Last posts on journalisme
2024-03-28T21:32:42+01:00
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Bernard LECOMTE
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Il était une fois la politique...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-10-04:3349042
2023-10-04T09:49:00+02:00
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A revoir en boucle, depuis hier soir, les innombrables extraits...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1365969" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/299241916.jpg" alt="php3Tb0Ky_1.jpg" width="107" height="87" />A revoir en boucle, depuis hier soir, les innombrables extraits d’interviewes réalisées par le regretté Jean-Pierre Elkabbach, il ressort, de façon aveuglante, que le niveau général du débat politique s’est considérablement affaissé ces dernières années. D’abord à cause des politiques, dont la plupart ne savent plus qu’invectiver, dézinguer, diaboliser et insulter. Mais aussi à cause des journalistes – qui rappellent tous, dans leurs hommages, que l'ami Jean-Pierre passait son temps, mais oui, à lire des livres ! <em>Tempus fugit…</em></span></p>
Bernard LECOMTE
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Elisabeth Borne : elle reste !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-07-17:3345650
2023-07-17T22:50:00+02:00
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Qui fera amende honorable, qui avouera s’être trompé, parmi les centaines...
<p><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1360969" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/4265198043.jpg" alt="Borne.jpg" width="102" height="84" />Qui fera amende honorable, qui avouera s’être trompé, parmi les centaines de journalistes ayant pronostiqué, commenté, disséqué, analysé, depuis des semaines, le départ d’Elisabeth Borne ? Le journalisme politique n’est plus ce qu’il était. Non pas que les générations précédentes ne se trompaient jamais dans leurs pronostics, mais il y a un phénomène qui frappe, aujourd’hui : c’est que les médias peuvent faire des tonnes sur les choix d’Elisabeth Borne, les invectives de Mélenchon, les ambitions de Darmanin, les silences de Wauquiez, les calculs de Marine Le Pen... au fond, tout le monde s'en fout !</span></span></p>
Bernard LECOMTE
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Quand ”Libération” passe par Charny...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2022-08-18:3272773
2022-08-18T23:39:00+02:00
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Grosse émotion dans ma petite région de Puisaye : ce n’est pas tous les...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1154759" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/2648745924.jpg" alt="300028163_391464306463105_2509915823638741695_n.jpg" width="93" height="104" />Grosse émotion dans ma petite région de Puisaye : ce n’est pas tous les jours qu’un journaliste parisien passe par chez nous ! Un reporter de <em>Libération</em> s’est arrêté dans mon chef-lieu, à Charny, et il en a tiré, sur deux grandes pages, une conclusion péremptoire : en Puisaye, c’est que des ploucs et des fachos ! Aucune interview de fond, aucune analyse électorale, que des poncifs militants ! Actuellement, à Charny (5.000 habitants, septième ville de l'Yonne), <em>Libération</em> vend 3 exemplaires par jour, Pas sûr que ce chiffre augmente dans l'avenir...<br /></span></p>
Bernard LECOMTE
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Une bonne dose... d'obscurantisme !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-08-25:3257434
2021-08-25T09:53:00+02:00
2021-08-25T09:53:00+02:00
Autre dérive navrante de l’information télévisée (cf mon blog d'hier)....
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1127989" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/3297695551.2.jpg" alt="index.jpg" width="108" height="85" />Autre dérive navrante de l’information télévisée <em>(cf mon blog d'hier).</em> Les autorités de santé ont confirmé qu’après huit-neuf mois, le vaccin contre la covid-19 risquait de devenir moins performant et qu’il faudra sans doute faire un <em>"rappel"</em> pour en préserver l’efficacité – comme cela se fait depuis longtemps pour la grippe. Aussitôt, sur toutes les chaines d’info, les reporters interviewent des tas de gens sur les plages et les marchés <em>: "Etes-vous pour ou contre ?"</em> Résultat, au doigt mouillé : environ 80 % sont pour, 20 % sont contre, sachant que 100 % des personnes interrogées n’ont rigoureusement aucune connaissance en médecine...</span></p>
Bernard LECOMTE
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Vive le journalisme !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-05-28:3253398
2021-05-28T09:53:00+02:00
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Hier, sans prévenir, la télévision française a montré le meilleur...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1121130" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/3447786819.2.jpg" alt="image.jpg" width="107" height="83" />Hier, sans prévenir, la télévision française a montré le meilleur d’elle-même. Le voyage de Macron au Rwanda faisait peur à tous les rédacteurs en chef. Trop loin, trop vieux, trop compliqué ! Et voilà que réapparaissent un à un, sur les plateaux, les journalistes qui ont couvert, à l’époque, cet événement hors normes : Jean Hatzfeld <em>(photo),</em> Patrick de Saint-Exupéry, Olivier Mazerolle, Vincent Hugeux, Nicolas Poincaré, Pierre Haski, etc. Tous respectueux, didactiques, sobres, mesurés : ni castagne, ni à-peu-près, ni piapias, ni insultes. Des récits terribles, des analyses fines, des commentaires nuancés. Du journalisme, quoi.</span></p>
Bernard LECOMTE
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Alerte info !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-05-08:3252366
2021-05-08T23:54:00+02:00
2021-05-08T23:54:00+02:00
"Alerte Info !" Mon ordi s’agite. Il ne me laisse pas le choix....
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1119509" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/4164451175.jpg" alt="Dans-une-lettre-a-Emmanuel-Macron-Bernard-Accoyer-denonce-l-entrisme-antinucleaire-dans-les-ministeres.jpg" width="130" height="95" /><em>"Alerte Info !"</em> Mon ordi s’agite. Il ne me laisse pas le choix. Qu’est-ce qui s’est passé ? <em>"Alerte info !"</em> L’info, en effet, est de taille : c’est une déclaration faite au <em>Point</em> par Bernard Accoyer. Bernard qui ? Accoyer. Faites l’expérience autour de vous : ce retraité de la politique, qui fut un fort honorable président de l’Assemblée nationale sous le règne de Nicolas Sarkozy, est aujourd’hui un anonyme. Quel est donc ce propos capital sur lequel le <em>Point </em>a décidé de titrer ? <em>"Il faut à LR un sursaut de courage !"</em> Bon sang, ça, coco, c’est de l’info. Tellement fier d'avoir exercé ce métier pendant quarante ans… </span></p>
Bernard LECOMTE
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C'est qui, le pape ? C'est où, l'Irak ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-03-08:3242221
2021-03-08T16:43:33+01:00
2021-03-08T16:43:33+01:00
Il y a encore dix ans, le voyage historique du pape en Irak aurait donné...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1113392" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/92218542.jpg" alt="irak.jpg" width="134" height="90" />Il y a encore dix ans, le voyage historique du pape en Irak aurait donné lieu, sur les chaines de télé, à plusieurs directs exceptionnels (à Mossoul, notamment) et à quelques beaux plateaux d’experts (sur <em>C dans l’Air</em>, par exemple). Oui, mais ça, c’était avant : c'était quand les responsables des chaines d’info osaient encore sortir de leur train-train (vaccination, violences urbaines, politique) ; quand les médias n’étaient pas encore tétanisés par ce que Jacques Julliard, dans <em>le Figaro</em>, nomme <em>"la haine du christianisme"</em> ; et, surtout, quand les journalistes de moins de 50 ans savaient encore la différence entre le sunnisme et le chiisme…</span></p>
Bernard LECOMTE
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Un sondage révélateur...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2018-12-14:3127429
2018-12-14T00:12:00+01:00
2018-12-14T00:12:00+01:00
Lu sur le site de Sud Radio : "D'après un sondage Ifop-Fiducial pour...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1055838" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/1807990846.jpg" alt="sud radio.jpg" width="86" height="86" />Lu sur le site de Sud Radio : <em>"D'après un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et CNews, 51 % des sondés estiment que les Gilets Jaunes doivent poursuivre la mobilisation, contre 37 % qui souhaitent que les actions cessent. Surtout, 87 % des personnes qui se définissent comme Gilets Jaunes se prononcent pour la poursuite de la mobilisation. D'après ce sondage, 19 % de la population se définit comme Gilet Jaune. 51 % ne se sent pas Gilet Jaune mais soutient le mouvement. Et 30 % ne se sens pas Gilet Jaune."</em> Quelqu’un a-t-il compris quoi que ce soit à ce charabia ? Dans un moment aussi grave, les gars, un peu de rigueur serait le bienvenu…</span></p>
Bernard LECOMTE
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Journalisme : attention, danger !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2018-09-06:3119582
2018-09-06T12:19:14+02:00
2018-09-06T12:19:14+02:00
Pour être souvent interviewé par des confrères suisses, canadiens ou...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-1037983" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/3444487875.jpg" alt="journalistes.jpg" width="110" height="73" />Pour être souvent interviewé par des confrères suisses, canadiens ou polonais, je m’inquiète, par comparaison, de l’incompétence brouillonne et de l’inculture abyssale d’un grand nombre de jeunes journalistes français : questions bâclées, aucune préparation, méconnaissance du sujet, jamais lu un livre, orthographe défectueuse, français approximatif, etc. A qui la faute ? En premier lieu, aux patrons qui les embauchent. Allons ! Engager des gens qui savent écrire ? Former les journalistes à l’investigation ? Leur donner du temps pour enquêter ? Pourquoi pas les payer correctement, aussi, pendant que vous y êtes ?</span></p>
Bernard LECOMTE
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Le journalisme n'est pas mort
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2018-03-15:3103778
2018-03-15T11:30:00+01:00
2018-03-15T11:30:00+01:00
Intéressant, le dossier que "La Croix" a consacré hier au journalisme....
<p><span style="color: black; font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-987105" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/957638124.jpg" alt="du-journaliste.jpg" width="114" height="76" />Intéressant, le dossier que<em> "La Croix"</em> a consacré hier au journalisme. Surtout à l’heure où les Jean-Luc Mélenchon et autres démagogues officiels crachent leur<em> "haine"</em> (!) sur cette profession aussi imparfaite que difficile. Selon le journal, 92 % des Français jugent que les journalistes sont <em>"utiles",</em> notamment pour distinguer les vraies infos des propos non vérifiés, des <em>fake news</em>, des montages propagandistes, des envolées de tribune ou des disputes de comptoir. Cela ne doit pas empêcher, bien sûr, de critiquer la presse ! Mais que le public fasse de plus en plus la différence entre les vraies infos (vérifiées, sourcées, mises en perspective) et le fatras de la politique et des réseaux sociaux, voilà qui est plutôt rassurant !</span></p>
Bernard LECOMTE
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Apprendre à écrire, à quoi bon ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2018-03-12:3103627
2018-03-12T10:38:00+01:00
2018-03-12T10:38:00+01:00
La directrice du Centre de formation des journalistes (CFJ) a décidé qu’il...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-986699" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/3239293074.jpg" alt="tintin.jpg" width="123" height="92" />La directrice du Centre de formation des journalistes (CFJ) a décidé qu’il n’y aurait plus d’épreuve écrite au concours d’admissibilité à l’école. Explication : <em>"Chaque année, les meilleurs à l’écrit étaient les moins bons à l’oral !" (sic). </em>Ainsi, dorénavant, pour prétendre à la qualité de journaliste, il ne sera pas utile de savoir écrire. A entendre cette dame, ce serait même déconseillé ! Bon, soyons juste, il restera une épreuve écrite, ensuite, pour être définitivement admis à l’école. Mais quel symbole ! Ne vous étonnez plus de voir autant de fautes d’orthographe dans les bandeaux qui défilent sur les chaînes d’info. Et, hélas, trois fois hélas, autant de papiers mal écrits dans les journaux…</span></p>
Bernard LECOMTE
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La folle course au scoop ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2018-02-14:3102300
2018-02-14T00:26:00+01:00
2018-02-14T00:26:00+01:00
Deux jours après le début de l’affaire Hulot, celle-ci s’est déjà...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-984608" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/2420349532.jpg" alt="ebdo.jpg" width="69" height="99" />Deux jours après le début de l’affaire Hulot, celle-ci s’est déjà transformée en une affaire <em>Ebdo</em> – du nom du journal qui en a fait sa cover. Avis très répandu : c’est un journal tout neuf, il a voulu se faire de la pub à tout prix, sachant que tous les médias allaient suivre comme des moutons, et tant pis si cela brise la carrière d’une personnalité connue ! Un peu court, sans doute. Question complémentaire : en quoi est-ce utile de mettre en Une un dossier ancien, pourri et vide de certitudes, qui n’intéresse que parce qu’il met en présence Nicolas Hulot et la petite-fille de Mitterrand ? Dans le doute, je vais attendre un peu, moi, avant de m’abonner…</span></p>
Tania
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Rêve de bonheur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-01-30:3111267
2018-01-30T20:20:00+01:00
2018-01-30T20:20:00+01:00
« Votre rêve de bonheur ? – Etre là, vivante, et faire...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4080541050.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196785" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3436218654.jpg" alt="aubenas,florence,entretien,francis van de woestyne,la libre belgique,janvier 2018,journalisme,reportage,société,culture" /><br /></a></span></em></span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">« <a title="Vidéo La Libre : Florence Aubenas répond au « Questionnaire de Proust » (04 :07)" href="http://www.lalibre.be/video/questionnaire-de-proust-florence-aubenas-5a6c0b09cd7083db8bca389d" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Votre rêve de bonheur ?</a></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">– Etre là, vivante, et faire ce que je veux en toute indépendance et en toute liberté. »</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a title="Aubenas journaliste (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/01/27/aubenas-journaliste-1162772.html?c" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Florence Aubenas</a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><a title="A lire en ligne" href="http://www.lalibre.be/debats/opinions/etats-d-ame-avec-florence-aubenas-je-m-etais-programmee-pour-tenir-cinq-ans-video-5a6b66c4cd70b09cefe05140" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Francis Van de Woestyne, <em>Florence Aubenas</em>, La Libre Belgique</a>, <br />samedi 27 et dimanche 28 janvier 2018, pp. 50-53.</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Florence Aubenas, 2015 (<a title="Fichier source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:FIG_2015_-_Florence_Aubenas_03.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Photo Wikimédia </a>par Pymouss)</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Tania
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Aubenas journaliste
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-01-29:3111266
2018-01-29T08:30:00+01:00
2018-01-29T08:30:00+01:00
Les entretiens publiés dans La Libre Belgique sont souvent très...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Les entretiens publiés dans <a title="Site du journal" href="http://www.lalibre.be/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La Libre Belgique</em> </a>sont souvent très intéressants, comme ces quatre pages où <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Aubenas" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Florence Aubenas </a>répond aux questions de <a title="Editorialiste en chef de LLB" href="http://www.lalibre.be/culture/medias-tele/francis-van-de-woestyne-quitte-ses-fonctions-de-redacteur-en-chef-de-la-libre-belgique-pour-reprendre-celles-d-editorialiste-en-chef-59f327e1cd703cdd751c0918" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Francis Van de Woestyne </a>dans le journal du week-end dernier. Vous vous souvenez peut-être du <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/06/01/femmes-de-menage.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Quai de Ouistreham</em> </a>(2010) où la journaliste racontait son expérience de <em>« salariée précaire »</em>, et sûrement de son enlèvement en Irak avec son accompagnateur, 157 jours dans une cave (2005) qui lui valent encore, trop souvent, d’être reconnue comme <em><a title="Article du Monde" href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2005/06/14/florence-aubenas-raconte-ses-conditions-de-detention_662109_3218.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« l’otage ».</a></em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3017153736.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4093918644.jpg" alt="Aubenas LLB.jpg" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Source © <a title="A lire en ligne" href="http://www.lalibre.be/debats/opinions/etats-d-ame-avec-florence-aubenas-je-m-etais-programmee-pour-tenir-cinq-ans-video-5a6b66c4cd70b09cefe05140" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Francis Van de Woestyne, <em>Florence Aubenas</em>, La Libre Belgique</a>, <br />samedi 27 et dimanche 28 janvier 2018, pp. 50-53.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Elle vient de donner à Bruxelles une <a title="Site des Grandes conférences catholiques" href="http://www.grandesconferences.be/event/florence-aubenas-2018-01-22-86/register" target="_blank" rel="noopener noreferrer">conférence </a>intitulée <em>« Grandeur et misère du journalisme aujourd’hui »</em>, Bruxelles où elle est née et a vécu dix-huit ans. Son père y était fonctionnaire européen avant de devenir diplomate. Sa mère, critique de cinéma, enseignait à l’Université libre de Bruxelles (<a title="Notice biographique" href="https://lesimpressionsnouvelles.com/auteur/jacqueline-aubenas/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jacqueline Aubenas </a>! Je n’avais jusqu’à présent pas fait le lien entre la journaliste et sa mère, une des fondatrices des <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cahiers_du_Grif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Cahiers du Grif</em> </a>et de <a title=""Féminisme. Le livre des premières" (La revue nouvelle) " href="http://www.revuenouvelle.be/Feminisme-Le-livre-des-premieres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Voyelles</a><em>,</em> rencontrée lors de réunions féministes dans les années 1970). Florence Aubenas, née en 1961, a fait ses études à l’Ecole européenne : <em>« Cela vous donne une tournure d’esprit très particulière : l’Europe est une évidence, cela ne se discute pas. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le journalisme n’était pas son objectif au départ. Après des études de lettres sans désir d’enseigner, elle a passé le concours de journalisme et est devenue secrétaire de rédaction. Un remplacement l’a conduite à faire un premier reportage et elle a tout de suite aimé ce travail concret, sur le terrain, les rencontres avec des gens qui ne soient pas <em>« des professionnels de la communication ».</em> Puis elle est partie (pour <em>Libération,</em> puis <em>Le Monde</em>) au Rwanda, en Algérie, au Kosovo, en Irak – elle est devenue <em>« correspondante de guerre ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Inévitablement, Francis Van de Woestyne l’interroge sur son expérience d’otage. Florence Aubenas décrit ses conditions de détention et son instinct de survie, à la fois physique et mental – <em>« il faut tenir ».</em> Elle s’était intérieurement <em>« programmée »</em> pour tenir cinq ans avant d’avoir droit au désespoir ; elle avait confiance dans son pays, <a title="Article de L'Obs" href="https://www.nouvelobs.com/monde/20050405.OBS3050/le-pere-de-florence-devant-l-onu.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sa famille</a>, ses amis, sûre de leur engagement pour la faire libérer. Sans preuve, elle pense qu’une rançon a été versée, contrairement aux pratiques américaines, et estime que <em>« négocier »</em> ainsi n’est pas de la faiblesse, mais une façon de priver les terroristes d’une victoire – un débat ouvert.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Otage un jour, otage toujours ? »</em> Florence Aubenas, ne voulant pas être réduite à cela, a repris le travail très rapidement. Elle explique pourquoi elle a pris ensuite un temps sabbatique et s’est inscrite à Pôle Emploi, pour vivre de l’intérieur la situation des travailleuses précaires et <em>« dénoncer un problème économique et social »</em> (dans <em>Le quai de Ouistreham</em>). Les réactions après coup l’ont surprise : « <em>surprise de voir que la révélation de ces conditions de travail puisse poser un problème auprès des personnes que j’ai côtoyées ».</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« En toute bonne foi »</em>, la journaliste a voulu se mêler à leur vie pour éviter la distance et les silences que peut susciter un micro tendu. Certaines lui ont reproché cette intimité, elles ont eu l’impression de <em>« passer pour des imbéciles »</em>, <em>« trop bêtes pour savoir dire non ». </em>Lors d’un autre reportage dans une biscuiterie où les femmes étaient toutes moins payées que les hommes, elle a décrit leur <em>« fatalisme »</em> et elles lui en ont voulu, comme si elles étaient <em>« des idiotes qui acceptent de se faire maltraiter. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La tendance du journalisme, aujourd’hui, est de faire <em>« parler les gens »</em> : il importe de ne pas donner la parole qu’aux dirigeants, <em>« l’homme de la rue »</em> raconte aussi l’Histoire à sa manière. Mais ce n’est pas aussi simple de le montrer qu’elle ne l’avait cru d’abord, elle s’en est rendu compte. L’objectif, en évitant de <em>« dupliquer »</em> les institutions, reste d’intéresser les gens <em>« à des sujets qui ne font peut-être pas partie de leurs préoccupations premières »</em>. Un travail fondamental : <em>« C’est le rôle des journalistes de maintenir des sujets importants. »</em> (Son dernier livre, <a title="Site de l'éditeur" href="http://editionsdelolivier.fr/catalogue/9782823607758-en-france" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>En Fra</em><em>nce</em></a> (2014), rassemble une cinquantaine d’articles parus dans <em>Le Monde</em>.)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans une partie plus personnelle de l’entretien, Florence Aubenas confie se ressourcer en pratiquant la natation, la marche, en allant au cinéma, en lisant. Les arts lui importent : « Un artiste vous fait entrer dans une autre dimension. » Le sujet qui préoccupe actuellement cette passionnée de justice sociale, <em>« c’est la mobilité sur terre, <a title="Entretien avec Eddy Caekelberghs (RTBF, Au Bout du Jour)" href="https://www.rtbf.be/info/monde/detail_florence-aubenas-quelle-place-pour-les-migrants-au-dela-de-l-urgence?id=9819829" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les migrations</a>. Dans trente ans, notre position vis-à-vis des grandes migrations économiques, écologiques, politiques, celles liées aux guerres, fera dresser les cheveux sur la tête des générations suivantes. »</em></span></p>
