Last posts on joie2024-03-29T15:53:21+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/joie/atom.xmlMarie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlJoie.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2021-12-13:32622032021-12-13T07:02:00+01:002021-12-13T07:02:00+01:00 Sentir un bras passer sous son bras et une main s’accrocher fermement....
<em><strong>Sentir un bras passer sous son bras et une main s’accrocher fermement. Aller ainsi à petits pas, tous petits pas, de la voiture à la porte puis jusqu’à la salle d’attente puis jusqu’à la salle d’examen. Et retour. A la maison, fermer les volets, s’assurer que tout va bien, et dire à demain. Joie de pouvoir faire cela, de sentir en soi la capacité de faire cela.<br /><br />Partager un repas. Féliciter la cuisinière et lui demander la recette qu’elle donne avec moult précisions. Aller de l’un à l’autre pour servir, dire un petit mot, sourire. Ecouter des histoires de vies, regarder des mains usées aux doigts tordus qu’on prend dans ses propres mains pour les réchauffer car leur peau épaisse garde désormais toujours le froid de l’oubli. Joie de pouvoir faire cela, de se sentir à sa place.<br /><br />De derrière la fenêtre, regarder les oiseaux venir picorer dans la mini-mangeoire qu’on leur a installée là où les chats ne pourront pas aller. Ils vont et viennent, battent des ailes, piaillent. Joie de pouvoir faire cela, de sentir que ce spectacle-là est immensément merveilleux. <br /><br />Bon lundi à chacun, dans la parcelle de joie que nous pouvons tous avoir en nous.<br /></strong></em>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlPistes pour le mois de juillet. Progresser en lucidité.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2021-07-01:32552592021-07-01T05:00:00+02:002021-07-01T05:00:00+02:00 Progresser en lucidité. Voir le monde tel qu’il est, les gens comme ils...
<em><strong><br />Progresser en lucidité. <br />Voir le monde tel qu’il est, les gens comme ils sont. Ce n’est pas toujours facile, ni gai, ni exaltant de regarder bien en face ce qui ne va pas : la pollution, le réchauffement climatique, les pandémies, la misère, les guerres qui n’en finissent pas – ça c’est pour le monde ; et pour les gens, les non-dits, les faux-semblants, le manque de courage, la violence qui parfois s’affiche clairement et parfois se dissimule. <br />Mais il y a aussi les fleurs, les oiseaux, les ciels de l’aube au couchant, les arbres et les montagnes, les ruisseaux et les mers, et des gens qui font du mieux qu’ils peuvent, qui innovent, qui sont déterminés à construire plutôt qu’à déconstruire, qui sont gentils, ceux qui demandent en vérité « comment ça va ? », et puis il y a l’amour et la joie, ça compte aussi, ça existe aussi.<br />Et peut-être que progresser en lucidité aide à ne pas tout voir en noir et blanc mais à remarquer les nuances ; aide à ne pas dire non systématiquement, ni oui non plus d’ailleurs ; aide à se trouver une place, sinon un rôle, dans ce monde qui interroge.<br /><br />Bon mois de juillet ! <br />Et à samedi !<br /><br /></strong></em>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlUne phrase à méditer. Marie Noël.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2019-11-07:31434142019-11-07T06:38:43+01:002019-11-07T06:38:43+01:00 Lire chaque jour deux ou trois pages de l’ Almanach pour une jeune fille...
<em><strong>Lire chaque jour deux ou trois pages de l’<u>Almanach pour une jeune fille triste</u> de Marie Noël afin de s’en régaler et de ne pas aller trop vite. Voici un extrait de la note du 22 mars : <br /><br /><blockquote>« Gardez la malicieuse jeunesse qui court les yeux émerveillés au-devant du monde et qui de tout, de la fleur comme du jardin, d’une miette comme de tout le festin, de peu, de rien, comme de beaucoup tire la même joie. »</blockquote><br /><br />A méditer pour aujourd’hui, peut-être ?</strong><br /></em>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlMon meilleur tranquilisant...tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2018-09-11:31197732018-09-11T12:50:41+02:002018-09-11T12:50:41+02:00 Il y a des jours... Où ça va, mais où ça pourrait aller mieux....
<p style="text-align: center;"><img id="media-1038371" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://legranddeblocage.blogspirit.com/media/02/01/3559596858.2.jpeg" alt="th.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Il y a des jours...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Où ça va, mais où</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">ça pourrait aller mieux.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Un petit vague à l'âme,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">pas trop de courage...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Point de pilules dites magiques...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Berk... Jamais, non jamais.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Ni de recette ou truc compliqué.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">LA MUSIQUE... OUI LA MUSIQUE...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Aujourd'hui les Impromptus de Schubert.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Quel dommage qu'il soit mort à 41 ans.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">Il nous a légué quand même une oeuvre</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: 12pt;">magnifique et ÉNORME.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1038373" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://legranddeblocage.blogspirit.com/media/02/00/2087468201.JPG" alt="schubpi2.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: 12pt;">J'AURAIS AIMÉ ÊTRE UNE ARTISTE...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: 12pt;">Pianiste virtuose, par exemple.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: 12pt;">Peut être aurais je eu le privilège </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: 12pt;">de jouer sur ce piano...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: 12pt;">celui de Schubert</span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlBCDFJPStag:bonheurdujour.blogspirit.com,2018-01-01:31006022018-01-01T05:00:00+01:002018-01-01T05:00:00+01:00 A vous qui passez par ici, je présente tous mes vœux à l’occasion de la...
<em><strong>A vous qui passez par ici, je présente tous mes vœux à l’occasion de la nouvelle année. <br /><br />Bienveillance<br />Confiance<br />Douceur<br />Fécondité<br />Joie<br />Persévérance <br />Sobriété<br /><br />Que ces quelques mots soient des traces pour 2018.<br /><br />Je vous embrasse de tout mon coeur.<br /><br /></strong><br /></em>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlLa question du lundi : s’émerveiller.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2016-12-26:30851532016-12-26T05:01:00+01:002016-12-26T05:01:00+01:00 S’émerveiller De ce qu’il y ait de la lumière De ce qu’une fleur puisse...
<em><strong>S’émerveiller<br />De ce qu’il y ait de la lumière<br />De ce qu’une fleur puisse fleurir en plein hiver<br />De ce qu’on ait su dire non quand il fallait dire non<br />De ce qu’on ait su dire oui quand il fallait dire oui<br />De ce qu’on soit debout pour toujours même quand on sera couchée pour toujours<br />De ce qu’on a pu construire envers et contre tout<br />De ce qu’on sente ses racines plonger au plus profond de la terre pour y puiser la sève <br />De ce qu’on sache suivre les yeux fermés le chemin des cicatrices traçant le corps et l’âme mais qu’on ne le fasse plus parce que c'est vain<br />De ce qu’on n’ait rien à revendiquer puisqu’on est toute à la joie<br /><br />Et vous, qu’est-ce qui vous émerveille de votre vie ? </strong></em>
erelyonhttp://erelyon.blogspirit.com/about.htmlLe secret de la joietag:erelyon.blogspirit.com,2016-07-09:30768902016-07-09T10:38:00+02:002016-07-09T10:38:00+02:00 Samedi 9 juillet 2016 Télécharger Psaume 118.24...
