Last posts on leader2024-03-28T15:45:55+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/leader/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlHiérarchies naturelles et démocratie circulairetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-02:32987462013-07-02T09:39:00+02:002013-07-02T09:39:00+02:00 Hiérarchies mineures et temporaires Il est des hiérarchies...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1307972122.jpg" target="_blank"><img id="media-146376" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2462416051.jpg" alt="enseignement,hiérarchie,égalité,ingalité,différence,leader,démocratie,caractère," width="276" height="207" /></a>Hiérarchies mineures et temporaires</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est des hiérarchies temporaires qu’aucun texte de loi ne peut modifier. Ainsi l’ordre de placement, donc l’organisation des préséances, dans une file d’attente: le premier a un droit que les suivants n’ont pas: passer avant eux. On ne peut moralement le lui enlever sans créer une injustice et le priver de ce qu’il a acquis par sa propre action. Cela ne lui donne pas de pouvoir direct sur les autres mais sa place dans un ordre donné est temporairement différente. Les files d’attente créent des droits et des discriminations ponctuelles, momentanées, d’accès au service recherché. Chacun son tour signifie: «Moi le premier, toi le deuxième», et ainsi de suite. C’est une discrimination mineure, normale et temporaire, dont les effets s’estompent à mesure que notre placement avance dans la file.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Etre le premier suggère diverses discriminations et hiérarchies. Quand des enfants jouent et qu’il faut choisir une place dans le jeu, le premier qui lève la main ou se met en position est servi le premier. Parfois certains enfants négocient, surtout quand deux d’entre eux veulent la première place. Parfois un adulte tranche pour eux. Lever la main en premier détermine un tempérament trempé et un appétit de prendre la place. Ce n’est pas n’importe quoi, la première place. Le premier qui essaie quelque chose: un jeu, apprendre à nager, séduire, a une longueur d’avance sur les autres. Il devient possiblement entraîneur ou modèle. Il prendra plus d’initiatives. Sans avoir de pouvoir juridique ou social sur les autres, il acquiert une forme d’autorité morale et relationnelle temporaire. Il commence peut-être une vie de chef.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Hiérarchie professionnelle</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Selon le dictionnaire <a href="http://www.cnrtl.fr/definition/hi%C3%A9rarchie" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>en ligne CNRTL</em></span></a>, la hiérarchie est une <em>«organisation sociale établissant</em></span><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/324267797.jpg" target="_blank"><img id="media-146377" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2135748884.jpg" alt="enseignement,hiérarchie,égalité,ingalité,différence,leader,démocratie,caractère," width="275" height="206" /></a> des rapports de subordination et des degrés gradués de pouvoirs, de situation et de responsabilités.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans une organisation professionnelle ou une entreprise tout le monde n’a pas les mêmes droits décisionnaires. Certaines personnes disposent de plus de droits et pouvoirs que d’autres. Par exemple les droit de décider du travail à réaliser, de comment on va le réaliser, le droit d’engager et de licencier un employé et de nommer les personnes à des postes selon leurs compétences. Cette hiérarchie ne donne pas un pouvoir absolu au décideur. Son pouvoir est temporaire et limité, selon un contrat.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La hiérarchisation des positions est une organisation humaine et n’est pas en soi naturelle, au sens de l’inné. Mais les compétences personnelles qui font accéder à des places dans une hiérarchie peuvent être innées. Le caractère et certaines compétences ne sont pas fabriqués par l’éducation. Dans toutes les sociétés certains individus s’imposent par leurs qualités propres comme des chefs. Leur force, leur attractivité, leur autorité, leur capacité à trancher, à gérer les conflits, les dispose à tenir une place de décision mieux que d’autres. Et dans un travail de médiation une personnalité facilitante sera plus compétente qu’un leader. Il serait regrettable de se priver de ces compétences naturelles, innées (non consécutives à l’éducation). Mais cela peut comporter des inconvénients: le risque de prise de pouvoir permanente sur les autres et la fixation des individus dans des rôles à vie. On n’y échappe pas entièrement. