Last posts on mississipi2024-03-28T10:17:38+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/mississipi/atom.xmlJacques Davierhttp://jacquesdavier.blogspirit.com/about.htmlHurricane (II)tag:jacquesdavier.blogspirit.com,2020-07-18:33327922020-07-18T20:32:00+02:002020-07-18T20:32:00+02:00 Tuut tuut roule roule train train New Orleans coule sous les eaux...
<p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule train train</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">New Orleans coule sous les eaux</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Fuis la digue du Pontchartrain</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Cédant sous la houle des flots</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule train train</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Vas-t-en loin de ma Louisiane</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je n'ai plus force ni entrain</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour affronter cet hurricane</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule gros grains</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Loin de la lune du bayou</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">De nuit fonce et lâche les freins<br /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Le Mississipi quel voyou</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule plein sud</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Roule jusqu'à la Croix du Sud</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Jacques Davier (2019 - Juillet 2020)</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;">Dedicated to Levon Helm and the Band</span></p>
Jacques Davierhttp://jacquesdavier.blogspirit.com/about.htmlHurricanetag:jacquesdavier.blogspirit.com,2020-02-05:33327752020-02-05T18:26:00+01:002020-02-05T18:26:00+01:00 Tuut tuut roule roule train train New Orleans coule sous les eaux...
<p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule train train</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">New Orleans coule sous les eaux</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Quand la digue du Pontchartrain</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Cède sous la houle des flots</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule train train</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Vas-t-en loin de ma Louisiane</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je n'ai plus force ni entrain</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour affronter cet hurricane</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule gros grains</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Loin de la lune du bayou</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Fier dans la nuit lâche les freins</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Le Mississipi quel voyou</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Tuut tuut roule roule plein sud</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Roule jusqu'à la Croix du Sud</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Jacques Davier (Novembre 2019)</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;">Dedicated to Levon Helm and the Band</span></p>
CEDRIC SEGAPELLIhttp://www.monromannoiretbienserre.com/about.htmlTIM GAUTREAUX : NOS DISPARUS. AU CONFLUENT DE LA VENGEANCE.tag:www.monromannoiretbienserre.com,2014-10-26:32947692014-10-26T19:27:00+01:002014-10-26T19:27:00+01:00 Nos Disparus de Tim Gautreaux est indéniablement un roman déconcertant...
<p><em><img id="media-180251" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.monromannoiretbienserre.com/media/01/02/2803392917.png" alt="Capture d’écran 2014-10-26 à 19.22.17.png" /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Nos Disparus</span></em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> de Tim Gautreaux est indéniablement un roman déconcertant qui oscille entre le roman d’aventure, le roman noir et le polar. Bien plus qu’un mélange, l’auteur transcende et restitue dans un subtile équilibre tous les codes des genres énumérés pour nous livrer un récit d’une délicate magnifiscence. Joseph Conrad, pour le fleuve ; Mark Twain pour le steamer ; tous les auteurs sudistes pour la Louisiane, finalement on outrepassera ces références de renom certes, pour se contenter d’apprécier ce romancier au style bien affirmé.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Sam Simoneaux est un jeune cajun que l’on surnomme « Lucky » peut-être parce qu’il a survécu, tout bébé, au massacre de sa famille ou parce qu’en débarquant à Saint-Nazaire un certain jour de novembre 1918 pour se battre dans les tranchées, il apprend que l’armistice vient de conclure les hositilités. Des champs de bataille il ne connaîtra que le tragique déminage qui frise à chaque instant la catastrophe. Car si les hommes savent faire la guerre, ils ont plus de peine à la défaire. De retour à la Nouvelle-Orléan, il aspire à une vie tranquille et trouve un emploi de surveillant dans un grand magasin de la ville. Mais ne pouvant empêcher l’enlèvement d’une fillette, il va être licencié tout en étant contraint par les parents de retrouver leur progéniture. Sam Simoneaux va donc s’embarquer sur l’Ambassador, un steamer d’excursion qui emploie la famille de la fillette disparue. Tout en tentant de détecter une trace des ravisseurs, le jeune homme va officier comme troisième lieutenant pour maintenir l’ordre sur ce navire qui sillonne le grand Mississipi au rythme d’un jazz tonitruant et de bagarres dantesques.