<p>Samedi 9 juillet 2016</p><p style="text-align: left;"><img src="http://www.hangtogetherblog.com/wp-content/uploads/2015/07/Joy-fighting-sadness.jpg" alt="" width="360" height="170" /></p><p><object data="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2016/20160709_Psaume_118_24_Le_secret_de_la_joie.MP3" type="application/x-shockwave-flash" width="200" height="20"><param name="data" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2016/20160709_Psaume_118_24_Le_secret_de_la_joie.MP3" /><param name="src" value="http://erelyon.blogspirit.com/files/dewplayer.swf?son=http://westofparis.com/erelyon/2016/20160709_Psaume_118_24_Le_secret_de_la_joie.MP3" /></object> <sup><a href="http://www.westofparis.com/erelyon/2016/20160709_Psaume_118_24_Le_secret_de_la_joie.MP3">Télécharger</a></sup></p><p>Psaume 118.24</p><p>Alexandre Sarran | 12 min</p><p> </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 340px; height: 42px; overflow: hidden;" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://erelyon.blogspirit.com/archive/2016/07/09/le-secret-de-la-joie-3076890.html &locale=fr_FR&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&font=verdana&colorscheme=light&height=21" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlValeurtag:textespretextes.blogspirit.com,2016-01-19:31108502016-01-19T20:20:00+01:002016-01-19T20:20:00+01:00 « Ce qui fait la valeur d’une vie n’est...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/423834530.jpg" target="_blank"><img id="media-177239" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3772373000.jpg" alt="lenoir,frédéric,la puissance de la joie,essai,littérature française,plaisir,bonheur,joie,réflexion,cheminement personnel,culture" /></a></font></span></em></p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>« Ce qui fait la valeur d’une vie n’est pas la quantité de choses que nous y avons accomplies, mais la qualité de présence qu’on aura placée dans chacune de nos actions. »</font></span></em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Frédéric Lenoir,</span><a title="Cultiver la joie (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/01/11/cultiver-la-joie-1148889.html" target="_blank"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> La puissance de la joie</span></em></a><br /> <br /> </span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlCultiver la joietag:textespretextes.blogspirit.com,2016-01-18:31108492016-01-18T08:30:00+01:002016-01-18T08:30:00+01:00 Une main bienveillante a posé sous le sapin de Noël La puissance de la...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Une main bienveillante a posé sous le sapin de Noël <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.fayard.fr/la-puissance-de-la-joie-9782213661353" target="_blank"><em>La puissance de la joie</em></a>, de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Lenoir" target="_blank">Frédéric Lenoir</a>, un autre éloge de la <a title="Joie de Vivre (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/01/10/joie-de-vivre-1148872.html" target="_blank">joie de vivre</a>. <em>« Existe-t-il une expérience plus désirable que la joie ? »</em> écrit-il en avant-propos. </font></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Certains lui reprochent d’en faire <a title="L’an brume des vieilles collines (à part soi)" href="http://www.apartsoi.fr/2016/01/photo_de_paysage_dans_la_brume/" target="_blank"><em>« commerce littéraire »</em></a>, il est vrai que <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.livredepoche.com/biographie-frederic-lenoir-433" target="_blank"><em>Du bonheur, un voyage philosophique</em> </a>est déjà au format de poche et que l’auteur de best-sellers sur la spiritualité <em>« séduit et agace »</em> (Portraits critiques dans <a title=""Frédéric Lenoir, Dieu à toutes les sauces"" href="http://www.lefigaro.fr/livres/2013/07/19/03005-20130719ARTFIG00172-frederic-lenoir-dieu-a-toutes-les-sauces.php" target="_blank"><em>Le Figaro</em></a>, et dans <em><a href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/frederic-lenoir-sa-petite-entreprise_1250721.html" target="_blank">L'Express</a>,</em> 2013).</font></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font> </font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/819063139.jpg" target="_blank"><img id="media-177241" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4084749911.jpg" alt="lenoir,frédéric,la puissance de la joie,essai,littérature française,plaisir,bonheur,joie,réflexion,cheminement personnel,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a href="http://aufilafil.blogspot.be/2012/06/joie.html"><font>http://aufilafil.blogspot.be/2012/06/joie.html</font></a> (Merci, Fifi.)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Le plaisir, le bonheur, la joie : des notions à distinguer. Plaisirs des sens et de l’esprit ne durent pas, d’où le concept du bonheur, <em>« en quelque sorte un plaisir plus global et plus durable ».</em> Lenoir convoque Epicure, Aristote, <em>« les sages d’Orient et d’Occident »</em> qui ont cherché à définir une sagesse basée sur l’autonomie, <em>« c’est-à-dire la liberté intérieure qui ne fait plus dépendre notre bonheur ou notre malheur des circonstances extérieures. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a title="Le billet de Christw sur Marque-pages" href="http://christianwery.blogspot.be/2016/01/la-joie.html" target="_blank">La joie</a>, moins souvent évoquée par les penseurs, est un état différent, <em>« source d’un immense contentement dans la vie ».</em> Plus intense que le plaisir, due à un stimulus extérieur, la joie nous transporte, elle est communicative et pourtant <em>« fugace »</em> elle aussi. <em>« La joie apporte une force qui augmente notre puissance d’exister. »</em> (J’ai détesté son <a title="Pub" href="http://www.lajoie.fr/" target="_blank">détournement publicitaire </a>par une firme automobile allemande qui en a fait son fonds de commerce.)</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Pour mieux comprendre l’expérience de la joie, <a title="Son site officiel" href="http://www.fredericlenoir.com/" target="_blank">Frédéric Lenoir </a>interroge <em>« les rares philosophes qui se sont penchés sur cette belle et entière émotion ».</em> <a title="Billets sur Montaigne (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/montaigne" target="_blank">Montaigne </a>en fait le critère d’une vie bonne – <em>« Il faut étendre la joie et retrancher autant qu’on peut la tristesse »</em>, mais c’est Spinoza qui est par excellence le <em>« philosophe de la joie ». </em></font></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>L’essayiste rappelle le parcours du jeune et brillant <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Baruch_Spinoza" target="_blank">Baruch Spinoza</a>, banni de la communauté juive d’Amsterdam à 24 ans pour son analyse rationnelle trop critique du texte biblique – il quitte alors son milieu et <em>« vit parmi des chrétiens libéraux »</em> sans pour autant se convertir. Une vie de célibataire, simple, travailleuse (polisseur de verres d’optique) et la rédaction de quelques ouvrages déterminants dont <em>L’Ethique</em>, son chef-d’oeuvre. Il meurt à 45 ans.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Spinoza définit la joie comme le <em>« passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection ».</em> Lenoir ajoute que <em>« chaque fois que nous grandissons, que nous progressons, que nous remportons une victoire, que nous nous accomplissons un peu plus selon notre nature propre, nous sommes dans la joie. »</em> Nietzsche et Bergson, à leur tour, décrivent la joie qui aboutit à <em>« un consentement total à la vie »</em> et est liée à l’acte créateur.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Laisser fleurir la joie »</em>, le chapitre 3 de <em>La puissance de la joie</em>, ouvre une dizaine de pistes intéressantes pour créer dans notre vie un climat favorable à l’émergence de la joie : de l’attention, la présence, la méditation… jusqu’à la jouissance du corps. <em>« Devenir soi »</em>, <em>« S’accorder au monde »</em>, les chapitres suivants développent un véritable cheminement personnel <em>« vers une joie profonde et durable ».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Dans <em>« La joie parfaite »</em>, <a title="Entretien (Magazine Vivre)" href="http://www.magazinevivre.com/articles.php?id=253" target="_blank">Frédéric Lenoir </a>revient sur sa jeunesse, période de <em>« joies absolues et de grandes souffrances intérieures » </em>: études de philosophie à Fribourg, voyage en Inde et appel à la vie monastique, et puis une crise qui l’a conduit vers la psychanalyse et d’autres thérapies, un <em>« long travail de libération et de communion, de déliaison et de reliaison, de lâcher-prise et de consentement à la vie »</em> toujours en cours. Il reviendra dans l’épilogue sur sa quête incessante d’une <em>« <a title="Objections de Frédéric Schiffter à Clément Rosset (signalé par Christw)" href="http://lephilosophesansqualits.blogspot.fr/2015/12/semainier-dun-hors-service-xviii.html" target="_blank">sagesse de la joie </a>».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« La joie de vivre »</em>, le dernier chapitre, rappelle le titre de Zola (douzième tome des Rougon-Macquart) et observe la joie des enfants, de ceux qui mènent une vie simple, à l’opposé de nos sociétés occidentales où <em>« nous avons bien souvent aussi perdu la joie de vivre, qui est celle de l’accueil spontané de la vie comme elle est, et non comme nous voudrions qu’elle soit. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Frédéric Lenoir offre dans <em>La puissance de la joie</em> une réflexion où chacun, chacune, il me semble, peut trouver de quoi nourrir sa recherche personnelle et des balises pour cultiver la joie. L’essai de deux cents pages est très accessible, sans jargon ni poses prétentieuses.</font></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font> L’auteur, qui a dirigé la riche <a title="Des religions (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/01/17/des-religions-1122585.html" target="_blank"><em>Encyclopédie des religions</em></a> dont je vous avais parlé ici, partage expériences et convictions avec simplicité , pour nous faire cheminer à notre tour sur <em>« une voie d’accomplissement fondée sur la puissance de la joie ».</em></font></span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlUn été avec Giono : Que ma joie demeure.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2015-07-27:30526662015-07-27T05:52:00+02:002015-07-27T05:52:00+02:00 Après la lecture de Que ma joie demeure , on peut se demander pourquoi...
