Last posts on ivresse2024-03-29T05:50:39+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/ivresse/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFrance : l’ivresse des petits Trump de l’isoloirtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-06-12:33001162017-06-12T09:18:00+02:002017-06-12T09:18:00+02:00 Changer, ou pas Idem pour le secrétaire du PS Cambadélis: fired!...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/290808594.png" target="_blank"><img id="media-225070" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1469632320.png" alt="France,élection,législative,macron,mélenchon,NKM,socialistes,le pen,fired,ivresse," /></a>Changer, ou pas</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Idem pour le secrétaire du PS Cambadélis: fired! Alors qu’il parlait de haut et de loin, dans une posture inamovible, tel un mammouth d’Acheron à la dérive sur son iceberg, il se retrouve englué dans le pergélisol politique – qui se refroidit, contrairement à celui du Grand nord.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le spice boy Mel E. auto-parachuté à Marseille est en passe de réussir son atterrissage. Son caractère exécrable et ses incohérences sont passés aux profits et pertes, même si l’homme a montré dès le 23 avril qu’il n’était pas le sage apaisé qu’il a tenté de donner en spectacle pendant la campagne. Pour se consoler il a déclaré qu’au vu de l’importante abstention il n’y aurait pas de majorité pour détruire le Code du travail. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il rêve! Si en effet les électeurs de LREM ne représentent que 16% des électeurs inscrits, il y aura quand-même une majorité de députés macronistes. Certains commentateurs auront beau dénoncer le coup d’État électoral d’un système qui produit une majorité à l’Assemblée sans majorité dans la population,<span class="Apple-converted-space"> </span>le système français est ainsi fait. 16% des électeurs donneront près de 80% des députés. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le parti de Macron ne sera pas le premier dans ce cas. Le PS en 1981, la droite en d’autres occasions, ont aussi bénéficié du levier de l’élection à deux tours. L’hyper-présidentialisation est confortée, porteuse de la continuité du mythe de l’homme providentiel. La France croit changer, elle ne fait que perpétuer le même système. Le mythe du changement, chargé de tous les espoirs, produira peut-être les mêmes déceptions. Ou pas.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3985163207.jpg" target="_blank"><img id="media-225068" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3440869350.jpg" alt="France,élection,législative,macron,mélenchon,NKM,socialistes,le pen,fired,ivresse," /></a>À vomir</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les deux partis victimaires, soit la France Insoumise et le Front National, ne sont bien sûr responsables de rien dans le fait qu’autour de 50% de leurs électeurs à la présidentielle se soient abstenus. Le représentant du FN assure que tout va bien. Le débat désastreux mené par Marine Le Pen n’y serait donc pour rien? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La langue de bois est outrageusement étalée sur la défaite comme si l’on versait un pot de Nutella entier sur un demi croissant au beurre. Ce manque d’humilité serait une posture pour se montrer forts dans l’adversité? Je ne crois pas à cette illusion. Les électeurs ont besoin ou bien de rêve, et là c’est Macron qui écrit la suite du conte, ou bien d’un parler vrai. Les perdants qui restent dans leur propre esprit des gagnants magnifiques et incompris montrent surtout qu’ils ne veulent pas perdre la face. Cela n’a aucun intérêt.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Telle Nathalie Kosciusko-Morizet qui fait de l’équilibre en se disant pro-Macron mais totalement indépendante. Elle s’annonçait en tête de sa circonscription avant d’avoir les résultats. En réalité elle est deuxième et en grande difficulté.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il n’y a guère que Henri Guaino qui ne pratique pas la langue de bois. Éliminé avec seulement 4,5% des voix il a déclaré que les électeurs de sa circonscription étaient « à vomir ». Voilà qui a le mérite d’être clair à défaut d’être élégant. C’est ce que pensait peur-être Mel E, au soir du 23 avril, mais qu’il n’osait dire de manière aussi crue.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les français ont voté. Ils fonctionnent selon le système en place et donnent une majorité au président élu. Le deuxième tour ne devrait pas modifier radicalement le résultat. Cela montre en tous cas que le corps électoral n’est pas fidèle ou loyal à une formation particulière. Le pays gagne en mobilité ce qu’il perd en durabilité. Les progressistes hors-sol ont gagné sur les conservateurs.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2389819190.jpg" target="_blank"><img id="media-225067" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3034561042.jpg" alt="France,élection,législative,macron,mélenchon,NKM,socialistes,le pen,fired,ivresse," /></a>Ivresse</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce résultat montre un désarroi: depuis quinze ans on vote à chaque fois différemment, espérant que le nouveau pouvoir détienne enfin la solution à la complexité des problèmes du pays. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais wait and see. Ce peuple est électoralement versatile. Si le jeune Emmanuel au double visage peut savourer une grande victoire et un joli coup politique, chaque quinquennat déroule le spectacle d’une adhésion qui peut rapidement se retourner en rejet. Je ne crois pas une seconde qu’une élection soit de nature à modifier profondément la mentalité d’un peuple.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans l’ivresse d’un pouvoir gagné par un novice qui n’a jamais connu d’obstacle, la seule chose intéressante est que Macron se permette de diriger le pays de manière assez autoritaire pour contrer toute opposition et réaliser des réformes indispensables. Il peut casser la baraque malgré toutes les contradictions sociologiques françaises. Pour le bien de la France? Nous le saurons dans quelques années.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais cette ivresse de la victoire du nouveau pouvoir politique, comme celle des socialistes portés par la vague rose de 1981, n’est pas une garantie de durée politique. La seule ivresse légère aujourd’hui est celle des électeurs et électrices, qui se sont mués en autant de petits Trump des isoloirs.