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Nos Disparus</em> surprendra le lecteur avec un texte résolument moderne qui s’emploie à mettre en scène cette fresque des années 20 dans un contraste saisissant où chaque mot semble avoir été pesé. Cet économie des mots est particulièrement frappante lorsque l’auteur évoque en quelques paragraphes les différentes étapes de la rénovation du steamer qui devient une entité propre au cœur de laquelle résonne l’hommage que l’auteur rend, avec une belle émotion, à son père, capitaine de remorqueur et à son grand-père qui travailla sur un bateau à roue à aube en tant que machiniste.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tim Gautreaux est parvenu à façonner, avec un grand talent, un personnage principal emprunt d’une grande humanité qui se traduit par l’imperfection de ses choix, donnant ainsi une autre perspective à un récit qui ne cessera de rebondir d’une façon parfois inattendue. C’est ainsi que les thèmes de l’impuissance et de la vengeance seront traîtés tout au long du roman avec une dynamique dramaturgique qui sort des sentiers battus et qui donnera finalement raison à cet oncle plein de sagesse décrétant que « le pêcheur se punit tout seul ». C’est finalement ainsi que Sam Simoneaux s’émancipera de cette destinée qu’il semblait hésiter à emprunter. Le salut par le renoncement c’est ce qu’il retirera de toute cette aventure pour enfin vivre sa propre destinée.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Avec <em>Nos Disparus</em> vous allez découvrir l’épopée fantastique d’un monde entre deux eaux, entre deux âges dont la soif inextingible de vivre et de s’émanciper du taylorisme abrutissant des entreprises qui fleurissent au bord du grand fleuve, laissent échapper, pour un temps seulement, cette cohorte d'hommes et de femmes qui vont trouver refuge sur cette fragile embarcation afin de tournoyer dans ce bal ahurissant rythmé au son d’une musique en pleine mutation.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Tim Gautreaux : Nos Disparus. Editions du Seuil 2014. Traduit de l’anglais (USA) par Marc Amfreville.</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A lire en écoutant : We Come to Party de Rebirth Brass Band. Album : We Come to Party. Sanachie Records 1997.</strong></span></p>
Jipeshttp://jipesmood.blogspirit.com/about.htmlLouisiana Trip Quatrième jour: Natchez longue routetag:jipesmood.blogspirit.com,2011-05-30:23620062011-05-30T21:50:00+02:002011-05-30T21:50:00+02:00 Nous voilà debout à 7h30 douche et direction le petit déjeuner pour un repas...
<p style="text-align: justify;">Nous voilà debout à 7h30 douche et direction le petit déjeuner pour un repas typiquement local: <strong>Hash brown</strong> (pommes de terre croustillantes), oeufs brouillés, <strong>Grits</strong> (sorte de purée de maïs blanc) et une <strong>saucisse de viande</strong>. Le tout sera accompagné d'un jus d'orange frais et d'un bon café. On pourrait croire que c'est difficille d'avaler ce genre d'aliments au petit déj mais en fait ca passe vraiment bien.</p><p style="text-align: justify;">Retour au Cottage et on boucle les valises, on se dirige vers le parking afin d'y ranger les valises, je pose négligemment les clefs dans la rainure du coffre et je dépose les valises. Clac !!!!!! Je ferme le coffre......Oups j'ai laissé les clefs dans la rainure du coffre et on est coinçé :o(</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/3211192526.JPG" target="_blank"><img id="media-589848" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/1335394678.JPG" alt="guèpe,insecte,nature" /></a></p><p style="text-align: justify;">Direction la réception pour demander de l'aide heureusement j'ai conservé la pochette de notre appareil photo avec les papiers dedans. A la réception on me sourit et me demande juste la marque et le type de modèle de notre véhicule. Elle passe un coup de fil au bureau du <strong>shériff</strong> de la Paroisse et nous demande juste de l'attendre près de notre voiture.</p><p style="text-align: justify;">A peine 10mn se sont écoulées et nous voyons arriver la voiture blanche et bleue du shériff. L'adoint descend nous salue brièvement sans nous demander plus de renseignements que celà et sort sa tige de métal et un tour de main ouvre la portière passager. Pour l'en remercier je lui offre un <strong>CD de Mojo</strong> qu'il accepte avec un air dubitatif et repart vers ses tâches à venir ! Quand à nous on est super heureux le coffre s'ouvre et libère les clefs sans soucis. On prend enfin la rout en direction de <strong>Natchez</strong> prochaîne étape de notre périple.