Last posts on magritte
2024-03-28T14:48:28+01:00
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heure-bleue
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Si j'aurais su, j'aurais pas venu...
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2020-05-04:3149969
2020-05-04T09:34:10+02:00
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Bien que nous soyons le 1 er ami, jour chômé par excellence, je vous...
<p style="text-align: center;"><a href="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/02/2153692765.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1090313" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/02/1420628749.jpg" alt="devoir de Lakevio du Goût_37.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #ff0000;">Bien que nous soyons le 1<sup>er</sup> ami, jour chômé par excellence, je vous propose ce devoir pour lundi.<br />Magritte avait eu vent du « Covid-19 » j’en suis sûr.<br />Les amants qu’il a peints en sont la preuve.<br />Quelle sensation peut laisser un baiser quand on respecte les « gestes barrière » ?<br />Imaginez donc la chose.<br />Tentez-la.<br />Puis supputez ou racontez l’effet du coronavirus sur ce baiser.<br />Surtout un baiser « protégé » de cette façon…<br />À lundi…<br /></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>Me voilà assise sur le rebord de la boutique en face de chez moi.<br />Pour une fois, j'ai réussi à avoir la place la première.<br />Je discute</strong></span><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 16px;"> avec ma jeune voisine </strong><strong style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">en respectant "la distanciation sociale"...<br />Nous parlons de cette idée étrange de soirée masquée.<br />Je trouvais ça stupide alors j'ai dit :<br /></strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>- Tu ne sais pas de quoi sont capables les vieux pour essayer de faire croire qu'ils sont encore jeunes.<br /></strong></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>- Mais vous n'êtes pas vieille.<br /></strong></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>- Bien sûr que si mais on fait semblant ! <br />- Vous vous défendez bien je vous assure !<br />- Tu trouves que c'est une idée saine de faire une soirée, la tête cachée sous un foulard ?<br />- Oh... vous savez...<br />- Et au signal embrasser le premier homme à côté de toi ?<br />- Ah ça...</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>J'y ai réfléchi deux secondes et ajouté :<br />- Surtout que foulard ou pas, tu reconnais l'homme et qu'avec la chance que tu as, c'est sur le crémier du coin que tu vas tomber, il sent le fromage à "Habit rouge".<br />- Beurk !<br /></strong></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>- En plus, ce foulard te cache peut être la tête mais tu peux sentir ses lèvres adipeuses.<br />- Re beurk !</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong>Moi j'ai détesté cette soirée, la première depuis cette épidémie.<br />Je crois que je préfère encore être confinée parce que ce crémier...<br /><br /></strong></span></p>
Tania
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Postérité
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-11-26:3143988
2019-11-26T20:20:00+01:00
2019-11-26T20:20:00+01:00
« La postérité a donné raison à Magritte même si de leur vivant,...
<p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1479084946.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1079217" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/698139503.jpg" alt="Dali Magritte (93).jpg" /></a>« La postérité a donné raison à Magritte même si de leur vivant, Dalí fut la star jusqu’à New York alors que la reconnaissance de Magritte n’arriva que très tard. Mais Dali n’a pas eu de suivants en art, alors que Magritte reste très contemporain. Toute sa vie, il a peint la pensée et le mystère. Son interrogation sur la dissociation entre le mot et la chose, entre l’image et la réalité, entre nos sens et le monde reste d’une stupéfiante modernité. C’est d’ailleurs ce Magritte-là, <a title="Citation T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/06/01/conception.html" target="_blank" rel="noopener">conceptuel</a>, qui séduisit après-guerre, les grands peintres américains comme Jasper Johns, Warhol, Rauschenberg qui achetèrent Magritte. Aux Etats-Unis, il est d’abord un conceptuel dans la continuité de la peinture comme « cosa mentale » disait Léonard de Vinci. » </span></em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Guy Duplat, </span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Magritte et Dali : le choc de deux icônes à Bruxelles</span></em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">, La Libre Belgique, 10/10/2019.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Exposition <a title="Dali & Magritte" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/11/22/dali-magritte-3143973.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Dalí & Magritte</em></a>, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles > 9/2/2020</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">© Magritte, <em>Le beau langage</em>, 1952 (Collection privée)</span></span></p><p> </p>
mimylasouris
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Problèmes de degrés
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2017-01-29:3086995
2017-01-29T13:43:00+01:00
2017-01-29T13:43:00+01:00
Parfois, mon détecteur à second degré se brouille. La première fois que je...
