LifeHow High The MoonNessun Durma
Le créateur du bloghttp://jm-oullion.blogspirit.com/about.htmlVidéo : Editors, ”Munich”tag:jm-oullion.blogspirit.com,2010-04-20:19224492010-04-20T00:38:00+02:002010-04-20T00:38:00+02:00 Editors (sans article) est un groupe indépendant britannique issu de...
<p>Editors (sans article) est un groupe indépendant britannique issu de Birmingham. Il a sorti trois albums à ce jour et je compte ne pas manquer leur concert le 29 avril prochain à l'Olympia.</p> <p>Si vous ne les connaissez pas, cette vidéo vous les présente en 2007, au Lowlands, un festival pop aux Pays-Bas, interprétant l'une de leurs meilleures compositions, "Munich".</p> <p style="text-align: center;"><object height="310" width="420" data="http://www.youtube.com/v/-6HHqkRKMq0&hl=fr_FR&fs=1&color1=0xe1600f&color2=0xfebd01" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/-6HHqkRKMq0&hl=fr_FR&fs=1&color1=0xe1600f&color2=0xfebd01" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;">Et une reprise de la même chanson par le groupe REM. Bel hommage !</p> <p style="text-align: center;"><object height="280" width="420" data="http://www.youtube.com/v/2O6mbEFBZYQ&hl=fr_FR&fs=1&color1=0xe1600f&color2=0xfebd01" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/2O6mbEFBZYQ&hl=fr_FR&fs=1&color1=0xe1600f&color2=0xfebd01" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlPorcupine Tree, Olympia, 13/10/2009tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2009-10-18:18394582009-10-18T11:36:00+02:002009-10-18T11:36:00+02:00 J'ai le sentiment d'avoir tout dit sur le groupe, car les concerts n'ont...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/PTolympia2009.jpg"></center>J'ai le sentiment d'avoir tout dit sur le groupe, car les concerts n'ont pas manqué ces dernières années dans notre belle capitale (<a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2006/09/17/porcupine-tree-elysee-montmartre-15-09-2006.html" target="_blank">Elysée-Montmartre</a> en 2006, <a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2007/09/06/porcupine-tree-la-cigale-03-07-2007.html" target="_blank">Cigale</a> puis <a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2007/12/05/porcupine-tree-olympia-03-12-2007.html" target="_blank">Olympia</a> en 2007).Le plaisir de les retrouver pour la deuxième fois à l'Olympia semblait partagé puisque Steven Wilson s'est encore fendu d'un petit speech sur l'honneur que cela représente pour son groupe de jouer dans une salle si mythique ; par ailleurs la présence de ses parents aux place n°1 et 2 du premier rang de la mezzanine en disait long sur l'importance donnée à ce concert. Côté VIP, on a pu aussi apercevoir les membres de Marillion, qui devaient jouer le lendemain au Bataclan.Le concert était composé de deux sets séparés par un entracte de 10 minutes. Le premier set était sans surprise constitué de l'intégralité du cycle de 55 minutes The Incident, composé de 14 titres à la base enchaînés sur album, mais ponctués ici de courtes pauses, changement d'instruments oblige. Le gros problème de ce cycle est le déséquilibre majeur entre ses différentes pistes, une part beaucoup trop importante affichant entre 1 et 2 minutes, ce qui donne l'impression d'idées non achevées. C'est frustrant, et au final sur 14 pistes il n'y a que 6 pistes qui ressemblent à de vraies chansons (d'une durée supérieure à 4 minutes). De surcroît, elles sont loin d'être toutes aussi inspirées que les œuvres passées de Porcupine Tree. Tout cela reste plaisant à écouter (Drawing The Line et son refrain particulier passant ainsi mieux en live), mais le seul véritable grand moment, sur disque comme sur scène, reste le plat de résistance Time Flies, avec son rythme très entraînant et hypnotique, son break hyper floydien et ses paroles délicieusement nostalgiques.Le deuxième set fut heureusement parfait de bout en bout (accentuant ainsi au passage la différence de niveau entre les nouvelles compositions et les anciennes...), brassant intelligemment albums, classiques et raretés. Une pépite de Deadwing a ainsi été exhumée (The Start Of Something Beautiful) avec délice. Deux morceaux très longs, Russia On Ice (plus joué depuis combien d'années ?) et Anesthetize (devenu un véritable classique remportant la première place à l'applaudimètre) ont été raccourcis intelligemment et enchaînés avec goût. Strip The Soul, choix solide tiré de In Absentia, n'avait plus été joué depuis la tournée supportant l'album. Grosse surprise et gros succès aussi avec Normal, jamais joué sur la tournée précédente avec tout le groupe. Cette fantastique variation