</p><p style="text-align: justify;">On se dirige donc vers <strong>Alexandria</strong> en prenant la <strong>I49</strong> au dessus de Lafayette, <strong>Natchez</strong> se trouve quand même assez loin vers l'Ouest (200 miles) il nous faut donc nous dépêcher. La route se déroule sans encombre et les miles défilent, au passage on croisera quelques véhicules de grande taille comme cette maison sur roulettes.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/01/3179745593.JPG" target="_blank"><img id="media-589849" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/01/1488108549.JPG" alt="route,louisiane,maison,roulettes" /></a></p><p style="text-align: justify;">En route on fera un stop au <strong>Lac Chicot</strong> ou on se détendra un peu en faisant une courte promenade au bord de l'eau et ou je ferais encore des photos de libellule (j'adore ces insectes)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/2467516083.jpg" target="_blank"><img id="media-589850" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/2647415745.jpg" alt="DSC_0223.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">On fera un stop à <strong>Alexandria</strong> pour essayer de trouver un restaurant en se dirigeant vers le centre ville. On trouvera en fait une belle église que l'on décide de tenter de visiter. A peine garé je vois la tête d'un noir émerger de la porte et me faire signe de mapprocher. On sort de la voiture et le sacristain nous accueillent en me disant qu'il va fermer l'église bientôt et nous offre de la visiter avant l'échéance.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/1047301868.jpg" target="_blank"><img id="media-589867" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/3507211412.jpg" alt="saint,xavier,cathédrale,alexandria,louisiane" /></a></p><p style="text-align: justify;"> La <strong>Cathédrale St Xavier</strong> est une très belle église dotée de bien jolis vitraux ainsi que d'un bel orgue en bout du transept.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/2438227165.jpg" target="_blank"><img id="media-589869" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/288420532.jpg" alt="saint,xavier,cathédrale,alexandria,louisiane" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/3330144663.JPG" target="_blank"><img id="media-589870" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/3136788878.JPG" alt="saint,xavier,cathédrale,alexandria,louisiane" /></a></p><p style="text-align: justify;">Ne trouvant aucun resto ouvert en ville (on est le week-end de Pâques), on reprend la route vers <strong>Natchez</strong>. On ne trouve rien sur la route on sortira donc vers un centre commercial situé en bord de l'autoroute. On se dirige vers le <span style="text-decoration: underline;">Eddie BBQ</span> avec l'espoir de se régaler. A peine entré dans le local on déchante vite c'est en fait un fast food, néanmoins il est tard et on a vraiment faim donc on passse commande. Joëlle prend des crevettes (hélas frites) et pour ma part un plat de <strong>Ribs & Beans</strong>. Bon au moins ca remplit l'estomac, on profite de la halte pour regarder le guide de tourisme.</p><p style="text-align: justify;">Joëlle parle du chemin de retour vers le sud par la <strong>Highway 61</strong> qui est plus sympa que la route directe. On décide donc de regarder la carte et de voir ça de près, en dessous de Natchez je ne vois aucune H61 étrange ???? Je cherche donc par la liste des autoroutes et j'aperçois bien une Highway 61 mais très loin de <strong>Natchez</strong> lorsque je me rends compte qu'il y a en fait un autre <strong>Natchez</strong> dans l'etat du Mississipi :-/</p><p style="text-align: justify;">On décide de regarder de plus près notre bon pour l'hôtel mais rien n'est indiqué par rapport à l'état seulement un numéro de téléphone. On demande à la caisse si ce numéro est en Louisiane où pas ? Après de multiples attermoiements une personne nous propose gentiment d'appeller le numéro et nous passe le portable. Je suis assez vite fixé oui on a bien une chambre mais non elle n'est pas en <strong>Louisiane</strong> mais bien dans l'état du <strong>Mississipi</strong> !!!!!!! Bon ben on finit notre café et on ré-étudie en même temps notre nouvel itinéraire vers le Mississipi. On redescend sur Alexandria puis Pineville par la 28, <strong>Jonesville</strong> et <strong>Ferryday</strong> avant de franchir la frontière de l'Etat.</p><p style="text-align: justify;">En passant à <strong>Frogmore</strong> on croisera une ancienne plantation avec ses cabanes d'esclaves, la visite n'est pas possible car c'est fermé pour ce week-end (de toute façon on a guère de temps). A noter que l'on peut dormir dans un de ces batîments reconvertis en chambre d'hôte, pas trop mon truc personnellement !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/3556291650.JPG" target="_blank"><img id="media-589882" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/02/654332796.JPG" alt="louisiane,i10,frogmore,esclaves,plantation,canne à sucre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/01/1243271747.JPG" target="_blank"><img id="media-589884" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/01/1621109164.JPG" alt="louisiane,i10,frogmore,esclaves,plantation,canne à sucre" /></a></p><p style="text-align: justify;">On poursuit notre route finalement assez agréable avec de jolis paysages verdoyants pour arriver finalement à notre hôtel sur Pearl Street <strong>l'Eola Hôtel</strong> vieille batîsse datant de 1927 et proposant un décor très rococco mais bien sympa tout de même. On s'installe au 6ème étage après avoir galéré pour garer la voiture là faute à des routes d'accès bombées ou notre bas de caisse frotte.