<em><strong>Après la lecture de <u>Que ma joie demeure</u>, on peut se demander pourquoi Giono n’est pas plus connu, plus lu et, osons le dire, plus vénéré ; pourquoi il reste pour beaucoup d’entre nous seulement un écrivain français classique dont on a lu un roman au collège ou au lycée, le plus souvent <u>Regain</u> ; pourquoi il n’est pas dans le top dix des écrivains « nature writing » comme en édite Gallmeister, ni dans celui des hérauts de la sobriété heureuse chère à Pierre Rahbi… <br /><br />On peut lire <u>Que ma joie demeure</u> au premier niveau. Voilà encore une histoire de paysans. Leur vie est dure. Peu à peu, leur terre aride va devenir féconde et produire tant et plus ; pas seulement du blé, mais aussi des fleurs. Les animaux s’installent dans l’histoire et y jouent un rôle à part entière : un cerf, puis des biches, et des faons ; des juments et un étalon ; sans oublier les oiseaux. Le lyrisme de Giono en impose dans de nombreux passages ; le repas du dimanche, le premier que les voisins prennent tous ensemble (chapitre VII) ; les semences (pages 245 et suivantes) ; Il y en a tant… <br /><br />Pourtant, on ne saurait réduire l’œuvre de Giono à cette lecture « agricole », quasi naïve. Non non, Giono, ce n’est pas celui qui décrit la vie paysanne avec utopie. Il est tout à fait lucide : il parle de la faiblesse des hommes, des difficultés à accepter le partage et la différence, l’incapacité de certains à se décentrer d’eux-mêmes ; il reconnaît que la vie est dure, celle des paysans (pas trop de sentimentalisme dans leur vie) ; il sait dire l’ennui, la douleur, la vieillesse, la solitude. Il n’oublie pas non plus la mort : Silve est mort, et Aurore décide, à la fin du roman, de ne pas aller plus loin.<br /><br />C’est peut-être parce qu’on a lu <u>Que ma joie demeure</u> avec Bach en fond sonore qu’on a bien senti combien ce livre est un guide pour comprendre ce qu’est la joie. Bien sûr, la magnifique cantate BWV 147, à laquelle le titre fait référence : quand Bobi décide d’aller chercher des biches pour le cerf, quelqu’un lui demande pourquoi et il répond : « C’est fait pour le grand profit. C’est fait, mon vieux pour que notre joie demeure » (page 168). Pour accompagner l’exaltation de la joie naissante, il y eut aussi les concertos brandebourgeois. Bach…. Giono aimait la musique. Beaucoup. Il commandait des disques et quand il les recevait, il les écoutait avec vénération, il s’en nourrissait. Le livre est rempli de cadence, d’unisson (page 156). C’est beau.<br /><br />Oui, c’est un livre magnifique. Il fait frémir de plaisir car on aime cette certitude que la vie, ce n’est pas faire pour faire, mais pour donner du sens, pour être rassasié. Le mot plénitude manque peut-être d’incarnation pour qualifier la philosophie de Giono : le mot rassasiement paraît plus proche … Ou encore le mot satiété... Les prochaines lectures permettront de préciser tout cela, certainement. Chercher les mots justes...<br /><br />Au départ de l’histoire, Jourdan et Marthe sont des êtres mornes. Ils se lèvent le matin sans projet, mais non pas sans travail : ils accomplissent leurs tâches d’une façon mécanique. Bref, ils s’ennuient. Et ils le savent. Ils sont tout à fait conscients de leur situation. Autour d’eux, tout est monotone, comme les sillons si droits que Jourdan trace au moment où il rencontre un feu-follet, Bobi qui va lui montrer où est la joie. Il apprend d’abord à Jourdan, puis à Marthe, et à tous les autres personnages, à mettre un terme à une angoisse existentielle qui est bien celle de notre monde : être affairé en permanence sans jamais se sentir repus, être dans l’attente, sentir en soi une béance atroce. Page 228, un joli dialogue entre Bobi et Jourdan :<br />« Jourdan s’était assis au bord du seuil juste en face du couchant.<br />« Je n’avais jamais vu l’automne, dit-il.<br />Ce n’est pourtant pas le premier.<br />Je n’avais jamais eu le temps ».<br />Bobi les aide à mettre un terme à leur inquiétude : « L’inquiétude. Toujours attendre. Toujours vouloir, avoir peur de ce qu’on a, vouloir ce qu’on n’a pas. L’avoir, et puis tout de suite avoir peur que ça parte. ». (page 208). <br /><br />Cette joie, comment se manifeste-t-elle ? Et bien c’est tout d’abord faire des choses inutiles, comme planter des narcisses rien que pour le plaisir de les voir fleurir ; c’est jeter devant la maison un sac de blé qu’on garde au cas où, attendre que les oiseaux viennent et se réjouir de les voir picorer ; c’est inviter les voisins pour la première fois et partager un repas du dimanche ; c’est apprendre à nommer les étoiles du ciel. <br /><br />C’est ensuite savoir distinguer l’essentiel de l’accessoire. Jourdan, Marthe et leurs voisins deviennent acteurs de leur propre vie et décident d’être heureux : « nous sommes sous les branches fleuries du ciel » (page112). « ne plus être tracassé par le désir de gagner » (page 160). « Le monde se trompe (…). Vous croyez que c’est ce que vous gardez qui vous fait riche. On vous l’a dit. Moi je vous dis que c’est ce que vous donnez qui vous fait riche. Qu’est-ce que j’ai moi, regardez-moi ». (page 165). « Au fond, être joyeux, c’est être simple ». (Page 269)<br /><br />En ce sens on peut dire que Giono était un visionnaire, comme s’il savait ce que le monde allait devenir, un monde désincarné, desséché, aseptisé ; rappelons que le roman a été écrit en 1935. Lire Giono en 2015, c’est constater sa lucidité. Page 316, un long passage décrit ce que plante Jourdan. Uniquement ce dont il a besoin : « Autour de la Jourdane poussait tout ce qui était nécessaire à la vie » ; du blé ; des fleurs ; il y a une source ; donc un potager ; et du lin parce que c’est bleu ; et du chanvre ; et donc Jourdan construit un métier à tisser … <br /><br />« Il faudrait que la joie soit paisible. Il faudrait que la joie soit une chose habituelle et tout à fait paisible, et tranquille, et non pas batailleuse et passionnée. Car moi je ne dis pas que c’est de la joie quand on rit ou quand on chante, ou même quand le plaisir qu’on a vous dépasse le corps. Je dis qu’on est dans la joie quand tous les gestes habituels sont des gestes de joie, quand c’est une joie de travailler pour sa nourriture. Quand on est dans une nature qu’on apprécie et qu’on aime, quand chaque jour, à tous les moments, à toutes les minutes tout est facile et paisible » (page 351).<br /><br />Oh, quel bonheur de lire Giono cet été !</strong><br /></em>
Minh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlVice Versatag:cine2909.blogspirit.com,2015-06-16:30499772015-06-16T15:00:00+02:002015-06-16T15:00:00+02:00 C'était il y a 11 ans, Riley est née faisant ainsi le plus grand...
<p style="text-align: left;"><img id="media-871146" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/02/3134449863.jpg" alt="star 04.5.jpg" width="116" height="34" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-871147" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/01/2296839901.25.jpg" alt="AFF.jpg" /></p><p>C'était il y a 11 ans, <strong>Riley</strong> est née faisant ainsi le plus grand bonheur de ses parents. Et si vous aviez la possibilité de voir ce qu'il y a dans sa tête, vous y verriez de drôles de personnages ! Ils s'appellent <strong>Joie</strong>, <strong>Tristesse</strong>, <strong>Dégoût</strong>, <strong>Peur</strong> & <strong>Colère</strong> et vont ainsi accompagner cette petite fille au fil des années. Retour au présent où Riley découvre sa nouvelle maison ; elle a quitté le <strong>Minnesota</strong> pour s'installer à <strong>San Francisco</strong> et ce déménagement a du mal à passer puisqu'elle a du quitter ses nombreux potes d'enfance. Ceci d'autant plus qu'il y a du chamboulement dans sa tête depuis que Joie & Tristesse ont soudainement disparu ce qui provoque parfois de drôles de réactions.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-871148" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/00/3502058702.223.jpg" alt="01.jpg" /></p><p>Pour son 15ème film d'animation, les studios <strong>Pixar</strong> frappent très fort avec une idée tout simplement merveilleuse : personnifier nos émotions ! C'est ainsi qu'on se retrouve propulsé dans la tête de la jeune <strong>Riley</strong> avec laquelle on est invité à partager une étape importante de sa vie. Au-delà de cette héroïne attachante et de son aventure personnelle,<strong> Vice Versa</strong> parviendra surtout à trouver un écho en chacun de nous. Les enfants vont se régaler avec cet univers coloré tandis que les plus grands verront poindre en eux une nostalgie heureuse. Voici une œuvre à la fois originale, drôle et émouvante ; il s'agit incontestablement d'une réussite à ne pas manquer et donc un <strong>Coup de cœur Ciné2909</strong> !</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #ffff00;">Il faut le voir pour :</span> Interdire les pizzas au brocolis !</strong></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlJoietag:textespretextes.blogspirit.com,2015-04-13:31106892015-04-13T08:30:00+02:002015-04-13T08:30:00+02:00 En tous sens et à tout vent* / 1 ...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">En tous sens et à tout vent* / 1 </span> </span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie de je ne sais quoi,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie du vent, joie de la feuille,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie flamme d’écureuil,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie de myrtille au bois.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/394591358.jpg" target="_blank"><img id="media-168701" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/811656072.jpg" alt="carême,maurice,joie,poème,poésie,littérature française de belgique,culture" /></a>Joie d’être un peu de givre</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Sur la branche au printemps,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie de ne jamais suivre</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Que les chemins montants.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie d’être tout à coup,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Sans même le savoir,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Cet appel de coucou,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Ce reflet de miroir.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Ne pouvoir que crier,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Crier, crier encor</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Des mots comme un pont d’or</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Sur une eau débordée.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Embrasser un bouleau</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Pour tenir contre moi</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Quelque chose de beau,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Quelque chose de droit.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Sans pouvoir apaiser</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Ni la nuit ni le jour,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Cette envie de parler</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Au ciel de mon amour,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Ce plaisir de bercer</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Le monde dans mes bras,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">D’entrer dans une ronde</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Avec n’importe quoi</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Et d’être devenu</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Joie de vent, joie de feuille,</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">D’être myrtille au bois</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Et flamme d’écureuil</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Et sans jamais savoir</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Ni pourquoi ni comment</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Je traverse en miroir</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">Tous les palais du temps.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><a title="Site consacré à l'écrivain" href="http://www.mauricecareme.be/poemes.php" target="_blank">Maurice Carême</a>, <em>Brabant</em><br style="mso-special-character: line-break;" /> <br style="mso-special-character: line-break;" /> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 70.8pt;"><span style="font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;">*<a title="Et plurielles (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/12/16/et-plurielles.html" target="_blank">Colette Nys-Mazure</a>, <a title="Notice biographique (Service du livre luxembourgeois)" href="http://www.servicedulivre.be/sll/fiches_auteurs/l/libens-christian.html" target="_blank">Christian Libens</a>, <em><a title="Site de l'éditeur" href="http://www.espacenord.com/piques-des-vers---9782930646305.htm" target="_blank">Piqués des vers ! </a><br />300 coups de cœur poétiques</em>, Espace Nord, 2014.</span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.htmlPoussière de joie.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2014-10-24:30201212014-10-24T06:07:00+02:002014-10-24T06:07:00+02:00 Parce que quelqu’un a besoin d’aide et se sent démuni, l’accompagner et...
