Last posts on maladie
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Tania
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Partagée
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-03-25:3339588
2023-03-25T08:03:00+01:00
2023-03-25T08:03:00+01:00
« A l’égard de ce monde, ma mère a été partagée entre l’admiration...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/502722645.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1352006" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2090783818.jpg" alt="Ernaux Quarto.jpg" /></a>« A l’égard de ce monde, ma mère a été partagée entre l’admiration que la bonne éducation, l’élégance et la culture lui inspiraient, la fierté de voir sa fille en faire partie et la peur d’être, sous les dehors d’une exquise politesse, méprisée. Toute la mesure de son sentiment d’indignité, indignité dont elle ne me dissociait pas (peut-être fallait-il encore une génération pour l’effacer), dans cette phrase qu’elle m’a dite, la veille de mon mariage : « Tâche de bien tenir ton ménage, il ne faudrait pas qu’il te</span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> renvoie. </span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">» Et, parlant de ma belle-mère, il y a quelques années : « On voit bien que c’est une femme qui n’a pas été élevée comme</span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> nous. </span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">»</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Annie Ernaux, </span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Une femme</span></em></p>
Tania
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Une femme, une mère
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-03-23:3339583
2023-03-23T08:00:00+01:00
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Quand je suis arrivée à Une femme (1987) d’Annie Ernaux, dans Ecrire...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Quand je suis arrivée à <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Une-femme" target="_blank" rel="noopener"><em>Une femme</em></a> (1987) d’Annie Ernaux, dans <a title="Tous les billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/%C3%A9crire+la+vie" target="_blank" rel="noopener"><em>Ecrire la vie</em></a>, c’était le moment de faire une pause. J’y suis revenue pour ce récit sur sa mère, morte en avril 1986 dans la maison de retraite où elle était <em>« placée »</em> depuis deux ans. A la manière assez sèche qui est parfois la sienne, elle rappelle les faits : la chambre, les pompes funèbres, l’inhumation à Yvetot. <em>« Tout a été vraiment fini. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2733207350.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1352005" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2211404342.jpg" alt="annie ernaux,une femme,récit,littérature française,vie et mort de sa mère,éducation,travail,famille,maladie,alzheimer,je ne suis pas sortie de ma nuit,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Annie Ernaux avec sa mère, à l'entrée du café en 1959</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">(dans le photojournal au début d'<em>Ecrire la vie</em> © Collection Annie Ernaux)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Annie Ernaux dit son émotion dans les jours qui ont suivi, les pleurs, les réveils, la difficulté à reprendre sa propre vie. Trois semaines plus tard, elle se met à écrire sur <em>« la seule femme qui ait vraiment compté »</em> pour elle. <em>« Pour moi, ma mère n’a pas d’histoire. » </em>Elle veut écrire <em>« à la jointure du familial et du social, du mythe et de l’histoire »</em>, il lui faut <em>« chercher une vérité sur [sa] mère qui ne peut être atteinte que par des mots. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Née en 1906 à Yvetot où elle passera les trois quarts de sa vie, la mère d’Annie est la quatrième des six enfants d’un charretier et d’une tisserande à domicile décrite comme fière (<em>« pas de la campagne »</em>), sévère, économe, pratiquante. (On pense « telle mère, telle fille » en lisant le portrait de cette grand-mère.) A douze ans et demi, elle va travailler dans une fabrique de margarine, puis dans une corderie – son rêve était de devenir <em>« demoiselle de magasin »</em>.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Violence et orgueil, <em>« les D… criaient tous, hommes et femmes, en toutes circonstances. »</em> Sa mère, une belle blonde assez forte, disait fréquemment à propos des gens riches, <em>« on les vaut bien ».</em> Elle lit tout ce qui lui tombe sous la main. Quand elle rencontre un ouvrier calme et gai, qui a sept ans de plus qu’elle et <em>« pas l’air commun »</em>, elle l’épouse en 1928. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Sa mère rêve d’un commerce, <em>« elle était la volonté sociale du couple »</em>. Ce sera d’abord un débit de boissons et d’alimentation, qu’elle tient seule à Lillebonne pendant que le père travaille ailleurs. Elle souhaite avoir un seul enfant, mais sa fille meurt de la diphtérie en 1938. Deux ans plus tard, elle est enceinte d’Annie. <em>« Il me semble que j’écris sur ma mère pour, à mon tour, la mettre au monde. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Après la guerre, <em>« la grande aventure de sa vie »</em>, elle quitte la Vallée trop humide (sa fille tousse) et reprend un <em>« café-alimentation »</em> à Yvetot. Cette commerçante satisfaite de l’être sourit devant les clients, mais est vite <em>« contrariée »</em> en famille. <em>« J’essaie de ne pas considérer la violence, les débordements de tendresse, les reproches de ma mère comme seulement des traits de caractère, mais de les situer aussi dans son histoire et sa condition sociale. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">C’est une femme constamment désireuse d’apprendre : les règles du savoir-vivre, les nouveautés, les noms des grands écrivains, etc. Elle écoute attentivement tout ce dont les gens parlent – <em>« S’élever, pour elle, c’était d’abord apprendre (…) et rien n’était plus beau que le savoir. »</em> Un désir poursuivi à travers sa fille. Sa mère encouragera les études, le lycée, les voyages.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« A l’adolescence, je me suis détachée d’elle et il n’y a plus eu que la lutte entre nous deux. »</em> Sa mère ne lui dit rien de la sexualité, surveille ses tenues, refuse de la voir grandir. La trouvant trop <em>« voyante »</em>, Annie Ernaux est lucide : <em>« Je lui faisais grief d’être ce que, en train d’émigrer dans un milieu différent, je cherchais à ne plus paraître. » </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Une fois sa fille mariée avec un étudiant en sciences politiques dont la mère est mince, soignée et sait recevoir, elle passe à l’arrière-plan ; elles ne se voient plus qu’une fois par an, en été. Elle écrit à sa fille régulièrement. Quelques années après la mort du père, après avoir vendu son fonds, la mère vient vivre chez eux, ce qui la rend <em>« moins heureuse que prévu » </em>– leurs modes de vie ne sont pas en phase. Elle tient à leur être utile, elle adore ses deux petits-fils. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">D’Annecy, ils déménagent en région parisienne, puis dans un pavillon dans un lotissement neuf. La mère retourne à Yvetot dans un studio pour personnes âgées près du centre ; d’abord contente de retrouver son indépendance, elle finit par s’ennuyer. Elle accourt quand sa fille l’invite à passer quinze jours chez elle.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Des accidents de santé la ramènent définitivement chez sa fille, séparée, pour échapper à la maison de retraite. Puis Alzheimer, les débuts de la démence sénile – erreurs, énervements, pertes, interlocuteurs imaginaires… – rendent la vie commune impossible. Emue, je m’arrête sur certaines phrases : <em>« Elle inventait la vie qu’elle ne vivait plus. »</em> Ou ceci : <em>« J’avais besoin de la nourrir, la toucher, l’entendre. » </em> Je relis les derniers paragraphes, très beaux.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Dix ans après <em>Une femme </em>paraît <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Je-ne-suis-pas-sortie-de-ma-nuit" target="_blank" rel="noopener"><em>« Je ne suis pas sortie de ma nuit »</em></a>, d’après la dernière phrase écrite par sa mère. Ce sont les notes prises durant sa maladie, mois par mois. Fallait-il les publier ? Je comprends très bien son besoin d’écrire après chaque visite ; pour ma part, je n’ai pas encore osé ou voulu toucher à ces carnets-là. Ce sont les bribes d’une déchéance. <em>Une femme</em> vaut mieux.</span></p>
heure-bleue
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Etre l'ainée.
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2021-03-26:3249772
2021-03-26T09:34:22+01:00
2021-03-26T09:34:22+01:00
J'ai sept ans de plus que ma petite sœur. Et cette petite...
<p style="text-align: center;"><img id="media-1115348" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/00/2754183494.jpg" alt="soeurs,maladie,caprice" /></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai sept ans de plus que ma petite </strong><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif;"><span style="font-size: 16px;"><strong>sœur.<br /></strong></span></span><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Et cette petite </strong><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif;"><span style="font-size: 16px;"><strong>sœur</strong></span></span><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"> "file un mauvais coton"...<br />Son arrogance, son dirigisme, ses réflexions désagréables vont la conduire à la solitude.</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Rappelez-vous, c'est elle qui est veuve depuis deux ans et demi.</strong><br /><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Mon autre </strong><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif;"><span style="font-size: 16px;"><strong>sœur</strong></span></span><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"> et moi avons essayé de l'aider.</strong><br /><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Je dois dire que j'ai une certaine admiration pour ma </strong><span style="font-family: comic sans ms, sans-serif;"><span style="font-size: 16px;"><strong>sœur</strong></span></span><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"> cadette.</strong><br /><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Pendant dix huit mois, elle est venue chaque jour malgré le peu de considération de la benjamine.</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Je suis allée la voir plusieurs fois avec le Goût.<br />Presque chaque fois, je suis partie en claquant la porte.<br />Le Goût soupirant d'aise de ne plus avoir à supporter ce tyran.<br /></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Je me souviens de notre enfance.<br />Finalement, elle a peu changé et est restée l'enfant gâtée qui nous menaçait de "dire à Maman" que nous l'avions pas assez bien servie.<br /></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Aujourd'hui, assise devant sa piscine, qu'elle dit détester mais qui fait partie de son "statut social", elle s'ennuie...</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Et si elle profitait de son ennui pour se demander pourquoi ses proches hésitent à venir la voir ?<br />Peut-être aurait-elle plus de monde autour d'elle...</strong></span></p>
JPC
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En route vers la gloire...
tag:necronomie.blogspirit.com,2020-07-25:3155746
2020-07-25T19:08:00+02:00
2020-07-25T19:08:00+02:00
Le Canada approuve les «trous de gloire» pour des rapports sexuels...
<p><span class="tlid-translation translation" lang="fr" style="font-size: 12pt;"><span class="" title="">Le Canada approuve les <strong>«trous de gloire»</strong> pour des rapports sexuels protégés pendant la pandémie</span><br /><span class="" title="">Le site Web du British Columbia Centre for Disease Control contient une section entière consacrée à l'éducation sexuelle pendant la pandémie de virus.</span> <span class="" title="">Au fond, les principaux experts en santé du gouvernement suggèrent que les <strong>«trous de gloire»</strong> pourraient être la technique la plus sûre pour minimiser la propagation du virus pendant les rapports sexuels.</span></span></p><p><span class="tlid-translation translation" lang="fr" style="font-size: 12pt;"><span class="" title=""><a href="http://necronomie.blogspirit.com/media/01/01/2141315375.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-253044" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/02/3913224534.jpg" alt="glory holes.jpg" /></a></span></span></p>
maplanete
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Coronavirus : un tigre d'un zoo de New York testé positif au coronavirus
tag:maplanetea.blogspirit.com,2020-04-09:3317568
2020-04-09T10:30:00+02:00
2020-04-09T10:30:00+02:00
Ce tigre malais de quatre ans appelé Nadia, sa soeur Azul, deux tigres de...
<p>Ce tigre malais de quatre ans appelé Nadia, sa soeur Azul, deux tigres de l’Amour et trois lions d’Afrique souffrent tous de toux sèche, mais devraient se rétablir complètement, indique le zoo dans un communiqué.</p><blockquote><p>« Nous avons testé le félin en prenant toutes les précautions et nous nous assurerons que toute connaissance acquise sur le Covid-19 contribuera à la compréhension de ce nouveau coronavirus dans le monde », ajoute le communiqué.</p></blockquote><p>« Bien que leur appétit ait diminué, les félins du zoo du Bronx se portent grâce aux soins vétérinaires et se montrent vifs, alertes et interactifs avec leurs gardiens », selon la même source. « On ne sait pas comment cette maladie va se développer chez les grands félins car les différentes espèces peuvent réagir différemment aux nouvelles infections, mais nous allons continuer à les surveiller de près et à anticiper un rétablissement complet », indique encore l’institution new-yorkaise.</p><p>Les quatre zoos et l’aquarium de New York sont fermés depuis le 16 mars.<strong> La métropole dont le nombre de décès dûs au virus a dépassé 5.500 victime</strong>s, peine à gérer le nombre de morts provoqués par le coronavirus.</p><p><strong>D'autres cas d'animaux contaminés</strong></p><p>Les cas de contaminations d'animaux sont rarissimes mais le risque existe. Un chat a été infecté par le nouveau coronavirus en Belgique, contaminé par son maître qui était malade, selon les autorités sanitaires belges qui avaient alors exclu tout risque de contamination de l’animal à l’homme. Des cas similaires ont été signalés à Hong Kong où deux chiens ont été testés positifs au Covid-19. Ces animaux auraient contracté le virus auprès des personnes avec lesquelles ils vivent.</p><p>Le zoo du Bronx a déclaré que des mesures préventives étaient en place pour les gardiens ainsi que pour tous les félins des zoos de la ville.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les animaux : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/animal/" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI </a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le coronavirus : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/coronavirus" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-374920" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/2877750679.jpg" alt="coronavirus,maladie,pandemie,animal,contamination" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo diffusée le 5 avril 2020 par le zoo du Bronx, à New Yorik, du tigre malais Nadia testé positif au coronavirus © Wildlife Conservation Society/AFP JULIE LARSEN MAHER</em></span></p><p>Un<strong> tigre d’un zoo du Bronx</strong> à New York a été testé positif au Covid-19, a indiqué le 5 avril 2020 l’institution. Le félin aurait contractée <strong>la maladie auprès d’un gardien ne présentant alors aucun symptôme</strong>. </p>
JPC
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Les newvids du jour
tag:necronomie.blogspirit.com,2020-03-18:3155650
2020-03-18T17:12:00+01:00
2020-03-18T17:12:00+01:00
Le gouverneur de Virginie-Occidentale ordonne la fermeture de bars et...
<p><span style="font-size: 12pt;">Le gouverneur de Virginie-Occidentale ordonne la fermeture de bars et restaurants après avoir signalé le premier cas de coronavirus</span><br /><span style="font-size: 12pt;">La Fed prévoit de jeter une bouée de sauvetage vitale sur le marché du papier commercial</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Un officier du NYPD est positif</span><br /><span style="font-size: 12pt;">30 agents du NYPD testés positifs</span><br /><span style="font-size: 12pt;">100 morts aux États-Unis</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Les cas confirmés de coronavirus aux États-Unis passent 5k</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Les dirigeants de l'UE ferment les frontières aux citoyens non européens</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L'Arabie saoudite ordonne aux travailleurs du secteur privé de rester chez eux pendant 15 jours</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L'administrateur de Trump promet d'arrêter tous les migrants qui tentent de traverser illégalement la frontière américaine</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Merkel déclare que les "options de dette conjointe" discutées par les dirigeants de l'UE</span><br /><span style="font-size: 12pt;">NJ Gov dit que "Shelter In Place" ordonne "certainement une option"</span><br /><span style="font-size: 12pt;">WH prévoit un plan de sauvetage économique de 850 milliards de dollars</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le deuxième plan de sauvetage est toujours au point mort suite aux changements «mineurs» des Sénats</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Cuomo signale 432 nouveaux cas, portant le total de l'État à plus de 1 000 et reprenant la première place</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, ferme tous les bars et discothèques</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Trump double sa formulation sur le "virus chinois" après que Pékin se soit plaint</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Plusieurs étudiants de l'Université Vanderbilt ont été testés positifs</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Kentucky Derby reporté à septembre</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le Royaume-Uni annonce un programme de sauvetage de 330 milliards de livres sterling et renforce les pouvoirs de la police</span><br /><strong><span style="font-size: 12pt;">Goldman dit que "le monde est en récession"</span></strong><br /><span style="font-size: 12pt;">Le Luxembourg déclare «l'état d'urgence»</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L'armée fournira 5 millions de masques respiratoires et d'autres équipements aux États</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Mick Mulvaney s'auto-isolant en SC après que sa nièce eut eu des contacts avec un officiel brésilien</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L'UE assouplit les règles et autorise certaines aides d'État aux entreprises</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Gov Pritzker confirme le premier décès dans l'Illinois, 22 cas confirmés</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L'Italie prolonge son interdiction de vente à découvert pour 90 jours</span><br /><span style="font-size: 12pt;">La France dit que le déficit explosera à 3,9%</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Lindsey Graham sénateur républicain s'oppose au plan "1 000 $ par personne"(helicopter money)</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Esper secrétaire d'Etat aux armées dit que 2 hôpitaux de la Marine peuvent aider à répondre, mais la construction d'hôpitaux ad hoc `` est probablement préférable de laisser aux États ''</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le maire de New York déclare "envisager absolument" un abri sur place</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Kevin Durant, l'un des 4 joueurs des Nets à tester positif: l'autre pourrait être Kyrie Irving</span><br /><span style="font-size: 12pt;">De Blasio dit "pas de clusters à New York"</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Amazon arrête les expéditions de marchandises "non essentielles" vers les entrepôts</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Moscou dément les informations faisant état d'une mise en quarantaine à l'échelle de la ville</span><br /><span style="font-size: 12pt;">La Turquie emprisonne 19 personnes sur des publications `` provocantes '' des médias sociaux</span><br /><span style="font-size: 12pt;">L'Espagne refuse 500 voitures après avoir mis en place des postes de contrôle aux frontières</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le Pakistan signale son premier décès</span><br /><span style="font-size: 12pt;">S&P prévient qu'un "arrêt économique soudain" déclenchera une profonde récession</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Tom Hanks et Rita Wilson quittent la quarantaine</span><br /><span style="font-size: 12pt;">La Pologne dit que le ministre a attrapé le virus</span><br /><span style="font-size: 12pt;">8 banques américaines ont accès à la fenêtre de remise</span></p>
Bernard LECOMTE
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Rembourser la PMA ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-09-25:3142004
2019-09-25T00:33:00+02:00
2019-09-25T00:33:00+02:00
La Sécurité sociale, depuis 1945, rembourse les frais de maladie. La...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1075268" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/1555490632.jpg" alt="cover-r4x3w1000-5797fa43eb468-01-10-12-securite-sociale.jpg" width="115" height="73" />La Sécurité sociale, depuis 1945, rembourse les frais de maladie. La virulence avec laquelle les promoteurs de la PMA expliquent que celle-ci doit être remboursée par la Sécu est suspecte. Au minimum, ambiguë. Vouloir un enfant quand on est un couple de lesbiennes est un désir légitime, mais ce n’est ni une pathologie, ni un handicap : pourquoi cela entrerait-il dans le champ de l’assurance-maladie ? L’homosexualité, faut-il le rappeler, n’est plus considérée comme une maladie par l’ONU depuis 1992. A l'heure où l'on parle de dérembourser l’homéopathie, ou l’aide à domicile des seniors, exiger le remboursement de la "PMA pour toutes" est un peu curieux, non ?</span></p>
maplanete
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La justice reconnaît une «faute» de l'Etat pour son inaction en matière de lutte contre la pollution de l'air
tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-06-26:3317367
2019-06-26T10:30:00+02:00
2019-06-26T10:30:00+02:00
"Pour les victimes de la pollution, c'est une première" "Pour les...
<p><strong>"Pour les victimes de la pollution, c'est une première"</strong></p><p>"Pour les victimes de la pollution, c'est une première", s'est félicité l'avocat des deux femmes, Me François Lafforgue. "Dorénavant, l'Etat devra prendre des mesures efficaces en matière de lutte contre la pollution et les victimes peuvent espérer obtenir la reconnaissance de leur préjudice", a-t-il ajouté.</p><p>Soutenues par des associations, <strong>Farida et sa fille avaient assigné l'Etat pour "carence fautive".</strong> A l'époque, elles vivaient à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, près du périphérique. Elles souffraient de <strong>problèmes respiratoires</strong>, bronchites à répétition, crises d'asthme, "accentués" lors des pics. Depuis, elles ont déménagé à Orléans et leur état de santé s'est amélioré. A leurs yeux, les autorités n'avaient pas pris de mesures "efficaces" pour réduire la pollution atmosphérique, en particulier lors du sévère pic de pollution de décembre 2016. Elles réclamaient 160.000 euros de dommages et intérêts</p><p><strong>Le tribunal a rejeté leur demande d'indemnisation</strong></p><p>Dans son jugement, le tribunal "constate que <strong>les seuils de concentration de certains gaz polluants ont été dépassés de manière récurrente entre 2012 et 2016</strong> dans la région Ile-de-France", précise le communiqué. "Il en déduit que le plan relatif à la qualité de l'air pour l'Ile-de-France (...) ainsi que ses conditions de mise en oeuvre, sont insuffisants au regard des obligations" notamment fixées par des directives européennes et transposées dans le code de l'environnement. En revanche, le tribunal a rejeté leur demande d'indemnisation, jugeant que <strong>le lien de causalité entre leurs maladies respiratoires et l'insuffisance des mesures prises par l'Etat n'était pas "directement" établi</strong> au vu des éléments produits dans leur requête.</p><p>Des milliers de Français qui souffrent des effets de la pollution pourraient demander des comptes à l’Etat pour qu’il se décide enfin à agir. Au total,<strong> plus d'une cinquantaine de personnes</strong>, partout en France, sont actuellement engagées dans des actions similaires contre l'Etat, selon Sébastien Vray, fondateur et porte-parole de l'ONG Respire, qui accompagne les requérants, avec d'autres associations. En juin, trois autres dossiers de personnes disant souffrir de la mauvaise qualité de l'air devaient être examinés par le <strong>tribunal administratif de Paris. </strong></p><p><strong>Déclenchement automatique du dispositif</strong></p><p>En attendant, en raison de la canicule et de la pollution, <strong>la circulation différenciée sera mise en place ce mercredi 26 juin à Paris et en banlieue</strong>. Pour la première fois, les véhicules équipés de vignettes Crit'Air 3 n'auront pas le droit de circuler. Cette interdiction concerne le périmètre situé à l'intérieur de l'A86. Concrètement, seuls les véhicules disposant de vignettes Crit'Air 1 et 2, ainsi que les véhicules électriques, auront le droit de rouler dans Paris intramuros et en petite couronne. Selon les prévisions d'Airparif, le seuil d'information à la pollution à l'ozone (fixé à 180 microgrammes par mètres cubes) doit être dépassé mercredi 26 juin. La Ville de Paris annonce également la mise en place de plusieurs mesures pour faire face à cet épisode de pollution : un forfait "pic de pollution" dans les transports franciliens, une réduction de vitesse sur les routes et des contournements de l'Île-de-France pour les poids lourds. Le stationnement résidentiel, effectif dès mardi, est reconduit pour la journée du mercredi 26 juin.</p><blockquote><p><em>"Il faut regarder la réalité en face, qui est celle de l'augmentation de la pollution de l'air lorsqu'il y a une vague de chaleur, une canicule, comme celle que nous connaissons aujourd'hui"</em>, François de Rugy, ministre de la Transition écologique, 25 juin 2019</p></blockquote><p>Le "nouveau dispositif" annoncé ce mardi par<strong> François de Rugy,</strong> qui était en préparation avant la survenue de cette canicule, prévoit que <strong>la circulation différenciée sera désormais déclenchée"automatiquement" </strong>si le seuil d'information sur un polluant est dépassé pendant deux jours au moins, ou dès que le seuil d'alerte est atteint. Son déclenchement n'était pas obligatoire jusqu'alors et il était laissé à l'appréciation des préfets.</p><p><strong>Cathy Lafon</strong> avec l'AFP</p><p><strong>►L'INFO EN PLUS</strong></p><ul><li><strong>Ecouter le témoignage de Farida, publié sur le site Internet de Respire : </strong></li></ul><p><iframe width="100%" height="166" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/626856990&color=247cb4"></iframe></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la pollution de l'air : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pollution+de+l%27air" target="_blank" rel="noopener">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-366195" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3778943514.jpg" alt="pollution de l'air,pollution,air,maladie,etat,prévention,faute" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Les habitants de Paris et de l'Île-de-France sont régulièrement exposés à des pics de pollution de l'air dépassant les seuils admissibles. Photo archives AFP</em></span></p><p>En France, c'est une première. Alors qu'on attend des dépassements de seuil admissible de pollution à l'ozone dans certaines régions du pays, et notamment l'Île-de-France, en raison de la canicule, la justice a reconnu ce mardi <strong>une «faute» de l'Etat dans sa politique de lutte contre la pollution de l'air,</strong> a indiqué le tribunal administratif de Montreuil. Farida, 52 ans, et sa fille aujourd’hui âgée de 16 ans, avaient intenté une action en justice contre l’Etat pour « carence fautive » après un énième pic de pollution, en décembre 2016. </p><p>« L’Etat a commis une faute du fait de l’insuffisance des mesures prises en matière de qualité de l'air pour remédier au dépassement, entre 2012 et 2016, dans la région Ile-de-France, des valeurs limites de concentration de certains gaz polluants », explique le tribunal.</p>
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Le livre vert du dimanche. ”Les perturbateurs endocriniens en accusation : cancer de la prostate et reproduction masculi
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2018-07-08T10:30:00+02:00
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Les raisons d'une véritable épidémie En 2013, rappelle l'auteur, dans le...
<p style="text-align: left;"><strong>Les raisons d'une véritable épidémie</strong></p><p><img id="media-353533" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/4105958912.jpg" alt="critique,livre,maladie,cancer,prostate,reproduction masculine,andre cicollela,chiffres" width="148" height="196" />En 2013, rappelle l'auteur, dans le monde, 3,2 millions d'hommes ont été touchés par le cancer de la prostate et 800 000 en sont morts. A titre de comparaison, la même année, on a enregistré 2,1 millions de nouveaux cas de sida et 1,1 millions de décès. Pourtant, pointe André Cicolella, si l'on emploie le terme d'épidémie pour le sida, ce n'est pas le cas pour cette maladie. On impute en effet généralement cette progression à la <strong>conséquence normale du vieillissement de la population</strong> et des progrès du <strong>dépistage. </strong></p><p><strong>Or, ces explications sont tout à fait insuffisantes.</strong> La meilleure preuve en est, explique-t-il, que les populations touchées par le cancer de la prostate, de plus en plus nombreuses, sont aussi <strong>de plus en plus jeunes</strong>. Par ailleurs la répartition e de la maladie sur la planète est tout-à-fait inégale. La Norvège, connaît 110 fois plus de cas de cancer de la prostate qu'au Bouthan et on meurt de cette maladie 125 fois plus aux Antilles française qu'au Bouthan.</p><p>Une disparité qui ne doit rien au hasard : au<a href="https://www.huffingtonpost.fr/electrify-the-world/comment-lun-des-plus-petits-pays-au-monde-est-devenu-leader-en_a_21720045/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> Bouthan</strong>,</a> petit royaume de poche de moins d’un million d’habitants niché entre la Chine et l’Inde et pays leader de l'écologie,<strong> tout est fait tout pour préserver la diversité de la nature, la qualité de l’air et un environnement sain. </strong>A l'école, où l'on enseigne l'écologie dès le plus jeune âge, les enfants mangent les fruits et les légumes bios qu’ils ont eux-mêmes appris à cultiver. Les arbres y sont plantés par milliers, 72% du territoire est désormais couvert de forêts, 100% de l’électricité est propre (grâce à l’hydroélectricité) et 80% de l’agriculture est déjà biologique, avec un objectif de 100% d’ici 3 ans...</p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yAdvHs3mUGw" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p><strong>Eradiquer les principaux perturbateurs endocriniens</strong></p><blockquote><p><em>« Il est temps que l’Institut National du Cancer se préoccupe sérieusement des causes environnementales du cancer ».</em> André Cicolella.</p></blockquote><p>La bonne nouvelle, pour le toxicologue, qui prône<strong> une révolution de la santé,</strong> qui doit soigner mais aussi prévenir en s'attaquant aux causes, c'est qu'<strong>il n'y a pas de fatalité et qu'il est possible de faire reculer l'explosion de la maladie. </strong>A condition de bien identifier les causes et de mener les politiques publiques adéquates. Promouvoir une <strong>bonne alimentation et une bonne hygiène de vie, diminuer le stress au travail</strong>... et supprimer du quotidien les <strong>molécules chimiques </strong>dangereuses pour la santé. "Plus que jamais, il est nécessaire d’éliminer de notre environnement les perturbateurs endocriniens", insiste-t-il, en soulignant le rôle leader qu'a joué la France dans ce domaine. La deuxième phase de la <a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Strategie-nationale-sur-les.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens</strong></a> devrait être, selon lui, lui l’occasion de fixer un cap ambitieux : l’éradication des principaux perturbateurs endocriniens comme le bisphénol ou les phtalates.</p><p>Il est urgent d'<strong>informer les citoyens</strong>, conclut André Cicolella, pour les pousser à agir sur leur environnement et à réclamer<strong> une véritable politique de santé</strong> tournée vers la lutte et la prévention environnementale contre toutes les maladies chroniques : des maladies qui auraient dû rester rares. Et devraient le redevenir.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong>"Les perturbateurs endocriniens en accusation : cancer de la prostate et reproduction masculine". André Cicolella, éd. Les Petits Matins, 10 euros.</strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>"Cancer du sein : en finir avec l'épidémie", André Cicolella, éd. Les Petits Matins, 10 euros.</strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/10/27/cancer-l-epidemie-qui-touche-des-populations-de-plus-en-plus-1053585.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cancer : pour le toxicologue André Cicollela, on peut faire reculer l'explosion de la maladie</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les perturbateurs endocriniens : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/perturbateurs+endocriniens" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-353534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1151728551.jpg" alt="critique,livre,maladie,cancer,prostate,reproduction masculine,andre cicollela,chiffres" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Chimiste toxicologue, André Cicolella préside le "Réseau environnement santé", à l'origine due l'interdiction du bisphénol A dans les biberons et du perchloroéthylène pour le nettoyage à sec. Photo archives Sud Ouest/Stéphane Lartigue</em></span></p><p>On est d'accord. Si on a un petit moral et que l'on cherche à se débrancher des soucis du quotidien, le dernier livre d<strong>'André Cicolella</strong>, scientifique réputé, n'est pas à proprement parler la lecture idéale pour les vacances. <strong>"Les perturbateurs endocriniens en accusation : cancer de la prostate et reproduction masculine"</strong>, reste toutefois un <strong>ouvrage indispensable</strong> pour mieux comprendre pourquoi, après <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2016/10/27/cancer-l-epidemie-qui-touche-des-populations-de-plus-en-plus-1053585.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>le cancer du sein</strong></a>, l'incidence du cancer de la prostate a grimpé dans le monde de façon spectaculaire au cours des vingt dernières années. Et aussi pourquoi les<strong> troubles de la reproduction masculine</strong> (cancer des testicules, malformations génitales, baisse de la qualité du sperme) sont également de plus en plus répandus.</p><p>Les données scientifiques sont unanimes : la première cause de cette épidémie, c'est notre environnement, avec notamment<strong>, la contamination chimique de type perturbateurs endocriniens, à l'âge adulte mais surtout in utero</strong>, que l'on trouve par exemple dans les pesticides, les phtalates, le bisphénol A, certains PCB.... largement répandus partout dans l'environnement. La pollution atmosphérique, l'obésité et le surpoids, une activité physique insuffisantes, le tabac et une alimentation malsaine sont également responsables de la diminution de la qualité du sperme.</p>
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Santé : neuf personnes sur dix sur la planète respirent un air pollué, alerte l’OMS
tag:maplanetea.blogspirit.com,2018-05-18:3317017
2018-05-18T10:30:00+02:00
2018-05-18T10:30:00+02:00
« Au cours des 6 dernières années, les niveaux de pollution de...