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si l’on considère que certains postes nécessitent de personnalités au caractère défini, ces personnalités resteront la plupart du temps dans ce genre de poste. Mais on peut atténuer les séparations sociales qui en découlent, et même la formation presque inévitable de privilèges, en habituant très tôt les enfants à tenir plusieurs postes et en développant une culture de la mobilité. La valeur est transférée de l’échelle verticale (valeur du plus haut hiérarchiquement) à l’horizontale (valeur du plus adaptable et compétent). La hiérarchie ne devrait pas être un culte de la personnalité. Une place dans la hiérarchie exige plus de service aux autres et non pas plus de privilèges pour soi. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4110891679.jpg" target="_blank"><img id="media-146378" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3714714562.jpg" alt="enseignement,hiérarchie,égalité,ingalité,différence,leader,démocratie,caractère," width="274" height="183" /></a>Démocratie circulaire</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai beaucoup travaillé de manière «circulaire», dans mes cours et dans différents groupes. On attendait de moi de mener le travail - en tant qu’enseignant ou animateur c’était mon rôle. Mais j’ai très tôt abandonné le système du face-à-face avec une estrade, des tables et des chaises. J’ai opté pour un système physique plus souple, inspiré de la palabre africaine ou du bâton de parole amérindien, où les positions corporelles ne suggèrent pas de hiérarchie particulière et où le rôle de leader laisse davantage de place à l’interaction. Assis sur des sièges de sol, en cercle si possible (cela dépendait du nombre d’étudiants et de la configuration des locaux), chacun était au même rang physique que les autres. Pas de premier de classe devant et de cancre derrière. Chacun avait une place entière, de même valeur. De cette option découle que chacun peut prendre une initiative car chacun est à tour de rôle le «premier». </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’étaient des adultes, mais c’est facilement applicable aux enfants. Ils aiment cela car personne n’est exclu par sa place physique dans le groupe. Si l’un d’eux développe un caractère fort et directif envers les autres, il faut le laisser développer ses compétences naturelles, mais sans priver les autres de ces mêmes qualités. Un éducateur veillera à ce que, sur une période donnée, chaque enfant puisse être pendant un moment le premier, qu’il en prenne le pouvoir l’autorité, et qu’il l’assume. Le but est que chacun puisse passer par toutes les fonctions et ne soit pas immédiatement catalogué et enfermé dans une seule. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On peut diminuer l'empreinte hiérarchique afin de libérer de l'initiative individuelle et de la créativité, sans pour autant dénier <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/06/14/inegalite-autorite-hierarchie-et-subordination.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l'importance de la hiérarchie de transmission</em></span></a> et de responsabilité sociale. Dans un groupe, chacun et chacune devrait être «premier» de quelque chose. Et s’il y a des équipes avec subordination, il faut organiser les choses de telle manière que ce n’est que temporaire, et si possible faire changer les rôles. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette démocratie circulaire n’est pas applicable à tous les domaines. Mais quand elle est possible elle casse la rigidité des cadres et des hiérarchies imposées de fait, elle contribue à une dynamique sociale d’inclusion. Toutefois un enfant ou un adulte doit aussi apprendre que parfois il n'a pas la place de décision, ni la première place. L'éducation à une égalité totale pourrait être anxiogène car l'interchangeabilité des rôles nous prive d'un territoire défini et reconnu; elle pourrait diminuer la capacité de l'adulte à répondre à des situations inégalitaires - et il s'en trouve toujours.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_______________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa, l'album:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1806133029.2.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="115" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Diable en été, roman:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3345787705.2.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/419925593.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="118" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’égalité de traitement devant la loi permet d’atténuer les inégalités naturelles ou sociales. Elle n’empêche pas que fleurissent des inégalités de situations, de compétences et de pouvoir. Ni même que des hiérarchies temporaires ou durables continuent d’exister.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDes petites américaines programmées pour le pouvoirtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-03-25:32977402011-03-25T15:10:25+01:002011-03-25T15:10:25+01:00 Le Temps de ce jour mentionne cette bataille féministe sous la plume de...