Tania
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Colette et ses amies
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-11-09:3111222
2017-11-09T08:30:00+01:00
2017-11-09T08:30:00+01:00
Dans Colette et les siennes (2017), Dominique Bona , « de...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.grasset.fr/colette-et-les-siennes-9782246812852" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Colette et les siennes</em> </a>(2017), <a title="Notice biographique de l'Académie" href="http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/dominique-bona" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Dominique Bona</a>, <em>« de l’Académie française »</em> depuis 2013, évoque la vie de Colette et de ses amies durant la première guerre mondiale et les années qui suivirent. La biographe de Berthe Morisot, de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/11/23/la-passion-claudel.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Camille et Paul Claudel</a>, des <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/05/20/deux-soeurs-au-piano-1143436.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sœurs Rouart</a>, signe un essai à la fois historique et sociologique, centré sur la situation des femmes durant la grande guerre. Pour Colette et celles qui vivent ces années-là près d’elle à Paris, elle s’attache à suivre leurs créations, leurs amitiés, leurs amours, dans la ville sans hommes où flotte <em>« le parfum tout neuf de leur liberté ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1321377049.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1686038006.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Colette en 1910 (<a title="Source" href="http://www.lefigaro.fr/livres/2017/03/09/03005-20170309ARTFIG00035-dominique-bona-colette-s-est-consolee-aupres-des-femmes.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">source Le Figaro</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Rentrée à Paris dès la mobilisation générale, sa fille d’un an laissée chez sa belle-mère, <a title="Biographie illustrée (Centre Colette)" href="https://centre-colette.yonne.fr/periodes.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Colette</a>, la quarantaine, a besoin pour survivre de son salaire de journaliste au <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Matin_(France)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Matin</a><em>,</em> dont son mari, Henry de Jouvenel, est le rédacteur en chef. Elle occupe son vieux chalet en bois avec jardin au 57, rue Cortambert, <em>« le plus charmant des refuges »<span style="font-size: medium;">,</span></em> dans le XVIe, où se crée une <em>« atmosphère de pensionnat ou de maison close ».</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Trois beautés brunes l’y rejoignent : <a title="Wikisource" href="https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Annie_de_P%C3%A8ne" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Annie de Pène</a>, journaliste et romancière ; <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Moreno" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marguerite Moreno</a>, comédienne à la Comédie-Française ; <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Musidora_(actrice)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musidora </a>(Jeanne Roques), la plus bohème, qui <a title="Dessins de Musidora" href="http://lesamisdemusidora.blogspot.be/2014/01/musidora-et-colette.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dessine</a>, peint, danse aux Folies-Bergères. Toutes les quatre portent les cheveux courts, un défi à l’époque, des <em>« garçonnes »</em> avant l’heure. Quand Colette, dont les cheveux tombaient presque aux pieds (1m58), a coupé sa longue tresse à vingt-neuf ans, sa mère en a pleuré. L’idée venait de Willy, pour accentuer sa ressemblance avec l’actrice <a title="Biographie (Du temps des cerises aux Feuilles mortes)" href="http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/polaire/polaire.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Polaire </a>qui jouait <em>« Claudine à Paris »</em> et habillait de même ses <em>« twins ».</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2690963331.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2821030647.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Marguerite Moreno en Anne d'Autriche, adaptation de Dumas, <br /><em>Vingt ans après</em> (Henri Diamant-Berger, 1922). <br />Ed. Cinémagazine, no. 52. <a title="Source" href="http://filmstarpostcards.blogspot.be/2014/07/marguerite-moreno.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Photo Pathé Consortium Cinéma</a></span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2690963331.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><br /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">En ville, elles portent les longues robes et chapeaux de l’époque ; chez elle, elles adoptent volontiers le pantalon, avec cravate et veston. Même si les théâtres sont fermés, les journaux publiés au ralenti, elles travaillent. Annie de Pène et Colette se sont formées sur le tas, Colette a été engagée au <em>Matin</em> en 1910, où ses <em>« Contes des 1001 matins »</em> ont du succès. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’année suivante, c’était le coup de foudre entre Henry de Jouvenel, au <em>« charisme exceptionnel »</em>, tourné vers la politique, et <a title="Photo 1910 1920" href="http://www.parisenimages.fr/fr/asset/fullTextSearch/search/Colette/page/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Colette</a>, trois ans de plus, qui avait déjà fait scandale en montrant un sein sur scène et portait un parfum de <em>« jasmin sauvage ».</em> En l’épousant, la bohème est devenue baronne et belle-mère de trois fils : Bertrand de Jouvenel, d’un premier mariage ; Renaud, le fils d’une maîtresse qu’Henry a raconnu ; Jacques Gauthier-Villars, le fils de Willy.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le fief des Jouvenel est en Corrèze, au château de Castel-Novel, où Colette aime séjourner avec celui qu’elle appelle «<em> le seigneur Sidi »</em> ou <em>« le Pacha »</em>, voire <em>« la Sultane »</em>, dont elle adore la peau très douce. Annie de Pène vit avec Gustave Téry, un polémiste devenu journaliste à <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C5%92uvre_(journal)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’Oeuvre</em></a>, une union libre. Quant à Musidora, tombée amoureuse de Colette à dix-sept ans – entre elles, c’est quasi un rapport mère-fille – elle est courtisée mais pas vraiment engagée. Le mari de Marguerite Moreno n’est pas mobilisable pour raisons de santé ; comédien, il est très dévoué à la femme qui l’a épousé après la mort de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Schwob" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marcel Schwob</a>, son grand amour.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Chaque chapitre de <em>Colette et les siennes</em> aborde le quatuor sous un angle particulier : leurs secrets douloureux, leur liberté payée au prix fort, la douceur de leur vie entre femmes, l’empreinte maternelle… Dominique Bona reconstitue ainsi peu à peu leur trajectoire de fille, de femme, d’artiste, leur bonheur d’être ensemble à une époque où, dans leur milieu, le lesbianisme est à la mode, mieux toléré que l’homosexualité masculine. Elles considèrent l’amour entre femmes comme une <em>« douce chose »</em>, même si elles séduisent des hommes. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les retours en arrière permettent de comprendre comment chacune a trouvé sa voie. Mathilde de Morny (pour Colette, <em>« Missy »</em>) l’a encouragée à se former comme comédienne, à jouer des rôles souvent déshabillés, et à devenir écrivaine en son nom propre, libérée de Willy.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/223956556.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194914" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2298800761.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Annie de Pène à la une des "Hommes du jour", 20/7/1918, </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"> avec plusieurs articles élogieux, après une campagne calomnieuse de la presse nationaliste</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">La guerre qu’on annonçait courte se prolonge, suscitant l’inquiétude et l’ennui, le souci d’être utile. Musi (Musidora) part tourner à Marseille (le cinéma continue) et devient marraine de guerre. Moreno fait l’infirmière au Majestic à Nice. Annie de Pène, <em>« journaliste à plein temps »</em>, est envoyée spéciale au front – ses articles sur les souffrances de la guerre, pour les hommes et pour les femmes, sur les tranchées, sont fort appréciés et lui valent une belle réputation. Colette s’engage un temps comme veilleuse de nuit puis de jour dans un hôpital de fortune, mais elle est moins forte. Elle écrit surtout sur la vie des civils dans la guerre. Les épouses sont interdites sur le front ; Colette, avant Noël, trouve un couple qui veut bien l’héberger à Verdun où son mari peut venir partager ses nuits, clandestinement – jusqu’à ce qu’elle soit repérée et expulsée. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A la fin de l’année 1914, les quatre amies sont rarement ensemble au chalet de Passy, <a title="Un bien grand amour - Lettres de Colette à Musidora (1908-1953) (Le bruit des pages)" href="http://bruitdespages.blogspot.be/2014/05/un-bien-grand-amour-lettres-de-colette.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">elles s’écrivent</a>. Musi fréquente alors Pierre Louÿs, entouré de femmes <em>« brunes et piquantes »</em>, sa vie sentimentale compliquée inquiète Colette. <a title="Musidora, bien plus qu'une vamp (Télérama)" href="http://www.telerama.fr/television/musidora-bien-plus-qu-une-vamp,104921.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musi </a>connaît un grand succès dans <em>« Les Vampires »</em>, en collant noir et talons hauts. Musi se sait redevable à Colette, sans suivre pour autant ses conseils en amour. Elle tourne aussi les <em>« Claudine »</em>, <em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Minne_(film)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Minne »</a>,</em> et <em>« La flamme cachée »</em> – les critiques font l’éloge des phrases concises de Colette qui en a écrit le scénario, mais celle-ci reste à distance du cinéma. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les tournages sauvent également Moreno et son mari (<em>« Debout les morts !</em> »), mais Marguerite est surtout une voix, le muet ne lui convient guère. Colette et Annie courent derrières les <em>« piges »</em> pour <em>Le Matin</em> et <em>L’Oeuvre,</em> Colette vend ses manuscrits quand elle est sans argent.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3744235549.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3597810364.jpg" alt="bona,dominique,colette et les siennes,essai,littérature française,colette,annie de pène,marguerite moreno,musidora,journalisme,music-hall,théâtre,cinéma,14-18,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Musidora joue Irma Vep dans<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vampires_(film)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em> Les Vampires</em> </a>de Louis Feuillade, 1915</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Deux ans plus tard, malgré le retour d’Henry de Jouvenel à la vie civile, Colette est souvent seule. Le chalet s’écroule, ils déménagent près du Bois, dans une villa du boulevard Suchet. Jouvenel a des maîtresses, et la politique est la première d’entre elles. Mari et femme s’éloignent. En 1918, il retourne au front. La grippe espagnole emporte Annie de Pène à 47 ans.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dominique Bona montre comment Colette bataille pour son couple, contre la vieillesse. A cinquante ans, elle écrit pour <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9ri_(Colette)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Chéri</em> </a>le personnage de Léa, femme vieillissante et amoureuse : un succès et un scandale. Elle ne sait pas encore qu’elle va devenir son personnage dans la vie, avec son beau-fils Bertrand de Jouvenel, qui la poussera à écrire <em>Le blé en herbe</em> et <em>La maison de Claudine</em>. Marguerite Moreno, devenue veuve, connaîtra aussi l<span style="font-size: medium;">’</span>amour d’un homme jeune, avec plus de bonheur.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Le billet d'Eva (Tu vas t'abimer les yeux)" href="https://tuvastabimerlesyeux.fr/2017/05/22/colette-et-les-siennes-dominique-bona/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Colette et les siennes</em> </a>nous fait découvrir ces quatre femmes – Colette, Annie de Pène, Marguerite Moreno, Musidora – dans la première moitié du XXe siècle, jusqu’à leur mort. Si <a title="Billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/colette" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Colette </a>est la personnalité la plus approfondie dans cet essai, Dominique Bona réussit à nous intéresser vraiment à ses amies et à leur complicité, dans leurs beaux jours et dans leurs peines, dans la vie privée comme dans leur vie publique.</span></p>
Bernard LECOMTE
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Le journalisme politique est malade
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-11-06:3098488
2017-11-06T12:31:49+01:00
2017-11-06T12:31:49+01:00
Depuis l'été, je n’écoute plus les émissions politiques, qui m’ennuient...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-976986" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/171920156.jpg" alt="Calmels.jpg" width="130" height="77" />Depuis l'été, je n’écoute plus les émissions politiques, qui m’ennuient prodigieusement. C’est par hasard que je suis tombé hier sur l’émission <em>"Questions politiques"</em> sur France Info, dont l’invitée était Virginie Calmels, l’adjointe d’Alain Juppé qui soutient Laurent Wauquiez dans la course à la présidence du parti LR. Las ! Pendant une heure, les quatre journalistes présents n’ont eu de cesse, d’une seule et même voix, sans relâche, de tenter de lui faire dire quelque chose de négatif sur Wauquiez ! Unanimité dans la détestation, manque total de pluralisme, désintérêt affiché pour les sujets de fond, obsession de la <em>"petite phrase"</em> qui fera le buzz : le journalisme politique est bien malade !</span></p>
Bernard LECOMTE
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Ce qu'il a vraiment voulu dire...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-09-12:3096260
2017-09-12T12:48:37+02:00
2017-09-12T12:48:37+02:00
Grandeur et décadence du journalisme politique. Emmanuel Macron, en visite...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-972249" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/3463020464.jpg" alt="macron-faineant.jpg" width="123" height="81" />Grandeur et décadence du journalisme politique. Emmanuel Macron, en visite officielle à Athènes, a fait une déclaration à propos de sa volonté de réformer la France : <em>"Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes". </em>Pendant trois jours, tous les éditorialistes du PAF expliquent doctement ce qu’il a vraiment voulu dire : éléments de langage subversifs, propos à trois bandes, allusion à ses prédécesseurs, grosse erreur de communication ou ruse sémantique suprême, etc, etc. Personne, apparemment, ne se risque à dire que le président Macron, assez clairement, au fond, entend <em>"ne rien céder, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes"</em> !</span></p><p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p>
Bernard LECOMTE
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Le journalisme est un métier
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-09-03:3095903
2017-09-03T10:02:51+02:00
2017-09-03T10:02:51+02:00
Dans la grande confusion médiatique où se croisent ex-éditorialistes...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-971565" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/983112603.jpg" alt="Angot-Moix.jpg" width="114" height="83" />Dans la grande confusion médiatique où se croisent ex-éditorialistes fascinés par le pouvoir et ex-politiciens à la recherche effrénée d’un public, Laurent Ruquier a prouvé par défaut, hier soir, que le journalisme était, mais oui, un <em>métier.</em> Pour la première fois, aucun de ses deux chroniqueurs n’a de formation journalistique, et cela se voit : <em>On n’est pas couché</em> vire au brouillon infantile, prétentieux et souvent abscons. Qu’on les aime ou non, les Zemmour, Pulvar, Naulleau, Salamé, Polony et autres Burggraf avaient le don de simplifier, expliquer, ordonner les sujets débattus. On les regrette déjà, tant l’émission est devenue incompréhensible.</span></p>
Bernard LECOMTE
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Conclave et concile, c'est synagogue
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-06-08:3093205
2017-06-08T22:42:16+02:00
2017-06-08T22:42:16+02:00
Imaginez qu'un journaliste, commentant un match de foot, confonde un coup...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-966208" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/2278916668.jpg" alt="fait religieux.jpg" width="127" height="76" />Imaginez qu'un journaliste, commentant un match de foot, confonde un coup franc et un penalty : il a des chances d'être viré le soir même par son rédacteur en chef ! Imaginez, en revanche, qu’il confonde un concile et un conclave, un sunnite et un chiite, la torah et le talmud : il ne lui arrivera rien, car son rédacteur en chef n'y verra que du feu ! Une enquête de <em>La Croix</em> révèle, ce matin, que les écoles de journalisme, en France, font carrément l’impasse sur le fait religieux, sauf rarissimes exceptions, avec les conséquences désastreuses qu’on constate trop souvent. J’avais traité le sujet naguère <a href="https://www.amazon.fr/Pourquoi-mauvaise-presse-Bernard-Lecomte/dp/2220061426/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1496954310&sr=1-1&keywords=pourquoi+le+pape+a+mauvaise+presse">dans un livre</a>. A lire <em>La Croix</em>, l’analphabétisme religieux n'a fait qu'empirer, une vraie catastrophe !</span></p>
Blog NEIDINGER
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Présidentielles 2017: une presse française de ...PLACE CANIVEAU
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2017-04-12:3326452
2017-04-12T13:46:00+02:00
2017-04-12T13:46:00+02:00
A tous égards cette présidentielle est folle. Quelque chose...