<p>Parfois, mon détecteur à second degré se brouille.</p><p>La première fois que je suis tombée sur un texte de Montesquieu, au début du collège, j'ai senti qu'il y avait une arnaque, mais je n'arrivais pas à décider si c'était du lard ou du cochon. L'ironie, je la connaissais persifleuse, pas pince-sans-rire. On m'a donné les outils pour en comprendre le fonctionnement, et roule ma poule, face A lard, face B cochon, je te retourne n'importe quel texte comme un gant. Les occasions de revenir à un telle perplexité ont été rares (peut-être les premières minutes de découverte du Gorafi, qui n'avait pas alors la notoriété d'un mème), mais il y en a encore, comme me l'a prouvé ce vendredi d'il y a deux semaines, vendredi j'ai-des-problèmes-de-degrés. </p><p><strong><br />Se noyer dans le partenaire dialectique du pébroc</strong></p><p>Aborder l’œuvre de Magritte par le biais de la philosophie est plus que pertinent, et l'expo du centre Pompidou en elle-même est plutôt bien goupillée (je n'avais jamais fait le lien entre le motif récurrent du rideau et l'histoire de Zeuxis <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Zeuxis" target="_blank">relatée par Pline l'Ancien</a>, par exemple), mais les textes explicatifs, mes amis, les textes… Je n'ai pas réussi à décider si leur galimatia philosophico-pédant était ou non à prendre au premier degré. Palpatine me soutient que oui. Ayant encore foi dans l'humanité, j'ose espérer que le commissaire de l'exposition ne s'est pas noyé dans "le partenaire dialectique du pébroc" (sic). Causer "gallinacé" à propos d'un tableau qui reprend la thématique de la poule ou l’œuf est bien une marque d'humour, non ?<br /><br /></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Magritte, Les Vacances de Hegel" src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/les-vacances-de-hegel_zps0dp01cfi.jpg" alt="" width="80%" /></p><p style="text-align: center;">Magritte, <em>Les Vacances de Hegel</em> <br /><br /></p><p>Au moment de trancher, le doute revient : les lettres de Magritte sont bien sérieuses (plus simples et efficaces que le cartel sur le pébroc et le verre d'eau, soit dit en passant). Et si le commissaire s'était laissé contaminer par l'esprit de sérieux avec lequel les surréalistes ont pris le rêve ? Breton n'a pas l'air de rigoler quand il exclut Magritte de son club surréaliste…</p><p>Dernière pièce à charge : la police totalement illisible choisie pour les introductions sur les murs. Bonne poire, j'essaye de la justifier par la seule justification que je puisse imaginer, i.e. l'auto-dérision par auto-sabotage. Difficilement déchiffrable, le texte devient image et se fait alors le pendant des images qui se donnent à lire comme un texte énigmatique. La trahison du texte après celle des images en quelque sorte, pour mieux nous renvoyer aux tableaux. Et moi, comme une andouille, je me fais avoir à chaque fois, je lis les cartels en police 10 tôtâlement adaptés à l'affluence (heureusement, les tableaux de Magritte se méditent plus qu'ils ne se contemplent : on emporte les images avec soi ; pas besoin de rester planté devant la toile pendant des heures).<br /><br /></p><p><strong><br />Carlos William Carlos</strong></p><p>Rebelotte le soir au ciné, avec <em>Paterson</em>, de Jim Jarmusch.<br />Lundi. On suit lentement la journée du personnage éponyme (Adam Driver), conducteur de bus dans la petite ville de Paterson, où vécut le poète Wiliam Carlos Williams. Paterson écrit lui aussi des poèmes (à propos d'amour et de boîtes d'allumettes) le matin dans son bus, à midi aussi un peu à côté de sa lunch box, mais pas le soir, parce qu'il retrouve sa femme qui repeint la maison en noir et blanc, cupcakes compris, et va ensuite promener Marvin jusqu'au bistrot où il boit une bière au comptoir. <br />Mardi. Quelques lignes en plus, le garage de bus, les passagers, la pause déjeuner, sa femme, une nouvelle lubie en noir et blanc, Marvin, une bière. Rien ne se noue, sinon le spectateur.<br />Mercredi. Une page peut-être, le garage de bus, d'autres passagers, le blanc près de la cascade pour la pause déjeuner, sa femme, du noir et blanc, Marvin, une bière. Combien de degrés ?