</p><p style="text-align: justify;">On a vraiment envie de se détendre après cette longue route et pour se faire on se dirige vers les berges du Mississipi. Tout le long on voit également de belles maisons en bois si typiques des USA.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/01/299934588.jpg" target="_blank"><img id="media-590228" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/01/1088639561.jpg" alt="mississipi,,Louisiane,orléans,Natchez,maison,bois" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/00/3496901820.jpg" target="_blank"><img id="media-590230" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/00/2105768953.jpg" alt="mississipi,,Louisiane,Natchez,maison,bois" /></a></p><p style="text-align: justify;">Après une bonne promenade de 30mn on commence a être fatigué et affamé, on décide donc de rentrer à l'hôtel. On trouvera finalement un seul restaurant ouvert pas simple le lundi de Pâques. C'est un restaurant pseudo italien mais bon notre repas ne restera pas dans nos mémoires oublions le donc !</p><p style="text-align: justify;">Retour à la chambre après une petite balade digestive il nous faut être en forme pour repartir déjà demain en direction de <strong>Lafayette</strong>. De notre chambre on aperçoit un de ces habituels mais superbes ponts métallique.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/3614892190.JPG" target="_blank"><img id="media-590232" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/3850897367.JPG" alt="mississipi,,Louisiane,Natchez,maison,bois" /></a> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Jipeshttp://jipesmood.blogspirit.com/about.htmlLouisiana Trip: Deuxième jourtag:jipesmood.blogspirit.com,2011-05-24:23507302011-05-24T22:12:13+02:002011-05-24T22:12:13+02:00 Samedi 23 avril, lever à 8h (heure locale) 10mn avant l'heure programmé au...
<p>Samedi 23 avril, lever à 8h (heure locale) 10mn avant l'heure programmé au réveil, on a plutôt bien dormi donc on se cale sur la bonne heure !</p><p>Petit déjeuner à l'hôtel avec pancakes avec sirop d'érable et salade de fruits, jus d'orange frais et force café, on se régale et même si le service pédale un peu dans la choucroute ;o)</p><p>Départ à 10h15 pour découvrir la Nouvelle Orléans, on se dirige directement à travers le Quartier FRançais vers les rives du Mississipi. <strong>Le Quartier Français</strong> est en fait un rectangle délimité d'un côté par <strong>Canal Street</strong> et de l'autre <strong>Esplanade</strong>, vers le haut <strong>Rampart Street</strong> et aux abords du Mississipi <strong>Decatur Street</strong> ou se trouve notamment le <strong>French Market.</strong></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-588349" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/00/1329096759.png" alt="quartier français,nouvelle orléans,USA" width="408" height="355" /></p><p style="text-align: justify;">Depuis l'hôtel on emprunte <strong>Iberville Street,</strong> une des nombreuses rues peuplées d'antiquaires et de marchands d'art. Au passage on admire les superbes maisons typiques avec leur balcon de fer forgé et leur verdure luxuriante (il fait chaud et humide idéal pour les plantes vertes).</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/00/2592998691.jpg" target="_blank"><img id="media-588589" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/00/2603397943.jpg" alt="maison,french,quarte,nouvelle,orléans,végétation" /></a></p><p style="text-align: justify;">On arrive ensuite sur <strong>Decatur Street</strong> puis on se rend sur la promenade toute proche du Quai du Mississipi. Le fleuve est très large et boueux, on y voit beaucoup de très très grosses barges et des tankers impressionants.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/00/2808110541.JPG" target="_blank"><img id="media-588587" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/00/973431748.JPG" alt="mississipi,fleuve,nouvelle,orléans" /></a></p><p style="text-align: justify;">On y voit également le port d'attache du célèbre <strong>Natchez</strong>, bateau à roues à aube qui fonctionne à la vapeur comme aux grandes heures des états du Sud des USA. On peut y faire des petites croisières sur le fleuve et même un dîner en musique avec des musiciens de jazz dixieland, parfait pour se relaxer mais tout de même un peu onéreux !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/1339398030.JPG" target="_blank"><img id="media-588592" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/3041236580.JPG" alt="mississipi,fleuve,nouvelle,orléans,Natchez" /></a></p><p style="text-align: justify;">De là et après une agréable promenade le long des quais, on se rend à <strong>Jackson Square</strong> tout proche de là, centre touristique du Quartier français. Ce square est situé sur le devant de la Cathédrale construite sur les fondations de <strong>l'église St Ignace</strong> détruite par les flammes, avec de chaque côté deux batîments imposants, le <strong>Cabildo</strong> et le <strong>Presbytère</strong> désormais reconverties en musée: le <strong>Louisiana State Museum</strong>.