<blockquote><p><em>« Au cours des 6 dernières années, les niveaux de pollution de l’air ambiant sont restés élevés et plus ou moins stables, avec des concentrations en baisse dans certaines régions d’Europe et des Amériques. »</em> L’OMS </p></blockquote><p>Les conclusions de l'agence onusienne s’appuient sur <strong>la qualité de l’air</strong> observée dans plus de<strong> 4 300 villes dans 108 pay</strong>s (contre 3 300 villes, lors du dernier rapport, en 2016). D’après ces données, environ<strong> sept millions de personnes</strong> meurent chaque année des suites de l’exposition aux <strong>particules fines</strong> qui pénètrent profondément dans les poumons et dans le système cardiovasculaire. Cette pollution est responsable de 25% des décès dus aux accidents vasculaires cérébraux, de 24 % des décès par infarctus et de 29 % de décès par cancer du poumon. Transports, industrie, chauffage, énergie, incinération des déchets... Les causes de la pollution de l'air par les particules fines sont multiples. Y compris à l'intérieur des habitations, dans les pays pauvres : l'OMS pointe particulièrement la <strong>cuisine au feu de bois</strong>, ou encore le<strong> chauffage au fours à charbon</strong>. Mais l’activité humaine ne constitue pas la seule source de pollution de l’air susceptible d'affecter la santé humaine. <strong>Les tempêtes de sable</strong>, en particulier dans les régions situées à proximité d’un désert, ont aussi une influence sur la qualité de l’air, souligne l’OMS. </p><p><strong>En première ligne, les plus pauvres</strong></p><blockquote><p><em>« La pollution de l’air nous menace tous, mais ce sont les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées qui portent le poids du fardeau. »</em> Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS</p></blockquote><p>Selon le rapport, plus de<strong> 90% des décès liés à la pollution</strong> se produisent dans <strong>les pays à revenus faibles ou moyens,</strong> principalement en Asie et en Afrique. Les statistiques montrent également que les lieux où les niveaux de pollution de l’air ambiant sont les plus élevés se trouvent au <strong>Moyen-Orient,</strong> en <strong>Afrique du Nord</strong> et en <strong>Asie, </strong>où des mégalopoles comme New Delhi, en Inde, ou Pékin et Shanghaï, en Chine, atteignent des des moyennes annuelles de <strong>pollution qui dépassent souvent plus de 5 fois les limites fixées par l’OMS</strong>. Ce sont ensuite les villes à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique et du Pacifique occidental qui sont les plus concernées.</p><p><strong>Prise de conscience</strong></p><p class="post-title entry-title">Une situation intolérable pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « On ne peut pas accepter que plus de <strong>3 milliards de personnes – surtout des femmes et des enfants</strong> – continuent de respirer tous les jours des fumées mortelles émises par des fourneaux et des combustibles polluants à l’intérieur de leurs habitations », insiste-t-il. Le directeur de l'OMS salue toutefois les efforts des responsables politiques, à tous les niveaux, y compris local. En Occident, les grandes villes, de<strong> Paris à Mexico, en passant par Londres ou Stuttgart,</strong> sont de plus en plus nombreuses à vouloir réduire voire éliminer les véhicules au Diesel, particulièrement polluants. La <strong>Chine,</strong> à l'asphyxie dans ses mégalopoles, est passée à la vitesse supérieure pour améliorer la qualité de son air, en sonnant, notamment, la fin du chauffage au charbon, et en misant à fond sur le développement des énergies renouvelables. <strong>L'Inde,</strong> qui veut aussi développer des transports en commun propres, suit la même voie. </p><p class="post-title entry-title"><strong>En France, des politiques de lutte contre la voiture pas toujours bien acceptées</strong></p><p class="post-title entry-title">En France, l'amélioration de la qualité de l'air passe beaucoup par la réduction du trafic routier. Si la prise de conscience est là, force est de reconnaître que dans l'Hexagone, sur ce point, on se hâte lentement. Par ailleurs, malheur aux dirigeants locaux un peu trop à l'avant-garde ! Piétonnisation des voies sur berges de Seine, interdiction progressive des moteurs Diesel et diminution de la présence de véhicules polluants dans la capitale, au profit des déplacements doux comme le vélo... La maire de Paris, <strong>Anne Hidalgo</strong>, compte parmi les élus locaux les plus en pointe au monde sur la lutte anti-pollution. Elle a d'ailleurs été récemment réélue à la tête du <strong>C40, un réseau mondial de 40 villes</strong> expérimentant des dispositifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l'air et donc de vie. Pourtant, ses actions dans ce domaine ne lui réussissent pas vraiment : celle qui passe pour une "militante anti-voitures", fait l'objet d'une critique nourrie de la part notamment des lobbys pro-voitures, relayée par ses opposants politiques, qui boivent du petit lait et pointent le "fiasco politique" de sa gestion environnementale. Dans un registre différent, on constate qu'à <strong>Bordeaux</strong>, <strong>Alain Juppé,</strong> maire depuis 1995, a rarement été aussi critiqué en 23 ans de mandat que pour sa politique du stationnement payant et pour sa mesure expérimentale de l'interdiction aux véhicules motorisés du pont de pierre, un axe central de la ville, au profit des vélos, transports en commun, taxis et véhicules de secours.</p><p class="post-title entry-title">Comme pour l'amiante, le coup d'accélérateur final viendra peut-être des <strong>victimes elles-mêmes</strong>, qui commencent à se rebiffer. Le jour-même de la publication du rapport de l'OMS, <strong>14 habitants de la vallée de l'Arve</strong>, en Haute-Savoie, malades à cause de la pollution de l'air, ont porté plainte contre l'Etat.</p><p class="post-title entry-title"><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p class="post-title entry-title"><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li class="post-title entry-title"><strong>Pour lire le rapport de l'OMS "Neuf personnes sur 10 respirent un air pollué dans le monde" : <a href="http://www.who.int/fr/news-room/detail/02-05-2018-9-out-of-10-people-worldwide-breathe-polluted-air-but-more-countries-are-taking-action" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p class="post-title entry-title"><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li class="post-title entry-title"><strong>Les articles de Ma Planète sur la pollution de l'air : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pollution+de+l%27air" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-351405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/1081271352.jpg" alt="pollution de l'air,particules fines,oms,prévention,maladie,lutte" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Des écolières indiennes couvrent leur visage pour se protéger de la pollution à New Delhi, le 8 novembre 2017. AFP</em></span></p><p><strong>La pollution menace tous les habitants de la planète Terre</strong>, alerte <a href="http://www.who.int/fr/news-room/detail/02-05-2018-9-out-of-10-people-worldwide-breathe-polluted-air-but-more-countries-are-taking-action" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>l’Organisation mondiale de la santé (OMS),</strong></a> dans un rapport publié le mercredi 2 mai dernier. Les chiffres ont de quoi effrayer : plus de<strong> 90% de la population mondiale</strong> respire un air ambiant pollué. Un chiffre inchangé depuis la publication de son dernier rapport à ce sujet, il y a deux ans, pointe l'agence onusienne qui estime que chaque année, la pollution est responsable de<strong> sept millions de morts</strong> autour du globe. C'est plus que le sida (1,1 millions de morts) et les accidents de la route réunis (1,3 millions de morts). Et devinez quoi ? Si le phénomène n'épargne personne, ce sont les Terriens les plus défavorisés qui trinquent le plus. Qui a dit que l'écologie c'était pour les bobos ? Certainement pas l'OMS...</p>
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Télévision : Tambora, l'éruption volcanique qui a changé le monde
tag:maplanetea.blogspirit.com,2017-09-25:3316801
2017-09-25T15:30:00+02:00
2017-09-25T15:30:00+02:00
Changement climatique En quelques jours, plusieurs mètres de...
<p style="text-align: center;"> </p><p><strong>Changement climatique</strong></p><p>En quelques jours,<strong> plusieurs mètres de cendres</strong> recouvrent l'île, faisant disparaître toute forme de vie à 500 kilomètres à la ronde. Mais les répercussions de l'éruption du Tambora qui a tué environ <strong>10 000 personnes,</strong> se feront ressentir bien au-delà de l'archipel indonésien. Après le rejet de <strong>60 millions de tonnes de dioxyde de souffre dans l'atmosphère,</strong> un voile de particules se dépose sur une vaste partie du globe, faisant écran aux rayons solaires et provoquant un brusque <strong>changement climatique</strong>. Observé en Europe et sur la côte Est des Etats-Unis, ce refroidissement des températures déclenche à son tour <strong>la première pandémie de choléra</strong> sur la planète, partie du Bengale en Inde, et prive d'été les pays de l'hémisphère Nord, durant l'année 1816. Avec une cascade de conséquences inattendues : les mauvaises récoltes des années suivantes engendrent<strong> famines et émeutes</strong> contre les régimes en place mais aussi <strong>la première vague migratoire européenne</strong> vers l'ouest des Etats-Unis.</p><p><iframe width="640" height="360" style="transition-duration: 0; transition-property: no; margin: 0 auto; position: relative; display: block; background-color: #000000;" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" scrolling="no" src="https://www.arte.tv/player/v3/index.php?json_url=https%3A%2F%2Fapi.arte.tv%2Fapi%2Fplayer%2Fv1%2Fconfig%2Ffr%2F059582-000-A%3Fautostart%3D0%26lifeCycle%3D1&lang=fr_FR&embed=1&mute=0"></iframe></p><p><strong>Cataclysme hors norme</strong></p><p>Exceptionnelle par son ampleur, l'éruption du Tambora intrigue aujourd'hui encore de nombreux scientifiques qui, toutes disciplines confondues (archéologues, vulcanologues, historiens, climatologues, généticiens, géographes), cherchent à mieux comprendre toutes les répercussions de ce cataclysme majeur, s'intéressant aussi bien aux vestiges ensevelies sur l'île de Sumbawa qu'aux roches autour de la caldera du volcan, aux archives de l'époque ou encore à l'examen de carottes glaciaire prélevées à l'autre bout de la Terre, au Groenland.</p><p>Documentaire allemand réalisé en 2016 par Elmar Barlmae et Florian Breier, "Tambora, l'éruption qui a changé le monde", met en perspective <strong>les multiples incidences de cet événement tellurique sur le climat mais aussi la santé humaine et l'évolution des sociétés occidentales</strong> de la première moitié du XIXe siècle. Une plongée passionnante dans une catastrophe naturelle hors norme, illustrée par une abondante documentation iconographique, à effectuer ce soir sur Arte. Et, à l'heure du changement climatique en cours, à méditer.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►A VOIR : "Tambora, l’éruption qui a changé le monde", 20h50, Arte. Un documentaire réalisé par Elmar Barlmae et Florian Breier en 2016.</strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le changement climatique :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les catastrophes naturelles : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/catastrophe+naturelle" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-342208" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/4209760990.jpeg" alt="eruption volcanique,volcan,tambura,arte,changement climatique,maladie,épidémie,émeutes" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Tambora, l'éruption volcanique qui a chanté le monde. Photo Arte</em></span></p><p>Séismes, éruptions volcaniques, tsunamis... Il arrive souvent que la Terre gronde, rugisse et se fâche tout rouge, répandant la mort et la désolation. De grands éruptions volcaniques ont marqué dans le passé l'histoire géologique de la planète bleue, allant jusqu'à modifier le climat, voire provoquer l'extinction d'espèces animales et végétales, bien avant l'apparition de l'homme. Ainsi, à la fin du Crétacé, il y a <strong>66 millions d'années environ,</strong> une activité volcanique accrue, liée à d'autres événements catastrophiques tels que des impacts massifs d'astéroïdes, aurait été à l'origine, à l'époque, de l<strong>'extinction de nombres d'espèce végétales et animales</strong>, dont celle des <strong>dinosaures</strong>. Plus récemment (hier, à l'échelle de l'histoire de la Terre) <strong>le volcan Tambora</strong> entrait en éruption en Indonésie, au début du XIXe siècle, le 10 avril 1815. La tragédie méconnue allait provoquer l'<strong>une des plus grandes catastrophes naturelles des cinq derniers siècles. </strong>Bien pire que l'éruption du Vésuve en l'an 79 après J.C., qui a provoqué la destruction de la ville de <strong>Pompeï,</strong> ou encore celle de l<strong>'Eyjafjöll</strong>, survenue en 2010, au sud de l'Islande.</p>
Tania
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Fissure
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2017-08-24T08:30:00+02:00
2017-08-24T08:30:00+02:00
« Une jeune fille riait, un jeune homme criait au-delà des murs,...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2353126175.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-193163" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/149264328.jpg" alt="Schoeman Libretto.jpg" /></a>« Une jeune fille riait, un jeune homme criait au-delà des murs, des haies et des jardins dans le soir lumineux, et il s’attardait un instant à la fenêtre avant de la fermer et d’aller se coucher ; il restait là, la main sur la poignée comme s’il attendait quelque chose et comme s’il espérait que peut-être – maintenant, même maintenant – une voix l’appellerait parmi les massifs de fleurs et les ombres qui se rassemblaient.</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">On ne l’appela pas, bien sûr ; il referma la fenêtre et se prépara pour aller se coucher. Mais sur la surface unie et intacte de la vie, une minuscule fissure était apparue – pendant un instant seulement. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Karel Schoeman,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"> <a title="La fin du voyage (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/08/08/la-fin-du-voyage-1159619.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">En étrange pays</a></span></em></span></p>
Tania
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La fin du voyage
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-08-21:3111179
2017-08-21T08:30:00+02:00
2017-08-21T08:30:00+02:00
En étrange pays ( Another Country , 1991) de Karel Schoeman est un...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Site de l'éditeur" href="http://www.editionsphebus.fr/en-etrange-pays-karel-schoeman-9782752902375" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>En étrange pays</em> </a>(<em>Another Country</em>, 1991) de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Karel_Schoeman" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Karel Schoeman </a>est un roman qui illustre sans doute ce lieu commun : lire, c’est voyager. <em>« Quand le voyage s’acheva, il ne le sut même pas : il n’eut pas conscience du fait qu’ils étaient arrivés, et que le bruit, les embardées, les grincements, le balancement et les cahots de la voiture avaient cessé. »</em> Avec cette première phrase, nous entrons dans la vie d’un homme malade qu’un long périple a mené, fiévreux et délirant, à Bloemfontein, en Afrique du Sud, à la fin du XIXe siècle.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/541303016.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-193162" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/719481624.jpg" alt="schoeman,karel,en étrange pays,roman,littérature anglaise,afrique du sud,maladie,voyage,rencontres,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Rue de l’Eglise à <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloemfontein" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Bloemfontein </a>avec l’Eglise aux deux clochers au bout de la route. Colline Naval à l’arrière-plan. <br />(Vers 1900, photo tirée de <em>South Africa and the Transvaal War</em>, de Louis Creswicke. Wikimedia Commons)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Quand il revient enfin <em>« au pays des vivants »</em>, le médecin qui s’occupe de lui à l’hôtel l’interroge : comment se sent-il ? a-t-il de quoi payer ? Versluis le rassure – <em>« J’ai de l’argent » </em>– et du même coup Frau Schröder aussi, qui craignait qu’il meure sous son toit. <em>« Il entendait des voix qui parlaient dans une langue étrangère et les pieds nus des domestiques qui glissaient sur le sol d’argile ; de temps en temps, un Noir venait vider son seau, hésitant devant cet étranger malade, souriant quand on le saluait. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Bloemfontein a l’habitude des gens qui arrivent chez eux mourants, attirés par son climat sec réputé favorable aux tuberculeux. M. Hirsch, le marchand juif qui a veillé sur lui pendant leur voyage interminable, vient lui rendre visite, avec des pêches de son jardin et du champagne, heureux de le voir revenu à lui. Versluis, encore très faible, épuisé par la visite, est conscient d’une chose essentielle : <em>« Il voulait vivre. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un autre visiteur se présente, prévenu par Hirsch, <em>« un jeune homme au visage étroit et vivant »</em>, le pasteur Scheffer, de l’Eglise luthérienne. Quand le malade lui dit avoir l’habitude d’être seul, sans que cela lui pose problème, le pasteur s’étonne et lui parle, avec une franchise inhabituelle pour Versluis, de la solitude, du pays, des livres (Virgile et Montaigne). <em>« Je ne suis membre d’aucune Eglise »</em>, précise-t-il à son jeune visiteur mal à l’aise et en même temps si simple, imprévisible, plein de bonnes intentions, qui l’invite gentiment à passer au presbytère, quand il ira mieux.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Versluis découvre peu à peu la petite ville <em>« de poussière, de chaleur, et de longues rues très droites ».</em> On y parle anglais ou une drôle de langue avec des mots hollandais ou parfois allemand. Les Hirsch, connus pour leur <em>« charité active »</em>, l’emmènent en promenade dans leur voiture conduite par un cocher malais, l’invitent chez eux – une maison très confortable et remplie d’enfants, un jardin. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’hôtel devenant trop bruyant, les nuits trop agitées (la toux d’une jeune femme dans la chambre voisine), le Hollandais finit par trouver un autre logement grâce au pasteur qui lui parle de Mme Van der Vliet, une riche veuve sans enfants qui offre volontiers l’hospitalité aux gens dont les manières lui conviennent. Elle accueille déjà Mlle Pronk, qui va bientôt se marier, Polderman, un jeune vendeur, et Du Toit, son ami qui vient du Cap.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">« Versluis s’aperçut avec un sentiment de bien-être qu’une nouvelle vie avait commencé ou au moins une nouvelle phase clairement définie de son séjour en Afrique, dans une maison fraîche et calme avec de hautes chambres où tout suivait son cours dans un silence presque absolu : une vie de grand lit et d’oreillers de plume, de nappes blanches, de serviettes de table amidonnées et de serviettes de toilette propres ; une maison qui sentait la cire d’abeille et la térébenthine, dans laquelle les stores baissés atténuaient l’éclat du soleil de l’après-midi et où l’on apportait des lampes quand le soir commençait à tomber. »</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Chez Mme Van der Vliet, une femme de tête, il découvre comment vivent les bourgeois hollandais et comment ils se plaignent du pays dans lequel ils se sont exilés : <em>« L’Afrique ne valait rien (…), et on ne pourrait rien en faire à cause de ses sécheresses, de ses tempêtes de grêle et de ses sauterelles. »</em> Van der Vliet, le second mari, est fier de son jardin, c<span style="font-size: medium;">’</span>est son royaume, alors que la maison est celui de sa femme.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Sur l’insistance du pasteur, Versluis accepte de participer à une soirée à<span style="font-size: medium;"> l’école du couvent anglais,</span> où chacun lit de la poésie, surtout des femmes, dont Mme Hirsch. Scheffler lui présente sa sœur, une jeune femme <em>« sérieuse en robe bleue »</em>, qui semble la seule à attendre vraiment quelque chose de ce partage poétique. Au moment du départ, elle tire deux cannes de derrière son fauteuil et Versluis découvre qu’elle est infirme. Après avoir échangé quelques paroles avec elle, il réalise qu’elle est, comme son frère, <em>« sans hésitation ni réserve »</em> envers les étrangers, ce dont il n’a pas l’habitude. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Elle insiste sur la satisfaction que son frère retire de ses conversations avec lui. </span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">« Comment sa présence et sa compagnie pouvaient-elles signifier quelque chose pour un jeune pasteur vivant au cœur de l’Afrique ? s’étonna-t-il. Ou la solitude pouvait-elle être si grande, réfléchit-il en se tenant devant son miroir ; le désespoir était-il si intense ? »</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>En étrange pays</em> raconte la vie nouvelle de Versluis en Afrique du Sud, sa découverte progressive du pays, de ses habitants, du <em>« veld »</em>, et la prise de conscience, chez cet homme qui vivait seul avec un domestique en Hollande, de l’importance de pouvoir parler avec quelqu’un. Les hauts et les bas de sa santé compteront finalement moins que ces rencontres vraies, même si la mort reste une menace permanente et un sujet de réflexion inévitable.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Keisha (<a title="Le billet de Keisha" href="http://enlisantenvoyageant.blogspot.be/2016/02/en-etrange-pays.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>en lisant en voyageant</em></a>) et Dominique (<a title="Le billet de Dominique" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/apps/search?s=schoeman&search-submit-box-search-13437=OK" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>A sauts et à gambades</em></a>) m’ont fait découvrir ce beau roman, je les en remercie. Cette lecture me donne envie de pénétrer plus avant dans l’œuvre de Karel Schoeman (1939-2017).</span></p>
maplanete
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Les cancers des enfants en augmentation de 13% en 20 ans, selon l'OMS
tag:maplanetea.blogspirit.com,2017-05-11:3316670
2017-05-11T15:30:00+02:00
2017-05-11T15:30:00+02:00
Le cancer le plus répandu chez les enfants jusqu'à 14 ans est la leucémie...
<p><strong>Le cancer le plus répandu chez les enfants jusqu'à 14 ans est la leucémie</strong></p><p>Cette étude internationale, qui a analysé entre 2001 et 2010 environ <strong>300 000 cas diagnostiqués dans 62 pays,</strong> évalue l’incidence des cancers chez les enfants de moins de 14 ans à 140 cas pour 1 million d’enfants par an. Le cancer le plus répandu chez les enfants jusqu’à 14 ans est<strong> la leucémie (presque un tiers des cas),</strong> suivie par <strong>les tumeurs du système nerveux central (20%)</strong> et les<strong> lymphomes,</strong> précise l’étude. Chez les adolescents (15-19 ans), la fréquence des cancers est estimée à 185 cas pour un million de personnes chaque année, ajoute l’étude, publiée dans la revue britannique <a href="http://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(17)30186-9/fulltext" target="_blank"><strong>The Lancet Oncology</strong>.</a> Le lymphome est alors le plus fréquent (23% des cas), devant les carcinomes et les mélanomes (des cancers de la peau, 21%).</p><p><strong>Plusieurs facteurs</strong></p><p>Pour les spécialistes, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse inquiétante. "Une partie de cette augmentation peut être due à une détection meilleure ou plus précoce de ces cancers", avance le<a href="https://www.iarc.fr/indexfr.php" target="_blank"><strong> Centre international de recherches contre le cancer (CIRC),</strong> </a>qui a coordonné l’étude. Pour Richard Peto, professeur de statistique médicale à Oxford (Grande-Bretagne), la cause à privilégier est toutefois bien la progression de la détection. « Il est faux d’affirmer que les taux réels de cancer de l’enfant augmentent dans le monde. Depuis les années 1980, les services médicaux et les méthodes de diagnostic se sont améliorés, tout comme la fiabilité avec laquelle les cas de cancers sont signalés dans les registres de population », argumente-t-il.</p><p><strong>La diminution de l’exposition des enfants aux microbes</strong> dans les sociétés développées pourrait également jouer un rôle dans l’augmentation des cancers impliquant un comportement anormal du système immunitaire, comme la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), estime Mel Greaves, de<a href="http://www.icr.ac.uk/" target="_blank"> <strong>l’Institute of Cancer Research</strong></a> à Londres, dans un commentaire sur l’étude recueilli par le <strong><a href="http://www.sciencemediacentre.org/" target="_blank">Science Media Centre (SMC).</a></strong></p><p><strong>Les causes environnementales</strong></p><p>Selon une<strong><a href="http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4820/?sequence=85" target="_blank"> publication de l'Inserm</a> </strong>faisant la synthèse de nombreuses études, peu de facteurs de risque des cancers de l’enfant ont été identifiés. Les facteurs génétiques connus sont à l’origine d’un petit nombre de cas. L'incidence des<strong> modes de vie</strong> (alimentation, sédentarité...) et des différentes sources de <strong>pollution</strong> et des p<strong>roduits chimiques toxiques</strong> présents dans l'environnement (<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank">pesticides</a>,<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/04/12/fil-vert.html" target="_blank"> perturbateurs endocriniens</a>...) sur la santé des enfants, a fait l'objet d'un certain nombre d'études. Concernant les produits phytosanitaires, l'analyse sur <strong>l’exposition professionnelle des parents aux pesticides</strong> ne concluait pas à une augmentation significative du risque de leucémie en lien avec l’exposition professionnelle du père aux pesticides. En revanche, elle montrait que le <strong>risque de leucémie était multiplié par deux lors d’une exposition résidentielle ou professionnelle maternelle</strong> aux pesticides en période prénatale et plus particulièrement lorsqu’il s’agissait d’insecticides ou d’herbicides.<strong><br /></strong></p><p><strong>Un "domaine négligé de la santé au début de la vie"</strong></p><p>"Le cancer est une cause significative de décès chez les enfants et les adolescents, en dépit de son occurrence relativement rare avant l’âge de 20 ans", souligne Christopher Wild, directeur du CIRC. Les chiffres observés sont probablement encore sous-estimés, en particulier dans les pays à faible revenus, du fait de la sous-déclaration des cas de cancer et du manque d’équipements de diagnostic, estime aussi le CIRC, qui espère que les données de l'étude onusienne aideront <strong>"à sensibiliser, à mieux comprendre et mieux combattre ce domaine négligé de la santé au début de la vie".</strong></p><p>Afin d'arriver à comprendre pourquoi les enfants développent cette maladie alors que leur organisme n'a pas souffert du tabac, de l'alcool ou de mauvaises habitudes alimentaires, contrairement aux adultes, partout dans le monde, des équipes de chercheurs étudient les liens possibles avec l'environnement. En France, en liaison avec <strong>l'Inserm,</strong> le programme<strong> <a href="http://rnce.inserm.fr/hope-epi.php" target="_blank">Hope-Epi </a></strong>a mis en place une plate-forme d'observation alimentée par une collecte systématique de tous les cas de cancers pédiatriques accompagnée d'une veille épidémiologique, afin de mieux en comprendre les causes possibles de cette maladie chez l'enfant.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a> avec l'AFP</strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://www.unmultimedia.org/radio/french/2017/04/oms-en-vingt-ans-les-cancers-des-enfants-ont-augmente-de-13-dans-le-monde/#.WRQjQfnyjcs" target="_blank">OMS: En vingt ans, les cancers des enfants ont augmenté de 13 % dans le monde</a></strong></li><li><strong><a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/International incidence of childhood cancer, 2001–10: a population-based registry study" target="_blank">International incidence of childhood cancer, 2001–10: a population-based registry study</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/10/07/pesticides-suspicion-de-cancers-pediatriques-en-region-vitic-1041920.html" target="_blank">Pesticides et cancers pédiatriques à Preignac : des médecins demandent à l'ARS d'approfondir l'enquête</a></strong></li></ul><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Pesticides : Effets sur la santé - Une expertise collective de l’Inserm : <a href="http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Exposition de la population française aux substances chimiques de l'environnement INVS :</strong> <a href="http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2013/Exposition-de-la-population-francaise-aux-substances-chimiques-de-l-environnement-Tome-2-Polychlorobiphenyles-PCB-NDL-Pesticides" target="_blank"><strong>cliquer ICI</strong></a></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-336404" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/1726633882.jpg" alt="cancer,maladie,oms,enfant,chiffre,perturbateurs endocriniens,pesticides" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Un enfant traité au service d'oncologie dans un hôpital pédiatrique de Munich (Allemagne), le 16 décembre 2015. Photo archives AFP </em> </span></p><p>C'est un fait objectif et très alarmant. La fréquence des cancers chez les enfants a été 13% plus élevée dans les années 2000 que dans les années 1980, selon <a href="http://www.unmultimedia.org/radio/french/2017/04/oms-en-vingt-ans-les-cancers-des-enfants-ont-augmente-de-13-dans-le-monde/#.WRQjQfnyjcs" target="_blank"><strong>une étude publiée le 12 avril 2017 par l’OMS </strong></a>. L'agence internationale de la santé qui attribue pour partie cette hausse à une<strong> meilleure détection,</strong> estime aussi que l'augmentation des cancers pédiatriques pourrait être influencée par<strong> "des facteurs extérieurs, tels que des infections ou certains polluants présents dans l’environnement". <br /></strong></p>
maplanete
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Canal du Midi : 3,3 millions d'euros récoltés pour remplacer les platanes malades
tag:maplanetea.blogspirit.com,2017-02-23:3316612
2017-02-23T10:30:00+01:00
2017-02-23T10:30:00+01:00
La plus grosse campagne de mécénat Au 31 décembre 2016, le montant des...
<p><strong>La plus grosse campagne de mécénat</strong></p><p><img id="media-332588" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3104883929.jpg" alt="arbre,platane,canal du mid,maladie,chancre coloré,arrachage,replantage,don" />Au 31 décembre 2016, le montant des dons depuis le lancement de la collecte en août 2013 s’élevait à 3,3 millions d’euros, « ce qui en fait la plus grosse campagne de mécénat en France actuellement », a précisé à l’AFP Laurent Adnet, chef de la mission Mécénat aux VNF. Un succès qui s'explique : en 2016, le Canal du Midi a célébré <strong>les 350 ans de l’Édit de sa construction </strong>et<strong> les 20 ans de son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.</strong> « Dans ce contexte anniversaire, la collecte de dons au profit du projet de replantation a été en progression, tant au niveau du club des entreprises mécènes (+8 %) que des donateurs individuels (+12 %) », a-t-il souligné.</p><script async="" src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><p><strong>Entreprises et particuliers</strong></p><p>A ce jour, <strong>56 entreprises ont fait des dons</strong>, notamment la banque britannique HSBC, mais aussi Airbus ou encore les laboratoires Pierre Fabre. Environ <strong>7 500 donateurs individuels</strong> ont également répondu présent, avec un don de <strong>60 euros en moyenne.</strong> Pour le projet de replantage des arbres, en trois ans, les VNF ont déjà dépensé<strong> 35 millions d’euros</strong>, le mécénat a rapporté 3,3 millions d’euros et les collectivités territoriales 1,4 million, selon Laurent Adnet.</p><p><strong>L'appel aux collectivité locales</strong></p><p><strong>« Mais en 2016, aucune collectivité territoriale n’a versé de l’argent »,</strong> a-t-il regretté alors que le Canal du Midi constitue le « seul lien physique qui unit toute la nouvelle région » Occitanie. VDN espère donc un engagement fort en 2017 de la Région et des départements de la Haute-Garonne, de l’Aude et de l’Hérault.</p><p><strong>Un projet titanesque</strong></p><p><strong> Le projet d’arrachage et de replantage</strong> doit durer entre <strong>15 et 20 ans</strong> et coûter au total <strong>220 millions d’euros. </strong>Depuis 2006, <strong>17 370 platanes</strong> ont été arrachés (sur un total de 42.000). Et en 10 ans, quelque <strong>5 700 arbres</strong> (chêne chevelu mais aussi peuplier, érable, tilleul et pin parasol) ont été replantés, dont <strong>3 600</strong> pour la seule année 2016.Titanesque.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>La maladie du chancre coloré</strong> aurait été amenée dans les caisses de munitions que transportaient avec eux les Américains lors du débarquement en Provence en 1944.</li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le Canal du Midi : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/02/19/1-million-d-euros-pour-sauver-les-platanes-du-canal-du-midi-1033059.html" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-332587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1108264421.jpg" alt="canal midi platanes arrachés.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Malades, les platanes du Canal du Midi doivent être arrachés avant d'être remplacés. Photos archives AFP</em></span></p><p>En 2013, les <strong><a href="http://www.vnf.fr/vnf/home.vnf?action=vnf" target="_blank">Voies navigables de France (VNF)</a>,</strong> l’organisme public qui gère le canal du Midi, ont lancé un <strong>appel au don</strong> pour remplacer les platanes atteints par une maladie incurable,<strong> <a href="http://www.fredonra.com/collectivites/le-chancre-colore-du-platane/" target="_blank">le chancre coloré</a>,</strong> un champignon très contagieux qui résiste à tout traitement. Pari gagné : Marc Papinutti, directeur général des VNF, a annoncé avoir recueilli la somme de <strong>3,3 millions d’euros</strong> depuis 2013, auprès d’entreprises et de particuliers, pour les replanter.</p>
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Cancer : pour le toxicologue André Cicollela, on peut faire reculer l'explosion de la maladie
tag:maplanetea.blogspirit.com,2016-10-29:3316502
2016-10-29T10:30:00+02:00
2016-10-29T10:30:00+02:00
André Cicolella. Photo archives Sud Ouest/Stéphane Lartigue Le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-327798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1518494929.jpg" alt="cicolella.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>André Cicolella. Photo archives Sud Ouest/Stéphane Lartigue</em></span></p><p>Le journal<strong> "Le Monde"</strong> a publié ce mercredi des <strong><a href="http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2016/10/25/les-chiffres-des-principaux-cancers-decortiques_5019988_4355770.html" target="_blank">chiffres plus qu'inquiétants sur l’évolution du cancer </a></strong>depuis les années 80<strong>, </strong>qui montrent que la maladie touche les <strong>populations de plus en plus jeunes</strong>. Pour <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/10/25/bordeaux-andre-cicolella-presente-aujourd-hui-son-livre-toxi.html" target="_blank">André Cicolella</a>,</strong> chimiste, toxicologue et lanceur d'alerte,<strong> le vieillissement et l'amélioration du dépistage ne peuvent expliquer que très partiellement "l'épidémie" de cancers</strong> : "Si certains cancers se multiplient, comme ceux du sein ou de la prostate, c'est que les <strong>facteurs de risques présents dans notre environnement quotidien</strong> se sont aussi multipliés", explique-t-il.</p><p><strong>"Les facteurs environnementaux sous-estimés par les autorités"</strong></p><p><img id="media-327801" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2591004165.jpg" alt="Cancer-couve-1C-240x313.jpg" width="168" height="219" />L'ancien conseiller scientifique à l'Ineris et enseignant en santé environnementale à Sciences Po Paris, qui vient de publier<strong> "Cancer du sein, en finir avec l'épidémie", </strong>dans le cadre d'Octobre rose, travaille depuis des années sur la question. S'appuyant sur les enquêtes scientifiques les plus récentes, il a a passé au crible tous les facteurs environnementaux, du<strong> DDT</strong> des années 1950 au <strong>bisphénol A</strong>, en passant par <strong>l'alimentation, la sédentarité ou le conditions de travail.</strong> Pour le toxicologue, qui appelle de ses voeux la création d'un<strong> Giec de la santé environnementale,</strong> à l'instar du climat, les autorités des pays développés sous-estiment totalement les facteurs environnementaux dans l'explosion de la maladie.</p><p><strong>Les enseignements du critère de l'âge</strong></p><p>"On disposait des données globales concernant l’évolution mais pas par tranche d’âge", explique-t-il en commentant les chiffres publiés par "Le Monde", qui révèlent des <strong>évolutions très contrastées selon les générations</strong>, principalement pour les cancers hormono-dépendants, du sein et de la prostate. <strong>La progression a été continue pour les femmes 30-39 ans</strong> (+ 65%), de 40-49 ans (+ 58%), alors qu’après avoir connu un pic en 2002 -2004, le nombre de nouveaux cas a diminué pour les tranches d’âge 50-59 ans et 60-69 ans.</p><p>Le nombre de <strong>cancers du sein</strong> dans le monde a doublé entre 1990 et 2013. La Belgique connaît 22 fois plus de cas que le Bhoutan et en France, le risque pour une femme entre 30 et 44 ans de mourir d'un cancer du sein est 4 fois plus élevé que de mourir d'un accident de la route, rappelle le toxicologue. "Cette croissance ne peut évidemment s’expliquer que très partiellement par le <strong>vieillissement </strong>de la population, argument utilisé généralement pour expliquer la croissance, mais pas non plus par le<strong> dépistage</strong> qui concerne les femmes de 50 à 69 ans", analyse-t-il.</p><p>Pour la <strong>prostate,</strong> la croissance est encore plus spectaculaire : <strong>+ 1033% pour les 50-59 ans</strong>. Là aussi, insiste André Cicollela, "le dépistage ne peut à lui seul expliquer cette croissance, car la croissance est moins forte dans les classes d’âge 60-69 ans (+437%) et 70-79% (+180%)". Par ailleurs,<strong> le cancer du testicule,</strong> autre cancer hormono-dépendant progresse de 176% chez les <strong>30-39 ans</strong>, alors qu’il n’y a pas de dépistage.</p><p><strong>Bébés pré-pollués ?</strong></p><p>Pour lui, ces données confirment l’importance du<strong> lien entre cancer et environnement.</strong> "Le développement du cancer chez les jeunes adultes correspond à des générations exposées in utero aux substances chimiques du type <strong>perturbateurs endocriniens", </strong>pointe-t-il. Les biberons, comme les résines polyépoxy dans contenants alimentaires au <strong>bisphénol A</strong> ont commencé à être utilisés massivement à partir des années 70 et on sait que "les expositions de l’espèce humaine sont de même niveau que celles qui induisent des tumeurs mammaires chez le rat et la souris après exposition maternelle", précise-t-il.</p><p><strong>Eradiquer les principaux perturbateurs endocriniens</strong></p><blockquote><p><em>« Il est temps que l’Institut National du Cancer se préoccupe sérieusement des causes environnementales du cancer ».</em> André Cicolella.</p></blockquote><p>La bonne nouvelle, pour le toxicologue, qui prône<strong> une révolution de la santé,</strong> qui doit soigner mais aussi prévenir en s'attaquant aux causes, c'est qu<strong>'il n'y a pas de fatalité et qu'il est possible de faire reculer l'explosion de la maladie. </strong>A condition de bien identifier les causes et de mener les politiques publiques adéquates. Promouvoir une <strong>bonne alimentation et une bonne hygiène de vie, diminuer le stress au travail</strong>... et supprimer du quotidien les <strong>molécules chimiques</strong> dangereuses pour la santé. "Plus que jamais, il est nécessaire d’éliminer de notre environnement les perturbateurs endocriniens", insiste-t-il, en soulignant le rôle leader qu'a joué la France dans ce domaine. La deuxième phase de la <a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Strategie-nationale-sur-les.html" target="_blank"><strong>Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens</strong></a> devrait être, selon lui, lui l’occasion de fixer un cap ambitieux : l’éradication des principaux perturbateurs endocriniens comme le bisphénol ou les phtalates.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►A LIRE </strong></p><ul><li><strong>"Cancer du sein : en finir avec l'épidémie", André Cicolella, éd. Les Petits Matins, 10 euros.</strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/10/25/bordeaux-andre-cicolella-presente-aujourd-hui-son-livre-toxi.html" target="_blank">Maladies chroniques: André Cicolella lance l'alerte dans le livre "Toxique Planète"</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les perturbateurs endocriniens : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/perturbateurs+endocriniens" target="_blank">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li>Le <a href="http://www.reseau-environnement-sante.fr/" target="_blank"><strong>Réseau Environnement Santé</strong></a> et le <a href="http://www.c2ds.eu/" target="_blank"><strong>Comité pour le développement durable en santé (C2DS</strong></a>) ont mis en place une charte "Engagements objectif établissement sans perturbateurs endocriniens" qui repose sur <strong>dix écogestes pour les établissements de santé.</strong></li></ul><ul><li><strong>Les scientifiques du réseau<a href="http://www.hsen.org/" target="_blank"> Habitat Santé Environnement (HSEN</a>), auquel appartient la Bordelaise<a href="http://www.hsen.org/presentation/cv-dr-i-farbos" target="_blank"> Isabelle Farbos</a>, docteur en génétique et biologie moléculaire, ont mis en place un protocole "Maternité saine".</strong> Parmi les actions : mettre en place un nettoyage des locaux sans perturbateurs endocriniens, ni CMR, distribuer des cosmétiques bébé sans perturbateur endocriniens, sélectionner un doudou sans plastique, sans rembourrage (présence de bromés contre le feu, de formaldéhyde contre les moisissures), sélectionner les peintures sans COV pour rénover les lieux, sélectionner les matériaux pour la nouvelle construction.</li></ul><p><strong>►EN CHIFFRES</strong></p><ul><li><strong>Le cancer du sein en France</strong> : au 1er rang de cancers en terme de fréquence (33,5% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer). 53 000 nouveaux cas par an. 11 500 décès par an. 75% se déclarent après 50 ans. Source Globocan2012 (IARC) : la Ligue contre le cancer.</li></ul>
hommelibre
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Le rire d’Hillary, un tremplin vers l’échec ?