</p><p>Il m'a bien fallu jusqu'au jeudi pour admettre que, non, vraiment, l'ironie n'était pas le propos - une projection de moi seule, paniquée que l'on puisse se satisfaire d'une telle vie, pourtant (parce que ?) pas si éloignée dans le fond de la mienne, celle de la plupart des gens : un boulot, une marotte ou passion que l'on glisse dans les interstices laissés par ledit boulot, de l'affection amicale ou amoureuse, un ciné de temps en temps. Il m'a fallu du temps pour accepter la bienveillance, certes souriante, du réalisateur. Pour me dire que la poésie de Paterson n'est ni géniale ni risible, pas même un but en soi, juste une belle manière de traverser la vie. Au final, c'est <a href="http://alicedufromage.free.fr/dotclear/index.php?2017/01/21/3970-temps-magnifique" target="_blank">Alice</a> qui résume le mieux l'enjeu de ce film "entièrement dédié à la poésie et au quotidien" : "Comment habiter poétiquement le monde, ou plus optimiste encore, comment serait-il possible de ne pas habiter poétiquement le monde ?" Comment ne pas éprouver le besoin de transcender quoi que ce soit, bonne question, je n'en sais rien. Il faudrait déjà que je sache lire de la poésie, sans grandiloquence (toujours cette peur de l'insignifiant, qui nous pousse à en faire des tonnes)(alors que Jim Jarmusch, lui, se contente d'échos et ça suffit à nous faire sourire). </p><p>Rime interne : mon professeur d'anglais de khâgne m'a offert un recueil de William Carlos Williams que j'aime beaucoup sans jamais l'avoir vraiment lu (manque de vocabulaire, excès anti-lyrique kundérien). Un Penguin argenté, avec une reproduction de Brueghel sur la couverture et une non-histoire de brouette rouge à l'intérieur.</p>
Martialis
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Quand le peintre René Magritte habitait Carcassonne...
tag:musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com,2016-04-09:3114923
2016-04-09T15:42:00+02:00
2016-04-09T15:42:00+02:00
À l'instar de nombreux de ses compatriotes, le peintre belge René...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">À l'instar de nombreux de ses compatriotes, le peintre belge <span style="font-size: 14pt; color: #ff6600;">René Magritte</span> a fui son pays après que les Allemands l'ont envahi en 1940. En mai, il se trouve à Carcassonne avec le peu de choses qu'il a pu emporter avec lui, laissant sa maison aux mains des troupes de la Wehrmacht. On dit qu'il fut recueilli - comme de très nombreux écrivains et peintres du mouvement surréaliste - par le poète Joë Bousquet. Cependant, tout ce joli monde des arts et des lettres ne pouvait sans doute pas loger chez leur hôte Carcassonnais. Il y a fort à parier qu'il leur ait trouvé quelques points de chute dans la ville... Grâce à des recherches que nous avons menées depuis plusieurs semaines, nous sommes en mesure de révéler précisément l'adresse de résidence de René Magritte pendant cette période de trois mois. Mieux encore... Nous avons retrouvé le témoignage de quelqu'un qui l'a croisé.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-288303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/00/1816365660.jpg" alt="1218586295_B976627174Z.1_20150925082953_000_GQU58CLTU.1-0.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Magritte en 1940...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">C'est en cherchant dans les archives de Pablo Picasso que nous avons trouvé une lettre que Magritte lui adressa le 11 juin 1940 de Carcassonne. Elle est suivie d'un message de Irène Scutenaire au peintre espagnol. Bien entendu, l'entête précise l'adresse de l'expéditeur.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #808000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Mon cher Picasso,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #808000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Irène et Jean Scutenaire sont venus habiter dans la petite maison où je vivais depuis quelques jours avec Raoul et Aguy Ubac. Je ne sais si j'aurai les possibilités mentales ou matérielles pour travailler du pinceau, actuellement il ne peut en être question : je dirige un ménage de 5 personnalités, moi compris, ce qui me donne beaucoup de responsabilités et de préoccupations. Peut-être cependant, dans une semaine ou deux pourrai-je timidement gâcher de la peinture. À ce sujet un conseil de vous me serait du plus grand secours ; où pensez-vous trouverais je un marchand qui veuille bien s'occuper un peu de moi ? Je serais très heureux d'avoir de vos nouvelles et si possible savoir ce que vous faites ou projettez de faire. Croyez Cher Picasso à ma grande admiration et ma plus vive sympathie. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #808000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> René Magritte</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #008000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Magritte a quand même eu, depuis hier soir, un moment d'euphorie. Quant à Scut, son inquiétude est extrême. Moi, je vais. Je ne regrette pas Royan, ni la terrasse du Régent. Mais je regrette fort que vous n'ayez pas choisi Carcassonne comme endroit où vous pourriez être en ce moment. Et aussi votre aimable ami Monsieur Sabartés. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #008000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Voulez-vous avoir la gentillesse de transmettre notre affectueux souvenir à Dora Maar et à Jacqueline Breton ? Oserais-je aussi vous demander de donner notre adresse actuelle à M. et Mme Nelson dont j'ignore moi la "résidence" et dont j'aimerais beaucoup avoir des nouvelles ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #008000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Croyez, cher monsieur Picasso, à notre attachement.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"> </span><span style="font-size: 10pt;">Irène</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #008000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"> Scut.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #008000; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="color: #000000;">Certaines biographies de Joë Bousquet prétendent, que Picasso est venu le visiter dans sa chambre de la rue de Verdun. D'après la lettre de Magritte, il semblerait que le peintre espagnol connaisse des marchands locaux susceptibles de le fournir en matériel. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-288310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/00/2473402504.jpg" alt="92814639_o.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">À Carcassonne, René Magritte réalisa au moins deux toiles "Le repas de noce" et celle ci-dessus, intitulée "Le mal du pays". Elle représente le peintre tournant le dos au lion, symbole de la Belgique. Nous voilà désormais assurés que Magritte la peignit au moins un mois après son arrivée à Carcassonne, soit entre fin juin et le mois d'août 1940. L'autre enseignement c'est le témoignage de M. Eric Wielemans - belge réfugié à Carcassonne - dans ses mémoires "Un monde à l'envers".</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><em><span style="font-size: 10pt;">Le périple s'est poursuivi via Angers et Carcassonne où nous sommes restés une dizaine de jours. C'est là que ma mère a croisé René Magritte portant une toile roulée sous le bras. Désargenté, il lui a demandé si elle voulait acheter cette toile moyennant cinq cents francs. Notre voiture était pleine à craquer et à l'époque, nous avions trop de soucis pour penser à acheter des tableaux ! La toile déroulée représentait un lion et ma mère, pour trouver une excuse, répondit qu'elle n'aimait pas les lions. Aujourd'hui, cette toile est une des plus connues de notre célèbre compatriote !</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 10pt;">Eric Wielemans est décédé l'an passé à 94 ans. Né le 7 juin 0921, issu d’une illustre famille de brasseurs, il fut le dernier patron du cinéma Métropole et des brasseries Wielemans à Bruxelles, mais surtout l’imposant directeur de l’hôtel Métropole, dont ses ancêtres avisés avaient confié les plans à l’architecte Adrien Blomme, inauguré en 1894.</span></span><span style="color: #008000; font-size: 10pt;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-288311" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/02/01/608727783.png" alt="Capture d’écran 2016-04-09 à 15.15.12.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">L'amitié entre Magritte et Bousquet se poursuivit après la guerre. Dans la lettre ci-dessus qui lui est adressée, le poète parle d'un jeune peintre Carcassonnais d'avenir de 28 ans <em>"qu'il a fallu cueillir sur les balcons où il faisait de la peinture en bâtiments." </em>Il s'agit de Jean Camberoque.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-288319" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/01/3528934587.png" alt="Capture d’écran 2016-04-09 à 15.37.08.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Voici la maison dans laquelle habitèrent René Magritte, les époux Scutenaire et Ubac à Carcassonne en 1940. Elle se trouve dans le quartier de la Gravette... Pour la tranquillité des propriétaires, je ne donnerai pas l'adresse ; mais aussi pour d'autres raisons... Les administrations et autres organismes n'ont qu'à faire les mêmes recherches qui m'ont amené à ces conclusions, à moins qu'ils ne souhaitent me solliciter. Je ne suis pas trop cher en honoraires...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">__________________________</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">© Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2016</span></p>