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-588812" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/00/3966243678.jpg" alt="nouvelle orléans,cathédrale,mississipi,jackson square" /></p><p style="text-align: justify;">Ci-dessous une vue du square avec la statue du <strong>Général Jackson</strong>, le petit square est agréable et peuplé de quelques bananiers et palmiers atour d'une petite fontaine. A l'extérieur on peut trouver une pléiade d'artistes graphistes de tout genre et autres cartomanciens, jongleurs ou musiciens de rue qui se produisent le long des grilles de ce square.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/01/427299737.jpg" target="_blank"><img id="media-588814" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/01/2882038158.jpg" alt="nouvelle orléans,square,mississipi,jackson square" /></a></p><p style="text-align: justify;">On passera ensuite un moment à se promener dans le French Market tout proche où l'on trouve des boutiques de souvenirs mais également un marché aux épices et autres sauces piquantes ou colifichets de tout genre.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/2218908297.JPG" target="_blank"><img id="media-588815" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/1305826005.JPG" alt="nouvelle orléans,market,french,jackson square" /></a></p><p style="text-align: justify;">A l'intérieur de ce marché il y a un petit bar à jus de fruits frais avec une chouette terrasse où on pourra déguster un jus d'ananas frais en écoutant un excellent trio qui aligne les standards de Fats Domino, Ray Charles et autres gloires locales Snooks Eaglin etc...</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/01/1019548066.JPG" target="_blank"><img id="media-588816" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/02/01/4049186913.JPG" alt="nouvelle orléans,band,french,market,blues,guitar" /></a></p><p style="text-align: justify;">Après la ballade on se dirige vers le <strong>Napoléon House</strong> un vieux restaurant côté pour sa déco (tout sur Napoléon) et ses cocktails. On s'arme de patience l'endroit est couru, une fois assis on se commande une Jambalaya plat typiquement local sorte de paëlla avec saucisses et crevettes ainsi qu'un cocktail de crevettes au avocats.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/343547260.JPG" target="_blank"><img id="media-588819" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/4130601121.JPG" alt="nouvelle orléans,napoléon,house,french, quarter" /></a></p><p style="text-align: justify;">Au final seul l'avocat aux cevettes est intéressant la <strong>Jambalaya</strong> est sèche et peu garnie. En dédommagement le serveur nous offrira un sandwich <strong>Muffaletta</strong> sandwich à base de mortadelle, olives vertes tranchées et huile d'olive, vraiment bon ca rattrape. Par contre le vin un Chardonnay lui est très sympa et bien fruité.</p><p style="text-align: justify;"> On continuera ensuite notre balade dans le Quartier Français au hasard des rues en découvrant de bien jolies maisons. Certaines ont leur balcon en fer forgé d'autres sont appellées "<strong>Shotgun House</strong>" et ont pour particularité de posséder deux entrées bordées (ou non) de chaque côté de marches d'escalier. Un peu comme celle çi qui n'a qu'une entrée. On passera également au centre d'infos touristes situé à Jackson Square ou on retirera un plan de la ville et un journal du <strong>Jazz Fest</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-588826" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/4161492861.JPG" alt="nouvelle orléans,maisons,quartier,français " /></p><p style="text-align: justify;"> Après être repassé par l'hôtel on se dirigera vers <strong>Frenchmen Street</strong>, cette rue , situé en dehors du QF au delà d'Esplanade est devenue depuis quelques années un secteur de la ville qui regorge de clubs de musique ainsi que de restos. On découvre une rue très animée qui contraste avec Esplanade grande artère un peu déserte à part le <strong>Checkpoint Charlie</strong>, Bar laverie dans lequel j'avais participé à une scène ouverte lors de ma venue en 99.</p><p style="text-align: justify;">On trouvera finalement un resto libanais sympa que je vous recommande. <strong>Chez Mona</strong> ne paye pas de mine mais on n'y mange bien et pour un prix raisonnable, au menu: Homos, Taboulé et Falafels arrosé de thé glaçé.</p><p style="text-align: justify;"> Après notre repas on se dirigera dans un club le <strong>D.B.A</strong> (qui s'averera être notre club préféré de la rue), on nous demande une cover de 10$. Au programme ce soir un excellent groupe emmené par <strong>Tommy Malone</strong> ancien leader des Subdudes groupe très connu à la Nouvelle Orléans. Miracle le club est très sympa avec sa large scène toute proche du public (on est debout), l'éclairage est composé de guirlandes de lumières relativement douce, le son est sans excès de volume et les boissons à prix abordables.