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-09-13:3299900
2016-09-13T09:28:24+02:00
2016-09-13T09:28:24+02:00
Le style et l’image publique illustrent des aspects de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/763268679.jpg" target="_blank"><img id="media-214917" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3028622066.jpg" alt="trumo,clinton,hillary,smile,rire,maladie," /></a></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> style et l’image publique illustrent des aspects de la personnalité. Pugnacité, énergie, capacité à dominer les situations se lisent dans les expressions du visage, dans la vitesse et la pertinence des réparties, dans le ton et la gestuelle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quelle image Hillary Clinton donne-t-elle?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Rire et sourire</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle est très souvent filmée affichant un rire marqué ou un sourire racoleur – je dis <em>racoleur</em> parce qu’il n’est visiblement pas spontané, pas neutre. Il précède toujours la demande relationnelle au lieu de la suivre. Au point de n’être pas une simple invitation courtoise et conviviale, ce que l’on pourrait envisager en d’autres circonstances, mais de devenir une contrainte figée et stéréotypée de la communication. La contrainte affleure dans ses expressions.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Rigidité</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La rigidité se lit dans le haut de son corps. Les gestes de ses bras et de ses épaules <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/874989116.jpg" target="_blank"><img id="media-214920" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/226953206.jpg" alt="trumo,clinton,hillary,smile,rire,maladie," /></a>sont limités. Arthrose avancée? Ou économie d’attitude, qui contredit sa manière de se montrer ostensiblement ouverte et généreuse? Rigidité du haut, fixité d’un panel répétitif et très réduit d’expressions, démarche parfois mal assurée: elle est loin du personnage fluide qu’elle voudrait tant incarner et qui devrait signaler sa capacité à assumer la fonction de manière adaptée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Automate</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le résultat est un corps qui exprime très peu et un visage qui en rajoute. Elle a adopté une expression continuellement conquérante, regardant toujours un peu de haut, mimant le naturel alors qu’elle est toujours sous contrôle et en compétition. Elle surjoue. Quand Trump réserve ses sourires pour les moments utiles, elle use et abuse de cette signalétique au point parfois d’être une caricature d’elle-même. Elle en fait trop. La posture de <em>l’automate</em> la guette.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Déni</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le malaise révélé hier dans la presse confirme cette attitude figée. Son corps dit <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1050665392.jpg" target="_blank"><img id="media-214921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3273715354.jpg" alt="trumo,clinton,hillary,smile,rire,maladie," /></a>autre chose que son visage. C’est même le grand écart. Après ce malaise elle est réapparue devant les caméras en faisant un petit signe et en affirmant qu’elle allait très bien (vidéo ci-dessous). Comme si de rien n’était. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’aurais aimé quelque chose de plus convaincant que cette attitude automatique. Sa réponse est plus proche du théâtre de marionnettes que de la sincérité politique. Elle me semble pratiquer le déni des problèmes. Circulez, y a rien à voir. Trait de sa nature, ou conséquence de l’humiliation publique vécue lors de l’affaire Lewinsky? Le décalage, l’abîme, entre l’attente de vérité du public et la brièveté de sa réponse en font un personnage de plus en plus éloigné de la réalité, trop protégé derrière ses attitudes stéréotypées. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le rire d’Hillary m’inspire une défiance instinctive autant que raisonnée. Donald Trump lui aussi rit souvent. Mais il apparaît presque sobre à côté d’elle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cet incident d’hier s’ajoute à d’autres et sa réponse ne peut qu’alimenter un sentiment de malaise à son sujet. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ou d’une contre-performance: pour continuer comme prévu sa campagne dans les prochains jours, la candidate doit être remplacée par deux anciens présidents, soit son mari et Barak Obama. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qu’une femme, pour la première fois en posture de devenir présidente des États-Unis, doive être remplacée ou assistée par deux hommes est une étrange situation. Pas la meilleure en terme d’image.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur quoi se jouera l’élection?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Les deux vidéos qui révèlent le malaise d’Hillary Clinton ont été prises par des personnes privées. La presse avait été tenue à l’écart du lieu de l’incident:</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gCx0x0rigeQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On se demande pourquoi madame Clinton rit autant. Le rire serait-il signe d’indépendance émotionnelle et de maîtrise des sujets? Ou de puissance personnelle, comme si rien n’était assez grave pour nous atteindre? Pourquoi pas.</span></p>
Tania
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Sôseki se souvient
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-12-21:3110833
2015-12-21T08:30:00+01:00
2015-12-21T08:30:00+01:00
En 1910, Sôseki a 44 ans quand on l’hospitalise au printemps pour un...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>En 1910, <a title="Bio-bibliographie (Calou, l'ivre de lecture)" href="http://calounet.pagesperso-orange.fr/biographies/soseki_biographie.htm" target="_blank">Sôseki </a>a 44 ans quand on l’hospitalise au printemps pour un ulcère à l’estomac. Le 31 juillet, il quitte l’hôpital pour aller se reposer à Shuzenji, petite station thermale de la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ninsule_d%27Izu" target="_blank">péninsule d’Izu</a>. Mais le 24 août, une grave hémorragie le laisse inconscient pendant une demi-heure. Revenu à lui en clinique, malgré son extrême faiblesse, il se remet à écrire à partir du 8 septembre – c’est ainsi qu’il a commencé <em>Choses dont je me souviens</em> (<em>Omoidasu koto nado</em>, traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu en 2000), un titre qui rappelle les <a title="Une dame de la cour (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/10/06/une-dame-de-la-cour1.html" target="_blank"><em>Notes de chevet</em> </a>de Sei Shônagon.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/943285503.jpg" target="_blank"><img id="media-176734" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3533804754.jpg" alt="sôseki,choses dont je me souviens,récit,poésie,autobiographie,littérature japonaise,maladie,vie spirituelle,sagesse,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Sôseki se souvient d’abord de la chaleur estivale à Tôkyô lors de son premier séjour à l’hôpital, de l’érable nain que lui avait apporté un ami et qu’on avait posé à l’ombre d’un treillis de roseaux. Mais il pleuvait quand on l’a ramené de Shuzenji à Tôkyô sur une civière le 11 octobre – <em>« Ce soir-là, j’ai décidé de faire de cette clinique ma seconde demeure, pour longtemps. ».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Sa femme lui avait caché la mort du médecin-chef, dont l’état commençait à se dégrader lors de sa première hospitalisation, un homme très bienveillant à son égard, s’inquiétant de son traitement alors que lui-même <em>« s’acheminait pas à pas vers la mort ».</em> Il avait l’intention de le remercier dès son rétablissement, mais entre-temps <em>« les fleurs posées sur la tombe du médecin s’étaient fanées nombre de fois, avaient été renouvelées autant de fois, <a title="La mystérieuse lespédèze (Canal Dandylan)" href="http://dandylan.canalblog.com/archives/2009/09/03/14935383.html" target="_blank">lespédèzes</a>, campanules et valériane d’abord, chrysanthèmes blancs et jaunes ensuite. »</em></font></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Les hommes meurent<br />Les hommes vivent <br />Passent les oies sauvages »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font> <a title="Haïku d'aile (le blog de Danièle)" href="http://haikuduvidetdelaplenitude.blogspot.be/" target="_blank">Haïkus </a>et poèmes ponctuent le récit de Sôseki, frappé d’être en vie alors que cet homme de bien a disparu, ainsi que le <em>« professeur James »</em> (frère de l’écrivain) dont il lisait dernièrement la <em>Philosophie de l’expérience</em>, avec enthousiasme : <em>« notamment le passage où l’auteur expose la théorie du philosophe français Bergson, que j’ai lu d’un trait, entraîné par un élan semblable à celui qui permet à une voiture de se hisser au sommet d’une côte, et qui a fait bouillonner les idées dans mon cerveau (…) et je me suis senti heureux à un point indicible. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Dans la période la plus critique, Sôseki vivait au jour le jour, conscient que ses sentiments, ses sensations s’écoulaient comme de l’eau, éphémères comme des nuages. Il veut les noter dès qu’il en sera capable, même s’il sait que « <em>rien n’est aussi incertain que la mémoire ».</em> Le rédacteur en chef du journal <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Asahi_Shinbun" target="_blank"><em>Asahi</em> </a>est contrarié de son désir d’écrire, craignant pour sa santé, mais les médecins le rassurent et l’écrivain écrit alors un poème à son intention – un texte merveilleux que je reprendrai dans le billet suivant – qu’il commente ainsi : </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« En fin de compte, je crois que l’homme est malheureux s’il ne se maintient pas dans la paix intérieure, et c’est la joie d’avoir éprouvé, l’espace d’un instant, cette sérénité du cœur qui a éveillé en moi l’envie de la faire tenir dans ces cinquante-six caractères »</em> (poème en chinois classique (<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanshi_(po%C3%A9sie)" target="_blank">kanshi</a>) à l’aide d’idéogrammes (kanji), chaque vers en comportant sept, précise une note en bas de page).</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Que vous dire de plus à propos de ce livre sinon ce que <a title="Billets précédents sur Sôseki (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/Soseki" target="_blank">Sôseki </a>écrit lui-même à la fin du chapitre 4 (sur 32, 180 pages en format de poche) ? Au rythme quotidien de sa convalescence, ses pensées vont à la lecture et à l’écriture, la poésie – l’écrivain continuera à publier chaque année jusqu’à sa mort en 1916 –, mais il décrit aussi des choses très simples du corps, de la terre et du ciel, la gentillesse à son égard, tout ce qui nourrit sa vie spirituelle. Cette lecture est pour vous si vous y êtes sensible. </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« </em>Choses dont je me souviens <em>n’est rien de plus qu’un ensemble feutré, reposant sur les réflexions et le quotidien banal d’un homme aux prises avec la maladie, mais mon intention est d’introduire tout au long du texte un ton qui, bien que passé de mode, a le charme de la rareté, et je souhaite ardemment éveiller mes souvenirs sans attendre, les écrire de suite et pouvoir ainsi respirer dans la nostalgie ce parfum suranné avec mes nouveaux lecteurs, avec tous ceux qui sont dans la peine. »</em></font></span></p>
Tania
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Le fil de mes idées
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-09-29:3110787
2015-09-29T20:20:00+02:00
2015-09-29T20:20:00+02:00
« Son visage m’a rappelé celui de la jeune femme que nous avions...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em><span lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Son visage m’a rappelé celui de la jeune femme que nous avions rencontrée dans le port de Tinos et dont nous étions tombés amoureux tous les deux. <a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/690639412.jpg" target="_blank"><img id="media-174588" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1837179427.jpg" alt="alexakis,la clarinette,roman,littérature française,grec,français,écriture,amitié,maladie,vieillesse,société,culture" /></a>Sa présence m’était si agréable que j’ai parlé beaucoup plus longuement que d’habitude. J’évitais de trop la regarder pour ne pas perdre le fil de mes idées, je l’ai quand même perdu à deux ou trois reprises. J’ai expliqué pourquoi je considérais comme un avantage le fait d’écrire en deux langues, pourquoi mes rapports avec le français avaient toujours été plus détendus qu’avec le grec, je me suis souvenu que ma machine à écrire grecque croupissait sous ma table à l’époque de la dictature des colonels, j’ai comparé le travail du romancier à celui d’un menuisier en train de construire un meuble un peu compliqué, j’ai confessé qu’il me fallait deux ans environ pour écrire un livre, que j’avais passé la plus grande partie de mon existence entouré de personnages de fiction, que le roman occupait certainement plus de place dans ma vie que ma vie dans mes romans. »</span></span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em><span lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Critique du Monde" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/03/18/vassilis-alexakis-sonde-la-litote_4596345_3260.html" target="_blank">Vassilis Alexakis</a>,</span></span><a title="Le son de ta voix (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/09/28/le-son-de-ta-voix-1146493.html" target="_blank"><em><span lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> La clarinette</span></span></em></a></span></p>
Tania
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Le son de ta voix
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-09-28:3110786
2015-09-28T16:11:00+02:00
2015-09-28T16:11:00+02:00
« J’ai commencé à écrire ce texte en grec. Mon dernier livre, comme...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« J’ai commencé à écrire ce texte en grec. Mon dernier livre, comme tu le sais, je l’ai d’abord écrit en français. »</em> Ce sont les premiers mots de <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.seuil.com/extraits/9782021167696.pdf" target="_blank"><em>La Clarinette</em></a>, dernier roman (2015) de <a title="Notice Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassilis_Alexakis" target="_blank">Vassilis Alexakis</a>, où l’auteur de <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Paris-Athenes" target="_blank"><em>Paris-Athènes</em> </a>semble très proche du narrateur, un écrivain vieillissant : celui-ci s’adresse à son éditeur et meilleur ami, très malade (<a title="Notice Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Roberts" target="_blank">Jean-Marc Roberts</a>, dont il ne cite pas le nom, mais bien les livres, est décédé en mars 2013).</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/237662046.jpg" target="_blank"><img id="media-174576" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/962393582.jpg" alt="Clarinette.jpg" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;"><a href="http://www.jupiterinstrument.fr/jupiter-musique-france-instruments/">http://www.jupiterinstrument.fr/jupiter-musique-france-instruments/</a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Il lui raconte ses journées, ses observations, ses pensées, y compris lors des visites qu’il lui rend chez lui ou à l’hôpital. Les soucis de l’âge, de la maladie, l’appréhension de la mort planent sur ce roman-récit. Le titre, longtemps mis en balance avec <em>« La minute de silence »</em>, vient d’un trou de mémoire qui inquiète le narrateur, incapable de retrouver le nom de l’instrument de musique qu’il connaît très bien, ni en français ni en grec (l’éditeur à la mémoire intacte le lui livrera). </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais sur cette thématique s’en greffent beaucoup d’autres : les allées et venues entre Paris et Athènes, entre le grec et le français, l’écriture et les activités littéraires, la crise grecque et les laissés pour compte de l’économie, les rencontres, les femmes, la famille, la mémoire et l’oubli. </span></span><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">L’écrivain grec n’a plus le même enthousiasme pour Paris où il vit depuis quarante ans, ni la même envie d’observer les gens, les bruits, une indifférence prouvant peut-être qu’il est <em>« devenu un vrai Parisien ».</em> Chômeurs faisant la manche et SDF retiennent encore son attention et sa compassion. La crise grecque, la montée en puissance d’Aube Dorée le préoccupent, lui rappellent le temps de la dictature des colonels et de son installation en France. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Juste avant qu’on lui découvre un cancer, son ami avait pu faire un voyage en Grèce, à Athènes d’abord, puis sur l’île de <a title="Notice Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tinos" target="_blank">Tinos </a>où l’écrivain l’avait reçu chez lui. L’éditeur écrit, lui aussi ; son dernier livre s’intitule <em>« Deux vies valent mieux qu’une »</em> : <em>« Tu considérais l’écriture comme un jeu : oui, c’est un jeu, mais un peu particulier, où l’on pleure de temps en temps. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Celui-ci l’a écrit dans un appartement trop grand pour lui seul (il avait prévu d’y vivre avec Olga, sa dernière compagne, et son fils, ce qu’elle n’a pas voulu, et d’y recevoir ses propres enfants) : <em>« Cela conforte aussi ma conviction que la qualité des livres dépend de la place qu’ils réservent au silence. La solitude a été ta dernière conquête. »</em> Le narrateur a lui-même été hospitalisé à Aix, ce qui a modifié son rapport au temps. <em>« Jusque-là le présent n’était qu’un pont qui reliait ma mémoire à mes projets et que je traversais à vive allure. »</em> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Le fonctionnement de la mémoire (<em>« Mnêmê »</em> en grec) devient un nouvel objet de sa curiosité. Un neurologue lui affirme que les souvenirs sont créés de toutes pièces et relèvent de l’affabulation romanesque. Il observe que dans <em>« alétheia »</em> (la vérité), l’a privatif précède <em>« léthé »</em> (l’oubli). Alors que son ami pense qu’il écrit ce livre en grec, l’auteur a choisi sa langue adoptive : <em>« Le français s’est imposé à moi pour cette raison supplémentaire qu’il me restituera le son de ta voix. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Rentré à Athènes pour six mois, le temps de traduire son livre en grec, l’écrivain est à nouveau confronté à la crise, écrit une chronique contre l’église orthodoxe, constate la violence des membres d’Aube Dorée. Il retrouve intact le calme de la bibliothèque et du jardin de l’école française ; une amie lui trouve le nom grec du buis, quasi inconnu des Grecs (<em>« pyxari »</em>) – <em>« J’écris entouré d’une foule de fantômes bienveillants. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Des rencontres qu’il rapporte, la plus touchante est celle d’Eleni, sa nièce, âgée de 56 jours : <em>« Sa bouche est un mot rare qui porte deux accents circonflexes »</em> ; en grec il mettra <em>« deux petites vagues ».</em> En Grèce, tout le monde le reconnaît, <em>« Athènes n’est une grande ville qu’en apparence, c’est un village où il est facile de se faire une réputation. »</em> Pour sa fête d’anniversaire, il écrit un mot différent sur chaque verre pour que chacun reconnaisse le sien – discussions, musique, danse. Puis il participe à une distribution de soupe populaire, rue Sophocle. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>La clarinette</em> est donc un roman à bâtons rompus, entre deux villes, deux pays, deux langues, deux amis. Les péripéties quotidiennes qu’il relate concernent aussi bien les détails triviaux (lorsqu’il empeste son compartiment de métro à cause d’une indigestion ou qu’une crise d’asthme l’inquiète au point d’appeler une amie pour ne pas rester seul, ou encore que son pantalon mis à sécher tombe dans la cour de son immeuble – il habite un cinquième étage sans ascenseur) que l’écriture. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">L’observation des autres et de lui-même, il s’efforce de la rendre sans faux-fuyant, avec précision, il se traite même de <em>« métèque studieux ».</em> Cela donne, comme l’écrit <a title="Critique de Nathalie Crom (Télérama)" href="http://www.telerama.fr/livres/la-clarinette,123006.php" target="_blank">Nathalie Crom</a> dans <em>Télérama</em>, <em>« un livre tout ensemble méditatif et pugnace, mutin et mélancolique, tendre et navré, infiniment vivant quoique drapé d’ombre. »</em> Quand </span></span><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">son ami est transféré aux soins palliatifs, <a title="A écouter sur France Culture : la Grande Table reçoit l'écrivain franco-grec Vassilis Alexakis qui signe le roman « La Clarinette » (Le Seuil, février 2015)." href="http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-1ere-partie-vassilis-alexakis-2015-02-19" target="_blank">Vassilis Alexakis </a>– ou son double – se promet <em>« de raconter cette période sinon avec la même grâce, tout au moins avec la même légèreté »</em> que l’éditeur retraçant ses <em>« péripéties de santé »</em> dans son dernier livre.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Pour terminer, il me semble que la réponse d’Alexakis (ou du narrateur) à la question que posait Socrate aux passants sur le but de leur vie (il l’a relu dans un livre de <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/romilly" target="_blank">Jacqueline de Romilly</a> à qui il rend un bel hommage, en signalant qu’une petite place d’Athènes porte désormais son nom) résume parfaitement l’esprit de son roman : <em>« Comprendre ».</em></span></span></p>
maplanete
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Sciences. Pour vivre heureux, plantez des arbres !
tag:maplanetea.blogspirit.com,2015-09-07:3316139
2015-09-07T10:30:00+02:00
2015-09-07T10:30:00+02:00
Irremplaçable arbre Les arbres jouent un rôle fondamental dans...
<p style="text-align: left;"><strong>Irremplaçable arbre</strong></p><p><strong>Les arbres jouent un rôle fondamental dans l'écosystème de la planète.</strong> Sans eux, pas de vie possible sur Terre. Les périodes de<strong> canicules</strong> nous rappellent qu'en ville, ils sont rafraichissants en cas de forte chaleur. La sylviculture et toutes les activités industrielles liées au bois constituent un secteur non négligeable de l'<strong>économie française. </strong>Les arbres et les forêts génèrent plus de<strong> 425.000 emplois directs,</strong> tout en jouant un rôle écologique de premier plan pour la biodiversité animale. Sans oublier la beauté, le calme et la sérénité qu'ils apportent dans nos vies d'urbains stressés... On sait que leur présence, apaisante, est bonne pour le <strong>moral,</strong> comme l'ont montré des études réalisées notamment en milieu carcéral ou hospitalier. Mais aussi pour la santé mentale, comme l'a montré l'enquête réalisée en zone urbaine par les chercheurs de <strong>l’Ecole de médecine de l’université d’Exeter</strong> au Royaume-Uni, publiée en 2014 dans la revue scientifique <strong><a href="http://pubs.acs.org/journal/esthag" target="_blank">Environmental Science & Technology</a>.</strong></p><p><strong>L'environnement a un impact sur la santé<br /></strong></p><blockquote><p><em>"L'environnement dans lequel nous vivons a un impact important sur le bien être de ses résidents, mais aussi en matière de santé. Nous devons intégrer impérativement cette donnée dans les politiques d'urbanisme." Lyle Palmer, chercheure, directrice de l'étude publiée par Nature</em></p></blockquote><p>Les chercheurs de l’<strong>Université de Chicago</strong> ont questionné<strong> 31.109 habitants de la ville de Toronto </strong>(Canada), pour étudier leurs niveaux de bien-être. Ils ont ensuite pris des photos satellites de leur lieu d’habitation, avec une idée derrière la tête : établir un lien entre l’<strong>épanouissement et l’environnement </strong>et notamment, le <strong>nombre d’arbres qui les entourait.</strong> Après avoir intégré les facteurs de risque comme l’âge, les revenus et le niveau d’éducation, les scientifiques ont pu déterminer que vivre en présence d’au moins <strong>dix arbres</strong> dans un pâté de maisons suffirait à <strong>améliorer l’état de santé</strong> ressenti de ses résidents, et diminuerait l’obésité, le risque d’hypertension ou d’hyperglycémie. Voilà qui devrait inspirer les politiques urbaines d'aménagement urbain...</p><p><strong>7 ans de vie en plus</strong></p><p>Selon Omid Kardan, chercheur à l'Université de Chicago, principal auteur de l'étude, le<strong> bénéfice pour l'individu</strong> serait au final équivalent à une <strong>augmentation du salaire annuel de l'ordre de 9.000 euros</strong> ou encore une économie de sept années de vie... Décidément, les arbres, c'est que du bonheur !</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>#maplanète #COP1<br /></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><span class="auteur txt12_120"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI <br /></strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les arbres :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/arbres" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><img id="media-298721" style="text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1713509519.jpg" alt="arbres,espaces verts,maladie,bonheur,ville" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em> La place Francis de Pressensé à Bordeaux est particulièrement arborée. Photo archives Sud Ouest / Fabien Cottereau</em></span></p><p>On sait déjà que la présence des arbres est indispensable à la vie sur Terre. Selon les résultats d'une étude parue dans la<strong><a href="http://www.nature.com/nm/index.html" target="_blank"> </a><a href="http://www.nature.com/srep/2015/150709/srep11610/full/srep11610.html" target="_blank">revue médicale Nature,</a></strong> vivre à proximité d'arbres serait, en outre, très bénéfique pour la santé physique et réduirait même le risque de maladies chroniques.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em> </em></span></p>
Pucemuce
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”La nostalgie, c'est l'amour qui reste”
tag:lesyeuxetlecoeur.blogspirit.com,2015-06-11:3049570
2015-06-11T11:12:00+02:00
2015-06-11T11:12:00+02:00
Percutante citation d'une petite fille, il y a de nombreuses années. Depuis,...