sur les paroles et la mélodie principale de Sentimental, disponible sur l'EP Nil Recurring sorti peu de temps après Fear Of A Blank Planet, a largement remporté l'adhésion du public. The Incident, c'est aussi un double album et Wilson a eu la bonne idée de jouer sur cette tournée le titre le plus solide du deuxième CD, à savoir le dynamique et intrigant Bonnie The Cat, qui nous a offert encore une superbe démonstration de bon goût du monstrueux batteur Gavin Harrison.Les inamovibles Lazarus et Trains sont devenus des hymnes rituels, mais dont on ne lasse pas tellement ils sont gorgés d'émotion. Finalement, chaque euro dépensé dans ce cher Olympia valait encore le coup, ne serait-ce que pour ce deuxième set qui restera longtemps dans les mémoires.Setlist:Set 1The IncidentSet2The Start of Something BeautifulRussia on IceAnesthetizeLazarusStrip the Soul.3NormalBonnie The CatRappels:The Sound of MuzakTrains
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlChickenfoot, Olympia, 29/06/2009tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2009-07-02:17876982009-07-02T15:15:00+02:002009-07-02T15:15:00+02:00 (c) photo : Jérôme Annoncé l'an dernier, le projet du super-groupe...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/chickenfoot2_2009.jpg"><br>(c) photo : <a href="http://autourdejerome.blogspirit.com" target="_blank">Jérôme</a></center>Annoncé l'an dernier, le projet du super-groupe Chickenfoot ressemblait à un fantasme de la scène rock américaine : Joe Satriani, le maître Jedi absolu de la 6-cordes électrique ; Sammy Hagar, ex-chanteur de Van Halen ; Michael Anthony, (ex?) bassiste de Van Halen ; et enfin Chad Smith, batteur des Red Hot Chili Peppers, maître d'ouvrage de cette formation hors norme, sans précédent.L'album, sorti en juin, a montré que le groupe avait pour but de prendre du bon temps, et certainement pas de prétendre à révolutionner le rock. L'album est une collection de titres de big rock testostéronés qui fleurent bon de toute part le style de Van Halen. Entré directement en 4e place du top albums US, Chickenfoot voit son coup d'essai plébiscité par le public, il y aura donc très probablement une suite, avec cette fois un objectif d'album peut-être un peu moins convenu.Néanmoins, l'album est très plaisant à écouter car si les compositions ne sont pas très originales, elles sont fort accrocheuses grâce au talent de ces vieux briscards. L'intérêt principal de ce genre de formation réside en général in fine dans l'interprétation proposée sur scène. Difficile donc de résister à la tentation d'aller voir ce line-up sur scène, en particulier à l'Olympia, dont Sammy Hagar a souligné lui-même en cours de route l'incroyable qualité sonore, aussi bien pour eux sur scène que pour nous dans la salle.Le concert a confirmé que c'est bien en live que réside tout l'intérêt de Chickenfoot. Les compositions mettent facilement le feu au public, et les refrains téléphonés genre "Oh, yeah" relèvent du divertissement auquel on se prête volontiers. De surcroît, ces musiciens sont tous un régal visuel tant ils sont doués dans leurs instruments respectifs. Sammy Hagar, à 61 ans, reste un frontman de premier ordre ; l'ex-entertainer de Van Halen est d'une aisance déconcertante aussi bien dans ses vocalises que dans son jeu de scène, ou encore dans son rapport avec le public. Michael Anthony, comme dans Van Halen, assure des fondations en béton à la rythmique (jeu très habile aux doigts ou au mediator, selon la puissance requise), et se charge de tous les chœurs aigus comme à la grande époque de Van Halen. Et sa basse en forme de bouteille de Jack Daniel's, issue de la grande période Van Halen, est un toujours un must de bon goût...<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/chickenfoot1_2009.jpg"><br>(c) photo : <a href="http://www.metaltraveller.com/en/index.htm" target="_blank">Metal Traveller</a></center>Joe Satriani est au firmament de son talent, car il exploite ici parfaitement son jeu si goûteux en rock/blues. Il sert parfaitement le groupe et c'est un soulagement de le voir enfin au service d'un ensemble plutôt que comme soliste. Sa prestation m'a rappelé son passage éclair impeccable de bon goût lorsqu'il avait remplacé au pied levé Richie Blackmore dans Deep Purple en 1994. Il n'avait pas rejoué dans un vrai groupe depuis ! Puisse-t-il s'investir à fond dans Chickenfoot désormais.Enfin, Chad Smith, le monsieur groove des Red Hot, semble bien être le chef d'orchestre du quatuor. Totalement déjanté, le bonhomme semble vivre avec facilité le break à durée indéterminée de son groupe principal. Il en profite