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le « Fired » des Français n’est qu’un avatar de plus d’une culture politique autoritaire. On sait avec quelle rapidité l’image scintillante du gagnant est flinguée dans une France qui n’arrive pas à résoudre ses contradictions entre progressisme et conservatisme, entre audace et protection, entre réforme et continuité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le système même, qui porte très haut une personne providentielle, cache toujours une guillotine dans son grenier.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Seule la victoire est belle. Benoît « Grande-Oreilles » Hamon, candidat du PS à la présidence, est éliminé sans ménagements. Sa ligne pointant vers la gauche dure et son charisme d’asperge l’avaient placé sous les 7% de voix le 23 avril. Une débâcle historique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes frétillantes aventures lubriques d’un procureur et d’une avocatetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-05-26:33001012017-05-26T14:13:00+02:002017-05-26T14:13:00+02:00 Con-sentement Pas en pleine rue mais à l’extérieur de la station,...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2490089949.jpg" target="_blank"><img id="media-224570" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3777530523.jpg" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Con-sentement</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pas en pleine rue mais à l’extérieur de la station, près des voies,<span class="Apple-converted-space"> </span>à un endroit où les usagers du métro peuvent les voir quand la rame glisse sur les rails devant les cinquantenaires. Les sous-vêtements de la dame tombent sur ses chevilles. Ils se donnent l’un à l’autre sans se soucier de faire spectacle. Désir, quand tu nous tient! Et quand l’alcool nous désinhibe!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Arrive ce qui doit arriver: des passagers avertissent la police. Celle-ci arrive sur le lieu du délit et arrête les deux amants frétillants. Ils sont gardés au frais pendant une nuit. Au matin tous deux admettent les faits et signent une reconnaissance de faute. Ce qui leur vaut un rappel à la loi<span class="Apple-converted-space"> </span>pour <em>outrage à la décence publique</em>. Cet aveu permet d’éviter un procès. Toutefois le blâme est inscrit dans leur casier judiciaire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avant de signer, la dame – qui rappelons-le est avocate – bénéficie de conseils juridiques. On suppose donc qu’elle signe en connaissance de cause.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Or six semaines plus tard voici qu’elle se rétracte. Elle retourne à la police et affirme que, comme elle avait bu, elle ne se souvient de rien. Elle aurait donc été donc incapable de <span style="color: #000000;">donner son consentement</span>. Sa position de victime est acceptée par un commissaire de police assistant du nom de Richard Martin. Comment a-t-elle fait? Pleuré comme une Madeleine? Joué la contrition naïve? On ne connaît pas son scénario.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/70701224.jpeg" target="_blank"><img id="media-224571" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2746191950.jpeg" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Paroles, paroles</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aux yeux de la police elle n’a désormais plus commis de délit: elle a <em>subi une agression sexuelle</em>. Par ce tour de passe-passe son casier judiciaire retrouve une virginité et son anonymat sera préservé à vie. En particulier lors du procès annoncé de son partenaire, qui aux yeux de la loi est devenu automatiquement un violeur, un prédateur sexuel! Avec ça on alimente le mythe de la <em>culture du viol</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dès lors une enquête est diligentée contre le monsieur. Elle dure plusieurs mois pendant lesquels le procureur s’attend au pire. Par une heureuse fortune il retrouve deux témoins de la scène. Ceux-ci affirment à la police que la dame, qu’ils ont vue d’assez près, était bien consciente et consentante. Cela confirme la reconnaissance consciente de culpabilité signée au petit matin.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle semble donc n’avoir perdu la mémoire que six semaines après les faits. Le temps de se rendre compte qu’un casier judiciaire non vierge pourrait lui valoir des embarras dans son métier? Pour renforcer sa position de victime il faut que son partenaire soit poursuivi. Cela ajoute du crédit à son déni tardif. Or les témoignages innocentent le procureur coquin. Les poursuites sont abandonnées. La dame fait appel. Mais l’abandon de l’enquête est confirmée, pour <em>manque de preuves</em>. Par contre son nom à lui ne sera pas protégé et s’étalera dans la presse.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La dame avocate ne connaîtra aucune suite et ne subira aucune enquête consécutivement à sa rétractation. Elle est maintenant victime à vie et protégée à vie. Protégée par le dogme.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/229212701.jpg" target="_blank"><img id="media-224572" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3920031486.jpg" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Merci Momone</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce dogme inspiré du féminisme victimaire (pléonasme) pose comme principe qu’une femme qui boit est forcément incapable de consentir et ne peut être que victime. Sa parole est sacrée. Alors que le monsieur, qui a bu lui aussi, ne peut pas être victime des assauts de la dame. Lui est relaxé par <em>manque de preuves</em>. Sa parole n’a pas compté. Normal, c’est forcément un prédateur qui passe entre les gouttes…</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce fait divers est explicite du biais profond dans lequel la société occidentale est rendue. Avec ce coup gageons qu’une femme qui boit un verre de vin avec son amant puis passe au lit pourra désormais se plaindre le lendemain d’avoir été agressée, et recevoir les lauriers de la victime forcément victime. En plus de quelques dédommagements pour payer ses prochaines vacances aux Seychelles.