<p style="text-align: justify;">Percutante citation d'une petite fille, il y a de nombreuses années. Depuis, elle est morte d'un cancer.</p><p style="text-align: justify;"> </p><h2 style="margin: 8px 0px; font-family: Liberation; font-weight: normal; line-height: 28px; color: #333333; text-rendering: optimizeLegibility; font-size: 18px;">« Quand je serai morte, je pense que ma mère sera très triste et qu'elle aura de la nostalgie. Mais je n'ai pas peur de mourir. Je ne suis pas née pour cette vie ! »</h2><p><img id="media-870130" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://lesyeuxetlecoeur.blogspirit.com/media/00/00/2798169266.jpg" alt="topic.jpg" /></p><h3>>> <a title="La mort expliquée par une petite fille atteinte d'un cancer en phase terminale" href="http://www.aleteia.org/fr/religion/article/la-mort-expliquee-par-une-petite-fille-atteinte-dun-cancer-en-phase-terminale-5848286783078400" target="_blank">Découvrez le message de sagesse de cette petite fille</a></h3>
maplanete
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Pesticides: le plaidoyer de Greenpeace en faveur de l'agriculture biologique
tag:maplanetea.blogspirit.com,2015-05-15:3316071
2015-05-15T10:31:00+02:00
2015-05-15T10:31:00+02:00
Epandage agricole. Photo archives AFP Après la publication,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-291908" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2813756476.jpg" alt="pesticides,maladie,danger,étude,rapport,greenpeace" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Epandage agricole. Photo archives AFP</em></span></p><p>Après la publication, le 11 mai, de son rapport intitulé<a href="http://www.greenpeace.org/france/PageFiles/300718/rapport_sante_et_pesticides.pdf?utm_source=other&utm_medium=post&utm_term=health%20report,cp&utm_campaign=Food&__surl__=IgDkH&__ots__=1431623018465&__step__=1" target="_blank"><strong> "Santé: les pesticides sèment le trouble"</strong></a> qui établit les conséquences sur la santé de l’exposition aux pesticides, <a href="http://www.greenpeace.org/france/fr/" target="_blank"><strong>Greenpeace</strong></a> plaide en faveur de l’<strong>interdiction progressive des pesticides chimiques de synthèse</strong> et de la généralisation des pratiques <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/agro%C3%A9cologie" target="_blank">agroécologiques</a>. </strong></p><p><strong>Les agriculteurs, premières victimes des pesticides<br /></strong></p><p><img id="media-291919" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/679145548.jpg" alt="pesticides,maladie,danger,étude,rapport,greenpeace" width="161" height="107" />Les pesticides, on en mange avec les légumes et les fruits qui en sont aspergés, même si on les lave soigneusement. On les respire, dans l'air après leur pulvérisation, et à la maison ou au jardin si l'on utilise certains produits chimiques. Enfin, on en boit des résidus dans l'eau que l'on consomme, lorsqu'elle est contaminée par les polluants agricoles, aussi traitée et purifiée soit-elle.</p><p>En France notamment,<strong> troisième pays au monde</strong> pour l'utilisation des phytosanitaires, nul ne peut échappe à l’exposition aux pesticides. Toutefois, comme l'ONG le souligne, les <strong>agriculteurs et leurs familles</strong>, en première ligne car utilisateurs et consommateurs, font partie des populations les plus exposées à des risques de pathologies graves. "Il est honteux que ceux qui nous nourrissent souffrent autant de l’usage intensif des pesticides", s'indigne <strong>Suzanne Dalle de Greenpeace France</strong>, en appelant à "désintoxiquer notre modèle agricole" et "à donner les moyens aux agriculteurs de mettre en place des alternatives".</p><p><strong>Facteurs de risques sanitaires importants</strong></p><p><img id="media-291909" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/975148805.3.jpg" alt="pesticides,maladie,danger,étude,rapport,greenpeace" />Dans son rapport , l’ONG revient sur le constat déjà effectué sur les dangers de l'exposition aux produits chimiques utilisés par l'agriculture intensive, mis en valeur par les études de <a href="http://www.generations-futures.fr/" target="_blank"><strong>Générations futures</strong> e</a>t de nombreux instituts de recherche, y compris à l'étranger.</p><p>En France, où <a href="http://www.inserm.fr/" target="_blank">l<strong>’Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) </strong></a>a notamment publié en juin 2013, une <a href="http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm" target="_blank"><strong>vaste expertise collective scientifique</strong> </a>en ce sens, <strong>Génération futures</strong> a spécifiquement mis en valeur, en février de la même année, l'existence de ce risque pour les <strong>salariés de la vigne.</strong></p><p>Les résultats de l'étude effectuée sur les résidus de <a href="http://www.generations-futures.fr/pesticides/lenquete-apache-analyse-de-pesticides-agricoles-dans-les-cheveux/" target="_blank"><strong>pesticides agricoles présents dans les cheveux des habitants de Listrac,</strong></a> avaient provoqué un électrochoc dans le Médoc, en Gironde. Fongicides, herbicides, engrais, pesticides :<strong> la viticulture conventionnelle, </strong>il faut le rappeler, est le<strong> premier utilisateur de produits chimiques dans l'Hexagone</strong>. "L’exposition à certains pesticides représente un facteur de risque supplémentaire non négligeable de contracter de nombreuses maladies chroniques, y compris différentes formes de <strong>cancers</strong> et de <strong>maladies neurodégénératives</strong> telles que la<strong> maladie de Parkinson</strong> et celle <strong>d’Alzheimer,</strong> et de développer des <strong>malformations congénitales</strong>", rappelle ainsi Greenpeace.</p><p><strong>Les femmes et les enfants d'abord</strong></p><p><img id="media-291915" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/3487714227.jpg" alt="pesticides,maladie,danger,étude,rapport,greenpeace" width="313" height="196" />"Il existe également un solide faisceau de preuves selon lesquelles l’exposition aux pesticides serait associée à l’<strong>affaiblissement du système immunitaire</strong> et à des <strong>déséquilibres hormonaux</strong>", souligne encore l’ONG qui enfonce le clou : "les associations statistiques entre l’exposition à certains pesticides et l’incidence de certaines maladies sont irréfutables et ne doivent pas être ignorées".</p><p>En plus des agriculteurs, le rapport met l’accent sur l’impact sur les <strong>foetus</strong>, lorsque les<strong> femmes enceintes</strong> sont exposées, et les jeunes enfants, plus vulnérables, une conséquence mise en valeur par des études effectuées notamment aux <strong>Etats-Unis</strong>. Parmi les effets possibles enregistrés sur les enfants exposés figurent un poids et une taille réduits, un quotient intellectuel plus faible, des modifications de comportement, des leucémies plus fréquentes. Les femmes exposées sont plus sujettes aux fausses couches.</p><p><strong>La solution : passer progressivement à une agriculture 100% "écologique" <br /></strong></p><p><img id="media-291912" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/897583210.jpg" alt="pesticides,maladie,danger,étude,rapport,greenpeace" />Pour l'ONG, pas de demi-mesure : <strong>pour une santé protégée et une alimentation saine, il faut passer à<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/01/30/pesticides-le-nouveau-plan-anti-phyto-de-stephane-le-foll-1032017.html" target="_blank"> une agriculture écologique et biologique</a>,</strong> autrement dit, sans pesticides. Or, si la France a lancé en 2008 un<strong><a href="http://agriculture.gouv.fr/ecophyto" target="_blank"> plan Ecophyto</a>,</strong> dont l’objectif était de réduire de 50% des pesticides en 10 ans,<strong> <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/01/02/les-pesticides-en-hausse-en-2013-1030991.html" target="_blank">la consommation de pesticides n'a cessé d'augmenter ces 7 dernières années.</a></strong>..<strong> </strong>"Les stratégies impliquant une simple réduction de l’utilisation de certains pesticides ne suffiront pas pour protéger la santé humaine", conclut Greenpeace qui lance cette semaine une <a href="http://www.iknowwhogrewit.org/fr?utm_source=internal&utm_medium=post&utm_term=rapport%20sant%C3%A9%2ci%20know%20who%20grew%20it&utm_campaign=Food&__surl__=IgDRa&__ots__=1431675406996&__step__=1"><strong>grande campagne d'information et de mobilisation auprès des Français.</strong></a></p><p><strong>Une journée nationale de sensibilisation et d'information</strong></p><p style="text-align: left;">Ce <strong>samedi 16 mai</strong>, des militants de l'ONG iront ainsi à la rencontre des habitants de <strong>21 grandes villes de l'Hexagone,</strong> afin de les informer sur les impacts sanitaires des pesticides mais aussi sur les manières d’agir pour rejoindre<strong> <a href="http://www.iknowwhogrewit.org/fr?utm_source=internal&utm_medium=post&utm_term=i%20know%20who%20grew%20it,open%20space&utm_campaign=Food&__surl__=IgDRm&__ots__=1431625693150&__step__=1" target="_blank">le mouvement pour une agriculture et une alimentation plus saines.</a> </strong>A <strong>Bordeaux, la sensibilisation s'effectuera Q</strong><strong>uai des marques, près du départ de la navette fluviale, d</strong><strong>e 15h à 18h. </strong>D'autres actions auront lieu à <strong> La Rochelle</strong>, Angers, Avignon, Chevreuse, Clermont-Ferrand, Dijon,Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Poitiers, Rennes, Rouen, St Dié des Vosges, Strasbourg, Toulouse, Versailles...</p><p style="text-align: left;"><strong>Une pétition et un moratoire contre les pesticides toxiques pour les abeilles</strong></p><p>Greenpeace n'est pas la seule ONG à batailler contre les pesticides. De leur côté, quelques semaines avant le passage au Sénat de la loi biodiversité et alors que le gouvernement prépare le nouveau plan Ecophyto, la <a href="http://www.fondation-nicolas-hulot.org/" target="_blank"><strong>Fondation Nicolas Hulot</strong></a>, <a href="http://www.generations-futures.fr/" target="_blank"><strong>Générations Futures</strong>,</a> <a href="http://www.humanite-biodiversite.fr/" target="_blank"><strong>Humanité et Biodiversité,</strong></a> lancent une<a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/stop-pesticides.fnh.org" target="_blank"><strong> pétition contre les pesticides néonicotinoïdes</strong></a>. Leur objectif : "obtenir<strong> un moratoire sur ces substances neurotoxiques pour les pollinisateurs</strong> et faire une nouvelle fois de la France le leader de ce sujet au niveau européen".</p><p><iframe width="344" height="210" src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/WDZsyRYY3P8?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><a href="http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm" target="_blank">Pesticides : Effets sur la santé - Une expertise collective de l’Inserm</a></li><li><a title="L’enquête APAChe : Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux" href="http://www.generations-futures.fr/pesticides/lenquete-apache-analyse-de-pesticides-agricoles-dans-les-cheveux/">L'enquête APAChe : Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux</a></li><li><a href="http://www.sudouest.fr/2011/09/23/surmortalite-dans-les-vignes-506824-757.php" target="_blank">Pesticides et santé : surmortalité autour des vignes</a></li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/02/20/viticulture-la-contamination-aux-pesticides-touche-les-trava.html" target="_blank">Listrac-Médoc (Gironde) : le danger des pesticides pour les travailleurs de la vigne et les riverains</a></li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/01/30/pesticides-le-nouveau-plan-anti-phyto-de-stephane-le-foll-1032017.html" target="_blank">L'agriculture biologique sans pesticides, rentable et productive, peut nourrir l'humanité</a></li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2014/01/16/la-france-prend-le-tournant-de-l-agroecologie-1015458.html">Projet de loi : l'agroécologie est l'avenir agricole de la France</a></li><li><strong>Pour retrouver tous les articles de Ma Planète sur les pesticides : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p> <strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Les pesticides, c'est quoi ?</strong> Les <strong>pesticides chimiques de synthèse</strong> sont des substances chimiques ou des mélanges de substances destinés à lutter contre les nuisibles tels que les insectes, les champignons, les moisissures ou les mauvaises herbes. Ces substances chimiques destinées à <strong>tuer des organismes vivants</strong>, sont également connues sous le nom plus glamour de <strong>"produits de protection des plantes" ou "produits phytosanitaires".</strong> Ils sont le plus souvent classés en fonction des nuisibles visés. Les <strong>insecticides</strong> luttent contre les insectes nuisibles (et d'autres qui passent par là), l<strong>es herbicides,</strong> contre les mauvaises herbes, <strong>les fongicides</strong>, contre les champignons. Les pesticides peuvent également être classés en fonction de leur famille chimique, dans les catégories des <strong>organophosphorés</strong> (OPP), des <strong>organochlorés</strong> (OCP), des <strong>carbamates</strong> et des <strong>néonicotinoïdes,</strong> tristement célèbres pour les ravages qu'ils effectuent dans les colonies d'abeilles.</li><li><strong>Pour signer la pétition contre les pesticides néonicotinoïdes, <a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/Pour%20signer%20la%20pétition%20:%20stop-pesticides.fnh.org" target="_blank"><strong>c</strong>'est ICI </a></strong></li></ul>
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Sciences : le ver plat aquatique, ce ”ver immortel” qui combat la tuberculose
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-09-15:3315839
2014-09-15T10:30:00+02:00
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"Dugesia japonica", le petit ver planaire sur lequel ont travaillé les...
<p style="text-align: center;"><img id="media-272009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2626675977.jpeg" alt="planaier.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>"Dugesia japonica", le petit ver planaire sur lequel ont travaillé les chercheurs pour cette étude. Photo CNRS</em></span></p><p>On ne cesse de crier haro sur les espèces animales invasives, comme encore tout récemment pour le<a href="http://www.sudouest.fr/2014/09/01/plathelminthe-le-ver-qui-tue-les-vers-est-en-gironde-1657290-4626.php" target="_blank"><strong> plathelminthe terrestre, ce ver plat sans prédateur</strong></a> qui tueur de lombrics et désormais présent en Gironde. Sachez pourtant que dans sa famille, l'un de ses cousins, le <strong>p<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dugesia_japonica" target="_blank">etit ver plat aquatique "Dugesia japonica", </a></strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dugesia_japonica" target="_blank"><strong>le planaire</strong>, </a>permis d'identifier une nouvelle voie de défense contre les bactéries du type <strong>tuberculose ou staphylocoque doré.</strong></p><p><strong><img id="media-272008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1230241338.jpg" alt="ghigo.jpg" width="115" height="115" />Une découverte française<br /></strong></p><p>Cette découverte a été réalisée par des<strong> chercheurs français de l'<a href="https://www.ird.fr/la-recherche/liste-des-unites-de-recherche/198-unite-de-recherche-sur-les-maladies-infectieuses-et-tropicales-emergentes" target="_blank">Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes </a>(CNRS/IRD/Inserm/Aix-Marseille Université)</strong>, en collaboration avec le <strong><a href="http://www.investincotedazur.com/fr/annuaire/organisations/c3m/" target="_blank">Centre méditerranéen de médecine moléculaire </a>(Inserm/Université Nice Sophia Antipolis),</strong> et d'autres laboratoires français et étrangers. "Nous sommes les premiers en France et au monde à avoir utilisé ce ver plat, le planaire Dugesia japonica, pour rechercher une réponse immunitaire", a déclaré dans un communiqué le chercheur <a href="http://community.frontiersin.org/people/EricGhigo/75190" target="_blank"><strong>Eric Ghigo,</strong></a> <strong>d</strong>i<strong>recteur de recherche au CNRS</strong> (Centre national de la recherche scientifique), à la tête de l'équipe <strong>"Infection, Genre et Grossesse",</strong> dont les travaux, publiés dans la revue<a href="http://www.cell.com/cell-host-microbe/home" target="_blank"><strong> "Cell Host and Microbe" </strong></a>le 10 septembre dernier, soulignent l'importance qu'il y a à étudier des <strong>organismes modèles alternatifs</strong>, et ouvrent la voie vers de <strong>nouveaux traitements contre les infections bactériennes.</strong></p><p><strong>Le ver à 9 vies<br /></strong></p><p>En étudiant pour la première fois au monde cet <strong>organisme modèle original,</strong> les scientifiques français ont en effet réussi à <strong>identifier une nouvelle voie de défense contre des bactéries</strong> comme l'<strong>agent de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuberculose" target="_blank">tuberculose</a>,<a href="http://www.inrs.fr/eficatt/eficatt.nsf/(allDocParRef)/FCTUBERCULOSE?OpenDocument" target="_blank"> Mycobacterium tuberculosis</a><em>.</em></strong> Jusque là, ce ver plat était surtout connu pour ses <strong>extraordinaires capacités de régénération</strong> qui en font un être <strong>potentiellement immortel : </strong>il ne peut pas mourir de vieillesse. Si on le coupe en 9, il donne naissance à 9 nouveaux vers...</p><p><strong>Dévoreur de bactéries</strong></p><p><img id="media-272010" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/4252485052.jpg" alt="recherche,découverte,maladie,lutte,ver,tuberculose" />Il est aussi capable de résister à des bactéries très pathogènes voire mortelles pour l'homme. Pour comprendre<strong> les raisons d'une défense immunitaire si efficace,</strong> les chercheurs ont étudié les gènes exprimés par le planaire suite à l'infection par des bactéries pathogènes chez l'homme, telles que <strong>M. tuberculosis, responsable de la tuberculose</strong>, le <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Staphylocoque_dor%C3%A9" target="_blank">staphylocoque doré</a> (Staphylococcus aureus)</strong> et l'agent de <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gionellose" target="_blank">la légionellose</a> (Legionella pneumophila).</strong> Ils ont ainsi identifié 18 gènes qui lui confèrent une résistance à ces agents pathogènes. L'un de ces <a href="http://www.ensembl.org/Homo_sapiens/Gene/Summary?g=ENSG00000188010;r=2:38875962-38929072" target="_blank"><strong>gènes - MORN2 </strong></a>– essentiel à l'élimination de tous les types de bactéries testées, est aussi présent dans le <strong>génome humain.</strong> Les scientifiques ont alors surexprimé ce gène dans les <strong>globules blancs humains macrophages</strong>, <strong>chargés d'éliminer les agents pathogènes en les digérant. </strong>Ainsi stimulés, ils sont devenus capables d'éliminer les bactéries S. aureus, L. pneumophila, M. tuberculosis et bien d'autres agents pathogènes...</p><p><strong>Des essais cliniques sur l'homme</strong></p><p>Cette découverte ouvre une <strong>nouvelle piste d'action contre la tuberculose</strong>, maladie qui revient en force et dont les souches résistantes aux antibiotiques sont de plus en plus répandues. Selon Eric Ghigo, cette avancée pourrait conduire à des <strong>essais cliniques sur l'homme d'ici "10 à 15 ans"</strong>. Mais ces travaux montrent aussi l'intérêt des organismes modèles « exotiques », comme le planaire...</p><p>Alors, avant de "condamner" le ver <a href="http://www.sudouest.fr/2014/09/01/plathelminthe-le-ver-qui-tue-les-vers-est-en-gironde-1657290-4626.php" target="_blank"><strong>plathelminthe terrestre, </strong></a>peut-être convient-il de réfléchir à deux fois... A l’heure où les espèces exotiques envahissantes sont considérées par certains scientifiques comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité, <a href="http://agents.cirad.fr/index.php/Jacques+Tassin" target="_blank"><strong>Jacques Tassin</strong></a>, chercheur à Montpellier, estime lui que <strong>"invasif" n'est pas synonyme de nuisible</strong> et que "les envahisseurs finissent par devenir indigènes". Selon lui, le monde comptera même demain "davantage d’espèces invasives mais ne méritera pas pour autant d’être tenu pour mauvais"."Invasif" ou pas, chaque être vivant sur Terre a sa raison d'exister et la nature, pleine de ressources, n'a pas fini de nous étonner. </p><p><iframe width="327" height="185" src="http://www.terre.tv/iframe/fr/5854/" frameborder="0" scrolling="no" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.com"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong><a href="http://blog.franceinter.fr/tete-au-carre/lhomme-il-espece-invasive-reponse-jacques-tassin/" target="_blank">L’homme est-il une espèce invasive ? Par Jacques Tassin</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2014/04/07/quand-la-demoustication-ait-polemique-1019629.html#comments" target="_blank">Biodiversité : quand la démoustication fait polémique en Gironde</a></strong></li></ul>
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Ces bonnes nouvelles de 2014. Aujourd'hui: l'escargot, l'arme fatale écolo contre le mildiou de la vigne
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-09-03:3315834
2014-09-03T10:30:00+02:00
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Feuille de vigne marquée par le mildiou. Photo archives Sud...
<p style="text-align: center;"><img id="media-255672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/1438572130.jpg" alt="vigne mildiou.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Feuille de vigne marquée par le mildiou. Photo archives Sud Ouest/Emilie Drouinaud</em></span></p><p style="text-align: left;"><strong>C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances,</strong> bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une <strong>série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014"</strong> pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.</p><p><strong>Halte à la sinistrose !</strong> L'actualité écolo ne se résume pas qu'à des <strong>catastrophes</strong>... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc, "<strong>Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année.</strong> Aujourd'hui : <strong> les oeufs de l'escargot <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Biomphalaria_glabrata" target="_blank">Biomphalaria glabrata,</a></strong> qui vit dans les eaux douces des tropiques, <strong>alternative aux pesticides.</strong></p><p id="p1"><span style="font-size: small;"><strong>Viticulture : l'escargot, l'arme fatale écolo contre le mildiou</strong></span></p><p><strong>3 mars 3014. Les alternatives aux pesticides existent. Un remède miracle et écologique contre le mildiou</strong> vient d'être découvert par des scientifiques du CNRS : <strong>une protéine présente dans les oeufs de l'escargot <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Biomphalaria_glabrata" target="_blank">Biomphalaria glabrata,</a></strong> qui vit dans les eaux douces des tropiques.</p><p><strong>Le mildiou, fléau de l'agriculture</strong></p><p><img id="media-255670" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2037975200.jpg" alt="vigne pluie.jpg" />Plaie du viticulteur, de l'agriculteur et du jardinier, le mildiou est une maladie répandue dans le monde entier, causée par des micro-organismes de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Oomycota" target="_blank"><strong>famille des oomycètes</strong></a>, qui ravage notamment la vigne. <a href="http://www.vignevin-sudouest.com/publications/fiches-pratiques/mildiou.php" target="_blank"><strong>Le mildiou de la vigne,</strong></a> originaire d'Amérique du Nord, fut signalé pour la première fois dans le Bordelais en 1879. <strong>Il se développe sur tous les organes herbacés de la vigne et affectionne particulièrement ceux qui sont en voie de croissance et riches en eau.</strong> Pour le contrer, les viticulteurs conventionnels utilisent des <strong>pesticides, </strong> produits chimiques polluants et toxiques pour la santé humaine. Les bio peuvent recourir à la<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouillie_bordelaise" target="_blank"><strong> bouillie bordelaise</strong>, </a>mélange de cuivre et de soufre, qui fait partie des produits autorisés en agriculture biologique mais dans certaines limites. Plus naturelle, la bouillie bordelaise n'est pas "propre" à 100%.</p><p><strong><img id="media-255675" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3677607232.jpg" alt="maladie,parasite,pesticides,recherche,alternative,chimie,phytosanitaire,mildiou,cnrs" />Une protéine présente dans les oeufs</strong></p><p>Cet escargot particulier qu'est le<strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Biomphalaria_glabrata" target="_blank"> Biomphalaria glabrata</a></strong> (photo INRA ci-contre) est étudié par les chercheurs, car il est un vecteur d'une <strong>maladie parasitaire des zones tropicales (la bilharziose). </strong>Une <strong>protéine secrétée par le mollusque,</strong> qui constitue 60% des protéines du gel protecteur de ses oeufs et qui a des <strong>propriétés antibactériennes</strong> bien connue des scientifiques. D'où l'idée formulée par une équipe de scientifiques de<strong><a href="http://www6.paca.inra.fr/institut-sophia-agrobiotech" target="_blank">l’Institut Sophia Agrobiotech</a> : et si on la testait</strong><strong> in vitro sur des oomycètes </strong>responsables du mildiou qui ravage notamment la vigne ? C'était bien vu : ils n'y résistent pas.</p><p><strong>Solution écologique</strong></p><p class=" text-justify">La protéine d’escargot pourrait donc représenter une <strong>alternative écologique aux pesticides.</strong> D’autant plus qu'elle est <strong>biodégradable,</strong> ce qui constitue un avantage environnemental supplémentaire. <strong> L'enjeu économique de la découverte est, on s'en doute, énorme</strong>. Aussi,<a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-vegetale/Toutes-les-actualites/Escargot-contre-oomycetes" target="_blank"> <strong>l'Inra a déposé un brevet </strong></a> qui couvre l’utilisation de protéines de la même famille que celle produite par les escargots d’eau douce pour lutter contre les maladies à oomycètes.</p><p>Pas question toutefois de trouver pour l'instant le produit miracle tout prêt à utiliser pour soigner la vigne. Il faut encore trouver la formulation qui permettra de tester l'efficacité de la protéine dans des conditions réelles. A suivre.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.com"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>CONTACTS SCIENTIFIQUES</strong></p><ul><li><strong><a title="Ecrire a Christine Coustau" href="mailto:Christine.Coustau@sophia.inra.fr">Christine Coustau </a></strong>UMR1355 ISA Institut Sophia Agrobiotech et <strong><a title="Ecrire a Olga Baron" href="mailto:Olga.Baron@sophia.inra.fr">Olga Baron</a></strong></li><li><strong>Département(s) associé(s) : <a title="Santé des plantes et environnement" href="http://departements.inra.fr/sitedept/deptunite211" target="_blank">Santé des plantes et environnement</a> <a title="Environnement et agronomie" href="http://departements.inra.fr/sitedept/deptunite25" target="_blank">Environnement et agronomie</a>Centre(s) associé(s) :<a title="Provence-Alpes-Côte d'Azur" href="http://centres.inra.fr/sitecentres/centreunite72" target="_blank">Provence-Alpes-Côte d'Azur</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les bonnes nouvelles et les initiatives vertes:<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/initiative/" target="_blank"> cliquer ICI </a></strong></li><li><strong>INRA :<a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-vegetale/Toutes-les-actualites/Escargot-contre-oomycetes" target="_blank"> l’escargot qui terrasse les oomycètes</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Pollution à l'oxyde d'azote : la France parmi les plus mauvais élèves de l'Europe
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-04-30:3315702
2014-04-30T10:30:00+02:00
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Embouteillage sur la rocade de Bordeaux. Photo archives Sud Ouest Il...
<p style="text-align: center;"><img id="media-259997" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/1055071102.jpg" alt="pollution air rocade.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Embouteillage sur la rocade de Bordeaux. Photo archives Sud Ouest</em></span></p><p>Il n'y a pas que le<strong> CO2 et les <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/particules+fines" target="_blank">particules fines</a></strong> qui empoisonnent l'air que nous respirons.<strong> L<a href="http://www.airpl.org/cles/origine_des_polluants/les_oxydes_d_azote_no2_no" target="_blank">es oxydes d'azote (NOx) </a>sont aussi particulièrement nocifs pour notre santé. </strong>Le 25 mars dernier,<strong> l<a href="http://www.eea.europa.eu/fr" target="_blank">'Agence européenne pour l'environnement (AEE) </a></strong>a mis à l'index <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/14/l-europe-en-alerte-a-la-pollution-1013839.html" target="_blank"> neuf pays européens,</a> dont la France </strong>: ils n'ont pas respecté en 2012 les<strong> plafonds réglementaires </strong>en termes d<strong>’émissions de ces polluants</strong>, principalement émis par la <strong>circulation automobile</strong></p><p><strong>La France parmi les quatre plus mauvais élèves européens</strong></p><p>Sept de ces neuf pays – <strong>Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande et Luxembourg</strong> – connaissent des <strong>difficultés récurrentes avec ces polluants :</strong> ils sont incapables de respecter les limites européennes en la matière depuis 2010, précise l’AEE. Les deux autres pays hors des clous en 2012 étaient la <strong>Slovénie et Malte.</strong> Les plus mauvais élèves européens pour les NOx sont le<strong> Luxembourg,</strong> qui a excédé les plafond de 55% en 2012,<strong> l’Autriche </strong>(+37%) et<strong> l’Allemagne et la France</strong> <strong>(ex aequo avec un dépassement de 21%).</strong></p><p><strong><img id="media-259996" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3822949559.jpg" alt="pollution air voiture.jpg" width="133" height="97" />Le trafic routier responsable en France pour plus de la moitié des émissions d'oxyde d'azote</strong></p><p>Le trafic routier contribue pour environ <strong>40% aux émissions totales de NOx dans l’Union européenne,</strong> selon l’Agence. <strong>En France, les oxydes d’azote (qui comprennent notamment le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Monoxyde_d'azote" target="_blank">monoxyde d’azote</a>, le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_d'azote" target="_blank">dioxyde d’azote</a> et le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Protoxyde_d'azote" target="_blank">protoxyde d’azote</a>) proviennent même pour plus de la moitié du trafic routier,</strong> selon l’inventaire national réalisé chaque année par le<strong><a href="http://www.citepa.org/fr/" target="_blank"> Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique</a>).</strong> L’industrie (matériaux de construction, chimie) et l’agriculture (consommation de produits pétroliers) sont des sources plus mineures.</p><p><strong><img id="media-260000" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1599959815.jpg" alt="citiz.jpg" />Faire de nouveaux progrès et développer les alternatives à la voiture </strong></p><p>En dépit de progrès enregistrés entre 2010 et 2012 (avec un dépassement du plafond ramené de 32 à 21%),<strong>la France, également en dépassement pour ses émissions de particules fines, "est restée loin des objectifs pour les oxydes d'azote trois ans de suite "</strong>, relève l’AEE. "La pollution de l’air est encore un problème très réel, il suffit de regarder les niveaux élevés de pollution observés récemment au-dessus de grandes zones de l’Europe de l’ouest", selon Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE. "Il faut faire des progrès en réduisant encore les émissions. Alors que de nouvelles technologies et pratiques peuvent aider, nous avons aussi besoin d’encourager les particuliers à agir, par exemple en <strong>développant des alternatives à l’utilisation de la voiture</strong>", ajoute-t-il. A l'image du <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/11/27/autopartage-autocool-devient-citiz-1012887.html" target="_blank"><strong>réseau d'autopartage Citiz,</strong></a> inauguré à Bordeaux en novembre 2013 (photo ci-dessus).</p><p>En décembre 2013, <strong>la Commission européenne a proposé d’imposer des plafonds nationaux</strong> plus stricts pour les principales sources de la pollution de l’air, dont les NOx, d’ici à 2030 afin d<strong>’éviter 58.000 décès prématurés chaque année.</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Tout sur les oxydes d'azote sur le site du ministère de l'Ecologie :<a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Fiche-explicative-sur-les-oxydes-d.html" target="_blank"> cliquer ICI </a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/14/l-europe-en-alerte-a-la-pollution-1013839.html" target="_blank">Pollution de l'air : pourquoi la France et l'Europe ne peuvent plus respirer</a></strong></li><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur la pollution de l'air aux particules fines : c<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/particules+fines" target="_blank">liquer ICI </a></strong></li></ul>
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La dysphorie de genre: quand un garçon veut devenir une fille
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-03-30:3299043
2014-03-30T10:58:00+02:00
2014-03-30T10:58:00+02:00
Maladie ou normalité? La dysphorie de genre est décrite comme...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4187548945.jpg" target="_blank"><img id="media-166830" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2441382289.jpg" alt="genre,identité,dysphorie,garcon,fille,sexualité,masculin,féminin,normalité,maladie," /></a>Maladie ou normalité?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La dysphorie de genre est décrite comme associée à des symptômes et des morbidités déjà existantes, dans le magazine «<a href="http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Dysphorie-de-genre" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Psychologies</span></a>»:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">«- transsexualisme classique (modèle central, en fait le plus rare) ; </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">- homosexuels masculins très efféminés ou lesbiennes très masculines; </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">- syndromes psychotiques ; </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">- personnalités psychopathiques et/ou sociopathiques (chez qui l'affirmation de troubles de l'identité sexuelle n'est pas toujours sincère) ; </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">- crises réactionnelles ; etc.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par rapport à la norme de référence de survie de l’espèce, qui est l’hétérosexualité, cette dysphorie de genre <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/12/17/sexualite-et-normalite-2-tout-est-norme-et-categories-251044.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">est une anomalie</span></span></a>, au sens où elle n’entre pas dans la catégorie habituelle. Est-elle pour autant une maladie? On n’en sait rien. Les milieux transgenre refusent l’idée d’une maladie car elle conduirait à les exclure socialement et à porter à leur encontre un jugement de valeur dénigrant. Or je ne pense pas que ce soit l’éventualité d’une maladie qui exclurait, sinon tous les cardiaques, les cancéreux, les diabétiques, etc, devraient être exclus et dénigrés. La difficulté à intégrer cette dysphorie vient de ce qu’elle touche à la sexualité et que celle-ci est de tous temps un thème difficile.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il ne s’agit donc pas de porter un jugement de valeur sur les personnes qui se définissent comme différentes de leur sexe physiologique. Mais du point de vue médical on ignore encore ce qui déclenche cela: une anomalie hormonale pendant la grossesse est une des hypothèses. Ce qui laisserait entendre que l’appartenance à un sexe ou un autre et à leurs représentations culturelles appelée genre, serait bien conditionnée en partie par la biologie et non par la seule culture.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La peur de la différence</span></strong><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2920238705.jpg" target="_blank"><img id="media-166831" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1219382947.jpg" alt="genre,identité,dysphorie,garcon,fille,sexualité,masculin,féminin,normalité,maladie," /></a><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans le reportage ci-dessous on voit un garçon dans un environnement de fille, et une fille coiffée et habillée en garçon. Preuve s’il en était qu’il y a bien des stéréotypes identitaires par catégorie et que ceux-ci sont nécessaires à la définition de son identité individuelle. Si l’humanité est variée et si l’éventail des expressions sexuées est vaste, il se trouve néanmoins des marqueurs typés pour chaque sexe-genre. Le mot «genre» ne change rien à cela, il est plutôt une sorte de dérivatif pour découpler le corps de la pensée et pour rendre normal socialement les identités ab-normale et très minoritaires. La peur de l’exclusion conduit à supprimer les différences, évitant ainsi d’avoir à assumer sa propre différence.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est intéressant de voir dans ce reportage l’importance donnée au look et aux activités dites de genre. Plus classique comme représentation, tu meurs! La ministre française des Droits des femmes (et pas des hommes) doit en manger son chapeau, elle qui veut supprimer tout signe extérieur de différenciation parce que jugé comme négativement discriminant. On se demande qu’est-ce que l’identité au-delà de l’habillement, des manières et des activités. Comme s’il suffisait de changer de garde-robe pour changer de sexe. A ce niveau je me pose la question de la crédibilité de cette dysphorie, qui pourrait peut-être, dans certains cas, n’être qu’une forme de révolte sociale enfantine ou une échappatoire à la manière dont le sexe de base est perçu.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quoi qu’il en soit on reste génétiquement femme ou homme. On ne change pas les chromosomes comme on change de jupe. L’affirmation de genre différente du sexe physique suppose des subterfuges - hormones ou chirurgie - pour s’affirmer durablement dans le temps. Il se peut aussi que la nature se soit trompée dans certains cas. Ce qui laisse entendre qu’il y aurait bien une forme d’anomalie - mais encore une fois il s’agit d’un constat et non d’une jugement de valeur. Chacun vivant comme il l’entend en système libéral, on n’a rien à redire au choix individuel - s'il s'agit d'un choix - qui de plus ne porte pas de préjudice apparent à la société (mais comme cela est présenté comme un ressenti, ce n'est peut-être pas un choix mais une contrainte impérative, ce qui complique les choses).</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2815278109.jpg" target="_blank"><img id="media-166832" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2714304063.jpg" alt="genre,identité,dysphorie,garcon,fille,sexualité,masculin,féminin,normalité,maladie," /></a>Ultra-minorité</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le changement de sexe dans sa tête et dans son corps porte cependant un certain préjudice à la reproduction, fonction première de toute espèce. Mais la nôtre peut accepter une marge de personnes sexuellement non reproductives: célibataires, curés, homosexuels, par exemple.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Selon le médecin interrogé dans le reportage, la dysphorie de genre toucherait de 2 à 10 garçons pour 100’000, et cinq fois moins de filles. Etrange différence qui mériterait d’être explorée et documentée. Quoi qu’il en soit le fait que de 0,002 à 0,01 % des enfants sont concernés n’en fait pas une normalité. Il s’agit bien d’une exception très marginale dans les normes de l’espèce. A ce titre faut-il en parler dans les écoles comme d’une normalité? Je ne le pense pas. En classe on doit apprendre aux élèves à accepter et respecter leurs différences, mais pas à inventer de nouvelles normes sociétales.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’il y ait des cliniques spécialisée pour la dysphorie de genre renforce l'idée de pathologie ou au moins d'une anomalie. Un suivi médical et une possibilité d’intervention chirurgicale ultérieure montre la force de la médicalisation de ces cas, et tend à valider l’hypothèse qu’il s’agit bien d’une situation exceptionnelle, non normale au sens naturel, qui se rapproche du traitement des pathologies lourdes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enfin, faut-il comme les parents du reportage, aller d’emblée dans le sens de l’enfant? J’en doute. Une telle situation demande probablement de parler longuement à l’enfant, de résister en partie à son désir en lui en expliquant les raisons sexuées de référence, en explorant tous les éléments qui pourraient montrer une fuite de soi plus qu’une réelle autre identité fondamentale - qui à leur âge, soit 5 à 10 ans, me paraît difficile à conceptualiser dans leur esprit. Le fait de prendre les marqueurs de look montre que la notion d’identité est encore très embryonnaire et stéréotypée dans la tête des jeunes enfants. De cette confrontation intellectuelle on pourra ensuite en tirer des conséquences. Mais en éducation, le parent n’a pas à suivre l’enfant sans le confronter un minimum.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/Y88gPv8AVYY?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/Y88gPv8AVYY?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dysphorie de genre: c’est le terme médical qui définit le sentiment de n’être pas dans le bon corps et d’en vouloir changer. Bien que ce problème soit présenté comme une forme de normalité, dans laquelle il y aurait ni maladie ni asocialité, la définition même comporte un volet pathologique.</span></p>
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Science : un virus vieux de 30.000 ans découvert dans les glaces de Sibérie
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-03-05:3315674
2014-03-05T10:30:00+01:00
2014-03-05T10:30:00+01:00
Photo AFP "Pithovirus". C'est le petit nom d'un nouveau type...