<p><strong><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">A</span> tous égards cette présidentielle est folle. </span></strong></p><p><strong><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Quelque chose ne se passe pas comme à l'ordinaire.</span></strong></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">A commencer par la mise sur orbite médiatique d'un Macron inconnu n'ayant pas fait ses preuves et auquel toute la hollandie fait allégeance, dont tous les médias français ont rabattu les oreilles. Cela commença avec les Une de magazines people. </span><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Macron ou la bulle médiatique parisienne, hollandiste qui ne connait même pas la géographie du pays qu'il convoite il qualifie les guadeloupéens d'expatriés et évoque...l'île de Guyane!!!</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Artificiellement boosté.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Dans le même temps: la violente démolition de Fillon ou Le Pen candidats de droite et extrême-droite dans un timing époustouflant.Tout y passe, les costumes, les montres et bientôt les caleçons! </span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Mme Macron est habillée gratuitement par les grands couturiers. Et cela ne fait réagir...personne.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Le timing est surprenant, à quelques semaines des élections. Hollande Caton serait à la manoeuvre en tirant les ficelles du renseignement, de la police, de la justice qui l'intéressent, lui et ceux de sa galaxie médiatique. les Niels, Bergé etc. comme supposé par certains?</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">On ne saura jamais. Rappel le président français est constitutionnellement au sommet de la pyramide de la 5ème république et peut-tout se permettre. Il invoquera alors l'état d'urgence ou le secret défense pour ne rendre aucun compte, de toutes façons.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Comble du cynisme, les auteurs du <span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170330.OBS7315/bienvenue-place-beauvau-valerie-pecresse-porte-plainte.html">Bienvenue Place Bauveau</a> </strong></span>- qui n'avaient pas imaginé ce que les gens [de droite] allaient tirer de leur ouvrage- se répandent désormais sur les ondes pour dire le contraire de ce qu'ils ont écrit.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Un commentateur avec justesse suggère de rebaptiser le livre Place Bauveau en PLACE CANIVEAU, niveau atteint par la presse lors de la présidentielle 2017</strong>.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">On observe une entreprise de démolition des.... règles du jeu.</span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Le service public n'est pas en reste: Michel Field à la direction des contenus du Pôle France a validé le format de "Invité surprise". Donc le choix de l'écriVAINE Angot qui a provoqué un clash récemment, de Kerviel, Buisson etc.. </span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Field: un militant trotskiste devenu prof de philo, puis attiré par la lumière des médias <br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Le blogueur John Goetelen vient de dégommer la caractérielle Angot avec son excellente plume alerte. </span></p><p><a href="http://admin.blog.tdg.ch/posts/%20http:/hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2017/03/25/le-cinema-de-christine-angot-282948.html"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2017/03/25/le-cinema-de-christine-angot-282948.html</span></a></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Les Présidentielles 2017 sont violente. Espérons qu'elles ne vont pas connaître d'incident type campagne électorale anglaise.</span></p><p><strong><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Les français sont sidérés face à cette campagne inédite installée non plus comme une Nuit debout mais une permanence de 24 heures sur la PLACE CANIVEAU.</span></strong></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;">Remarque toutefois : depuis l'ouverture officielle du temps de parole de tous les candidats strictement comptabilisé par le CSA on voit un meilleur niveau de la campagne, un Macron ...qui baisse.Un Mélenchon qui monte.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"> Sylvie Neidinger</span></p><p> </p><h3 id="p1"><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2017/04/09/presidentielles-2017-blog-serie-n-14-du-blogneidinger-283262.html">Présidentielles 2017: Blog-série n°14 du #blogneidinger</a></strong></span></h3><p> </p><p> </p>
Blog NEIDINGER
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L'HEBDO, encore un magazine papier qui disparait
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2017-01-26:3326421
2017-01-26T09:02:00+01:00
2017-01-26T09:02:00+01:00
L a presse écrite s'efface (presse du verbe "presser"... une feuille...
<p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 18pt;">L</span><strong>a presse écrite s'efface (presse du verbe "presser"... une feuille papier avec un peu d'encre)</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Dernier en date: le magazine romand l'Hebdo. Et sa trentaine de collaborateurs avec...</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Ils ne se recaseront pas ou difficilement dans la presse, car justement elle disparait par ailleurs. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Effacement progressif du métier de journaliste, celui qui a pour norme de vérifier une info par des sources différentes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">De nombreuses réactions évoquent "un coup dur pour la pluralité":</span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://www.swissinfo.ch/democratiedirecte/apr%C3%A8s-la-mort-de-l-hebdo_-les-m%C3%A9dias-d-information-sont-l-%C3%A9lixir-de-vie-de-la-d%C3%A9mocratie-/42897250?&ns_mchannel=rss&srg_evsource=gn">http://www.swissinfo.ch/fre/l-hebdo-cesse-de-para%C3%AEtre/42889714</a></span></strong></span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://www.swissinfo.ch/democratiedirecte/apr%C3%A8s-la-mort-de-l-hebdo_-les-m%C3%A9dias-d-information-sont-l-%C3%A9lixir-de-vie-de-la-d%C3%A9mocratie-/42897250?&ns_mchannel=rss&srg_evsource=gn">http://www.swissinfo.ch/democratiedirecte/apr%C3%A8s-la-mort-de-l-hebdo_-les-m%C3%A9dias-d-information-sont-l-%C3%A9lixir-de-vie-de-la-d%C3%A9mocratie-/42897250?&ns_mchannel=rss&srg_evsource=gn</a></span></strong></span></p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://www.laliberte.ch/news/suisse/un-coup-dur-pour-l-equipe-de-l-hebdo-et-pour-le-journalisme-377796#.WImpH7l9MdU">http://www.laliberte.ch/news/suisse/un-coup-dur-pour-l-equipe-de-l-hebdo-et-pour-le-journalisme-377796#.WImpH7l9MdU</a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Témoignages attristés :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">ici listing des journaux suisses disparus: </span><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://blogres.blog.tdg.ch/archive/2017/01/26/mort-de-l-hebdo-colere-et-mepris-281636.html">http://blogres.blog.tdg.ch/archive/2017/01/26/mort-de-l-hebdo-colere-et-mepris-281636.html</a></span></strong></span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://www.hebdo.ch/les-blogs/dessemontet-pierre-la-suisse-%C3%A0-10-millions-dhabitants/lhebdo-meurt-et-avec-lui-une-partie">http://www.hebdo.ch/les-blogs/dessemontet-pierre-la-suisse-%C3%A0-10-millions-dhabitants/lhebdo-meurt-et-avec-lui-une-partie</a></span></strong></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">A l'heure où le président US tape sur la presse tradi pourtant l'un des piliers de la démocratie (si elle peut s'exprimer) et à l'heure où beaucoup se remettent à lire 1984 (Georges Orwell) il est effectivement pénible de voir un média suisse s'évaporer ainsi.<br /></span></span></p><p><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;"> INTROSPECTION SUR NOTRE PROPRE SOUTIEN A LA PRESSE PAPIER</span></span></strong></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Nous ne pouvons échapper à une une introspection sur notre "consommation d'info". </span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">A titre personnel, j'achète de moins en moins d'info papier (certes de nombreux livres en revanche) alors que le journalisme est mon métier.</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Quelque part là est l'explication.</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Ce 'non acte' d'achat multiplié par le nombre pénalise la presse papier et valorise <strong>d'autres modes d'info.</strong><br /></span></span></p><p><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Beaucoup vont lire leurs infos sur google (oui) et facebook (pas moi) </span></span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Avec ce dernier, ils entrent de fait dans un autre monde car l'algorithme de Marc Zuckerberg n'est pas de type informationnel mais de type marketing.</span></span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Vous y êtes identifié en fonction des navigations précédentes et rangé dans des cases de profils (homme/femme, âge , réseau d'amis facebook etc..) </span></span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Le logiciel vous délivrera alors une info sur des thèmes pré-déterminés que vous êtes supposé vouloir lire et non sur l'actualité véritable.</span></span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">C'est donc la fin annoncée de l'information ouverte, par définition plus démocratique et ouverte l'ère des données marketing, de com'.<br /></span></span></strong></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;"> Sylvie Neidinger</span></span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></p>
Bernard LECOMTE
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L'ère de la post-vérité
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-01-24:3086796
2017-01-24T19:59:00+01:00
2017-01-24T19:59:00+01:00
L’affirmation du porte-parole de Trump comme quoi il n’y avait jamais eu...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-951897" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/3990261959.jpg" alt="Trump1.jpg" width="116" height="77" />L’affirmation du porte-parole de Trump comme quoi il n’y avait jamais eu autant de monde à une investiture présidentielle est le signe que nous entrons, paraît-il, dans l’ère de la <em>"post-vérité".</em> Est-ce bien nouveau ? Vous avez remarqué qu’aucune vérité, fût-elle étayée, vérifiée, incontestable, absolue, n’a jamais fait changer l’opinion de quelqu’un qui ne pense pas comme vous ? A quoi bon la connaissance, puisqu’elle est balayée par l’entêtement, le sectarisme, l’idéologie ? A quoi bon le journalisme, puisque l’information ne pèse rien dans une conviction, et n’influe sur aucun raisonnement ? La nouveauté, c’est qu’on parle tranquillement de <em>"post-vérité",</em> ce match entre les faits avérés et les faits dits <em>"alternatifs"</em> (!) où c’est la barbarie qui gagne à la fin. Brrr.</span></p>
Bernard LECOMTE
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Journalisme ou bavardage ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-01-21:3086631
2017-01-21T13:07:00+01:00
2017-01-21T13:07:00+01:00
L’investiture de Donald Trump aura été un révélateur pour les chaines de...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-951433" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/3011459710.jpg" alt="LCI-Trump.jpg" width="131" height="70" />L’investiture de Donald Trump aura été un révélateur pour les chaines de télé : autant on peut constituer un plateau pour commenter les primaires du PS en invitant à peu près n’importe qui, autant un sujet rare ou complexe comme l’arrivée de Trump à la Maison Blanche demande davantage de rigueur : il faut des journalistes qui aient pris le temps de travailler le sujet, et des invités qui le connaissent à fond (comme Anne Toulouse, Laure Mandeville ou Nicole Bacharan). Fastoche ? Que nenni ! On a vu à quelques incidents, vendredi, sur LCI, sur BFM-TV ou sur France Info, que ce n’était pas si simple, et qu’il ne suffisait pas de réunir une poignée d'invités autour d’un animateur pour faire du bon journalisme… </span></p>
Bernard LECOMTE
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Le journalisme mène à tout...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-01-12:3086134
2017-01-12T11:24:00+01:00
2017-01-12T11:24:00+01:00
...à condition d'en sortir, disait naguère l'écrivain Jules Janin. Ma...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-950000" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/1086998366.jpg" alt="laurence-haim.jpg" width="131" height="82" />...à condition d'en sortir, disait naguère l'écrivain Jules Janin. Ma consœur Laurence Haïm, ex- correspondante de Canal + et de I-Télé aux USA, devient donc porte-parole d’Emmanuel Macron. Je rigole en entendant s’étrangler d'indignation Jean-Michel Apathie ou Guy Carlier (qui sont devenus des </span><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;">amuseurs publics, à égalité avec Roselyne Bachelot qui a fait le trajet inverse) ou Robert Ménard (qui a oublié qu’il fut journaliste). Faudrait-il condamner tous les Sérillon, Baroin, Lucbert, Baudis, Gerbaud, Cavada, Mamère et tant d’autres ex-confrères qui ont choisi la politique ? Eux, au moins, se sont coltinés à la vraie vie avant de prétendre améliorer celle de leurs concitoyens ! </span></p>
Bernard LECOMTE
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Les médias en questions
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2016-12-11:3084528
2016-12-11T22:35:00+01:00
2016-12-11T22:35:00+01:00
Tombé ce soir, sur France 5, sur un débat posant la question de...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-946117" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/626643868.jpg" alt="débat.jpg" width="139" height="78" />Tombé ce soir, sur France 5, sur un débat posant la question de l’indépendance des médias en ces temps agités de primaires de gauche et de droite. Bruce Toussaint, Franz-Olivier Giesbert et les autres m’ont replongé 30 ans en arrière – mêmes problèmes d’actionnaires et de pensée unique, même connivence entre journalistes parisiens de tous bords, mêmes exigences d’égalité de temps de parole entre les candidats aux élections, mêmes arguments brouillons dans un langage d'initiés auquel le grand public ne comprend rien. Le numérique n’a rien changé au fond du problème. Tout juste peut-on dire que les électeurs font encore moins confiance aux journalistes qu’il y a trente ans, ce qui n’est pas peu dire !</span></p>
Bernard LECOMTE
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La fin du journalisme politique ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2016-12-07:3084301
2016-12-07T00:13:00+01:00
2016-12-07T00:13:00+01:00
Pour assurer le spectacle permanent qu’est devenue la vie politique, les...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-945474" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/3895099600.jpg" alt="Alain-Duhamel-et-Olivier-Mazerolle.jpg" width="122" height="78" />Pour assurer le spectacle permanent qu’est devenue la vie politique, les derniers journalistes spécialisés sont peu à peu remplacés par des commentateurs professionnels dont la verve est plus prisée que la compétence : d'estimables directeurs de journaux, des touche-à-tout audiovisuels, des représentants en sondages, des généralistes plus ou moins bavards, des JRI saute-ruisseau et des champions en banalités. Aucun ne connaît la Constitution de 1958, les discours du général de Gaulle, l’oeuvre de François Furet ou la liste des présidents de la IIIe République, mais quelle importance ? J’ajoute : aucun ne franchit jamais le périphérique, mais faut-il vraiment connaître la France et les Français pour causer dans le poste ? </span></p>
Pierre Vallet
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Jean Boissonnat est mort
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2016-10-05:3080939
2016-10-05T12:17:00+02:00
2016-10-05T12:17:00+02:00
Jean Boissonnat est mort le 25 septembre dernier. Par suite d'une erreur...