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce premier biais en cache un autre, peut-être encore plus grave si l’on y réfléchit: les femmes sont de plus en plus considérées comme irresponsables de leurs actes. Grâce entre autres à la propagande victimaire dont la <em>Féminista</em> se réjouit jour après jour.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais alors, si elles ne sont pas responsables de leurs actes, elles sont soit des enfants, soit naturellement immatures. Quelle déchéance. Merci Simone de Beauvoir.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pire: si elles sont irresponsables il ne saurait plus être question de prétendre à l’égalité avec les hommes. Eux sont toujours considérés comme responsables. Surtout s’ils sont blancs et hétérosexuels. En toute logique le Code Pénal devrait être révisé dans ce sens.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2844453751.png" target="_blank"><img id="media-224573" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1011299847.png" alt="justice,accusation,ivresse,avocat,procureur,sexe,public,consentementlagression,témoins,féminista,code pénal,responsable,martyr,religion," /></a>Question</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En attendant, messieurs, soyez méfiants. Vous ne savez pas d’où cela viendra. Elles ne sont pas toutes comme cette avocate; cependant ayez un témoin du consentement de la dame. Un bon coup ne vaut pas des mois ou des années de galère.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">André Malraux disait: « <span style="color: #524f4f;">Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas.</span> » Paraphrasant l’ancien ministre de la Culture je dis pour ma part: « Le XXIe siècle sera victimaire ou ne sera pas ».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je ne suis pas le seul à le penser. Pour preuve cet extrait d’un article de Guillaume Erner paru dans Charlie Hebdo du 25 mai 2016:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #524f4f;">Ce victimisme est le vestige d’une religion originelle. N’oublions pas que la civilisation judéo-christo-musulmane s’est édifiée sur le souvenir d’un juif victime d’une erreur judiciaire. Pendant des siècles, des foules ferventes se sont prosternées devant un martyr, lequel avait offert sa souffrance en partage à l’humanité. Quiconque partageait la douleur partageait quelque chose avec la divinité. La sortie de la religion n’a peut-être arrangé les choses qu’en apparence. Comme on le sait, le monde est empli d’idées chrétiennes devenues folles. Voilà pourquoi la victime apparaît aujourd’hui comme la divinité d’un monde réputé laïc. En oubliant, au besoin, que le Golgotha est une morne plaine.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La religion laïque a son icône: la victime. Donc le XXIe siècle peut être religieux et <em>en même temps</em> victimaire. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le jour où ce système victimaire pétera, il ne faudra pas s’en étonner. Car il pétera. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Question: quand?</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Station de métro Waterloo, Londres, août 2015. L’heure de pointe. Après un repas bien arrosé un procureur et une avocate sont <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.dailymail.co.uk/news/article-4533026/Barrister-sex-Waterloo-record-cleared.html" target="_blank">pris d’une envie subite</a></span> de gros câlin. Sortis du restaurant ils s’adossent à un mur de la station et s’entreprennent mutuellement.</span></p><p> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlUn mari furieuxtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-04-29:33000742017-04-29T17:14:00+02:002017-04-29T17:14:00+02:00 Les faits En début de semaine la police est alertée pour ce qu’elle...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3533031615.jpg" target="_blank"><img id="media-223566" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2360136732.jpg" alt="machisme,patriarcat,rochefort,ivresse,couple," /></a>Les faits</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En début de semaine la police est alertée pour ce qu’elle croit d’abord être un accident. Deux voitures sont en miettes derrière la gare. Arrivés sur place les policiers ne voient personne. Pas de conducteurs, pas de blessés, rien. Grattegratte sa tête, il n’y comprennent rien.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Arrive un fourgon conduit par un homme ivre. Il vient chercher les véhicules. Comme le conducteur est ivre les policiers lui retirent son permis sur place. Ils découvrent alors que le monsieur est le propriétaire des deux véhicules: une 308 et une Scénic. Les deux cartes grises sont à son nom.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En essayant de comprendre ils apprennent que l’homme était furieux: la Scénic a été achetée par sa femme sans l’en avertir et la 308 est sa voiture avec laquelle il a détruit la Scénic. Ils ne verbalisent pas: on a le droit de détruire son propre bien.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le titres et commentaires de presse foncent dans le <em>mur du con</em>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">« <span style="color: #595757;">Rochefort : saoûl, le mari </span></span><span class="s2" style="color: #595757;">macho</span><span class="s1"><span style="color: #595757;"> détruit la voiture de sa femme</span> »</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span class="s1">« <span style="color: #595757;">Drame du </span></span><span class="s2" style="color: #595757;">machisme</span><span class="s1"><span style="color: #595757;">. (…) … il a appris que son épouse venait d’acheter une voiture sans prendre la peine de le consulter. (…) Il n’a pas supporté qu’elle achète une voiture sans le consulter. </span>»</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2300328797.jpg" target="_blank"><img id="media-223567" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/867435053.jpg" alt="machisme,patriarcat,rochefort,ivresse,couple," /></a>Commentaires</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Donc le mari est un macho et c’est un drame du machisme. Deux commentaires d’internautes aussi anonymes que stupides renchérissent comme des petits chiens savants bien dressés:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #595757;">Il s’en passe de vertes et de pas mûres du côté de Rochefort. C’est le reflet de l’inculture. Alcool, Baufitude machisme. ...et j’en passe. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #595757;">La misère sociale (qui n’est pas que financière), n’est malheureusement pas spécifique à Rochefort. Ce que vous appelez les « cas sociaux », ne débarquent de la planète Mars, ils sont le fruit de notre société, dans laquelle des élites déconnectés ne voient que l’économie financière et la sécurité de cette dernière qu’ils sont disposés à protéger par la force. Le reste n’est pour eux qu’histoire de gueux pour lesquels on substitue la répression à l’éducation. Quand au machisme il est celui de notre culture patriarcale archaïque. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify; padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Formidable, non? Alors que l’article ne dit rien du couple sinon que c’est un couple, on sait déjà que c’est le reflet de l’inculture, la beaufitude, le machisme, un problème de cas sociaux, le fruit de la société, la faute aux élites déconnectées et leur volonté de protéger l’économie financière par la force, qu’ils sont des gueux, que c’est la substitution de la répression à l’éducation. Et bien sûr que c’est aussi la faute à la <em>culture patriarcale archaïque</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Putaing, autant de conneries en si peu de temps? Faut-il pleurer de rire, ou de désespoir sur la bêtise humaine?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/691715351.jpg" target="_blank"><img id="media-223568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1282112402.jpg" alt="machisme,patriarcat,rochefort,ivresse,couple," /></a>Journalistes de mes deux</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D’abord on ne sait rien du couple sinon qu’elle a acheté une voiture sans consulter son mari. Et qu’il est très fâché. Et donc, comme il est entendu aujourd’hui, être fâché de ne pas avoir été consulté serait du machisme. Monsieur veut contrôler madame et brimer sa liberté d’acheter une voiture toute seule sans solliciter l’accord de son mari et maître.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De plus ce seraient des gueux. Ils sont donc sales, puent du cul et de la bouche, sont réduits à la mendicité. Des va-nu-pieds. Mais victimes de l’élite déconnectée.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On a ici l’exacte démonstration de l’idéologie au pouvoir: l’homme est un sale mâle macho, un beauf, un inculte, et donc la femme est forcément une victime de cet monstre qui l’empêche d’acheter en rond. Et les élites déconnectées doivent forcément être des mâles blancs hétérosexuels cisgenres...</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais dites-moi Mesdames: si votre mari achetait une voiture tout seul sans vous consulter, qu’en penseriez-vous? À partir de quel montant est-il légitime qu’un partenaire consulte son conjoint ou sa conjointe pour une grosse dépense (à moins d’être milliardaire)?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans ce fait divers on sait que la dame a mis la voiture au nom de son mari. Pourquoi? Avec quel argent l’a-t-elle achetée? On ne sait pas. Si c’est le sien à elle, met-elle en péril la sécurité financière du couple par cet achat? La liberté est-elle ici le critère principal, comme si elle vivait toute seule?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sont-ils assez riches pour une deuxième voiture? Voulait-elle faire un cadeau à son homme, qui l’aurait très mal pris sans que l’on sache pourquoi? On l’ignore.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais grâce aux journalistes de Sud-Ouest et de 20 minutes, ainsi que grâce à deux internautes anonymes et déculturés, on a compris que c’est la faute au patriarcat.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ben tiens. On nous prendrait pour des congs, cela ne m’étonnerait pas. Ou alors les humains sont à désespérer. Et dire que la presse <em>informe</em> et que ces deux internautes déculturés vont voter et décider de l’avenir du pays! On se demande parfois pourquoi la nature a doté les humains d’un cerveau complexe.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">PS: la réaction du mari est violente, mais on ne sait pas ce qui l’a rendu si furieux. Cela me fait penser à ces femmes trompées ou en colère qui cassent des autos aussi bien qu’un homme. Ah ben non, alors ça doit pas être le patriarcat...</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/llXSPHAX2GA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Dtk41WcFySo" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/59TFSbvUSMQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/j6H2iucKg2c" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Non, non, ça doit pas être le patriarcat.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un peu de légèreté mais pas de l’anodin. Cela se passe à Rochefort en Charente-Maritime, pas loin de La Rochelle. Une petite ville charmante de 24’000 habitants. C’est le quotidien <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><em><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.sudouest.fr/2017/04/29/adieu-permis-et-voitures-3403388-1504.php" target="_blank">Sud-Ouest</a></em></span> qui relate le fait divers.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Pierre Vallethttp://www.paris14.info/about.htmlRendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVètag:www.paris14.info,2016-06-27:30757782016-06-27T08:33:00+02:002016-06-27T08:33:00+02:00 Nuit d'ivresse Adaptée au cinéma en 1987 , " Nuit d'ivresse" pièce...