<p style="text-align: left;"><img id="media-256329" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3177609932.jpg" alt="recherche,sciences,biologie,virus,fonte des glaces,permafrost,banquies,maladie,risque" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Photo AFP</em></span></p><p><span style="color: #000000;"><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pithovirus" target="_blank"><strong>"Pithovirus".</strong></a> C'est le petit nom d'un <strong>nouveau type de virus géant</strong> découvert par des scientifiques. Il a survécu plus de 30.000 ans, bien à l'abri et au froid, congelé dans une couche de permafrost sibérien contemporaine de l'extinction de l'homme de Neandertal, selon une<a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3451.htm" target="_blank"><strong> étude franco-russe,</strong></a> présentée ce lundi 3 mars par le<strong> <a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/" target="_blank">CNRS.</a></strong><br /></span></p><p><strong><span style="color: #000000;"><img id="media-256288" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/231995262.jpg" alt="pithoviruscnrs2_web.jpg" />Un virus géant inoffensif pour l'homme et les animaux</span></strong></p><p><span style="color: #000000;">Découvert dans le sol gelé en permanence de l'extrême Nord-Est sibérien, dans la <a href="https://www.google.fr/maps?t=m&sll=66.710814,174.3662144&sspn=13.4655144,43.8509022&q=Tchoukotka&output=classic" target="_blank"><strong>région autonome de Chukotka,</strong></a><strong> "Pithovirus"</strong> (photo Julia Bartoli et Chantal Abergel, IGS, CNRS/AMU) est un </span><span style="color: #000000;">virus très ancien, capable d'infecter des amibes mais inoffensif pour les humains et les animaux. B</span><span style="color: #000000;">ien différent des virus géants précédemment caractérisés comme le "Mimivirus" (famille Megaviridae), le premier géant découvert en 2003, ou le "<a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3173.htm" target="_blank"><strong>Pandoravirus",</strong></a> découvert le 18 juillet 2013, il</span><span style="color: #000000;"> porte désormais à trois le nombre de familles des virus géants connues. </span><span style="color: #000000;"><br /></span></p><p> <strong><span style="color: #000000;">Les risques potentiels pour la santé publique du réchauffement climatique</span></strong></p><p><span style="color: #000000;">Voilà autre chose. On avait déjà un aperçu alarmant des <strong>conséquences de l'élévation des températures sur le climat, </strong>en accroissant par exemple l'intensité des phénomènes climatiques extrêmes, et sur la <strong>hausse du niveau des mers et des océans.</strong> On sait aussi que le <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/02/news-fil-vert.html" target="_blank"><strong>permafrost, ou pergélisol, qui a commencé à fondre en Russie,</strong> </a>en dégelant, dégage dans l'atmosphère du CO2 en quantité, renforçant le phénomène du réchauffement climatique. Le scoop, c'est que la fonte des glaces et du permafrost pourrait mettre aussi à jour des virus enfouis dans le sol il y a plus de 30.000 ans et qui pourraient être encore infectieux. "La fonte du permafrost due au réchauffement climatique et l'exploitation minière et industrielle des régions arctiques pourraient comporter des risques pour la santé publique", souligne ainsi <strong><span class="stubs"><span style="color: #000000;">Jean-Michel Claverie</span></span> </strong>(laboratoire "Information Génomique et Structurale" (IGS-CNRS Marseille, France) co-auteur de l'étude.</span></p><p><strong><span style="color: #000000;">Ne pas réveiller le virus qui dort...</span></strong></p><p><span style="color: #000000;">La région de Chukotka d'où provient le nouveau virus géant abrite de <strong> grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d'or et de tungstène</strong>. On sait combien la fonte des glaces de la banquise et le dégel du permafrost excitent les appétits féroces des grands groupes industriels miniers et pétroliers internationaux. On comprend pourquoi les scientifiques expriment leur inquiétude pour la santé publique : des forages inconsidérés dans ce genre de zone, pourraient éventuellement réveiller des virus anciens disparus, infectieux pour l'homme.</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Possibilité d'une réémergence de virus</strong> <br /></span></p><p><span style="color: #000000;">La possibilité d'une réémergence de virus considérés comme éradiqués, comme celui de la variole qui se multiplie de façon similaire à celle des "Pithovirus", à partir de ce grand frigo qu'est le permafrost, ne relève plus d'un scénario de science-fiction, a affirmé le chercheur marseillais à l'<span class="stubs"><span style="color: #000000;">AFP</span></span>, en rappelant que la <strong>variole avait sévi dans le passé en Sibérie. </strong> <br /></span></p><p><strong><span style="color: #000000;">Evaluer ce risqu</span></strong><span style="color: #000000;"><strong><img id="media-256289" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/1102331235.jpg" alt="recherche,sciences,biologie,virus,fonte des glaces,permafrost,banquies,maladie,risque" /></strong></span><strong><span style="color: #000000;">e</span></strong></p><p><span style="color: #000000;">Les laboratoires </span><span style="color: #000000;">de biologie de Marseille et de Grenoble, avec le concours du Génoscope d'Evry, mènent ainsi une étude<strong> "métagénomique" du permafrost</strong> qui va permettre d'évaluer ce risque. "Il s'agit de<strong> chercher de l'ADN</strong>, c'est-à-dire les<strong> empreintes génétiques de virus (ou de bactéries) pathogènes pour l'Homme</strong> pour voir s'il y a par exemple des traces de variole dans des échantillons de cette <strong>couche de permafrost pris à 30 mètres de profondeur</strong>", a expliqué Jean-Marc Claverie.<br /></span></p><p><span style="color: #000000;">Pour les chercheurs, cette découverte souligne combien notre connaissance de la biodiversité microscopique reste partielle dès que l'on explore de nouveaux environnements. Pour le quidam, elle révèle aussi que nous sommes vraisemblablement bien loin d'avoir fait le tour de toutes les conséquences</span><span style="color: #000000;"> du changement climatique </span><span style="color: #000000;">pour l'avenir de l'humanité et de la planète.<br /></span></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong> </a></p><p><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</span></strong></p><ul><li><span style="color: #000000;"><strong><strong>Pour consulter l'étude : "Thirty-thousand-year-old distant relative of giant icosahedral DNA viruses with a pandoravirus morphology". <a href="http://www.pnas.org/content/early/2014/02/26/1320670111.abstract" target="_blank">Cliquer ICI </a></strong></strong></span></li><li><strong><span style="color: #000000;">Les articles de Ma Planège sur la fonte de la banquise : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fonte+des+glaces" target="_blank">cliquer ICI </a></span></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><span style="color: #000000;"><strong>On estime que le <a href="http://www.reporterre.net/spip.php?article2452" target="_blank">pergélisol,</a> </strong>qui couvre près d'un quart de l'hémisphère Nord, contient 1.700 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, soit le double de la quantité actuellement présente dans l'atmosphère.</span></li><li><span style="color: #000000;"><strong>L'étude a réuni des <a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3451.htm" target="_blank">équipes françaises de Marseille et de Grenoble</a> (laboratoire de Biologie à Grande Echelle/CEA-<a class="stubs" href="http://nouveau.europresse.com/WebPages/Document.aspx?Event=ViewDoc&DocName=news%c2%b720140303%c2%b7AI%c2%b7TX-PAR-JLK12&TypeDoc=NEWS"><span style="color: #000000;">INSERM</span></a>-Joseph Fourier) et du Génoscope (CEA-CNRS, Evry)</strong>, ainsi qu'une<strong><a href="http://www.ras.ru/" target="_blank"> équipe de l'<span class="stubs"><span style="color: #000000;">académie des Sciences de Russie</span></span> (à Pushchino).</a></strong></span></li><li><strong>Contacts</strong>. <strong>Chercheur CNRS</strong> : Chantal Abergel Tél +33 4 91 82 54 22 <a href="mailto:Chantal.Abergel@igs.cnrs-mrs.fr">Chantal.Abergel@igs.cnrs-mrs.fr. </a><strong>Chercheur AMU</strong> : Jean-Michel Claverie Tél +33 4 91 82 54 47 <a href="mailto:Jean-Michel.Claverie@univ-amu.fr">Jean-Michel.Claverie@univ-amu.fr </a><span style="color: #000000;"><strong>Presse CNRS :</strong> Priscilla Dacher Tél +33 1 44 96 46 06 <a href="mailto:priscilla.dacher@cnrs-dir.fr">priscilla.dacher@cnrs-dir.fr</a></span></li><li><span style="color: #000000;"><strong>Les virus géant</strong>s (d'un diamètre supérieur à 0,5 millionième de mètre) sont, contrairement aux autres virus, aisément visibles avec un simple microscope optique. Ces virus, qui infectent les amibes, renferment un très grand nombre de gènes par rapport aux virus courants (ceux de la grippe ou du sida n'en contiennent qu'une dizaine). Leur taille (et leur génome) est comparable à celle de nombreuses bactéries, voire les dépasse.</span></li></ul>
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Viticulture : l'escargot, l'arme fatale écolo contre le mildiou
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2014-03-03T10:30:00+01:00
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Feuille de vigne marquée par le mildiou. Photo archives Sud...
<p style="text-align: center;"><img id="media-255672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1438572130.jpg" alt="vigne mildiou.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Feuille de vigne marquée par le mildiou. Photo archives Sud Ouest/Emilie Drouinaud</em></span></p><p><strong>Les alternatives aux pesticides existent. Un remède miracle et écologique contre le mildiou</strong> vient d'être découverte par des scientifiques du CNRS : <strong>une protéine présente dans les oeufs de l'escargot <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Biomphalaria_glabrata" target="_blank">Biomphalaria glabrata,</a></strong> qui vit dans les eaux douces des tropiques.</p><p><strong>Le mildiou, fléau de l'agriculture</strong></p><p><img id="media-255670" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2037975200.jpg" alt="vigne pluie.jpg" />Plaie du viticulteur, de l'agriculteur et du jardinier, le mildiou est une maladie répandue dans le monde entier, causée par des micro-organismes de la <strong>famille des oocmycètes</strong>, qui ravage notamment la vigne. <a href="http://www.vignevin-sudouest.com/publications/fiches-pratiques/mildiou.php" target="_blank"><strong>Le mildiou de la vigne,</strong></a> originaire d'Amérique du Nord, fut signalé pour la première fois dans le Bordelais en 1879. <strong>Il se développe sur tous les organes herbacés de la vigne et affectionne particulièrement ceux qui sont en voie de croissance et riches en eau.</strong> Pour le contrer, les viticulteurs conventionnels utilisent des <strong>pesticides, </strong> produits chimiques polluants et toxiques pour la santé humaine. Les bio peuvent recourir à la<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouillie_bordelaise" target="_blank"><strong> bouillie bordelaise</strong>, </a>mélange de cuivre et de soufre, qui fait partie des produits autorisés en agriculture biologique mais dans certaines limites. Plus naturelle, la bouillie bordelaise n'est pas "propre" à 100%.</p><p><strong><img id="media-255675" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/3677607232.jpg" alt="maladie,parasite,pesticides,recherche,alternative,chimie,phytosanitaire,mildiou,cnrs" />Une protéine présente dans les oeufs</strong></p><p>Cet escargot particulier qu'est le<strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Biomphalaria_glabrata" target="_blank"> Biomphalaria glabrata</a></strong> (photo INRA ci-contre) est étudié par les chercheurs, car il est un vecteur d'une <strong>maladie parasitaire des zones tropicales (la bilharziose). </strong>Une <strong>protéine secrétée par le mollusque,</strong> qui constitue 60% des protéines du gel protecteur de ses oeufs, a des <strong>propriétés antibactériennes</strong> bien connue des scientifiques. D'où l'idée qu'a eue une équipe de scientifiques <strong>de<a href="http://www6.paca.inra.fr/institut-sophia-agrobiotech" target="_blank"> l’Institut Sophia Agrobiotech</a></strong>, de<strong> la tester in vitro sur des oomycètes </strong>responsables du mildiou qui ravage notamment la vigne. C'était bien vu : ils n'y résistent pas.</p><p><strong>Solution écologique</strong></p><p class=" text-justify">La protéine d’escargot pourrait donc représenter une <strong>alternative écologique aux pesticides.</strong> D’autant plus qu'elle est <strong>biodégradable,</strong> ce qui constitue un avantage environnemental supplémentaire. <strong> L'enjeu économique de la découverte est, on s'en doute, énorme</strong>. Aussi,<a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-vegetale/Toutes-les-actualites/Escargot-contre-oomycetes" target="_blank"> <strong>l'Inra a déposé un brevet </strong></a> qui couvre l’utilisation de protéines de la même famille que celle produite par les escargots d’eau douce pour lutter contre les maladies à oomycètes.</p><p>Pas question toutefois de trouver pour l'instant le produit miracle tout prêt à utiliser pour soigner la vigne. Il faut encore trouver la formulation qui permettra de tester l'efficacité de la protéine dans des conditions réelles. A suivre.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.com"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>CONTACTS SCIENTIFIQUES</strong></p><ul><li><strong><a title="Ecrire a Christine Coustau" href="mailto:Christine.Coustau@sophia.inra.fr">Christine Coustau </a></strong>UMR1355 ISA Institut Sophia Agrobiotech et <strong><a title="Ecrire a Olga Baron" href="mailto:Olga.Baron@sophia.inra.fr">Olga Baron</a></strong></li><li><strong>Département(s) associé(s) : <a title="Santé des plantes et environnement" href="http://departements.inra.fr/sitedept/deptunite211" target="_blank">Santé des plantes et environnement</a> <a title="Environnement et agronomie" href="http://departements.inra.fr/sitedept/deptunite25" target="_blank">Environnement et agronomie</a>Centre(s) associé(s) :<a title="Provence-Alpes-Côte d'Azur" href="http://centres.inra.fr/sitecentres/centreunite72" target="_blank">Provence-Alpes-Côte d'Azur</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>INRA :<a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-vegetale/Toutes-les-actualites/Escargot-contre-oomycetes" target="_blank"> l’escargot qui terrasse les oomycètes</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Dangerosité des pesticides : la mise en garde de 1.200 médecins français
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-02-06:3315638
2014-02-06T10:34:00+01:00
2014-02-06T10:34:00+01:00
Les dangers de l'usage des pesticides pour la santé des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-253732" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/668876529.jpg" alt="pesticides vignes.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Les dangers de</em></span><span style="font-size: xx-small;"><em> l'usage des pesticides </em></span><span style="font-size: xx-small;"><em>pour la santé des travailleurs de la vigne en Bordelais a été soulignée par l'enquête </em><em><a title="L’enquête APAChe : Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux" href="http://www.generations-futures.fr/pesticides/lenquete-apache-analyse-de-pesticides-agricoles-dans-les-cheveux/" target="_blank">APAChe : Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux</a></em><strong><em>, </em></strong><em>de l'association Générations futures, le mardi 19 février 2013.</em></span></p><p><strong>Près de 1.200 médecins de France métropolitaine et des Antilles ont signé un appel mettant en garde contre les dangers des pesticides pour la santé humaine.</strong> Ils ont remis leur pétition au Sénat le 30 janvier.</p><p><strong>Le chlordécone, un pesticide utilisé aux Antilles</strong></p><p>Lancé sur internet en septembre par un<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/11/27/pesticides-l-appel-national-des-medecins-1012864.html" target="_blank"><strong> groupe de médecins limousins</strong></a> auxquels se sont associés des médecins de Martinique et de Guadeloupe,<strong> <a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/" target="_blank">l'appel des "1.200" </a></strong>a pour origine l’affaire du<a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Chlordecone.html" target="_blank"> <strong>chlordécone</strong>, </a>un pesticide employé à large échelle aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier, entre 1973 et 1993 avant d’être interdit mais dont la présence persistance dans les sols et rivières continue à contaminer les cultures, viandes et poissons. Et les hommes qui s'en nourrissent ou les ont manipulés.</p><p><strong>L'union de deux appels </strong></p><p>Le collectif avait programmé fin janvier une conférence de presse au Sénat, pour diffuser son appel sur les dangers des pesticides. Hasard du calendrier, un député de Haute-Garonne, <strong>Gérard Bapt,</strong> organisait le même jour à l'Assemblée nationale un colloque intitulé <strong> "Pesticides : santé et biodiversité".</strong> Ce colloque était l'aboutissement d'une autre pétition initiée en novembre dernier : <strong> "L'appel de Montpellier". Les deux "appels" ont donc fini par se rejoindre et unir leurs forces.</strong> "Cinq médecins ont ainsi pu porter la pétition des "1.200" signataires en ouverture au colloque de l'Assemblée nationale et la remettre au ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, avant de la présenter au Sénat", précise le Dr Joseph Mazé, membre de AMPL (Alerte des médecins limousins sur les pesticides).</p><p><iframe width="318" height="212" frameborder="0" src="http://api.dmcloud.net/player/embed/4f3d114d94a6f66945000325/52ea981f06361d746d041112/81379204771b40268e994309322a3575?exported=1"></iframe></p><p><strong>"Chacun doit prendre ses responsabilités"</strong></p><div class="post-entry clearfix"><p>Les 1.200 médecins signataires se défendent de vouloir stigmatiser les agriculteurs mais estiment qu'<strong>il est de leur devoir de praticiens et conforme à l'éthique médicale, d'alerter sur la dangerosité des pesticides.</strong> "Nous ne cherchons pas à montrer du doigt une profession, mais chacun doit prendre ses responsabilités. A nous d’assumer les nôtres en alertant sur les dangers de ces produits, particulièrement pour certaines catégories de la population, ceux qui y sont le plus exposés, ainsi que les femmes enceintes et les enfants" explique Pierre-Michel Perinaud, médecin généraliste à Limoges, coordonnateur du collectif.</p><p><strong>"Perturbateurs endocriniens"</strong></p><p>Dans leur appel, les médecins soulignent qu’une<strong> exposition professionnelle aux pesticides</strong> est, selon la littérature scientifique, liée à des risques accrus de<strong> maladie de Parkinson, de cancers de la prostate et de certains cancers du sang</strong>. L'<strong> <a href="http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm" target="_blank">important rapport d'expertise collective de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)</a></strong> publié en juin 2013, fait aussi état d’un risque de <strong>malformations congénitales</strong> augmenté chez les enfants des femmes exposées aux pesticides pendant leur grossesse. Les médecins relèvent par ailleurs que "personne ne conteste l’imprégnation générale de la population" par les pesticides "à faibles doses", ce qui "n’est pas rassurant" dans la mesure où <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/06/14/les-pesticides-sont-impliques-dans-certaines-maladies-comme.html" target="_blank"><strong>"de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens"</strong> </a> dont les effets ne dépendent pas de la dose, mais de la période d’exposition. Les perturbateurs endocriniens sont en effet soupçonnés d’être une des causes de la recrudescence de certains troubles, comme <strong>l’infertilité, l’obésité, les pubertés précoces. <br /></strong></p><p><strong><img id="media-253731" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3711204537.jpg" alt="epandage pesticides.jpg" />En finir avec les épandages aériens</strong></p><p>Les épandages aériens de produits phytosanitaires sont interdits par l'Europe et la France, mais l'Hexagone <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/06/25/pesticides-epandages-aeriens-exceptionnels-autorises-pour-la.html" target="_blank">autorise des dérogations</a></strong> et ce, surtout loin du territoire métropolitain... En 2012, huit cents opérations d'épandage aérien y ont ainsi été autorisées, dont la grande majorité outre-mer. Afin de protéger la santé des populations, les médecins préconisent notamment de<strong> mettre fin aux dérogations à l’interdiction européenne des épandages aériens, particulièrement aux Antilles</strong> où, souligne le Dr Perinaud, les dérogations sont "beaucoup trop souples" atteignant dans certains cas "12 mois sur 12″, alors même que la population est encore contaminée par le chlordécone.</p><p><strong>L'Etat doit reconnaître de nouvelles maladies professionnelles agricoles liées aux pesticides</strong></p><p>L’appel invite également l’Etat à reconnaître de nouvelles maladies professionnelles agricoles liées aux pesticides, à mieux étiqueter les produits destinés à l’alimentation, et à confier à des laboratoires indépendants la réalisation des tests nécessaires pour l’autorisation de mise sur le marché. Il réclame enfin une meilleure prise en compte des perturbateurs endocriniens au niveau européen.</p><p><strong>Une première étape : l'interdiction programmée des pesticides à usage non agricole</strong></p><p>Le Parlement français a déjà répondu la semaine dernière à l’une de leurs autres revendications en interdisant les pesticides hors usage agricole. Mais on a le temps de voir venir : la mesure ne prendra effet qu’en 2020 en ce qui concerne l’interdiction des pesticides dans les espaces verts publics et 2022 pour les jardins particuliers. Et surtout, elle ne concerne pas pour l'instant l'usage professionnel des pesticides par l'agriculture, qui représentent 90 à 95% des phytosanitaires utilisés en France chaque année. Ce qui n'est pas rien, si l'on considère que la France reste le premier pays consommateur en Europe de phytosanitaires en dépit du <a href="http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/PLAN_ECOPHYTO_2018.pdf" target="_blank"><strong>plan gouvernemental Ecophyto,</strong></a> lancé en 2008, qui prévoyait d'en réduire l'usage de 50% d'ici à 2018...</p><p>En dépit de l'importante mobilisation des médecins pour alerter sur les dangers des pesticides, force est de constater qu'il n'y a<strong> pas un mot sur les pesticides ou les produits chimiques perturbateurs </strong> dans le<strong> troisième plan cancer</strong> annoncé par François Hollande, le 4 février... Pourtant, la prévention de ce type de maladies doit passer aussi nécessairement par la réduction des produits dangereux pour la santé humaine comme le sont les pesticides.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong> </a></p><p><strong><strong><strong>►</strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong>►</strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>L'alerte des médecins limousins sur les pesticides<a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/" target="_blank">: cliquer ICI</a></strong></li></ul></div>
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Santé: des médecins français lancent un appel national pour réduire l'usage des pesticides
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-12-03:3315573
2013-12-03T10:30:00+01:00
2013-12-03T10:30:00+01:00
L'Europe doit décider d'ici à la fin de l'année de mesures...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em><img id="media-248201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1215445481.jpg" alt="médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutte" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>L'Europe doit décider d'ici à la fin de l'année de mesures destinées à protéger les populations des effets de substances comme les pesticides</em></span></p><p><strong>Trois association de médecins de France métropolitaine et des Antilles lancent un appel national à leurs confrères pour réclamer à l'Etat la réduction de l'usage des pesticides.</strong></p><p><strong><img id="media-248203" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1117055192.jpg" alt="médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutte" width="123" height="80" />L'Europe doit statuer pour 2014<br /></strong></p><p>Perturbateurs endocriniens, phtalates, pesticides... Le dossier est si explosif qu’il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, <strong>José Manuel Barroso</strong>. Bruxelles doit statuer d'ici à la fin de l'année sur les <strong>mesures destinées à protéger les Européens</strong> des effets de ces substances qui interfèrent avec le système hormonal, à l'instar du<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/bisph%C3%A9nol+a" target="_blank"> bisphénol A</a></strong> qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015.</p><p><strong><img id="media-248204" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/679145548.jpg" alt="médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutte" width="124" height="82" />L'appel "Alerte-médecins-pesticides.fr"</strong></p><p>En France, les langues se délient et la polémique prend une intensité inédite dans la communauté scientifique, dont certains membres n'hésitent plus à sonner l'alarme publiquement. Le 9 novembre dernier, u<strong></strong>ne trentaine d’élus, entourés de médecins et de chercheurs lançaient ainsi<strong> <a href="http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/appel-de-montpellier-passer-%C3%A0-un-niveau-sup%C3%A9rieur-d-alerte-et-de-pr%C3%A9vention-pour-limiter-les-risques-sanitaires-et-%C3%A9cologiques-des-pesticides" target="_blank">"L'appel de Montpellier"</a>, </strong>en appelant le gouvernement français à <strong>réduire drastiquement l’usage des pesticides,</strong> essentiellement d’origine agricole.</p><p>En septembre 2013, <strong>trois associations médicales</strong> <strong>(<a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/" target="_blank">AMLP en Limousin</a>,<a href="http://www.caraibcreolenews.com/communiques,1,5733,guadeloupe-une-py-tition-contre-l-aoy-pandage-ay-rien-de-pesticides-transmise-yy-trois-ministres-frany-ais.html" target="_blank"> EnVie Santé en Guadeloupe</a> et <a href="https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=196084287172473&id=82111357814http://www.asef-asso.fr/nos-antennes-locales/1121-notre-antenne-en-martinique" target="_blank">AMSES en Martinique</a>)</strong> les avaient précédés, en lançant un premier appel sur les pesticides, via une pétition accessible en ligne sur internet<strong>: <a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/" target="_blank">http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/</a></strong></p><p><strong>Au 28 novembre,<a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=552" target="_blank"> 633 médecins l'ont déjà signée</a>, dont une cinquantaine en Aquitaine. Pourquoi une telle mobilisation? </strong></p><p><strong>Joseph Mazé,</strong> membre de l'AMLP, rappelle le caractère très alarmant du dernier rapport de<strong> <a href="http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm" target="_blank">l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)</a>,</strong> publié en juin dernier. Au terme d'une important travail d'expertise collective, l'Inserm conclut en effet que les <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/06/14/les-pesticides-sont-impliques-dans-certaines-maladies-comme.html" target="_blank">pesticides provoquent bien des cancers et des troubles neurologiques, </a></strong>notamment chez les agriculteurs, les viticulteurs et les enfants.</p><p><strong><img id="media-248202" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1269251100.jpg" alt="médecins,pétition,pesticides,réduction,maladie,lutte" width="186" height="124" />Reconnaître le préjudice subi par les agriculteurs<br /></strong></p><p>Pour les médecins signataires, "la santé publique ne doit pas une fois de plus passer après les intérêts des industriels". Ils refusent que l'on montre du doigt les <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/06/14/les-pesticides-sont-impliques-dans-certaines-maladies-comme.html" target="_blank">agriculteurs</a> et les<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/02/20/viticulture-la-contamination-aux-pesticides-touche-les-trava.html" target="_blank"> viticulteurs</a>,</strong> premières victimes des pesticides, pour lesquels ils revendiquent la reconnaissance du préjudice subi. Ce qu'ils visent, en revanche, ce sont les procédures d’autorisation de mise sur le marché des produits qu’ils manipulent, et qui contaminent l’environnement.</p><p><strong>L'urgence d'une pétition constructive</strong></p><p>Assortie d'un <a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=544" target="_blank"><strong>certain nombre de propositions concrètes,</strong></a> comme pour les agriculteurs, l'ouverture de leurs droits à la<strong> reconnaissance de nouvelles maladies professionnelles</strong> liées à l'exposition aux pesticides, ou, pour les riverains<strong> l'interdiction totale des épandages aériens</strong>, la pétition se veut constructive. Pour ces médecins, on ne peut "attendre de connaître la part exacte des pesticides parmi les cancers de la prostate, les cancers du sein, les troubles cognitifs ou de la fertilité avant d’agir". Selon eux, la France, parmi les pays en tête du triste hit parade mondial de la consommation de phytosanitaires, doit impérativement diminuer sa consommation dans ce domaine .</p><p><strong>"Les risques sont connus, des maladies sont évitables"</strong></p><p>Les signataires sont bien déterminés à faire émerger une prise de position médicale sur cette question et à l’assortir de propositions. Car, disent-ils, désormais, "les risques sont connus, des maladies sont évitables". La pétition sera remise aux trois ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Agriculture, en début d’année 2014.<strong> </strong></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a> <br /></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO<br /></strong></p><ul><li><strong>Le site de la pétition :<a href="http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=544" target="_blank">cliquer ICI</a>. Contact : Pierre-Michel Perinaud, président de l’AMLP (Alerte des médecins limousins sur les pesticides) : <a href="mailto:contact@alerte-medecins-pesticides.fr">contact@alerte-medecins-pesticides.fr</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur les pesticides :<a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/"Faut-il%20attendre%20de%20connaître%20leur%20part%20exacte%20parmi%20les%20cancers%20de%20la%20prostate,%20les%20cancers%20du%20sein,%20les%20troubles%20cognitifs%20ou%20de%20la%20fertilité%20avant%20d’agir%20?",%20interpellent%20ces%20médecins,%20qui%20demandent%20que%20l'on%20diminue%20l’usage%20des%20pesticides%20en%20France,%20l'un%20%20des%20pays%20parmi%20les%20tout%20premiers%20consommateurs%20mondiaux,%20en%20augmentant%20les%20surfaces%20consacrées%20à%20l’agriculture%20biologique%20et%20en%20réduisant%20l’usage%20des%20pesticides%20les%20plus%20dangereux%20utilisés%20par%20l’agriculture%20conventionnelle.%20Mais%20aussi%20en%20interdisant%20l’usage%20non%20agricole%20de%20ces%20produits." target="_blank"> cliquer ICI</a><br /></strong></li></ul>
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Sida: le sapin pris en otage ou le monopole de l’exclusion
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2013-11-29T13:57:00+01:00
2013-11-29T13:57:00+01:00
Les bons sentiments sélectifs L’argument de la maladie peut...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2651811570.jpg" target="_blank"><img id="media-158578" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3558433915.jpg" alt="sida,sapin,noel,ruban rouge,exclusion,maladie,souffrance," width="310" height="206" /></a>Les bons sentiments sélectifs</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’argument de la maladie peut s’appliquer aux malades du cancer, de la sclérose en plaque, de la dépression, du diabète infantile, et de tant d’autres. Le Sida on en parle déjà très largement un peu partout: journées d’action, médias, hôpital, etc. Je crois qu’aujourd’hui le Sida est l’une des maladies les plus médiatisées.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il serait question de rappeler non seulement la souffrance et la gravité de la maladie, mais également l’exclusion et le rejet dont les malades du sida sont victimes, avec des conséquences pour la prévention et le dépistage.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Là encore je ne suis pas convaincu de la pertinence de l’argument. Le Sida a été très largement dédramatisé depuis des années, et c’est tant mieux. Mais que penser des maladies psychiatriques, qui font peur et qui excluent ceux qui en souffrent avec une cruauté sans pareille? Et l’exclusion des dépressifs, qui souvent n’osent pas en parler de peur de passer pour faibles ou fous ou de plomber les ambiances de fête, comme si la dépression était une épidémie? Pourquoi les uns et pas les autres?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et les personnes en chimiothérapie contre le cancer, dont si peu osent montrer leur crâne sans cheveux de peur de choquer ou d’être ostracisés?</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le monopole de l’exclusion</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4075048116.gif" target="_blank"><img id="media-158580" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/443665092.gif" alt="sida,sapin,noel,ruban rouge,exclusion,maladie,souffrance," width="309" height="196" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les personnes atteintes du Sida n’ont pas le monopole de l’exclusion. Cette mainmise, conséquence d’un lobbying, sert évidemment à faire passer un autre message, non sur la maladie mais sur l’homosexualité. Or même en cela l’accaparement est excessif, puisque plus de la moitié des personnes contaminées sont hétérosexuelles selon les statistiques. Et puis, Noël n’est pas la fête de l’inclusion de l’homosexualité. C’est une fête universelle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le sapin est en effet un symbole général, sans exclusive ni vocation spécifique. Il est le symbole de la vie qui résiste à l’épreuve du froid et de la nuit (arbre toujours vert), de la lumière qui revient, et dans le christianisme d’une renaissance et d’un espoir en ce que le meilleur adviendra. Un tel symbole doit rester universel. On peut profiter de l’occasion pour penser à toutes les personnes qui souffrent et dont la vie active nous détourne habituellement. On peut penser aux sinistrés du typhon Haiyan et à tant d’autres sur Terre. Mais, de grâce, que le sapin reste neutre et universel pour permette à chacun d’ouvrir son coeur là où il se sent appelé. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mettre sur cet arbre symbolique un emblème spécifique, privatiser le sapin année après année au profit du groupe de malade disposant des meilleurs relais de communicants pour s’imposer, est regrettable. Difficile de croire encore à l’exclusion et à la victimisation quand on voit la puissance de ce lobby. Comme d’habitude, ce sont les plus riches qui sont les plus visibles. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La présence du ruban rouge, systématiquement, exclusivement, crée une pression morale discriminante et engendre, paradoxalement, l’exclusion et la division communautariste. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Que l'on fasse des campagnes est une bonne chose. Que l'on détourne des événements universels au profit d'une communauté est détestable. Bien qu’ouvert à la souffrance des autres je ne peux souscrire à cette exclusivité. Noël doit être une fête universelle, et en dehors d'un drame soudain elle ne doit pas être ainsi privatisée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Didier Bonny nous rappelle <a href="http://independance.blog.tdg.ch/archive/2013/11/29/le-sapin-au-ruban-rouge-250345.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">sur son blog</span></a> que, chaque année, le sapin d’une commune genevoise porte le ruban rouge principalement attribué à la lutte contre le Sida. Cette année c’est le sapin de Meyrin. Même si cela part d'un bon sentiment, je trouve regrettable cet accaparement du sapin pour un seul type de maladie. Si au moins on en changeait chaque année, il y a tant de causes à défendre. Pourquoi uniquement le Sida?</span></p>
Tania
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Au secours
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-26:3110401
2013-11-26T20:20:00+01:00
2013-11-26T20:20:00+01:00
« Seul un être humain peut venir au secours de son...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3662670759.jpg" target="_blank"><img id="media-150979" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/282351472.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></span></em></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><br /></span></em></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Seul un être humain peut venir au secours de son semblable. Seul un homme peut donner de la force à un autre qui est dans le malheur. Ça, je l’ai appris, dit-il avec une passion singulière, la voix rauque. Et ce n’est pas à l’université que je l’ai appris, mais ici, parmi les malades, parmi les milliers de malades. Ce n’est pas vrai qu’il n’y ait aucun secours possible. Mais il faut trouver l’être qui va nous aider quand nous sommes seuls et que nous ne voulons plus vivre. »</span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Sándor Márai,</span><a title="Márai, ô ma Douleur" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/11/20/marai-o-ma-douleur-1120002.html?c" target="_blank"><em><span style="font-size: medium;"> La soeur</span></em></a></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"><br /></span></em></span></p>
Tania
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Márai, ô ma Douleur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-25:3110400
2013-11-25T08:31:00+01:00
2013-11-25T08:31:00+01:00
Quand j’ouvre un roman de Sándor Márai , chaque fois, la voix de son...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quand j’ouvre un roman de <a title="Billets précédents sur Márai (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/m%C3%A1rai" target="_blank">Sándor Márai</a>, chaque fois, la voix de son narrateur me captive. <em>La sœur</em> (<a title="Blog consacré à Márai par Vati" href="http://sandor-marai.blogspot.be/" target="_blank">traduit du hongrois</a> par Catherine Fay) commence ainsi : <em>« Je vais tenter de consigner ici tout ce que j’ai vécu en ce Noël singulier... »</em> Le quatrième Noël de la Deuxième Guerre mondiale, dans une petite station thermale désertée où un écrivain réside pour une semaine dans une auberge bon marché, celui-ci découvre étonné que son voisin de palier n’est autre que <em>« Z., le fameux Z., le grand musicien, encore célébré quelques années auparavant, dans les salles de concert des grandes capitales, par un public international. Devant un homme qui n’est plus que l’ombre de lui-même, mais très calme et discret, il ne voudrait pas <em>« troubler l’équilibre de son âme par une compassion malvenue ».</em></em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1028987775.jpg" target="_blank"><img id="media-150965" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1119278358.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Enrico Brandani (1914-1979),<em> La chorale</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Au lieu de profiter d’un décor de montagne féerique, les pensionnaires sont confinés à l’intérieur par une pluie glacée qui provoque des avalanches. Seul un petit cheval apporte chaque jour le courrier et des vivres. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Dans cette arche, nous étions sept bipèdes à attendre la fin de la pluie et l’émergence du soleil ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Au bout de trois jours, on trompe l’ennui comme on peut, on s’observe. Le couple de la seule chambre avec balcon intrigue, l’homme et la femme ne descendant jamais ensemble dans la pièce commune : une femme </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« plus toute jeune, fragile, à l’aspect maladif »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, un homme </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« chauve, légèrement empâté, au regard triste et soucieux ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Ils se succèdent pour écouter la radio, attentifs surtout à </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« la chronique ordinaire des accidents, des disparitions, des morts. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">La veille de Noël, sceptiques devant la promesse de l’aubergiste d’un beau Noël blanc malgré tout, les vacanciers s’efforcent de faire bonne figure : on décore le sapin, on trinque, on parle. Seuls le couple et Z. sont restés dans leur chambre, et personne d’autre que l’écrivain n’a reconnu le musicien que chacun trouve <em>« très distingué »</em>, bien qu</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">il quitte la salle chaque fois que la radio diffuse de la musique de danse ou des chansonnettes. Respectant l’incognito de Z., déjà là depuis deux mois, l</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">écrivain s’interroge sur son retrait inexpliqué des scènes de concert.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2849539236.jpg" target="_blank"><img id="media-150966" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/831770403.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Un drame, le jour de Noël, met fin à cette drôle d’attente, et soudain, comme promis, le temps change, la neige arrive, puis le soleil. Le pianiste semble à présent prêt à s’épancher auprès de celui qui l’a reconnu – ils se sont quelquefois croisés dans le monde avant de se rencontrer ici sur un chemin de promenade : «</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Chaque être humain est obligé de porter la passion sur lui comme une croix ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Quand l’écrivain s’inquiète de son retour sur scène, il lui confie ce qui a modifié son destin : deux doigts paralysés à la suite d’une maladie.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/751456162.jpg" target="_blank"><img id="media-150967" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4009927211.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Huit mois plus tard, le journal annonce la mort de Z. dans une ville d’eaux suisse. Quelques semaines après, l’écrivain reçoit une enveloppe épaisse par la poste. L’ambassade de Suisse lui transmet un manuscrit du pianiste hongrois, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« selon la volonté du défunt ».</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Au tiers du livre, le narrateur cède la place à Z. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Quand une voix s’exprime à partir de l’autre rivage sur des questions de vie et de mort, sur les grandes émotions qui animent les êtres, tels la croyance, l’amour et la passion, ceux qui sont encore sur cette rive ne savent pas répondre. Ils se taisent et écoutent. »</em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1481259732.jpg" target="_blank"><img id="media-150968" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/166878767.jpg" alt="márai,sándor,la soeur,roman,littérature hongroise,musique,amour,passion,maladie,douleur,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="« La Soeur", de Sandor Marai : la douleur, rédemptrice », par Jean Soublin (Le Monde, 10/11/2011)" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/11/10/la-soeur-de-sandor-marai_1601740_3260.html" target="_blank">Sándor Márai</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> réussit pleinement à installer en nous cette écoute, pour peu que nous acceptions d’entrer dans les </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Lecture de Manon Birster (Les Lettres françaises)" href="http://www.les-lettres-francaises.fr/2012/04/sandor-marai-souvenirs-de-lautre-rive/" target="_blank">abîmes intérieurs</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Le récit du pianiste est une histoire d’amour et de musique brisée par la maladie qui l’a frappé brutalement lors d’un séjour à Florence, pour un concert à l’invitation du gouvernement italien. Son dernier concert. Ensuite, c’est la longue traversée de cette </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Sándor Márai au faîte de son art ÉRIC DE BELLEFROID (La Libre, 31/10/2011)" href="http://www.lalibre.be/culture/livres/sandor-marai-au-faite-de-son-art-51b8ddc5e4b0de6db9c3e3c0" target="_blank">maladie</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> qui l’entraîne aux confins de la vie et de la mort. </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;"><em><a title="Le poème de Baudelaire" href="http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/recueillement.html" target="_blank">« Sois sage, ô ma Douleur,</a> et tiens-toi plus tranquille. / Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici… »</em> A l’hôpital où on le traite avec grand soin, et son corps et son âme seront sondés par un professeur courtois et son assistant quelque peu chamane, avec l’assistance de quatre <em>« entremetteuses angéliques »</em>, les sœurs infirmières : Dolorissa, Cherubina, Carissima et Matutina. <em>« <a title="Choix de couverture (Blog des mardis hongrois de Paris)" href="http://mardishongrois.blogspot.be/2011/10/mais-qui-est-donc-vraiment-la-soeur-de.html" target="_blank">« La Sœur »</a> de Sándor Márai réunit dans un étonnant dialogue un musicien et la douleur aiguë qui le foudroie »</em>, résume très bien Lisbeth Koutchoumoff dans sa <a title="« « La Sœur » de Sándor Márai réunit dans un étonnant dialogue un musicien et la douleur aiguë qui le foudroie », par Lisbeth Koutchoumoff (Le Temps, 17/12/2011)" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8f624d22-280c-11e1-af47-532cfd8300b7%7C0#.UozwsMRLMuE" target="_blank">critique du <em>Temps</em>.</a></span></p>
AJ Conseil Recrutement & RH
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Le taux d'absentéisme des salariés progresse en France
tag:ajconseil.blogspirit.com,2013-09-22:2978772
2013-09-22T21:02:00+02:00
2013-09-22T21:02:00+02:00
16,6 jours ! En 2012, le taux d'absentéisme des salariés tend à...
