Last posts on impressionnisme
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Tania
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Texture
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-10-10:3111207
2017-10-10T10:28:00+02:00
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« Il faut que les objets soient rendus avec leur texture...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/438261455.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194362" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2765104650.jpg" alt="Sisley HS Connaissance des arts.jpg" /></a></span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">« Il faut que les objets soient rendus avec leur texture propre. Il faut encore et surtout qu’ils soient enveloppés de lumière, comme ils le sont dans la nature. Voilà le progrès à faire. »</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Alfred Sisley à Adolphe Tavernier, 24 janvier 1892</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Catalogue <a title="Sisley à Aix (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/10/08/sisley-a-aix-1160570.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Sisley l’impressionniste</em></a>, Hôtel de Caumont Centre d’art, Aix-en-Provence, 2017.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Sisley, <a title="Illustration" href="http://www.marmottan.fr/upload/_thumbs/Zoom_AL_80_251920121120153214.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Printemps aux environs de Paris : pommiers en fleurs</a>, 1879, <br />Musée Marmottan Monet, Paris (détail)</span></p>
Tania
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Sisley à Aix
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-10-09:3111206
2017-10-09T08:30:00+02:00
2017-10-09T08:30:00+02:00
L’exposition Sisley l’impressionniste est un excellent prétexte (s’il...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’exposition <a title="Site du Centre d'art" href="http://www.caumont-centredart.com/fr/sisley-limpressionniste" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Sisley l’impressionniste</em> </a>est un excellent prétexte (s’il en faut) pour se rendre à <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/04/18/une-journee-a-aix-1150772.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Aix-en-Provence</a>. C’est la première fois que je découvrais rassemblées d’aussi nombreuses toiles de cet artiste moins connu que Monet, resté fidèle toute sa vie à la peinture en plein air – un peintre de paysages et <em>« un impressionniste très personnel »</em>, comme l’écrit MaryAnne Stevens, commissaire de l’exposition.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1512559710.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3251232109.JPG" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Sisley" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Alfred Sisley </a>(1839-1899), né à Paris de parents anglais, a peint Paris et ses environs, la forêt de Fontainebleau, puis Argenteuil, Bougival, les endroits près desquels il demeurait. Le parcours chronologique, repris dans le catalogue, le suit de lieu en lieu, en France et en Angleterre, depuis ses années de formation jusqu’aux années de maturité à Moret-sur-Loing où il est décédé.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1376215216.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194345" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1693574136.JPG" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley, <em>Vue de Montmartre depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles</em>, 1869, musée de Grenoble</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dès cette <em>Vue de Montmartre depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles</em>, on le voit animer ses paysages de quelques silhouettes, mais donner plus d’importance au ciel, aux nuages, à l’atmosphère. Ses petits personnages se déplacent, travaillent, se promènent souvent sans lever les yeux vers le ciel ; certains s’arrêtent en regardant vers le peintre à son chevalet. Lui veut montrer ce qu’il capte dans la lumière du jour, tout ce qui englobe les humains. <em>« Je commence toujours une toile par le ciel »</em> écrit-il à Alfred Tavernier en 1892.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1654070473.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1086326989.jpg" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley, <em>L'Inondation à Port-Marly</em>, 1872, National Gallery of Art, Washington</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Chaque saison offre des lumières intéressantes à peindre. Vincent Noce a écrit <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/11/15/c-est-un-monet-1119753.html?c" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Monet, l’eau et la lumière </em></a>; ce titre conviendrait également à son ami Sisley, qui a tant de fois peint la Seine, les bords de Seine. A Port-Marly, il peint <em>L’Inondation</em>, spectaculaire, une de ses œuvres les plus fameuses. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2094579145.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194347" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4276518680.JPG" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley, <em>Bougival</em>, 1876, Cincinnatti Art Museum</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’été éclate dans <em>Bougival</em> où il pose toute la gamme des bleus dans le ciel, dans l’eau, dans l’ombre du chemin. Vers les nuages monte en diagonale la fumée grise d’un bateau et ce mouvement introduit ainsi dans cette scène la vie, le naturel. Sisley aime rendre les effets lumineux de la neige qui modifie notre perception des lieux, même familiers. L’exposition en offre de nombreuses illustrations, de <em>Route de Louveciennes – effet de neige</em> à <em>L’Abreuvoir de Marly-le-Roy</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/162259141.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1550631011.JPG" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley,<em> Route de Louveciennes : effet de neige</em>, 1874, Museum Barberini, Postdam</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Des arbres feuillus ou dégarnis, des allées d’arbres le long d’une route, sur une rive, assurent l’équilibre de la composition, avec leurs reflets ou leurs ombres. </span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Quelle grâce et quelle lumière sur ces <a title="Illustration" href="http://www.artnet.com/artists/alfred-sisley/les-pommiers-en-fleurs-à-moret-sur-loing-a-OHw8rm1zBrBfCls9Ohawtg2" target="_blank" rel="noopener noreferrer">pommiers en fleurs</a> ! J’ai particulièrement aimé une toile intitulée <em>Les Petits Prés au printemps, By</em>, où le personnage en bleu et blanc à l’avant-plan reprend sur la terre les couleurs de l’eau et du ciel (ci-dessous). Le jaune de son chapeau s’harmonise aux premières touches printanières sur les arbres. Tout se répond. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2263054265.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194350" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2115254884.JPG" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley, <em>Les Petits Prés au printemps, By</em>, vers 1880-1881, Tate, Londres</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Je n’ai rien dit de l’automne ? Sisley n’a pas manqué d’explorer cette saison des couleurs chaudes dont j’ai pu admirer les débuts sur les arbres et les vignes dans le pays de Nyons, avant de retrouver chez moi le ginkgo biloba dans son habit d’or pâle que je voudrais tant voir résister quelques jours de plus à la pluie et au vent.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2410226771.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/911840950.jpg" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley, <em>Sous le pont de Hampton Court</em>, 1874, Winterthur, Kunstmuseum.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">S’il admire et fait admirer la nature, le peintre s’est souvent attaché à montrer les maisons, les rues, les ponts, les constructions des hommes qui structurent l’espace où ils vivent et où notre regard s’appuie : aqueduc de Marly, pont de Hampton Court, lavoir, églises… Bref, l’exposition montre à la fois la constance de l’artiste dans sa recherche de rendre avec justesse son impression visuelle et la variété des points de vue dans l’approche de son sujet. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/396981747.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-194353" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/478483247.JPG" alt="sisley,exposition,aix-en-provence,impressionnisme,paysage,lumière,ciel,eau,art,beauté,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Alfred Sisley, <em>Le pont de Moret</em>, 1888, Minneapolis Institute of Art</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le catalogue, pas encore lu, généreux en illustrations pleine page, fournit certainement des clés pour mieux comprendre la peinture d’Alfred Sisley. Mais je voulais simplement partager avec vous cette beauté (l’art et la beauté sont à la une de <a title="Site de la revue" href="https://www.beauxarts.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Beaux Arts Magazine </a>ce mois-ci) et ces quelques photos prises à l’exposition, visible jusqu’au 15 octobre à l’Hôtel de Caumont.</span></p>
Pierre Vallet
http://www.paris14.info/about.html
Scènes de la vie impressionniste
tag:www.paris14.info,2016-07-01:3076030
2016-07-01T13:41:00+02:00
2016-07-01T13:41:00+02:00
Le Musée des Beaux-Arts de Rouen où Monet a exposé dès 1872 le portrait de...
<p>Le Musée des Beaux-Arts de Rouen où Monet a exposé dès 1872 le portrait de sa femme Camille, possède une importante collection de peintures, sculptures, dessins et objets d'art provenant de toutes les écoles du XVè siècle à nos jours. A l'occasion du 3ème festival Normandie Impressionniste, ce musée présente jusqu'au 26 septembre une facette de l'impressionnisme un peu différente. On peut y découvrir plus d'une centaine de peintures, des photographies, des dessins, des sculptures et des correspondances. Sont exposés des caricatures de Monet lorsqu'il était jeune en particulier le notaire Léon Manchon, des portraits de famille, d'artistes, d'amies ou d'amantes.</p><p>De jolies scènes de lecture enchantent le regard comme " Jeune fille lisant une lettre" d'Otto Scholderer ou " Intérieur, femme lisant" de Gustave Caillebotte. L'on peut admirer Julie Manet peinte par son oncle Edouard Manet et par sa mère Berthe Morisot. Comme " la jeune fille au lévrier", animal offert à Julie par Stéphane Mallarmé. Les proches des peintres ou des anonymes sont peints dans leurs intérieurs avec par exemple " La tasse de thé" de Mary Cassat.</p><p>On peut également contempler des lieux de vie comme les cafés, les salons. Ainsi peut-on observer la seule scène de café peinte par Caillebotte, un client solitaire dont c'est la 5ème consommation. Le thème de l'enfance avec la place de l'enfant au sein de la famille est largement représenté. A noter par exemple le portrait que Monet a réalisé de son fils sur son cheval mécanique. Ou une des nombreuses scènes de maternité de Berthe Morisot" " Le berceau" qui représente sa sœur entrain de veiller sur sa fille Blanche endormie.</p><p>Quant au catalogue édité pour cet événement, il évoque en plus des impressionnistes les plus illustres, des peintres moins connus comme Bartholomé, Gonzalès, Grün, etc. Englobant des photographies, des manuscrits et des sculptures, il permet d'approfondir notre connaissance de tous ces artistes. Les lettres de Caillebotte à Camille Pissaro, de Gauguin à Emile Bernard, ou de Degas éveillent notre curiosité. Il est amusant de revoir des sculptures présentes dans l'exposition comme Degas à 50 ans et à 72 ans. Avec tout d'abord l'exposition, puis la lecture du catalogue, l'on s'enrichit énormément, et nos yeux prennent grand plaisir à admirer toutes ces beautés</p><p>Agnès Figueras-Lenattier</p><p>Plus d'infos Musée des Beaux-Arts de Rouen esplanade Marcel Duchamp 02-35-71-28-40</p>
arvem
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Naissance de l’impressionnisme
tag:arvem-association.blogspirit.com,2016-05-05:3071884
2016-05-05T07:15:00+02:00
2016-05-05T07:15:00+02:00
Pouvant servir de complément à l'exposition "L'Atelier en plein air"...