d'ailleurs pour distiller un jeu redoutable de puissance, moins funky que dans les Red Hot bien sûr, mais très incisif, voire tribal (cf. Avenida Revolution). C'est vraiment un de mes batteurs préférés, et c'était très agréable de le voir dans un contexte plus intimiste qu'un concert à Bercy des Red Hot.A noter que Chickenfoot a délibérément choisi ne pas interpréter sur scène des titres issus des répertoires de leur groupes d'origine, mais Satriani a fait une petite exception en jouant le court Midnight en tapping. Enfin, l'ultime rappel a été pioché dans le premier groupe de Sammy Hagar, Montrose, qui avait joué en 1975 à l'Olympia ! Hagar nous a narré avec une petite émotion ce souvenir. Il n'avait pas remis les pieds dans la salle depuis... espérons qu'il les remettra beaucoup plus vite désormais.Setlist:Avenida RevolutionSoap On A RopeSexy Little ThingOh Yeah!Runnin’ OutGet It UpDown The DrainBitten By The WolfMy Kinda GirlLearning To FallMidnight (Joe Satriani)Turnin’ LeftRappel:Future In The PastBad Motor Scooter (Montrose)
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlThe Mars Volta, Olympia, 28/06/2009tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2009-06-30:17869502009-06-30T20:27:00+02:002009-06-30T20:27:00+02:00 (c) photo : Lorène Lenoir Il fallait bien que ça arrive. A force de...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/tmv_olympia09.jpg"><br>(c) photo : <a href="http://www.flickr.com/photos/evillorelei/sets/72157620571056885/" target="_blank">Lorène Lenoir</a></center>Il fallait bien que ça arrive. A force de placer la barre très haut, The Mars Volta ne pouvait que prendre le risque de décevoir un jour, avec un effet levier important, à la moindre baisse de régime. Après 4 albums monumentaux en l'espace de 5 ans, leur nouvel et cinquième album, Octahedron, marque un peu le pas. Comme l'avait déclaré le chanteur Cedric Bixler-Zavala à Spin Magazine, "<i>This is not an acoustic album ! There's electricity throughout it ! But it's our version. That's what our band does - celebrate mutations. It's our version of what we consider an acoustic album</i>".Si en effet Octahedron n'est pas du tout un album acoustique au sens strict du terme, c'est une pause certaine dans le tourbillon d'énergie qui constituait chacun de leurs précédents albums. Si le groupe avait déjà démontré son talent pour les mélodies dépouillées (The Widow, Asilos Magdalena...), c'était très épisodique. Sur Octahedron, c'est l'inverse : sur 8 titres, il n'y en a que 2 qui sont vraiment agités (Cotopaxi et Desperate Graves). The Mars Volta ne propose donc rien de nouveau en soi, mais a simplement inversé sa formule. En outre, c'est presque un EP pour le groupe ; avec ses 50 minutes au compteur, c'est un bon tiers de moins que les 3 précédents opus qui dépassaient tous les 75 minutes. Si on ajoute un album probablement un peu trop calme, un peu trop mono-dimension, et un peu trop court (comparé au "standard" The Mars Volta), Octahedron ne peut que laisser un peu sur sa faim, même si le groupe continue de survoler la première division des groupes les plus créatifs.J'espérais que ce choix artistique assez osé allait avoir un prolongement sur scène, à savoir une différence ou une nouveauté dans la façon dont le groupe transpose son univers sur scène. C'est fut bien le cas. Comme sur l'album Octahedron, le groupe s'est dispensé sur scène de deux musiciens de moins que pour leur mémorable <a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2008/03/09/the-mars-volta-olympia-05-03-08.html" target="_blank">concert à l'Olympia l'an dernier</a>, dont le saxophoniste Adrián Terrazas-González. Et si Octahedron est un tiers plus court que les albums précédents, ce concert fut un tiers plus court que celui de l'an dernier (1h55 contre 2h50). Alors, forcément, là aussi, ça frustre !Surtout que le groupe est parti sans rappel, et n'a pratiquement pas communiqué avec le public, comme à son habitude. Seul Cedric a marmonné quelques phrases pour parler des fans qui semblent vénérer leurs deux premiers albums et dénigrer tout ce qui a suivi (?!). Résultat, quand le groupe s'est éclipsé, le public, incrédule, a fini par huer un peu quand il a compris que c'était vraiment terminé. Or, ce n'est jamais bon de frustrer son public.D'un point de vue de l'interprétation, avec 6 musiciens sur scène au lieu de 8, c'était forcément un peu moins riche, mais le mix a aggravé la situation, en rendant inaudible le percussionniste et le claviériste (l'organiste était quant à lui, audible). Il y a un atout chez The Mars Volta qui est en train de devenir