<em><strong><br />Parce que quelqu’un a besoin d’aide et se sent démuni, l’accompagner et revenir là où on est déjà venu de nombreuses fois, quand quelqu’un devait aussi s’y installer pour une longue période.<br />Montrer le chemin ; indiquer les endroits importants : la salle à manger, la salle de télévision, le solarium, aider pour avoir la télévision, le téléphone, pour ranger les affaires dans le placard.<br />Tout en s’agitant ainsi, ne pas oublier, de temps en temps, de faire un sourire.<br />Puis aller faire un tour.<br />Dans les longs couloirs vont et viennent des gens qui ont du mal à marcher, et dont on aimerait savoir qu’ils ne sont pas seuls.<br />Croiser des membres du personnel qui s’exclament et vous reconnaissent, et vous embrassent, et vous serrent dans les bras, et sourient.<br />Arriver au solarium.<br />Regarder le paysage planté de pins parasols et bordé de la mer que le mistral a peint aujourd’hui d’un bleu roi fabuleux.<br />Raconter qu’on venait y prendre le soleil, boire un café, rester l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, et qu’on en profitait, vraiment, parce que c’était les bons moments qui restaient possibles. <br />Parce qu’on savait que le temps était compté.<br />Chacun, lucide, offrait à l’autre un tout petit morceau de joie, un minuscule petit morceau, certains jours un infime morceau, presqu’une poussière de joie, mais avec tellement de bonne volonté qu’elle en était bien plus lumineuse que le soleil du Sud.<br />Suggérer à ceux qui écoutent ce récit et en sont surpris, d’arriver à partager cette joie là parce que c’est le signe qu’on est encore vivants.<br /></strong><br /></em><br />
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlJe choisistag:textespretextes.blogspirit.com,2014-09-20:31105562014-09-20T08:30:00+02:002014-09-20T08:30:00+02:00 « Je choisis ce qu’il y a en moi d’essentiel, d’infini et de non...
<p><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3112095937.jpg" target="_blank"><img id="media-159380" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/773667390.jpg" alt="barillé,petit éloge du sensible,essai,littérature française,solitude,choix,sensibilité,corps,femmes,joie,culture" /></a>« Je choisis ce qu’il y a en moi d’essentiel, d’infini et de non monnayable. Je choisis de cultiver l’esprit de finesse, les émotions délicates, les sensations patiemment tamisées, sachant que si la faim du corps, tout impérieuse soit-elle, a ses impasses, celle de l’esprit, elle, s'accorde à l’illimité, tout comme les nourritures dont il se rassasie : l’offrande ultime d'une rose de novembre, l’âcreté sensuelle d'un feu de cheminée, le nuancier d’un ciel normand, l’ivresse du baiser qu'on n'attendait plus. <br /> Je choisis l’ordre sensible contre la tyrannie sclérosante des ambitions. »</span></em> </p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> Elisabeth Barillé,<em> Petit éloge du sensible</em><br /></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlEloge du sensibletag:textespretextes.blogspirit.com,2014-09-18:31105552014-09-18T08:30:00+02:002014-09-18T08:30:00+02:00 Dans la collection « Petit éloge » (Folio), voici Elisabeth...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Dans la collection <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.folio-lesite.fr/Folio/rechercher.action?rtypnav=2&searchnav=petit+%E9loge&idCollection=0" target="_blank"><em>« Petit éloge »</em></a> (Folio), voici <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Barill%C3%A9" target="_blank">Elisabeth Barillé </a>avec <em>Petit éloge du sensible</em> (2008), vingt textes, courts pour la plupart. <em>« Prologue en cuisine »</em>, le seul dialogue de cet essai très accessible, donne le ton de cette épicurienne avouée : «<em> Comment fais-tu ? – Pour quoi donc ? – Pour avoir l’air heureuse ? – Mais je le suis vraiment ! – Toujours ? – Chaque jour m’apporte une occasion de l’être… »</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1633185240.jpg" target="_blank"><img id="media-159381" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2439139990.jpg" alt="barillé,petit éloge du sensible,essai,littérature française,solitude,choix,sensibilité,corps,femmes,joie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Matisse, <em>Tête de femme</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Elisabeth Barillé se sent bien dans sa peau, dans son corps comme elle dit, même si les années passent. Comparant les corps aux violons, elle déclare que <em>« les neufs vont aux débutants, les historiques aux virtuoses. »</em> Son conseil à qui est malheureux ? <em>« Sortez ! »</em> Le bonheur demande de la volonté. Ce dialogue a lieu dans sa cuisine – écrire et cuisiner font bon ménage, voir Duras et sa soupe aux poireaux. Les gestes simples, humbles, font la richesse de la vie.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">C’est un art de rester dispos, curieux du monde comme il va, ce qui n’empêche pas de s’emporter contre l’immaturité et la grossièreté affichées en société à propos du sexe <em>(« Femmes, on vous ment ! »)</em> au point que <em>« La retenue signe désormais la prétention. »</em> Absurde, bien sûr, de prétendre parler <em>« au nom des femmes »</em> parce qu’on en est une, comme s’en targuent certaines dans les témoignages ou les débats.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em>« Je ne supporte ni les voix aiguës, ni les voix brutales, ni les voix impérieuses, ça fait du monde… » (« Féconde surdité »)</em> Elisabeth Barillé aime être seule et relie cela à la perte de l’oreille gauche à sept ans, qui l’a rendue vulnérable à certains sons. <em>« Je lui dois la solitude, cette royauté secrète. »</em> Elle y a gagné d’échapper <em>« aux remous du monde » </em>: <em>« Je redoute tout ce qui fait grappe, groupe et débat, forums, assemblées et fêtes. »</em> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">A la solitude aimée (on pense à <a title=""L'esprit de solitude" de J. Kelen (Wodka)" href="http://wodka.over-blog.com/article-jacqueline-kelen-l-esprit-de-solitude-109290763.html" target="_blank">Jacqueline Kelen</a>) se joint le goût des endroits paisibles, quand elle décrit son refuge au cœur de Paris qui lui offre le matin le chant des oiseaux, le soir le silence, ou sa vie en Normandie : <em>« Ici, seule face aux mouettes, j’écris, je ris et je rends grâce. »</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Ce n’est pas une vie d’ermite, mais une liberté choisie, un renoncement qui mène à la joie, aux antipodes des faux besoins (les soldes dans <em>« Néant tangible »</em>, un dépôt-vente dans <em>« Sac rouge souris grise »</em>) et du pouvoir de l’argent qui aveugle et emprisonne. <a title="Olivier Barrot s’entretient de l’Inde et de « Singes » avec Elisabeth Barillé (2004)" href="http://www.ina.fr/video/2520229001" target="_blank">Elisabeth Barillé </a>s’insurge contre <em>« l’esclavage consumériste ». « Se réjouir pour peu de choses, se contenter du minimum, festoyer d’un rien : si c’était là l’ultime scandale ? »</em> Son premier roman, <em>Corps de jeune fille</em>, avait fait sensation en 1980. Depuis lors, la romancière française a publié une vingtaine de titres, dont les derniers sont inspirés par la <a title="Entretien à propos d'"Une légende russe"" href="http://salon-litteraire.com/fr/interviews/content/1799879-interview-elisabeth-barille-retour-aux-sources" target="_blank">Russie</a>, le pays de sa mère.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em>Petit éloge du sensible</em> m’a permis de faire connaissance avec une écrivaine qui refuse le conformisme sans prétendre à la perfection (elle fume deux cigarettes par jour, elle se souvient de ses années anorexiques) et qui rejette les fausses jouissances (contre le succès des sex toys, elle écrit <em>« Appel au ressentir »</em>). On y croise des papillons, quelques écrivains, de bonnes formules : <em>« L’insupportable bisou. Votre ennemi personnel en ce moment. »</em></span></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlEntrons dans la joie du serviteurtag:www.iconotekoa.com,2014-04-08:30012312014-04-08T23:43:00+02:002014-04-08T23:43:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-794249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/02/00/2877798074.2.jpg" alt="tekoaphotos,joie,serviteur,diaconia,2013" /></p>
TEKOAhttp://www.iconotekoa.com/about.htmlLa joie du témoignagetag:www.iconotekoa.com,2014-04-07:30009582014-04-07T09:21:12+02:002014-04-07T09:21:12+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-793842" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.iconotekoa.com/media/01/02/1722289216.jpg" alt="Thierry+persagée-8907.jpg" /></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlClairièretag:textespretextes.blogspirit.com,2013-05-07:31102852013-05-07T20:20:00+02:002013-05-07T20:20:00+02:00 « Ta mort me donne beaucoup de travail. Ce livre en est le signe le...