<p>Nuit d'ivresse</p><p> </p><p>Adaptée au cinéma en 1987 , " Nuit d'ivresse" pièce de Josiane Balasko, est ici reprise par Dominique Guillo qui la met en scène avec brio. Et ne parlons pas des acteurs Elisabeth Buffet, Denis Maréchal et Philippe Gruz (en alternance avec Jean-Christophe Barc) qui sont vraiment très drôles.</p><p>C'est l'histoire de Jacques Belin présentateur vedette de télévision qui en fin de soirée dans un bar désert va faire la connaissance de Simone taularde en permission sous les yeux amusés du serveur. Jacques complètement imbibé d'alcool, est tout d'abord peu attiré par Simone. Mais il va doucement se laisser aller, et entrainer cette femme un peu paumée dans une folle nuit d'ivresse. Or le lendemain oh surprise Jacques se retrouve chez lui en compagnie de Simone, et il ne se souvient de rien. Même pas non plus qu'il a invité le serveur qui ne se gêne pas pour débarquer et en prendre à son aise. <br /> Avec ce trio plein d'énergie ça déménage. Simone interprète très bien cette femme un brin vulgaire, en mal d'amour et son numéro de majorette est hilarant. Jacques et le serveur sonnent également très justes, et l'on sent que le trio prend vraiment plaisir à jouer et à combler les spectateurs qui rient à gorge déployée. Bref, on joue le jeu à fond car les personnages sont crédibles et s'éclatent autant que nous...</p><p>Agnès Figueras-Lenattier</p><p>Plus d'infos :</p><p>Théâtre Michel 38 rue des Mathurins</p><p>Métro : Havre-Caumartin</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlIl y a viol et violtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-01-05:32993402015-01-05T15:52:00+01:002015-01-05T15:52:00+01:00 Responsabiliser les femmes Expérience d’apprentissage? Ces propos...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2456808035.jpg" target="_blank"><img id="media-185185" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/811362758.2.jpg" alt="viol,susan patton,alcool,ivresse,sexualité," /></a>Responsabiliser les femmes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Expérience d’apprentissage? Ces propos ont choqué les milieux féministes. Y a-t-il vraiment de quoi en faire un fromage? En partie, car le sujet est sensible et forcément polémique. On pourrait lire dans ces propos comme une condamnation des femmes sous emprise de l’alcool. Susan Patton précise cependant vouloir responsabiliser les femmes qui, selon elle, devraient limiter leur consommation d’alcool. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les réactions de féministes s’appuient sur le fait qu’une femme sous emprise d’alcool ne peut être capable de discernement et ne peut donc donner un consentement valable. La question est de savoir à quel degré d’alcool la personne perd sa lucidité: un verre? Deux? Faut-il fixer un 0,5 ‰ à partir duquel les relations sexuelles seraient interdites? C’est ce que suggère à sa manière cette réaction recueillie sur un forum:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;">Sans doute faut-il croire que l'homme est dans son droit de disposer du corps d'une femme si elle est saoule. De là à dire que le corps de la femme saoule est un objet quand celui de la femme sobre ne l'est pas, il n'y a qu'un pas. Question : à partir de quel taux d'alcoolémie, le corps de la femme se transforme-t-il en objet ?</span>»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autre question: coucher avec un homme éméché est-il une agression sexuelle? Si un homme a bu, et si une femme couche avec lui, elle le viole, dans cette logique. Eh bien non. Je n’ai rien trouvé dans ce sens. Femmes et hommes ne sont pas traités à égalité sur ce coup. On pourrait invoquer une raison à cette «discrimination»: les femmes supportent généralement moins bien l’alcool que les hommes. C’est connu et c’est physiologique. On n’y peut rien: nous ne sommes pas égaux face à l’alcool. Un verre fait plus d’effet à une femme qu’à un homme.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1449673513.2.jpg" target="_blank"><img id="media-185186" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1356548158.jpg" alt="viol,susan patton,alcool,ivresse,sexualité," /></a>Consentement exorbitant</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais ce n’est pas la raison invoquée. La raison: le consentement doit être manifesté. On est d'accord. Mais si une femme éméchée dit oui, cela veut-il dire non? Doit-on infantiliser les femmes une fois de plus et les considérer comme irresponsables? Et à partir de quel degré d’alcoolémie la femme est-elle incapable de donner un consentement lucide? De plus les femmes sont-elles égales entre elles? Non, pas plus que les hommes. On le voit dans un repas de fête: certaines femmes supportent mieux l’alcool que d’autres. Cela se complique!</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il faut dire qu’aux Etats-Unis la paranoïa féministe est féroce. J’ai déjà mentionné le fait qu’un regard appuyé et un peu trop long est passible d’une condamnation pénale. Le consentement affirmatif, exorbitant, devient progressivement la norme:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<span style="color: #000080;">La Californie est le premier État à avoir fait de cette pratique une loi, que doivent appliquer les universités publiques comme privées. Les détails de cette réglementation varient selon les endroits, mais le fond du concept consiste à systématiser la progression d'une rencontre sexuelle, étape par étape. Le consentement ne peut être sous-entendu –même au sein d'un couple établi. Il doit être statué de manière affirmative– à chaque échange sexuel, pour chaque acte, à chaque moment</span>».</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Donc, en couple, plus question de caresser votre partenaire sans avoir eu d’abord son consentement explicite. Pour chaque acte, à chaque moment. On imagine le délire:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Je peux caresser ta main?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui mon amour.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Et ton bras?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1624091473.jpg" target="_blank"><img id="media-185187" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/917344415.jpg" alt="viol,susan patton,alcool,ivresse,sexualité" /></a></span>- Et maintenant puis-je caresser tes seins?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Et te faire un bisous dans le cou?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- Oui, mais en m’embrassant tu as touché mon ventre. Puisque tu ne me l’as pas demandé, c’est une agression sexuelle. Je dépose plainte contre toi pour viol. A moins que tu ne demandes pardon et que tu ne me dédommages à l’amiable...</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Fini la spontanéité, fini l’amour, la découverte, l’heureuse transgression amoureuse, les baisers volés. Il ne reste que la soumission au consentement aveugle et rigide.