<p style="text-align: justify;"><i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/183132472.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/953207156.jpg" id="media-81007" alt="femmeschef1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-81007" /></a>Le Temps</i> de ce jour mentionne cette bataille féministe sous la plume de Fabrice Rousselot. Bataille féministe, car ce sont deux féministe professionnelles qui ont fondé le Girls Leadership Institute (Institut pour le pouvoir des filles), et parce que le programme dispensé par cet institut ne s’adresse pas aux garçons.<br /> <br /> La profession de foi que l’on trouve sur le <a target="_blank" href="http://www.girlsleadershipinstitute.org/"><span style="text-decoration: underline;">site</span></a> est claire: «... donner aux filles les compétences et la confiance pour vivre en tant que dirigeantes.»<br /> <br /> Les éléments du programme sont en soi intéressants: apprendre à exprimer ses émotions, présenter ses excuses, tenir sa place face aux autres. Toutes choses normales et qui devraient faire partie de l’éducation dispensée par les parents. Et surtout qui devraient être appliquées aux filles et aux garçons, et non seulement aux filles. En faire un combat féministe est curieux et discriminant.<br /> <br /> Bien sûr, si l’on tient compte du faible pourcentage de femmes dirigeantes on peut se dire que les filles méritent d’être poussées. Pourquoi pas, ce d’autant plus que les femmes dirigeantes semblent mieux gérer financièrement les entreprises que les hommes. Mais je remarque que les garçons vivent dans leur majorité la même chose: difficultés de se confronter, d’exprimer ses émotions, de se voir dirigeants.<br /> <br /> Les hommes dirigeants ne sont qu’un infime pourcentage du genre masculin. La majorité des hommes ne sont pas éduqués, programmés pour s’exprimer ou pour être des leaders. Il suffit de voir combien peu prennent l’ascendant dans un groupe de garçons: un ou deux. D’ailleurs, à deux cela provoque déjà une sission. L’une des responsables reconnaît d’ailleurs que les garçons ont les mêmes problèmes que les filles: timidité, exclusion, difficulté à dire ce que l’on ressent et à s’affirmer. Mais rien n’est fait pour eux.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1144322551.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3302592527.png" id="media-81008" alt="girlpower.png" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-81008" /></a><br /> On peut se réjouir de savoir que les enfants apprennent à s’exprimer et à dialoguer sans peur ni violence.<br /> <br /> On peut regretter que cela soit fait dans un esprit de discrimination de genre et d’exclusion des garçons. Et que cela soit orienté vers la seule prise de pouvoir ou de leadership. Il est vrai que le discours récurrent du féminisme professionnel ne prône pas l’égalité mais le pouvoir. Or il n’y a pas vraiment d’égalité dans le pouvoir. Il est d’ailleurs paradoxal que la notion de pouvoir soit critiquée à cause des abus et de la corruption qu’elle peut générer, mais que sous l’angle féministe elle devienne un vrai but de vie vers lequel il faut se programmer dès l’enfance.<br /> <br /> De plus pour «conquérir» le pouvoir il faut en avoir une vraie envie, une ambition. Or l’ambition ne se décrète pas par quelques heures de formation. Il est illusoire d’annoncer aux filles qui suivent ces cours qu’elles seront toutes leaders - puisque c’est le but des cours. Quelle perte d’estime de soi plus tard quand celles qui n’ont pas cette ambition dans leurs tripes mais qui croiront que le pouvoir leur est dû réaliseront qu’elles sont employées et pas dirigeantes.<br /> <br /> On peut aussi en déduire que les responsables de cet institut mettent clairement les filles en compétitions avec les garçons. On est loin de la coopération des sexes. Mais pourquoi pas: la compétition existe entre hommes, entre femmes, pourquoi pas entre hommes et femmes?<br /> <br /> Cela me paraît en tous cas plus sain que le paternalisme affiché envers les femmes. Mais si les relations sont de nature compétitive les hommes n’ont plus à s’effacer. Ils sont incités à lutter eux aussi pour prendre le pouvoir et ne doivent pas lâcher dans cette compétition voulue par des féministes. Que le ou la meilleure gagne.<br /> <br /> Il me reste une question: faut-il vraiment en passer par là pour que les femmes trouvent mieux la place qu’elles souhaitent trouver? Et comment peut-on imaginer que les hommes trouvent facilement la place qu’ils souhaitent dans la société? Mon sentiment est que ce genre de démarche, intéressante en soi, alimente les tensions de genre à cause du contexte et du discours qui est tenu.<br /></p><p style="text-align: justify;">«Je serai un chef plus tard.» C’est en tous cas ce qu’espèrent les deux femmes qui ont initié des ateliers d’apprentissage de la confiance en soi pour fillettes de 7 ou 8 ans. Il s’agit d’un programme para-scolaire visant à enseigner l’intelligence émotionnelle et l’affirmation de soi, en vue de faire de ces fillettes les dirigeantes de demain.</p>