<p class="MsoNormal"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">« </em><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ta mort me donne beaucoup de travail. Ce livre en est le signe le plus apparent. Ce n’est pas tant un journal qu’un chantier semblable à ceux que des bûcherons ouvrent dans une forêt. Coupes sombres, coupes claires, brindilles, branches et troncs partout répandus, feux allumés ici ou là – et peu à peu, lentement, le vrai nom, le nom du travail accompli : clairière. </span></em><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">»</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Christian Bobin,</span><a title="Bobin, autoportrait (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/05/03/bobin-autoportrait.html" target="_blank"><em><span style="font-size: medium;"> Autoportrait au radiateur</span></em></a></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2406487336.jpg" target="_blank"><img id="media-143121" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2926550418.jpg" alt="bobin,autoportrait au radiateur,journal,littérature française,deuil,lumière,fleurs,joie,écrire,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em><span style="font-size: medium;"><br /></span></em></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlBobin, autoportraittag:textespretextes.blogspirit.com,2013-05-06:31102842013-05-06T08:32:00+02:002013-05-06T08:32:00+02:00 Avril 1996 – Mars 1997. Christian Bobin écrit Autoportrait au radiateur...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Avril 1996 – Mars 1997. <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Bobin" target="_blank">Christian Bobin</a> écrit <em>Autoportrait au radiateur</em> pendant l’année qui suit la mort de sa femme.<em> « Ce qui aide, c’est ce qui passe </em>», écrit-il en première page, comme la <em>« note gaie, fraternelle »</em> d’un bouquet de tulipes. <em>« La gaieté, ce que j’appelle ainsi, c’est du minuscule et de l’imprévisible. Un petit marteau de lumière heurtant le bronze du réel. La note qui en sort se propage dans l’air, de proche en proche jusqu’au lointain. »</em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2141878860.jpg" target="_blank"><img id="media-143120" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1561048872.jpg" alt="bobin,autoportrait au radiateur,journal,littérature française,deuil,lumière,fleurs,joie,écrire,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Jour après jour, quelques lignes. <em>« Je me suis fait écrivain ou plus exactement je me suis laissé faire écrivain pour disposer d’un temps pur, vidé de toute occupation sérieuse. »</em> Des journées traversées par les questions du deuil – <em>« Mon Dieu, pourquoi avez-vous inventé la mort ? »</em> – et surtout par l’attente, l’attention à <em>« ce qui reste, ce qui insiste, demeure, triomphe – de la vie aujourd’hui passée au crible – au tamis, au pressoir – de la mort. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le titre aurait pu être <em>« Autoportrait aux fleurs »</em>. Leitmotiv de ce carnet, les deux bouquets achetés chaque semaine dans une rue en pente près de chez lui, et qui lui parlent de l’absente. Des tulipes d’abord, puis des roses, puis d</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">autres. Bobin aime presque toutes les fleurs et celles qu’il n’aime pas, il les essaie tout de même, observe leur façon de finir leur vie, leur allure, de leurs débuts prometteurs jusqu’à l’épanouissement puis le déclin.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Un bœuf avec des ailes : voilà exactement ce que je suis. »</em> Un homme qui ne sait voir que les femmes et les enfants. <em>« Je n’aime pas ceux qui savent, j’aime ceux qui aiment. »</em> Il voudrait écrire <em>« comme on chante »</em> et puise de la joie à relire quelques lettres de sa femme : <em>« Les écritures manuscrites sont comme les voix : elles disent autre chose que les mots qu’elles transportent. (…) Ton écriture te ressemble. Accueillante, calme, immédiatement donnée : ton âme m’a fait plaisir à voir. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Bobin est poète, même en prose. Chaque phrase porte, sans peser. <em>« Je n’écris pas un journal mais un roman. Les personnages principaux en sont la lumière, la douleur, un brin d’herbe, la joie et quelques paquets de cigarettes brunes. </em>» Peu à peu, d’autres présences s’y insèrent : ses filles, un poète, une image vue à la télévision, Thérèse d’Avila (<em>« une libellule »</em>), Mozart…</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">A jamais perdu <em>« le son de ta voix dans la maison claire du temps. »</em> Quand ses proches se plaignent de ses silences, il écrit, en août : <em>« Je suis le premier à me demander pourquoi je me tais si longtemps. Je n’ai pas de réponse. »</em> Il y a cette pièce dans l’appartement où il n’entre plus. Reste l’espérance : <em>« C’est l’imprévu que j’espère, et lui seul. Partout, toujours. Dans les plis d’une conversation, dans le gué d’un livre, dans les subtilités d’un ciel. Je le guette autant que je l’espère. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Bobin est un veilleur. Le 4 septembre, la page du jour s’allonge. Le froid est revenu et les radiateurs ne marchent pas. <em>« J’ai quarante-cinq ans et j’ai envie de vivre et parfois cette envie pâlit et s’éloigne un peu, mais si trois fois rien me tue, moins que rien me ressuscite, et l’envie pleine de vivre m’est revenue ce matin par le chant des radiateurs froids, simplement par ça, alors je crois que je ne serai jamais perdu, même quand je le serai à nouveau. »</em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3192978265.jpg" target="_blank"><img id="media-143122" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4255748464.jpg" alt="bobin,autoportrait au radiateur,journal,littérature française,deuil,lumière,fleurs,joie,écrire,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Il est difficile d’écrire sur </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Autoportrait au radiateur</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> sans avoir envie de citer encore et encore. Beauté des fleurs, des arbres, du brin d’herbe. Beauté du monde. Choix d’écrire, refus des chemins de vie tout tracés. Voie d’amour : </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« plus on aime et plus ce qu’on aime est à découvrir, c’est-à-dire à aimer encore, encore, encore. »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> A quelques jours de Pâques 1997, </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="« Christian Bobin : "Nous ne sommes pas obligés d'obéir" », Propos recueillis par François Busnel (Lire, 11/02/2013)" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/christian-bobin-nous-ne-sommes-pas-obliges-d-obeir_1219139.html" target="_blank">Christian Bobin</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> termine son voyage dans ce paquebot lourd et lent de l’immeuble où il vit – d’art, d’amour et de travail. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Il y a <a title="« Christian Bobin : le voyageur immobile » par Béatrice Gurrey (Le Monde, 16/10/2012)" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/10/16/christian-bobin-le-voyageur-immobile_1774813_3260.html" target="_blank">un style Bobin</a>, une façon de prendre la littérature par la joie que dégagent les mots, par la lumière qu'ils portent. »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (</span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/goffette" target="_blank">Guy Goffette</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">) </span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html21 octobre 2012. Des joies de l’automne.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2012-10-22:29320362012-10-22T07:04:09+02:002012-10-22T07:04:09+02:00 Remarquer une belle pelouse couverte de feuilles mortes. Y aller et...