un problème, c'est Thomas Pridgen, le batteur. Sur scène, le bonhomme a l'air d'être rémunéré au nombre de coups portés sur sa batterie. Son jeu extrêmement impressionnant devient lassant, et il a tendance à vampiriser le groupe. L'impression d'avoir affaire en permanence à un solo de batterie en toile de fond brouille les nuances et le groove finit par être absent. Même sur les titres lents, il a du mal à se retenir. Du coup, les titres mid-tempo les plus intéressants d'Octahedron (Teflon, Luciforms) l'étaient moins sur scène.J'ai bien conscience que mon billet sonne assez sévère, mais on n'attend hélas pas la même chose d'un groupe comme The Mars Volta que d'un groupe comme... (complétez la fin de la phrase comme vous le voulez). Il n'y a pas péril en la demeure, mais il serait peut-être temps que le duo Omar/Cedric prenne enfin un break. Depuis 2003, ils ont sorti cinq albums studio, un album live et deux EP... et Omar a sorti de son côté douze (!) albums solo depuis 2004. Quand ils ne sont pas en studio, ils sont sur la route, en tournée. Ils font le marathon... au sprint ! Fatalement, il y aura à terme des conséquences sur la qualité. Octahedron et ce concert à l'Olympia en sont peut-être les tout premiers prémices.Setlist:GoliathCotopaxiRoulette Dares (The Haunt of)Viscera EyesHalo of NembutalsCygnus....Vismund CygnusDesperate GravesIlyenaTeflonDrunkship of LanternsLuciformsThe WidowWax Simulacra
alfaV12http://www.alfavendee.com/about.htmlLigabue .. à Paris !tag:www.alfavendee.com,2009-04-29:17462882009-04-29T10:38:21+02:002009-04-29T10:38:21+02:00 "Après son triomphe à la Cigale en avril 2008, Luciano Ligabue donnera...
<div style="text-align: center"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/01/1563687536.jpg" target="_blank"><img src="http://www.alfavendee.com/media/00/01/1159624670.jpg" id="media-348435" title="" alt="ligabue10663.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>"Après son triomphe à la Cigale en avril 2008, <strong>Luciano Ligabue </strong>donnera le dernier concert de sa tournée européenne 2009 à <strong>l’Olympia le 30 mai</strong> après Barcelone, Londres et Amsterdam. Chanteur de rock italien, mais aussi réalisateur, scénariste et écrivain. Il écrit son premier roman "La neve se ne frega" en 2004 qui fut très vite classé parmi les romans les plus vendus." Source :<a href=" http://www.italieaparis.net/actualite/10663-ligabue-retour-paris.html" target="_blank"> http://www.italieaparis.net/actualite/10663-ligabue-retour-paris.html</a><div style="text-align: center"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/01/2055050593.jpg" target="_blank"><img src="http://www.alfavendee.com/media/00/01/1216819465.jpg" id="media-348436" title="" alt="luciano1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>Site officiel : <a href="http://www.ligachannel.com/" target="_blank">http://www.ligachannel.com/</a> .. Et si vous ne connaissez pas .. vous verrez qu'en Italie, il est incontournable !! <object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/0MYYoP0DZ6c&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/0MYYoP0DZ6c&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlThe Musical Box, Olympia, 03/11/2008tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2008-11-04:16590572008-11-04T14:57:37+01:002008-11-04T14:57:37+01:00 En ce qui concerne The Musical Box (TMB), groupe canadien qui recrée à la...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/TMB1.jpg"></center>En ce qui concerne The Musical Box (TMB), groupe canadien qui recrée à la perfection les concerts assez théâtraux des années 70 de Genesis, j'ai vu chaque re-création proposée par le groupe (tournées Foxtrot, Selling England By The Pound, et The Lamb Lies Down On Broadway) depuis qu'ils jouent en France (concerts en général sold-out). J'ai donc longuement hésité à rompre cette fidélité en ne prenant pas ma place pour ce spectacle recréant les tout premiers concerts de la tournée A Trick Of The Tail (ATOTT) de 1976, car ce fut la première tournée de Genesis après le départ de Peter Gabriel en 1975. En effet, je ne voyais pas bien comment la reconstitution de cette tournée pourrait être aussi intéressante que les shows de l'ère Gabriel. Par curiosité "historique" et par plaisir de découvrir des titres de ATOTT sur scène avec le talent des musiciens du groupe, j'ai finalement craqué.Bien que mon pressentiment n'était tout à fait erroné, je ne le regrette pas car la perfection musicale des Canadiens est toujours de mise. Comme l'avait déclaré Phil Collins en allant voir TMB à Genève en 2005, TMB joue probablement mieux encore que Genesis à l'époque. Le feeling est époustouflant, la fidélité aussi, quant à l'authenticité des sons des instruments de l'époque, c'est toujours un tour de force dont je ne me lasse pas.Sur cette tournée, Genesis n'avait pas osé rompre avec les ressorts qui avaient fait le succès visuel de ses tournées précédentes ; on retrouve donc en accompagnement visuel de magnifiques diapos diffusées sur trois écrans contigus. Mais l'innovation n'était pourtant pas absente pour autant en cette douce année de 1976. Genesis étrennait alors pour la première fois au monde l'utilisation d'un laser en tant qu'élément des <i>lights</i> (cf. photo ci-dessous).