lelazorhttp://lelazor.blogspirit.com/about.htmlPotichetag:lelazor.blogspirit.com,2010-11-15:20149612010-11-15T09:47:00+01:002010-11-15T09:47:00+01:00 Ca y est, le nouveau gouvernement est tombé…je ne vais pas y aller de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-534291" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/02/00/1975096801.jpg" alt="brain4.jpg" width="389" height="234" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Ca y est, le nouveau gouvernement est tombé…je ne vais pas y aller de mes commentaires pour savoir qui est la potiche de qui, de Fillon ou de Sarko, on est déjà assez inondé d’analyses en tous genres….</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Pauvre Sarko (rires)…comme cela doit être difficile de savoir qui choisir et qui surtout pourra réussir…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Dans quelques dizaines d’années, on pourra peut être utiliser la science pour sélectionner le bon candidat à un poste. La <a href="http://www.bbc.co.uk/news/business-11730685">BBC</a> rapporte en effet que <a href="http://www.reading.ac.uk/research/researchshowcase/cinn/res-cinn.aspx">l’Université de Reading</a> réunit des neuroscientifiques, des psychologues et des experts en management pour… scanner à coups d’IRM le cerveau de dirigeants en essayant de mettre en évidence des particularités du cerveau de leaders.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Il y a encore pas mal de chemin à parcourir pour arriver à de vrais résultats significatifs…mais je suis sûr qu’un jour, on emploiera des moyens sophistiqués pour déterminer qui peut faire quoi….même si n’étant pas capable de prédire l’avenir, on peut toujours douter des critères d’aptitudes à définir pour résoudre une crise financière, faire face à des révolutions ou à une épidémie déclenchée par des terroristes….le CV avec ses motivations bidons pour le recrutement en entreprise et les petits arrangements entre amis chers au remaniement ministériel ont encore de beaux jours devant eux….</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"> <p style="text-align: center;"><img id="media-534292" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/00/01/4210647105.jpg" alt="brain2.jpg" width="430" height="237" /></p></span></span><p style="text-align: center;"> </p></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlQu’est-ce que les chefs ont de plus que nous?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-03-02:32969662010-03-02T18:55:00+01:002010-03-02T18:55:00+01:00 De Gengis Khan le sanguinaire, qui fonda un empire par la conquête et le...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2307558665.gif" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3231692429.gif" id="media-50179" alt="delamaire1.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-50179" /></a>De Gengis Khan le sanguinaire, qui fonda un empire par la conquête et le sang, à Bill Gates qui su prendre les opportunités qui se présentaient, les chefs ont une psychologie à laquelle on ne s’attend pas toujours.<br /> <br /> Pour les comprendre, René Delamaire, ingénieur et consultant, les a étudiés. Ses conclusions peuvent paraître surprenantes.<br /> <br /> D’abord, les chefs sont souvent des êtres à la personnalité non finie, pas entièrement civilisée. C’est ce qui leur permet de transgresser les limites et d’être créatifs. Un sage, trop respectueux de la place des choses, ne saurait diriger une entreprise et donner du travail à des milliers d’employés. Pour gagner un marché il faut savoir parfois marcher sur des plates-bandes qui ne sont pas les siennes. Il y a chez le chef un côté mégalo et usurpateur qui le pousse à aller de l’avant. Sa seule légitimité est le résultat auquel il accède, car au fond le chef est dans une position bien plus fragile qu’on imagine.<br /> <br /> Les leaders sont aussi des personnes disposant d’un bon recul dans les relations et assez libres. Un des cas cités dans le livre de René Delamaire explique ainsi qu’un employé l’a un jour remercié de savoir garder sa distance affective. Or c’est ce qui lui posait problème dans sa vie familiale: il ne savait pas être proche de sa famille. Ce défaut, il en a fait une force dans son leadership.