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un homme qui couche avec une femme ivre et inconsciente doit se rendre compte que ce n’est pas approprié <em>(sauf si lui-même est sous l’emprise de l’alcool et perd sa lucidité)</em>. Mais faire une connerie en ayant bu, oui, il y a un apprentissage et un enseignement à en tirer, pour ne plus refaire la même chose. Il y a bien une réflexion à porter sur son propre comportement, qu'on soit femme ou homme. Si l’on craint un jugement de valeur, on ne boit pas plus qu’on ne supporte et on assume ses actes. Beaucoup de femmes, selon mon observation, craignent de perdre l’estime d’elles-mêmes. Cette estime est par exemple fondée sur l’idée qu’elles ne sont pas des femmes «faciles» puisque ce terme désigne un comportement sexuel mal vu socialement et considéré comme indigne. C’est pourquoi nombre d’entre elles affirment avoir été abusées après un rapport dont elles ont par la suite honte. Se poser en victime refait une virginité. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De quoi alimenter des malentendus en justice!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ou de donner envie aux hommes de devenir moines!<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Susan Patton est citoyenne américaine. Qualifiée d’ultra réac, elle a défrayé récemment la chronique au sujet du viol. Elle a en effet <a href="http://www.lepoint.fr/societe/susan-patton-se-faire-violer-en-etat-d-ebriete-est-une-experience-d-apprentissage-17-12-2014-1890407_23.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">déclaré sur CNN</span></a> que tous les viols ne sont pas identiques et que certains ne devraient pas être ainsi qualifiés: «<span style="color: #000080;">Ce ne sont plus des viols avec la menace d'un flingue ou d'un couteau. Il y a viol et viol. Je crois qu'il s'agit surtout de femmes qui ont beaucoup bu et qui couchent avec un homme, une relation qu'elles regrettent le lendemain. Pour moi, ce n'est pas un crime, ce n'est pas un viol. C'est une expérience d'apprentissage</span>».</span></p>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.htmlLes incendies du XIVème enfin élucidés.tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2012-04-26:28904272012-04-26T10:05:00+02:002012-04-26T10:05:00+02:00 Un homme de 40 ans a été arrêté par la brigade des enquêtes d’initiative...
<p style="text-align: justify;">Un homme de 40 ans a été arrêté par la brigade des enquêtes d’initiative (BEI) du XIVe pour avoir régulièrement mis le feu dans les rues de l’arrondissement, depuis plus d'un an. Le secteur, était la cible d' incendies de poubelles, de scooters, de voitures. Quelques fois le feu s’est même propagé à des façades d’immeubles.<br />L’homme a reconnu être à l’origine de 8 sinistres, sur 14 recensés. A chaque fois, il était ivre.<br />La brigade d'enquête d'initiative (BEI) est chargée d'investigations longues et/ou complexes, necessitant un suivi particulier. Elle est composée de groupes spéciallisés, constitués dans le but de répondre, de manière temporaire ou non, à des enquêtes qui n'aboutissent pas par les méthodes et moyens habituels, comme cette série d'incendies non élucidés dans le 14ème.</p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlAlcool Bible/Corantag:chayr.blogspirit.com,2010-08-25:14730942010-08-25T09:05:00+02:002010-08-25T09:05:00+02:00 ABC de l'Alcool Bible & Coran Arabe : 1. a°n naba°z , l' alcool...
<p><img name="media-125622" src="http://chayr.blogspirit.com/media/01/02/8b9aeea1a2d15075e4e2a74f11b69c7e.jpg" alt="537a9a96fcafdf0157f649b14d060c3b.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-125622" /><strong>ABC de l'Alcool Bible & Coran</strong><br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Arabe</span> : 1. <em>a°n naba°z</em>, l'<a target="_self" href="http://infodoc.inserm.fr/pnr/alcool.nsf/0/12E62FD3F1100233C1257455002CAED1?OpenDocument" title="Info lutte contre Alcool">alcool</a>, la boisson alcoolisée.<br /> 2. <em>a°l Ramr</em>, le vin - <em>a°l karm</em>, la vigne.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Boissons</span> # l'<a target="_self" href="http://infodoc.inserm.fr/pnr/alcool.nsf/0/12E62FD3F1100233C1257455002CAED1?OpenDocument" title="Lutte contre l'alcoolisme">alcool</a> : de blé, de datte, de miel, d'orge, de raisin ; mais aussi de maïs dont la bière<br /> (<em>a°r Roubaira°</em>) était très appréciée des habitants de <em>ta°'if</em><br /> <em>a°l mizr</em>, sorte de bière qui donne le verbe <em>mazara</em><br /> qui signifie : boire du <em>mizr</em>,<br /> mais aussi : se mettre en colère, s'en prendre à qqn.<br /> à comparer avec le français : "avoir la bière mauvaise."<br /> <br /> <strong>1.</strong> Révélations progressives et chronologiques des cinq <span style="text-decoration: underline;">pseudo</span> interdictions de l'alcool dans La Lecture Noble (<em>a°l qour'an a°l karim</em>) :<br /> <br /> le premier verset rappelle que dans deux choses, on peut trouver à la fois : le profitable (ici, une bonne nourriture) et le néfaste (là, l'ivresse). Les fruits de la vigne et du palmier sont comme le langage : à double tranchant. La mauvaise parole blesse alors que la bonne guérit. Ne dit-on pas de certaines personnes qu'elles nous saoûlent de paroles ?<br /> <br /> § S.16 - v.67 "<em>wa min çamara°ti-n naRîli</em><br /> Et des fruits des palmiers et des vignes,<br /> <em>wa-l a°’na°bi tattaRizoûna min-hou sakara°n</em><br /> vous en retirez une boisson ennivrante,<br /> <em>wa rizqa°n hasana°n i°nna fî za°lika</em><br /> et un aliment excellent. En vérité, dans ceci<br /> <em>la-a°yata°n li-qawmin ya’qiloûna</em><br /> [il y a] bel et bien un signe pour les gens qui raisonnent."<br /> <br /> <strong>2.</strong> Le second verset évoque encore les inconvénients et les avantages de l'alcool, mais aussi de toutes les boissons alcoolisées, preuve que le <em>qour'an</em> n'est pas écrit en langue de bois : il reconnait que le vin distrait agréablement l'homme. Mais au final, dans la balance avantages/inconvénients, ces derniers sont largement supérieurs : les soirées commencées au vin tournent souvent au vinaigre ! A noter que <em>maysir</em> ne signifie pas le jeu (de hasard), mais la boisson fermentée dont la bière.<br /> <br /> § S.2 - v.219 "<em>yasa°loûna-ka 'ani-l Ramri wa-l maysiri</em><br /> Il t'interrogent sur le vin et les boissons alcoolisées.<br /> <em>qoul fî-hi ma° i°çmoun kabîroun wa mana°fi'ou li-n nasi</em><br /> Dis : En eux [il y a] un péché énorme et quelques avantages pour les gens,<br /> <em>wa i°çmou-Houma° a°kbarou min naf'i-Hima°</em><br /> et ce péché est plus grand que son utilité..."<br /> <br /> <strong>3.</strong> Le troisème verset parle de lui-même : Qui a envie de se trouver en face d'un ivrogne à l'haleine chargée de vapeurs fétides ? Qui prend plaisir au discours déraisonant d'une personne ivre ?