<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/TMB2.jpg"></center>C'est bien entendu sur la présence scénique de Phil Collins par rapport à Peter Gabriel que la différence est cruelle. Mais ça passe bien tout de même car Collins allait régulièrement derrière sa batterie pour épauler Bill Bruford, qui se mettait alors aux percussions (quand ce n'était pas un duo de batterie, époustouflant comme sur Cinema Show, ou évidemment Los Endos qui devint un gimmick sur quasiment chaque tournée, même quand Genesis se mit à jouer dans des stades).Concernant l'imitation de Phil Collins, elle était en fait assurée par deux personnes différentes (vêtues et barbues de façon identique donc l'illusion était parfaite). C'est Denis Gagné, qui incarnait déjà Peter Gabriel, qui assurait le Phil Collins au chant. Et c'était un nouveau venu, Marc Laflamme, qui passait derrière la batterie, sans que cela se voit grâce à un astucieux relais des deux musiciens derrière le gong.Ce show de ATOTT pèche un petit peu par rapport aux spectacles précédents uniquement par l'incarnation imparfaite de Phil Collins au chant. Si Denis Gagné faisait un Peter Gabriel extraordinaire (mimétismes physique et voix absolus), il en va autrement pour son imitation de Phil Collins. Il a certes bien étudié la gestuelle de Collins, mais physiquement il n'a pas du tout la même corpulence et son chant continue à s'approcher du timbre de Peter Gabriel.Il est extrêmement regrettable que le batteur qui incarnait Phil Collins sur les tournées précédentes (Martin Levac) ait eu un différend avec TMB, car pour ceux qui ont vu les spectacles précédents, vous vous rappelez vraisemblablement le clonage littéral opéré par le batteur Martin Levac, que ce soit physique, et surtout (c'est ce qui compte le plus), vocal.Cela ne remet pas en cause la pertinence globale de s'être attaqué à la re-création de la tournée ATOTT, mais cela l'empêche d'atteindre la perfection des tournées précédentes.Je me demande par contre si TMB essaiera ensuite de reconstituer les concerts de la tournée de 1978 pour Wind & Wuthering. Personnellement, je pense cette fois hésiter beaucoup plus, sauf si Martin Levac est de retour.Setlist :Dance On A VolcanoThe Lamb Lies Down On BroadwayFly On A WindshieldCarpet CrawlersCinema ShowRobbery, Assault And BatteryWhite MountainFirth Of FifthEntangledSquonkSupper’s ReadyI Know What I LikeLos EndosIt / Watcher Of The Skies
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlMaroon 5, Olympia, 13/06/2008tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2008-06-24:15752452008-06-24T10:20:03+02:002008-06-24T10:20:03+02:00 Quelques mots sur la première partie assurée par Sara Bareilles, chanteuse...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/maroon5.jpg"></center>Quelques mots sur la première partie assurée par Sara Bareilles, chanteuse américaine de 28 ans. Love Song, le premier single issu de son deuxième album, est un succès aux Etats-Unis (près de 2 millions de téléchargements légaux), mais aussi en Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Belgique, Finlande, Suisse et s'installe petit à petit sur les ondes françaises. Sa voix jazzy, ses mélodies pop et son jeu de piano la rapprochent fortement de Fiona Apple, et l'influence est un peu trop visible encore. Sur scène, il lui manque encore la confiance, la communication, même si l'interprétation est sans faille. Voilà tout de même une première partie d'une demi-heure bien agréable et d'une qualité rare.A 21h00 précises, Maroon 5 débarque sur scène et attaque fort avec l'irréprochable Harder To Breathe, issu du premier album au succès international, qui a marqué les esprits, avec ce mariage de rythmes soul et de rock alternatif. Ceux qui ont vu le concert intégral du 13 mai 2005, immortalisé sur l'album live CD+DVD Friday The 13th, savent que sur scène, la musique de Maroon 5 prend une dimension nettement plus musclée ; le groove