<p><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #666699;">16,6 jours ! En 2012, le taux d'absentéisme des salariés tend à progresser. Les services n'échappent pas à ce mouvement haussier. </span></strong></p><div class="texte"><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #666699;"> <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.almacg.fr/menu-haut/espace-presse/5e-barometre-alma-cg-sur-labsenteisme/" target="_blank"><span style="color: #666699;">L'étude du cabinet Alma Consulting Group</span></a></span> (réalisée entre mars et mai 2013 auprès de 323 entreprises privées regroupant 315.801 salariés) est sacrément instructive. Elle révèle en effet que <strong>le BTP (2,81 % d'absentéisme) et l'industrie (3,77 % ), ont un absentéisme paradoxalement bien moins élevé que la banque (5,56 % )</strong>. Mais autre grande nouveauté de l'étude : la montée en puissance du secteur des services, dont le taux d'absence était de 5,46 % en 2012, contre 3,32 % en 2011. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #666699;">Au final, tous secteurs confondus, les salariés se sont absentés 16,6 jours durant l'année 2012, soit <strong>2,6 jours supplémentaires</strong> par rapport à 2011. Cette hausse est d'autant plus surprenante que le chiffre était en baisse les trois années précédentes. <strong>Les plus de 50 ans ont le taux le plus élevé (7,58 % ), soit 27,7 jours d'absence en moyenne sur l'année</strong>. Un chiffre qui s'explique par des absences généralement de longue durée pour certains salariés malades. À l'inverse, <strong>les salariés de moins de 30 ans enregistrent un absentéisme pour maladie fréquent mais de courte durée</strong>. <br /></span></p><h3><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #666699;"> Plus d'absents dans les grands groupes<br /></span></h3><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #666699;"> A<strong> noter que les groupes de plus de 1.000 salariés, jusque-là relativement épargnés par l'absentéisme, sont eux aussi touchés</strong> (leur taux est passé de 3,70 % à 4,66 % en une année). <em> « Ce n'est pas la taille de l'entreprise, mais bien la taille du collectif de travail qui a un impact sur la mobilisation des collaborateurs. Il est important d'intégrer cette dimension dans les grandes organisations »</em>, explique Yannick Jarlaud, directeur du département santé et sécurité d'Alma Consulting Group.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #666699;"> Même si il est difficile à évaluer le coût de l'absentéisme, vu l'importance des coûts indirects, la situation pèse lourd du côté des employeurs. Selon les calculs du cabinet Alma, <strong>le coût minimum (complément de salaire employeur plus coût de remplacement) s'élèverait à 7 milliards d'euros pour les entreprises privées</strong>. A cela s'ajoutent 8,77 milliards d'euros d'indemnités journalières versées par la branche maladie-ATPM.</span></p></div><div class="socials" style="margin: 1px; padding: 5px; margin-bottom: 20px;"><div class="twitter"> </div><div class="facebook" style="width: 90px;"> </div><div style="float: left; margin-left: 1px;"><span class="IN-widget" style="line-height: 1; vertical-align: baseline; display: inline-block; text-align: center;"><span style="padding: 0px ! important; margin: 0px ! important; text-indent: 0px ! important; display: inline-block ! important; vertical-align: baseline ! important; font-size: 1px ! important;"><span id="li_ui_li_gen_1379875375701_0"><a id="li_ui_li_gen_1379875375701_0-link"><span id="li_ui_li_gen_1379875375701_0-logo">in</span><span id="li_ui_li_gen_1379875375701_0-title"><span id="li_ui_li_gen_1379875375701_0-title-text">Share</span></span></a></span></span><span style="padding: 0px ! important; margin: 0px ! important; text-indent: 0px ! important; display: inline-block ! important; vertical-align: baseline ! important; font-size: 1px ! important;"><span id="li_ui_li_gen_1379875375707_1-container" class="IN-right"><span id="li_ui_li_gen_1379875375707_1" class="IN-right"><span id="li_ui_li_gen_1379875375707_1-inner" class="IN-right"><span id="li_ui_li_gen_1379875375707_1-content" class="IN-right">9</span></span></span></span></span></span></div><div style="float: left; margin-right: 1px; width: 30px;"> </div></div><p> </p><div class="addzone"> </div><p> </p>
maplanete
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Fukushima:44 milliards d'euros, le coût exorbitant de la décontamination
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-07-25:3315455
2013-07-25T16:40:00+02:00
2013-07-25T16:40:00+02:00
Le coût de la décontamination à Fukushima sera cinq fois plus élevé que...
<p style="text-align: center;"><img id="media-237709" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2468696037.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le coût de la décontamination à Fukushima sera cinq fois plus élevé que prévu. Photo archives AFP</em></span></p><p class="fig-chapo"><strong>Mauvaise nouvelle pour l'Empire du soleil levant qui peine à relancer son économie : le coût de la décontamination de la région de la centrale nucléaire détruite par le tsunami de mars 2011 et du nettoyage des retombées radioactives coûtera cinq fois plus cher que prévu</strong>. Le démantèlement, lui, prendra au moins quarante ans.</p><p class="fig-chapo"><strong>Mauvais karma</strong></p><p>Au moment où, pour la troisième fois en une semaine, une émanation de vapeur inexpliquée et inquiétante plane au-dessus du réacteur 3 détruit de la centrale atomique de Fukushima, un rapport officiel révise à la hausse la facture de la catastrophe concernant la décontamination: l'addition sera cinq fois plus élevée que ce que le gouvernement avait estimé et budgété, selon <strong>l'Institut national des sciences et technologies industrielles.</strong> Il pourrait bien s'élever à 5.800 milliards de yens, soit <strong>44 milliards d'euros. </strong>Au bas mot. <strong>Ce coût ne comprend pas les conséquences économiques, sanitaires, touristiques, ni les travaux de démantèlement, etc. liés à l'accident nucléaire.</strong></p><div class="fig-article-body"><iframe width="371" height="196" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x121n3m"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x121n3m_fukushima-un-jet-de-vapeur-s-echappe-de-l-un-des-reacteurs_news" target="_blank">Fukushima : un jet de vapeur s'échappe de l'un...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/lemondefr" target="_blank">lemondefr</a></em></div><div class="fig-article-body"><em><br /></em></div><div class="fig-article-body"><strong>Une addition à géométrie variable<em><br /></em></strong></div><p>L'addition chiffrée par l'Institut varie selon les scénarios retenus. Le sol contaminé peut être soit entièrement retiré et stocké, soit simplement retourné. Les autorités japonaises évaluaient il y a un an à 28 millions de mètres cubes le volume de sol contaminé à stocker. Soit l'équivalent de cinquante fois la capacité du centre de stockage des déchets très faiblement radioactifs de Morvilliers dans l'Aube. Plus on attend avant d'agir, prévenait un expert français à Tokyo, plus il faudra gratter le sol profondément, jusqu'à plusieurs dizaines de centimètres, car la radioactivité se disperse. Ca tombe sous le sens.</p><p><strong><img id="media-237711" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/192572260.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />Tepco reconnaît pour la première fois qu'il y a bien des fuites d'eau contaminée dans l'océan<br /></strong></p><p>Le rapport tombe dans un contexte plus inquiétant que jamais : les mauvaises nouvelles en provenance de la centrale de Fukushima sont quasi quotidiennes et son opérateur fait l'objet de critiques désormais ouvertes des autorités. Lundi, après <span class="lien_interne">avoir</span> affirmé à plusieurs reprises le contraire,<strong> Tokyo Electric Power (Tepco) a fini par admettre pour la première fois que<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/10/fukushima-le-taux-de-cesium-radioactif-ne-cesse-de-grimper-1.html" target="_blank"> l'eau contaminée par la radioactivité</a> s'était finalement écoulée dans l'océan Pacifique</strong>, tout proche de la centrale, soit une semaine après l'alerte donnée par l'Autorité de sûreté <span class="lien_interne">nucléaire</span> sur une possible fuite. Une lenteur à <span class="lien_interne">admettre</span> la fuite "extrêmement déplorable", fustigeait mardi le ministre du commerce <span class="lien_interne">Toshimitsu Motegi</span>, tandis que le puissant secrétaire général du gouvernement, <span class="lien_interne">Yoshihide Suga</span>, estimait de son côté que ce genre d'information grave aurait dû "être révélée rapidement". On ne peut qu'agréer.</p><p><strong><img id="media-237713" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/1786636098.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />Incidents à répétition et troisième émanation de vapeur</strong></p><p>Du coup, mercredi 23 juilllet, Tepco n'a cette fois pas perdu de temps pour annoncer qu'une<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/18/nucleaire-nouvel-incident-a-fukushima-1005598.html" target="_blank"><strong> nouvelle émanation de vapeur flottait au-dessus du bâtiment du réacteur n<sup>o</sup> 3</strong></a> de la centrale (photo archives AFP, mars 2011). La compagnie a affirmé que les mesures effectuées n'avaient révélé aucune augmentation d'émanations radioactives, ajoutant toutefois qu'elle ignorait toujours l'origine de cette vapeur, l'une des hypothèses étant l'évaporation d'eau de pluie accumulée. Selon le dernier «point de situation» publié ce mois-ci par l<a href="http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20130703_Accident-fukushima-daiichi_point-situation-juillet-2013.aspx" target="_blank"><strong>'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sur Fukushima</strong></a>, «des fuites sont régulièrement constatées sur les installations mises en place à la suite de l'accident» et des rejets radioactifs, certes «très faibles», se poursuivent, tant dans l'atmosphère que dans le sol. L'une des difficultés rencontrées par Tepco est la gestion «de très importants volumes d'eau contaminée». Ce jeudi 25 juillet, c'est le dispositif de refroidissement du <strong>réacteur n<sup>o</sup> 6</strong> qui s'est temporairement arrêté vers 10 h 16, heure locale (3 h 16, heure française) lors d'un test de groupe électrogène de secours. Il a été remis en service un peu après midi, heure locale (5 heures, heure française), a précisé l'opérateur de la centrale, Tepco.</p><p><strong><img id="media-237714" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2441821529.2.jpeg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />Risque de cancer pour 2.000 travailleurs. Et les habitants ?<br /></strong></p><p>C'est bizarre, mais dans l'histoire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, on a tendance à oublier les êtres humains. Les communiqués officiels et les autorités en font très peu état et minorent systématiqement le risque pour la population. Mais la situation de Fukushima ne se résume ni à des fuites d'eau et de la vapeur, contaminées ou non, ni à des milliards d'euros de nettoyage. Les répercussions sur la santé humaine sont un autre coût de la pollution radioactive. Bien plus important, si l'on estime que la vie humaine n'a pas de prix... Pour la première fois aussi, la semaine dernière, <strong>Tepco,</strong> l'opérateur de la centrale accidentée, a admis que près de<strong> 2.000 travailleurs présentaient un risque accru de cancer de la thyroïde</strong>. Ce chiffre représente près de 10 % de l'ensemble des ouvriers ayant travaillé sur le site et qui ont eu la thyroïde exposée à des doses cumulées de radiations supérieures à 100 millisieverts. Et les<strong> <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">habitants de Fukushima</a></strong> qui ont le sentiment d'être abandonnés par le gouvernement japonais ? <strong>Et le reste de la population ?</strong> Sur ce point, c'est l'"omerta" dans sa version nipponne.</p><p><iframe width="367" height="198" src="http://www.youtube.com/embed/fI_pluAHwVk?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong>Et la suite ?</strong></p><p>Tepco envisage de commencer en <strong>novembre prochain le retrait de combustibles,</strong> d'abord dans la <strong>piscine du réacteur n°4</strong>. Cette opération devrait durer treize mois. L'évacuation des combustibles abîmés des réacteurs 1, 2 et 3 prendra une dizaine d'années. Quant au démantèlement complet de la centrale, il s'inscrit dans «un objectif de 30 à 40 ans», rappelle l'IRSN. Un chantier, soulignent les experts français, «de grande ampleur et sans précédent».</p><p><strong><img id="media-237718" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3429500881.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />La relance du nucléaire au Japon : un bon pari économique pour l'avenir? Ou pas?<br /></strong></p><p>Avant les élections sénatoriales de dimanche dernier, l'ensemble des partis d'opposition japonais avaient fait campagne contre le nucléaire: ils ont perdu. Les mauvaises nouvelles en série de Fukushima arrivent au moment où, après sa victoire aux sénatoriales, le premier ministre conservateur et pro-nucléaire <a href="http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20130721-japon-shinzo-abe-senatoriales-mandat-redressement-economie-abenomics-fleche" target="_blank"><strong>Shinzo Abe </strong></a>(photo AFP) a tous les leviers politiques en main pour <span class="lien_interne">favoriser</span> le redémarrage de réacteurs nucléaires dans l'archipel, comme l'y poussent les milieux patronaux. Abe intègre en effet la r<strong>elance du nucléaire dans son ambitieux plan de redressement du Japon,</strong> troisième économie du monde. Une relance qui pourrait coûter au Japon bien plus cher qu'elle ne lui rapporte, si l'on se base sur le<strong> coût financier actuel de Fukushima.</strong> On l'a a compris, le coût humain, lui, ne semble guère entrer en ligne de compte.</p><p><strong>Et en France ?</strong></p><p>En France, une<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/nucleaire-le-cout-d-un-fukushima-a-la-francaise.html" target="_blank"><strong> évaluation économique d'une catastrophe similaire à celle de Fukushima</strong></a> a été effectuée en mars 2012 par <strong>l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).</strong> Dans une étude rendue publique, <a href="http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx" target="_blank"><strong>l'IRSN</strong></a> en a évalué le coût à environ <strong>430 milliards d'euros.</strong> Ce qui n'est pas une paille. Selon un rapport confidentiel de l'institution, cité par le<a href="http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Exclusif-JDD-le-scenario-noir-du-nucleaire-595593" target="_blank"><strong> Journal du Dimanche</strong></a> du 10 mars 2012,<strong> le coût d'un accident majeur nucléaire en France pourrait coûter au minimum 760 milliards d'euros et monter jusqu'à 5.800 milliards d'euros. </strong>Très cher nucléaire...<strong><br /></strong></p><p>Au Japon, sur les 50 réacteurs du pays, 48 sont encore actuellement à l'arrêt, notamment par mesure de précaution, depuis l'accident de Fukushima.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li>Les articles de Fukushima sur Ma Planète : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">cliquer ICI </a></li></ul><ul><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">Fukushima : "Une catastrophe illimitée dans le temps"</a></li><li><p id="p1"><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/nucleaire-le-cout-d-un-fukushima-a-la-francaise.html" target="_blank">Nucléaire : quel coût réel pour un Fukushima à la française ?</a></p></li></ul>
maplanete
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Planète vidéo : ”Notre poison quotidien” sur Arte, le 16 juillet
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-07-13:3315444
2013-07-13T10:30:00+02:00
2013-07-13T10:30:00+02:00
"Notre poison quotidien", le documentaire choc de Marie-Monique Robin...
<p style="text-align: center;"><img id="media-236802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/175599578.jpg" alt="MARIE MONIQUE ROBIN POISON QUOTIDIEN.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>"Notre poison quotidien", le documentaire choc de Marie-Monique Robin DR</em></span></p><p><strong>Comment l'industrie chimique empoisonne nos assiettes : c'est le thème de l'enquête documentaire magistrale, implacable et un poil effrayante qu'a menée Marie-Monique Robin durant deux ans. A voir ou a revoir sur Arte, jeudi 16 juillet, à 20 h 50. </strong></p><p><strong><img id="media-236807" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/368890141.jpg" alt="pesticides,phytosanitaires,bisphénol a,chimie,maladie,cancer,maladie professionnel,viticulture,marie-monique robin" />La baffe<br /></strong></p><p><strong></strong>La journaliste engagée, réalisatrice du "Monde selon Monsanto", remonte aux sources historique de la fabrication industrielle et de l'usage par l'agriculture des pesticides et établit un lien entre l'augmentation actuelle des cancers et la pollution chimique, du champ du paysan à nos assiettes. Alors, oui, <strong>"Notre poison quotidien", c'est la baffe, la première fois qu'on le voit</strong>. On ne regarde plus ce qu'on a dans l'assiette de la même façon. On compte frénétiquement toutes les pommes à la peau farcie de résidus de pesticides qu'on a pu croquer (sans les peler, malheureuse !). On fonce dans la première épicerie bio venue et on se jette au cou des agriculteurs bio pour les remercier de leur engagement dans une agriculture saine. Le stress. Mais il faut absolument l'avoir vu.</p><p><strong>Cent mille molécules chimiques dans l'environnement</strong></p><p><iframe width="463" height="262" src="http://www.youtube.com/embed/8j0N_47pHbU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Depuis la<strong> fin de la Seconde Guerre mondiale</strong>, après la reconversion des industries de l'armement dans le secteur chimique<strong>, cent mille molécules chimiques ont envahi l'environnement,</strong> et plus particulièrement l'alimentation. Des résidus de pesticides subsistent sur les fruits et légumes, des additifs alimentaires sont intégrés dans les plats préparés, et les emballages en plastique sont monnaie courante. Parallèlement, au cours des trente dernières années<strong>, les cancers, les maladies neurologiques telles que Parkinson ou Alzheimer, et les troubles de la reproduction ont considérablement augmenté dans les pays développés</strong>. Existe-t-il un lien entre cette inquiétante évolution et le déferlement des substances chimiques dans nos assiettes ?</p><p><strong><img id="media-236804" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/353227354.jpg" alt="robin317.jpg" />Un prix Albert Londres en quête de vérité <br /></strong></p><p>Deux ans durant,<strong> Marie-Monique Robin,</strong> prix Albert Londres 1995, a parcouru l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Europe pour tenter de répondre à la question, en mettant à jour <strong>les mécanismes d'évaluation, de réglementation et d'homologation des produits chimiques.</strong> Munie d'études épidémiologiques et de témoignages de chercheurs respectés et indépendants qui mettent en garde contre la toxicité de certaines substances, la journaliste est allée à la rencontre de représentants des agences de réglementation, comme la<strong> Food and Drug Administration (FDA)</strong> et l'<strong>Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)</strong>, pour tester la fiabilité des garde-fous mis en place à la fin des années 1950.<strong> Pesticides, aspartame, bisphénol A</strong> : le constat sur les dangers de la production alimentaire est accablant. Au terme de cette démonstration imparable, la réalisatrice explore les pistes pour tenter d'enrayer cette "épidémie" de cancers...</p><p>Le documentaire sérieux et courageux de Marie-Monique Robin a été violemment critiqué à sa sortie par les lobbys de l'industrie agroalimentaire et de l'agriculture conventionnelle. Plusieurs études scientifiques publiées depuis mettent en évidence <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/06/14/les-pesticides-sont-impliques-dans-certaines-maladies-comme.html"><strong>le danger des pesticides pour la santé humaine,</strong></a> notamment pour les travailleurs de la vigne, et tendent, hélas pour notre santé, à lui donner raison.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@suduouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><div class="mini_sheet"><ul><li><strong>"Notre poison quotidien"</strong>, c'est où, c'est quand ? La coproduction d'Arte France et INA (2010), diffusée une première fois le 15 mars 2011, est à voir mardi 16 juillet 2013 à 20h50. Rediffusion jeudi 18 juillet à 8h55 et lundi 22 juillet à 9h00.</li></ul><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></div><div class="mini_sheet"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong>D'AUTRES LIVRES ET </strong> DOCUMENTAIRES DE MARIE-MONIQUE ROBIN</strong></strong></strong><br /></strong></div><ul><li><strong>Reportage <a href="http://www.arte.tv/fr/programmes/242,day=1,dayPeriod=afternoon,week=49,year=2012.html" rel="nofollow" target="_blank">"Japon : terres souillées"</a>, </strong>de <a href="http://www.terraeco.net/Marie-Monique-Robin-la-machine-a,15830.html" rel="nofollow" target="_blank">Marie-Monique Robin</a>, diffusé samedi 1er décembre à 18h35 sur Arte. </li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/12/planete-video-peut-on-nourrir-le-monde-sans-pesticides-oui-p.html"><strong>"Les Moissons du futur",</strong></a> dont la version écrite est paru 11 octobre et dont la<strong> version filmée a été diffusée le 16 octobre 2012 sur Arte,</strong> clôt la trilogie "alimentaire" de l'auteur du "Monde selon Monsanto" (2008) et "Notre poison quotidien" (2010). </li><li><strong>"Les Moissons du futur, Comment l'agroécologie peut nourrir le monde",</strong> de Marie-Monique Robin, éditions La Découverte, 304 pages, 19,50 euros.</li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li>Pesticides : Effets sur la santé - Une expertise collective de l’Inserm : <a href="http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm" target="_blank">cliquer ICI</a><a title="L’enquête APAChe : Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux" href="http://www.generations-futures.fr/pesticides/lenquete-apache-analyse-de-pesticides-agricoles-dans-les-cheveux/"> </a></li><li>L’enquête APAChe : Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux : <a href="http://www.generations-futures.fr/pesticides/lenquete-apache-analyse-de-pesticides-agricoles-dans-les-cheveux/" target="_blank">cliquer ICI</a></li><li>Exposition de la population française aux substances chimiques de l'environnement INVS : <a href="http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2013/Exposition-de-la-population-francaise-aux-substances-chimiques-de-l-environnement-Tome-2-Polychlorobiphenyles-PCB-NDL-Pesticides" target="_blank">cliquer ICI</a></li><li><a href="http://www.sudouest.fr/2011/09/23/surmortalite-dans-les-vignes-506824-757.php" target="_blank">Pesticides et santé : surmortalité autour des vignes</a></li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/02/20/viticulture-la-contamination-aux-pesticides-touche-les-trava.html" target="_blank">Listrac-Médoc (Gironde) : le danger des pesticides pour les travailleurs de la vigne et les riverains</a></li><li>Le site internet de Générations futures : : <a href="http://www.generations-futures.fr/" target="_blank">cliquer ICI.</a></li><li>Le site internet de Phyto-Victimes : <a href="http://www.phyto-victimes.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></li><li>Pour retrouver tous les articles de Ma Planète sur les pesticides : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pesticides" target="_blank">cliquer ICI</a></li></ul>
hommelibre
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Parler du cancer, raconter son corps
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-11:3298757
2013-07-11T07:49:00+02:00
2013-07-11T07:49:00+02:00
«Son cancer a été repéré très tôt, il n’est pas agressif et son...