<p style="text-align: justify;">Pouvant servir de complément à l'exposition "L'Atelier en plein air" (jusqu'au 25 juillet au Musée Jacquemart André) nous avons pu profiter des commentaires avisés de Karine qui nous conduisit sur le chemin lumineux des impressionnistes qui, des peintres anglais (Constable, Turner, Bonington...) nous mena vers Monet en passant par Boudin, Jongking... sans oublier Corot, Courbet ,Berthe Morisot et j'en passe.</p><p style="text-align: justify;">Un bel après-midi qui nous permit de nous plonger dans les Années Folles quand les jolies femmes fuyaient le bronzage et ne se baignaient ( bien couvertes) que dans un but thérapeutique.</p><p style="text-align: justify;">Jean-Paul</p>
Tania
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Lumières du XIXe
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-03-14:3110678
2015-03-14T08:30:00+01:00
2015-03-14T08:30:00+01:00
Logée entre le Sablon et le Palais de Justice, l’ Association du...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Logée entre le Sablon et le Palais de Justice, l’<a title="Site de l'association" href="http://www.associationdupatrimoineartistique.be/fr/apa.php" target="_blank">Association du patrimoine artistique</a> ouvre régulièrement ses portes au public pour de petites expositions au <a title="Plan" href="https://www.google.be/maps/place/Rue+Charles+Hanssens+7,+1000+Bruxelles/@50.8395445,4.3533382,17z/data=!3m1!4b1!4m2!3m1!1s0x47c3c47cf06f974d:0xd472e71fa210dff0" target="_blank">7, rue Charles Hanssens</a>. <a title="Présentation de l'exposition (APA)" href="http://www.associationdupatrimoineartistique.be/fr/espace-expo.php" target="_blank"><em>« Autour de l’impressionnisme »</em> </a>propose une sélection de peintures du XIXe siècle, à voir jusqu’au dimanche 22 mars. Quatorze artistes parmi lesquels Guillaume Vogels et Henri Evenepoel sont les mieux représentés. L’affiche est un détail d’un beau pastel, <em>Paysage</em>, de <a title="Notice biographique" href="http://salon-litteraire.com/fr/peinture/review/1909614-rodolphe-de-saegher-un-impressionniste-flamand" target="_blank">Rodolphe De Saegher</a>.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1858460076.jpg" target="_blank"><img id="media-167768" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2744513831.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au rez-de-chaussée de cette maison bruxelloise, quelques pièces en enfilade prêtent leurs murs aux couleurs de ces peintres belges, connus ou méconnus, des œuvres issues exclusivement de collections privées. <a title="Notice de l'APA" href="http://www.associationdupatrimoineartistique.be/fr/espace-expo.php?mpage=2&ID_contenu=642&selected_su=&selected_co=&search_term=" target="_blank">Vogels </a>est ici à l’honneur. Les paysages de ce peintre bruxellois, que j’aime depuis la première toile que j’ai vue, sont avant tout des atmosphères. Au soleil éclatant, il préfère les ambiances de pluie, d’orage, les crépuscules, la neige, on en montre ici de magnifiques exemples : <em>Hiver</em> et <em>Chemin sous la neige</em>, dans la première salle, puis le grand <em>Neige</em>, exposé au Cercle des XX en 1988 ; en face, dans des tons plus chauds, <em>Un coin des étangs de la distillerie </em>(dernière illustration).</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1354183913.jpeg" target="_blank"><img id="media-167770" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3772070390.jpeg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: xx-small; mso-ansi-language: FR-BE;">Guillaume Vogels, <em>Hiver</em>, 1886</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il paraît que les cadres dorés surprennent ou gênent certains, plus habitués aux pages blanches des livres d’art ou aux toiles contemporaines sans cadres : un joli texte de <a title="Notice, collaborateur de l'APA" href="http://www.associationdupatrimoineartistique.be/fr/collaborateurs.php?mpage=1&selected_co=12" target="_blank">Pierre Loze</a> prend leur défense, contre <em>« le goût dominant des graphistes, grands créateurs, metteurs en forme de notre goût ». </em>Il rappelle que tous les cadres ont leur caractère, leur époque. <em>« Et si ces cadres apparemment envahissants avaient bel et bien une fonction ? Celle de nous faire entrer dans une longue contemplation qui éloigne la contamination du contexte, d’organiser une sorte d’effort de concentration<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour se vouer exclusivement à l’œuvre ? »</em></span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2022058215.jpg" target="_blank"><img id="media-167772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1350967685.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: xx-small; mso-ansi-language: FR-BE;">Guillaume Vogels, <em>Neige</em>, 1887</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Près des <em>Bords de la Lys</em> d’<a title="Au soleil de Claus (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/16/au-soleil-de-claus.html" target="_blank">Emile Claus</a> (au centre de la vue d’ensemble ci-dessous), une petite toile d’Anna Boch sur un chevalet : <em>Maison de campagne</em>, avec la silhouette d’une femme dans l’ombre sur la route. La lumière, c’est le grand sujet de tous ces peintres de plein air et en particulier des <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Luminisme" target="_blank">luministes</a>. Juliette Wytsman s’installe dans un jardin, Anna De Weert au milieu d’un verger ou près de son atelier, Jenny Montigny devant une allée d’arbres.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/688106165.jpg" target="_blank"><img id="media-167774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/979269673.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le titre de l’exposition – <a title="Le point sur l'impressionnisme belge par C. Ekonomidès (Mu in the City)" href="http://www.mu-inthecity.com/2015/02/le-point-sur-limpressionnisme-belge/" target="_blank"><em>Autour de l’impressionnisme</em></a> – ouvre à la diversité des approches. Voici <a title="Meunier, peintre et sculpteur (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/10/11/meunier-peintre-et-sculpteur-1135578.html" target="_blank">Constantin Meunier </a>avec une <a title="Sculpture de Meunier (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/10/11/bon-ouvrier-1135579.html" target="_blank"><em>Hierscheuse</em></a>, et surtout <a title=""Wanted ! On recherche Henri Evenepoel sous toutes les formes" par Dominique Vautier (Mu in the City)" href="http://www.mu-inthecity.com/2014/06/2682/" target="_blank">Henri Evenepoel</a>, avec des dessins, peintures, affiches, près desquels sont repris des extraits de sa correspondance – ces observations terribles qu’il écrit à son père, de Paris, où il tombe très malade et meurt du typhus en 1899, à l’âge de vingt-sept ans !</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3789594345.jpg" target="_blank"><img id="media-167775" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3281730002.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Evenepoel, <em>Au square</em>, lithographie</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Evenepoel a l’art de camper des silhouettes vivantes d’un coup de crayon, il croque des enfants de dos, assis à jouer. On retrouve <em>« le petit Charles »</em> dessiné près d’une chromolithographie, <em>« Au square »</em> (sous verre, impossible à photographier sans reflets) : une élégante à l’ombrelle rouge retient par le poignet une fillette en robe jaune tenant un petit seau rouge, le regard attiré par quelque chose au sol que nous ne voyons pas – une scène toute en mouvement, très gaie.</span></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/614990328.jpg" target="_blank"><img id="media-167776" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/453305995.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Les lavandières</em>, un pastel aux figures stylisées et aux aplats à la manière nabi, est accroché un peu haut pour être bien regardé. Un grand dessin aquarellé d’Evenepoel est exposé dans le hall d’entrée, <a title="Illustration Europeana" href="http://www.europeana.eu/portal/record/2026109/Partage_Plus_ProvidedCHO_KIK_IRPA__Brussels__Belgium__10321951.html" target="_blank">projet d’affiche pour le parfumeur Blaise</a>. On peut voir aussi cette affiche pour le Salon des Cent, un projet pour une couverture de magazine, <em>« La Vie à Paris ».</em> Et des peintures à l’huile, comme <em>Bateaux sur le canal de Willebroeck</em>, <em>Portrait d’un sculpteur</em>. D’un séjour en Algérie, une lumineuse <em>Vue d’Alger</em>, la ville blanche, la mer et le ciel, un mendiant, des joueurs de tambour…</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3347660444.jpg" target="_blank"><img id="media-167781" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2040225548.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a><br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: xx-small; mso-ansi-language: FR-BE;">Henri Evenepoel, <em>Vue d’Alger</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;">L’APA prépare un hommage à Evenepoel d’ici un an. La dernière monographie le concernant (1994) répertorie quelque trois cents œuvres parmi lesquelles une centaine n’était pas localisée. L’Association en a retrouvé à ce jour une vingtaine et fait <a title=""Wanted ! On recherche Henri Evenepoel sous toutes les formes" par Dominique Vautier (Mu in the City)" href="http://www.mu-inthecity.com/2014/06/2682/" target="_blank">appel </a>à ceux qui peuvent l’aider à en redécouvrir dans des collections privées.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est une noble tâche de mettre le patrimoine artistique de Belgique en valeur, et de travailler à sa connaissance, sa conservation et sa restauration, les <em>« trois mots-clés »</em> de cette association. Quelques livres sur les peintres exposés sont proposés à la vente, comme cette <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.bibliothequedelimage.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=biblio94&type=8&code_lg=lg_fr&num=0" target="_blank">monographie </a>consacrée à Guillaume Vogels bien illustrée et à prix modique (textes de <a title="Bibliographie (APA)" href="http://www.associationdupatrimoineartistique.be/fr/publications.php?selected_co=15" target="_blank">Constantin Ekonomidès</a>, un des collaborateurs de l’APA). Un beau peintre dont je vous reparlerai sans doute un jour.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4117524075.jpg" target="_blank"><img id="media-167782" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3652248226.jpg" alt="autour de l'impressionnisme,exposition,bruxelles,peintres belges,xixe,association du patrimoine artistique,impressionnisme,peinture,culture" /></a><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Attention à l’horaire des visites, si ce parcours impressionniste belge vous tente : jeudi, vendredi et samedi de 14 à 18h et dimanche 22 mars de 14 à 18h. D'où ce billet dès aujourd’hui.</span></span></p>
Pierre Vallet
http://www.paris14.info/about.html
Le grand guide de la Normandie
tag:www.paris14.info,2014-09-07:3015395
2014-09-07T13:51:45+02:00
2014-09-07T13:51:45+02:00
Sur les pas des impressionnistes...
<p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Sur les pas des impressionnistes</p><p class="MsoNormal"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Editions Eyrolles</p><p class="MsoNormal"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal"> Très bel ouvrage que ce guide aussi bien pour ses photos, ses peintures que pour ses textes. On se promène agréablement au cœur de cette région, en compagnie des nombreux écrivains et peintres à avoir sillonné la Normandie. Les photos éclatantes font bien ressortir la lumière changeante de la Normandie, et retracent le pittoresque des villes, les ruines, l'architecture des châteaux, et les points de vue particuliers sur les falaises et les collines. Les descriptions concernant les peintres sont très fournies, ainsi que les relations qu'ils entretiennent entre eux. Evoqués également de manière savamment détaillée, les écrivains ayant fréquenté cette région, et les divers endroits à visiter. Que ce soit l'intérieur des villes, les musées, les châteaux, les maisons d'artistes. On a envie de tout faire, de tout voir, tellement l'ensemble est harmonieux et plein de charme... Et l'on n'a aucun mal à se transporter à l'époque de l'invention du tube de couleur, et du chevalet portatif (années 1850), qui a donné naissance à l'impressionnisme. Un bel hommage à l'art..</p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>JA</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:DontGrowAutofit/> <w:SplitPgBreakAndParaMark/> <w:EnableOpenTypeKerning/> <w:DontFlipMirrorIndents/> <w:OverrideTableStyleHps/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <m:mathPr> <m:mathFont m:val="Cambria Math"/> 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5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:Cambria;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal">Agnès Figueras-Lenattier</p>
Tania
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De profil
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-07-29:3110542
2014-07-29T20:20:00+02:00
2014-07-29T20:20:00+02:00
« Partagée entre sa femme, ses enfants et quelques amis,...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1173976515.jpg" target="_blank"><img id="media-159126" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/404917880.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,impressionnisme,portrait;paysage,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /></a>« Partagée entre sa femme, ses enfants et quelques amis, l’existence de Renoir, à partir de la quarantaine, sera consacrée à peindre les créatures bénévoles qui s’offriront à ses pinceaux. Des servantes comme la fidèle Gabrielle, des voisines comme la Boulangère, ou ces Italiennes que nous retrouvons dans vingt tableaux exécutés à Cagnes : parfois des modèles choisis à Paris viendront poser pour le peintre perclus de douleur qui renouvellera à l’infini le thème des Baigneuses. On peut dire que le nu sera désormais sa grande préoccupation. Il rêve de grandes compositions « pleines à craquer », à la manière de Rubens ou de Véronèse, mais qu’il ne réalisera pas, car, malgré tout, ses préférences le ramènent à la figure isolée, et, de plus en plus, il évite l’éparpillement de la mise en scène. »</span></em></p><p><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Claude Roger-Marx,</span><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"> Renoir, </span></em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">1937 in Catalogue <a title="Renoir à Martigny (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/07/25/renoir-a-martigny-1133032.html" target="_blank"><em>Renoir</em></a>, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2014.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Jeune fille en buste, vue de profil,</em> 1905, Collection Fondation Pierre Gianadda, Martigny</span></p>
Tania
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Renoir à Martigny
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-07-28:3110541
2014-07-28T08:30:00+02:00
2014-07-28T08:30:00+02:00
L’exposition Renoir à Martigny a de quoi séduire les estivants,...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’exposition <a title="Site de l'expo" href="http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/" target="_blank"><em>Renoir</em> </a>à <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/fondation+gianadda" target="_blank">Martigny </a>a de quoi séduire les estivants, habitués ou non de la Fondation Pierre Gianadda et de son <a title="Site de la Fondation" href="http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/le-parc-des-sculptures.php" target="_blank">jardin </a>qui embellit d’année en année – arbres, étang, sculptures...</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/373946167.jpg" target="_blank"><img id="media-159111" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2530373806.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Femme s’essuyant la jambe droite</em>, vers 1910, Museu de Arte de Sao Paulo - Assis Chateaubriand</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Déjà autour d</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">un </span><a title="Illustration" href="http://fr.wahooart.com/Art.nsf/O/8XYRMM/$File/Pierre-auguste-Renoir-Dead-Pheasant-in-the-Snow.JPG" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Faisan sur la neige</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (1879), on reconnaît la touche mousseuse du peintre et sa manière singulière de capturer la lumière sur la toile. <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Renoir" target="_blank">Pierre-Auguste Renoir </a>(1841-1919), </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« peintre de la femme »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, a souvent privilégié la figure humaine, mais il n’a cessé de peindre aussi des paysages : ceux de la petite salle d’angle au début de l’exposition sont pleins de charme, lac ou bord de Seine, chemins de promenade, en été le plus souvent.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2238751687.jpg" target="_blank"><img id="media-159112" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1521288571.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Femme à l’ombrelle dans un jardin</em>, 1873-1875, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Annonciatrice de son chef-d’œuvre exposé au <a title="Notice du musée d'Orsay" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=4038" target="_blank">musée d’Orsay,</a> <em>Au jardin – Sous la tonnelle du Moulin de la Galette</em></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, prêt du musée Pouchkine, montre une jeune femme de dos, en robe rayée bleue et blanche, appuyée sur une ombrelle pour bavarder avec des personnages attablés dans la verdure, une image de plaisirs simples et partagés.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2896614683.jpg" target="_blank"><img id="media-159113" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3966587898.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Au jardin - Sous la tonnelle au Moulin de la Galette,</em> Musée Pouchkine, Moscou</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Renoir est un portraitiste. La<a title="Illustration" href="http://reproarte.com/images/stories/virtuemart/product/renoir_pierre_auguste/0017-0179_portr_comtesse_de_pourtales.jpg" target="_blank"> comtesse de Pourtalès</a>, les fillettes Alice et Elisabeth Cahen d’Anvers (</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Rose et bleu</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">) ou </span><a title="Détail et critique du Temps" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c9e3643e-fe0d-11e3-b606-e345e71cec86%7C0" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Madame X</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><a title="Détail et critique du Temps" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c9e3643e-fe0d-11e3-b606-e345e71cec86%7C0" target="_blank"> </a>montrent une grande attention à la personnalité, aux visages, aux vêtements aussi – même si la préférence du peintre va aux modèles nus, ses célèbres </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Baigneuses »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, qu’il peindra toute sa vie avec sensualité et enthousiasme. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Renoir me dit que le nu lui paraît être une des formes indispensables de l’art »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, écrit Berthe Morisot dans son </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Carnet</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, le premier janvier 1886, après une visite à son ami.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/683185976.jpg" target="_blank"><img id="media-159114" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4102241125.