<br /> <br /> Un leader n’est ni un sauveur, ni un bon samaritain, ni un parent. Il doit prendre des décisions parfois très difficiles. L’auteur cite l’exemple suivant: imaginons un bateau à voile pris en pleine tempête. Un marin monte au grand mât pour affaler une voile, mais le vent fait se casser net le mât, qui reste en travers du bateau attaché par quelques cordages et menace de faite couler le navire. Le capitaine doit-il prendre le risque de sauver le marin prisonnier du mât quand la solution urgente est de couper les cordages pour éviter que le bateau ne coule? Entre sacrifier un homme pour sauver les autres, ou prendre le risque de les sacrifier tous pour ne même pas en sauver un, le choix doit être rapide: il sacrifie le mât et le marin.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1108914393.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/467323032.jpg" id="media-50180" alt="leader1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-50180" /></a><br /> Cette liberté affective est une nécessité pour un leader. Trop attaché, il va s’enliser et ne plus prendre les bonnes décisions, celles qui sauveront le groupe - même si c’est au détriment de quelques-uns.<br /> <br /> Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il doive devenir méprisant vis-à-vis des employés, et il ne doit jamais oublier que sans eux le groupe ou l’entreprise ne tournerait pas. On peut être chef et néanmoins pédagogue avec un sens de la justice. Etre un tueur en affaire ne fait pas de lui un sociopathe.<br /> <br /> La lecture de ce livre est très instructive. Elle est faite pour nous faire mieux comprendre le rôle de leader et éventuellement se réconcilier avec lui, sans aveuglement mais sans obstruction de principe.<br /> <br /> J’en citerai quelques passages dans de prochains billets.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> «Qu’est-ce que les chefs ont de plus que nous?», René Delamaire, éditions Eyrolles.<br /> <br /> <br /> <br /> PS: Une pensée pour Max Göldi, otage suisse depuis 19 mois, en prison en Libye.</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/796432251.jpg" id="media-50181" alt="desert-wahiba-334126.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-50181" height="204" width="307" /></p><p style="text-align: justify;">Admirés, portés aux nues, enviés, jalousés, décriés, descendus de leur piédestal, les chefs que l’on croit intouchables et inoxydables font partie d’une mythologie ancienne et toujours renouvelée sous différentes formes.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlParaître, parures et Rolextag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-03-01:32969642010-03-01T10:23:00+01:002010-03-01T10:23:00+01:00 Je ne suis pas certain qu’il faille opposer l’être et le paraître. Je...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/219243940.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4038830533.jpg" id="media-50103" alt="parure2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-50103" /></a>Je ne suis pas certain qu’il faille opposer l’être et le paraître. Je suis même certain du contraire. Dans la pensée courante cette opposition sert à classifier le vrai du faux, l’authentique de la tromperie. Le problème est que cette opposition sert généralement à porter des jugement de valeurs, à diviser et opposer les humains les uns aux autres. Il y aurait les «vrais», ceux qui sont dans l'être et ne friment pas, et les «faux», ceux qui sont superficiels et dans le paraître. Or, opposer l’être et le paraître c’est comme mettre sur le même plan la feuille de papier et le texte écrit dessus, alors que l’une ne sert qu’à exprimer le second.<br /> <br /> L’étymologie du mot être, du latin au sanscrit, signifie: «Subsister par soi-même, demeurer, croître». Il s’agit de ce qui a une certaine durée et permanence. Par exemple certains traits de caractère que l’on retrouve de la petite enfance à la mort.<br /> <br /> Paraître est davantage lié aux circonstances, changeant, impermanent. S’habiller en costume cravate pour aller à une réception ministérielle c’est un paraître adapté à la cérémonie. Mais aller à la plage et plonger dans l’eau en costume cravate n’est pas adapté. Le paraître est donc changeant.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/796660985.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/912749432.jpg" id="media-50105" alt="Parure1SittingBull.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-50105" /></a><br /> L’habillement et le maquillage sont des instruments typiques du paraître. Tout vêtement porté, quel qu’il soit, envoie un message vers les autres. Les sociétés dites primitives ont très tôt compris l’importance de l’apparat. Celui-ci a plusieurs fonctions: distinguer des places dans la société; se donner du courage en temps de guerre; exprimer au-dehors un «être-en-dedans» plus grand que soi.