hommelibre
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Questions de genre (2): ceci n’est pas une pipe
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-02-11:3298993
2014-02-11T10:32:00+01:00
2014-02-11T10:32:00+01:00
N’être qu’un, oui, mais lequel? Chercher ce qu’il y a de commun aux...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1256337696.jpg" target="_blank"><img id="media-164074" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1056771837.jpg" alt="genre,sémantique,générale,situationnistes,allais,différentialisme,adn,binaire,pipe,magritte,stéréotypes,rambo,biologie,culture,maternité," width="323" height="419" /></a>N’être qu’un, oui, mais lequel?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Chercher ce qu’il y a de commun aux deux sexes, décloisonner, m’intéresse. Je n’ai jamais accepté d’être enfermé dans une image figée. C’est une nécessité personnelle, d’où la phrase fétiche que j’ai empruntée à Alphonse Allais: «N’être qu’un, oui, mais lequel?». Nous avons des facettes, qui peuvent s’exprimer alternativement ou successivement selon les situations rencontrées ou l’interaction avec d’autres personnes. Le goût tenace de la liberté ne laisse qu’une place discutable à la conformité dans ma vie. Je n’y suis pourtant pas rebelle par principe - la rébellion pour la rébellion n’est à mon sens qu’une posture esthétique. C’est plutôt que la conformité pose des chaînes qui rapidement me pèsent. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela peut sembler contradictoire avec la recherche des éléments différentialistes qui caractérisent chaque sexe «en-soi», qui suggéreraient l’idée d’un déterminisme figé. J’accepte cette contradiction. Il y a une articulation à trouver entre le figé, le déterminé, et le fluide, le mobile. Par exemple, bien que la structure du corps humain soit répétitive et largement déterminée morphologiquement et génétiquement, nous sommes tous différents - ou du moins nous ne sommes pas seulement la morphologie et l’adn, pas seulement blanc ou noir, pas seulement ouverts ou fermés, pas seulement généreux ou avares, etc.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La pensée binaire - noir OU blanc - continue à dominer notre représentation du monde. Les réactions après la votation en Suisse sur l’immigration sont symptomatiques de cette binarité: il y aurait d’un côté les humanistes, ouverts, généreux, et de l’autre les xénophobes, ceux qui font honte, «les autres» quoi. Les bons d’un côté, les mauvais de l’autre. Les humanistes, tout à leur auto-célébration défaitiste, tout à se rassurer: «Ce n’est pas ma responsabilité, ce sont eux!», ne réalisent pas qu’ils parlent des partisans du oui comme les racistes parlent des noirs: comme d’une espèce à laquelle on n’appartient pas. Une sous-humanité en quelque sorte. Et l’on voit que la pensée binaire et forcément antagoniste produit les mêmes effets tant chez les racistes que chez ceux qui s’en défendent.</span><br /><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3421168705.jpg" target="_blank"><img id="media-164076" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4186434531.jpg" alt="genre,sémantique,générale,situationnistes,allais,différentialisme,adn,binaire,pipe,magritte,stéréotypes,rambo,biologie,culture,maternité," width="330" height="330" /></a><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ceci n’est pas une pipe</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Or le réel est peut-être plus vaste que ce que nos perception nous montrent. A preuve, deux individus peuvent avoir deux perceptions différentes de la même chose. «La carte n’est pas le territoire». Cette phrase célèbre est attribuée à Alfred Korzybski. Ce scientifique de la première moitié du XXe siècle pensait que les causes de la première guerre mondiale tenaient dans des antagonismes nationaux, et que ces antagonismes étaient le résultat de notre manière de penser et de voir le monde, une manière binaire et antagoniste. Cette forme de pensée imprime toutes les théories modernes: révolutionnaire, marxiste, anti-capitaliste, fasciste, féministe, et l’on voit aujourd’hui encore des penseurs s’obstiner à rechercher et construire des théories fondées intimement sur la pensée binaire. Or celle-ci ne peut rendre compte de la réalité. Elle n’est que l’expression du «j’aime» ou «j’aime pas», du besoin de domination, de la simplification de la complexité.