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Rose et bleu – Alice et Elisabeth Cahen d’Anvers</em>, 1881, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10.666666984558105px; line-height: 12.266666412353516px; text-align: center;">Museu de Arte de Sao Paulo - Assis Chateaubriand</span> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Dans la première partie du parcours, deux autres paysages m’ont frappée, issus de collections particulières : d’abord </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Etude de mer – Marine à Capri</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, une petite toile délicate où mer et ciel mêlent leur palette, puis </span><a title="Illustration" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pierre-Auguste_Renoir_-_Le_Jardin_d'essai_%C3%A0_Alger.jpg" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Paysage d’Alger – Le jardin d’essai</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, qui m’a rappelé l’exposition de <a title="Un jardin inattendu (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/12/07/un-jardin-inattendu.html" target="_blank">Gérard Edsme</a> inspiré par ce jardin luxuriant.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3715023669.jpg" target="_blank"><img id="media-159116" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1576307187.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Etude de mer (Marine à Capri)</em>, 1881, Collection particulière </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Une autre salle d’angle présente, près des</span><a title="Illustration" href="https://www.google.be/search?q=renoir+les+enfants+de+Martial+Caillebotte,+Jean+et+Genevi%C3%A8ve&rlz=1C1ASUT_frBE444BE444&espv=2&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=62bSU-I3gbDRBfz7gJAE&ved=0CAYQ_AUoAQ&biw=1455&bih=697#facrc=_&imgdii=_&imgrc=PRvUGtnqTa98RM%253A%3BTcOagYjU07CNJM%3Bhttp%253A%252F%252Fupload.wikimedia.org%252Fwikipedia%252Fcommons%252F0%252F0b%252FPierre-Auguste_Renoir_120.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fde.wikipedia.org%252Fwiki%252FMartial_Caillebotte%3B2024%3B1627" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Enfants de Martial Caillebotte, Jean et Geneviève</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> assis avec leurs livres (le peintre possède l’art de rendre la grâce enfantine, le garçon porte les cheveux longs comme il était courant à l’époque) et d’une </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Jeune fille au chapeau noir à fleurs rouges</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> au regard franc, un magnifique portrait de Julie Manet, la fille de Berthe Morisot : avant de mourir, celle-ci avait confié sa fille à Renoir, qui devient son tuteur. Quel que soit le format de la toile, Renoir assure présence à son sujet, on peut encore le vérifier dans une ravissante petite huile appartenant à la fondation Gianadda, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Jeune fille en buste, vue de profil.</em> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4111235407.jpg" target="_blank"><img id="media-159117" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2610418833.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir, <em>Mlle Julie Manet,</em> vers 1894, Musée Marmottan Monet, Paris</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>Femme s’essuyant la jambe droite</em>, affiche de l’exposition, annonce une série de nus, le plus souvent dans un cadre de verdure, où Renoir donne libre cours à son enthousiasme pour la beauté féminine, son type de femme plutôt ronde et colorée : <em>« Ce que j’aime, c’est la peau, une peau de jeune fille, rosée, et laissant deviner une heureuse circulation. »</em> Ses modèles devenaient ses maîtresses ou l’inverse, je ne sais. Renoir peignait ceux qui vivaient auprès de lui, ses enfants, ceux de ses amis. L’exposition se termine sur un <a title="Illustration" href="http://www.repro-tableaux.com/kunst/pierre_auguste_renoir/selbstportrait_3530.jpg" target="_blank">autoportrait </a>de 1910 où il s’est peint de profil, la barbe et la moustache aussi blanches que son chapeau, l’œil toujours vif, curieux.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1747336506.jpg" target="_blank"><img id="media-159118" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/79958082.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif';">Renoir,<em> Jeune fille au chapeau noir à fleurs rouges</em>, vers 1890, Collection particulière, Photo Jean-Louis Losi</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans le forum, on peut admirer une nature morte aux fruits exotiques, <em>Bananes et ananas.</em> Près de sa célèbre<em> Venus victrix</em> en bronze (Renoir & <a title="Les mains catalanes de Renoir" href="http://www.auxerretv.com/content/index.php?post/2012/02/13/Les-mains-catalanes-de-Renoir" target="_blank">Richard Guino</a>), une belle <a title="Illustration et notice du musée Rodin" href="http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/peintures/femme-nue" target="_blank"><em>Etude de nu – Baigneuse</em> </a>du musée Rodin m’a plu par son inachèvement, ses couleurs, l’attitude du modèle. Si vous passez par Martigny cet été, ne manquez pas le passionnant documentaire projeté au sous-sol, qui montre Renoir à l’œuvre et les lieux où il a vécu. Dans ses derniers jours, le peintre aurait dit en peignant, les pinceaux attachés à ses doigts pleins de rhumatismes : <em>« Je commence à y comprendre quelque chose. »</em></span><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium;"> </span></em> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/990179607.jpg" target="_blank"><img id="media-159124" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3995338484.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,impressionnisme,portrait;paysage,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Une exposition annexe présente les vitraux offerts par la Fondation Pierre Gianadda aux deux chapelles de Martigny dont la rénovation vient de se terminer. Les fac-similés exposés permettent de les découvrir à hauteur des yeux, une occasion rare. C’est le Père <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kim_En_Joong" target="_blank">Kim En Joong</a>, créateur des nouveaux vitraux de la cathédrale St Lambert à Liège, qui a peint ceux de la chapelle catholique de la Bâtiaz.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3450893795.jpg" target="_blank"><img id="media-159125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/473415597.jpg" alt="renoir,exposition,martigny,fondation gianadda,art,peinture,impressionnisme,portrait;paysage,sculpture,vitraux,kime en joong,hns erni,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Pour la chapelle protestante, construite en 1932 par le grand-père de Léonard, Baptiste Gianadda, </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Erni" target="_blank">Hans Erni </a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">a dessiné </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Article (Bonne Nouvelle)" href="http://www.bonnenouvelle.ch/bn2/index.php/k2/categories-5/item/168-hans-erni-illumine-martigny" target="_blank">dix-sept vitraux </a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">sur des thèmes bibliques liés à la vie et à la renaissance – il en a découvert la maquette le jour de ses 105 ans ! </span></p>
Tania
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Impressions privées
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-06-26:3110527
2014-06-26T08:30:00+02:00
2014-06-26T08:30:00+02:00
Il vous reste jusqu’au 6 juillet pour visiter à Paris l’exposition...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il vous reste jusqu’au 6 juillet pour visiter à Paris l’exposition <a title="Le site de l'expo" href="http://www.marmottan.fr/fr/exposition_en_cours-exposition-2538" target="_blank"><em>« Les impressionnistes en privé »</em></a> : le musée Marmottan fête ses 80 ans avec ces <em>« Cent chefs-d’œuvre de collections particulières »</em> qui attirent beaucoup de monde. Trop, sans doute, pour regarder à l’aise certaines toiles comme ce petit <em>« Voilier dans le port de Honfleur »</em> de Jongkind non loin de <em>« Bénerville, la plage »</em> de Boudin ou de <em>« Ville d’Avray, le grand étang et ses villas »</em> de Corot. Ces précurseurs de l’impressionnisme rendent les variations de l’air et de la lumière dans des paysages où une ligne d’horizon assez basse donne au ciel sa part essentielle.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/292137955.jpg" target="_blank"><img id="media-158380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1144621674.jpg" alt="les impressionnistes en privé,exposition,musée,marmottan,impressionnisme,peinture,art,portrait,paysage,monet,morisot,culture" /><br /></a><span style="font-size: xx-small; line-height: 115%; font-family: Arial, sans-serif;">Johan Barthold Jongkind, <em>Voilier dans le port de Honfleur</em>, 1863 - Collection particulière © Brame & Lorenceau, Paris</span> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Les impressionnistes peignent aussi la ville, comme Caillebotte avec ses vues plongeantes sur une rue de Paris ou un refuge pour les piétons au milieu d’un carrefour. C’est depuis une fenêtre d’un appartement du boulevard Haussmann qu’il a peint </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Intérieur, femme à la fenêtre »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> : une femme de dos, en robe bleu foncé, regarde par la fenêtre ; près d’elle, un homme lit le journal. Mais dans l’immeuble en face (quelques lettres dorées permettent d’identifier l’hôtel Canterbury, détruit pour la construction des Galeries Lafayette) – voilà qui titille l’imagination –, on distingue une petite silhouette à une fenêtre. Le contre-jour, les rideaux de dentelle et les volutes du fer forgé, l’harmonie du blanc, du bleu et de l’or pâle, tout cela forme un magnifique tableau d’atmosphère.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/48955669.JPG" target="_blank"><img id="media-158381" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1820289120.JPG" alt="les impressionnistes en privé,exposition,musée,marmottan,impressionnisme,peinture,art,portrait,paysage,monet,morisot,culture" /><br /></a><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: xx-small; font-style: normal; line-height: 10.34999942779541px; text-align: center;">Gustave Caillebotte, <em>Intérieur, femme à la fenêtre</em>, vers 1880 - Collection particulière</span></em></p><p class="MsoNormal"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« La petite danseuse de quatorze ans »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, la célèbre sculpture de Degas exposée ici est un bronze fondu après 1922 dit la notice, un des rares exemplaires encore en mains privées </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« sinon le seul, parmi les vingt-neuf recensés à ce jour »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (catalogue). De belles peintures de Degas montrent son sens original du cadrage, qu’il évoque le mouvement des chevaux sur le champ de courses, une femme à sa toilette ou une danseuse au repos. Ou encore sa fameuse gravure au format vertical représentant </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><a title="Illustration" href="http://3.bp.blogspot.com/-VCBGgsDFOAs/ToisLernYpI/AAAAAAAAAqA/ZO2_OAk3Gak/s1600/edgar-degas-i-en-el-louvre-la-pintura-mary-cassatt-i-1879-1880-aguafuerte-barniz-aguatinta-y-punta-seca-fondation-w.jpg" target="_blank">« Mary Cassatt au Louvre »</a>.</em> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1916140160.jpg" target="_blank"><img id="media-158382" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2769645095.jpg" alt="les impressionnistes en privé,exposition,musée,marmottan,impressionnisme,peinture,art,portrait,paysage,monet,morisot,culture" /><br /></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 10.34999942779541px; text-align: center;">Eva Gonzalès,<em> Le moineau</em>, vers 1865-1870 - Collection particulière</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">J’ai admiré un ravissant portrait au pastel de sa jeune sœur par Eva Gonzalès, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Le moineau »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, mais je me suis arrêtée bien plus longuement devant les Berthe Morisot : </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Portrait de jeune femme »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (en robe de mousseline à fleurettes), </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Les lilas à Maurecourt »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (sa sœur Edma et ses deux enfants dans un parc) et </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« La Fable »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> où Julie Manet, la fille de Berthe et d’Eugène Manet, sur un pliant, fait face à sa nourrice qui se repose sur un banc.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1454689855.jpg" target="_blank"><img id="media-158383" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1328210522.jpg" alt="les impressionnistes en privé,exposition,musée,marmottan,impressionnisme,peinture,art,portrait,paysage,monet,morisot,culture" /><br /></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 10.34999942779541px; text-align: center;">Berthe Morisot, <em>Jeune fille à la potiche</em>, vers 1889 - Collection particulière</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Le génie de Berthe Morisot, son art de capter la vie en touches légères, dans toute sa fraîcheur, apparaît aussi dans </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Jeune femme remettant son patin »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> où une patineuse en robe sombre est entourée d’un tourbillon glacé, un décor presque abstrait. Autre découverte – rien que pour ces Morisot, l’exposition vaut le voyage, à mon avis – </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Jeune fille à la potiche »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, où elle a peint sa nièce : une œuvre inachevée, mais un portrait plein de présence de la jeune fille au regard franc.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1268885498.jpg" target="_blank"><img id="media-158386" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1106541338.jpg" alt="les impressionnistes en privé,exposition,musée,marmottan,impressionnisme,peinture,art,portrait,paysage,monet,morisot,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il y a d’autres figures à découvrir dans l’exposition : chez Renoir, le <em>« Portrait de Lucie Bérard au tablier blanc »</em> par exemple, ou ces <em>« Jeunes filles au bord de la mer »</em> reprises en couverture du catalogue. Et cette charmante <em>« Gardeuse d’oies au bord du Loing »</em>, un pastel de Sisley. Tous ces portraits et paysages portent les signatures les plus fameuses de l’impressionnisme.</span><span style="font-size: 11px;"> </span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3177517557.jpg" target="_blank"><img id="media-158385" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3403556310.jpg" alt="les impressionnistes en privé,exposition,musée,marmottan,impressionnisme,peinture,art,portrait,paysage,monet,morisot,culture" /><br /></a><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 12.266666412353516px; text-align: center;">Alfred Sisley, G<em>ardeuse d’oies au bord du Loing</em> - Collection particulière</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">Pour ce qui est de <a title="Le legs Monet au Marmottan" href="http://www.marmottan.fr/fr/claude_monet-musee-2517" target="_blank">Monet</a>, le musée Marmottan a de quoi combler ses visiteurs dans ses collections permanentes. En descendant au sous-sol, quel bonheur de retrouver tant de chefs-d’œuvre et cette fois dans des salles vastes et paisibles, des </span><em style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">« Glycines »</em><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">, des </span><em style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">« Nymphéas »</em><span style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">… Michel Monet, le fils de Claude Monet, a légué sa collection personnelle au Musée Marmottan en 1966. Trente ans plus tard, les descendants de Berthe Morisot lui ont eux aussi légué de nombreuses œuvres qui forment à présent la <a title="Le legs Rouart au Marmottan" href="http://www.marmottan.fr/fr/berthe_morisot-musee-2518" target="_blank">collection Morisot</a> la plus importante réunie dans un musée (salles au premier étage).</span></p>
Tania
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Musée Fin de siècle
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-01-30:3110439
2014-01-30T08:30:00+01:00
2014-01-30T08:30:00+01:00
Un nouveau musée ? C’est le slogan des Musées Royaux des Beaux-Arts de...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Un nouveau musée ? C’est le slogan des <a title="Le site des MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr" target="_blank" rel="noopener">Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique</a> pour inviter à découvrir la nouvelle présentation des œuvres qui, dans leurs collections, montrent comment Bruxelles, de 1868 à 1914, <em>« Fin de siècle »</em> au sens large, fut le <em><a title="Présentation sur le site du Musée" href="http://www.fin-de-siecle-museum.be/fr/musee-fin-de-siecle-museum" target="_blank" rel="noopener">« carrefour culturel de l’Europe »</a>.</em> Des peintres et des sculpteurs belges et étrangers, mais aussi des photographes, des architectes, sans oublier les arts décoratifs, la littérature et la musique.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/947612813.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-153183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/334932167.jpg" alt="musée,fin de siècle,mrbab,art,peinture,sculpture,arts décoratifs,architecture,musique,photographie,réalisme,impressionnisme,symbolisme,art nouveau,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 115%;">Au bas des marches, la <a title="Notice MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/ossip-zadkine-diane?letter=z" target="_blank" rel="noopener"><em>Diane</em> de Zadkine</a> (1937) est restée en place.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Pour y accéder, les visiteurs empruntent le couloir qui menait naguère au <a title="Quel musée ? (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/12/14/quel-musee-1121033.html" target="_blank" rel="noopener">Musée d’art moderne</a> (je m’efforce de ne pas trop y penser en arpentant les espaces vides, l’air inachevé, qui précèdent le début du parcours, au bas de l</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">escalier). Pour entrer dans le réalisme, courant qui a dominé les arts dans la seconde moitié du XIXe siècle, une grande toile de </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Hermans" target="_blank" rel="noopener">Charles Hermans</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, </span><a style="font-size: 11px;" title="Notice MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/charles-hermans-a-laube?artist=hermans-charles" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">A l’aube</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, voisine avec </span><a style="font-size: 11px;" title="Une autre version de « L’attrapade » au musée Rops" href="http://www.museerops.be/techniques/dessin/gd-attrapade.html" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">L’attrapade</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> de Rops, <a title="Illustration et notice du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/guillaume-charlier-priere" target="_blank" rel="noopener"><em>Prière</em></a>, un grand marbre de Guillaume Charlier, et de petits groupes sculptés comme </span><a style="font-size: 11px;" title="Notice MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/leopold-harze-la-famille-de-livrogne?letter=h&artist=harze-leopold" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">La famille de l’ivrogne</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> de Léopold Harzé. Pour les familiers du musée, la présence d’artistes ou d’œuvres moins connus éveille bien sûr un intérêt particulier.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1293334876.