<br /> <br /> Il n’y a donc, au fond, guère de différence entre les amérindiens arborant des coiffes de plumes et des peintures, les femmes du mondes maquillées et couvertes de bijoux, les punk portant au cou chaînes et cadenas en guise de décoration d’apparat, les ados en Nike, le pape coiffé de la tiare et recouvert d’habits dorés. Nous sommes en représentation et nous l’exprimons par des signes extérieurs. Un moine en robe safran est aussi en représentation, il décline une identité et une appartenance. Dans le paraître, nous paraissons - ou apparaissons - au monde, aux autres, nous nous positionnons, nous venons à la vue des autres, nous nous exposons. Le paraître est une manière d’être.<br /> <br /> L’être ne serait rien sans le paraître: il a besoin du paraître pour manifester son existence. Il se définit par des attributs: «Je suis grand», ou bien: «Je suis fort», «Je suis intelligent, riche, je suis le chef, je suis artiste, etc». Il y a toujours un qualificatif, un attribut à l’être. Dire simplement «Je suis», ça va en poésie et en philosophie, mais on ne sait même pas ce que cela recouvre.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1750037882.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/765645821.jpg" id="media-50107" alt="parure3rolex.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-50107" /></a>Le paraître est souvent souligné par des signes extérieurs. Il commence là: le look, le style, les signes d’une appartenance. C’est d’ailleurs intéressant, car paraître est aussi parfois endosser d’autres habits que ceux que l’on porte d’habitude, et par cela devenir autre, grandir dans le champs des représentations de soi. Un timide qui porte des habits de guerrier peut devenir intrépide. Il y a là une forme de thérapie possible.<br /> <br /> Le paraître peut aussi devenir un enfermement quand il se rigidifie et perd sa nature changeante et adaptée. Vouloir paraître le meilleur en toute chose est épuisant pour qui qui s’y essaie. Le paraître est aussi parfois trompeur quand le message dit autre chose que la réalité de l’être: un bandit peut s’habiller en moine pour mettre en confiance des personnes qu’ensuite il volera. Il peut aussi diviser le corps social: le paraître de la richesse distingue bien le riche du pauvre, le possédant du possédé. Mais le paraître n’est pas lui-même en cause: c’est ce qu’en font les humains qui l’est.<br /> <br /> Le paraître répond aux mêmes fonctions sociales dans nos sociétés que chez les amérindiens: un «être-plus-que-soi-même». Mais alors pourquoi, quand nous admirons les plumes de Sitting Bull, pouvons-nous être si critiques et jugeants envers la Rolex de Sarkozy? Les deux sont des chefs de nations, les deux portent une vision, les deux défendent leurs prérogatives. Sitting Bull n’a pas pu sauver les indiens, et l’on n’est pas sûrs que Sarkozy sauvera l’économie française. Irrationnel, émotionnels sommes-nous, dirait Yoda de Star Wars. Ou bien jaloux? On pourrait penser que Sarkozy n’a pas agi de manière adaptée en arborant une Rolex quand des millions de français touchent moins de 1’000 euros. Mais Sitting Bull en habit de guerre était-il adapté, alors que la nation indienne était à l’agonie?<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2456475579.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/634250311.jpg" id="media-50108" alt="parure4nike.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-50108" /></a><br /> Ainsi loin d’opposer l’être (ce qui est permanent) au paraître (ce qui est changeant), je dirais que le paraître est un des moyens qu’a l’être pour se montrer, il est un outil, mieux: un prolongement de l’être.<br /> <br /> L’être ne serait rien sans le paraître. Croire qu’ils sont opposés c’est mettre au même niveau deux éléments qui n’ont pas à être mélangés, encore moins opposés l’un à l’autre. On met une antinomie binaire là où il n’y a que représentation dynamique de l’individu.<br /> <br /> Paraître, c’est une manière d’être.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">PS: Voir le <a target="_blank" href="http://billetcollectif.blog.tdg.ch/archive/2010/02/28/le-paraitre1.html"><span style="text-decoration: underline;">Blog collectif ici.</span></a></p> <p style="text-align: justify;">PS: Max Göldi paraît loin de nous, dans sa cellule de prisonnier politique en Libye. Mais chaque jour des pensées s'envolent vers lui et sa famille.</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3275758313.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2608966512.2.jpg" id="media-50109" alt="désert--.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-50109" height="221" width="315" /></a></p><p style="text-align: justify;">Reprise et développement de mon texte sur le paraître mis en ligne sur le dernier blog collectif. J'y reviens parce qu'il y a à mon avis une erreur communément pratiquée: celle d'opposer l'être et le paraître.</p>