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Jean Boissonnat </strong>est mort le 25 septembre dernier. Par suite d'une erreur technique la note de Gérard Desmedt qui lui était consacrée, n'a pas été visible de nos lecteurs. Nous la republions maintenant ci-dessous, en priant nos lecteurs d'accepter toutes nos excuses.</em></p><p><strong>Le journaliste habitait le 14e</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/00/557444851.jpg" target="_blank"><img id="media-937254" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/00/2545561353.jpg" alt="JBoissonnat.jpg" width="498" height="265" /></a></p><p style="text-align: justify;">Il a rendu l'économie accessible à des millions de Français. Jean Boissonnat vient de mourir, à 87 ans. C'était un grand journaliste, à la carrière riche et exemplaire. Né à Paris dans une famille ouvrière – son père était ajusteur – il fait de brillantes études qui le conduisent à Sciences-Po. Il intègre la rédaction de « La Croix » en 1954, où il devient chef du service économique. Un secteur qu'il ne quittera plus. En 1967, Jean-Louis Servan-Schreiber veut créer un journal économique pour les cadres. Ce sera « L'Expansion ». Il appelle Jean Boissonnat, qui en devient le rédacteur en chef, avant de prendre la direction du groupe du même nom.</p><p style="text-align: justify;">A une époque où l'économie est encore confinée, réservée aux spécialistes, Jean Boissonnat se révèle un extraordinaire vulgarisateur. Un souvenir personnel : comme journaliste, je l'ai interviewé plusieurs fois, sur ses livres (il en a écrit 18...), sur ses analyses économiques. En rentrant d'une des ces interviews, reprenant mes notes, je m'aperçois qu'il n'y a rien à réécrire, tellement ses propos sont clairs et structurés. Un cas quasi unique dans ma carrière ! De nombreux quotidiens (Ouest-France, le Parisien, le Progrès, La Croix...) lui demandent des articles. Il tient une chronique quotidienne sur Europe 1 pendant quinze ans, de 1974 à 1987 et de 1992 à 1994.</p><p style="text-align: justify;">Ses confrères aiment sa disponibilité, sa modestie, les hommes politiques apprécient son sérieux, sa rigueur. On l'appelle en 1982 à la Commission nationale de la planification, auprès de Michel Rocard. En 1994, il rejoint le Conseil de politique monétaire de la Banque de France. Très accessible, il prononce d'innombrables conférences dont une, à Saint Pierre de Montrouge, qui attire des centaines de personnes. Il vient alors en voisin, car il habite le 14e !</p><p style="text-align: justify;">Jean Boissonnat était aussi un chrétien convaincu. Il avait forgé ses convictions à la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) et il ne les a jamais mises sous le boisseau. C'est d'ailleurs lui qui redonne tout leur lustre aux Semaines sociales de France, dont il sera le président de 1995 à 2000. Ses obsèques ont été célébrées le 29 septembre dans sa paroisse, Notre-Dame du Travail.</p><p style="text-align: justify;">Gérard Desmedt</p>
Bernard LECOMTE
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Adieu à Jean Boissonnat
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2016-09-26:3080424
2016-09-26T18:39:00+02:00
2016-09-26T18:39:00+02:00
Jean Boissonnat nous a quittés. La France a perdu un grand, un très grand...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-935896" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/1182617679.jpg" alt="o-JEAN-BOISSONNAT-facebook.jpg" />Jean Boissonnat nous a quittés. La France a perdu un grand, un très grand journaliste, qui fut un maître et un modèle pour plusieurs générations. Je lui dois une partie de ma vocation de journaliste (je ne ratais aucune de ses chroniques économiques quand j’étais à Sciences Po) et, surtout, des <em>valeurs</em> sur lesquelles ce métier devrait toujours reposer : curiosité, humilité, honnêteté, utilité. Nous nous croisions encore, il y a quelques années, au conseil des Semaines Sociales de France, presque un demi-siècle après nous être rencontrés dans les couloirs de <em>La Croix</em> à la fin des années 1970. Tristesse, admiration, reconnaissance. Adieu, Jean, et merci !</span></p>
Bernard LECOMTE
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Quand un peuple arrête de lire...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2016-06-08:3074735
2016-06-08T22:02:00+02:00
2016-06-08T22:02:00+02:00
Si notre avenir vient, le plus souvent, d’outre Atlantique, il serait...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-922479" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/3174991119.jpg" alt="donald-trump.jpg" width="117" height="92" />Si notre avenir vient, le plus souvent, d’outre Atlantique, il serait opportun de jeter un œil sur la situation dramatique de la presse écrite aux Etats-Unis, qui est mourante. Les quotidiens aux USA, depuis 1990, ont perdu 60 % de leurs effectifs journalistiques ! Ils ne sont plus qu’un complément élitiste aux grands médias audiovisuels et à ceux qui fleurissent sur le web. Or, comme on sait, ces nouveaux supports ont réduit au minimum l’enquête, l’investigation, la réflexion, l'intelligence et la critique, au profit de l'image, de l’émotion et du simplisme. Voilà ce qui nous attend. Or, vous voyez pour qui on vote, quand on cesse de lire ? </span></p>
Blog NEIDINGER
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Michel Field met France Television au service de l'Elysée
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2016-04-14:3326326
2016-04-14T21:07:00+02:00
2016-04-14T21:07:00+02:00
La rédaction de France 2 est en ébullition. Elle vient de décider en...
<p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">La rédaction de France 2 est en ébullition. Elle vient de décider en AG , ce jeudi soir d'une <span style="color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/04/14/france-televisions-une-motion-de-defiance-contre-michel-field-soumise-au-vote-mardi_4902460_3236.html">motion de défiance </a></strong></span>à voter mardi prochain.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Field">Michel Field, </a></strong> </span>nouveau directeur exécutif de l'info depuis décembre 2015 met les journalistes en colère.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Il a eu la main lourde en préparant du "sur mesure' pour l'émission "Dialogue avec les citoyens". A revenir vers la période de l'ORTF de la télévision au service direct du pouvoir ?</span></p><p> </p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> <span style="font-size: 14pt;"> <strong> FRANCOIS HOLLANDE ET LES MEDIAS</strong> </span></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Nota: François Hollande va <span style="text-decoration: underline;">encore</span> intervenir ce soir à la TV </span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Au grand dam de certains de ses proches conseillers avec le risque parler longuement, en logorrhée pour ne rien dire (cf ses émissions passées).</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> Un<strong><a href="http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1505326-francois-hollande-sur-france-2-les-7-pieges-d-un-desastre-mediatique-annonce.html"> piège </a></strong> que ce dialogue faussement participatif avec des citoyens choisis, piège dans lequel le président plonge tout seul, régulièrement.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Problème déontologique. Michel Field envoie carrément le conducteur de l'émission et les questions à l'Elysée. </strong>[ Ce qui ne se fait pas habituellement en raison évidemment de l'indépendance de la presse et de la séparation des pouvoirs].<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Puis <strong> renonce à deux intervenants initialement pressentis</strong> lesquels réagissent haut et fort à cette "éviction", créant déjà un "bad buzz" avant l'émission ! Les conseillers avaient raison...<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Un article évoque carrément <span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.lepoint.fr/politique/elysee-france-2-petits-accords-entre-amis-pour-la-venue-de-hollande-13-04-2016-2031959_20.php">le petit accord entre amis</a></strong></span> entre la direction de l'info et l'Elysée.<br /></span></p><p><strong><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">On pensait le président normal bien différent des autres. François Hollande est probablement encore plus lié au monde de la presse que les anciens présidents de la république.</span></strong></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Et plus que le grand public ne le suppose: voir son ancienne compagne Trierweiler de Paris-Match, ses repas avec la rédaction du Monde, ses sms persos réguliers avec les journalistes, son absence au sommet de Bruxelles le temps d'une émission radio , <span style="color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="http://www.bfmtv.com/politique/en-retard-pour-une-photo-de-famille-hollande-se-fait-chambrer-par-obama-964365.html">son incroyable absence sur la photo du Security Summit</a></strong></span> publiquement signalée par Barak Obama car il ....bavardait avec un journaliste.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Remarque: la proximité certaine du président de la république avec la presse ne l'empêche pas de plonger dans les sondages.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> MICHEL FIELD BRUTALISE VERBALEMENT DEUX FEMMES JOURNALISTES</strong></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans cette même période d'accroc à la séparation des pouvoirs, le nouveau directeur de l'info s'est par ailleurs directement attaqué aux journalistes de la rédaction.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Ce, publiquement, dans une émission: son abominable façon de mal "remercier " -dans tous les sens du terme- deux journalistes femmes de premier plan qu'il débarque brutalement de l'émission "Envoyé spécial" après 16 ans d'émission. </span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Pire il les attaque sur leur compétence. Il voulait, lui (et pourquoi lui ????!!!!!!) un reportage sur Trump. Elles ont choisi un sujet concret, terre à terre sur les pièces détachées d'électro-ménager. Caricatural dilemme. <br /></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Il a</span><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">"<span style="color: #800000;"> critiqué publiquement, lors de cette émission<strong>, les présentatrices d’« Envoyé spécial », Guilaine Chenu et Françoise Joly,</strong> à qui il vient de retirer l’animation de l’émission : elles auraient mis en avant <em>« un sujet sur les pièces détachées d’électroménager »</em> un soir où le directeur de l’information aurait aimé entendre parler de <a class="lien_interne rub" style="text-decoration: none; cursor: text; color: #800000;" title="Toute l’actualité Donald Trump" href="http://www.lemonde.fr/donald-trump/">Donald Trump</a>. Cette façon de résumer seize années de travail a été jugée blessante.'</span>" Machisme.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;">(...)Interrogé sur l’avenir de l’émission « Complément d’<a class="lien_interne rub" style="color: #800000;" title="Toute l’actualité enquête" href="http://www.lemonde.fr/enquetes/">enquête</a> », M. Field a assuré que la question de sa présentation n’était pas tranchée et a lancé à l’intention de Nicolas Poincaré, son animateur actuel : <em>« Nicolas, si tu nous écoutes, ne te <strong>suicide</strong> pas tout de suite ! »</em> Cette plaisanterie a choqué parmi les représentants des salariés, où l’on a souvent tendance à <a class="lien_interne conjug" style="text-decoration: none; cursor: text; color: #800000;" title="Conjugaison du verbe comparer" href="http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/comparer/" target="_blank">comparer</a> France Télévisions à France Télécom, touchée par une vague de suicides, notamment entre 2007 et 2009</span>.( Le Monde 14/04/16 )<br /></span></p><p> <span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Monsieur Field 1) oublie que Trump est chaque jour dans les médias, les pièces détachées, moins 2) les pièces détachées, c'est la vie concrète, pas le cirque médiatico-politique imposé à l'antenne 3) une rédaction même du Service Public est supposée ne pas être aux ordres 4) la "politique" à la TV peut entraîner une overdose et un zapping certain 5) il fait revenir la TV de papa, de mèche avec le pouvoir politique en place 6) et fait preuve de brutalité managériale verbale certaine ( cf "Nicolas ne te suicide pas").<br /></span></p><p><strong><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> <span style="font-size: 14pt;"> NICOLAS NE TE SUICIDE PAS...</span></span></strong></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/04/11/france-tv-les-methodes-de-michel-field-contestees_4899980_3236.html">La rédaction s'insurge </a></strong></span><br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> Michel Field n'est pas issu du sérail de la presse à l'origine.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il vient de l'extrême gauche trotskiste, très jeune limitant de la LCR. Il a 14 ans en 1968, se fait virer de son lycée pour activisme. </span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Ce brillantissime débateur ( ceux qui l'ont eu comme prof en témoignent) passe haut la main son agrégation de philosophie, entre dans le monde de la pédagogie comme professeur à l'école normale, prof de fac. Fonction publique dont il démissionne à 38 ans seulement. </span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Egalement écrivain, il publie en 1989 un ouvrage érotique"Impasse de la nuit".</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il tisse son réseau politique et i</span><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">ntègre le <span style="color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle">Siècle</a></strong></span>, ce club parisien d'influence. Puis devient lui même une personnalité médiatique comme journaliste vedette, présentateur: Panorama, Cercle de Minuit, France Culture, France 2, Canal+etc.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> Aujourd'hui, Michel Field qui vient d'être<span style="text-decoration: underline;"> nommé </span>directeur de l'info à un an d'une élection présidentielle ...dérape.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong>PROBABLE ERREUR DE CASTING</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Mais à sa décharge doit-on dire que toute réforme en France ici du service public est mission difficile face aux réflexes conservateurs -(de gauche ou autre.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Ceux qui connaissent Michel Field se demandent ce qu'il est venu faire dans cette galère?</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;">Le Monde dresse son <span style="color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2016/04/29/michel-field-en-defiance_4911086_1655027.html">portrait</a></strong></span>. Beaucoup sont étonnés de ce choix pour une gestion d'équipe.<br /></span></p><div class="copy-paste-block"><p><span style="font-size: 10pt; color: #993300;">A l’extérieur de la chaîne, l’étonnement était aussi de mise. <em>« C’est un type très intelligent, cultivé et plein de vie, et je n’ai pas bien compris qu’il accepte ce poste</em>, assure le journaliste Guillaume Durand. <em>Field est un soliste plus qu’un chef d’orchestre, c’est un intello organique qui pense que la créativité va jaillir du bordel ambiant. »</em></span></p><p><span style="font-size: 10pt; color: #993300;">Même surprise pour Laure Adler, qui, en 1992, avait réussi à le convaincre de prendre de les rênes du « Cercle de minuit », sur France 2, alors qu’il s’apprêtait à signer pour « L’Ile de la tentation », sur TF1. <em>« Qu’est-il allé faire dans cette galère ? »</em>, s’interroge-t-elle. <em>« Michel Field n’est pas du tout un chef d’équipe. C’est quelqu’un qui aime exister avant tout, un hédoniste qui joue avec le statut, la fonction et la hiérarchie »</em>, ajoute-t-elle. Quant à Michèle Cotta, grande experte des médias et particulièrement de France 2, elle s’étonne <em>« qu’un homme d’une telle culture aille se perdre dans les méandres de ces rédactions avec qui il faut du doigté et de la diplomatie , c’est-à-dire le contraire du personnage ! ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000000; font-family: helvetica,arial,sans-serif;">Oui, un personnage...</span></p></div><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> Sylvie Neidinger</span></p><p><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20161012.OBS9732/l-enigmatique-michel-field.html"> http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20161012.OBS9732/l-enigmatique-michel-field.html</a></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
hommelibre
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5WH + TED = recherche de vérité
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-09-03:3299568
2015-09-03T10:02:20+02:00
2015-09-03T10:02:20+02:00
Viols de guerre En plus de nous il y avait un ancien inspecteur de...