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-153184" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2520165031.jpg" alt="musée,fin de siècle,mrbab,art,peinture,sculpture,arts décoratifs,architecture,musique,photographie,réalisme,impressionnisme,symbolisme,art nouveau,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 115%; color: #000000;">Charles Hermans, <em>A l’aube</em>,1875 (248 x 317)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Cà et là, on découvre des portraits d’artistes, comme celui d’<a title="Illustration et notice des MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/henri-gervex-portrait-dalfred-stevens?string=gervex" target="_blank" rel="noopener">Alfred Stevens</a> en haut de forme par Gervex – on verra plus loin quelques-unes de ses mondaines aux belles robes – ou, plus tard, celui d’<a title="Notice MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/isidore-verheyden-portrait-de-mademoiselle-anna-boch?artist=verheyden-isidore" target="_blank" rel="noopener">Anna Boch par Isidore Verheyden</a>, accroché non loin de sa lumineuse </span><a title="Illustration et notice du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/anna-boch-cote-de-bretagne?artist=boch-anna&string=anna" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Côte de Bretagne</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Mais il y a beaucoup d’œuvres réalistes à découvrir avant d’arriver à cette fascination nouvelle pour la lumière des impressionnistes. Une longue vitrine expose de petits objets de la fin du XIXe siècle et en particulier des clichés illustrant les débuts de la photographie, des dessins de Mellery, de jolies études de Léon Frédéric et des petits bronzes (trop peu éclairés).</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3124371442.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-153188" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1741227560.JPG" alt="musée,fin de siècle,mrbab,art,peinture,sculpture,arts décoratifs,architecture,musique,photographie,réalisme,impressionnisme,symbolisme,art nouveau,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Constantin Meunier, <em>Femme du peuple</em>, 1893</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">La peinture de paysage est bien représentée : Daubigny (</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Bords de l’Oise</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">) et Corot (les </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Hauts de Sèvres</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">) voisinent avec Rops, Artan et des peintres de l’école de Tervueren comme Boulenger. Quelle force expressive dans </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Notice MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/constantin-meunier-femme-du-peuple?artist=meunier-constantin" target="_blank" rel="noopener"><em>Femme du peuple</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, un superbe bronze de Constantin Meunier, dont on expose aussi de grandes peintures comme le </span><a title="Illustration du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/constantin-meunier-triptyque-de-la-mine-volet-gauche-la-descente-centre-le-calvaire-volet-droit-la-remonte?artist=meunier-constantin&string=meunier&page=13" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Triptyque de la mine</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. A côté du monde paysan (</span><a title="Illustration et notice du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/baron-leon-frederic-les-marchands-de-craie-volet-gauche-le-matin-centre-midi-volet-droit-le-soir" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Les marchands de craie</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> de Léon Frédéric, un petit </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Portrait de paysan</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> par Van Gogh) et de celui des ouvriers au travail ou en grève, des œuvres qui dénoncent la misère sociale, deux toiles sur la vie des artistes : </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Les collègues</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> de Pierre Oyens, un homme au chevalet, une femme à la palette ; de Fantin-Latour, une très belle </span><a title="Illustration et notice du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/henri-fantin-latour-la-lecon-de-dessin-dans-latelier?letter=f" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Leçon de dessin dans l'atelier</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">.</span></a> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1736713196.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-153189" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1394759522.jpg" alt="musée,fin de siècle,mrbab,art,peinture,sculpture,arts décoratifs,architecture,musique,photographie,réalisme,impressionnisme,symbolisme,art nouveau,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Ensor, <em>Carnaval sur la plage</em>, 1887</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><a title="Présentation sur le site du musée" href="http://www.fin-de-siecle-museum.be/fr/musee-fin-de-siecle-museum/ensor" target="_blank" rel="noopener">Ensor </a>et Evenepoel : voici des œuvres majeures. D’Ensor, par exemple, </span><a title="Illustration et légende" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/james-ensor-les-masques-scandalises" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Les masques scandalisés</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (dans la palette sombre) et </span><a title="Illustration et notice du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/james-ensor-les-masques-singuliers" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Les masques singuliers</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> (dans la palette claire, dix ans plus tard) et encore ce magnifique </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Carnaval sur la plage</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> aux couleurs nacrées (comme dans ses </span><a title="Illustration du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/james-ensor-fleurs?artist=ensor-james" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Fleurs</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, malheureusement invisibles). Le beau portrait du père d’Ensor lisant et de fascinantes figures féminines :</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Une coloriste</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, </span><a title="Illustration MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/james-ensor-la-dame-sombre?artist=ensor-james&page=2" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">La dame sombre</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Un très grand portrait d’un peintre en costume rouge domine la salle des <a title="Aperçu des collections" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection?string=evenepoel&page=2" target="_blank" rel="noopener">Evenepoel</a>, je lui préfère ces deux magnifiques portraits d’enfants que sont </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Henriette au grand chapeau</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> et </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Les images</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/682703090.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-153190" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/829258444.jpg" alt="musée,fin de siècle,mrbab,art,peinture,sculpture,arts décoratifs,architecture,musique,photographie,réalisme,impressionnisme,symbolisme,art nouveau,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Henri Evenepoel, <em>Les images</em> et <em>Henriette au grand chapeau </em>(photos prises sans flash)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce sera l’occasion de découvrir Vogels, spécialiste des impressions atmosphériques (voyez </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><a title="Au début de la vidéo de la DH (après la pub)" href="http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/les-debuts-du-fin-de-siecle-52a1550b357004c37c86fc25" target="_blank" rel="noopener">Ixelles, matinée pluvieuse</a></em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> ou le ciel nocturne dans </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">La rue des chanteurs</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">). J’ai été frappée par le voisinage de deux tableaux : un verger encore réaliste à côté d’un paysage de Sisley (</span><a title="Illustration du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/alfred-sisley-a-la-lisiere-du-bois-paysage-printemps?string=sisley" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">A la lisière du bois</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">), ce qui permet de comparer ces deux manières très différentes de peindre la nature et d’apprécier la vibration de la touche. Quelle clarté, chez les impressionnistes ! Van Rysselberghe, <a title="Au soleil de Claus (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/16/au-soleil-de-claus.html" target="_blank" rel="noopener">Emile Claus</a> (trop peu d’<a title="Aperçu de la collection" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/artist/claus-emile?letter=c&page=1" target="_blank" rel="noopener">œuvres</a> exposées à mon avis), Anna Boch, Signac, Seurat – cette fois, on respire le plein air, la lumière inonde les jardins, les bords de mer, on se régale. Plus loin, arrêt devant le </span><a title="Illustration du musée" href="http://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/pierre-bonnard-nu-a-contre-jour" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Nu à contre-jour</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> de Bonnard, seul sur un mur, splendide.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1074166833.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-153191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/341604069.jpg" alt="musée,fin de siècle,mrbab,art,peinture,sculpture,arts décoratifs,architecture,musique,photographie,réalisme,impressionnisme,symbolisme,art nouveau,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Emile Claus, <a title="Illustration du musée" href="http://www.fin-de-siecle-museum.be/fr/musee-fin-de-siecle-museum/impressionisme-belge" target="_blank" rel="noopener"><em>L'inondation</em> </a>(à l'ombre du cadre)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Un beau bleu profond a été choisi pour présenter le symbolisme. Fernand Khnopff y est à l’honneur, on expose une maquette de sa maison-atelier. Quel dommage de constater qu’ici aussi, comme dans les salles précédentes, un éclairage maladroit laisse le haut du tableau barré par <a title="Voir la photo (Arts et Lettres)" href="http://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/le-nouveau-mus-e-de-bruxelles-le-fin-de-si-cle-une-nouvelle-unit" target="_blank" rel="noopener">l’ombre du cadre</a>, même sur les visages du fameux </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><a title="Illustration du musée" href="http://www.fin-de-siecle-museum.be/fr/musee-fin-de-siecle-museum/khnopff" target="_blank" rel="noopener">Des caresses</a> </em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">! J’avais déjà signalé ce problème lors de la </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;" title="Stevens le Parisien (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/05/25/stevens-le-parisien.html" target="_blank" rel="noopener">rétrospective Stevens</a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Dans un « nouveau » musée, c’est sidér
Tania
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C'est un Monet !
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-11-18:3110396
2013-11-18T08:30:00+01:00
2013-11-18T08:30:00+01:00
Vincent Noce , critique d’art à Libération , se demande si l’obsession...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><a title="Présentation de l'auteur" href="http://www.liberation.fr/auteur/1933-vincent-noce" target="_blank">Vincent Noce</a>, <a title="Bibliographie chez JC Lattès" href="http://www.editions-jclattes.fr/auteur-vincent-noce-000000022432%20bibliographie" target="_blank">critique d’art</a> à <em>Libération</em>, se demande si l’obsession de Monet, qui <em>« a passé sa vie à la recherche de la lumière »</em>, n’était pas aussi ou plutôt l’obsession de l’eau : le peintre a vécu près de la Seine, il a planté son chevalet devant la mer, les canaux ou les glaciers et, même ailleurs, <em>« revenait toujours au fleuve, à la brume, à la vapeur. »</em> La couverture bleue de <em>Monet, l’eau et la lumière</em> (</span><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">publié en 2010, année de la <a title="A revoir en musique" href="http://www.monet2010.com/" target="_blank">rétrospective</a> au Grand Palais) présente un détail de <em><a title="Illustration" href="http://www.flickr.com/photos/28433765@N07/4406659366/" target="_blank">Marée basse devant Pourville</a>.</em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2427909577.jpg" target="_blank"><img id="media-150624" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3657964395.jpg" alt="noce,vincent,monet,l'oeil et l'eau,essai,littérature française,peinture,impressionnisme,lumière,eau,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Monet, <a title="Une autre toile chez Armelle B. (Interligne)" href="http://interligne.over-blog.com/article-qui-suis-je-84155968.html" target="_blank"><em>Le bateau-atelier </em></a></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">(1876)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">La correspondance du peintre vient souvent à l’appui de cette intuition. L’auteur ne cherche pas à </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« poser un dogme »</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, mais propose un fil conducteur éclairant pour suivre l’évolution du plus célèbre des impressionnistes. Son premier dessin (à quinze ans) représente un bord de rivière. </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« Son premier tableau connu, deux ans plus tard, est un paysage traversé par un ruisseau. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Les études du physicien <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Qu%C3%A9r%C3%A9" target="_blank">David Quéré</a> aident à montrer combien l’artiste s’éloigne de l’exactitude physique pour rendre les effets d’une surface aquatique, défi permanent pour un peintre soumis aux variations de l’air et de la lumière tout au long du jour. Monet a reconnu sa dette envers <a title="Notice du musée d’Orsay" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/archives/presentation-generale/browse/14/article/johan-barthold-jongkind-1819-1891-6778.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=252&cHash=b6c0f3711d" target="_blank">Jongkind </a>: <em>« C’est à lui que je dus l’éducation définitive de mon œil. »</em> En compagnie du Hollandais et aussi de <a title="Œuvres de Boudin au musée d’Orsay" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1&zsz=1&zs_r_2_z=3&zs_r_2_w=Boudin%2C%20Eug%C3%A8ne&zs_ah=oeuvre&zs_rf=mos_a&zs_mf=21&zs_sf=0&zs_send_x=1&zs_liste_only=1" target="_blank">Boudin</a>, il ne peut résister à l’appel du large dès qu’il est, <em>« libéré des obligations militaires »</em> et, en 1864, reste à Honfleur quand <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Bazille" target="_blank">Bazille</a>, qui a descendu la Seine en bateau avec lui, décide de rentrer à Paris.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">L’essai de Vincent Noce suit la chronologie d’une vie et d’une œuvre, les amours, les déplacements, les saisons. Confrontés à la photographie, les peintres de la seconde moitié du XIXe siècle donnent à voir autre chose. <em>« Monet, dès qu’il pouvait s’émanciper, distinguait ainsi deux parties dans ses paysages : le haut, généralement d’une grande exactitude topographique, dont attestent les photographies de l’époque ; et le bas, réservé au fleuve ou à la mer, qui souvent s’écarte d’une reproduction fidèle de la réalité. »</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">Les débuts du peintre, très longtemps <em>« dans un dénuement matériel dramatique »</em> (ce qui l’a même conduit, un jour de juin 1868 où il est mis à la porte d’une auberge pour n’avoir pas payé son loyer, à se jeter de désespoir dans la Seine), ont été difficiles. <em>« Déceptions, affronts, espérances, redéceptions »</em> : Monet exprime son découragement dans ses <a title="Une sélection du mlm" href="http://www.museedeslettres.fr/public/sous-thematique/claude-monet/92?PHPSESSID=084b680e37809d93d2c2da7377dfe360" target="_blank">lettres</a>. <em>« Voilà deux mois que je ne peux plus travailler, j’ai pris ma profession en dégoût ; la peinture me fait horreur, comme l’eau à un chien enragé. »</em></span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Peindre à bord du navire de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Caillebotte" target="_blank">Caillebotte</a> va donner envie à Monet, plus tard, de disposer de sa propre embarcation, comme <a title="« Bateaux sur l'Oise » de Daubigny (Louvre)" href="http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/bateaux-sur-loise" target="_blank">Daubigny</a> qui avant lui peignait déjà des nénuphars. La barque de Monet, qu’il emportera jusqu’à Giverny, où il pouvait manger ou piquer un petit somme, est représentée sur quelques œuvres : </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">« Ce n’est pas le <a title="Histoire du bateau-atelier (Giverny news)" href="http://givernews.com/?2013/07/23/1391-le-bateau-atelier" target="_blank">bateau-atelier</a>, écrit Vincent Noce, c’est un autoportrait. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">D’<em>Impression, soleil levant</em> aux grandes <em>« Décorations »</em> des <em>Nymphéas</em>, l’essai rapporte les préoccupations du peintre, examine son choix des motifs, des cadrages, des formats, et surtout sa manière d’interposer <a title="Histoires d'eau (Normandie impressionniste)" href="http://www.normandie-impressionniste.fr/node/237" target="_blank">l’eau</a> sous toutes ses formes <em>« entre lui et cette industrialisation à laquelle il ne voulait dire mot »</em> : fleuve saisi par les glaces, crues, inondations, bords de mer, brouillard… Monet peignait par tous les temps, il ne craignait pas le froid. Lors d’un voyage en Norvège, il étonna ses hôtes en supportant aussi bien qu’eux les quelque moins trente degrés de l’hiver.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;">On prend conscience en lisant <em>Monet, l’œil et l’eau</em>, de la complexité des problèmes rencontrés par le peintre devant l’eau-miroir et les reflets, et de l’originalité de sa touche rythmée grâce à laquelle il donne vie aux surfaces même les plus étales. On suit bien sûr les péripéties de l’agrandissement du <a title="Billets d'Ariane (Giverny news)" href="http://givernews.com/?Bassin-aux-nympheas" target="_blank">bassin aux nénuphars</a> à Giverny et les problèmes de la cataracte dont Monet a longtemps évité l’opération par peur d’y perdre la vue – son appréhension des <a title="Les super pouvoirs de Monet (Giverny news)" href="http://givernews.com/?2013/09/16/1403-les-super-pouvoirs-de-monet" target="_blank">couleurs</a> en sera terriblement chamboulée.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;"><a title="« De la révolution au marché de l’art » : Portrait d’un journaliste et militant" href="http://www.ojim.fr/portraits/vincent-noce/" target="_blank">Vincent Noce</a> donne des titres évocateurs à ses séquences de quelques pages : <em>« Vagues »</em>, <em>« Amour »</em>, <em>« La vapeur, enfin »</em>, <em>« Vague à l’âme »</em>, <em>« Eaux semblantes »</em>, <em>« La verticale du peuplier »</em>… Ou encore <em>« C’est un Monet ! »</em>, des mots qui auraient été prononcés par <a title="Rodin et Monet (Musée Rodin)" href="http://www.musee-rodin.fr/fr/rodin/fiches-educatives/rencontre-rodin-et-monet" target="_blank">Rodin</a> en découvrant l’océan sur la côte bretonne, d’après <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Mirbeau" target="_blank">Mirbeau</a> (chargé du catalogue d’une exposition commune du sculpteur et du peintre).</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Cette biographie thématique très accessible, agréable à lire, donne envie de se rendre à Paris, à Giverny, entre autres, et de replonger sans attendre dans les livres d’art et les catalogues pour y observer un clapotis, un courant, des vaguelettes dans les paysages de <a title="Monet à Martigny (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/08/07/monet-a-martigny.html" target="_blank">Monet</a>, y compris même dans des prairies, des champs de fleurs et jusque dans les nuages.</span></p>