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/3972085059.JPG" target="_blank"><img id="media-588837" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/3418833001.JPG" alt="nouvelle orléans,DBA,club,tommy,malone,rock,americana" /></a></p><p style="text-align: justify;">Le groupe est super soudé et je retrouve avec plaisir l'excellent <strong>Carlo Nuccio</strong> (batteur notamment de C<strong>oco Robicheaux</strong>) derrière les fûts ainsi que l'excellent <strong>David Torkanowsky</strong> au B3 (il a joué avec tellement d'artistes importants trop dur de les citer). <strong>Tommy Malone</strong> riffe sur sa Telecaster avec brio, il chante bien et possède une très belle présence scènique. Le groupe est complété par un bassiste solide et un guitariste très fin.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/1355524788.JPG" target="_blank"><img id="media-588840" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/00/3049518710.JPG" alt="nouvelle orléans,DBA,club,tommy,malone,rock,americana" /></a></p><p style="text-align: justify;">On voit sur la photo suivante à quel point le public peut être proche des musiciens, c'est un vrai bonheur de pouvoir les observer de si près. L'ambiance est là et le public n'hésite pas à danser au son du band.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-588841" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/00/02/3335987736.JPG" alt="nouvelle orléans,DBA,club,tommy,malone,rock,americana" /></p><p style="text-align: justify;">Après un set et demi on rentrera tranquillement à pied vers l'hôtel en longeant <strong>Decatur Street</strong> où on croise beaucoup de gens même après 1 heure du matin. <span style="text-decoration: underline;">On se sent en sécurité dans le QF</span> donc pas nécessaire de prendre un taxi. Retour à l'hôtel ou une bonne nuit de sommeil nous attend car demain c'est déjà le départ vers la Louisiane et notre première destination <strong>Nottoway Plantation</strong></p><p> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlUne questiontag:textespretextes.blogspirit.com,2011-04-23:31098672011-04-23T08:30:00+02:002011-04-23T08:30:00+02:00 « C’est le sermon du pasteur Green que vous écoutez ? elle...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« C’est le sermon du pasteur Green que vous écoutez ? elle demande.<br /></em></span></span><span style="font-family: Times New Roman;"><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></em> <span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><em>Oui, ma’am, c’est ça. »<br /></em></span></span><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Miss Skeeter fait un genre de sourire. « Ça me rappelle ma bonne, quand j’étais</span></span></em> <span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>petite.<br /></em></span></span><span style="font-family: Times New Roman;"><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></em> <span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><em>Ah, je l’ai connue, Constantine », je dis.<br /></em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Miss Skeeter laisse la fenêtre pour me regarder. « C’est elle qui m’a élevée, vous le saviez ? »<br /></em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Je fais oui de la tête, mais je regrette d’avoir parlé. Je connais trop bien cette situation.<br /></em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« J’ai cherché à me procurer l’adresse de sa famille à Chicago, dit Miss Skeeter, mais personne n’a pu me renseigner.<br /></em></span></span><span style="font-family: Times New Roman;"><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></em> <span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><em>Je ne l’ai pas non plus, ma’am. »<br /></em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Miss Skeeter regarde encore par la fenêtre la Buick de Miss Hilly. Elle secoue la tête, à peine. « Aibileen, cette discussion tout à l’heure… Ce qu’a dit Hilly. Enfin… »<br /></em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Je prends une tasse à café et je me mets à la frotter bien fort avec mon torchon.<br /></em></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Vous n’avez jamais envie de… changer les choses ? » elle demande.<br /></em></span></span><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et là, c’est plus fort que moi. Je la regarde bien en face. Parce que c’est une des questions les plus idiotes que j’aie jamais entendues. Elle a l’air perdue, dégoûtée, comme si elle avait mis du sel au lieu de sucre dans son café.<br /></span></span><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Je me remets à frotter, comme ça elle ne me voit pas lever les yeux au ciel. « Oh non, ma’am, tout va bien. »</span></span></em></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20110224.OBS8641/stockett-angot-ppda-meme-debat.html" title="« Stockett, Angot, PPDA: même débat? » par Jonathan Reymond (Bibliobs, 25/2/2011)">Kathryn Stockett</a>, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/04/18/la-parole-aux-bonnes.html" title="La parole aux bonnes">La couleur des sentiments</a></em></span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/656752565.