<p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/4249254609.jpg" target="_blank"><img id="media-198900" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3235131864.jpg" alt="enquête,information,recherche,investigation,journalisme,blog,ted,5WH,viol de guerre," /></a>Viols de guerre</strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"><br />En plus de nous il y avait un ancien inspecteur de police britannique et investigateur international, son épouse passionnée d’ennéagramme, et un coach professionnel venu d’Europe centrale. Nous parlions d’actualité, des réfugiés, de l’affaire du Thalys, des questions à se poser quand on cherche à connaître un bout de vérité sur les événements du monde.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Je connaissais déjà l’inspecteur. Nous avions parlé des procédures internationales en matière de définition des crimes et des méthodes d’investigation. Un exemple: pendant quelques années les viols de guerre avaient été classés dans la section des crimes de genre, qui touchaient les femmes spécifiquement parce qu’elles sont femmes. </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Plus récemment le classement semble s'orienter différemment. Les soldats vainqueurs violent de plus en plus d’hommes. On l’a vu au Congo (RDC). Ces soldats ne sont pas homosexuels pourtant. Le but du viol est d’atteindre profondément la culture des vaincus, de détruire les familles, faire perdre aux habitants leurs repères sociétaux, leur dignité, et les laisser égarés, sans plus aucune motivation à défendre leur groupe.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: large;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">Les enquêtes sur les crimes, ceux-ci ou d’autres, sont difficiles. Certaines sont bâclées et contournent des questions essentielles. Par exemple, le </span></span><em style="font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="color: #165878; -webkit-text-stroke-color: #165878; -webkit-text-stroke-width: initial;">pourquoi</span></em><span style="font-family: Georgia; font-size: large;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">. Tant qu’on restait dans la croyance en un crime de genre spécifique contre les femmes, on ne se posait pas de </span>questions sur le pourquoi,<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;"> même si dans leur vie civile ces hommes étaient de braves personnes sans aucun casier judiciaire ni comportement préjudiciable envers les femmes. On disait: les hommes sont plus forts et ils en profitent. Ainsi le viol de guerre est devenu une preuve féministe de la violence masculine systémique – ou supposée telle – contre les femmes.</span></span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Depuis que le viol de guerre s’est répandu contre des hommes cet argument ne tient plus. On sait maintenant que le viol de guerre est une arme de plus pour détruire, non seulement les corps par blessures anales ou vaginales, infections, mais les esprits et l’âme des communautés.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Mais comment être sûr, de cela ou d'autre chose, sans sous- ou surestimer la réalité?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p><a style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3354962368.jpg" target="_blank"><img id="media-198902" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2103456690.jpg" alt="enquête,information,recherche,investigation,journalisme,blog,ted,5WH,viol de guerre," /></a></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><strong>5WH + TED</strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">L’ami inspecteur expliqua alors une grille de base: les <em>5WH</em>. Ce sont six mots-clés, en anglais, qui doivent inspirer toute investigation. Les voici avec traduction en français:</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>W</strong>hat? = Quoi?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>W</strong>here? = Où?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>W</strong>ho? = Qui?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>W</strong>hen? = Quand?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>W</strong>hy? = Pourquoi?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>H</strong>ow? = Comment?</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;">Ne creuser qu’une seule de ces questions aboutit à une information partielle. Chaque question prend du temps avant que l’on puisse l’estimer assez complète. Ces questions sont posées selon une petite procédure nommée <em>TED</em>:</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>T</strong>ell me = Dis-moi</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>E</strong>xplain to me = Explique-moi</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;"><strong>D</strong>escribe = Décris.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;">Essayez de revenir à <em>5WH + TED</em> quand un copain ou une amie vous raconte, en premier jet, ses difficultés professionnelles ou de couple, ou vous raconte un incident d’actualité qu’il a vu ou lu. </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Entre la première version, rapide et non creusée, et la deuxième version complétée, il y a un monde de différences. Et l’on n’a même pas encore vérifié les faits ni questionné les autres personnes citées ou impliquées.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Evidemment, si la personne qui vous parle est un ami proche, vous croirez peut-être sans investiguer. On est loyaux envers ses amis ou proches, et trop de questions laisserait penser que vous doutez d'eux. Mais selon le degré d’importance de l’information la loyauté devient toxique. </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p><strong style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4189609310.jpg" target="_blank"><img id="media-198903" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2453624340.jpg" alt="enquête,information,recherche,investigation,journalisme,blog,ted,5WH,viol de guerre," /></a></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><strong>Dans la presse, et ailleurs</strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">Le journaliste d’investigation, par exemple, considère que (<a href="http://www.newsresources.org/les-bons-conseils-du-livre-lenquete-par-hypothese-manuel-du-journaliste-dinvestigation" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">extraits de</span></a> « L’enquête par hypothèse, manuel du journalisme d’investigation »):</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;">– La bonne foi des sources ne peut pas être présumée; toute source pourrait donner de fausses information (volontairement ou non); aucune information ne peut être utilisée sans vérification.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;">– L’histoire se base sur le maximum d’informations possible d’informations, et peut être très longue.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; padding-left: 30px;">– Une documentation est nécessaire pour confirmer ou infirmer les déclarations des sources.</p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px;">Ces lignes directrices de l’investigation peuvent s’appliquer non seulement aux policiers et journalistes, mais aux avocats, aux travailleurs sociaux. La liste n'est pas exhaustive: aux amant jaloux (!), aux historiens, aux psychologues, autour du problème scolaire d’un enfant, lors d'un accident, d'un traumatisme passé, <span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">au personnel médical, au spectateur d’une émission d’information, et pourquoi pas, dans certains cas, selon les sujets traités, aux blogueurs?</span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">L’information sans investigation rend aveugle. L’analyse contribue à la liberté. A réfléchir la prochaine fois qu’on vous raconte les aventures extraconjugales de votre patron avec la jolie secrétaire qui vient d’arriver dans la boîte, et qui a déjà reçu une promotion…</span></p><p> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial;">:-)</p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">En préparation d’une grosse annonce pour demain, je cite l'essentiel d'un échange ayant eu lieu samedi dernier, lors de cette belle soirée sous la lune. Nous partagions le repas du soir à cinq, sur la terrasse d’une amie, ma partenaire en théâtre.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Tania
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Márai le bourgeois
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-02-12:3110653
2015-02-12T08:30:00+01:00
2015-02-12T08:30:00+01:00
Les confessions d’un bourgeois ( Egy polgár vallomásai , 1934, traduit du...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Les confessions d’un bourgeois</em> (<em>Egy polgár vallomásai</em>, 1934, traduit du hongrois par Georges Kassai et Zéno Bianu, 1993) permettent, en près de six cents pages, de découvrir le parcours personnel, jusque dans la trentaine, <span style="line-height: 115%;">d’un écrivain qui ressemble fort à</span> <a title="Blog consacré à l'écrivain" href="http://sandor-marai.blogspot.fr/p/ebauche-de-biographie.html" target="_blank">Sándor Márai</a>, le grand romancier hongrois (<em><a title="Billet T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/11/29/le-retour-d-un-ami.html" target="_blank">Les braises</a>, <a title="Billet T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/02/23/tout-d-un-mariage.html" target="_blank">Métamorphoses d’un mariage</a>, <a title="Billet T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/07/03/penser-a-quelqu-un.html" target="_blank">Le premier amour</a>, <a title="Billet T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/11/20/marai-o-ma-douleur-1120002.html" target="_blank">La sœur</a></em>).</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2652192864.jpg" target="_blank"><img id="media-166403" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1995493903.jpg" alt="marai,sandor,les confessions d'un bourgeois,roman,littérature hongroise,xxe siècle,bourgeoisie,hongrie,éducation,famille,apprentissage,journalisme,écriture,société,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">C’est un roman qui paraît très autobiographique, le récit d’une éducation, d’un apprentissage, d’une quête. Un aller-retour Hongrie-Europe-Hongrie. Sándor Márai (né en 1900), ou son héros, raconte les lieux, les modes de vie, les expériences qui l’ont marqué, les choix qu’il a faits par rapport à son milieu familial – les ruptures qui l’ont mené à devenir écrivain.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Il décrit sa ville natale sans la nommer (<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ko%C5%A1ice" target="_blank">Kassa/Košice</a>) et l’immeuble où il a grandi, dans un appartement donnant sur la grand-rue, où vivent aussi des Juifs – il parle souvent d’eux, distinguant les familles pauvres, pieuses, chaleureuses, des parvenus, ou notant les attitudes antisémites. Ils partagent le premier étage avec <em>« la banque »</em> dirigée par un oncle, tandis qu’au rez-de-chaussée, on tolère plus qu’on n’apprécie un café qui s’anime le soir, foyer d’alcooliques et de prostituées.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Sa famille, très attachée à la patrie et au catholicisme, des Saxons d’origine, au service des Habsbourg, a des ancêtres qui ont pris parti pour l’indépendance de la Hongrie dès 1848 et <em>« magyarisé »</em> leur patronyme allemand. Si leur appartement offre des réceptions très soignées, les chambres des enfants <em>« tenaient souvent du cagibi ».</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Son père, fier d’appartenir à la bourgeoisie, tenait à ce que le moindre de ses gestes soit empreint de dignité – un modèle d’élégance et de distinction. Les bibliothèques du séjour s’enrichissaient régulièrement des dernières parutions, de périodiques, qu’un <em>« petit homme voûté »</em> proposait à domicile : <em>« nous l’attendions le cœur battant, puisqu’il apportait au fin fond de notre province la Littérature et la Culture. »</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Observant la vie dans l’immeuble et dans la rue, l’enfant apprend à voir le dessous des choses, les différences de classe, les sentiments réels derrière les convenances. Très vite, il se sent différent, et lorsqu’il se tourne le journalisme, il sait qu’il est <em>« un homme perdu »</em> pour la société bourgeoise, quelqu’un qu’on salue mais qu’on n’invite jamais. </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/512330131.jpg" target="_blank"><img id="media-166405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3025574689.jpg" alt="marai,sandor,les confessions d'un bourgeois,roman,littérature hongroise,xxe siècle,bourgeoisie,hongrie,éducation,famille,apprentissage,journalisme,écriture,société,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';">L’été, on le passe dans les villas construites près des forêts de Bankó et du Hradova, en famille. C’est l’occasion de constats sévères : <em>« La plupart des mariages sont des mésalliances. »</em></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>– « La famille apparaît toujours comme l’un des théâtres de la lutte des classes. »</em> Les siens avaient honte des métiers manuels exercés par le grand-père de sa mère, meunier, et par son père menuisier, même si celui-ci avait terminé sa carrière en <em>« industriel ».</em> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Le portrait de ce grand-père, mort avant sa naissance, était accroché dans la chambre du narrateur, il constate entre eux <em>« une étonnante ressemblance ».</em> S’il parle surtout de sa famille dans le premier tome, évoquant la réussite des uns, l’échec des autres, l’écrivain raconte ensuite ses études et ses loisirs, ses efforts pour être un enfant sage, puis sa dérive après la naissance de sa sœur qui va occuper la première place.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">En raison de <em>« quelque vague disposition à l’anarchie »</em>, il se laisse embarquer dans une bande menée par un jeune vagabond fascinant jouant au roi avec ses esclaves, au mépris de toute pudeur ou morale. Il rêve de devenir l’ami du bel Elemér qui le dédaigne. Il se sent mal à l’aise entre son monde et <em>« la masse informe des pauvres »</em> à traiter <em>« avec bienveillance ».</em> Sa famille craint qu’il finisse mal, et c’est ce qui arrive : à quatorze ans, il fugue et la sanction tombe, on le met en pension à Budapest.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">A partir de là, l’adolescent ne peut plus compter que sur lui-même pour affronter la vie, les autres, les cruautés de la vie de <em>« caserne ».</em> Pas tout à fait : fils de <em>« <a title="“BOURGEOISISME CHEZ SANDOR MARAI, STEFAN ZWEIG ET THOMAS MANN" href="https://kopolanbalkezes.wordpress.com/2013/07/29/bourgeoisisme-chez-sandor-marai-stefan-zweig-et-thomas-mann1/" target="_blank">bourgeois </a>»</em>, il sait que son père sera toujours prêt à le soutenir, à payer ses dettes, pour préserver l’honneur de la famille et sans doute aussi, il mettra du temps à le reconnaître, par amour pour son fils.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Le tome II des <a title="« Le Monde d'Hier et Les Confessions d'un bourgeois : Des mémoires austro-hongrois » par Annamária Tóth (Nouvelle Europe, 7/12/2012)" href="http://www.nouvelle-europe.eu/le-monde-d-hier-et-les-confessions-d-un-bourgeois-des-memoires-austro-hongrois" target="_blank"><em>Confessions d’un bourgeois </em></a>raconte sa vie de jeune adulte en Occident : Allemagne, France, Angleterre, Suisse… Sans le sou, il vit plus ou moins de sa plume avec Lola, sa femme. Critique envers tous, et aussi envers lui-même, Sándor Márai retrace le sinueux parcours qui l’a conduit à mener une vie d’homme de lettres curieux de tout ce qui se présente à lui. Et quand il en aura assez de l’Europe, à reconnaître ses racines et à rentrer en Hongrie pour écrire.</span></p>
Blog NEIDINGER
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Article numérique: intéressant format webdoc
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2014-10-06:3326116
2014-10-06T18:11:00+02:00
2014-10-06T18:11:00+02:00
Le blog signale ici un article web du Monde extrêmement...
<p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Le blog signale ici un article web du Monde extrêmement intéressant dans son rendu. Il date du 4 octobre, il y a 2 jours.<br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">N'est pas commenté ici le contenu du reportage dont le thème est le matriarcat supposé (à démontrer, d'ailleurs !) des </span><a href="http://www.lemonde.fr/europe/visuel/2014/10/04/sur-l-ile-de-kihnu-une-des-dernieres-societes-matriarcales-d-europe_4494934_3214.html"><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #0000ff;"><span style="color: #0000ff;">Gardiennes de l'ïle de Kihnu (lire)</span></span></span></strong></a><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #0000ff;"><a style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="color: #0000ff;"><img id="media-179113" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/02/00/1950131537.GIF" alt="web doc,formalisme,les gardiennes de kihnu,ile de kihnu,journal le monde,journalisme,gamification" width="399" height="191" /></span></a></span></span></strong></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">On évoque ici sa forme nouvelle.</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Il utilise les usages du webdoc mais en grande simplification.</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">COMME UN WEBDOC!</span></strong></p><p><strong></strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Certes, il ne présente pas </span><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"> la richesse de la complexité interactive et des procédés de gamification des docus nouveau genre type le célèbre <span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://prisonvalley.arte.tv/?lang=fr"><span style="color: #0000ff;">Prison Valley</span></a></strong></span> <span style="color: #000000;">de David Dufresne.</span></span><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;"> Entre autres célèbres productions...</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">D'ailleurs, ces webdocs aux budgets colossaux de type cinéma jouent dans une autre catégorie !<br /></span></p><p><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Ici, il s'agit d'un article de base mais enrichi et inspiré de ces nouvelles formes. </span></strong></span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">C'est bien le lecteur qui, en faisant défiler, déclenche de très intéressantes <strong>apparitions</strong> </span><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">d'images et de vidéos.</span></p><p><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Le résultat est un article numérique vif, moderne , agréable<span style="text-decoration: underline;"> en limite exacte de l'article de presse et du documentaire</span>. Magnifique !</span></strong></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"> Sylvie Neidinger</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Cet article est l'occasion d'ouvrir une nouvelle rubrique webdocs tellement " le sujet le vaut "sous réserve de trouver le temps futur d'alimenter une rubrique supplémentaire...</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small; color: #800000;">Crédit images/capture d'écran article Kihnu</span><br /></span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><br /></span></p>
Blog NEIDINGER
http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/about.html
Conférences de presse élyséennes 100% surannées
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2014-09-20:3326104
2014-09-20T16:30:00+02:00
2014-09-20T16:30:00+02:00
Thierry Mandon s'est dit " consterné " par le "surréalisme le plus total"...
<p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><strong>Thierry Mandon s'est dit "<em>consterné</em>" par le "surréalisme le plus total" <em>du format des conférences de presse présidentielles</em>"</strong> peut-on <strong><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.lepoint.fr/politique/mandon-consterne-par-le-surrealisme-des-conferences-de-presse-presidentielles-19-09-2014-1864656_20.php"><span style="color: #0000ff;">lire</span></a></span></strong> à propos de celle du 18 septembre 2014.<br /></span></span></p><p><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> On partage totalement cet avis critique sur le résultat consternant de tels raouts médiatiques. Mais pas sur les causes telles qu'il les décrit !</span></span></strong></p><p><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: helvetica;">En effet le s</span></strong><span style="font-family: helvetica;"><span style="font-family: helvetica;"><strong>ecrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat et à la Simplification met directement en cause les mauvaises questions des journalistes et seulement elles :</strong> <strong>trop facile </strong></span><strong>!</strong></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #000000;">On n'épiloguera pas sur l'absence de réponse par le Président à certaines questions qu'il élude ou au contraire sur ses trop longues digressions ou</span> <span style="color: #ff0000;">ses réponses et son ton carrément dépressifs </span>(voire sa manière inacceptable de signifier que le job est dur...)<br /></span></span></p><p><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">L'exercice complet sonne faux !<br /></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> La conférence de presse présidentielle apparaît surtout totalement surréaliste aux yeux de... la presse étrangère notamment anglo-saxonne, plus mordante.</span></span></strong></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Faux pour trois raisons:</span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">1) Il s'agit en fait d'un <strong>acte de communication présidentielle</strong>. Le président (de droite comme de gauche ) démarrant souvent par un discours hyper long (voire ennuyeux) et ensuite ne répondant finalement qu'à ce qui l'intéresse. </span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><strong>C'est bien de la com', pas la presse !</strong><br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">2) <strong>F Hollande, spécifiquement, commente souvent sa propre action plus en journaliste qu'en président.</strong> Même à cette conf de septembre. Dans le réel, il est très, très proche de la presse telle évidemment "son" journal Le Monde (ex <strong style="color: #0000ff;"><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/15/l-after-de-hollande-avec-des-journalistes-apres-sa-conference_4348118_823448.html"><span style="color: #0000ff;">janvier 2014</span></a></span>, ) </strong> </span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">L</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">e 5 août 2013 le</span></span><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><strong> <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.valeursactuelles.com/politique/quand-fran%C3%A7ois-hollande-d%C3%A9jeune-au-monde20130805.html"><span style="color: #0000ff;">président se déplace pour manger à la rédaction du Monde</span></a></span></strong></span></span> C'est très étrange considérant la Séparation des pouvoirs.</strong></span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> La profession de sa compagne Trierweiler etc.<strong> Le livre choc de VT le décrit comme tweetant en permanence avec 70 journalistes, acte bizarre et peu présidentiel ! <br /></strong></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><strong> Plus que d'autres, à ces conférences, il apparait comme" le<span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140922tribfc80a48e7/nicolas-sarkozy-le-communicator.html"><span style="color: #0000ff;"> président des journalistes"</span></a></span> qui parle aux français par cet intermédiaire.</strong><br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">3) Il s'agit en fait d'une <span style="color: #000000;"><strong>cérémonie de la monarchie républicaine française.</strong></span></span></span></p><p><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Tout un cérémonial déférent, dans le salon rouge d'apparat. Alerte à celui qui va poser une question dérangeante....</span></span></strong></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> Le 14 janvier 2014, c'est bien un journaliste accrédité de la presse présidentielle qui fut autorisé à poser "La" question attendue, finalement très calibrée. La réponse ne fut d'ailleurs pas très instructive...<br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Les professionnels de la presse si nombreux sur place (de 350 à 400 c'est énorme) peuvent aller jusqu'à s'auto-censurer puisqu'au final, rien de très vivifiant n'en ressort.<strong> Les journalistes apparaissent même dans ce cadre avec l'image gênante d'un "corps intermédiaire" révérenciel et complaisant.</strong> Un écran miroir.<br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Thierry Mandon a parfaitement raison de souligner combien est inintéressante cette sempiternelle question de savoir si l'actuel président va se représenter en 2017. Une demande qui intervient en permanence dans les débats journalistico-politiques hexagonaux. </span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Comme si le plus fondamental pour tous n'est pas tant de savoir comment l'actuel roi dirige mais surtout qui sera le monarque suivant !<br /></span></span></p><p><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Cela se passe ainsi dans le Palais Présidentiel de l'Elysée. </span></span></strong></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><strong>Effectivement, la réunion président/presse n'est absolument pas une conférence de presse mais bien un rite suranné, obséquieux, bavard complètement démodé de la Vème république</strong>.<br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">A réformer et simplifier pour devenir une...vraie conférence de presse !? </span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Mais,pour devenir une vraie conf' type Maison Blanche, encore faudrait-il, M Mandon, changer tout le système et non simplement le jeu des questions !</span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> </span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> Sylvie Neidinger</span></span></p><p><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> </span></span></strong></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.tdg.ch/vivre/Rene-Longet-Denis-de-Rougemont-et-son-Europe-des-regions-est-bien-oublie/story/17698856"><span style="color: #0000ff;">Cité par TDG</span></a></strong></span><br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> </span></span></p><p> </p>
Blog NEIDINGER
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Charles-Henri Favrod: élégance de l'indépendance du journaliste
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2014-06-07:3326055
2014-06-07T12:24:00+02:00
2014-06-07T12:24:00+02:00
Ce blog continue la déclinaison de la thématique du Libre dans les...