Tania
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La dernière mode
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-27:3110175
2012-10-27T08:30:00+02:00
2012-10-27T08:30:00+02:00
« La mode n’avait rien de futile pour une dame du XIXe siècle. Elle...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">« La mode n’avait rien de futile pour une dame du XIXe siècle. Elle faisait partie intégrante de son identité, et les peintres aussi bien que la presse l’envisageaient sous cet angle. C’est ainsi qu’il faut comprendre cette remarque de Manet : « La dernière mode, voyez-vous, la dernière mode, pour une peinture, c’est tout à fait nécessaire, c’est le principal. » » </span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Justine De Young, <em>La mode des impressionnistes face à la presse</em> (<a title="La mode à Orsay (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/10/22/la-mode-a-orsay.html" target="_blank"><em>L’Impressionnisme et la Mode</em></a>, <a title="Diaporama sur l'exposition (Le Temps.ch)" href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/44be382e-0f03-11e2-8f31-0adcd5faacdf/LImpressionnisme_et_la_Mode_au_Mus%C3%A9e_dOrsay_Paris#.UIewMMVmLFk" target="_blank">Musée d’Orsay</a>, Paris, 2012)</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3058810317.jpg" target="_blank"><img id="media-134788" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2357625970.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /><br /><br /></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Claude Monet, <em>Camille sur un banc</em> (The Metropolitan Museum of Art)</span></p>
Tania
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La mode à Orsay
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-25:3110174
2012-10-25T08:30:00+02:00
2012-10-25T08:30:00+02:00
L’impressionnisme et la mode , a priori le sujet semble léger, choisi pour...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR"><em>L’impressionnisme et la mode</em>, a priori le sujet semble léger, choisi pour attirer les foules et en effet, il y a du monde au musée d’Orsay pour visiter cette exposition. Mais la pertinence du thème s’impose. A l’entrée, deux petites toiles, une <em>Liseuse</em> de Manet et une <em>Jeune femme lisant</em> de Renoir, un illustré à la main, amorcent ce rapprochement de l’élégance et des peintres dans les années 1860-1880, à l’époque des nouveaux grands magasins évoqués par Zola dans <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Au_Bonheur_des_Dames" target="_blank"><em>Au bonheur des dames</em></a>.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1522242589.jpg" target="_blank"><img id="media-134712" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/376081942.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Manet, <em>Liseuse</em> ou <em>La lecture de l’illustré</em> (Chicago, The Art Institute)</span> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">J’ai tenté d’abord de vous rendre compte du parcours, salle par salle, puis je me suis ravisée. Mieux vaut laisser intact le plaisir de la découverte – </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">l’</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">exposition dure jusqu’au 20 janvier 2013. Si vous voulez en savoir davantage, le <a title="Site de l'exposition au Musée d'Orsay" href="http://impressionnisme-mode.musee-orsay.fr/" target="_blank">site du Musée</a> vous en dira plus long, il vaut lui aussi la visite. La scénographie renouvelle sans cesse le dialogue entre peintures et parures. Les écrivains y ont leur part – saviez-vous que <a title="Sur le site de l'exposition" href="http://impressionnisme-mode.musee-orsay.fr/les-revues-de-mode-et-mallarme.html" target="_blank">Mallarmé</a> signait ses articles de mode Mademoiselle Satin ?</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2469731883.jpg" target="_blank"><img id="media-134749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/85199745.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;"><em><a title="Source de l'illustration" href="http://www.diktats.com/la-derniere-mode-1978.html" target="_blank">La Dernière Mode</a>. Gazette du Monde et de la Famille</em>, <br />dirigée et rédigée par Stéphane Mallarmé</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><span lang="FR">Le catalogue s’ouvre sur des photos de robes en pleine page, cela rend bien le point de vue original de cette exposition : la présentation des vêtements et des accessoires de l</span></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">’</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><span lang="FR">époque, et la diffusion de la mode grâce aux illustrés, sujets d</span></span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">’</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" lang="FR">inspiration pour les peintres. </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" lang="FR">Les objets prêtés par le Musée Galliera et le Musée des Arts décoratifs sont d’une qualité exemplaire, comme ces escarpins roses en peau et satin qu’on retrouve plus loin sur deux étonnantes natures mortes de souliers par Eva Gonzalès.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3003404140.jpg" target="_blank"><img id="media-134750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1675129514.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Eva Gonzalès, <em>Les Chaussons blancs</em> (The Metropolitan Museum of Art)</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Ces magnifiques robes d’époque, on les reconnaît avant même de voir les tableaux </span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium; line-height: 115%;">– </span><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">on les a déjà vues chez Manet, Monet, Morisot, Renoir et Cie. Les impressionnistes se voulaient résolument modernes, et comment mieux dire son temps que par le vêtement ? La société du Second Empire obéit à des codes précis pour le jour ou le soir, l’été et l’hiver, la ville ou la campagne, l’opéra, le bal... Les impressionnistes vont les montrer et s</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">’</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">en distancer.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1172617475.jpg" target="_blank"><img id="media-134769" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3104131517.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /> <span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Albert Bartholomé, <em>Dans la serre</em> ou <a title="Commentaire sur le site de l'expo" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/page/1/article/limpressionnisme-et-la-mode-30634.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=649&cHash=29e84b8080" target="_blank"><em>Mme Bartholomé</em></a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Revues de mode et catalogues des grands magasins donnent le ton. Inattendues, ces deux toiles de Cézanne, <em>La Conversation</em> ou <em>Les deux sœurs</em> et <em>La Promenade</em>, présentées à côté des gravures qu’il a littéralement transposées ! Surprise aussi, un grand tableau d’Albert Bartholomé intitulé <em>Dans la serre</em> : la robe que porte Mme Bartholomé est présentée juste à côté, c’est étonnant de passer de l’une à l’autre.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/457864949.jpg" target="_blank"><img id="media-134767" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2871813725.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">André Adolphe Eugène Disdéri, <a title="Source de la photo" href="http://litterature2point0.blogspot.be/2010/10/walter-benjamin-petite-histoire-de-la.html" target="_blank">Carte de visite</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Pour leurs cartes de visite, les membres de la bonne société posaient chez le photographe dans leurs plus beaux vêtements. Tout un mur de planches photographiques de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Adolphe_Eug%C3%A8ne_Disd%C3%A9ri" target="_blank">Disdéri</a>, par séries de huit, montre des femmes, des hommes, parfois des couples, offrant leur meilleure apparence sur ces portraits destinés à véhiculer leur image.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/849822676.jpg" target="_blank"><img id="media-134768" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1874102994.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /><br /></a><span style="font-size: 8.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';" lang="FR">Auguste Renoir, <em>Madame Georges Charpentier et ses enfants</em> (The Metropolitan Museum of Art)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">De nombreux musées français, européens et étrangers ont prêté des œuvres de premier plan. Beaucoup viennent des Etats-Unis ; l’<a title="Site du musée" href="http://www.artic.edu/aic/collections/" target="_blank">Art Institute de Chicago</a> et le <a title="Le site du musée" href="http://www.metmuseum.org/collections" target="_blank">Metropolitan Museum of Art de New York</a> collaborent à l’exposition du musée d'Orsay. Du MET, par exemple, </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Madame Charpentier et ses enfants</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> de Renoir, magnifique portrait de femme et scène d’intérieur (le terre-neuve n’est pas en reste). De Chicago, </span><a title="Illustration" href="http://www.flickr.com/photos/abelda/4993423179/" target="_blank"><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Rue de Paris ; temps de pluie</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, signé Gustave Caillebotte, moderne à tout point de vue.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2297686159.jpg" target="_blank"><img id="media-134770" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2473568249.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /> <span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">James Tissot, <em>Juillet (Seaside)</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Une découverte pour moi, l’œuvre de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Tissot" target="_blank">James Tissot</a>, très présent bien qu’il ne soit pas impressionniste (onze oeuvres, moins tout de même que Degas, Renoir, Manet et Monet). Le prénom anglais de ce peintre français révèle son goût pour le chic mondain. Ses peintures, hommage à l’élégance, valent par le réalisme du rendu, le raffinement des détails, le soin du décor. C’est parfois figé, comme cette réunion d’hommes où l’on observe les variantes du costume masculin (</span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Le Cercle de la rue Royale</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">), c’est plus vivant dans </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">La Demoiselle de magasin</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> (</span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">La Femme à Paris</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, Toronto) ou ce </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Bal sur un bateau</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> (Tate, Londres). C’est étourdissant dans </span><a style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;" title="Illustration" href="http://www.rom1.fr/chris_blog/expos/octobre/" target="_blank"><em>Octobre</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> ou </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Juillet (Seaside), exemple de portrait</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, un superbe contre-jour !</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2895922490.jpg" target="_blank"><img id="media-134771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1352468117.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /><br /></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Edouard Manet, </span><em style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Nana</em><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;"> (Hamburger Kunsthalle)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Près d’une vitrine consacrée aux <a title="Sur le site de l'exposition" href="http://impressionnisme-mode.musee-orsay.fr/les-dessous.html" target="_blank">dessous</a>, presque tous blancs à l’exception d’un corset de satin bleu (qu’on verra sur la mutine </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Nana</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> de Manet), une grande toile de Henri Gervex, </span><a title="Illustration" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/peinture.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=122425" target="_blank"><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Rolla</em></a><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">, qui a fait scandale moins par la jeune femme nue sur le lit et son amant, déjà rhabillé devant une fenêtre ouverte, que par le désordre de ses vêtements et de sa lingerie répandus sur le sol dans un joyeux abandon.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3573559872.jpg" target="_blank"><img id="media-134772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2894446633.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /> <span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Gustave Caillebotte, <em>Portrait d’un homme</em> (The Cleveland Museum of Art)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Très peu de costumes masculins ont été conservés, une vitrine leur est consacrée dans la salle des dandys et des portraits d’hommes : de beaux tableaux signés Caillebotte, en particulier, ou le </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Portrait de Manet</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> par Fantin-Latour (Chicago).</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/303636271.jpg" target="_blank"><img id="media-134773" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2959253002.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /><br /></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Edouard Manet, <em>Jeune dame en 1866</em> ou <em>La femme au perroquet</em> (The Metropolitan Museum of Art)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">C’est une des leçons de </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">L’impressionnisme et la mode</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> : au fur et à mesure qu’on avance, la différence entre les impressionnistes et les autres, les peintres traditionnels voire académiques, se fait de plus en plus claire, même si leurs modèles portent les mêmes atours. </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">La femme au perroquet</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> de Manet (MET, New York), en peignoir lâche, humant une violette, évoque les cinq sens ; le personnage s’y détache sur un fond sombre, au lieu du riche décor bourgeois. Berthe Morisot, dans ses toiles d’une lumière et d’une légèreté sidérantes, évoque l’intimité d’un intérieur avec un naturel éblouissant. L’air circule dans ses toiles avec une qualité rare, ses blancs sont magiques.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/186414199.jpg" target="_blank"><img id="media-134774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/72538629.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /></a><br /> <span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Berthe Morisot, <em>L’Intérieur</em> (Collection Diane B. Wilsey)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">A l’opéra, les bras sont obligatoirement nus, le décolleté large, la robe, de soie. Chez Mary Cassatt, Eva Gonzalès, Renoir, les femmes dans leur loge ont une véritable présence, de l’expression, alors que dans </span><em style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Une soirée</em><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"> de Jean Béraud, les couleurs des toilettes féminines en contraste avec les habits noirs de leurs cavaliers ne sont que le reflet brillant d’une parade sociale. La nouvelle peinture explore la lumière, la matière et les couleurs pour elles-mêmes.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1235246920.jpg" target="_blank"><img id="media-134775" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3936635468.jpg" alt="l'impressionnisme et la mode,exposition,paris,musée d'orsay,impressionnisme,mode,dix-neuvième siècle,portrait,vêtements,culture" /><br /></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">Mary Cassatt,</span><em style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;"> Femme au collier de perles dans une loge </em><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 8pt;">(Philadelphia Museum of Art)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Les artistes de la seconde moitié du dix-neuvième siècle ont réinventé le portrait, la scène de genre pour en faire des peintures modernes. Amateurs du chic parisien ou non, allez voir <a title="Une critique nuancée (La Tribune de l’art)" href="http://www.latribunedelart.com/l-impressionnisme-et-la-mode-article004002.html" target="_blank"><em>L’impressionnisme et la mode</em></a>, </span></span><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Collectionneurs
tag:textespretextes.blogspirit.com,2009-07-18:3109511
2009-07-18T07:42:00+02:00
2009-07-18T07:42:00+02:00
« On a beaucoup écrit sur le « mystère » de Chtchoukine et...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« On a beaucoup écrit sur le « mystère » de Chtchoukine et de Morozov.<br /> La clé de leur énigme se trouve dans leur époque, le tournant des XIXe – XXe siècles en Russie, le temps des changements majeurs dans l’art et la société, dont les deux collectionneurs savent saisir le rythme. La recherche de phénomènes artistiques répondant à cette atmosphère, un sentiment aiguisé du nouveau, de l’authentique, du talentueux les conduit à Paris la magnifique, foyer des idées artistiques des années 1870-1910. Les contemporains regardent souvent avec suspicion ces riches extravagants qui paient des sommes considérables pour des œuvres d’artistes novateurs français « insupportables par leur insolence » ou « intolérablement vulgaires » (selon l’expression du prince Sergueï Chtcherbatov). Les descendants sont toujours stupéfaits par la justesse de « l’œil » des collectionneurs du siècle dernier et doivent reconnaître que les Monet, Gauguin ou Matisse « russes », ayant passé l’épreuve du goût personnel de ces collectionneurs, sont une référence parmi les œuvres des mêmes artistes conservées dans de nombreux musées et collections particulières du monde. »</em></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Anna V. Poznanskaïa et Alexeï V. Pétoukhov, <em>L’histoire de la collection de la nouvelle peinture française au Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine</em> (Catalogue <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/07/15/pouchkine-a-martigny.html" title="Pouchkine à Martigny">De Courbet à Picasso</a></em>, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse, 2009).</span></span></p> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/516278052.jpg" alt="Matisse Capucines.jpg" name="media-56550" id="media-56550" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <table width="550" cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" style="width: 412.5pt; mso-cellspacing: 0cm; mso-padding-alt: 1.5pt 1.5pt 1.5pt 1.5pt;"> <tbody> <tr> <td style="background-color: transparent; border: #d4d0c8; padding: 1.5pt;"> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 6.5pt;"><a href="http://www.gianadda.ch/upload/manual/0_Matisse_Nasturtiums.jpg"></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><a href="http://www.gianadda.ch/upload/manual/0_Matisse_Nasturtiums.jpg"><span style="font-family: Arial; font-size: 6.5pt;"><span style="color: #800080;">Henri Matisse Nasturtiums and the Dance, Les Capucines à la danse, 1912, 190.5 x 114.5 cm,<br /> Musée d'Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou, © The State Pushkin Museum of Fine Art, Moscow</span></span></a> </p> </td> </tr> </tbody> </table> </div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2815959661.jpg"></a></span></div>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Pouchkine à Martigny
tag:textespretextes.blogspirit.com,2009-07-16:3109510
2009-07-16T08:30:00+02:00
2009-07-16T08:30:00+02:00
De Courbet à Picasso , c’est la belle exposition d’été de la Fondation...