<em><strong><br />Remarquer une belle pelouse couverte de feuilles mortes.<br />Y aller et shooter dans les feuilles.</strong></em><br />
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’éphémèretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-08-13:32983162012-08-13T09:02:00+02:002012-08-13T09:02:00+02:00 Du culte du passé... L’attention intense n’est pas là. Ce qui...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/02/01/746385802.jpg" target="_blank"><img id="media-130693" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/02/01/1205632666.jpg" alt="éphémère2-feu-artifice.jpg" name="media-130693" /></a>Du culte du passé...</span></strong><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attention intense n’est pas là. Ce qui fait le charme magique d’un feu d’artifice est son mouvement. On l’attend. Quand une fusée monte, on se demande ce qu’elle va produire. Et quand elle éclate, jusqu’au bout, jusqu’à son extinction, les yeux sont fixés sur l’image éphémère qui se déploie et meurt dans le ciel.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette attente est forcément intense. L’impossibilité de pouvoir arrêter l’image, son instabilité, sa courte durée de vie et l’effet de surprise font que nous concentrons d’autant plus fort notre attention. Dans cette intense concentration marquée par la seule attente joyeuse et dont tout jugement de valeur est absent, l’émerveillement prend la place laissée vacante par les histoires de loups, de princes et de dragons que l’on racontait aux enfants. Nous retrouvons la même disponibilité à l’émerveillement.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La rareté du spectacle et sa nature éphémère ouvrent cette belle disposition en nous. Si un feu avait lieu tous les soirs nous finirions par nous en lasser. C’est normal. La disponibilité à l’émerveillement utilise une part importante de notre énergie et de notre activité psychique. Il est difficile de gérer le quotidien, le répétitif, le programmé, qui font un volume considérable dans nos vie, en état d’émerveillement permanent.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il me semble de plus que l’émerveillement fait bon ménage avec l’éphémère. Ce qui change, ce qui ne se répète pas, est plus émouvant que ce qui dure de manière régulière et linéaire.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’éphémère qui suscite l’émerveillement est une donnée importante dans l’attitude consumériste des adultes. Ce qui est une grâce - car l’émerveillement est une forme de grâce - peut être exploité. Comment? Par un changement fréquent dans les produits que nous achetons. Pas tant dans la nourriture, qui reste elle accrochée à des habitudes</span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/00/02/2205652662.jpg" target="_blank"><img id="media-130694" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/00/02/1183129495.jpg" alt="éphémère4.jpg" name="media-130694" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">familiales et à des atavismes régionaux évidents. Mais dans la technologie le nouveau et le changement sont devenus des valeurs ajoutées.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pendant longtemps, et encore dans certaines parties du monde, le culte des ancêtres était</span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">un principe formateur de la société, ainsi qu’une forme de sauvegarde contre les errements. Se souvenir des morts, les respecter, c’est une manière de donner une valeur à la vie qu’ils nous ont légué et de tenter de la reproduire par loyauté. On était sûr du passé alors que l’avenir n’était que chimère.</span><br /> <br /> <br /> <strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">... à celui de l’éphémère</span></strong><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La science et la technologie ont renversé en partie cette donnée. L’avenir est depuis plus d’un siècle synonyme de progrès. Le progrès étant présenté comme une chose forcément bonne, ou au moins meilleure que le présent. Cela s’est vérifié: eau courante dans les maisons qui améliorait l’hygiène, chauffage central, etc. Le progrès ramène un peu d’émerveillement par l’imprévisibilité qu’il contient. Ainsi tout appareil nouveau est forcément meilleur que l’ancien du même type. L’électricité (que, de manière significative, l’on nommait à ses début la «fée électricité), puis l’électronique nous ont habitué à voir plus le devant, le futur, «ce qui est à venir», que l’acquis. On attend plus le prochain iPhone que l’on ne se réjouit d’en avoir encore un qui marche. La société y gagne une créativité exceptionnelle. Avec des effets collatéraux, comme l’obsolescence des appareils. La technologie change si vite, les investissement dans la recherche sont si énormes, et la lutte commerciale si intense, qu’une société qui vit sur un seul produit pendant 30 ans risque fort de déposer son bilan assez rapidement. Il suffira qu’une autre société crée un produit nouveau du même genre, plus récent, avec plus de capacités, donc meilleur, pour que les consommateurs eux-même délaissent le produit d’origine.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Car le progrès et l’éphémère génèrent une sorte d’usure psychologique autant que technologique rapides et un déclassement social. L’envie que suscite la nouveauté exhibée par d'autres pousse à vouloir la même chose. Les humains ont de la difficulté à accepter une inégalité de traitement et de chance.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le durable suscite-t-il l’émerveillement?</span></strong><br /> <br /> <br /> <strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/00/01/1632622640.jpg" target="_blank"><img id="media-130695" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/00/01/3254631706.jpg" alt="éphémère5-eclair.jpg" name="media-130695" /></a></span></strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On dit parfois que ce sont les publicitaires qui créent le besoin de nouveauté et d’obsolescence psychologique de ce que nous possédons. Je ne le pense pas. Ce me semble être un simple mécanisme humain.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela montre en tous cas que la possession ne rend pas durablement heureux. Mais on ne peut pour autant nier l’effet thérapeutique d’une séance de shopping un jour de blues!...</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Que se passera-t-il avec des produits durables qui deviendront de plus en plus nombreux? Ce sera un argument de vente au début. Ils seront toutefois chers, forcément plus chers, car la rentabilité du produit devra faire vivre les entreprises pendant trente ans.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il devront également être accompagnés d’un renversement dans la psychologie humaine. «Old is beautifull», «Ce qui est ancien est magnifique», lira-t-on peut-être sur la notice d’emballage du prochain four à micro-ondes. On admirera chez le voisin non plus sa voiture dernier cri mais sa légendaire teuf teuf de bientôt 35 ans d’âge. On achètera moins, donc on vendra moins, donc il y aura moins de ressources pour la recherche.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il faudra perdre un peu de notre émerveillement, de notre goût de l’éphémère devant la création technologique. Accepter que les entreprises fonctionnent avec des budgets resserrés et créent moins de postes de travail. Mais il faudra aussi ralentir la recherche. Les nanotechnologies et les applications quantiques pourraient révolutionner notre mode de vie dans les cinquante prochaines années. Ce ne sera possible que si des applications commerciales en découlent sans attendre que les appareils actuels soient inutilisables. Et si l'avenir nous est présenté comme une contrainte aux sombres motifs, si sauver la planète et la vie ne nous rend pas joyeux, nous risquons de consommer encore plus, comme une étude le suggère: <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2008/09/12/tristesse-deprime-parce-que-vous-le-valez-bien.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>la déprime nous rend consommateurs</em></span></a>. Le durable nous fera-t-il nous émerveiller?</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’éphémère profite en partie au gaspillage par l’obsolescence programmée, mais aussi à la richesse de la société et, paradoxalement, à une évolution technologique qui sera de plus en plus éco-compatible (ne serait-ce que par argument de vente).</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Notre capacité d’émerveillement est une ressource essentielle pour l’économie!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Regarder un feux d’artifice en photo ou vidéo est décevant. Cela semble si petit en regard de ce que la mémoire garde d’autres années! Quoi! C’est cela un feu? Ce n’est que cela? Aucune magie. La mémoire ne supplée pas aux images, ne rend pas les couleurs dans la nuit, l’impression de cathédrale de lumière au-dessus des têtes.</span></p>
JChttp://charleroi.blogspirit.com/about.htmlDampremytag:charleroi.blogspirit.com,2011-11-01:32356122011-11-01T10:33:53+01:002011-11-01T10:33:53+01:00 Toute la cité damrémoise fêtait Halloween. une foule d'activités étaient...
<p>Toute la cité damrémoise fêtait Halloween. une foule d'activités étaient mises sur pied, à cette occasion: grimages, contes, brûlage de sorcière,... Un beau succès pour cette 15ème édition !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-13844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://charleroi.blogspirit.com/media/92/halloween7.jpg" alt="joie, halloween" /></p><p> </p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html24 février 2011. Clématite Armandii.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2011-02-25:22479062011-02-25T08:05:01+01:002011-02-25T08:05:01+01:00 Ouvrir les volets.Apercevoir la première fleur de la clématite Armandii,...
<em><strong>Ouvrir les volets.Apercevoir la première fleur de la clématite Armandii, plantée il y a maintenant cinq ans.Joie !</strong></em>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlJoie et lumièretag:eurocitoyen.blogspirit.com,2011-01-02:20547652011-01-02T13:04:00+01:002011-01-02T13:04:00+01:00 A chaque instant, Seul ou ensemble, Que la joie...
<p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Comic Sans MS; color: #ff7f00;">A chaque instant,</span></strong></span></p><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="font-family: Comic Sans MS; color: #ff7f00;"><strong>Seul ou ensemble,</strong></span></span></div><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: comic sans ms; color: #ff7f00;">Que la joie soit dans nos coeurs,</span></strong></span></div><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: comic sans ms; color: #ff7f00;">Que la lumière porte nos esprits,</span></strong></span></div><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: comic sans ms; color: #ff7f00;">Bel élan, toute l'année durant !</span></strong></span></div><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: comic sans ms; color: #ff7f00;"> </span></strong></span></div><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: comic sans ms; color: #ff7f00;"> </span></strong></span></div>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPour Noël: Salsa à Salzbourg!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-12-24:32975662010-12-24T16:30:15+01:002010-12-24T16:30:15+01:00 C’est fait pour réveiller les jambes du coeur, pour déployer les ailes...
<p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2781334806.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3680265021.jpg" id="media-73804" alt="dudamel_gustavo_4_low.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-73804" /></a>C’est fait pour réveiller les jambes du coeur, pour déployer les ailes aux coins des lèvres. C’est juste bon à s’en mettre plein les oreilles, mais aussi plein les yeux!</p> <p><br /> Sans modération!</p> <p><br /> C’est le Vénézuela, c’est la musique, la musique qui devient universelle, qui touche en plein au bon endroit, à l’endroit où le ciel intérieur est toujours bleu.</p> <p><br /> Lui, c’est Gustavo Dudamel, chef d’orchestre incroyable. J’ai déjà <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/04/17/la-folie-dudamel.html"><span style="text-decoration: underline;">fait un billet sur lui</span></a>, je n’en dis pas plus aujourd’hui. Je propose d’écouter/voir, pour Noël, le rappel donné lors du Festival de Salzbourg en 2008.<br /> <br /> <br /> <object height="392" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xd31sn?width=480&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xd31sn?width=480&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xd31sn_salsa-a-salzbourg-gustavo-dudamel_music">"Salsa à Salzbourg" GUSTAVO DUDAMEL SIMON BOLIVAR</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/richardanthony">richardanthony</a>. - <a target="_self" href="http://www.dailymotion.com/ch-fr/channel/music">Regardez la dernière sélection musicale.</a></i></p><p style="text-align: justify;">C’est une explosion de joie, c’est une extase si expressive, comment y résister? C’est toujours cela de pris sur les mauvaises nouvelles du monde sur la morosité des esprits.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlQuand une série américaine à la con dit le truc qui tuetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-12-17:32975522010-12-17T20:16:00+01:002010-12-17T20:16:00+01:00 Soigner et aider les autres a été pour moi une vocation. La vocation,...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2940280286.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/231031695.jpg" id="media-73300" alt="grey-s-anatomy-16790.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-73300" /></a>Soigner et aider les autres a été pour moi une vocation. La vocation, c’était pratique: pas besoin de choisir. Choisir c’était éliminer quelque chose. Me limiter. Alors que je désirais voler de toutes mes ailes! Je ne pouvais me réduire à un choix purement intellectuel et non global.<br /> <br /> Je me suis toujours posé beaucoup de questions sur les raisons qui conduisent à vouloir aider les autres. Est-ce ne pas faire confiance dans leurs propres possibilités de guérison? Penser que l’on sait mieux qu’eux? Avoir la prétention de les sauver et en tirer une satisfaction narcissique? Compenser des besoins d’attention personnels en les projetant sur autrui? Se réparer soi-même en réparant autrui?<br /> <br /> Un peu tout cela peut-être. Je me suis accepté dans cette fonction d’aide, y compris dans l’acceptation que je m’aidais moi-même en aidant les autres. Je me dis qu’à la fin de ma vie, dans mon bilan, si j’ai fait autant de bien à autrui qu’à moi-même, c’est déjà un bilan correct. Je n’ai pas la prétention d’être mère Thérèsa et je tiens à garder une forme de lucidité à mon égard. Cela ne m'a pas obsédé. Cela m'a accompagné.<br /> <br /> Et puis je vois ce passage de Grey's Anatomy.<br /> <br /> Un femme chirurgien dit avoir été obligée couper une jambe saine. Pour le bien du patient. Et avec désinvolture et cynisme elle se demande pour quelle raison elle fait ce métier.<br /> <br /> Une infirmière présente lui dit de la suivre. Elles traversent l’hôpital et se retrouvent dans un service où un enfant opéré sourit à ses parents, et où le bonheur du médecin est visible sur son visage.<br /> <br /> Et l’infirmière dit au chirurgien:<br /> <br /> C’est pour cela que l’on fait ce métier: pour la joie!<br /> <br /> Pour la joie de ceux qui revivent. Pour la joie que nous avons à voir la vie revenir, à voir la force s’exprimer.<br /> <br /> Pour la joie. C’est tout. Juste la joie.<br /> <br /> Bonne baffe amicale.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/1h3zy113Nqg?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/1h3zy113Nqg?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">Mais pourquoi donc ces séries américaines à la con? Pourquoi donc, alors qu’elles ne servent qu’à remplir du temps d’écran et à libérer de la disponibilité de cerveau pour les pubs, sont-elles parfois capables de toucher à l’exact centre de la cible?</p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html6 mai 2010. Poignées de fèvestag:bonheurdujour.blogspirit.com,2010-05-06:19292332010-05-06T18:33:00+02:002010-05-06T18:33:00+02:00 Au moment du repas, poser sur la table deux ou trois grosses poignées de...