<p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/789024979.jpg" target="_blank"><img id="media-146881" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2505507259.jpg" alt="cancer,maladie,barrigue,carron,parole,dire,corps" width="300" height="305" /></a>«Son cancer a été repéré très tôt, il n’est pas agressif et son évolution est lente. Avec son oncologue, ils ont décidé une immunothérapie, soit huit séances de perfusion, sans chimiothérapie, pour faire le point à l’automne.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Barrigue n’a en général pas sa langue dans sa poche. Parler du cancer lui paraît normal, nécessaire même. Il ne s’en gêne pas et en fait de l’humour:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Comme on était en avril, j’ai dit autour de moi: l’année dernière c’était le Printemps arabe, cette année c’est le printemps à crabe!»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un de ses amis, le politicien valaisan Michel Carron, parle lui aussi de son cancer <a href="https://www.facebook.com/michel.carron1?fref=ts" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>sur sa page facebook</em></span></a>. Un cancer plus avancé.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Avec Barrigue, on s’écrit parfois, raconte-t-il. Sur Facebook, on partage avec beaucoup de monde et c’est assez émouvant. Il y a des gens dont les proches sont malades, des gens déprimés aussi, qui s’expriment. C’est un exutoire.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Exutoire, mais pas seulement. Parler c’est prendre un pouvoir - le pouvoir des mots - sur la maladie. Raconter son corps, partager son expérience, est une évidence. On le raconte de nombreuses manières. Les amoureux qui s’embrassent, l’habillement, la canne et le dos voûté du vieillard, la fière musculature du jeune homme, la séduction féminine, tout raconte le corps. Mais de l’intérieur on parle moins. Il faut des mots. Ces mots sont parfois trop simple pour dire le réel. Ou l’on est pudique. Ou l’on craint qu’en parler n’amplifie le problème, ne «programme» un peu plus le cancer.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Etant moi-même un «survivant» du cancer du pancréas, opéré en 2010, mon scanner annuel de suivis étant négatif, j’espère disposer de nombreuses années devant moi tant j’ai de projets à mener à bien, et tant le monde contient de beautés dont je ne me lasse jamais. Dans ma tête j’ai 20 ans (d’accord, disons deux fois 20 ans), et ce serait trop injuste de mourir si jeune!</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">:-)</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai écrit plusieurs billets sur cette traversée de la maladie. Témoigner d’une étape importante, aussi personnelle, était-ce de l’exhibitionnisme? Etais-je tombé dans le syndrome de la téleréalité? Non. Cette maladie fait encore peur, et se soumettre à la peur n’est à mon avis pas toujours une bonne chose. Il est utile d’avoir peur si l’on croise un tigre ou si un volcan proche entre en éruption: la peur fait courir plus vite. Mais dans le cas du cancer le silence des mots n’empêche pas la marche du crabe.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’en ai donc parlé sur ce blog puis <span style="color: #800000;"><a id="media-146880" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3778698935.pdf"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><em>j’ai réuni les textes en un pdf ici</em></span></a>. <span style="color: #000000;">Parler pour exorciser. Pour regarder en face. Pour dire: cela advient, certains en meurent, d’autres en vivent, et peut-être pouvons-nous tirer un profit, un enseignement sur soi, de la maladie. </span></span></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il fut un temps où l’on ne parlait pas du cancer. Le mot lui-même rimait avec mort. Or d’une part cela nous attend tous un jour, donc ce n’est pas grave. D’autre part, de longues rémissions voire des guérisons durables sont possibles aujourd’hui. La médecine, la chirurgie, auxquelles on peut adjoindre des méthodes naturelles pour renforcer l’immunité, ont avancé à grand pas sur le traitement du cancer.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Alors oui, il faut en parler. Ne pas lui laisser tout le terrain. Parler c'est reprendre le pouvoir. Préserver son intégrité intérieure. Et dans les paroles qui nous racontent, ne pas oublier la gratitude envers la vie pour tout ce qu'elle donne en abondance.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Matin d’hier proposait, sous la plume d’Eric Felley, <a href="http://www.lematin.ch/suisse/Appeler-un-crabe-un-crabe/story/22508611" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>un article titré</em></span></a>: «Appeler un crabe un crabe». Le mot est du dessinateur humoristique Barrigue, fondateur du journal d’humour «Vigousse». Lui-même a fait savoir qu’il était atteint d’un cancer.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Reflet
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2013-07-09T20:20:00+02:00
2013-07-09T20:20:00+02:00
« Dans le reflet de la vitrine, Laure n’était pas triste, elle...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Dans le reflet de la vitrine, Laure n’était pas triste, elle avançait calmement, elle avait retrouvé sa mère. Son regard et son sourire ne trahissaient pas la peur qu’elle avait éprouvée seule là-haut. Elle avait tâché de les rendre naturels, inexpressifs, ordinaires, mais sa mère n’avait pas été dupe. Quand elle était enfant, Catherine avait posé les mêmes yeux sur sa mère. Elle s’était reconnue, mais cette fois c’était elle la mère lointaine, secrète, malheureuse. »</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Anne-Sophie Stefanini, <a title="Sur le départ (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/07/05/sur-le-depart.html" target="_blank"><em>Vers la mer</em></a></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3296575476.jpg" target="_blank"><img id="media-145745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/576606002.jpg" alt="Stefanini Couvertures.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"><br /></span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"><br /></span></em></span></p>
Tania
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Sur le départ
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2013-07-08T08:30:00+02:00
2013-07-08T08:30:00+02:00
Le titre du premier roman d ’ Anne-Sophie Stefanini, Vers la...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le titre du</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;"> premier roman d</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Anne-Sophie Stefanini, </span><a title="Premier chapitre à lire sur le site du Livre de Poche" href="http://www.livredepoche.com/contenu-complementaire/13187-lire-le-premier-chapitre-de-vers-la-mer" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Vers la mer</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (2011), pourrait induire en erreur, le paradis n</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">est pas garanti au bout du conte. C’est l’histoire douloureuse d’une mère, Catherine, et de sa fille, Laure, bientôt dix-neuf ans. A la fin de sa première année d’université, celle-ci vient de rompre une liaison, décidée à entreprendre seule un long voyage en Afrique – </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Le Livre des Voyageurs</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, reçu pour ses six ans, est devenu son livre de chevet, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Eberhardt" target="_blank">Isabelle Eberhardt</a> son modèle – comme sa propre mère qui a quitté la sienne au même âge pour un voyage à Rome, où Laure a été conçue.</span><span style="text-align: center; font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2852972401.jpg" target="_blank"><img id="media-145744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2020211045.jpg" alt="stefanini,vers la mer,roman,littérature française,mère et fille,voyage,solitude,maladie,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Un extrait lu par l’auteure (MyBoox)" href="http://www.myboox.fr/video/vers-la-mer-lu-par-anne-sophie-stefanini-8705.html" target="_blank">Mère et fille</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> forment depuis toujours une cellule-refuge. Laure ne connaît pas son père, sa mère est toujours restée évasive à son sujet. Comme Catherine, professeur d’histoire romaine à l’université, perpétuellement plongée dans les livres, Laure a choisi d’étudier un pan lointain du passé et de préférer la solitude tranquille du cocon familial. Avec le garçon rencontré à l’université, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« elle était devenue une fille agréable (…), sortait, dansait, aimait. Mais c’était un mensonge. »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Sans même parler de son départ le lendemain, elle a rompu, il n'a pas cherché à la retenir.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Catherine<em> « avait pensé que Laure partirait sans bruit, pas même un mot sur la console du couloir »</em>, mais sa fille lui a proposé de l’accompagner jusqu’à la mer et elles ont décidé d’aller ensemble jusqu’à Nice, dans la vieille voiture dont elles ne se servent jamais à Paris. Une voiture ramenée de Rome, dont Catherine n’a même pas les papiers, <em>« mais cela n’avait aucune importance. »</em> D’habitude, elles préfèrent le train, les transports en commun, mais cette fois ce sera comme une aventure de prendre la route à elles deux.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Leur voyage commence gaiement, plein de rires et de paroles, et puis Laure, qui ne sait pas conduire, s’endort. Après Auxerre, Catherine s’arrête sur une petite aire d’autoroute, fatiguée. Sa discipline quotidienne lui a permis jusqu’alors d’endurer ses angoisses – <em>« elle connaissait le mal dont elle souffrait »</em> - mais à présent elle ne ressent plus ni peurs ni désirs, <em>« il ne restait qu’un grand vide. »</em> Quand Laure se réveille, elle va chercher deux cafés au distributeur, puis elles repartent dans la nuit.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Chez Catherine, tout déborde : son bureau, ses placards, ses bibliothèques. Elle ne range pas, ne se soucie de rien, paye ses impôts sans vérifier. Ni papiers, ni contrat d’assurance. Ses souvenirs de Nice affluent malgré elle : sa mère y est morte, devenue incapable de compter, de retenir son âge ou celui de sa fille. Sa maladie avait été prise en charge à un âge trop avancé, selon les médecins, qui s’étaient également enquis de sa santé à elle. Elle n’en a jamais parlé à Laure, <em>« pour la protéger de cette peur, de cette souffrance »</em>. Ni des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer reconnus chez elle-même.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’éclatement du pneu avant gauche sonne un retour désagréable au présent et à la réalité. Catherine et Laure n’arrivent pas à changer la roue. Le garagiste qui les dépanne s’inquiète de l’état de leur véhicule, qui serait à vérifier avant de continuer. Il envisage de l’immobiliser, de prévenir la police, mais je ne sais quoi dans le regard de ces deux femmes l’en dissuade, et chacun repart de son côté.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Vers cinq heures du matin, mère et fille décident de faire une étape – Nice est encore loin et elles étouffent un peu. Elles s’arrêtent à Vienne, près de la gare où un bar-tabac vient d’ouvrir. <em>« Vienna, la ville au bord de l’eau » </em>: elles vont marcher le long du fleuve, puis s’aventurent dans les ruelles de cette ville modeste autrefois <em>« cité romaine importante ».</em> Les souvenirs de Rome affluent, mais Catherine n’explique rien, ne dit rien, laisse Laure la précéder sur le chemin archéologique.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Chacune rumine de son côté. Catherine pense à sa mère, à Rome. Laure comprend soudain qu’elle ne veut pas vivre comme sa mère, que leur séparation marquera la déchirure : <em>« j’irai à Alger, à Annaba, à Tunis, à El Oued, à Cagliari aussi et puis je retrouverai l’Afrique, Ouergla et Aïn Sefra. »</em> Un intrus habillé de gris s’incruste, insiste pour leur faire visiter le site du théâtre, elles n’arrivent pas à s’en défaire.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Au bout de cette journée, elles ne retrouvent plus la voiture. Arriveront-elles un jour à Nice ? Arriveront-elles à se parler ? à se séparer ? <a title="Critique du Point" href="http://www.lepoint.fr/livres/anne-sophie-stefanini-face-a-la-mere-06-10-2011-1384154_37.php" target="_blank"><em>Vers la mer</em></a> est une dérive lente hantée par les non-dits, les désirs et les peurs. Une <a title="Entretien (La Libre, 12/9/2011)" href="http://www.lalibre.be/culture/livres/l-entretien-51b8d9e0e4b0de6db9c31444" target="_blank">quête</a> émouvante, angoissante aussi, de sa propre vérité, difficile à partager. <em>« Je voulais que ce soit un livre sur le voyage, et comprendre ce qui pousse à partir »</em>, a confié <a title="Revue de presse sur le site de l'éditeur" href="http://www.editions-jclattes.fr/auteur-anne-sophie-stefanini-000000088398" target="_blank">Anne-Sophie Stefanini</a> dans un <a title="Entretien avec Christine Pinchart (RTBF.be 23/9/2011)" href="http://www.rtbf.be/culture/litterature/detail_anne-sophie-stefanini-publie-vers-la-mer?id=7764882" target="_blank">entretien</a>. Récit d’un voyage ou d’une fuite ? L’étranger, c’est parfois le plus proche, et non le plus lointain.</span></p>
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Réchauffement climatique : l'ultimatum de la Banque mondiale pour éviter le ”cataclysme” climatique
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-11-22:3315212
2012-11-22T10:30:00+01:00
2012-11-22T10:30:00+01:00
Les ravages de l'ouragan Sandyà Cuba, 26 octobre 2012 AFP +4°C en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-214044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/546750634.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Les ravages de l'ouragan Sandyà Cuba, 26 octobre 2012 AFP</em></span></p><p class="article_titre"><strong>+4°C en 2060. Selon les dernières études des scientifiques <a href="http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/11/climat-les-mod%C3%A8les-pessimistes-sont-plus-fiables.html" target="_blank">(revue Science, 9 novembre)</a> l'hypothèse est plausible. Pour la Banque mondiale, ce serait le "cataclysme" climatique. </strong>Inondations, sécheresse, montée des océans : à quelques jours de la prochaine <strong>conférence internationale sur le climat de l’ONU, qui se tiendra à Doha (Qatar), du 26 novembre au 7 décembre</strong>, l'institution met en garde contre le scénario noir d'un réchauffement du thermomètre mondial de 4°C dès 2060 et la "cascade de cataclysmes" qui frapperaient alors les pays pauvres. Mais aussi les pays riches et développés.<strong><br /></strong></p><p><strong>Des "décennies de développement" réduites à néant</strong></p><p><img id="media-214056" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/1044408587.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" />Selon le<a href="http://climatechange.worldbank.org/" target="_blank"><strong> rapport publié dimanche 18 novembre à Washington par la Banque mondiale</strong></a>, commandé par l'institution à<strong><a href="http://www.pik-potsdam.de/" target="_blank"> l'Institut de recherche sur l'impact du changement climatique de Potsdam</a> (Allemagne)</strong>, le niveau actuel d'émissions de C02 rend quasiment intenable l'engagement pris par la communauté internationale de contenir le réchauffement du globe à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. D'après ce rapport, le thermomètre mondial pourrait en réalité grimper de 4°C "au cours du siècle" et "dès 2060" si les gouvernements mondiaux n'agissent pas d'urgence. "Ce monde serait tellement différent de celui dans lequel nous vivons qu'il est difficile de le décrire", a prévenu à Washington le président de l'institution, Jim Yong Kim, en préambule du rapport, ajoutant que des "décennies de développement" pourraient être réduites à néant. </p><p><strong>Les chiffres du réchauffement climatique</strong></p><p><img id="media-214049" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1586980938.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" />Le rapport rappelle que le climat s’est déjà réchauffé de <strong>0,8°C</strong> par rapport aux températures de l’époque pré-indusrielle, tandis que les océans se sont déjà réchauffés de<strong> 0,09°C</strong>. Il ajoute que le niveau de océans s’est déjà élevé de <strong>20 centimètres</strong>, que cette hausse s’est accélérée de <strong>1,7 millimètre</strong> par an au XXe siècle, puis de<strong> 3,2 milimètres</strong> par an depuis le début des années 1990, ou encore que l’Europe a vécu entre 2002 et 2011 les <strong>cinq étés les plus chauds</strong> qu’elle ait connu depuis cinq cents ans. Le constat est tout aussi alarmant pour l’acidification des océans, la diminution des glaces arctiques et les épisodes de sécheresse à venir.</p><p><strong><img id="media-214100" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/583689959.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" />Gaz à effet de serre : nouveau record en 2011</strong></p><p>Quant à la teneur de l'atmosphère en <strong>gaz à effet de serre,</strong> elle a atteint un nouveau pic en 2011 et la concentration actuelle de ces gaz responsables du réchauffement de la planète aura des conséquences sur la vie sur terre pendant des siècles, a averti cette semaine<a href="http://www.wmo.int/pages/index_fr.html" target="_blank"> l<strong>'Organisation météorologique mondiale (OMM). </strong></a><a href="http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=29378&Cr=climat&Cr1=" target="_blank"><strong> </strong></a><strong>Le CO2 est responsable de 85% du réchauffement climatique relevé au cours des 10 dernières années. </strong>"Ces milliards de tonnes de CO2 additionnels dans notre atmosphère vont rester pendant des siècles, et réchauffer encore plus notre planète et cela aura des répercussions sur tous les aspects de la vie sur terre", a déclaré <strong>Michel Jarraud,</strong> Secrétaire-général de l'OMM (photo ci-dessus).</p><p><strong>"Modifier notre cap"</strong></p><p>Cette sombre perspective "peut et doit être évitée", assure la Banque mondiale qui souligne que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement en cours est "sans équivoque". <strong>"Nous, la communauté internationale, avons encore le temps d'adopter de nouvelles politiques, de modifier notre cap et de prévenir les conséquences les plus dangereuses du changement climatique"</strong>, assure en écho le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, cité en marge du rapport. Et ces "conséquences" ne sont pas minces, avertit la Banque mondiale.</p><p><strong><img id="media-214058" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2962014268.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" />La biodiversité et l'humanité menacées</strong></p><p>Listant les dangers qui menaceraient alors la planète (inondations, sécheresses, malnutrition...), l'institution prédit une aggravation des <strong>"pénuries d'eau"</strong> en Afrique de l'Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud et un "important rebond" de la <strong>mortalité infantile</strong> en Afrique sub-saharienne. Certaines maladies véhiculées par les insectes (malaria, dengue) risquent également trouver un nouvel essor tandis que les barrières de corail, "protections naturelles contre les inondations", pourraient ne pas résister aux retombées acides du CO2 dans l'océan, énumère la Banque mondiale. <strong>Plus globalement, le changement climatique pourrait devenir "la plus grande menace à la biodiversité",</strong> selon ce rapport.</p><p><img id="media-214055" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/3333091306.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" /><strong>Pas de recettes-miracle</strong></p><p><strong>"Un monde à +4°C (...) déclencherait une cascade de cataclysmes", résume la Banque </strong><strong>mondiale ajoutant qu'il n'y avait "aucune certitude" que la planète puisse y faire face. </strong> "Les plus pauvres et les plus vulnérables seront les plus durement touchés", assure le président de la Banque mondiale, même si aucune région ne serait épargnée. <strong>Les sécheresses ayant frappé cet été les Etats-Unis</strong> ou l'Europe de l'Est pourraient se reproduire et l'Occident serait aussi confronté à l'afflux de populations fuyant les conséquences des bouleversements climatiques. Le rapport ne propose pas de remèdes-miracle pour relancer l'élan de la communauté internationale, qui a faibli depuis le fiasco du sommet de Copenhague en 2009 et sous l'effet de la crise économique.</p><p><strong>La lutte contre le réchauffement climatique pour relancer la croissance économique</strong></p><p><img id="media-214050" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3393636502.jpg" alt="réchauffement climatique,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" />Manhattan sous les eaux après le passage de Sandy, la calotte glacière qui vire à la crème glacée, 26 Etats américains touchés par une monstrueuse sécheresse hors norme cet été, le Colorado et la forêt sibérienne ravagées par des incendies... Les chocs climatiques se succèdent désormais à une vitesse effrénée. Et pourtant, plus les certitudes des scientifiques progressent concernant l'évolution du climat et moins les Etats semblent décidés à agir. D'où <strong>la sévère mise en garde de la Banque mondiale</strong> qui n'y va plus par quatre chemins et veut en outre faire passer un message: <strong>la lutte contre le réchauffement n'est pas l'ennemie de la croissance.</strong> "Le secteur privé doit comprendre que l'adaptation au réchauffement climatique constitue une opportunité économique", assure Jim Yong Kim, estimant que la Chine en a déjà pris conscience et appelant d'autres pays à suivre son exemple.</p><p><strong><img id="media-214119" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2949083893.jpg" alt="réchauffement climatique,gaz a effet de serre,rapport,banque mondiale,prévention,inondation,sécheresse,réfugiés climatiques,biodiversité,maladie" />"Je suis convaincu que le changement climatique est une réalité et que les activités humaines et les émissions carboniques ont un impact."</strong></p><p>La phrase est de <strong>Barack Obama</strong>. Il l'a prononcée lors de la première conférence de presse qui a suivi sa réélection comme président des Etats-Unis, le 14 novembre dernier, après le passage de l'ouragan Sandy. Terriblement dévastateur sur le plan matériel, Sandy a laissé des traces "vertes" outre-atlantique dans les esprits des Américains. La prise de position de Barack Obama est-elle le révélateur d'une évolution des mentalités et d'une progression de la cause écologiste, dans le deuxième pays le plus émetteur au monde de gaz à effet de serre ? L'effet écolo de l'électrochoc Sandy sera-t-il durable ?</p><p><strong>Quoiqu'il en soit, la Banque mondiale a fait le job: l'ultimatum climatique est lancé. Le message sera-t-il reçu ? Rendez-vous à Doha.</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>REPERES</strong></p><ul><li><strong>Cinq</strong> pays seulement sont à l'origine de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre : la Chine, les Etats-Unis, l'Inde, la Russie et le Japon dominent le classement.<strong></strong></li><li><strong>30 milliards de dollars :</strong> c'est le montant de l'aide fédérale réclamée par le gouverneur de New York, Mario Cuomo, après le passage de l'ouragan Sandy.</li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>EN SAVOIR PLUS</strong></p><ul><li><strong>L'intégralité du rapport de la Banque mondiale "Turn down the heat. Why a 4° warmer world must be avoided" : <a href="http://climatechange.worldbank.org/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>La France à Doha :<a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/12002_Doha_programme_DEF_06-11-12_light.pdf" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Le site de l'OMM : <a href="http://www.wmo.int/pages/index_fr.html" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/11/07/fil-vert-rechauffement-climatique-le-rhone-se-rechauffe-rapi.html" target="_blank">Réchauffement climatique : pour le Rhône, c'est "chaud devant" !</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/28/rechauffement-climatique-quel-climat-dans-la-region-en-2035.html" target="_blank">Réchauffement climatique. Catastrophes naturelles : "On entre dans un terrain inconnu"</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/24/antarctique-190-millions-de-tonnes-de-glace-fondent-quotidie.html">Réchauffement climatique. Antarctique : 190 millions de tonnes de glace fondent quotidiennement</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/19/titre-de-la-note.html">Réchauffement climatique : l'Amérique, première victime de catastrophes naturelles</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/09/26/inondations-en-inde-pres-d-1-5-million-de-deplaces.html">Fil vert. Inondations en Inde : près d'1,5 million de personnes déplacées</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/09/24/climat-le-voilier-coriolis-14-demontre-le-rechauffement-clim.html">Réchauffement climatique : la preuve dans l'Arctique, par Coriolis 14</a></strong></li></ul>
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Océan : échouages de dauphins morts sur la Côte d'Opale (Nord-Pas-de-Calais)
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-11-09:3315196
2012-11-09T10:30:00+01:00
2012-11-09T10:30:00+01:00
Le dauphin retrouvé mort sur la plage entre Saint-Etienne-au-Mont et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-213006" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3142451956.jpg" alt="echouage,animaux marins,cétacés,tortues luth,maladie,pollution océan" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le dauphin retrouvé mort sur la plage entre Saint-Etienne-au-Mont et Equihen (Nord-Pas-de-Calais), 8 novembre 2012. Photo Jérémie Marion (site de France 3)</em></span></p><p><strong>Trois dauphins ont été retrouvés morts sur les plages de la Côte d’Opale, en une semaine alors que la région n’avait pas connu d’échouage de dauphin depuis 1981, selon <a href="http://nord-pas-de-calais.france3.fr/info/saint-etienne-au-mont--un-nouveau-dauphin-echoue-77339755.html" target="_blank">France 3</a> Nord-Pas-de-Calais.</strong></p><p><strong>Des échouages d'animaux marins en grand nombre<br /></strong></p><p>Un troisième cadavre de dauphin a été retrouvé hier, le 8 novembre 2012 dans le Boulonnais, sur la plage, entre Saint-Etienne-au-Mont et Equihen. La cause de sa mort, qui remonte à plusieurs semaines, est indéterminée pour le moment. De même pour le<a href="http://nord-pas-de-calais.france3.fr/info/audresselles--encore-un-dauphin-echoue-77146755.html" target="_blank"><strong> dauphin échoué à Audresselles</strong></a> qui, la veille, avait été pris en charge par <a href="http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Secteur_Boulogne_sur_Mer/2010/12/17/article_jeremie-marion-recueille-les-brebis-et-a.shtml" target="_blank"><strong>Jéréme Marion,</strong></a> du service animalier <a href="http://www.ville-boulogne-sur-mer.fr/les-animaux/les-animaux-errants" target="_blank"><strong>Opale Capture Environnement.</strong></a> Quant au dauphin récupéré une semaine plus tôt, le 30 octobre, sur la plage d’Ecault, les <strong>scientifiques du <a href="http://crmm.univ-lr.fr/" target="_blank">Centre des mammifères marins de la Rochelle</a></strong> ont retrouvé des morceaux de filets de <span class="thesaurus">pêche</span> sur son corps. Les trois dauphins étaient des mâles adultes appartenant à l’espèce la mieux connue, celle du<strong> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_dauphin" target="_blank">Grand dauphin (</a></strong>Tursiops truncatus) dit aussi Souffleur ou Dauphin à gros nez.</p><p>Le 3 octobre, c’était une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_luth" target="_blank"><strong>tortue luth</strong></a> qui était retrouvée morte sur la plage d’Ecault. La tortue, qui appartient à une espèce classée « en danger critique d’extinction » par l’<a href="http://www.iucn.org/" target="_blank"><strong>IUCN</strong></a>, pourrait avoir fait le voyage depuis les Caraïbes, la Guyane ou encore l’Afrique de l’ouest avant de venir s’échouer sur la côte. Cela porte à une vingtaine le nombre d'animaux marins échoués depuis la fin de l'été, dont, parmi eux, trois bébés phoques vivants. C'est beaucoup, au point de provoquer l'étonnement de Jérémie Marion : «<em> Il y a trois, quatre ans, on n'en trouvait pas autant !</em> »</p><p><strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Flipper_le_dauphin" target="_blank">Flipper le daupin</a> a des raisons de "flipper"</strong></p><p><strong>Ces "séries noires" d'échouages d'animaux marins ont des origines bien connues. </strong>Il n'y a pas vraiment de mystère autour du phénomène : les <strong>activités humaines en sont largement à l'origine</strong>. Jérémie Marion, directeur général d’Opale Capture Environnement, le rappelle: les causes possibles de ces décès sont une collision avec un bateau, une capture dans des filets de pêches, une <span class="thesaurus">maladie</span> et la pollution. <strong>Surtout la pollution due aux déchets jetés sur la plage ou à la <span class="thesaurus">mer</span>, débris et plastiques en tout genre, qui finissent dans le gosier ou l'estomac des animaux, s'ils ne s'agglutinent pas dans l'océan pour former le <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/05/06/a-la-recherche-du-7eme-continent.html" target="_blank">7ème continent de plastique</a> dans le vortex du Pacifique nord. <br /></strong></p><p><strong>Et dans la région ?</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-213009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/519930742.jpg" alt="echouage,animaux marins,cétacés,tortues luth,maladie,pollution océan" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #000000;">Echouage</span></span><span style="color: #000000;"> <span style="color: #000000;">de</span> <span style="color: #000000;">dauphins</span></span><span style="color: #000000;"> et autres cétacés.</span><span style="color: #000000;"> Willy Dabin et Jean-Jacques Boubert du Centr<span style="color: #000000;">e de </span>recherche sur les mammifères marins de La Rochelle. 24 janvier 2012. Photo archives Sud Ouest</span></span></em></p><p><strong>En France, </strong><strong>300 dauphins s’échouent en moyenne chaque année, principalement entre janvier et avril,</strong> durant les périodes de tempêtes hivernales, où les animaux affaiblis n’ont pas la capacité de résister, et où les animaux déjà morts sont emportés jusqu’aux rivages. <strong>La majorité des échouages a lieu dans le grand Sud-Ouest, sur les côtes des Landes, de la Gironde, de la Charente-Maritime et de la Vendée. </strong>Dans ces trois derniers départements, les échouages sont observés toute l’année. Dans les<strong> Landes</strong>, la majorité des échouages se produit durant une courte période qui s’étale de mi-février à mi-mars. </p><p><strong>Un phénomène récent, visible en période de tempêtes<br /></strong></p><p>En janvier dernier,<strong> on a relevé sur le littoral landais, au moins onze échouages de dauphins rejetés sur les plages. </strong>Selon les chercheurs du<strong><a href="http://crmm.univ-lr.fr/" target="_blank"> CRMM (Centre de recherches sur les mammifères marins de la Rochelle)</a>,</strong> les échouages massifs de dauphins sont un<strong> phénomène récent, apparu dans les années 1990,</strong> et qui ne concerne pas que la France. Outre-atlantique, les plages de Cape Cod (Massachusetts) sont aussi régulièrement le théâtre d'hécatombes de dauphins : ainsi en janvier dernier, plus de 80 dauphins ont été retrouvés sur quarante kilomètres de la côte américaine...</p><p><a href="mailto:c.lafon@suduouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Les bilans annuels complets d'observation des échouages de cétacés sont à consulter sur le site du Centre de recherche sur les mammifères marins de La Rochelle (CRMM) : <a href="http://crmm.univ-lr.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://www.sudouest.fr/2012/01/22/dauphins-echoues-dans-les-landes-pourquoi-une-telle-serie-612357-706.php" target="_blank">Dauphins échoués dans les Landes : pourquoi une telle série ?</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/05/06/a-la-recherche-du-7eme-continent.html" target="_blank">Sciences. A la recherche du 7ème continent</a></strong></li><li><a href="http://www.sudouest.fr/2012/11/15/tortues-en-peril-878722-706.php" target="_blank"><strong>Tortues en péril</strong></a></li></ul><p> </p><p> </p>
Bredin
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Alzheimer
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-09-21:2925895
2012-09-21T15:43:13+02:00
2012-09-21T15:43:13+02:00
Un simulacre qui peut conduire à désorganiser...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un simulacre qui peut conduire</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">à désorganiser la société humaine</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-691125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/2947026051.jpg" alt="Alzheimer,maladie neurodégénérative,maladie," /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p>
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Bordeaux. Des bornes de recharge pour voitures électriques, en attendant la Zapa
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-06-12:3315065
2012-06-12T10:00:00+02:00
2012-06-12T10:00:00+02:00
Borne de recharge pour véhicule électrique, Bordeaux, quai...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-195727" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2938947820.jpg" alt="borne electrique.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Borne de recharge pour véhicule électrique, Bordeaux, quai Richelieu, 6 juin 2012. Photo SO/Laurent Theillet</em></span></p><div><p><strong>Une vingtaine de bornes de recharge pour véhicules électriques vont apparaître à Bordeaux d'ici à 2015</strong>. Comme l'a expliqué le<strong><a href="http://www.sudouest.fr/2012/06/07/les-vehicules-electriques-auront-leurs-pompes-735791-729.php" target="_blank"> 7 juin à "Sud Ouest" le directeur général de services techniques de la ville, Pierre Milovanovitch</a>,</strong> elles visent les particuliers qui hésitent encore à se lancer d'ans l'achat de ce type de voitures, en raison de leur coût, de leur faible autonomie (100 à 150 km en moyenne) et de la difficulté majeure de touver des stations où recharger les batteries. Les bornes prévues à Bordeaux seront là pour éviter aux Bordelais le coup de la panne, gratuitement et rapidement. Et les inciter auparavant à passer à l'acte d'achat d'un véhicule électrique, afin de réduire la pollution de l'air en ville. Le tout en attendant l'éventuelle mise en place à Bordeaux d'une<strong> Zapa (Zone d'actions prioritaires pour l'air),</strong> dont le<a href="http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/les-voitures-polluantes-bientot-bannies-des-villes_1092580.html" target="_blank"><strong> décret d'application</strong></a> est passé au Journal officiel le 13 mars dernier.</p><p><strong>Rouler à l'électrique : un leurre écologique ? </strong></p><p><strong></strong>Bon. Un tantinet "bobo-écolo bon-chic bon-genre", la borne de recharge électrique gratuite, me direz-vous. Et pas forcément durable. Pour une fois, je ne vous donnerai pas entièrement tort. L'achat de véhicules électriques est en effet encore réservé aux personnes munies d'un porte-feuille bien garni qui, si elles ont vraiment besoin d'une voiture pour des parcours longs, ont en outre recours à une deuxième voiture carburant aux énergies fossiles : ça peut faire plaisir à l'industrie automobile qui a besoin de se refaire une santé. Mais ce n'est pas terrible pour améliorer la qualité de l'air et réduire l'encombrement des villes. Enfin, proposer une <strong>recharge gratuite</strong> des véhicules, même en guise de dépannage, c'est plutôt écologiquement étrange : cela n'encourage pas à économiser l'électricité... Et ça donne un petit coup de pouce à des catégories sociales qui n'en n'ont pas vraiment besoin pour pouvoir continuer à rouler. Et pourtant l'électrique, pour les voitures, c'est bien plus propre...</p><p><strong>Trop mortel, le diesel <br /></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-195735" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1943365825.jpg" alt="diesel.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Photo AFP</em></span></p><p><strong>Les conséquences désastreuses sur le climat des émissions de gaz à effet de serre, auxquelles contribue largement le transport automobile, sont déjà bien connues. Il est aussi désormais avéré que les <a href="http://www.leparisien.fr/automobile/le-diesel-un-poison-invisible-05-06-2012-2033967.php" target="_blank">24 millions de véhicules diesel, qui représentent aujourd'hui près des deux tiers des véhicules en circulation en France, ont un impact terriblement nocif sur la santé</a>.</strong> Asthme, allergies,maladies respiratoires chroniques, risques de cancers du poumon... Selon <strong>Bruno Guibeaud, Président d<a href="http://www.eqe-expert.com/" target="_blank">'Europe Qualité Expertise (EQE)</a></strong> le diesel, poison invisible,<strong> "représente une bombe à retardement comparable à l'amiante"</strong>. Il précise dans une<a href="http://www.leparisien.fr/automobile/pollution-des-vehicules-diesel-un-probleme-comparable-a-celui-de-l-amiante-05-06-2012-2033968.php" target="_blank"><strong> interview au "Parisien" le 5 juin dernier</strong>,</a> que les <a href="http://www.lexpress.fr/informations/pollution-le-diesel-sous-pression_624138.html" target="_self"><strong>moteurs diesel</strong></a> produisent en effet en quantité des particules fines très nocives ainsi que de l'oxyde d'azote, un gaz empoisonné. Selon l'Organisation mondiale de la santé<strong>, l<a href="http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/air_pollution_20110926/fr/" target="_blank">'OMS,</a> 42.000 morts</strong> seraient dues chaque année en France aux particules fines dégagées par le diesel, que le moteur soit neuf ou vieux. Ce qui fait dire à Bruno Guibeaud, dans l'"Express" du 9 juin : <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/rouler-avec-un-diesel-c-est-criminel_1124316.html" target="_blank"><strong>"Rouler avec un Diesel, c'est criminel."</strong></a> Il est donc impératif de chercher à rouler avec un carburant plus propre, voire à l'électricité. Mais avant tout, de moins rouler.</p><p><strong>L'électrique, c'est plus "propre", mais, mais, mais ...</strong></p><img id="media-195745" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/1139569483.jpg" alt="mia angouleme.jpg" /><strong>Lorsqu'elles roulent, les voitures électriques comme la Mia d'Heuliez (ci-contre) n'émettent pas de CO2, ni de particules fines dangereuses pour nos poumons.</strong> Mais elles sont loin d'être l'unique réponse durable aux problèmes écologiques des villes, en matière de pollution de l'air, de transport et de mobilité pour leurs habitants. Les écolos se tuent à le répéter : vouloir substituer à l'identique le nombre de voitures particulières en circulation fonctionnant aux carburants classiques par des véhicules électriques, serait une aberration écologique. D'abord parce le bilan carbone d'un véhicule électrique pour sa fabrication est loin d'être plus léger que celui d'une voiture conventionnelle. Ensuite, parce qu'il faudrait produire davantage d'électricité pour les faire rouler, ce qui n'est pas la meilleure idée pour sortir du nucléaire sans avoir encore développé les énergies renouvelables, et ne permet non pas de répondre à l'impératif de récuction de notre facture énergétique.<strong> Enfin, parce que l'objectif premier, pour une société durable et vivable, reste de parvenir à réduire précisément le nombre de voitures en circulation... </strong>Et à faire évoluer les usagers vers des modes de transports alternatifs à la voiture. Pour également fluidifier et apaiser la circulation, entre autres. Une ville avec le moins de voitures possible, qui garantit la mobilité à tous ses habitants, en fonction de leurs besoins et capacités physiques, c'est encore ce qu'il y a de plus écologique !<p><strong>Les voitures conventionnelles améliorées plus "vertes" que les voitures hybrides ?<br /></strong></p><p>Une <a href="http://www.avem.fr/actualite-allemagne-la-voiture-electrique-aura-besoin-des-enr-pour-etre-ecologique-2935.html" target="_blank"><strong>étude récente publiée par l'Institut allemand d'écologie appliquée</strong></a> révèle en outre que si les voitures conventionnelles pouvaient gagner fortement en efficacité énergétique d'ici 2030, elles feraient baisser de <strong>25 %</strong> les émissions de gaz à effet de serre, alors que les voitures hybrides qui deraient représenter d'ici 2030, 14 % du parc allemand, ne feraient baisser les émissions de gaz à effet de serre que de<strong> 6 %.</strong> Cette étude commandée par le ministère allemand de l'Environnement, insiste pour qu'on n'oublie pas la <strong>recherche liée à l'amélioration des performances énergétiques des voitures à essence</strong>. Et souligne que le <strong>succès des véhicules électriques est lié avant tout au développement des énergies renouvelables</strong>, dont la part "verte" pourraient représenter le volume en térawatteures nécessaire à leur appétit énergétique...</p><strong>Rouler à l'électrique : quand on partage, c'est épatant</strong><br /><p style="text-align: center;"><img id="media-195744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2041537195.jpg" alt="hiriko.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: xx-small;">Hiriko, la première voiture pliable électrique Photo DR</span></em></p><p>L'écologie, si c'est toujours vert, c'est rarement noir ou blanc. A Bordeaux comme ailleurs, ce type de bornes de recharge devrait surtout être un <strong>levier de développement intéressant pour le parc des véhicules électriques utilitaires et pour les futures voitures électriques d'<a href="http://www.autocool.fr/index.php?page=autopartage" target="_blank">Autocool</a></strong> (le système d'autopartage de l'agglomération bordelaise). Ou encore, pourquoi pas, pour de<strong> futurs parcs de taxis électriques</strong> ? Car l'électrique pour les voitures partagées, c'est top... La <a href="http://www.sudouest.fr/2011/09/20/les-mia-sont-arrivees-504019-657.php" target="_blank"><strong>Mia électrique</strong></a> est ainsi disponible en mode partage à Angoulême et le sera bientôt à Bordeaux. Et la mignonne petite <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/30/l-initiative.html" target="_blank"><strong>Hiriko,</strong></a> voiture électrique pliable, est attendue avec impatience pour 2013 par les grandes métropoles du monde qui envisagent de la proposer en autopartage à la location. </p><p>Selon <a href="http://www.france-mobilite-electrique.org/nouvelle-station-de-recharge-pour-vehicules-electriques-a-besancon,3450.html" target="_blank"><strong>Avere France</strong></a>, la ville de Besançon vient ainsi d'inaugurer avec<a href="http://www.parkeon.com/fr/" target="_blank"><strong> Parkeon</strong></a> des stations de recharge doubles, avec une borne pour les particuliers, entreprises, administrations et une pour lesvéhicules en autopartage. Et l'usage est payant, avec un forfait réglé via un horodateur. Nickel. Enfin, si elles étaient prévues pour permettre également aux <strong> deux roues électriques</strong> de se recharger, le petit peuple vert serait aux anges...</p><p><strong>A Bordeaux, c'est Nissan qui régale</strong></p><p>Les deux premières bornes bordelaises (30.000 € pièce); gratuites pour les usagers, ont été installées par le constructeur automobile japonais <a href="http://www.challenges.fr/entreprise/20120521.CHA6605/nissan-deploie-des-bornes-pour-recharger-en-30-minutes-sa-voiture-electrique.html" target="_blank"><strong>Nissan</strong></a>, qui fait sa pub par la même occasion et prévoit d'installer en Europe 400 bornes de rechargement rapide pour véhicules électriques, dont 40 en France. Bordeaux compte lancer ensuite un appel d'offres pour installer une vingtaine de bornes de recharge rapide d'ici à 2015. Soulignons que la première, quai Richelieu, a quand même laissé les cyclistes bordelais interloqués : son installation a en effet occasionné l'interruption de la circulation des vélos sur la piste cyclable qui longe la Maison écocitoyenne. Du coup, les fans de la petite reine se demandent où les voitures vont se garer pour se recharger et espérent qu'il n'y aura pas de gêne pour les vélos et les piétons... Ce qui ne serait pas "durable" du tout. A suivre donc.</p><p><strong>Quant à la Zapa, rendez-vous sur Ma Planète, pour en reparler dès demain...</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p>►<strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong><a href="http://www.sudouest.fr/2012/06/07/les-vehicules-electriques-auront-leurs-pompes-735791-729.php" target="_blank">Bordeaux : les voitures électriques auront leur pompe</a>,</strong> Sud Ouest 7 juin 2012</li><li><a href="http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/air_pollution_20110926/fr/" target="_blank"><strong>Le diesel, un poison invisible,</strong> </a>Le Parisien 5 juin 2012</li><li><a href="http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/air_pollution_20110926/fr/" target="_blank"><strong>"Rouler avec un Diesel, c'est criminel"</strong></a>, L'Express 9 juin 2012</li><li><a href="http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/06/07/moteurs-diesel-quel-enjeu-de-sante-publique_1713148_1651302.html?xtmc=diesel&xtcr=1" target="_blank"><strong>Moteurs diesel, quel enjeu de santé publique ?</strong></a> Le Monde 7 juin 2012</li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/30/l-initiative.html" target="_blank"><strong>Mobilité. Après les vélos pliants, la voiture pliable est née. Son nom : Hiriko.</strong></a> Ma Planète 20 février 2012</li></ul><p>►<strong>EN SAVOIR PLUS</strong></p><ul><li><strong>Tout sur la mobilité électrique sur le site d'Avere France:<a href="http://www.france-mobilite-electrique.org/" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong><br /><strong></strong></li><li><strong>Les rapport de l'OMS sur la pollution de l'air et les particules fines : <a href="http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/air_pollution_20110926/fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong><strong></strong></li><li><strong>Qu'est-ce qu'une Zapa</strong> ? Pour tout savoir,<a href="http://www.developpement-durable.gouv.fr/Qu-est-ce-qu-une-zone-d-actions.html" target="_blank"><strong> cliquer ICI</strong></a><strong>.</strong></li><li><strong>Les chiffres de vente de Nissan</strong> : Depuis un an, <strong><a href="http://www.challenges.fr/entreprise/20120521.CHA6605/nissan-deploie-des-bornes-pour-recharger-en-30-minutes-sa-voiture-electrique.html" target="_blank">Nissan</a></strong> a vendu en Europe quelque 2.000 exemplaires de la Leaf, son véhicule compact 100% électrique. Son partenaire français <a title="" href="http://actualite.challenges.fr/Renault/">Renault</a> s'apprête à lancer à l'automne sa citadine électrique Zoé, qui pourra elle aussi être rechargée sur les bornes rapides de Nissan.</li></ul><p> </p></div>
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Fil vert. L’Etat condamné à indemniser une victime des pesticides
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2012-05-03T10:10:00+02:00
2012-05-03T10:10:00+02:00
Photo DR C'est une information du Journal de l'environnement du 2...