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Alfred Korzybski avait compris qu’aucune théorie fondée sur la binarité n’apporterait de solution durable aux problèmes du monde et qu’au contraire, elle ne ferait que prolonger les problèmes et générer de nouvelles guerres. Il a donc oeuvré à élargir dans la pensée la représentation que nous nous faisons du monde, à la sortir de la croyance que notre perception est LA vérité, LA réalité. Cela passait par la mise en échec de la binarité, du OU/OU (ou noir ou blanc, ou humaniste ou xénophobe). De ses travaux sont issus ceux de Henri Laborit sur les modes réactionnels de base (fuite, agression ou inhibition), vulgarisés dans l’excellent film de Alain Resnais: «Mon oncle d’Amérique». A sa manière Paul Watzlawick, de l’école de Palo Alto, suivait le même objectif dans ses recherches sur le langage: sortir du monde fini de la pensée binaire. Edgar Morin et sa recherche sur la pensée complexe fait également partie de ce courant de fond qui est encore trop peu pensé.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1661122602.jpg" target="_blank"><img id="media-164077" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1327426642.jpg" alt="genre,sémantique,générale,situationnistes,allais,différentialisme,adn,binaire,pipe,magritte,stéréotypes,rambo,biologie,culture,maternité," /></a>Ce que l’on pense du monde n’est pas le monde. Le peintre Magritte avait illustré cela dans son tableau: «La trahison des images». La pipe n'est pas une pipe. Ce n’en est qu’une représentation. Les adeptes de la Sémantique générale initiée par Korzybski, préfigurant les situationnistes des années 1960, décrivaient ainsi un tabouret: «C’est un objet formé d’un carré, auquel sont fixées quatre barres, qui sert à s’asseoir, entre autres...» Le «entre autres» est très important puisqu’il laisse la porte ouverte à de nouvelles définitions du tabouret. Il peut servir d’estrade, d’escabeau. Un enfant peut le poser à l’envers et imaginer un bateau sur une mer démontée. </span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sexes et genres: fixés ou décloisonnés?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D’un côté je partage la démarche de décloisonnement des rôles sociaux. Mon goût de la liberté s’y retrouve. De l’autre je ne peux concevoir la liberté et la fluidité que comme relatives à des balises fixes. Le mouvement seul ne semble pas être en mesure de produire des formes viables. La mémoire même est l’histoire de la répétition des caractères fixes et de l’influence du mouvement sur eux.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je pense que les éléments communs aux femmes et aux hommes sont nombreux, alors que les éléments de différenciation le sont beaucoup moins. Y a-t-il même des caractéristiques propres à chaque sexe? Je le pense. Pour les hommes il y a la force physique, qui fait d’eux des guerriers et les différencient sensiblement des femmes. Toutefois cette force pourrait n’avoir été développée que par le besoin que la société avait de formater des hommes forts pour défendre le clan. La répétition et l’intention culturelle aurait produit des gènes adéquats pour fabriquer des muscles et d’autres hormones. La culture aurait-elle également fait fabriquer la testostérone, hormone importante dans la détermination des caractères masculins et dans la production de sperme? C’est plus difficile à envisager car on entre ici dans le mécanisme reproductif biologique et non plus dans l’instauration d’un rôle par besoin du clan. </span><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1835156737.jpg" target="_blank"><img id="media-164078" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4025523350.jpg" alt="genre,sémantique,générale,situationnistes,allais,différentialisme,adn,binaire,pipe,magritte,stéréotypes,rambo,biologie,culture,maternité," width="326" height="436" /></a><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autre chose qui me paraît aussi bien plus incontournable : la maternité. C’est le pôle différencié par excellence.