<p><span class="st" style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Ce blog continue la déclinaison de la thématique du Libre dans les conférences forts intéressantes du TEDxGeneva. Non pas par obsession ou par promotion. Mais parce que le contenu des conférences était fort intéressant. </span></p><p><span class="st" style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><img id="media-171093" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/01/02/2955963122.JPG" alt="#tedxgeneva,grnd reporter,accords d'evian,rsr,université de lausanne,vaudois,belletrien,charles-henri favrod,journalisme,histoire,liberté" />Il fallait absolument évoquer le journaliste <strong>Charles-Henri Favrod</strong> qui du haut de ses 87 années péniblement appuyées sur des cannes a fait l'honneur de sa présence. </span></p><p><span class="st" style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Wiki présente ainsi ce<span style="color: #0000ff;"><strong> j<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Henri_Favrod"><span style="color: #0000ff;">ournaliste helvète de premier pla</span></a>n</strong></span> très honoré (légion d'honneur, officier des arts et des lettres...) Membre d'honneur de la Presse Suisse.<br /></span></p><p><span class="st" style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><strong> GRAND REPORTER "BELLETRIEN" VAUDOIS </strong><br /></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span class="st" style="font-family: helvetica;"><em>"Charles-Henri Favrod, né le 21 avril 1927 à Montreux, est un journaliste, photographe, essayiste, directeur de publication et bellettrien vaudois.(...)</em></span><span style="font-family: helvetica;"><em> Il crée Télévision Rencontre, dont le premier film, Le Chagrin et la Pitié (1969), constitue un succès mondial, couronné en particulier au Festival de New-York et ouvrant le grand débat sur le régime de Vichy."</em></span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Il démarre d'ailleurs sa conférence en rappelant ses humanités à <a href="http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/detail.php?Num=220"><span style="color: #0000ff;"><strong>l'Université de Lausanne.</strong></span></a> Il commença par le latin et le grec....la genèse d'une autre génération de journalistes aujourd'hui "webisés". </span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Gazette de Lausanne, Radio Suisse Romande, Musée photo de l'Elysée...</span></span><span class="st" style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><img id="media-171091" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/00/00/1089411388.JPG" alt="#tedxgeneva,grnd reporter,accords d'evian,rsr,université de lausanne,vaudois,belletrien,charles-henri favrod,journalisme,histoire,liberté" /></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Sa liberté à lui ? Dans les années 50, avoir commencé à chercher l'information écrite et photographique "de l'autre côté" ou "sous une autre facette, notamment autour de la guerre d'Algérie, entre autres.</span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">L'écouter le 7 avril 2014 : <span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.tedxgeneva.com/videos/2014-freedom-at-digital-age/les-cles-de-la-decolonisation-charles-henri-favrod/"><span style="color: #0000ff;">Les clefs de la décolonisation</span></a></strong></span><br /></span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Du "bon boulot": chercher les angles inédits. Dans un conflit, donner la parole à ceux dont le point de vue n'est pas toujours mis en exergue.</span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Il favorisa les rencontres secrètes qui permirent les accords d'Evian.<br /></span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Le rôle du journaliste libre et indépendant d'esprit. Et un peu plus encore.<br /></span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;">Position qui forcément sur le moment, lui a valu une inconfortable volée de bois vert."<strong>C'est faux de <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.24heures.ch/monde/CharlesHenri-Favrod-le-Vaudois-qui-s-est-retrouve-au-cur-des-negociations/story/29435284"><span style="color: #0000ff;">prétendre</span></a></span> que j'ai été un porteur de valises" a-t-il dû rectifier.</strong></span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><strong>Il a ensuite porté par sa voix journalistique personnelle et non ses bagages -sinon ses bagages intellectuels !- les éléments d'une négociation de paix internationale de premier plan en donnant accès aux revendications d'une des deux parties en présence.</strong><br /></span></span></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"> Sylvie Neidinger</span></span></p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Blog-Série n°5/TEDxGeneva 2014:<br /></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/06/03/freedom-digital-age-a-carouge-256576.html"><span style="color: #0000ff;">1/5-FREEDOM@digital age à Carouge</span></a></strong></span><br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/06/03/r-stallman-libre-n-est-pas-gratis-256586.html"><span style="color: #0000ff;"><strong>2/5-Richard Stallman: libre n'est pas gratis!</strong></span></a></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/06/04/gwenn-seemel-et-la-multiplication-des-petits-pains-256610.html"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"> 3/5-</span><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Gwenn Seemel et la multiplication des petits pains</span></span></a></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/06/05/lessive-digitale-vraiment-256660.html"><span style="color: #0000ff;"><strong>4/5-Lessive digitale "libre". Vraiment ?</strong></span></a></span></p><p><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/06/06/charles-henri-favrod-et-l-independance-du-journaliste-256668.html"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="color: #0000ff;">5/5-Charles-Henri Favrod élegance de l'indépendance du journaliste</span></span></strong></span></a></p><p><span class="st" style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #800000; font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Crédit Images /photos Neidinger sous commons creative</span><br /></span></span></p><p><span class="st"><em><br /></em></span></p>
Tania
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Chez A. P. Tchekhov
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-05-27:3110510
2014-05-27T20:20:00+02:00
2014-05-27T20:20:00+02:00
« Sur les hauteurs d’Aoutka, tailladées de ruelles étroites et...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Sur les hauteurs d’Aoutka, tailladées de ruelles étroites et tortueuses qui s’élancent jusqu’au ciel, parmi les échoppes tatares et un entassement de villas blanches, un muret blanchâtre, un portillon, une cour proprette, gravillonnée. Au centre d’un jardin dru et exubérant, une maison d’une propreté idéale, surélevée en sa partie médiane, et sur la porte de cette maison une petite plaque de cuivre : </span></em><a title="La maison de Yalta (tourisme)" href="http://discover-ukraine.info/fr/places/crimea/yalta/530" target="_blank"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">A. P. Tchekhov</span></a><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">.</span></em> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2430827472.jpg" target="_blank"><img id="media-157152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2681176229.jpg" alt="boulgakov,articles de variété et autres récits,journal intime,correspondance,littérature russe,la garde blanche,la pléiade,tchekhov,yalta,crimée,russie,années vingt,urss,journalisme,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Grâce à cette plaque, lorsqu’on sonne, on a l’impression qu’il est chez lui et qu’il va venir vous ouvrir. Mais c’est une dame entre deux âges qui vous ouvre, très aimable et avenante. C’est Maria Pavlovna Tchekhova, sa sœur. <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Datcha_Blanche" target="_blank">La maison est devenue musée</a>, et elle se visite. » </span></em></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Boulgakov,</span><a title="Boulgakov, années 20 (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/05/14/boulgakov-annees-20-1130263.html" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-size: medium;"> Voyage à travers la Crimée</span></em></a></p>
Tania
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Boulgakov, années 20
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-05-26:3110509
2014-05-26T08:30:00+02:00
2014-05-26T08:30:00+02:00
Dernières notes sur ce premier tome de Boulgakov dans La Pléiade ( La...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dernières notes sur ce premier tome de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikha%C3%AFl_Boulgakov" target="_blank">Boulgakov </a>dans La Pléiade (<a title="Kiev 1917-1918 (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/06/29/kiev-1917-1918.html" target="_blank"><em>La garde blanch</em>e</a>), dont j’ai repris la lecture au milieu des <em><a title="Moscou 1923 (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/12/12/moscou-1923.html" target="_blank">Articles de variétés et récits (1919-1927)</a>.</em> Parmi les sujets de prédilection de l’écrivain russe originaire de Kiev, qui a quitté l’Ukraine après y avoir été mobilisé comme médecin militaire, le problème du logement à Moscou occupe la première place, suivi des méfaits variés de la vodka au travail ou ailleurs, presque toujours évoqués sur le mode burlesque.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/689888830.jpg" target="_blank"><img id="media-157145" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3425998634.jpg" alt="boulgakov,articles de variété et autres récits,journal intime,correspondance,littérature russe,la garde blanche,la pléiade,russie,moscou,années vingt,urss,journalisme,survie,propagande,vie quotidienne,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Danse des travailleurs, Moscou, 1923 (<a title="Source de la photo" href="http://englishrussia.com/2012/03/13/moscow-of-the-1920s-in-pictures-by-international-photographers/" target="_blank">EnglishRussia.com</a>)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">L’écrivain s’inspire de sa propre expérience pour déplorer que le mot </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« appartement »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> soit devenu à Moscou quelque chose qui n’existe plus (</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Le Moscou des années vingt</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">). Adieu le trois pièces, le deux pièces ou même une seule – un appartement, c’est à présent </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« n’importe quoi »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> : un </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« écouteur de téléphone »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, espèce de galerie de mine en carton où loge un trio ; une simple chambre qu’il est forcé de partager avec un homme qui ne cesse de jurer, de boire, de faire du scandale.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Quand fleuriront aux fenêtres des affichettes blanches indiquant </em>Aloué <em>(sic), tout rentrera dans la norme. La vie cessera de ressembler à une espèce de bagne ensorcelé qui se passe pour les uns sur un coffre dans l’entrée, pour les autres dans six pièces en compagnie de nièces imprévues. »</em> (Certains, en effet, avant qu’on leur impose des cohabitants, se sont arrangés à temps pour mettre un lit dans chaque pièce et échapper à la réquisition.)</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2535844524.png" target="_blank"><img id="media-157149" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3631423150.png" alt="boulgakov,articles de variété et autres récits,journal intime,correspondance,littérature russe,la garde blanche,la pléiade,russie,moscou,années vingt,urss,journalisme,survie,propagande,vie quotidienne,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Engagé dans un journal privé </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« du commerce et de l’industrie »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, Boulgakov, par nécessité, pond de petits articles anecdotiques et satiriques sur les ennuis en tous genres rencontrés dans la vie ordinaire, publique ou privée. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Nos immeubles densément peuplés sont dénués de toute règle de savoir-vivre »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> : grabuges d’ivrognes, prétendant qui une fois marié pressure sa femme et sa belle-mère, intrusions de la milice… Signé </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« M.B., homme de lettres, marié, sans enfant, non buveur, cherche chambre à louer auprès de famille tranquille »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Trois sortes de mufleries</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">).</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les chemins de fer sont le cadre de nombreuses histoires. Voyage d’une chienne en première classe (<em>Une vie de chien</em>), turbulences d’une réunion syndicale dans une gare juste à côté d’une salle où on projette un film (<em>Pandémonium</em>)… Inspiré par le courrier des lecteurs, Boulgakov signe souvent <em>« le rabkor »</em> (correspondant ouvrier d’un journal). Tout y passe : l’alcool, les femmes battues, les règlements absurdes en tous genres, les réunions, les inspections, l’espoir d’une promotion, l’alcool plus facile à trouver que les aliments, l’argent qui manque… En rire pour ne pas en pleurer.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/695518671.JPG" target="_blank"><img id="media-157150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/769160549.JPG" alt="boulgakov,articles de variété et autres récits,journal intime,correspondance,littérature russe,la garde blanche,la pléiade,russie,moscou,années vingt,urss,journalisme,survie,propagande,vie quotidienne,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Vue de Livadia (Yalta, Crimée) <span style="line-height: 115%;">Photo Mosin (Wikimedia commons)</span></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Deux récits plus personnels ont retenu mon attention. <em>« Voyage à travers la Crimée »</em>, lu en pensant aux événements récents en Ukraine. A Koktebel, <em>« une plage admirable, l’une des meilleures de cette perle qu’est la Crimée : une bande de sable et, tout au bord de l’eau, une étroite bande de petits cailloux de toutes les couleurs, léchés et polis par la mer. »</em> A Yalta, un monde surprenant sur le quai et sur la plage. A <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Livadia_(Crim%C3%A9e)" target="_blank">Livadia</a>, aux belles villas noyées dans la verdure, les palais désormais affectés au traitement des tuberculeux. L’écrivain raconte sa visite de la maison de Tchekhov devenue musée, avant de reprendre la route pour Sébastopol.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">En note, on apprend que ce récit a été publié en six épisodes. Boulgakov avait séjourné à <a title="Présentation (tourisme)" href="http://www.voyages-ukraine.com/koktebel-vallee-du-soleil-karadag-crimee-mer-noire-volochine" target="_blank">Koktebel </a>chez un poète, <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maximilian_Volochine" target="_blank">Maximilien Volochine-Kirienko</a>, dont la villa était un refuge pour les artistes, une <em>« communauté de vie amicale et libre ».</em> Pour en devenir membre, il était exigé <em>« d’appréhender la vie avec joie, d’aimer les hommes et d’apporter sa part dans la vie intellectuelle. »</em> Boulgakov ne pouvait en parler ouvertement. Sa femme et lui y sont restés trois semaines.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3370623798.JPG" target="_blank"><img id="media-157147" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4094868796.JPG" alt="boulgakov,articles de variété et autres récits,journal intime,correspondance,littérature russe,la garde blanche,la pléiade,russie,moscou,années vingt,urss,journalisme,survie,propagande,vie quotidienne,culture" /></a><br /><span style="font-size: xx-small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La maison de Volochine <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">par </span></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="background-color: #f7f7f7;">Konstantin Fyodorovich Bogaevsky</span></span> </span><span style="font-size: xx-small;">(1905)</span></span></p><p class="MsoNormal"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« J’ai tué »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> est la confession d’un médecin qui ressemble beaucoup au jeune </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Dr Boulgakov (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/11/17/docteur-boulgakov.html" target="_blank">Docteur Boulgakov</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Il a reçu l’ordre de se présenter dans les deux heures aux bolcheviques mais a trop tardé. La suite est impitoyable.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce qu’on peut lire du <em>Journal intime</em> tenu par Boulgakov de 1922 à 1925, en appendice, vient d’une copie dactylographiée du <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9p%C3%A9ou" target="_blank">Guépéou</a> retrouvée dans les archives du KGB. <em>« Ma femme et moi, nous crevons de faim. »</em> (1922)* Des bottes hors d’usage, des dettes, une tumeur derrière l’oreille – <em>« La vie suit son cours, chaotiques, bousculée, cauchemardesque. »</em> Son travail au Gloudok, un journal ouvrier, les nourrit à peine et l’empêche d’écrire pour lui-même. Il gagne assez pour manger, mais pas pour se vêtir correctement. Parfois il se repent d’avoir abandonné la médecine. Placer un article demande d’incessantes démarches d’un journal à l’autre.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/606463062.jpg" target="_blank"><img id="media-157148" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2309949069.jpg" alt="boulgakov,articles de variété et autres récits,journal intime,correspondance,littérature russe,la garde blanche,la pléiade,russie,moscou,années vingt,urss,journalisme,survie,propagande,vie quotidienne,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le volume de <em>La garde blanche</em> dans <a title="Sur le site de Gallimard" href="http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/La-Garde-blanche-Nouvelles-recits-articles-de-varietes" target="_blank">La Pléiade</a> se termine sur un choix de correspondance, des lettres à sa sœur Nadejda et à des proches, de 1917 à 1925. Elles montrent un Mikhaïl Boulgakov préoccupé par le sort de sa famille, de sa mère en particulier, soucieux de la manière dont sont reçues ses premières pièces de théâtre, ses premières œuvres, et bien sûr des problèmes du quotidien : les salaires versés en retard, la hausse constante des prix à Moscou, à commencer par celui du pain, la crise du logement, sa santé…</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">D’après une notice autobiographique rédigée en 1924, <a title="Tous les billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archives/tag/boulgakov/index-1.html" target="_blank">Boulgakov</a>, médecin diplômé en 1916, a écrit son <em>« premier petit récit »</em> dans un train <em>« bringuebalant »</em>, une nuit de 1919. Un journal l’a publié. L’année suivante, il décidait de consacrer sa vie à l’écriture. <em>« A Moscou, j’ai longtemps souffert ; afin d’assurer mon existence, j’ai fait le reporter et le chroniqueur dans des journaux et j’ai pris en haine ces fonctions dénuées d’excellence. J’ai par la même occasion pris en haine les rédacteurs en chef, je les hais aujourd’hui et les haïrai jusqu’à la fin de mes jours. »</em></span></p>
Europehorizon
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Journée de la presse: Du bon ou mauvais usage de l’information
tag:europehorizon.blogspirit.com,2014-05-04:3003925
2014-05-04T14:40:48+02:00
2014-05-04T14:40:48+02:00
Vous est-il déjà arrive d’avoir le sentiment que vous avez été injustement...