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3312701695.jpg" alt="Bonne noire, enfant blanc.jpg" name="media-87773" id="media-87773" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a><br /> <br /></span> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 8pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a href="http://bookpatch.blogspot.com/2010/11/help-by-kathryn-stockett.html"><span style="color: #0000ff;">http://bookpatch.blogspot.com/2010/11/help-by-kathryn-stockett.html</span></a></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> </div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLa parole aux bonnestag:textespretextes.blogspirit.com,2011-04-21:31098662011-04-21T08:30:00+02:002011-04-21T08:30:00+02:00 Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Girard, le premier roman de...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Girard, le premier roman de <a target="_blank" href="http://www.kathrynstockett.com/" title="Le site de l'auteur">Kathryn Stockett</a>, <em>La couleur des sentiments</em> (<em>The Help</em>, 2009) est de ces livres qu’on ne lâche pas. Des autobiographies nous ont déjà éclairé sur la condition des noirs américains dans les Etats du Sud au siècle dernier, celle d’Angela Davis ou les lettres de prison de George Jackson (<em>Les frères de Soledad</em>) dans les années septante et avant eux, Richard Wright avec <em>Black boy</em> (1945). Le roman d’Harper Lee, <em>Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur</em> (1960), plusieurs fois cité par Stockett, se déroule en Alabama. C’est <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dans l’Etat voisin, le Mississippi, et plus précisément <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à Jackson, la ville où Richard Wright est allé vivre chez sa grand-mère quand il était enfant et celle où l’auteure a grandi, que vivent les personnages de <em>La couleur des sentiments</em>.<br /></span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/537168308.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2815914699.jpg" alt="La couleur des sentiments.jpg" name="media-87774" id="media-87774" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Kathryn Stockett y donne la parole aux bonnes noires des blancs, celles qui élèvent leurs enfants, les nourrissent, en plus de s’occuper de leur propre famille. Et en particulier à deux d’entre elles, Aibileen et Minny. En août 1962, Aibileen est la bonne de Miss Leefolt, qui n’a pas un regard pour sa petite fille de deux ans, Mae Mobley. Elle est entrée à son service après la naissance de celle-ci, quelques mois après la mort de son fils unique de vingt-quatre ans, qui avait commencé à <em>« écrire son livre sur comment les gens de couleur vivaient et travaillaient dans le Mississippi ».</em> Elle en garde <em>« une graine d’amertume »</em> et n’accepte plus les choses comme avant.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les récits des deux bonnes alternent avec celui de la blanche et jeune Skeeter Phelan, désolée de ne pas retrouver Constantine chez ses parents à son retour de l’université, alors que leur domestique noire a tant fait pour elle. Elle ne comprend pas qu’ait disparu sans un mot celle qui lui a inculqué l’estime de soi, précieux contrepoids au discours ironique de sa propre mère qui trouve sa fille laide et trop grande – encore heureux qu’elle soit intelligente.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Miss Skeeter est l’une des invitées d’Elizabeth Leefolt, le jour du club de bridge, quand Miss Hilly déplore que <em>« la négresse »</em> aille dans les mêmes toilettes qu’elles, suscitant l’embarras. Hilly enfonce le clou : elle a rédigé une proposition de loi pour <em>« promouvoir les installations sanitaires réservées aux domestiques comme une mesure de prévention contre les maladies ».</em> Skeeter n’en revient pas et lâche : <em>« C’est peut-être pour toi qu’on devrait bâtir des toilettes à l’extérieur, Hilly ».</em> Celle-ci, qui dirige la <em>Ligue</em> d’aide aux pauvres enfants d’Afrique victimes de la famine, menace : elle juge toute plaisanterie <em>« à propos du problème noir »</em> déplacée de la part de Skeeter, rédactrice en chef de la <em>Lettre</em>.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Minny servait Miss Walters, la mère d’Hilly. Renvoyée, elle avait du mal à retrouver une place, Hilly la traitant partout de voleuse. Aibileen, un jour où elle répondait au téléphone en l’absence de sa patronne, a recommandé Minny à Miss Celia, la jeune épouse de Johnny Foote, qui ne connaît personne encore à Jackson. Le premier jour se passe bien : Célia demande à la bonne de lui apprendre à cuisiner et à tenir une maison, mais à l’insu de son mari, à qui elle veut faire croire qu’elle peut se débrouiller seule. Minny accepte de jouer le jeu un premier temps, mais voudrait que le mari soit mis au courant avant Noël, pour éviter les ennuis.