<p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>De Courbet à Picasso</em>, c’est la belle exposition d’été de la <a target="_blank" href="http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/" title="Présentation sur le site de la Fondation">Fondation Gianadda</a> à Martigny, un rendez-vous à ne pas manquer. Les œuvres prêtées par le <a target="_blank" href="http://www.museum.ru/gmii/" title="Site officiel du musée des Beaux-Arts Pouchkine (en réfection)">Musée des Beaux-Arts Pouchkine</a>, des peintures françaises des XIXe et XXe siècles – autour de l’impressionnisme – ne sont à nouveau visibles à Moscou que depuis 2006. La galerie d’art moderne occidental y a rouvert ses portes quelque soixante ans après la condamnation de cet art « bourgeois » acquis principalement par <a target="_blank" href="http://www.morozov-shchukin.com/" title="Les collectionneurs, leurs collections">deux collectionneurs</a> russes, Ivan Morozov (ingénieur) et Serguei Chtchoukine (magnat du textile, mécène pour qui Matisse a peint <em>La Danse</em> et <em>La Musique</em>).</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1897207609.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1377197827.jpg" alt="Picasso Arlequin et sa compagne (les deux saltimbanques).jpg" name="media-56448" id="media-56448" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <div style="text-align: center"> <table width="550" cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" style="text-align: center; width: 412.5pt; mso-cellspacing: 0cm; mso-padding-alt: 1.5pt 1.5pt 1.5pt 1.5pt;"> <tbody> <tr> <td style="BORDER-BOTTOM: #d4d0c8; BORDER-LEFT: #d4d0c8; PADDING-BOTTOM: 1.5pt; BACKGROUND-COLOR: transparent; PADDING-LEFT: 1.5pt; PADDING-RIGHT: 1.5pt; BORDER-TOP: #d4d0c8; BORDER-RIGHT: #d4d0c8; PADDING-TOP: 1.5pt"> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="FONT-FAMILY: Arial; FONT-SIZE: 6.5pt"><a href="http://www.gianadda.ch/upload/manual/0_Picasso_Harlequin_and_his_companion.jpg"></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><a href="http://www.gianadda.ch/upload/manual/0_Picasso_Harlequin_and_his_companion.jpg"><span xml:lang="EN-GB" lang="EN-GB" style="FONT-FAMILY: Arial; FONT-SIZE: 6.5pt; mso-ansi-language: EN-GB"><span style="color: #800080;">Pablo Picasso Harlequin and his companion (The Saltimbanques), Les deux saltimbanques, 1901, 73 x 60,<br /> Musée d'Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou, © The State Pushkin Museum of Fine Art, Moscow</span></span></a></p> </td> </tr> </tbody> </table> </div> <div style="text-align: center"> </div> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’exposition s’ouvre sur trois Corot, dont un merveilleux <em>Char à foin</em> : près d’un arbre au croisement d’une route de campagne, un cheval tire la charrette où deux personnes sont juchées sur le foin, un cavalier les accompagne. Des paysages de Courbet, un <em>Bal à l’Opéra de Paris</em> signé Forain, précèdent une grande toile de <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Dagnan-Bouveret" title="Notice Wikipedia">Dagnan-Bouveret</a>, <em>La bénédiction des jeunes époux</em>. La lumière blonde et les blancs de cette composition réaliste fascinent : le vieux couple des parents tend un cierge aux mariés, agenouillés devant eux. Sur le sol jonché de pétales de roses, la mariée a posé son missel. Dans le fond, une grande table de fête couverte de nappes blanches, au bout de laquelle est posé un bouquet champêtre. On aperçoit des serviteurs dans un angle, près de la vaisselle blanche, et face à nous, la famille regroupée et attentive.<br /> Aux fenêtres, des rideaux immaculés ajoutent encore de la clarté à la scène qu’un trait blanc, sur la nappe, souligne en oblique.</span></span></p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2062515100.jpg"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1958333560.jpg" alt="Degas Danseuse chez le photographe.jpg" name="media-56449" id="media-56449" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> <div style="text-align: center"> <span style="font-family: Arial; color: blue; font-size: 6.5pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="text-decoration: underline;">Edgar Degas, Dancer posing for a Photographer Danseuse chez le photographe, 1875, 65 x 50,<br /> Musée d'Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou, © The State Pushkin Museum of Fine Art, Moscow</span></span></div> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est le seul artiste peu connu dans le parcours. Renoir est là avec <em>Au jardin, Sous la tonnelle au Moulin de la Galette</em> – de dos, une jeune femme en robe blanche rayée de bleu rappelle le célèbre Moulin. Puis vient une <em>Danseuse chez le photographe</em>, le Degas qui a été choisi pour l’affiche : elle prend la pose devant un miroir, à travers de grandes vitres d’atelier on reconnaît des façades parisiennes.</span></span> <span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans <em>Matin d’automne à Eragny</em>, de Pissarro, on voit d’abord les arbres dorés du paysage, puis on devine une ferme, un cavalier qui tient son cheval par la bride. Deux Monet lui succèdent : des <em>Nymphéas blancs</em>, sous le pont japonais, puis <em>Meules de foin à Giverny</em>, devant une allée de jeunes peupliers qui vibrent sous le soleil. Et puis Cézanne, très bien représenté aussi, la fameuse <em>Ronde des prisonniers</em> de Van Gogh, les couleurs somptueuses des Gauguin (<em>Matamoé (la mort), Paysage aux paons</em> et <em>Vaïraumati Tei Oa – Son nom est Vaïraumati</em>).</span></span> </p> <p style="TEXT-ALIGN: center"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4143077829.jpg" alt="Gauguin Matamoé (la mort).jpg" name="media-56453" id="media-56453" style="BORDER-RIGHT-WIDTH: 0px; MARGIN: 0.7em 0px; BORDER-TOP-WIDTH: 0px; BORDER-BOTTOM-WIDTH: 0px; BORDER-LEFT-WIDTH: 0px" /></p> <p style="TEXT-ALIGN: center"><span style="text-decoration: underline;"><span xml:lang="EN-GB" lang="EN-GB" style="FONT-FAMILY: Arial; COLOR: blue; FONT-SIZE: 6.5pt; mso-ansi-language: EN-GB">Paul Gauguin, "Death. Landscape with Peacocks</span></span><span style="text-decoration: underline;"><span style="FONT-FAMILY: Arial; COLOR: blue; FONT-SIZE: 6.5pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA">Paysage aux paons", Paysage aux paons, 1892, 115 x 86,<br /> Musée d'Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou, © The State Pushkin Museum of Fine Art, Moscow</span></span></p> <div style="text-align: left;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Comment rendre tant de beauté par l’énumération ? Une <em>Femme à la fenêtre</em> de Toulouse-Lautrec (carton, essence, céruse). Un <em>Intérieur</em> de Vuillard plein de charme. De grands Matisse, dont les <em>Capucines devant La Danse</em>. <em>Le Vésuve</em> par Marquet, un paysage d’or pâle où les coques des bateaux brillent d’un noir d’encre. Un Picasso à couper le souffle, <em>Arlequin et sa compagne (les saltimbanques)</em> : ils sont accoudés devant un verre, les yeux dans le vague, lui dans son costume bleu à losanges, de profil, elle de face, en jaune orange. Contraste du froid et du chaud sur le fond aussi, rouge de la banquette, bleu du mur. Un coup de cœur.</span></span></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/99539086.JPG"><img src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/546014216.JPG" alt="Le coq de Brancusi dans le parc de la Fondation Pierre Gianadda à Martigny.JPG" name="media-56467" id="media-56467" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> </div> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et ce n’est pas tout : voici Apollinaire et Marie Laurencin peints par Rousseau, et<br /> aussi son étonnant <em>Cheval attaqué par un jaguar</em>. Des courbes graphiques sur fond noir d’Ozenfant. Il faudrait revenir pour mieux regarder les photographies en annexe et flâner à l’aise dans le parc de sculptures. Avec les années, les arbres de plus en plus beaux y jouent aussi des formes et des volumes, des couleurs et de la lumière.</span></span></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2199736437.jpg"></a> </div> <p> </p> <div style="text-align: center"> </div>
hommelibre
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Cézanne peint
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-07-07:3296536
2009-07-07T00:02:00+02:00
2009-07-07T00:02:00+02:00
Paul Cézanne fait partie de l’école de l’impressionnisme, de même que...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2677620179.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3972972749.jpg" id="media-30961" alt="Cézanne2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Paul Cézanne fait partie de l’école de l’impressionnisme, de même que Monnet, Van Gogh Renoir, Manet et quelques autres. Ils se sont mis en rupture avec le classicisme, tant sur les thèmes que sur la technique picturale. Poussant plus loin le chemin ouvert par les romantique, ils ont contribué à la première vague de révolution culturelle de la fin du 19e siècle et début du 20e, qui a ouvert la porte à des mouvements plus radicaux comme le dadaïsme, le surréalisme, jusqu’à l’incarnation sociétale de cette révolution de l’individu dans mai 68.<br /> <br /> Il est intéressant de savoir que la rupture des impressionnistes <a target="_blank" href="http://www.impressionniste.net/">s’est manifestée sur plusieurs plans</a>:<br /> <br /> <i>- politique : la plupart des peintres réalistes ou naturalistes sont républicains et opposants au Coup d'Etat de Napoléon III.<br /> <br /> - esthétique : ils détestent les "grandes machines" historiques ou mythologiques des peintres académiques, et souhaitent exprimer les beautés simples de la nature, la vie de leurs contemporains les plus humbles.<br /></i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4217694615.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2993783789.jpg" id="media-30962" alt="Cezanne3.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br /> <i>- sociologique : les nouveaux venus sont issus de milieux populaires et ne sont plus liés à l'aristocratie au pouvoir<br /> <br /> - géographique : ils sont en quête de sites préservés de la révolution industrielle (Barbizon, Normandie)<br /> <br /></i> La musique a suivi ce mouvement, en particulier par Ravel, Debussy, Satie, puis Stravinsky et le cheminement vers la musique concrète ou Messiaen, qui cherchaient le coeur du sens du son plus que la forme élaborée.<br /> <br /> Cézanne n’est pas le peintre impressionniste que je regarde le plus volontiers. Van Gogh et Monnet ont mes préférences.<br /> <br /> Mais son rôle dans l'école impressionniste est très important. Il a été considéré par ses descendants comme le père de la peinture moderne et du cubisme. Il a peint entre autre la région d’Aix-en-Provence, en particulier la montagne Sainte-Victoire qui deviendra son sujet principal à la fin de sa vie. Il existe ainsi un tryptique où il peint la montagne à trois moments différents de la journée, et où elle apparaît différente selon les éclairages et la lumière.</p> <p style="text-align: justify;"><object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/UOj2aRwXPco&hl=fr&fs=1&" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/UOj2aRwXPco&hl=fr&fs=1&" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object><br /> <br /> <object height="344" width="425" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/w4xe9-zdpqw&hl=fr&fs=1&" /> <embed height="344" width="425" src="http://www.youtube.com/v/w4xe9-zdpqw&hl=fr&fs=1&" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/371519561.jpg" id="media-30960" alt="1440007608.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></p><p style="text-align: justify;">La peinture impressionniste m’a toujours beaucoup parlé. J’aime cette manière de rendre une image floue-précise à partir de touches, parfois d’effleurements du pinceau. L’impressionnisme décrit moins le monde qu’il ne suggère un ressenti chez celui qui regarde.</p>
vassor
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Théodore Duret, premier historiographe de l'impressionnisme
tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2009-03-02:1718437
2009-03-02T10:09:00+01:00
2009-03-02T10:09:00+01:00
Par Bernard Vassor Le premier historien de l'Impressionnisme, cet ami...