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si les femmes avaient fait la guerre, si elles étaient mortes au champ de bataille, la survie de l’espèce aurait été compromise. Il suffit de très peu d’hommes pour féconder un groupe de femmes (donc beaucoup d’hommes peuvent mourir), alors que chaque femme ne fait qu’un enfant par année. La maternité doit être protégée. C’est biologique. Dès lors les rôles se distribuent autour de cette polarité. Il y a bien quelque part des caractères fixés et/ou fixant. Ces caractères ont modelé la culture dans le but de réaliser ce pour quoi ils étaient faits. La notion de genre, prolongement des différentiations sexuelles, ne doit pas en être découplée et privée de tout caractère spécifique. On nierait l'importance de la différentiation sociale dans la construction et la pérennité des civilisations.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On aurait pu certes moins typer les rôles, moins cloisonner. Mais peut-être que l’économie de cloisonnement a été perçue et expérimentée comme plus performante qu’une autre. Au surplus les rôles ont été cloisonnés dans certains domaines, pas dans tous. Par exemple, a contrario de l’image fausse de la femme taiseuse et soumise, les femmes ont toujours travaillé, à la ferme, dans l’artisanat, entre autres. Toutes les femmes ne sont pas physiquement fragiles et n’ont pas besoin d’une forte protection masculine. Tous les hommes ne sont pas des Rambos. Il y a eu des femmes dirigeantes et des hommes poètes. L’éventail des possibles est plus ouvert qu’on ne le pense. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Notre époque se contente trop souvent de stéréotypes, non pour donner une direction à la réflexion mais pour remplacer la réflexion. Quand je vois par exemple une enseignante dire : «Les garçons aussi peuvent être danseurs», je reste perplexe... Il y a des garçons danseurs depuis des siècles. On n’a pas attendu le féminisme et sa théorie du genre pour que cela existe, et pourtant cette enseignante parle comme si elle venait de l’inventer.</span><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A suivre</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em>Images: 1: Alphonse Allais; 2: Alfred Korzybski; 3: Magritte, La trahison des images; 4: Mon oncle d'Amérique.</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A part contrôler les sexualités <em>(<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/02/09/temp-731e7444c67475e9efcb5cb76eea3c76-252800.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">voir billet</span></a>)</em>, les études de genre ont-elles une utilité? Celle de tenter un décloisonnement. J’en faisait état précédemment et c’en est probablement le principal intérêt: dire qu’un métier ou qu’une manière d’être n’est pas figée dans le marbre d’un sexe ou de l’autre. Les comportements sont plus ouverts que les déterminismes biologiques.</span></p>
alfaV12
http://www.alfavendee.com/about.html
Magritte revu et corrigé ;-)
tag:www.alfavendee.com,2010-06-25:1949522
2010-06-25T11:52:00+02:00
2010-06-25T11:52:00+02:00
1924 Magritte pour Alfa Romeo ... 2010 .. source :...
<p>1924 Magritte pour Alfa Romeo ...</p> <p><a target="_blank" href="http://www.alfavendee.com/media/00/02/30630331.jpg"><img src="http://www.alfavendee.com/media/00/02/571733252.jpg" alt="alfaMagritteLG.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-496806" name="media-496806" /></a>2010 .. source : <a href="http://www.flickr.com/photos/agatendo/4472352737/in/set-72157605622052788/">http://www.flickr.com/photos/agatendo/4472352737/in/set-72157605622052788/</a></p> <p><a target="_blank" href="http://www.alfavendee.com/media/01/01/375707396.jpg"><img src="http://www.alfavendee.com/media/01/01/1110588369.jpg" alt="4472352737_63e0c54fe4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-496810" name="media-496810" /></a></p>
Tania
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Conception
tag:textespretextes.blogspirit.com,2010-06-01:3109696
2010-06-01T20:20:00+02:00
2010-06-01T20:20:00+02:00