<div class="corpsPageArticle"><p style="text-align: center;"><img id="media-188320" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2291461677.jpg" alt="phyto.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Photo DR</em></span></p><p><strong>C'est une information du <a href="http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-etat-condamne-a-indemniser-une-victime-des-pesticides,28832" target="_blank">Journal de l'environnement du 2 mai </a>et une grande première en France pour une victime de produits phytosanitaires : l'Etat français a été condamné par la justice à indemniser un agriculteur lorrain ayant développé un cancer après avoir été exposé à des pesticides et des herbicides. Après quatre années de combat, le céréalier Dominique Marchal a finalement obtenu gain de cause.</strong></p><p>Dominique Marchal, 54 ans, est l’un des premiers agriculteurs dont la maladie ait été reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d'Epinal. Il a développé en 2002 un syndrome myéloprolifératif. «<em>Dès que j’ai appris que j’avais un problème de sang, j’ai su que c’était à cause des produits que j’avais manipulés. Depuis 1976, j’étais chargé au sein du GAEC du traitement de 400 à 500 hectares de céréales</em>. <em>Et nous procédions jusqu’à 5 traitements par an!</em>». Pour sa femme et lui, un long et difficile combat commence : l’agriculteur doit prouver par lui-même que les matières actives utilisées pour le traitement contenaient du benzène, un cancérigène avéré...</p><p>► <strong>LIRE LA SUITE sur le site du Journal de l'environnement : <a href="http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-etat-condamne-a-indemniser-une-victime-des-pesticides,28832" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></p><p>► <strong>LIRE AUSSI : </strong></p><ul><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/04/12/fil-vert.html" target="_blank">Des pesticides aux phtalates : quel futur pour l'humanité ?</a></li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/04/14/planete-video-la-mort-est-dans-le-pre.html" target="_blank">Planète vidéo. Pesticides : "La mort est dans le pré"</a></li></ul><p><strong><br /></strong></p></div>
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Planète vidéo. Pesticides : ”La mort est dans le pré”
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2012-04-16T10:14:00+02:00
2012-04-16T10:14:00+02:00
"La mort est dans le pré", bande annonce Demain mardi 17 avril,...
<p><iframe width="460" height="264" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/U3Ezfjz0xvA" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>"La mort est dans le pré", bande annonce</em></span></p><div class="chapo"><strong>Demain mardi 17 avril, prévoyez de finir la soirée devant la télé, avec France 2. A 22h h40, la chaîne diffuse un documentaire à ne rater sous aucun prétexte : " La mort est dans le pré ", consacré aux agriculteurs malades des pesticides.</strong> Réalisé par Eric Guéret, ce film de 52 mn montre le " piège chimique " tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d'un système verrouillé, dans un milieu où il est aussi très difficile de "parler". Le réalisateur, lui, ne veut pas se taire. " Quand on découvrira toute la vérité sur les <a href="http://www.bioaddict.fr/article/les-pesticides-a2538p1.html" rel="_blank" target="_blank"><strong>dangers des pesticide</strong>s</a>, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Car les responsables savent ce qui se passe et ne font rien. C'est un grave problème de santé publique pour nous et pour les générations futures. Je n'ai pas de raisons de me taire. ", explique-t-il. </div><div class="chapo"> <strong></strong></div><div class="chapo"><strong>On dit de "La mort est dans le pré" qu'il y un "avant" et un "après" le film. Dans ce documentaire "choc", Eric Guéret évoque les centaines d'agriculteurs français, souvent jeunes, qui sont aujourd'hui malades, victimes des produits phytosanitaires que l'on croyait " anodins ". </strong>Issus de l'école agricole intensive, ces agriculteurs utilisaient ces produits depuis les années 50 dans leurs exploitations jusqu'au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l'hôpital. Diagnostics : maladie de Parkinson, leucémie, cancers, syndrome myéloprolifératif... Plutôt noir, tout ça. Mais le film montre aussi que rien n'est perdu. On l'avait déjà vu dans <a href="http://www.sudouest.fr/2011/03/15/mystere-cultive-343002-4693.php" target="_blank"><strong>le film de Marie-Monique Robin, "Notre poison quotidien</strong></a>", les victimes des pesticides osent de plus en plus briser le silence, se battre pour la reconnaissance en maladie professionnelle et pour remettre en cause le système agricole... Certaines victimes finissent même par tout changer. Comme le <a href="http://www.sudouest.fr/2012/02/14/monsanto-devra-payer-632810-7.php" target="_blank"><strong>Charentais Paul François, céréalier âgé de 47 ans, </strong></a>qui vient de faire reconnaître responsable de son intoxication la firme agrochimique américaine Monsanto, le 13 février dernier (cette dernière a fait appel de la décision du tribunal de grande instance de Lyon).</div><div class="chapo"><p> <a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p>►<strong>EN SAVOIR PLUS <br /></strong></p><ul><li><a href="http://www.bioaddict.fr/article/pesticides-la-mort-est-dans-le-pre-a2988p1.html" target="_blank">Pesticides : " La mort est dans le pré "</a>, Bioaddict.fr, 31 mars 2012</li><li><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/13/monsanto-juge-responsable-de-l-intoxication-d-un-agriculteur-francais_1642727_3224.html" target="_blank">Monsanto jugé responsable de l'intoxication d'un agriculteur français </a>, Le Monde, 13 février 2012</li><li><a href="http://www.sudouest.fr/2012/02/28/pesticides-il-y-a-d-autres-victimes-644927-710.php" target="_blank">Pesticides, il y a d'autres victimes</a>, Sud Ouest, 28 février 2012</li></ul></div><div class="chapo">►<strong>LIRE AUSSI</strong></div><div class="chapo"><ul><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/04/12/fil-vert.html">Des pesticides aux phtalates : quel futur pour l'humanité ?</a></li></ul></div><div class="chapo"><strong><br /></strong></div>
hommelibre
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Radios des dents et risques de tumeurs du cerveau
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-04-10:3298106
2012-04-10T22:33:42+02:00
2012-04-10T22:33:42+02:00
Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université américaine de...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3197053507.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/330921744.jpg" id="media-113285" alt="meningiome1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-113285" /></a>Une <a target="_blank" href="http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/tumeur-au-cerveau-les-radiographies-dentaires-regulieres-incriminees_38035/"><b><span style="text-decoration: underline;">étude réalisée par des chercheurs</span></b></a> de l’Université américaine de Yale ont corrélé la fréquence des radiographies des dents avec l’apparition de méningiomes. L’étude a été menée pendant 5 ans sur 1’433 patients ayant développé la maladie, comparés à 1’350 patients sains.<br /> <br /> Ils démontrent que les patients ayant reçu au moins une radio des dents par année depuis l’enfance ont 40% à 90% plus de risques que les autres de développer un méningiome, l’augmentation du risque dépendant du type de radio. Les radios panoramiques de la mâchoire sont les plus agressives pour le cerveau.<br /> <br /> Donnée de cette manière l’information a en effet de quoi effrayer toutes les personnes ayant reçu plus ou moins régulièrement des radiographies dentaires. Toutefois il faut préciser ceci:<br /> <br /> 1. La fréquence des radios doit être au moins annuelle et depuis l’âge de 10 ans.<br /> <br /> 2. Tous les patients ayant reçu des radios chez leur dentiste ne contractent pas de méningiome.<br /> <br /> 3. Le méningiome est une tumeur bénigne. Elle peut être grave à cause de la compression du cerveau qu’elle produit mais ce n’est pas un cancer. Elle s’opère.<br /> <br /> 4. «Cependant, comme le rappelle dans le Telegraph Paul Pharoah, un spécialiste de l’épidémiologie du cancer de l’université de Cambridge, il faut modérer ces données et les mettre en perspective de la réalité. Si le scientifique ne nie pas la pertinence et la significativité des résultats, il rassure en précisant que « la maladie étant rare, l’augmentation absolue du risque est infime », précisant que sur un échantillon de 10.000 personnes, cela concernera 7 patients supplémentaires (22 au lieu de 15).»<br /> <br /> Les chercheurs confirment ces propos et insistent sur le fait que les radiographies doivent être réalisées seulement en cas de nécessité démontrée. Ils affirment «qu’il est peut-être nécessaire de réévaluer les raisons qui poussent à pratiquer de tels examens dentaires.»<br /> <br /> Le message s’adresse aux professionnels mais aussi aux patients qui sont en droit de discuter avec leur dentiste de l’utilité et du nombre de radios que celui-ci estime devoir leur faire. Le patient n’a pas la compétence pour décider de ce qui lui est utile mais le fait d’en parler incitera sans doute le praticien à la prudence.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><i>(Image Futura Science)</i></p><p style="text-align: justify;">L’information est relayée par de nombreux médias. Il faut dire que les mots «tumeur du cerveau» font peur. On imagine quelque chose d’irrémédiable. De quoi s’agit-il?</p>
hommelibre
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A propos du cancer du pancréas
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-10-13:3301836
2011-10-13T09:43:00+02:00
2011-10-13T09:43:00+02:00
I l faut d'abord préciser qu’il n’est pas très fréquent: 2 à 4% des cas de...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3906964049.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3790396758.png" id="media-98356" alt="steve-jobs-4.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-98356" height="218" width="290" />I</a>l faut d'abord préciser qu’il n’est pas très fréquent: 2 à 4% des cas de cancer. Il évolue silencieusement, sans signe particulier, jusqu’à ce que les symptômes connus de la pancréatite se manifestent: jaunissement de la peau (comme dans une hépatite), fortes démangeaisons cutanées, selles presque blanches et urines couleur d’un cola. Ces symptômes sont provoqués par le reflux des enzymes digestifs produits dans l’organe. Devant normalement se déverser sans le duodénum, ils sont bloqués par la tumeur.<br /> <br /> La dangerosité de ce cancer vient précisément du fait de son évolution silencieuse. Au moment où les signes apparaissent le pancréas peut déjà être très atteint. Selon la localisation de la tumeur il est possible qu’il bouche le canal cholédoque et provoque un reflux de bile en plus de celui des sucs pancréatiques. On trouvera les mêmes symptômes mais vu plus précocement, ce qui donne un meilleur pronostic pour le patient et une intervention plus précoce que dans d’autres cas.<br /> <br /> Dans les facteurs de risque le tabagisme et la consommation excessive d’alcool semblent venir en premier. La présence d’un diabète, l’obésité, l’excès d’alcool sont d’autres facteurs. L’incidence d’un excès de graisses animales est encore à l’étude. Mais il peut aussi survenir sans qu’aucun de ces facteurs soit présent.<br /> <br /> Comme pour tout cancer l’exposition à un stress majeur peut déclencher une irritation ou une inflammation de l’organe, insuffisante pour se manifester par des symptômes visibles mais suffisante pour perturber des cellules.<br /> <br /> L’agitation sympathicotonique qui est une manifestation physiologique du stress est de nature à irriter des tissus. Mais le stress doit être durable pour que la perturbation intervienne.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/28395888.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3164917907.jpg" id="media-98353" alt="swayze3.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-98353" /></a><br /> Il n’est pas toujours facile de bien gérer un stress. Une grande intensité sur une longue durée en font un trouble redoutable. Le vécu ou les émotions qu’il réveille ou génère peuvent avoir un effet d’amplification. On associe parfois au pancréas les vécus d’injustice, d’abandon, d’incapacité à transformer une situation.<br /> <br /> L’approche émotionnelle de la maladie se fait à tâtons. Il n’y a pas de certitude mais des pistes. Chacun doit examiner celle qui semble avoir un sens personnel. Dans le cas de Steve Jobs il peut y avoir différentes raisons psychiques en cause: enfant abandonné et adopté. Il n’a jamais voulu rencontrer son père biologique, qu’il connaissait. Directeur d’Apple rejeté à une période. Toutefois il est encore aléatoire d’établir avec évidence un lien remontant à son enfance. Non pas que ce soit trop éloigné pour être relevant - après tout certaines marques de l’enfance, heureuses ou malheureuses, nous accompagnent toute notre vie - mais parce que l’enfant apprend à faire avec, à trouver sa résilience, et l’adulte parvient souvent à isoler un stress psychique et à en limiter les effets sur sa vie.<br /> <br /> Quoi qu’il en soit ce cancer incite à exprimer cette part de soi qui a été blessée par l’injustice ou que l’on n’a pas pu transformer au moment d’un grand stress.<br /> <br /> La mauvaise réputation de ce cancer est aussi lié au risque élevé de récidive:<br /> <i><br /></i> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2642120077.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4240865651.jpg" id="media-98354" alt="Willy-Deville.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-98354" /></a><i>«Le <a target="_blank" href="http://www.inserm.fr/thematiques/cancer/dossiers/cancer-du-pancreas"><span style="text-decoration: underline;">cancer du pancréas</span></a> est difficile à soigner et son pronostic est sombre : taux de survie inférieur à 5 % pour l’ensemble des malades 5 ans après le diagnostic, 10 à 30 % chez ceux dont la tumeur était opérable lors du diagnostic.»</i><br /> <br /> Mais il s’agit là d’un regard statistique. Chaque patient est différent. Vous pouvez avoir été opéré de ce cancer et être en pleine forme 20 ans plus tard. On ne peut donc tirer de conclusion générale à la lecture de ces chiffres. Par ailleurs il faut aussi savoir se préparer à la mort. Cela fait partie du jeu de la vie. Un tel cancer, parce que le taux de survie est faible, le rappelle particulièrement.<br /> <br /> Comme souvent plus la maladie est décelée rapidement meilleur sera le pronostic. La recherche se poursuit dans la direction de découvrir des marqueurs. Le marqueur sanguin déjà connu n’est pas totalement fiable. Il faut donc continuer à chercher dans ce sens car si un tissus est agressé il produit une réponse sous une forme qui devrait être décelable. C’est cette réponse qu’il faut découvrir, et le plus tôt possible.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Au plan personnel: le cancer étant une désorganisation cellulaire, par analogie il est possible que quelque chose de sa propre vie soit désorganisé. La maladie <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/08/26/cancer-faire-du-rangement-dans-sa-vie.html"><span style="text-decoration: underline;">incite donc à mettre de l’ordre</span></a> dans ses affaires.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Steve Jobs, Patrick Swayze, Luciano Pavarotti, Michael Landon, Willy DeVille sont quelques-unes des personnes connues décédées de ce cancer. Il y a dans leur regard une sorte de transparence éblouissante, et quelque chose d'intact, d'inaltéré.</p> <p style="text-align: justify;">Ceux qui y survivent n’étant pas cités on n’en parlera pas.<br /> <br /> <br /> <br /> <object height="315" width="420" data="http://www.youtube.com/v/ioxeqbQCvMo?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/ioxeqbQCvMo?version=3&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><i><span style="text-decoration: underline;">La vie, intensément:<br /></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3589264191.47.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3345049542.37.jpg" id="media-88788" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-88788" height="266" width="179" /></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3589264191.47.jpg" target="_blank"><br /></a></p><p style="text-align: justify;">Le décès de Steve Jobs a fait davantage parler d’un cancer assez peu connu: le cancer du pancréas. Il a mauvaise réputation. Aucun cancer n’a de bonne réputation mais celui-ci est particulièrement meurtrier. Pourquoi?</p>
hommelibre
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L’argent
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-09-09:3301792
2011-09-09T16:00:00+02:00
2011-09-09T16:00:00+02:00
L’argent est souvent mal vu dans notre société. Une sorte de pudeur. Une...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1408996598.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/617589820.jpg" id="media-95506" alt="lingot-or.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-95506" /></a>L’argent est souvent mal vu dans notre société. Une sorte de pudeur. Une pudeur que l’on rencontre surtout chez ceux qui en ont peu ou moyennement. Ceux qui en ont beaucoup n’ont pas la même pudeur. Pourtant ce serait une erreur de leur laisser la prédominance de parole dans ce domaine.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Je souhaite poser quelques balises, avec lesquelles ont peut être d’accord ou non. Nous sommes dans un espace de discussion, profitons-en:<br /> <br /> - l’argent est nécessaire, même indispensable pour vivre dans notre monde; c’est grâce à lui que nous pouvons manger, nous loger, avoir une existence décente et ne pas être à la rue soumis aux maladies ou à la faim;<br /> <br /> - l’argent est donc une priorité; il n’y a dès lors pas de gêne à en vouloir et à passer beaucoup de notre temps et donner de notre énergie pour en obtenir;<br /> <br /> - l’argent est la contrepartie de notre production; paysan, employé, indépendant, nous produisons des biens utiles: alimentation, vêtements, meubles, etc; nous produisons plus que pour notre propre besoin de manière à pouvoir échanger le surplus (par le troc ou contre de l’argent); grâce à cet échange nous pouvons acquérir ce que nous ne produisons pas nous-mêmes mais dont nous avons besoin;<br /> <br /> - nous ne refusons pas les augmentations de salaires ou de revenus, mais nous sommes fâchés contre les réductions.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Le temps que nous passons à travailler c’est du temps à chercher de l’argent. Plus nous produisons plus la société vit bien et se civilise. Par exemple les épisodes de réchauffement climatique du passé, au temps des romains ou pendant l’optimum médiéval, ont été des périodes d’abondance et de prospérité. Le refroidissement de la fin du Moyen-Âge s’est accompagné d’insécurité, de criminalité, de racisme, etc.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/562337550.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2038822812.jpg" id="media-95507" alt="ble1.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-95507" /></a><br /> Que la prospérité soit due à notre seul travail ou qu’elle reçoive un coup de pouce du climat, ou qu’elle soit la conséquence d’une colonisation, elle consolide la société (ce qui ne justifie bien sûr pas la colonisation). On voit aujourd’hui, alors qu’il y a une paupérisation de l’Europe par exemple, que les tensions sociales s’aggravent et que la morale sociale, le respect mutuel et d’autres facteurs civilisationnels perdent de leur prégnance. Moins d’argent ne signifie pas automatiquement plus de morale.<br /> <br /> <br /> Pourquoi, si la richesse et la prospérité font avancer les sociétés humaines, y a-t-il fréquemment des jugements très négatifs sur l’argent? «L’argent ne fait pas le bonheur»: cela reste à prouver. Par contre trop peu d’argent ne fait pas le bonheur, à moins d’être moine dans un monastère bouddhiste et de méditer sur le détachement du monde. Et encore: le moine vit de dons faits par ceux qui travaillent et sont dans le monde. Il participe à sa manière à la chasse à l’argent.<br /> <br /> La recherche de l’argent est donc légitime. Mais il est difficile de l’assumer, de dire: l’argent m’intéresse. Comme si l’argent et l’intérêt pour l’humain par exemple étaient incompatibles. Ou comme si qualité et business se contredisaient. On dit par exemple de Claude François: il faisait de la musique commerciale. Le mot «commercial» est devenu une opprobre. Pourtant des millions de gens aimaient cela. Même si je ne suis pas fan, je ne peux prétendre que ces personnes n’ont aucun goût ou achètent de la musique moins signifiante parce que commerciale.<br /> <br /> Le commerce est le moyen d’échanger le produit de notre travail contre autre chose que nous ne produisons pas. Critiquer le commerce c’est comme se dénier soi-même. Et pour être cohérent, il faudrait alors vivre sans argent. Ou avec très peu. Mais quelle est la norme de besoin?<br /> <br /> N’aimerions-nous pas être riches? N’aimerions-nous pas pouvoir réaliser de nouveaux projets, ou des rêves encore en attente? Et si vous étiez paysan et que quelqu’un vous propose 10’000 francs pour acheter votre récolte alors que son prix habituel est de 5‘000 francs, refuseriez-vous? Et s’il vous l’achète 100’000 francs, refuseriez-vous?<br /> <br /> <br /> Je n’ai pas de conclusion à ce billet. Je le laisse sur cette question.</p><p style="text-align: justify;">Quelques courtes remarques lues sur un portail de blog m’ont suggéré ce billet. Ces remarques concernaient l’attitude face à l’argent. Une en particulier m’a interpellé: «Avoir un toit, manger à sa faim, faire la fête avec des amis, lire des bons livres, élever des enfants, tout cela dépend de l’argent dont on dispose dans une large mesure, la mesure qui sépare la misère de la dignité.»</p>
hommelibre
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Un autre monde (2e partie)
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-09-06:3301787
2011-09-06T16:48:36+02:00
2011-09-06T16:48:36+02:00
Magie ou psychosomatique? Ouvert à tout mais ayant besoin de...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1258714065.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3865204829.png" id="media-95337" alt="Amérindien1.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="234" width="243" name="media-95337" /></a>Magie ou psychosomatique?</b><br /> <br /> Ouvert à tout mais ayant besoin de vérifier je questionnais entre autre la possibilité d’influencer le corps, et la maladie, par la pensée ou par une disposition psychique. Cette hypothèse accompagne l’humanité depuis très longtemps. Les religions supposaient déjà l’existence d’un lien, quand elles associaient la maladie au péché et quand les prophètes pratiquaient l’art de guérir par les mains au nom de Dieu.<br /> <br /> Plus près de nous, la psychologie comme la médecine admettent l’importance du stress et des émotions dans l’espace de la maladie, soit comme co-facteur favorisant le développement des pathologies, soit comme soutien à la réparations du corps. Certaines cultures, comme celle des amérindiens, vont plus loin en associant l’individu, sa santé et son énergie à son environnement planétaire et aux grands symboles de la nature - les éléments et le monde animal, par exemple. Dans cette démarche, ce que l’on nomme un «gri-gri» peut simplement être un support symbolique incitant le patient à penser à ce qui doit le guérir.<br /> <br /> On entre là dans un monde étrange, où un ressenti, une joie, une peur, seraient susceptibles de modifier l’état de nos cellules. Admettre cette hypothèse, ou faire ce constat clinique du lien entre le psychisme et le corps, amène à l’inévitable besoin de vérifier. Etre ouvert à toute hypothèse, oui; mais croire sans voir, non.<br /> <br /> Mais comment vérifier l’action d’une pensée ou d’une émotion? Par l’observation clinique des modifications positives ou négatives de l’état de santé. Un seul cas ne suffit pas: il faudrait conduire des études à grande échelle pour valider l’interaction entre le corps et le psychisme. La vérification est le point le plus délicat dans une approche psychosomatique. Elle reste nécessaire, tant pour éviter certains écueils que pour valider une voie thérapeutique.<br /> <br /> Le premier écueil est de croire que les interactions corps-esprit sont un peu comme de la magie. Cela se passerait on ne sait trop comment, sauf qu’il y faut de la foi et la croyance en une intervention de nature non logique. Je ne suis pas opposé à la foi, et après tout le résultat prime sur toute autre considération. Mais j’aimerais savoir comment cela fonctionne. Je pense que les phénomènes qui touchent le physique doivent avoir une logique. J’admets que la logique en question nous dépasse parce qu’impliquant des paramètres qui nous sont inconnus. Il devrait toutefois y avoir des traces de cette logique, ne serait-ce que dans une certaine répétition des phénomènes.<br /> <br /> Un second écueil est de prendre le risque de susciter un espoir sans lendemain chez le patient, voire de lui faire renoncer à des approches rationnelles au profit d’une hypothétique solution miraculeuse.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1987083622.jpeg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3766665137.2.jpeg" id="media-95338" alt="neurone1.jpeg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" height="209" width="279" name="media-95338" /></a><br /> <b>Le corps, lieu de la vérification</b><br /> <br /> Le corps peut-il donc être influencé par le psychisme - et vice-versa? Dans l’exigence de vérification il y a des débuts de réponses. Un certain nombre de liens et mécanismes sont assez bien connus. Par exemple, un état de stress continu et durable peut déclencher des irritations ou inflammations cellulaires, à cause de médiations neuro-chimiques surstimulées. La production répétée d’adrénaline peut ainsi induire un état congestif de certains organes, réduire l’homéostasie (auto-équilibrage) et faire basculer le corps dans la maladie.<br /> <br /> Les hormones et le système nerveux sont de ces médiateurs entre le corps et les émotions. Nous n’en connaissons pas encore tous les effets mais certains sont observables, comme l’hypertension en cas de colère. Le corps manifeste ce que l’émotion exprime.<br /> <br /> Inversement, un état d’épuisement physique est de nature à diminuer l’énergie nerveuse et à induire une image dépressive ou négative de soi. Les échanges et interactions semblent aller dans les deux sens et l’on peut aller à la découverte d’une émotion qui irrite notre corps en explorant ses signes et notre ressenti, comme on peut <a target="_blank" href="http://www.soinsnaturels.ch/Site/cours_soins_naturels.html"><span style="text-decoration: underline;">le faire par exemple avec la méthode Gestalt</span></a>. La vérification est ici plus subjective puisqu’elle tient avant tout au ressenti du patient. Ce ressenti doit s’exprimer sans être induit par le thérapeute.<br /> <br /> <br /> L’importance du psychisme sur le corps peut s’observer de deux autres manières. L’une est l’effet placebo. L’expérience a montré que le simple fait de croire qu’une pilule contient un agent thérapeutique utile (alors qu’elle n’en contiendrait aucun) suffit à induire le résultat recherché comme si c’était un vrai médicament, et cela chez un nombre important de patients. Pour cette raison les expériences se font avec la technique dite du double aveugle. Un groupe reçoit le vrai médicament, un autre reçoit un placebo. Mais personne ne sait ce qu’il reçoit afin de ne pas influencer le résultat.<br /> <br /> L’effet placebo est déroutant parce que l’on ignore les voies corporelles impliquées. Il est possible que cela éveille les circuits de la récompense, diminuant ainsi les circuits de l’agressivité ou de l’inhibition, et permettant au corps de retrouver son homéostasie.<br /> <br /> L’autre manière d’observer l’importance du psychisme sur le corps est l’effet de l’attitude du thérapeute et de la relation patient-praticien. J’y reviendrai dans la troisième partie.<br /> <br /> <br /> <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/08/21/un-autre-monde.html"><span style="text-decoration: underline;"><i>Premier billet ici</i></span></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://www.goetelenjohn.ch/goetelenjohn.ch/roman_le_diable_en_ete_john_goetelen.html"><i><span style="text-decoration: underline;">Quelques mots, une image, peuvent aussi interagir avec le corps.<br /></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3589264191.43.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3345049542.37.jpg" id="media-88788" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-88788" height="346" width="233" /></a></p><p style="text-align: justify;">Dans <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/08/21/un-autre-monde.html"><span style="text-decoration: underline;">le premier billet je posais</span></a> des questions sur la nature de la matière et de la réalité: bien que les murs soient presque vides, nous ne pouvons pas les traverser par une simple décision. Un champ puissant fait écran à nos particules. Si même nos atomes pouvaient se glisser entre les atomes du mur, leur structure risquerait d’être disloquée sans garantie de se reconstituer de l’autre côté.</p>