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Skeeter Phelan se présente pour un emploi de dactylo au journal local. Elle suit le conseil d’une éditrice new-yorkaise à qui elle a envoyé son curriculum vitae alors qu’elle ne possède encore aucune expérience. On lui confie la <em>« Chronique de Miss Myrna »</em> : répondre aux questions des ménagères – elle qui n’a aucune idée du ménage ! Skeeter espère s’en sortir en interrogeant Aibileen, la bonne expérimentée. Son amie Elizabeth veut bien leur accorder un peu de temps pour cela. Quant à Hilly, que Skeeter connaît depuis l’école, elle présente Skeeter à Stuart, un cousin de son mari, fils de sénateur, un bon parti.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Soucis domestiques, rivalités entre « amies », émancipation par l’écriture, et surtout, surtout, la question des limites à ne pas franchir entre blancs et noirs, voilà les grands axes de <em>La couleur des sentiments</em>. La tension romanesque s’installe rapidement, et plus encore lorsque Skeeter décide d’écrire avec Aibileen un livre qui montrera comment les blancs de Jackson traitent leurs bonnes. Le point de vue, celui des bonnes elles-mêmes, serait quelque chose d'inédit. Il reste à Aibileen de les persuader de témoigner, malgré les risques énormes, de raconter leur expérience. Pour leur sécurité, le secret s’impose, ainsi que de faux noms ; si Skeeter Phelan arrive à donner forme à tous ces entretiens et à les faire publier, ce serait de façon anonyme – sinon Jackson, Mississipi, deviendra un enfer pour chacune d’elles. </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://www.liberation.fr/livres/0101655368-kathryn-stockett" title="« Kathryn Stockett : Bonne noires, Miss blanche », par Thomas Stélandre (Libération, 2/9/2010)">Kathryn Stockett</a> rend compte de la vie des unes et des autres, campe des caractères, décrit les préjugés, les différences sociales, l’atmosphère souvent contrainte des relations mondaines, la violence et le racisme, mais aussi la profondeur des liens entre bonnes et enfants, entre femmes solidaires. Il y a des drames, des scènes très drôles – le « happy end » est loin d’être assuré. Après les remerciements à ceux qui l’ont aidée à rédiger <em><a target="_blank" href="http://www.magazine-litteraire.com/content/critique-fiction/article?id=18053" title="La critique de Chloé Brendlé (Magazine littéraire, 17/12/2010)">La couleur des sentiments</a></em>, Stockett rend hommage, sous le titre <em>« Trop peu, trop tard »</em>, à Demetrie, la bonne de sa famille, et reprend là une phrase du roman à laquelle elle tient particulièrement : <em>« N’était-ce pas le sujet du livre ? Amener les femmes à comprendre.</em> Nous sommes simplement deux personnes. Il n’y a pas tant de choses qui nous séparent. Pas autant que je l’aurais cru.<em> »</em></span></span></p>
BlueGreyhttp://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/about.htmlLa trahison de Thomas Spencer – Philippe Besson [2009]tag:descaillouxpleinleventre.blogspirit.com,2009-12-08:18642132009-12-08T15:07:00+01:002009-12-08T15:07:00+01:00 Paul et Thomas sont nés le même jour, le 6 août 1945, et...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-16077" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" name="media-16077" /> <img id="media-16077" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/01/02/5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" alt="5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif" name="media-16077" /> <img id="media-16077" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/%C3%A9toile%20p%C3%A2le.gif" alt="" name="media-16077" /> <img id="media-16077" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/%C3%A9toile%20p%C3%A2le.gif" alt="" name="media-16077" /> <img id="media-16077" style="float: left; margin: 0em 0em 0em 0px; border-width: 0px;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/images/%C3%A9toile%20p%C3%A2le.gif" alt="" name="media-16077" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-430029" style="border-width: 0; float: left; margin: 1em 0.3em 0em 0;" src="http://descaillouxpleinleventre.blogspirit.com/media/00/00/1679903082.gif" alt="La trahison de Thomas Spencer.gif" name="media-430029" />Paul et Thomas sont nés le même jour, le 6 août 1945, et ont grandi côte à côte à Natchez, dans le Sud des États-Unis. Depuis toujours ils s'aiment comme deux frères et sont inséparables, amis "à la vie à la mort". Thomas, le narrateur, a aujourd'hui trente ans, et il raconte leur histoire : l'enfance insouciante faite de baignades dans le fleuve Mississipi, les parties de pêche, les émois de l'adolescence, les petits riens et les grands événements qui vont jalonner leurs vies, forger leurs caractères, construire leurs personnalités et souder leur amitié qu'ils pensent inaltérable. Jusqu'à leur rencontre avec Claire...</p><p style="text-align: justify;">L'intrigue est celle, classique, du triangle amoureux. D'où des péripéties un peu prévisibles et convenues : <a href="http://lecridulezard.wordpress.com/2014/10/01/roman-la-trahison-de-thomas-spencer-philippe-besson/" target="_self"><em><strong>Découvrir la suite...</strong></em></a></p>