<p>Par Bernard Vassor</p><div style="text-align: center;"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/890610015.jpg" target="_blank"><img id="media-325350" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/776593345.jpg" alt="theodore DURET hauteur.jpg" name="media-325350" /></a></div><div style="text-align: center;">Le premier historien de l'Impressionnisme, cet ami d'Emile Zola vécut la plus grande partie de sa vie dans le neuvième arrondissement.</div><div style="text-align: center;">Il faut noter que nous avons rencontré de nombreuses erreurs dans son autobiographie.</div><div style="text-align: center;">...........<br /> Il vit le jour le 20 janvier 1838 à Saintes (Charente-Inférieure). Il est mort le 16 janvier 1927 au 24 rue d'Amsterdam. Son père, Jules Emmanuel, notaire était le fils d'un grand propriétaire foncier, sa mère Angélique Lohmeyer était la fille d'un armateur qui se livrait au commerce de l'alcool. En 1850 son père abandonna le notariat pour le commerce du cognac, Théodore, à sa majorité fut nommé le représentant de l'entreprise familiale dans toute l'Europe.</div><div style="text-align: center;">Il attrapa le virus de la politique en 1863 en se présentant aux élections régionales en tant que candidat modéré. Il fut sévèrement battu, comme dans toutes les élections suivantes....Il rencontra <strong>Manet </strong>en 1865 par hasard à Madrid, au cours d'un voyage dans un restaurant de la Puerta del Sol à Madrid. Après avoir fait connaissance sur un malentendu, il visitèrent ensemble le <strong><a href="http://museoprado.mcu.es/home.html">musée du Prado</a></strong>. Duret s'installa à Paris en 1867. Il publia un petit livre: <em>Les peintres français en 1867,</em> qui le premier exposa le point de vue de la "peinture nouvelle". Il fut rédacteur au journal libéral <em>Le Globe</em> en 1868 qu'il quitta pour fonder avec <strong>Emile Zola</strong> <strong>Camille Pelletan et Jules Ferry</strong> un journal littéraire de tendance républicaine. Cette feuille prit des positions critiques et s'associa au soutien pour la souscription en faveur de <strong>Baudin </strong>pour l'érection d'un monument au cimetière Montmartre. Cette collaboration avec Zola scellera une amitié indéfectible. (C'est Duret qui a été à l'origine de l'érection et de l'inauguration du buste de Zola dans la maison de Médan.)</div><div style="text-align: center;">Il se représenta encore aux élections législatives en 1869 dans sa région où il fut une nouvelle fois <em>ratatiné</em>. Pendant le siège de Paris, les toiles de Manet ont été entreposées chez lui. Au moment de la Commune de Paris, il figurait parmi les "<em>conciliateurs</em>"avec son ami le banquier italien <strong><a href="http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=5853">Cernuschi</a></strong> Ils décidèrent tous deux de fuir Paris en raison de la crainte d'être fusillé au moment de la semaine sanglante par des versaillais triomphant soutenus par une presse haineuse et revancharde.</div><div style="text-align: center;">Le voyage des eux amis les conduira au Japon en passant par Liverpool, New-York, Boston, San-Francisco et après vingt quatre jours de traversée, ils abordèrent YoKohama, puis ils visitèrent longuement le Japon. Ils passèrent par la Mongolie, la Chine, Java, Ceylan et l'Inde d'où ils expédièrent de nombreux objets en France qui seront à l'origine du Musée Cernuschi près du parc Monceau. Duret publia en 1885 en un volume un certain nombre d'articles précédemment publié en articles de presse par lui intitulé : <em>Critique d'Avant-garde. </em>Executeur testamentaire de Manet, il organisa la vente après décès des toiles de son ami. En 1889, il lança la souscription avec Monet destinée à l'achat de : <em>Olympia</em> de Manet, afin de l'offrir au musée du Louvres.</div><div style="text-align: center;">.......</div><div style="text-align: center;">Politiquement neutre (semble-t-il) pendant le boulangisme, il soutint courageusement et activement Emile Zola pendant <em>"l'Affaire</em>", le rejoignit pendant l'exil à Londres pour lui apporter réconfort et amitié. L'affaire Dreyfus terminée il se consacra uniquement à des travaux littéraires et historiques. En 1900 il donna à la Bibliothèque nationale l'ensemble des estampes rapportées du Japon et au Musée Cernuschi sa collection d'objets d'Extrème orient. Il fut le premier Président de la <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2006/08/31/la-societe-des-amis-d-emile-zola.html">Société des Amis d'Emile Zola </a>.</div><div style="text-align: center;">............</div><div style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman';"><span style="color: #00ff00;">Dans le texte suivant, Théodore Duret commet quelques erreurs :</span></span></strong></div><div style="text-align: center;"><em>"En 1870 et années suivantes un petit marchand, qu'on appelait le père Tanguy, vendait des toiles et des couleurs dans une boutique de la rue Clauzel** Les Impressionnistes, qui lui prenaient des fournitures, lui donnaient des tableaux en échange. Quoiqu'il les offrît à des prix infimes, il ne parvenait à en placer que très peu et sa boutique en restait encombrée. Il avait continué, comme tant d'autres, après le siège de Paris, sous la Commune, à faire partie de la garde nationale et, pendant la bataille entre les Fédérés et l'armée de Versailles, avait été pris et envoyé à Satory. Il passa en conseil de guerre. Heureusement pour lui que les officiers enquêteurs n'eurent point l'idée de rechercher les tableaux qu'il tenait en vente, pour les montrer à ses juges, car dans ce cas il eût été sûrement condamné et fusillé.</em> <strong><span style="text-decoration: underline;"><em>Acquitté (</em></span></strong>dit Duret ce qui n'est pas exact) <em>il put reprendre son commerce (</em><strong><span style="text-decoration: underline;">à l'époque, il était concierge 10 rue Cortot, et ne détenait aucun tableau "qu'il tenait en vente")***.</span></strong> <em>C'était un homme du peuple, doué d'un goût naturel, mais sans culture. Il désignait l'ensemble des Impressionnistes par un mot pompeux, «l'Ecole», qui dans sa bouche avait quelque chose de drôle. En 1879 Cézanne avait quitté un appartement qu'il occupait près de la gare Montparnasse, se rendant à Aix. Il laissait ses tableaux à la disposition du père Tanguy, avec qui j'allais les voir, pour en acheter. Ils représentaient le travail accumulé de plusieurs années. Je les trouvai rangés par piles, contre la muraille, les plus grands à 100 francs, les plus petits à 40 francs. J'en choisis plusieurs dans les piles. (</em><strong>c'est contraire à tous les autres témoignages de contemporains, disant le cérémonial pour la présentation des toiles de Cézanne, et le respect que Tanguy avait pour ces toiles qu'il ne présentait qu'à des connaisseurs</strong><em>)<br /> Cézanne marié eut un fils en 1872. Son temps a été partagé entre Paris, les environs et sa ville natale d'Aix, où il n'a jamais cessé de séjourner par intervalles, car il a toujours conservé les meilleures relations avec sa famille. Il vécut, pendant des années, d'une manière resserrée, avec la pension reçue de son père. Il ne vendait point alors de tableaux ou à des prix tels, que leur produit n'ajoutait presque rien à son petit budget. Après la mort de son père, en 1886, et celle de sa mère, en 1897, il entra en possession de la fortune paternelle, partagée avec ses deux sœurs et passa à l'état de riche bourgeois de la ville d'Aix. Il y fixa alors sa résidence. Il eut une maison en ville et se fit construire un atelier au dehors, à quelque distance. Devenu riche, il ne changea rien à sa manière de vivre. Il continua, comme par le passé, à peindre assidûment, ne prenant toujours d'intérêt qu'à son art.<br /> Les années semblaient se succéder le laissant isolé, mais le temps qui travaille pour ce qui a de la valeur en soi, travaillait pour lui. A la première génération, qui n'avait connu les Impressionnistes que pour les railler, en succédait une autre, qui savait les comprendre et les apprécier. Cézanne, le plus méprisé de tous dans la période de méconnaissance, devait rester en arrière des autres, lorsque la faveur viendrait à se produire; il demeurerait ignoré de la foule et continuerait à être réprouvé par le monde académique. Mais, en compensation, il allait recueillir l'appui d'un cercle sans cesse élargi d'adhérents, artistes, collectionneurs, marchands.</em></div><div style="text-align: center;"><p><em>.......<br /></em><em>Le père Tanguy avait été le premier à tenir de ses œuvres, à une époque où il était comme impossible d'en vendre. C'est Pissarro, qui a toujours professé une grande admiration pour Cézanne, qui avait guidé le père Tanguy et qui amenait ensuite Vollard (</em><strong>faux, c'est Renoir</strong><em>)en des circonstances plus heureuses, à prendre là même voie. Vollard était venu de l'Ile de la Réunion, son pays natal, faire ses humanités et ses études de droit à Paris., Il s'était, à la recherche d'une profession, établi marchand de tableaux. Vers</em> <span style="text-decoration: underline;"><em>1880 ****</em> <strong>(faux, c'est vers1889</strong><em>)</em></span> <em>il s'engagea dans l'achat des tableaux de Cézanne. Entré en relations avec le fils, il en acquit environ 200, pour une somme de 80 à 90.000 francs. Il loua, afin de compléter son entreprise, un magasin rue Laffitte, près du Boulevard, où il tint en vue les tableaux. Ce fut pour Cézanne un événement que cette péripétie, qui l'amenait à vendre ses œuvres, maintenant présentées en permanence aux connaisseurs et au public. Aux rares collectionneurs des premiers temps, le comte Doria, M. Choquet, M. de Bellio, puis, suivirent de nombreux autres : MM. Pellerin, Bernheim jeune, Fabbri, Gasquet, Lœser, Alphonse Kann, pour ne parler que des principaux. Sa réputation allait passer les frontières; en Allemagne on recherchait ses œuvres et les jeunes artistes y subissaient son influence.<br /> En France sa prise sur les peintres émancipés de la nouvelle génération devenait évidente, lorsque se formaient à Paris, en 1884, la Société des Artistes indépendants, puis, en 1909, le Salon d'automne. Là il serait tenu pour un maître, c'est sur lui qu'on s'appuierait. Après avoir voulu, au début, montrer ses œuvres aux Salons et aux expositions des Impressionnistes et avoir été amené à v renoncera sous le flot d'injures qu'elles suscitaient, il allait maintenant pouvoir les envoyer, à son gré, à des expositions où elles seraient reçues avec empressement. Il prenait donc part aux expositions des Indépendants des années 1899, 1901 et 1902 et à celle du Salon d'automne de 1905. Un de ses tableaux serait admis à l'exposition universelle de 1889 et plusieurs à celle de 1900. En 1907, le Salon d'automne ferait, après sa mort, une exposition générale de son œuvre.<br /> <br /> Maurice Denis a su donner expression aux sentiments des artistes, qui admiraient plus particulièrement Cézanne. Il a peint une grande toile, sous le titre "Hommage à Cézanne"exposée en 1901 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Autour d'un tableau de Cézanne sont groupés en déférence, les peintres</em> <a href="javascript:Popup('/mot.nsf/Dossiers/Pierre_Bonnard')"><span style="color: black;"><em>Bonnard</em></span></a><em>, Denis, Ranson, Redon, Roussel, Sérusier,</em> <a href="javascript:Popup('/mot.nsf/Dossiers/Vuillard')"><span style="color: black;"><em>Vuillard</em></span></a><em>, et avec eux Mellerio et Vollard.".</em></p><p>***Tanguy fut condamné à un an de prison et deux ans de "haute surveillance" , peine qu'il purgea entièrement, contrairement à ce que disent plusieurs témoins et historiographes, dont Emile Bernard et d'autres, faisant état d'intervention de Jobbé-Duval qui grâce à son appartenance maçonnique serait intervenu pour une amnistie....Jobbé-Duval n'a été initié à la loge Alsace-Lorraine qu'après le retour du Père Tanguy en 1874 ! (Archives du Grand Orient de France, et André Combes : <em>Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIX°siècle</em>, éditions du Rocher 1999.*Sources : Roger Bonniot, Emmanuel Laurent <em>Film à trois</em><br /> <em><strong>Adjoint au maire du neuvième arrondissement pendant la Commune ?</strong></em> C'est ce que disent tous les historiens depuis plus d'un siècle, et que lui-même laisse entendre dans ses <em>Mémoires</em> de façon confuse et alambiquée : <em>Histoire de quatre ans, 1870-1874</em>.<br /> Hormis le fait qu'il n'y eut pas de maire élu pendant la Commune, mais, des délégués, son nom ne figure même pas comme candidat dans la liste des 24 noms cités au Journal Officiel pour les élections municipales du 26 mars.<br /> Après le 4 septembre1870, Gustave Chaudey, l'ami de Duret fut un très court moment nommé à la mairie du IX°. Duret, s'installa-t-il peut-être avec lui dans les bureaux de l'Hôtel Aguado (mairie du neuvième arrondissement) sans exercer de fonction officielle ? Mais rien n'est moins certain. C'est <strong>Arthur Ranc</strong> qui fut nommé maire du neuvième pendant le siège de Paris, avant la Commune, puis élu délégué aux élections du 26 mars 1871. </p><p>.......</p><p> </p></div>
Tania
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Marchand de tableaux
tag:textespretextes.blogspirit.com,2008-07-07:3109345
2008-07-07T07:15:00+02:00
2008-07-07T07:15:00+02:00
Le Portrait d’Ambroise Vollard par Renoir (1908) orne la couverture...