<br /> <br /> § S.4 - v.43 "<em>ya°-a°yyouHa°-l lazîna a°manoû°</em><br /> Ô vous qui croyez !<br /> <em>la° taqraboû°-s Salawa°ta wa antoum souka°râ</em><br /> N'approchez pas la Prière alors que vous êtes ivres,<br /> <em>hattâ ta’lamoû° ma° taqoûloûna</em><br /> jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites,..."<br /> <br /> <strong>4.</strong> la conclusion de tout celà ? Ecartez-vous du précipice si vous ne voulez pas y tomber ! Ne faites pas le <span style="text-decoration: underline;">malin</span> (autre nom du <span style="text-decoration: underline;">Diable</span>), car à la moindre occasion, il vous fera chuter et ce qui n'était pour vous qu'une distraction sera votre perte.<br /> <br /> § S.5 - v.90 "<em>ya°-a°yyouHa-l lazîna a°manoû°</em><br /> Ô vous, ceux qui croyez,<br /> <em>i°nna-ma°-l Ramrou wa-l maysirou</em><br /> en vérité le vin et les boissons alcoolisées<br /> <em>wa-l a°nSa°bou wa-l azla°mou rijsoun</em><br /> et les pierres dressées et les flèches de divination<br /> <em>min ‘amali-ch <span style="text-decoration: underline;">chayTa°ni<br /></span></em>[sont] une abomination de l’oeuvre du <span style="text-decoration: underline;">diable</span> !<br /> <em>fa-(a)°jtaniboû° la’alla-koum touflihoûna</em><br /> Aussi, écartez-vous [en], afin que vous réussissiez !<br /> <br /> <strong>5.</strong> Ce cinquième verset résume les quatre précédents de façon claire et concise :<br /> <br /> §S.X/91. <em>i°nna-ma° yourîdou-ch <span style="text-decoration: underline;">chayTa°nou</span></em><br /> En vérité, <span style="text-decoration: underline;">le diable</span> ne cherche<br /> <em>a°n yoûqi’a bayna-koumou</em><br /> qu'à susciter parmi vous :<br /> <em>a°l ‘ada°wata wa-l baRDa°a fi-l Ramri wa-l maysiri</em><br /> l'inimitié et la haine avec le vin et les boissons alcoolisées,<br /> <em>wa yaSoudda-koum ‘an zikri-l <strong>lahi</strong> wa ‘ani-s Salawti</em><br /> [et] aussi à vous détourner du Rappel du <strong>Dieu</strong> et de la Prière.<br /> <em>fa-Hal a°ntoum mountaHouna</em><br /> Alors, est-ce que vous allez [y] mettre fin ?<br /> <br /> <strong>Et que dit la Bible au sujet de l'alcool ?</strong><br /> En Proverbes (attribués au roi prophète Salomon) :<br /> <br /> 23.20 "Ne sois pas parmi les buveurs de vin".<br /> <br /> 23.31 "Ne regarde pas le vin qui paraît d'un beau rouge,<br /> fait des perles dans la coupe, coule aisément".<br /> 23.32 "Il finit par mordre comme un serpent<br /> et par piquer comme un basilic".<br /> <br /> 31.4 "Ce n'est pas aux rois de boire du vin,<br /> ni aux princes de chercher les liqueurs fortes"<br /> 31.5 "de peur qu'en buvant ils n'oublient la Loi<br /> et ne méconnaissent les droits des malheureux".<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">En lisant bien</span> les 5 versets concernant l'alcool, où trouver une contradiction entre eux ? Comment justifier une quelconque théorie de versets abrogeants/abrogés ?<br /> Seul le <strong>Dieu</strong> se réserve le droit d'abroger un verset et de le remplacer par un meilleur (§S.2/106). Mais, ni le Prophète (pbsl) et encore moins l'un de ses successeurs ne le peut. Et si le <em>qour'an</em> contient ces 5 versets, c'est que le <strong>Dieu</strong> Unique n'a pas jugé bon de les abroger : sinon, ils n'y seraient plus !<br /> - - - - - - - - - - - - - -<br /> Qu'en pensez-vous ?<br /> Réponse en <span style="text-decoration: underline;">Commentaire</span> ci-dessous<br /> ou pour faire débat dans la section : <span style="text-decoration: underline;">Forum</span>.<br /> Merci de votre participation en termes modérés.</p>
Nebohttp://incarnation.blogspirit.com/about.htmlSauternestag:incarnation.blogspirit.com,2007-03-25:12309902007-03-25T23:10:00+02:002007-03-25T23:10:00+02:00 =--=Publié dans la Catégorie "Festoyons... Buvons la coupe..."=--=...
<p><strong><span style="text-decoration: underline;"><a target="_blank" title="Festoyons" href="http://incarnation.blogspirit.com/festoyons..._buvons_la_coupe.../">=--=Publié dans la Catégorie "Festoyons... Buvons la coupe..."=--=</a></span></strong></p> <p><br /> <br /> Le Sauternes<strong><span style="text-decoration: underline;">"Pavois d'Or"</span></strong> a le grand intérêt, me concernant, de me mettre rapidement de bonne humeur.<br /> <br /> <img src="http://www.lekkerwijntje.nl/wijnen/wijnill/flesje/flesje1718.gif" /><br /> <br /> <br /> C'est un Vin qu'il faut boire frappé, pour ne pas dire glacé !!!!<br /> <br /> Généralement, je n'aime pas ces vins blancs de "gonzesses", comme dirait certaine de mes connaissances, cependant je fais une exception pour le Sauternes qui se laisse véritablement <strong>savourer</strong> comme on ne savoure que... euh... les bonnes choses.<br /> <br /> Le rouge est ma couleur préférée. De vin en vin, le rouge n'est jamais le même, 1000 et 1 aspects différents nous enchantent lorsque nous ne faisons que contempler les nuances lumineuses au travers d'un verre, à proximité d'une bougie, par exemple... Les rouges explosent littéralement le sens de la vue : cinabre, roux, carmin, cerise, groseille, grenat, rubis, pourpre, bordeaux... Ces termes sont à eux seuls des jouissances en attente... des jus qui ne demandent qu'à être appréciés...<br /> Le rouge a la couleur du sang, du feu. Il brûle.<br /> <br /> Mais le Sauternes, chers amis, lorsqu'il a passé une petite heure au frigo... laissez-moi vous dire que son attrait est des plus évidents avec viandes blanches en sauce et fromages qui fouettent ! L'arôme de bouche est des plus surprenant. Ici un fond de noix et de miel nous exalte le dôme du palais. Il n'est guère astringent comme le Bourgogne dont l'épaisseur peut vous permettre de vous passer d'un repas. Le miel, dont je parlais tout à l'heure, subsiste après la première attaque en bouche qui est gargantuesque. Exubérance et richesse du sucre. Guère d'acidité, d'amertume ou de dépôt tannique, par contre la sensation est tout de même alcoolisée.<br /> <br /> Il faut prendre la peine d'en humer le bouquet en bouteille avant même que de verser en les verres l'agape salvatrice. Juste après le "plop" du bouchon... Le Sud et le sel de ses vents y a laissé des empreintes.<br /> <br /> Très charnu, le Sauternes assiège la bouche non comme des hordes barbares mais comme des femmes lascives. De quoi tirer des plans sur la comète si, compagnon, tu le bois en compagnie féminine. Car s'il est charnu, il est aussi généreux et les inhibitions seront levées et jetées aux oubliettes comme du linge sale. Que Dieu me pardonne !