des versions studio est intact (le rapprochement avec l'acid-jazz de Jamiroquai est frappant), mais les guitares deviennent carrément hard rock. Adam Levine, le leader-composteur-chanteur-guitariste, arrose copieusement les compositions de généreux soli improvisés et il y a bien de peu de titres qui ne sont pas un tant soit peu ré-arrangés.La majeure déception provient du fait que les ré-arrangements de cette tournée sont les mêmes que ceux d'avant (sauf pour les titres du deuxième album évidemment) et que le groupe délivre une prestation bien rodée, mais presque trop parfaite : il manque ce supplément d'âme, cette complicité, cette communication qui font d'un très bon concert un concert inoubliable. Adam Levine est un sacré pro, mais la façon dont il harangue le public manque de spontanéité, voire de sincérité.Il est également difficile de digérer la durée réduite du concert : 1h15 ! soit pas une minute de plus que les concerts de la tournée du premier album. Avec désormais deux albums au compteur, c'est un petit peu scandaleux...Setlist:Harder to BreatheMakes Me WonderIf I Never See Your Face AgainThe SunCan't StopKiwiShiverWake Up CallSunday MorningWon't Go Home Without YouThis LoveRappels:Little of Your TimeShe Will Be LovedSweetest Goodbye
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlPorcupine Tree, Olympia, 03/12/2007tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2007-12-06:14365712007-12-06T14:28:56+01:002007-12-06T14:28:56+01:00 Cinq mois jour pour jour après leur concert à la Cigale , revoici la...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/porcupinetree3.jpg"></center>Cinq mois jour pour jour après <a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2007/09/06/porcupine-tree-la-cigale-03-07-2007.html" target="_blank">leur concert à la Cigale</a>, revoici la deuxième partie de la tournée européenne qui conduit cette fois Porcupine Tree à une salle qui tient du couronnement : l'Olympia.Même Steven Wilson était suffisamment impressionné par le poids de l'histoire de cette salle pour en toucher deux mots en public, en nous apprenant que ses parents étaient dans la salle... (repérés d'ailleurs juste devant la console de mixage à la mezzanine !)Inutile de s'étendre sur les qualités habituelles de Porcupine Tree en live. Attardons-nous plutôt sur les spécificités de ce 11e concert du groupe en ce qui me concerne.Tout d'abord, de ces onze concerts, c'est sans aucun conteste le son plus parfait que j'ai pu entendre. Cela aurait été dommage que ce ne soit pas le cas à l'Olympia, une des salles de France les plus abouties niveau acoustique depuis sa réouverture.Les animations et court-métrages du Danois Lasse Hoile continuent d'apporter un contrepoint visuel désormais indispensable à la musique déjà très cinématique du groupe. L'apogée de cette combinaison a eu lieu sur LE morceau phare, Anesthetize. Il est rare qu'une oeuvre musicale parvienne à faire ressentir ce dont elle parle. Or, la grande désillusion pour Wilson qu’est le rapport qu’entretiennent les jeunes avec la culture et avec la musique en particulier l’a conduit à mettre en musique des textes qui flirtent littéralement avec l’inspiration d’un Roger Waters, tout simplement. Même émotion, même intelligence sensible du propos, même sublimation de thèmes sombres et émouvants. C'est assez impressionnant, mais en concert, la conjuguaison de la musique de l'album et des images de Lasse Hoile permettent de ressentir cet état d'aliénation surréaliste, comme l'avait justement fort bien réussi Alan Parker avec son film Pink Floyd The Wall.Steven Wilson a su communiquer juste ce qu'il faut de chaleur et d'humour (bien anglais) avec son public, qui a salué chaque titre de la setlist avec tonnerre d'applaudissements et <i>standing ovation</i> à la fin. On peut ergoter longtemps sur la setlist, mais Steven Wilson ne joue pratiquement plus aucun titre composé avant 1997, les deux plus anciens étaient justement issus de Signify (Dark Matter, et beau cadeau, Waiting (Phase 1)). Ce n'est pas un hasard, c'est le premier album qui peut être considéré comme un effort de groupe et pas comme un album solo déguisé. Avis personnel : au vu des progrès effectués par le groupe en terme de composition, même des titres de Signify paraissent désormais un peu simples par rapport au reste, et ils accusent leur âge.On peut par contre légitimement regretter l'absence de titres de Lightbulb Sun, ce qui aurait permis d'avoir un très bon équilibre. Mais cette deuxième tournée européenne avait aussi pour but de promovoir le EP de quatre titres issus des sessions de Fear Of