<p>Vous est-il déjà arrive d’avoir le sentiment que vous avez été injustement attaque, ad hominem, dans un article de presse? Quand les adjectifs en tous genre, surtout les plus nauséabonds, sont alignes dans un effort destine a assassiner votre personnalité….Ne vous êtes vous pas senti, un jour, impuissant face a une série de tirs nourris contre votre honorabilité sans pouvoir réagir dans la presse parce que proches et amis vous disent de ne pas tomber trop bas pour répondre a un lâche ou un moins que rien. A moins que vous découvriez soudain que malgré la floraison de titres de presse et d’organes de radios-télévisions il est presque impossible de trouver quelque recours crédible de la profession ou du droit ou vous pouvez vous plaindre avec une chance réelle d’obtenir réparation du préjudice subi? La peur d’être soupçonné voire accuse d’œuvrer a la restriction de la liberté d’expression en faisant appel a la justice pour qu’elle sanctionne le fautif ou d’être considéré comme incapable d’accepter la critique quand en réalité vous faites face a des insultes et non a quelque analyse rationnelle ou procédant d’une volonté de contribuer a la vie, nécessaire, d’un débat sain et vigoureux. Plus généralement, combien de fois ne voit-on pas dans les medias sénégalais des contributions diffamatoires ou calomnies, insultes et jugements de valeur sont alignes sans peur qu’une instance de régulation n’intervienne pour mettre le holà et rappeler les principes qui doivent accompagner la liberté de penser et d’écrire? Dans cette optique, ne vous est-il pas arrive de penser que certains directeurs de publications, véreux et comploteurs, sont prompts a ignorer les règles les plus élémentaires de leur profession, pour, dans un acte honteux de conspiration, ouvrir les colonnes de leurs journaux ou les tribunes de leurs radios, telles, a des tireurs d’élites, qui n’ont d’autre souci que de voir gicler le sang d’innocentes personnes dont le seul tort est de ne pas être de leur bord politique ou de ne pas se soumettre a la doxa de l’heure? Qui, parmi celles et ceux qui font l’opinion, n’a pas eu la crainte de voir son nom, ceux de ses proches et parents être courageusement trucides dans les sites Internet ou par des articles anonymes ou certains se plaisent a verser dans la littérature de caniveau pour ‘descendre’ ennemis, amis, parents ou quiconque pourrait se trouver sur la route de leurs ambitions crypto-personnelles?</p><p>A l’ère de la révolution du numérique, au moment ou explosent les medias et l’information en ligne, alors que la libéralisation de la presse et des organes audiovisuels semblaient annoncer une nouvelle page, dynamique, pour la distribution de l’information, d’une information de qualité, force est, a la lumière des questionnements qui précèdent, de se demander si excès de biens ne nuit pas, contrairement a ce qu’affirme l’adage? On sait déjà que, partout dans le monde, la presse, surtout écrite, se trouve sur la défensive, incapable de tenir le coup financièrement. Les lecteurs désertent les journaux. Et se jettent sur les sites Internet ou l’information n’est plus tamisée par des professionnels de l’information aguerris qui étaient naguère les rédacteurs en chef scrupuleux et soucieux de s’assurer que les medias jouent leur vrai rôle de dissémination massive de l’information mais non, comme c’est souvent le cas désormais, de lieux de règlements de comptes. La révolution de l’information, par les progrès de la technologie, qui se traduit aussi par l’avènement de radios et télévisions privées, un peu partout, surtout en Afrique, débouche aussi négativement sur la pipolisation a l’extrême de l’information au point que les enjeux de développement sont mis de cote pendant que sont portées au pinacle les activités ludiques de la lutte, de la danse ou de la musique.</p><p>En somme face a ces orientations négatives qui portent la presse et les medias en général, n’est-il pas grand temps de tirer la sonnette d’alarme? Cette question est spécialement digne d’être examinée dans un pays comme le notre….</p><p>Ce jour, 3 mai, qui est celui universellement consacre a la célébration de la presse-on devrait dire Journée des Medias plutôt- mérite d’être retenu non pas comme un moment de fête mais de réflexion.</p><p>La crise des sociétés contemporaines est largement due a l’utilisation malhonnête voire a la mauvaise utilisation de cette arme de destruction massive, parfois ciblée, non plus de dissémination positive pour le progrès, que les medias sont entrain de devenir. Qui pour engager la réflexion? La question est trop large pour être confinée a un seul corps. Elle concerne les syndicats de journalistes. Les journalistes qui sont dans les rédactions. Les associations regroupant des avocats -certains avocats sont devenus des adeptes des pamphlets dans leurs quêtes de promotions. Les gouvernements qui doivent mettre les garde-fous, de concert avec les professionnels des medias. Les Chefs religieux. Ou encore les tribunaux qui doivent sanctionner. Et bien sur les victimes de ce qui n’est plus une liberté d’expression mais une licence pour abuser de cette liberté fondamentale.</p><p>Pour avoir été victime, avec d’autres, du détournement de la liberté d’expression, je prends le pari de ne plus laisser une quelconque diffamation contre ma personne sans que la justice et les instances journalistiques ne soient saisies afin que les dérives qui guettent nos sociétés soient ici et maintenant mises au pilori. Je m’engage surtout a me mettre aux cotes de ceux qui mèneront ce combat, notamment en évitant de tomber dans ce piège béant qui guette tous ceux qui s’expriment par la plume, le verbe ou a travers les divers canaux des moyens de communication de masse.<br /> L’Unesco, qui a été bien inspirée en créant cette journée de la presse, ne devrait pas se contenter de la célébrer. Elle doit pousser tous les acteurs concernes a comprendre que liberté et responsabilité vont de pair -et que les moyens de la responsabilité, y compris les sanctions pénales, demeurent pour que ne prospère plus cette tendance fâcheuse qui rend la liberté d’information si suspecte, surtout dans des pays comme les nôtres ou tout semble être permis aux violeurs des règles de la bienséance et des normes de la vraie liberté -qui se fonde sur l’honnetete et la probité intellectuelles !</p><p>Nous sommes tous concernés.<br /><strong>Adama GAYE,<br /> Journaliste Sénégalais est ancien Redacteur en Chef, Directeur du Journal West Africa Magazine qui était publié à Londres<br /> adamagaye@hotmail.com</strong></p>
Tania
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Le châle gris
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-12-31:3110422
2013-12-31T20:20:00+01:00
2013-12-31T20:20:00+01:00
« Mes parents m’attendent pour le déjeuner. Les routes sont...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/442515675.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-152321" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/982560036.jpg" alt="lane,harriet,le beau monde,roman,littérature anglaise,suspense,journalisme,édition,culture" /></a>« Mes parents m’attendent pour le déjeuner. Les routes sont calmes, je suis dans les temps. Aux abords de mon village natal, juste après mon ancienne école primaire, je m’arrête à un feu rouge. En attendant qu’il passe au vert, je me penche vers le siège passager et j’ouvre mon sac : le voilà, enfoncé dans un des coins du bagage : le châle gris qui appartenait à Alys, celui qui pendait à un clou, dans l’entrée. La couleur en est tellement jolie, et puis il est si doux : du cachemire, bien sûr. Je le porte à mon visage et me dis que je suis en train de saisir une mémoire fugace de son odeur, enfermée dans ces fibres : cette senteur fraîche et vivace qui me fait penser au matin.<br /></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">Quand le feu passe au vert, je l’enroule autour de mes épaules et je démarre. »</span></em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">Harriet Lane,</span><a title="Un monde attirant (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/12/27/un-monde-attirant-1121647.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"> Le beau monde</em></a></p><p><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"> </em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">* * *</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Comic Sans MS'; font-size: small;">Accueillir le jour, sourire à la vie : <br />bonne & heureuse année 2014 !</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Comic Sans MS';"><span style="font-size: small;">Tania</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Tania
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Un monde attirant
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-12-30:3110421
2013-12-30T08:30:00+01:00
2013-12-30T08:30:00+01:00
« Un premier roman psychologique féroce » , dit la quatrième de...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Un premier roman psychologique féroce »</em>, dit la quatrième de couverture. <a title="4e de couverture et notice sur l’auteur" href="http://www.plon.fr/ouvrage/le-beau-monde/9782259216586" target="_blank"><em>Le beau monde</em></a> d’Harriet Lane (2012, </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">traduit de l’anglais par Amélie de Maupeou)</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, c’est celui où va pénétrer son héroïne, Frances Thorpe, simple correctrice aux pages « Livres » du </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Questioner</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Alys, Always » </em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">le titre original, place une autre femme au centre du récit, celle </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">autour de qui </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">toute l’histoire tourne, d’une certaine manière.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3510086997.JPG" target="_blank"><img id="media-152323" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2249321357.JPG" alt="lane,harriet,le beau monde,roman,littérature anglaise,suspense,journalisme,édition,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Un soir, Frances arrête sa voiture au bord de la route, elle a aperçu un halo étrange entre les arbres et découvre une grosse berline couchée dans la forêt. Sans le savoir, en attendant les secours, elle recueille les derniers mots de la conductrice, invisible dans l’obscurité : Alice a cru apercevoir un renard et a sans doute dérapé sur une plaque de verglas. Quand la police appelle Frances à son bureau le lendemain pour lui demander de passer pour sa déposition, elle apprend que la blessée est décédée sur place.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le travail ne manque pas au journal, où elle corrige les articles, les manuscrits, et fait un peu de tout (le genre de correctrice qui manque à l’éditeur du roman, où les fautes d’orthographe ne manquent pas). Une remarque du premier assistant de Mary, la rédactrice en chef, sur le dernier roman de Laurence Kyte (Booker Prize quelques années plus tôt) où figure une photo de lui prise par Alys Kyte – et Frances fait le lien : <em>« Pour Alys, toujours »</em>, dit la dédicace éponyme. Contrairement à ce qu’elle avait d’abord répondu à la police, Frances est prête, maintenant, à rencontrer cette famille si celle-ci le souhaite.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dès son entrée dans la maison des Kyte, Frances enregistre tout : les abords soignés, les fleurs qui s’amoncellent dans l’entrée et dans les réceptions, la courbe de l’escalier qui mène à une cuisine américaine, <em>« judicieuse combinaison d’ancien (…) et de contemporain »</em>. Près d’une longue table en chêne, Laurence Kyte l’attend avec ses enfants, Edward, 25 ans, et la jeune Polly, en présence de Charlotte Black, <em>« l’agent de Kyte ».</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Frances, la trentaine, n’habite qu’à deux kilomètres de là, dans un quartier du nord de Londres très différent de ces avenues cossues avec leurs grands espaces verts. Quand Polly l’interroge sur la voix qu</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">avait sa mère dans ses derniers instants, elle raconte ce que lui a dit cette femme qui ne semblait pas souffrir, très digne et courtoise. Devant l’émotion de la jeune fille, Frances cède à la tentation d’ajouter ce qu’elle n’a pas déclaré dans sa déposition mais qu’ils ont peut-être </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« besoin d’entendre »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, les derniers mots d’Alys : </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Dites-leur que je les aime. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Un mois plus tard, à l’invitation de Polly, Frances assiste à une messe commémorative où le tout-Londres de l’édition se presse, écoute des hymnes, des lectures, et un beau portrait d’Alys, <em>« quelqu’un qui avait l’œil pour la beauté et pour l’absurde »</em>, plutôt rêveuse, distraite, mais toujours présente pour l’essentiel. La fille d’Alys est heureuse de revoir Frances et l’invite à la suivre chez elle, lui raconte ce que Frances sait déjà par son profil Facebook : elle suit des études d’art dramatique. Dans sa chambre, Frances découvre une photo de la lumineuse Alys. Elle assure Polly d’être à sa disposition si elle a envie de parler et s’arrange pour que son père remarque sa présence, brièvement, avant de partir.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Au bureau, Frances attire désormais l’attention de ses collègues, on l’a vue à la cérémonie, elle passe pour <em>« une amie de la famille »</em> Kyte. Elle en joue sans en faire trop. En se rapprochant de Polly, en la poussant aux confidences, Frances élabore un plan pour se rapprocher du <em>« beau monde »</em>, de cette maison luxueuse où elle s’imagine à la place d’Alys, élégante et compréhensive. Que cherche-t-elle ? A faire carrière en se rapprochant d’un écrivain connu ? A s’introduire dans ce milieu si différent de sa propre famille à l’esprit étroit ? On ne sait au juste ce qui pousse Frances, mais on la voit tisser sa toile, point par point.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Mi-roman de moeurs, mi-suspense psychologique, <a title="Eric Neuhoff en dit davantage sur l’intrigue dans sa critique au Figaro." href="http://www.lefigaro.fr/livres/2012/12/03/03005-20121203ARTFIG00661--le-beau-monde-d-harriet-lane.php" target="_blank"><em>Le beau monde</em></a> m’a rappelé, en moins subtil, l’univers d’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anita_Brookner" target="_blank">Anita Brookner</a>, qui a souvent décrit cette attirance d’une jeune femme vers des gens qui ont réussi ou qui paraissent mener une vie plus conforme à ses rêves. En même temps, Harriet Lane décrit un milieu journalistique qu’elle connaît bien, elle a travaillé pour différents journaux anglais avant d’écrire ce premier roman. Un peu comme dans les images publicitaires aux décors trop parfaits, cette histoire contemporaine est imprégnée d’une grande fascination pour le bien-être matériel et les codes du paraître. Une comédie des apparences.</span></span></p>
Bernard LECOMTE
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Le pape François, ”homme de l'année”
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2013-07-18:2971911
2013-07-18T11:56:00+02:00
2013-07-18T11:56:00+02:00
Le prestigieux magazine Vanity Fair est sorti cette semaine avec...
<p> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; font-weight: normal;"><img id="media-749165" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/29369071.JPG" alt="VanityFair-it.JPG" width="87" height="117" />Le prestigieux magazine <em>Vanity Fair</em> est sorti cette semaine avec une <em>cover</em> choc sur le pape François, élu <em>"homme de l’année"</em> par la rédaction. A l’intérieur, Elton John, Andrea Bocelli et d’autres stars, cathos ou non, célèbrent les qualités de ce <em>"pape courage"</em> qui fait partie des <em>"leaders du monde en train de faire l’Histoire",</em> et dont l’humilité est <em>"porteuse d’un nouveau souffle d’espérance dans le monde"</em>, etc. Ah, j’oubliais : c’est la version <em>italienne</em> du magazine<em></em>. Sa version française, qui sort cette semaine, a préféré faire sa Une avec une actrice américaine. C'est bien aussi. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span></p>
Bernard LECOMTE
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Le blues d'Alain Duhamel
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2013-06-28:2969692
2013-06-28T23:15:00+02:00
2013-06-28T23:15:00+02:00
Incroyable, inouï ! A entendre les radios, l’info est...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-745873" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/2010032997.jpg" alt="duhamel.jpg" width="129" height="99" />Incroyable, inouï ! A entendre les radios, l’info est bouleversifiante : Alain Duhamel ne diffusera plus sa chronique quotidienne sur RTL le matin, mais le soir. A son âge, le célèbre journaliste en a marre de se lever à 5 heures du mat, on le comprend, et il n’y a pas de quoi en faire un plat. Mais a-t-on bien entendu ce qu’il a expliqué, au passage ? <em>"Ma considération pour le monde politique actuel s’est dégradée, le débat s’est abaissé, les personnalités ont rapetissé…"</em> Ah mais voilà qui est bigrement plus important, dans la bouche d’un des vieux de la vieille du journalisme politique, que l’heure de son papier ! Cela ferait, cher Alain, un bon sujet pour une prochaine chronique ! </span></p>
alfaV12
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Accueil des étudiants journalistes chez #alfavendee
tag:www.alfavendee.com,2013-06-04:2966663
2013-06-04T12:23:29+02:00
2013-06-04T12:23:29+02:00
Ils sont étudiants en journalisme et un des projets de fin fin d'études...
<p>Ils sont étudiants en journalisme et un des projets de fin fin d'études portait sur l'automobile .. Hier la concession a servi de décor de plateaux télé !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/385040765.jpg" target="_blank"><img id="media-741324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/3258023899.jpg" alt="970603_10151676295372164_2003143178_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/4286860272.JPG" target="_blank"><img id="media-741325" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/4129688934.JPG" alt="IMG_2713.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;">L'école Les Etablières Vendée : <a href="http://www.etablieres.fr/etablissement/la-roche-sur-yon">http://www.etablieres.fr/etablissement/la-roche-sur-yon</a></p><p style="text-align: center;">Section SUP Journalisme Master : <a href="http://www.etablieres.fr/formations-post-bac-apres-bac3-formations-continues-journalisme/master-journalisme">http://www.etablieres.fr/formations-post-bac-apres-bac3-formations-continues-journalisme/master-journalisme</a></p><p style="text-align: center;"> </p>
eurocitoyen
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L'esperanto ausculté par des jeunes journalistes
tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2013-05-07:2962926
2013-05-07T17:58:13+02:00
2013-05-07T17:58:13+02:00
Deux étudiants du CUEJ de Strasbourg ont bien voulu prêter la diffusion de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Deux étudiants du CUEJ de Strasbourg ont bien voulu prêter la diffusion de leur sujet de reportage à mon camarade Cyrille Hurstel. Pour jeter un oeil et une oreille, c'est ici :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><a title="reportage esperanto" href="http://blog-bilinguisme.fr/comment-sont-formes-les-journalistes/" target="_blank">http://blog-bilinguisme.fr/comment-sont-formes-les-journalistes/</a></span></p>
Blog NEIDINGER
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Le salut du journalisme : hyper-local ou en hyper-web-proximité?
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2013-04-17:3325772
2013-04-17T16:44:00+02:00
2013-04-17T16:44:00+02:00
La chaire " Convergences , Laboratoire du journalisme numérique...