<em><strong>Au moment du repas, poser sur la table deux ou trois grosses poignées de fèves. Les cosses longues, vertes et parfois tordues sont bien fraîches, tout juste cueillies.Inviter chacun à se servir.Entendre avec joie les exclamations de satisfaction, les « hummm, que c’est bon », les « oh, je ne peux pas résister », les « ce sont les premières de l’année ! ».Les idées de recettes sont écoutées avec la plus grande attention. A la fin du repas, comme il reste des fèves, certains repartent travailler avec des cosses qui dépassent de leurs poches.</strong></em>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html3 mai 2010. Roses.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2010-05-03:19280612010-05-03T19:58:34+02:002010-05-03T19:58:34+02:00 Etre assise avec des copines de couture.Le dessus de la table est jonché de...
<strong><em>Etre assise avec des copines de couture.Le dessus de la table est jonché de tissus de multiples couleurs, de bobines de fils, de ciseaux petits ou grands, de pique-aiguilles. Ce sera bientôt le thé.Mais avant, c’est le temps des présents.Pour le professeur de broderie qui va bientôt partir, sortir d’un paquet cadeaux un patchwork rose, sur lequel des roses sont brodées ou cousues au milieu de cœurs bien gonflés eux-mêmes brodés ou cousus. S’extasier devant ce patchwork rose de roses. Un cadeau étant encore plus beau s’il peut se multiplier, sortir de son sac des petits bouquets de roses pour chacune. Des vraies roses : jaunes, rouges, blanches, ouvertes, en boutons. Elles sentent vraiment bon.Se retrouver toutes avec son bouquet dans les mains. C’est beau.La table en est toute éclairée de lumières, de senteurs, de joies, de douceurs et d’affections.</em></strong>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html3 février 2010. Comme un enfant.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2010-05-02:19274392010-05-02T12:01:21+02:002010-05-02T12:01:21+02:00 Raconter à quelqu’un l’exposition de la veille en feuilletant le catalogue...
<em><strong>Raconter à quelqu’un l’exposition de la veille en feuilletant le catalogue maladroitement posé sur les genoux et revivre tout ce qui s’est passé. Tout raconter. Etre joyeuse, comme un enfant. Se sentir bien d’être comme un enfant.</strong></em>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html20 mars 2010. Chant d’oiseau le matin du printemps.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2010-05-02:19273392010-05-02T09:39:06+02:002010-05-02T09:39:06+02:00 Les fenêtres sont ouvertes sur un nouveau printemps. Tout à coup, un chant...
<em><strong>Les fenêtres sont ouvertes sur un nouveau printemps. Tout à coup, un chant d’oiseau se fait entendre. Il oblige à l’arrêt de toutes les activités car il faut l’écouter : c'est la joie du soleil qui se lève, du jour qui débute, de la vie qui reprend. On a beau chercher parmi les branches, on ne distingue pas l'oiseau chanteur. Merveille de ce présent anonyme.</strong></em>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlHier soir...tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2010-01-01:18740172010-01-01T12:03:57+01:002010-01-01T12:03:57+01:00 Hier soir, pas de repas de famille prévu... nous avons tout reporté à ce...
<p>Hier soir, pas de repas de famille prévu... nous avons tout reporté à ce soir ! Peu importe le jour pourvu que l'amour soit là !</p> <p>Hier soir, j'étais donc sur le point de me mettre au lit... téléphone... Tiens ? qui ça peut bien être à 20h30 ?</p> <p>"Françoise, c'est votre petite voisine, Inès... je sais que vous êtes seule ce soir, nous avons des amis et leurs enfants; venez vous joindre à nous on vous attend, à tout de suite"....</p> <p>Inès ne m'a pas laissée en placer une... impossible de dire non ! J'étais tellement surprise, émue... impossible de refuser. En vérité, je n'en n'avais pas envie !</p> <p>J'ai bu comme je ne le fais jamais : apéritif, vin blanc, vin rouge... sans problème ni pendant, ni après... Le repas était excellent, tout ce que j'aime...</p> <p>Merci Inès, Richard, Amandine, Thierry, Giovanni, Paola (celle là je vais la croquer un jour), Océane et Zoé. Vous m'avez offert une soirée inoubliable !</p> <p>Belle comme l'Amitié que vous m'avez offerte.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlGratitudetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-05-24:32959762008-05-24T20:50:19+02:002008-05-24T20:50:19+02:00 Il est tentant de se plaindre, de dire que tout va mal. La décadence fait...
<p>Il est tentant de se plaindre, de dire que tout va mal. La décadence fait régulièrement recette. Les étrangers, la crise économique, la drogue, l'insécurité, le réchauffement, les voisins bruyants.</p> <p> </p> <p>Pour qui veut se plaindre il y a toujours un prétexte. Et pourtant...</p> <p> </p> <p><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/61009679.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/61009679.jpg" id="media-8278" alt="1178930014.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-8278" height="194" width="260" /></a>Et pourtant nous sommes dans une époque extraordinaire, une sorte de nouvelle Renaissance. La sécurité est meilleure que dans la plupart des époques passées. L'abondance est la régle même si elle n'est pas également partagée. Pensez au Moyen-âge, où l'écrasante majorité des gens n'avaient presque rien. La liberté est développée comme elle l'a rarement été.</p> <p> </p> <p>Pensez à tout ce qui est possible si nous le décidons. Jamais notre vie n'a été autant dans nos mains, sous notre responsabilité. Pensez à la solidarité par la régulation de l'Etat, des mutualités diverses, des campagnes multiples pour ne pas laisser mourir ceux qui ont peu.</p> <p> </p> <p>Bien sûr, cela ne se passe pas partout pareil. Bien sûr, la souffrance, la guerre, la misère, la torture, la faim, la maladie sont très présents sur Terre.</p> <p> </p> <p>Bien sûr. Je ne m'aveugle pas. Mais raison de plus: remercions pour ce que nous avons, pour ce qui nous est donné. Remercions qui nous voulons: la vie, l'humain, je n'ai pas de chapelle ou de préférence.</p> <p> </p> <p>Remercions ceux qui nous aiment. Ceux qui nous ouvrent la porte, qui nous écoutent. Ceux sur qui nous pouvons compter. Remercions pour la beauté de la Terre.</p> <p> </p> <p>Non, je ne prêche pas. Je pense simplement que malgré tout ce qui ne va pas, nous devrions plus souvent remercier pour ce qui va. Arrêtons parfois d'en rajouter dans le drame et la déprime. Cela n'arrange rien. La gratitude n'arrange peut-être rien non plus, mais elle fait du bien.</p> <p> </p> <p>La gratitude est une <i>positive attitude</i>. </p>Le monde est vacillant, comme sur un volcan. Les vieilles croyances s'évaporent pendant que vient peu à peu un nouveau regard sur l'humain.
Jipeshttp://jipesmood.blogspirit.com/about.htmlLe plaisir de vivretag:jipesmood.blogspirit.com,2008-05-03:15430942008-05-03T20:41:19+02:002008-05-03T20:41:19+02:00 Autant vous l'avouez je nage dans l'allégresse, plusieurs raisons à celà...