A Blank Planet, et c'est ainsi que nous avons pu ré-découvrir sur scène Cheating The Polygraph (dévoilé en <a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2006/09/17/porcupine-tree-elysee-montmartre-15-09-2006.html" target="_blank">septembre 2006</a> avant la sortie de l'album, mais qui n'avait pas été retenue), et surtout What Happens Now ?, un sommet du groupe qui n'a pas trouvé sa place sur le dernier album simplement parce qu'il ne s'intégrait pas dans le concept.Nous ne devrions pas revoir Porcupine Tree cette fois avant un bon moment, au mieux fin 2008, car Steven Wilson devrait enfin s'accorder un break. Il sera sans doute tout relatif car en février sortira enfin l'édition "deluxe" de Lightbulb Sun qui aura droit au même traitement que Stupid Dream et les trois derniers albums, à savoir une sortie en CD+DVD-A avec remixage complet (dont surround), et il est question à présent d'un album solo de Steven Wilson !"<i>You're tying me up, I'm dying of love... It's OK</i>" (Trains)Setlist:Fear Of A Blank PlanetWhat Happens Now ?The Sound Of MuzakLazarusAnesthetizeOpen CarDark MatterBlackest EyesCheating The PolygraphA Smart KidWay Out Of HereSleep TogetherRappels:Waiting (Phase 1)TrainsHalo
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlDeep Purple, Olympia, 18/11/2007tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2007-11-24:14239172007-11-24T21:46:36+01:002007-11-24T21:46:36+01:00 Le dernier concert à Paris du groupe remontait au 24 janvier 2006, au...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/deeppurple.jpg"></center><a href="http://seb-in-paris.blogspirit.com/archive/2006/02/05/deep-purple-paris-zenith-24-01-2006.html" target="_blank">Le dernier concert à Paris </a>du groupe remontait au 24 janvier 2006, au Zénith. Pas de nouvel album entre-temps, cette tournée était donc à mi-chemin entre le prolongement de la promotion de Rapture Of The Deep (trois titres de ce dernier album dans la setlist) et le plaisir de jouer sur scène.Le groupe a visiblement fait l'effort de faire plaisir aussi aux ultra-fans en incluant enfin à sa setlist trois raretés : Mary Long (choix surprenant tiré de Who Do We Think We Are), The Battles Rages On (très inattendu, mais réussi), et Loosen My Strings (tiré de Purpendicular, pas joué sur la tournée de 1996 si mes souvenirs sont bons, donc jamais joué avant cette tournée 2007). En 2006, la seule surprise venait de l'interprétation rarissime auparavant de Living Wreck, tiré de In Rock. Deep Purple arrive donc à s'affranchir d'une vulgaire setlist "best-of", et il faut le saluer.Le seul problème éventuel, c'est l'âge du groupe, et les membres historiques encore présents dans le line-up actuel ont quand même 62 ans, excepté Ian Paice qui aura 60 ans l'an prochain. Ian Gillan, déjà un peu limité l'an dernier, devient de plus en plus restreint quant à sa tessiture, c'est frappant et j'en ai mal pour lui, même s'il garde un charisme intact. Ce n'était clairement pas un de ses meilleurs soirs, techiquement, à l'Olympia.Roger Glover, à la basse, même âge que Gillan, est par contre toujours la locomotive des "anciens". Ian Paice semblait plus en forme qu'en 2006, et la grande surprise venait de Steve Morse, que j'ai vu pour la première fois ne pas être 100% dans le coup. Lui et Don Airey, aux deux instruments mélodiques, constituent habituellement vraiment l'attraction scénique du groupe. Peut-être Morse était-il malade, mais toujours est-il qu'il a semblé parfois un peu ailleurs. Son jeu et son feeling restent néanmoins à un niveau stratosphérique, et il mérite toujours d'être considéré comme le plus grand guitariste électrique encore en activité. Il est simplement... humain, après tout !Bon moment malgré tout, ce retour à l'Olympia (après le concert du 17 juin 1996 immortalisé sur l'excellent Live At The Olympia '96) ne fut pas LE concert dont on pouvait rêver, et ne sera pas non plus le concert de l'année. C'est d'ailleurs de loin le concert le moins impressionnant des 5 que j'ai vu de Deep Purple, même si c'est relatif. Dur de vieillir...Setlist:Pictures Of HomeThings I Never SaidInto The FireStrange Kind Of WomanRapture Of The DeepMary LongKiss Tomorrow GoodbyeWell Dressed GuitarThe Battles Rages OnLazyLoosen My StringsKeyboard soloPerfect StrangersSpace Truckin'Highway StarSmoke On The WaterRappel:HushBlack Night
seb-in-parishttp://seb-in-paris.blogspirit.com/about.htmlMika, Olympia, 30/06/2007tag:seb-in-paris.blogspirit.com,2007-07-04:13193242007-07-04T12:50:00+02:002007-07-04T12:50:00+02:00 Auteur/compositeur/interprète, le jeune Michael Holbrook Penniman (24...