<p>La chaire <span style="color: #0000ff;">"</span><span style="color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.chaire-convergences.info/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">Convergences</span>, </span></a><span style="color: #000000;">Laboratoire du journalisme numérique</span></strong></span><span style="color: #000000;">"</span> basée à Grenoble <img id="media-140523" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/01/02/1761655630.JPG" alt="P1080091.JPG" />(Sciences-Po, GEM et Supcréa) proposait récemment un Forum de réflexion sur le thème de la mutation médiatique face à la digitalisation.</p><p>Quelques suisses invités n'avaient pu faire le déplacement.</p><p>Réponse, docteur ?</p><p>Article disponible sur le site du <span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.clubpressegrenoble.org/2013/04/17/l%E2%80%99hyperlocal-salut-du-journalisme-2/"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">Club de la Presse 38</span></a></strong></span></p><p>Dont ma conclusion suite aux diverses interventions :</p><p>"Il ne s’agit pas pour les médias d’aller conquérir la niche <em>géographique locale la plus infime....</em></p><p><em>Hyper local n’est pas un stade infra du local, lui-même supposé placé sous le régional.</em></p><p><em>Avec la webosphère, les anciens codes hiérarchiques sont cassés.</em></p><p><em> L’info est consommée par un « consommateur en proximité médiatique » qui de ce fait se sent « en communauté d’intérêt, de sujet, de thématique »</em></p><p><em>Qu’il habite à 2 km ou à l’autre bout de la terre, il ressent une grande proximité phatique, empathique.</em></p><p><em>En fait l’hyper local, c’est juste de l’hyper lointain connecté</em><strong><em> !</em>"</strong></p><p><span style="color: #000000;">C'est en tous cas ce que les <strong>blogs TDG</strong> nous enseignent ! Au nombre de <strong>400,</strong> ils sont normalement en référence avec la région lémanique franco-suisse. Leurs thématiques retenues tournent autour du genevois pour partie et de grands thèmes à la Une. Elles montrent en tous cas une réelle communauté locale de lecteurs.<br /></span></p><p><span style="color: #000000;">Mais pour une part seulement !<img id="media-140550" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/02/01/3537586399.JPG" alt="dijonscope,sabine,torres,chaire convergences,journalisme" width="308" height="411" /></span></p><p><span style="color: #000000;">Les blogueurs sont surpris de recevoir des courriers de l'autre bout de la planète issus de personnes qui se sentent tout autant en ...proximité !<br /></span></p><p> Sylvie Neidinger</p><p> </p><p> </p><p> </p><p>sur la photo:<strong>Sabine Torres</strong>, unique actionnaire de<a href="http://www.dijonscope.com/"><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong> Dijonscope</strong></span>,</a> une pure"pure-playeuse", véritable "patronne de presse"localisée en région Bourgogne.</p><p>Elle réclame non pas des subventions mais une égalité de traitement par les pouvoirs publics: une TVA à 2,1 % comme la presse et non à 19,6 %pour son site en ligne.</p><p>A 18 ans, cette journaliste ...pure et dure(qui ne participe ni aux cocktails-presse ni aux voyages de presse invités, ni au journalisme de communiqués) avait déjà lancé son premier site internet...</p><p>Après avoir adopté pour Dijonscope la formule gratuite puis l'abonnement payant, elle affirme aujourd'hui que <em>"si le lecteur ne me suit pas, je ferm</em>e" Réaliste et courageuse ! SN</p><p><strong>Rubriques du blog Neidinger concernées : <a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/presse-journalisme/"><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;">Journalisme, journalistes</span></a> /<span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><a href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/blogosphere/"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">Blogosphère#web@com</span></a></span><br /></strong></p>
Blog NEIDINGER
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Locale française délocalisée à Tunis, journalisme en question
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2013-03-24:3325759
2013-03-24T19:04:00+01:00
2013-03-24T19:04:00+01:00
Les voitures, cela se fabrique de plus en plus hors du pays consommateur, le...
<p>Les voitures, cela se fabrique de plus en plus hors du pays consommateur, le textile idem. La facturation peut être générée au Mexique ou en Chine. Des services complets d'informatique passent de l'Europe à l'Inde. La délocalisation est désormais une variable du jeu économique.</p><p>Et cela continue dans des secteurs jusqu'alors non touchés...</p><p><strong>Un article du <a href="http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/03/22/made-in-france-des-sites-francais-dinformation-delocalises-en-tunisie/"><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;">blog Big Brother</span></a> du Monde en signale un nouveau type. La rédaction en Tunisie d'articles d'information...locale française. Inédit.<br /></strong></p><p>Certes, précision importante sur le statut. Le média en question n'appartient pas à la famille de la presse (avec numéro de commission paritaire) C'est une régie publicitaire qui habille d'infos ses petites annonces.</p><p>La fonction du rédactionnel étant dans ce cas non pas une matière première mais un pot de confiture. A savoir un habillage pour attirer, inciter le lecteur à se rendre sur le web pour lire les PA.<strong></strong></p><p>Avec comme producteurs en Tunisie, des salariés payés 300 euros par mois pour 10 à 15 articles par jour. Stakhanovisme.</p><p>Leurs sources? </p><p>La PQR, les tv régionales, "<em>20 minutes</em>", des newsletters institutionnelles, lettres de Conseils Généraux etc.</p><p>Pour ré-écrire une info de locale sur Lyon, Toulouse ou Bordeaux. Bientôt Caen, Nice et Paris.</p><p>Parasite, elle tire sa substance par reprise d'infos déjà parues chez d'autres. Ce qui n'est pas illégal.</p><p>Cela pose problème tout de même :</p><p>1-La régie publicitaire s'appuie sur le travail d'autres médias qui eux, ont fait leur boulot basique à savoir RECHERCHER, VERIFIER LES INFORMATIONS.</p><p>2-Quid de la fraîcheur et de l'intérêt?</p><p>3-Faire travailler des Tunisiens "<em>comme des esclaves</em>" dit l'article</p><p><strong>Le plus surprenant est la promotion sans complexe de cette délocalisation d'info locale sur le site web de l'Ambassade de France à Tunis !!!<img id="media-139210" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/media/02/02/2813581613.GIF" alt="ambassade.GIF" width="418" height="301" /></strong></p><p>Une brèche est ouverte.</p><p><strong>La question va se poser quand les journaux de presse, écrits et/ou digitaux, vont eux aussi délocaliser.</strong></p><p><strong>Cela commence à se produire sous une autre forme : la mutualisation.</strong></p><p>Comme le pratique Ebra . Ce Groupe de <span style="color: #000000;">presse propriété du Crédit Mutuel fait diffuser le même article dans chacun de ses journaux</span> de PQR: Dauphiné Libéré, DNA.<strong>..</strong></p><p>Economie de journalistes.</p><p>Photocopie de l'info très, très loin de ce qui fait le coeur du métier, l'interêt du lecteur/auditeur: la recherche de données neuves, de terrain et originales.</p><p><strong>L'INFO-PHOTOCOPIE</strong></p><p><strong><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.acrimed.org/article3969.html"><span style="color: #0000ff;">Acrimed,</span></a></span> </strong>l'Observatoire critique des médias évoque cette <strong>mutualisation.</strong></p><p><strong>Qui est victime de ces économies industrielles en marche ? Certes, celui qui recoit l'info-photocopie.</strong></p><p><strong>Mais surtout la profession des émetteurs d'infos. </strong></p><p>A la question télévisuelle posée à un responsable national de Pôle Emploi en octobre 2012 : "<em>quelle est le métier le plus en crise économique</em>" La réponse fut sans hésitation "<em>les journalistes : trop de monde pour trop peu d'annonces</em>".</p><p>Une partie du problème s'explique par la pléthore de formations presse. Bien au delà des besoins. (d'autant qu'on peut aussi intégrer ce métier sans école)</p><p>Il fait rêver, certes. Des instituts de formation opèrent dans toutes les régions de France. La seule ville de Grenoble accueille deux écoles. Deux années d'études intégrées le plus souvent après un bac + 2, +3 voire plus.</p><p><strong>Et là une certaine hypocrisie générale doit être signalée. L'existence du nombre trop important d'organismes de formation n'est- elle pas en place pour fournir aux médias des armées de....stagiaires gratuits ????</strong></p><p>Je peux en témoigner. Cela date un peu. Des stages- écoles vécus sur le terrain en réel en fonction pro: 3 mois de conduite de nuit pour une grande radio parisienne, 3 mois de PQR, 3 de médias nationaux etc.</p><p>Tout bénéfice pour les entreprises de presse qui n'ont qu'à lire les CV et trier des cohortes de stylos ou souris gratuits super honorés d'avoir été sélectionnés.</p><p>Normalement au bout d'un tel parcours, il y avait de l'emploi. Pour les nouvelles générations : le vide, la précarité.</p><p>Le mouvement s'accélère avec ce nouveau type de délocalisation-parasite ( car en ré-écriture de données) comme le cas tunisien ou celui des articles passe-partout, mutualisés entre plusieurs supports de groupes de presse. Car Ebra n'est pas le seul à réduire ses coûts de production de la sorte.</p><p>On observe également que le passage du papier au web 2.0 voit une stricte diminution des rémunérations. Avec même une tendance vers le "carrément non payé"</p><p><strong>Anecdote véridique vécue il y a 8 ans avec le rédac chef d' une net-rédaction. Il proposait du travail mais non rémunéré- une habitude visiblement.</strong></p><p><strong>Devant mon étonnement, sa réponse fut extraordinaire:"</strong><em><strong> cela serait trop injuste vis à vis de tous nos autres collaborateurs externes que nous ne rémunérons pas non plus</strong>. Votre intérêt sera de voir votre signature dans notre publication. C'est une magnifique carte de visite</em> " </p><p>Bigre. Net refus évidemment.</p><p>En réfléchissant, en Tunisie au moins, les rédacteurs délocalisés de la régie publicitaire française gagnent 300 euros par mois !</p><p> Sylvie Neidinger</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong><br /></strong></p>
Bernard LECOMTE
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Roselyne Bachelot journaliste ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2013-03-04:2953498
2013-03-04T10:04:00+01:00
2013-03-04T10:04:00+01:00
J’apprends que Roselyne Bachelot va demander sa carte de presse. Les...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-723532" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/857035279.jpg" alt="Bachelot.jpg" width="97" height="64" />J’apprends que Roselyne Bachelot va demander sa carte de presse. Les politiques se croient décidément tout permis ! Pour information, je suis journaliste depuis 1977 et je le suis toujours, mais on m’a retiré ma carte (n° 39739) il y a juste dix ans sur le motif que je touche davantage de revenus en <em>droits d’auteur</em> (pour des livres qui sont pourtant des enquêtes journalistiques) qu’en <em>piges</em> (puisque les médias ne paient quasiment plus les contributions extérieures). Avis à mes excellents "confrères" de la Commission de la carte : si Bachelot obtient satisfaction, je risque de m’énerver… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
eurocitoyen
http://eurocitoyen.blogspirit.com/about.html
Internet et journalisme : vieux pots, nouvelles soupes...
tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2012-12-10:2940478
2012-12-10T23:41:00+01:00
2012-12-10T23:41:00+01:00
La Documentation Française publie une étude sur le « journalisme...
<p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1em; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><em>La Documentation Française publie une étude sur le « journalisme 2.0 ».</em></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1em; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><em>L’ouvrage réunit une vingtaine d’universitaires et de professionnels, français et étrangers. Résultat : les contours modernes d’un métier désormais voué au <strong style="font-weight: bold;">« multimédia »</strong> sont esquissés. Révolution ?</em></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1em; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-weight: inherit; font-style: inherit; font-size: 13px; font-family: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">La suite est à lire sur <a title="wukali" href="http://www.wukali.com/Internet-et-Journalisme-Vieux-pots-et-nouvelles-soupes" target="_blank">WUKALI</a></span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Vive le ”fact checking” !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2012-10-10:2929879
2012-10-10T10:10:00+02:00
2012-10-10T10:10:00+02:00
C’est la dernière mode journalistique, et plusieurs grands médias se...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-694897" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/535879950.JPG" alt="Cartepresse.JPG" width="91" height="70" />C’est la dernière mode journalistique, et plusieurs grands médias se targuent de l’avoir quasiment institutionnalisée. Cela s’appelle, à l’anglo-saxonne, le <em>fact checking</em>. En français : la <em>vérification des infos</em>. Voilà qui est nouveau, moderne, pour ne pas dire révolutionnaire : désormais, il y a des journalistes qui vérifient les informations qu’on leur donne ! C’est dingue comme certains métiers connaissent, parfois, des sauts qualitatifs ! Me croirez-vous si je vous dis que moi, quand j’étais jeune journaliste, on m’obligeait à vérifier systématiquement toutes mes infos, que c’était le b-a-ba du métier ? Vous n'avez qu'à vérifier !</span></p>
hommelibre
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Eric Stauffer, le frontalier et la pertinence journalistique
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-08-24:3298336
2012-08-24T11:35:00+02:00
2012-08-24T11:35:00+02:00
J’aborde la question soulevée par Grégoire Barbey de manière...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/895195232.jpg" target="_blank"><img id="media-123871" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3746419611.jpg" alt="eric stauffer,bagarre,vigile,journalisme,info,frontalier,geneve,plainte,pénale" /></a>J’aborde la question soulevée par Grégoire Barbey de manière complémentaire, sous l’angle de la pertinence et de l’intention du journaliste. Cette désignation de frontalier est mise très <a href="http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/agent-securite-porte-plainte-eric-stauffer/story/22157490" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>en avant sur la TdG</em></span></a>. Au point de se demander quel est le lien de cause à effet entre cette particularité et la séquence incriminée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a le titre, puis immédiatement cette première phrase: <em>«Le plaignant est un frontalier.»</em> Je ne vois pas la pertinence d'indiquer cela si rapidement. Sauf si le rédacteur veut ajouter à un conflit une majoration par la supposée animosité que les frontaliers doivent forcément avoir contre Eric Stauffer. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette phrase est malvenue à cet endroit. Personnellement je ne suis pas opposé à lire des détails sur une personne qui accède à une petite notoriété. Dans certains cas cela peut être pertinent. Il ne s'agit par exemple pas de stigmatiser une communauté au travers des agissements d'une minorité des siens, mais peu à peu de se faire une idée plus globale du monde et des gens, et des interactions entre tel type de personnes avec la société. Le but étant non pas de les criminaliser par principe mais de tenter de trouver des réponses adaptées et spécifiques. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a plusieurs formes de discriminations, au sens originel de distinguer: <em>«Différencier, en vue d'un traitement séparé, (un élément des autres ou plusieurs éléments les uns des autres) en (le ou les) identifiant comme distinct(s). Synon. distinguer.»</em> - cnrtl.fr. Il ne s'agit alors pas d'exclure ou de stigmatiser. On peut distinguer (discriminer) des personnes par le sexe, le pays d'origine, l’appartenance religieuse, etc. Les conclusions peuvent être stigmatisantes mais elles ne le sont pas initialement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On peut ici se demander quelle est la pertinence de cette information placée en tout début d'article, et quelle est l'intention du rédacteur. Car sur un incident - provoqué par l'élu semble-t-il mais dans des conditions qui semblent assez fréquentes pour ne pas en faire un tel fromage (passer par la sortie de secours, traverser en dehors des passages protégés, etc) - on fait directement le lien: frontalier - Stauffer - xénophobie - vengeance - etc. De quoi raconter une histoire qui n'a peut-être rien à voir.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il faut dire que le rédacteur Fedele Mendicino a écrit l'article en trois petits paragraphes après le titre et sous-titre. C'est court. A-t-il voulu consciemment ou non ajouter du piment? Est-ce que lui pense personnellement qu'il y a un lien de cause à effet?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Selon l'article l'auteur dit s'être procuré la plainte pénale. A ce stade elle n'a pu être produite que par le plaignant. Quel contact a-t-il eu avec ce plaignant? Et a-t-il eu contact avec Eric Stauffer pour avoir sa version (ce n'est pas lui qui a écrit l'article sur le sprayage)? Le résultat global est qu’Eric Stauffer a une fois de plus des démêlées avec la justice dans le cadre d’une altercation violente. Attire-t-il la poisse? Le monde entier lui en veut-il? Ou est-ce la conséquence d’un tempérament éventuellement impulsif? Et bien on n’en sait rien! On sait seulement qu’il a voulu passer là où il n’avait pas le droit de le faire. Soit l’agent de sécurité était très agressif et a sans autre utilisé son spray, soit Eric Stauffer a voulu forcer la décision d’interdiction de passer. On n’en sait toujours rien. Toute interprétation est donc superfétatoire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bref, l'indication de frontalier est ici étonnante dans la mesure où sa pertinence n'est pas établie. Qu'a donc voulu dire monsieur Fedele Mendicino?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je rebondis sur <a href="http://gregoiresapereaude.blog.tdg.ch/archive/2012/08/23/la-presse-et-la-stigmatisation.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l’article de Grégoire Barbey</em></span></a> concernant l’information de plainte pénale de l’employé de sécurité qui a sprayé au poivre Eric Stauffer le soir des Fêtes de Genève. Je rejoins le questionnement sur le risque de stigmatisation qui découle d’une information dont la divulgation n’ajoute rien aux faits - sinon à faire bouillir la marmite fantasmatique genevoise: le plaignant est frontalier.</span></p>