<div align="justify"><img src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/6eee02ebabd9450a9ec0581b4f82439d.jpg" id="media-183633" title="tulipes zoo fleurs" alt="6eee02ebabd9450a9ec0581b4f82439d.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-183633" />Autant vous l'avouez je nage dans l'allégresse, plusieurs raisons à celà surtout des raisons inconnues d'ailleurs. Ceci dit il y a quand même une grosse influence du temps magnifique qui inonde de soleil notre belle Alsace. Et puis il y a le régie pour l'heure je stabilise à moins 6kgs et surtout une facilité a me mouvoir retrouvée ! j'ai même remis le couvert vendredi main pour une deuxième séance de footing, je vous renvoie <a href="http://lefty-chronicles.blogspot.com/2008/05/cours-forrest-celui-l-est-pour-jipes.html" title="LeftHandMike">à la note de mon ami Lefty</a> qui lui aussi vient juste de reprendre après un long arrêt.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> <div align="justify">C'est clair que ma deuxième séance a été plus facile déjà j'ai allongé l'aller pour quasiment doublé le temps (26mn) pour me faire une pause de 5mn avec quelques étirements et reprendre ma course pour encore 23mn. Cette fois j'ai même pris le temps d'observer la nature autour de moi, Quel bonheur !</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Au total mes pulsations n'ont pas été au delà de 163 ce qui est plutôt rassurant avec une moyenne à 155 batt/mn. Après une bonne séance d'étirements des ischio, mollets et quadriceps je me suis douché et je me suis senti tellement bien. D’ailleurs après deux séances mes courbatures commencent à diminuer d’intensité, je ne ressemble plus à un vieillard noué par la lumbalgie ! Je me suis même fait un tennis de 1h30mn jeudi soir c'est dire ;o)</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Autre raison pour laquelle je me sens mieux c'est que j'ai pris goût à aider à la cuisine, ben oui je le confesse je n'etais que rarement disponible bien que essayant de participer très modestement aux tâches ménagères je n'en faisait pas lourd comparativement à ma Doudou :o( Depuis que l'on a commencé le régime ensemble, hé oui en duo (elle a d'ailleurs perdu autant que moi) nosu sommes un peu contraint de cuisiner davantage et je m'y suis mis avec grand plaisir, ce midi on a fait des steacks de thon marinés aux épices et citron un vrai délice accompagné d'épinards frais du marché (où l'on a passé une bonne partie de la matinée sous un soleil radieux).</div> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Bref pour l'heure mon moral est au beau fixe (ca change un peu me direz vous) et j'espère que ca va durer, demain au programme une troisième séance de footing si tout va bien et une bonne marche dans la campagne avec ma Doudou l'après midi ! je vous embrasse tous et vous envoie des tonnes de bonnes vibrations en vous souhaitant un magnifique dimanche<br /></div> <div align="justify"></div>
ElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlPartir....2tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2006-11-25:10902612006-11-25T09:40:00+01:002006-11-25T09:40:00+01:00 VOYAGER…loin Un voyageur, c’est aussi et tout d’abord...
<p align="center"><b><span style="font-size: 26pt; color: #993300; font-family: Rockwell">VOYAGER…loin</span></b></p> <p align="justify"><font size="4"><font face="Times New Roman"><font color="#000099"><b><span style="color: #993300"><span> </span> <font color="#FF0033">Un voyageur, c’est aussi et tout d’abord cette fabuleuse mémoire, ordinateur sans pareil qui nous offre le luxe suprême de nous faire revivre nos autres voyages. C’est en voyant la poutre verte d’une façade blanche du siècle passé, qu’il se remémore, par exemple</font></span></b></font><span><font color="#FF0033"> :</font></span></font></font></p> <p align="justify"><font size="3"><font face="Times New Roman"><span>un lointain temple d’Asie ou une certaine avenue de Leningrad. Telle ville aura un parfum de Wellington et un arôme d’Amsterdam. Le puzzle se referme. A travers tel détail il revit ses Aventures- Voyages. Il revoit le Monde sur un écran géant. Je revois Bali et ses danseuses et le quartier de Kuta où ma chambre d’hôtel ne coûtait à l’époque qu’un seul et unique US dollar.</span></font></font></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> En Indonésie toujours, j’entends les gigantesques et immobiles cloches de Borubudur, avant d’aller assister au mariage princier de Yogyakarta ou « Joja », où seules de pâles bougies éclairent ce palais princier d’un autre âge. Et je repense à ma récitation enfantine : « la reine de Java, la Noire Chasseresse avec l’aube est venue au gîte de ses petits ... » <span> </span>plus loin, Singapour ce petit dragon<span> </span> d’Asie qui croule sous une montagne d’électronique et de gazon bien taillé. Kuala lumpur (ou kil) me berce encore par la voix de ses muezzins. Bangkok au « floating market » et au Bouddha couché reste le nœud gordien de l’Asie du Sud-Est.</font></font></span></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman">Luang Prapang, l’autre capitale du Laos sera toujours dans mon souvenir l’image de cette montée du Mekong, fleuve de boue rougeâtre, en barque militaire, pour arriver au crépuscule chez le prince Suvanuphang, mon interviewé, qui reprend provisoirement le pouvoir de son pays.</font></font></span></p> <p align="justify"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b><span style="color: #993300"><span> </span> Dans un autre pays en conflit, je revis le couvre-feu de Saïgon, avec cette fin de guerre qui augure déjà les « boat people ».</span></b></font></font></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman">Les officiers onusiens du H.C.R. en poste à Saïgon m’ouvrent d’autres portes vietnamiennes. Manille que je quittais les larmes aux yeux, plein d’émotion et d’amour pour ce pays de guérisseurs philippins. Tokyo au Shinkansen, prédécesseur du T.G.V., sera tout comme Osaka, Yokahama et Kyoto un inaliénable film du futur, qui divise le Monde en trois parties : l’Occident, l’Orient, et le Japon.</font></font></span></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> Taipeh capitale de Taiwan ou Formosa qui se croit seul représentant chinois sur terre. Hong Kong en fin de bail anglais (1991) sur un espace aussi petit que l’île de Djerba, love quatre millions de chinois et quelques heureux britanniques, entre Victoria et Koowlon. Macao la portugaise nous offre son casino à une encablure de Hong Kong. Plus loin c’est Karachi et le torride soleil du Pakistan.</font></font></span></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> En Inde, à partir de New Delhi c’est l’escapade millénaire vers Agra et Jeipur, entre deux sessions du 77<sup>e</sup> sommet des Non-Alignés. Dans mon cerveau continue à défiler ce périple de 181 pays. Voici la péninsule d’Arabie avec le riche Qatar, l’ancestral Oman, Bahrein entre deux mers, Koweit la puissance du cerveau bien nanti, puis les vestiges de Damas, de Babylone et de Bagdad en allant vers le pays des Pharaons. Le pays des Ottomans Istanbul fut Byzance puis Conserve un Ephèse aux richesses incalculables. Athènes la civilisation voisine et rivale sera le relais, pour découvrir le Monde Rouge au gré des années en passant de Leningrad à Sofia via Varsovie, Dubrovnik, Prague, Budapest, Bucarest et Tirana (mon 93<sup>e</sup> pays visité). A Rome, rivale d’Athènes et de Carthage, le cigéviste gagne un second pays visité le Vatican.</font></font></span></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman"><span> </span> <b><span style="color: #993300">Plus au Nord, la riche Scandinavie et plus loin encore sous un admirable soleil de minuit un souper au pays de feux et de geiser, l’Irlande du bout du monde.</span></b></font></font></span> <span><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></span></p> <p align="justify"><span><font size="3"><font face="Times New Roman">Dans un autre coin de cerveau je revois les douze premiers pays de la C.E.E. bordés de minuscules et sympathiques Gibraltar, Jersey, Andorre, Monaco, San Marino, Liechtenstein et les riches voisins, Suisse (pays de mes études ) et Autriche. Sans oublier l’insolite réveillon de l’an 2000 à Kichinau capitale de la Moldavie…mon <b><i>53<sup>e</sup> et dernier pays européen</i></b> <b><i>visité</i></b>!</font></font></span></p> <p align="justify"><b><i><span style="font-size: 13pt; color: #993300"><font face="Times New Roman">La mémoire est un fossé béant et géant…bien d’autres souvenirs en sortiront… avec cette incroyable richesse de vécu, d’espoirs, de désespoirs, d’amours, de peines, de catastrophes, d’accidents, de bonheur, de joie et surtout de fabuleuses rencontres…pour trouver en bout de chemin, cet être immuable, ni bête, ni ange, ni démon. Un Homme !</font></span></i></b> <span style="font-size: 11pt; color: #993300"><font face="Times New Roman"> </font></span></p> <p align="right"><span style="font-size: 11pt; color: #993300"><font face="Times New Roman">(à suivre)</font></span></p>
La Duchessehttp://lesvignesdeladuchesse.blogspirit.com/about.htmlJoyeux Noëltag:lesvignesdeladuchesse.blogspirit.com,2005-12-24:4819662005-12-24T11:25:00+01:002005-12-24T11:25:00+01:00 Excellent réveillon à tous.
<div style="text-align: center"><a href="http://lesvignesdeladuchesse.blogspirit.com/images/medium_noel_duchesse.3.gif" target="_blank"><img src="http://lesvignesdeladuchesse.blogspirit.com/images/medium_noel_duchesse.3.gif" alt="medium_noel_duchesse.3.gif" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div><u>Excellent réveillon à tous.</u>