<center><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/mika/mika.jpg"></center>Auteur/compositeur/interprète, le jeune Michael Holbrook Penniman (24 ans), dit Mika, doit bien sourire en repensant aux refus des maisons de disques aux cours des années passées concernant ses démos : trop excentriques, pas assez conformes à la demande... Finalement, encore un artiste qui a réussi à émerger grâce à MySpace et à l'avis du public. Car c'est bien l'an dernier sur le web que la réputation de Mika a commencé à poindre, qu'un de ses titres a commencé à se vendre en téléchargement, et a finalement convaincu un label d'Universal (Island) de tenter le coup. Bien leur en a pris. Barclay, en France, se frotte les mains. Inconnu il y a 6 mois, Mika jouait au Trabendo le 4 avril dernier, et désormais ce 30 juin 2007 dans un Olympia archi-blindé qui tenait presque de l'événement VIP (filmé en caméras HD ; demande incroyable de places au marché noir ; présence de Pascal Nègre d'Universal pour remise d'un double disque de platine...). Les places pour son concert au Zénith en octobre se sont vendues en quelques heures.Mika, lui, semble vivre un rêve éveillé. Comme il l'a confié au public, quand il était petit et qu'il passait devant l'Olympia (né d'une mère libanaise et d'un père américain, Mika a passé son enfance en France), pour lui cette salle était celle de Jacques Brel et d'Edith Piaf. Cela lui paraissait donc irréel d'investir cette salle à son tour.Ce n'est pas pour autant que Mika s'est laissé impressionner, et l'artiste a délivré un show tout simplement époustouflant. Bien qu'ayant vu des tas de concerts et étant parfois un peu blasé, je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'un jeune artiste comme lui, ayant finalement une très mince expérience de la scène, en possède déjà pour ainsi dire une totale maîtrise, à tous les niveaux : performance (extraordinaire capacité vocale), jeu de scène (oui, la comparaison avec les plus grands frontmen prend tout son sens), communication avec le public, charisme, passion. Ce mec vit pour et par la musique, et est un pur <i>entertainer</i>-né.Si Mika compose un deuxième album aussi réussi que le premier, alors il est clair que ce jeune homme va probablement devenir un des plus grandes stars de la musique contemporaine. Il est extrêmement rare d'assister à l'émergence d'un tel talent.De plus, je n'avais jamais vu une telle ambiance à l'Olympia : un vent de folie a soufflé du début à la fin, avec un public survolté (à la moyenne d'âge pas si jeune que ça), qui n'a fait que sauter et chanter en choeur. Après Relax, Mika a lancé : "Est-ce qu'il y a des Big Girls dans la salle ?" Visiblement pas mal de nanas se sont reconnues, alors Mika a enchaîné : "Alors montrez nous de quoi vous êtes faites !". Sur ce, débarque deux jeunes femmes aux proportions très, très généreuses, en tutu, et c'est parti pour un délire, pas sans rappeler l'esprit des fameuses Fat Bottomed Girls de Queen !Mika a enchainé les "tubes" (puisque son album n'a en fait aucun point faible), sans aucune baisse de régime, seulement ponctués de deux reprises fort bien réarrangées (Sweet Dreams d'Eurythmics et I Want You Back des Jackson 5 ; excellents choix !).Au moment du rappel, cinq personnages déguisés en lion, éléphant, poulet, lapin, et perroquet font semblant de se battre. Le lapin gagne, il enlève son masque et on découvre l'excellente et groovy batteur black de Mika (aussi à l'aise dans le rock pêchu qu'aux balais jazzy). Mika a vraiment bien su s'entourer, son groupe sur scène est absolument béton, mention spécialement au bassiste au jeu funky (et hyper efficace aux choeurs), au guitariste et à la section de cuivre (trombone à coulisse). Ils finissent donc le concert sur Lollipop, avec leur déguisement (la tête en moins pour ne pas étouffer !), et c'est la <i>life in cartoon motion</i> qui clôt en beauté le délire, avec pluie de confettis, bulles de savon, ballons, etc.Véritable OVNI dans le monde de la musique, Mika a su absorber 30 ans de musique, de la pop à la disco, en passant par le glam, le jazz et le funk, pour au final en faire un album très contemporain. C'est enlevé, créatif, dansant et souvent touchant. Son charisme et sa présence sur scène évoquent à la fois la puissance d'un Freddy Mercury ou la sensualité d'un Mick Jagger. Ses capacités vocales hors du commun (il a chanté son premier opéra de Strauss à 11 ans) lui confèrent un atout technique imparable, tout comme sa maîtrise du piano. On ne voit pas bien ce qui pourrait arrêter la déferlante Mika.SetlistRelax (Take It Easy)Big Girl (Your Are Beautiful)My InterpretationBilly BrownAny Other WorldStuck In The MiddleRing RingSweet Dreams (<i>reprise d'Eurythmics</i>)Holy JohnnyHappy EndingI Want You Back (<i>reprise de The Jackson 5</i>)Love TodayGrace KellyRappel:Lollipop<center><i>Les animaux arrivent sur scène lors du rappel...<img src="http://ymseb.free.fr/concerts/mika/olympia1.jpg"><br>Pendant Lollipop les bulles de savons commencent à déferler...<img src="http://ymseb.free.fr/concerts/mika/olympia2.jpg"><br>Et ça se termine en pur délire !</i><img src="http://ymseb.free.fr/concerts/mika/olympia3.jpg"></center>