<br /> <br /> Sucré mais pas gras... le Sauternes est avant tout gouleyant... ça passe comme une lettre à la poste... ça se boit comme du p'tit lait... et sa persistance aromatique intense qui subsiste quelques minutes après le dernier verre prouve que c'est un bon vin...<br /> <br /> <img src="http://www.lekkerwijntje.nl/wijnen/wijnill/etiket/etiket1718.jpg" /><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <strong><span style="text-decoration: underline;">Bordeaux, Cité des Lumières</span></strong><br /> <br /> <br /> par <strong>Philippe Sollers</strong><br /> <br /> <i>"Où que je me trouve, je peux revenir soudain à Bordeaux par la couleur ou par le vin, par un signal lumineux sombre ou par un certain parfum dans la bouche.<br /> <br /> Avant d'être la ville où je suis né, Bordeaux est ainsi une information diffuse, distribuée dans les tissus ou le contenu des bouteilles. Le mot de « bordeaux » lui-même, en dehors de l'étymologie, évoque pour moi la rive, le lieu stable d'où l'on pourrait voir, indéfiniment, couler l'espace et le temps. L'eau, le vin, le sang transformé en vin, le bord de la durée physique, et voilà une idée de ce que peut être un port dans l'aventure du corps, « le port de la lune », en plus, avec un croissant bienveillant et oriental, comme un poinçon des mille et une nuits en cours de sommeil.<br /> <br /> La ville est entourée par des centaines de contes de fées protégés. Bordeaux est le château principal des châteaux environnants, une sorte de « coffre », un peu en retrait de l'océan dont la pression douce se fait sentir. Au sud : le brasier permanent des Landes. Au nord-ouest : l'ouverture atlantique. Entre le feu résineux et l'espace maritime incurvé : une ville tempérée qui résume tous les climats. Supposons maintenant que je sois à New York, à Pékin, à Amsterdam ou à Londres : j'ouvre cette bouteille de margaux, je la bois lentement, je vais dormir, et le lendemain matin, je sais que j'ai été filtré par Bordeaux. Il faut « dormir » le vin pour le comprendre. C'est d'ailleurs plutôt lui qui vous comprend, qui vous accepte ou qui vous refuse. N'est pas dans le bordeaux qui veut. Un Bordelais est souvent bavard, mais c'est pour mieux cacher son silence. Personne n'est aussi trompeur sans avoir à le faire exprès. Cette gaieté ? Peut-être une mélancolie profonde. Cet art de vivre ? Sans doute une conscience aiguë du néant. Bordeaux ou la contradiction : comme une relativité généralisée, d'ailleurs concentrée dans le livre par excellence, les Essais de Montaigne, « que philosopher c'est apprendre à mourir », pages lues au lycée, commentées, relues et apprises par coeur. Avec les Lettres persanes, l'Esprit des lois, avec le Discours de la servitude volontaire, on a l'inspiration libérale et juridique de la cité frondeuse fondamentale, ville de dissidence par rapport au pouvoir central, ville où l'on préfère les Anglais à Jeanne d'Arc et à Napoléon, Louis XV à Louis XIV, ville du Prince noir et de la belle Aliénor.<br /> <br /> « Esprit frondeur » : je retrouve cette annotation à l'encre rouge sur mes bulletins d'écolier, et, avec le temps, je me rends compte qu'il s'agissait plutôt d'un éloge, d'un encouragement discret sous la réprobation d'apparence. Montaigne, La Boétie, Montesquieu, et, plus tard, pendant la Révolution, le parti girondin, si mal connu et réhabilité par l'Histoire. Mauriac, enfin, ce Landais, romancier fiévreux et conscience morale intraitable. Les Bordelais ont l'habitude de célébrer leurs « trois M », Montaigne, Montesquieu, Mauriac : il est temps de leur ajouter un quatrième mousquetaire, de les inscrire mieux au pluriel. Un S, donc : le mien.<br /> <br /> Impression de Bordeaux, capitale du XVIIIe siècle, sur les écrivains : c'est Stendhal qui note que « sans contredit, Bordeaux est la plus belle ville de France ». Il la compare à Venise, d'autres à Versailles. C'est Hölderlin, en 1802, qui parle « des montagnes de raisins d'où la Dordogne descend, où débouchent le fleuve et la royale Garonne, leurs eaux unies ». Voici l'Aquitaine, le pays des eaux, mais aussi la Gironde, mot merveilleux ; girond, gironde : « beau, gentil, mignon ». Mais aussi : « joyau en forme de médaillon, comme une broche ». À Bordeaux, le jeune Baudelaire s'est embarqué sur le bateau des Mers-du-Sud. À Bordeaux, Lautréamont a débarqué un jour, portant avec lui toute une sauvagerie d'Amérique. La place de la Bourse (ex-place Louis XV) est la mémoire de ce temps passé. Comme les deux grandes colonnes rostrales, consacrées l'une au commerce, l'autre à la navigation. Échanger, circuler : c'était, et ce sera de nouveau, après le tunnel du XIXe siècle et d'une grande partie du XXe siècle, le destin de Bordeaux, ville européenne comme Londres, Hambourg, Barcelone, Naples, Venise, Amsterdam. Les Français aiment-ils l'Europe ? Pas sûr. Je me suis fait traiter de tous les noms pour avoir dit que je me sentais un écrivain européen d'origine française. C'était pourtant du Montesquieu adapté. Montesquieu, à propos des Lettres persanes (à relire ces temps-ci) : « L'auteur s'est donné l'avantage de pouvoir joindre de la philosophie, de la politique et de la morale à un roman, et de lier le tout par une chaîne secrète et, en quelque façon, inconnue. »<br /> <br /> Une chaîne secrète ? Celle, simplement, des Lumières. L'aventure continue"</i><br /> <br /> <a href="http://academie.vins-bordeaux.fr/la_rencontre.asp?id_rencontre=25" target="_blank"><strong>Voir aussi ce lien <span style="text-decoration: underline;">Cliquez : ICI</span></strong></a><br /> <br /> ________________________________________________________________<br /> <br /> <strong><span style="text-decoration: underline;">Bande son du moment</span> :</strong> <i>"La Passion selon Saint Jean"</i> de <strong>Jean Sébastien Bach</strong> sous la direction de Stephen Cleobury<br /> <br /> <strong><span style="text-decoration: underline;">Lecture du moment</span> :</strong> ...pas de lecture particulière... butinages divers...<br /> <br /> <strong><span style="text-decoration: underline;">Citation du jour</span> :</strong> <i>« Quand dans un royaume il y a plus d’avantage a faire sa cour qu’à faire son devoir, tout est perdu. »</i> <strong>Montesquieu</strong><br /> <br /> <strong><span style="text-decoration: underline;">Humeur du moment</span> :</strong> Regroupement des forces...</p>