« Pour moi, la conception d’un tableau, c’est une idée d’une chose...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Pour moi, la conception d’un tableau, c’est une idée d’une chose ou de plusieurs choses, qui peuvent devenir visibles par ma peinture. La conception d’un tableau, c’est-à-dire l’idée, n’est pas visible dans le tableau : une idée ne saurait pas être vue par les yeux. Ce qui est représenté dans un tableau, c’est ce qui est visible pour les yeux, c’est la chose ou les choses dont il a fallu avoir l’idée. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/05/27/au-musee-magritte.html" title="Au musée Magritte">René Magritte</a></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> <img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/262091023.jpg" alt="Magritte La clairvoyance.jpg" name="media-72078" id="media-72078" style="BORDER-RIGHT-WIDTH: 0px; MARGIN: 0.7em 0px; BORDER-TOP-WIDTH: 0px; BORDER-BOTTOM-WIDTH: 0px; BORDER-LEFT-WIDTH: 0px" /></p> <div style="text-align: center"> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="FONT-FAMILY: Arial; FONT-SIZE: 8pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE">René Magritte, <i>La Clairvoyance</i> (autoportrait), 1936, Galerie Isy Brachot, Bruxelles</span><br /> <a href="http://mdurisotti.wordpress.com/2008/03/29/11/"><span style="font-family: Times New Roman; color: #800080;">http://mdurisotti.wordpress.com/2008/03/29/11/</span></a></span></p> <p style="TEXT-ALIGN: center"> </p> <p style="TEXT-ALIGN: center"> </p> <br /> </div>
Tania
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Une fois par an
tag:textespretextes.blogspirit.com,2009-02-12:3109422
2009-02-12T08:27:00+01:00
2009-02-12T08:27:00+01:00
C’est à l’entrée d’un passage. Les Galeries Royales Saint Hubert, il me...
<p><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est à l’entrée d’un passage. Les Galeries Royales Saint Hubert, il me semble. Sous les arcades, je croise une vieille dame qui en sort, la figure extatique. Tandis que je la suis du regard, quelqu’un que je n’ai pas entendu venir me presse légèrement le bras, chuchote : <em>« Les Audelottes, elles sont là, oui. »</em> Et comme je ne comprends pas, d’un geste vers la voûte, cette femme sans âge me fait découvrir un étrange ballet de plumes. De grands oiseaux beiges se posent aux chapiteaux des pilastres, vont et viennent.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Une fois par an, elles viennent nous visiter. C’est aujourd’hui. N’ayez pas peur. »</em> J’observe alors l’incroyable. Du haut des parois, les oiseaux se laissent glisser dans l’air, ralentissent, restent suspendus face aux personnes qui se sont arrêtées, puis remontent. Une femme, sur le côté, a posé un grand foulard dans les tons ocre sur ses cheveux et ses épaules. Elle les attend, les bras en croix, les yeux ouverts. Les audelottes ignorent les passants, visitent les immobiles. Leurs battements d’ailes et le bruit des pas troublent seuls le silence.</span></span></p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><img id="media-48371" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/69168682.jpg" alt="Magritte L'oeil.jpg" /></span></div><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Je m’arrête. J’attends, les yeux fermés, une improbable rencontre. J’ai peur. Un frôlement, une présence. Je retiens mon souffle. Mais une telle visite doit être honorée, j’ouvre les yeux. Juste en face, deux prunelles mordorées, immenses, me dévisagent intensément. Les yeux écarquillés, d’un battement de paupières, je souris. Souple, légère, royale, déployant son châle ocellé de roux et d’or, l’audelotte s’envole.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Je ne sais plus ce qui se passe ensuite. J’éprouve un bonheur indicible. Je sais que j’ai rêvé.</span></span></p>
alfaV12
http://www.alfavendee.com/about.html
Journée Art !!
tag:www.alfavendee.com,2007-09-23:1376984
2007-09-23T09:35:00+02:00
2007-09-23T09:35:00+02:00
Journée artistique aujourd'hui !! On commence avec Magritte !!
Journée artistique aujourd'hui !! On commence avec <strong>Magritte</strong> !! <div style="text-align: center"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/01/11647aa8ba45ced26858a888ba343322.jpg" target="_blank"><img src="http://www.alfavendee.com/media/02/01/11647aa8ba45ced26858a888ba343322.jpg" id="media-48385" title="" alt="11647aa8ba45ced26858a888ba343322.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div><div style="text-align: center"><a href="http://www.alfavendee.com/media/01/00/0b2be20573d0e27ae23705f75839abf8.jpg" target="_blank"><img src="http://www.alfavendee.com/media/01/00/0b2be20573d0e27ae23705f75839abf8.jpg" id="media-48386" title="" alt="0b2be20573d0e27ae23705f75839abf8.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>