<p align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Le <em><a title="Vollard par Renoir" href="http://www.mi-aime-a-ou.com/personnages_reunionnais/vollard_peintre_renoir.jpg" target="_blank">Portrait d’Ambroise Vollard</a></em> par Renoir (1908) orne la couverture des <em>Souvenirs d’un marchand de tableaux</em> (1937), une somme d’anecdotes qui permet de revivre une époque où l’art était plus qu’aujourd’hui à la portée des amateurs. Si Cézanne et Renoir sont les peintres qu’il a le mieux connus, il en passe beaucoup d’autres dans ces mémoires, que termine un volumineux index.</span></span></p><p align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Vollard commence par son enfance à l’Ile de la Réunion. Surpris de voir sa tante s’inspirer de fleurs artificielles pour ses aquarelles, alors que celles du jardin sont bien plus belles, il s’en souviendra en apprenant que <em>« les plus somptueux bouquets de Cézanne avaient été peints d’après des fleurs en papier. »</em> Collectionneur précoce, il ramasse des galets, puis des fragments de porcelaine bleue, amoureux déjà des couleurs et de la lumière : <em>« C’est, au coucher du soleil, un brouillard bleu tombant des hauteurs, ouate impalpable qui, en quelques instants, répand l’ombre, une ombre comme faite de ces gris argentés qui enchantent dans les toiles de Whistler. »</em></span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3923777828.jpg" target="_blank"><span style="font-family: Times New Roman;"><img id="media-36188" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Mary Cassatt, Lydia Seated in a Garden with a Dog, ca. 1880. Columbus museum of art, 2005. http://www.columbusmuseum.org/exhibitions/american/mary_cassatt.jpg" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3923777828.jpg" alt="3277b7b9cdc9d6494179ea0adfeded17.jpg" name="media-36188" /></span></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><p align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Etudiant en droit, Vollard préfère à l’étude les flâneries sur les quais, à observer dessins et gravures dans les vitrines parisiennes. Premiers achats. <em>« 1890 ! Quelle époque bénie pour les collectionneurs ! Partout des chefs-d’œuvre et autant dire pour rien. »</em> Attentif aux prix, il les voit grimper en passant d’une main à l’autre et comprend très vite comment faire pour enrichir ses collections et commercer, tandis que le sympathique Père Tanguy, marchand de couleurs, fait crédit aux jeunes peintres.</span></span></p><p align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans la galerie où il s’initie au métier de marchand de tableaux, Vollard constate la défiance du patron envers les peintures nouvelles qu’il lui conseille d’acquérir et se décide à le quitter. <em>« Ecoutez, mon cher Vollard, nous nous quittons bons amis, n’est-ce pas ? Quand vous parlerez d’impressionnisme, je compte sur votre loyauté pour dire que je déteste ça. – Non seulement je prends l’engagement de le dire, mais, si l’occasion se présente, je l’écrirai. Je tiens ma parole. »</em></span></span></p><p align="left"><span style="font-size: medium;"><span lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">A Montmartre en ces années-là, Vollard fréquente Bonnard, Lautrec, Degas et Renoir si dissemblables. En affaires, il apprend vite ce qu’il convient de dire ou de taire, comment faire monter les prix pour susciter l’intérêt de l’acheteur, comment recueillir l’information qui permet de s’emparer le premier d’œuvres possédées par des gens qui n’ont aucune idée de leur valeur.</span></span> <span lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Ce qui rend ses souvenirs très vivants, ce sont toutes les conversations que le marchand rapporte : bêtises des uns, astuces des autres, propos d’artistes surtout. Renoir : <em>« Avec toutes leurs sacrées histoires de peinture nouvelle, j’aurai mis quarante ans à découvrir que la reine des couleurs, c’est le noir ! »</em> Manet : <em>« Un peintre peut tout dire avec des fruits ou des fleurs, ou des nuages seulement. »</em> - <em>« Je voudrais être comme le saint François de la nature morte ! »</em></span></span></span></p><p align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Vollard rend un bel hommage à <a title="Site des Amis de Mary Cassatt" href="http://www.lesamisdemarycassatt.fr/Biographie/index.html" target="_blank">Mary Cassatt</a>, la plus discrète des impressionnistes, qui se dépensait sans compter pour le succès de ses camarades sans se soucier de sa propre peinture. Il nous décrit le convoi funèbre de cette artiste généreuse, suivi par le village entier de Mesnil-Beaufrêne, dans l’Oise, en 1926. On jeta des œillets et des roses sur sa tombe – qu’en aurait pensé Degas qui se montrait intransigeant à propos des fleurs qu’il ne supportait qu’au jardin, capable de quitter une table où on l’avait invité s’il s’y trouvait un bouquet ? Odilon Redon, au contraire, avait toujours des fleurs dans son atelier, malgré le dénuement. Il raconte à Vollard une visite chez un ami peintre à la Ruche : <em>« Sur une table, il y avait des tulipes et un livre dont la reliure fatiguée témoignait qu’on le lisait souvent. Je me suis dit : « Voilà qui sonne bien ! » »</em></span></span></p><p align="left"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE">Posant pour Cézanne, le <a title="De Cézanne à Picasso, chefs-d'oeuvre de la galerie Vollard, exposition au musée d'Orsay, 2007" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/manifestations/expositions/archives/presentation-generale/article/chefs-doeuvre-de-la-galerie-vollard-4258.html?tx_ttnews%5BarcY%5D=2007&tx_ttnews%5BbackPid%5D=252&cHash=f342a1d5cf" target="_blank">collectionneur-marchand</a> s’endort et s’écroule de la plate-forme préparée par le peintre : <em>« Malheureux ! Vous avez dérangé la pose ! On doit poser comme une pomme. Est-ce que ça remue, une pomme ? »</em> Dans l’atelier de Rodin, à qui Vollard apporte une statuette de Maillol, Bourdelle est là, poussant de réguliers <em>« Rodein ! Le grand Rodein ! »</em> Voyant Rodin donner forme à une boule de glaise, quelqu’un lui demande : <em>« Illustre ami, où puisez-vous toute cette vie qui palpite dans les moindres fragments de votre œuvre ? – Dans la vie elle-même… Je fais de la vie avec la vie ! »</em></span></p>
Tania
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Un soir au Louvre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2008-04-14:3109321
2008-04-14T08:45:00+02:00
2008-04-14T08:45:00+02:00
L’ouverture du Louvre en nocturne le mercredi jusqu’à vingt-deux heures...
<p align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE">L’ouverture du Louvre en nocturne le mercredi jusqu’à vingt-deux heures permet d’y terminer une journée parisienne en beauté, avant de reprendre le dernier Thalys pour Bruxelles. Les visiteurs sont moins nombreux le soir, on peut se retrouver seul, dans les salles moins courues, en tête à tête avec Corot, Chardin ou Fragonard, par exemple.</span></p><p align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE">Mercredi dernier, on était loin de cette ambiance feutrée. C’était la grande foule. Dans les salles consacrées aux Ecoles du Nord, la reine Paola était présente à l’inauguration de l’exposition exceptionnelle de Jan Fabre, <em>L’ange de la métamorphose</em>, que le public peut découvrir jusqu’au 7 juillet dans l’aile Richelieu. Le site de France Culture en offre une excellente <a title="Jan Fabre au Louvre sur France-Culture" href="http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2008/louvre/report_carnet1.php" target="_blank">visite guidée</a> (images et sons).</span> </p><div style="text-align: center;"><span lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4076993959.jpg" target="_blank"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><img id="media-29768" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Le Louvre vu des Tuileries" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4076993959.jpg" alt="a670c76acf82f5ceec8a65db7335ef0e.jpg" name="media-29768" /></span></span></a></span></div><p align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">J’ignore si cela se produit fréquemment, mais tandis que je visitais l’exposition consacrée à <em><a title="Van Dyck, Autoportrait (dossier de presse du Louvre)" href="http://www.louvre.fr/media/repository/ressources/sources/pdf/src_document_53508_v2_m56577569831197113.pdf" target="_blank">Van Dyck</a> graveur, l’art du portrait</em>, le son d’un instrument qui s’accordait m’attira vers une salle voisine.</span></span> <span lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Un jeune homme à la clarinette basse proposait avec une jeune accordéoniste, duo inattendu, une transposition du <em>Voyage d’hiver</em> de Schubert. Les musiciens s’étaient installés juste en dessous d’un magnifique paysage de neige, <em>Environs de Honfleur</em>, signé <a title="Illustration sur le site du Louvre" href="http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=19998" target="_blank">Monet</a>. Pour les visiteurs qui choisirent de rester là pour les écouter, ce furent des instants magiques.</span></span></span></p><p align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE">Imaginez-les, assis sur les banquettes ovales au milieu de la salle dédiée aux peintures de la donation Hélène et Victor Lyon, enveloppés par la voix chaude et caressante de la clarinette basse, accompagnée par l’accordéon. Sous les yeux, quelques belles toiles impressionnistes – il en reste au Louvre : d’autres paysages de <a title="Illustration sur le site du Louvre" href="http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=20000" target="_blank">Monet</a>, dont les <em>Glaçons sur la Seine à Bougival</em>,<span> </span> des arbres en fleurs sur un <a title="Illustration sur le site du Louvre" href="http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=20004" target="_blank">Pissarro</a>, <em>Paysage à Pontoise</em>, un chemin dans les bois de <a title="Illustration sur le site du Louvre" href="http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=20009" target="_blank">Sisley</a>, des fleurs de <a title="Illustration sur le site du Louvre" href="http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=19989" target="_blank">Fantin-Latour</a>…</span></p><div style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Trois <a title="Illustration sur le site du Louvre" href="http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=20006" target="_blank">Renoir</a> dont la délicieuse <em>Lecture</em> : une fille aux longs cheveux blonds retenus par un nœud blanc, les mains croisées sur un livre ouvert, se tient les yeux baissés sur le texte ; sa compagne, brune en robe rouge, absorbée elle aussi par la lecture, le menton appuyé sur la main gauche, a posé l’autre bras sur le dossier de la chaise, dans le dos de son amie<em>. « Il y a une telle émotion dans Renoir, un mouvement parfait, une douceur… On peut toucher le bonheur rien qu’en voyant les nœuds dans les cheveux des petites filles. »</em> répond le peintre du roman <em>Escalier C</em> d’Elvire Murail à un critique d’art qui s’étonne de voir un artiste contemporain s’intéresser à ce peintre qu’il juge trop sucré (Renucci campe ce personnage de manière formidable dans l’adaptation cinématographique de Tacchella).</span></span></div><p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: medium;" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Et, dans le même temps, la musique de Schubert. Un cadeau du ciel.</span></span></p><p align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE">Ailleurs, des étudiants du Conservatoire jouaient sur divers instruments, seuls, en groupe. Plus loin, même, de jeunes danseurs aux pieds nus improvisaient sur une musique contemporaine interprétée par des cuivres. La plupart des visiteurs se détournaient des cimaises, ce type d’événement a aussi son revers.</span></p><p align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR-BE" xml:lang="FR-BE">Cette soirée du 9 avril 2008 au Louvre représente pour moi bien des choses. Elle restera un moment très particulier, touché par la grâce. Je le dédie à une femme remarquable, un professeur de français exceptionnel, qui a révélé à des générations de rhétoriciennes les beautés de la littérature, de l’art, de la musique, et qui, lors de voyages à Paris, les a initiées aux charmes de la ville lumière et de ses musées.</span></p>
Olivier Beaunay
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”Vive la France !” (In Monet's Garden)
tag:oliverbe.blogspirit.com,2008-03-14:1506953
2008-03-14T21:31:20+01:00
2008-03-14T21:31:20+01:00
C'est sur cette exclamation enthousiaste que le Met présente sur une pleine...
C'est sur cette exclamation enthousiaste que le Met présente sur une pleine page d'un supplément culturel du New York Times les expositions qu'il programme au printemps et qui mettent la France à l'honneur en effet, avec Poussin d'abord, puis Courbet, tandis que de nouvelles galeries consacrées au XIXe siècle et faisant la part belle à l'impressionnisme ont déjà ouvert au public. Est-ce un effet collatéral de la tête d'affiche que se disputent les démocrates de primaires en primaires depuis plusieurs mois ? Ce vent de francophilie s'étend en tout cas à travers tout le pays et atteint même le Midwest.Après l'expo Degas qui tint l'affiche au Columbus Museum of Art il y a un an, celui-ci récidive aujourd'hui avec une exposition consacrée à Monet intitulée : "In Monet's Garden - Artists and the Lure of Giverny", et montée par Joe Houston et Dominique Vasseur avec Melissa Wolfe. Aucun doute en parcourant l'exposition pourtant : c'est tout autant Giverny que Monet qui sont mis à l'honneur, et presque davantage ses élèves américains que le maître français. L'impressionnisme en général et Monet en particulier ont en effet exercé une attraction considérable sur toute une jeune école américaine qui finit par s'expatrier en masse en Normandie ; avec Butler, de nouvelles accointances familiales y furent même nouées avec le clan Monet. Les Iris sont bien sûr particulièrement mis en valeur, avec en particulier un très beau "Champ d'iris jaunes à Giverny" de 1887 qui dessinent une sorte de géologie contrariée et cependant harmonieuse du paysage. Mais c'est sans conteste "La Seine près de Giverny, brumes matinales" (1897) qui constitue le clou de l'exposition. Les tons - verts, mauves, gris - très pâles s'y mêlent au point d'estomper le contour propre des formes qu'ils désignent en une fusion qui oscille entre l'estampe et l'aquarelle. Une petite merveille d'alchimie et de retenue, dont se dégage une grande sérénité.On avait oublié ce Monet-là : les tableaux postérieurs, surtout ceux des années 1915-20, sont beaucoup plus vifs, colorés, désarticulés - agressifs. C'est un nouveau monde qui surgit et qui s'émancipe, sur le tard, plus franchement du réel. Quelques Nymphéas de cette époque en témoignent avec vigueur et, plus encore, les variations étonnantes sur le Pont japonais (1918) qui confinent au fantastique. Les travaux autour de l'Allée des rosiers aux environs de 1920, en perdant un peu de violence, prennent une coloration plus initiatique.Les impressionnistes américains cherchent leur voie autour de ce point névralgique de leur apprentissage. Monet est même saisi en train de peindre par Sargent (à la fin, sans les refouler pour autant, il s'efforcera de maintenir à distance ces hordes de Yankees dévôts). Metcalf s'inspire de l'Epte en une toile qui, pour un peu, préfigurerait le pointillisme, comme dans les études de nu de Ritman. Breck, Wendel prennent le large dans d'honnêtes vues de plein champ - les "Poppies" de Breck, immergés dans une floraison de coquelicots sous un ciel blanchâtre, ont une indéniable densité propre. Les paysages de Butler, ses vues du jardin et même ses scènes familiales ainsi que les scènes d'eau d'Anderson ("The Idlers") s'aventurent davantage dans un frémissement impressionniste, que Theodore Robinson approche sans conteste le mieux dans "Afternoon Shadows", "By the Brook", et "La débâcle" qui fait une scène champêtre juste et contrastée autour du livre de Zola. Un galeriste américain de German Village le faisait cependant remarquer à juste titre : il était difficile pour les admirateurs américains de Monet de peindre avec le souci, non d'estomper, mais au contraire de valoriser la technique. Le labeur l'emporte du coup, logiquement, sur le rendu dans la plupart de ces toiles qui conservent, quoi qu'il en soit, un intérêt que l'on pourrait qualifier de focalisation et d'essaimage.L'histoire se prolonge d'ailleurs à travers le Modern Art tout au long du XXe siècle, avec notamment les oeuvres torturées de Dibenedetto, les obsessions linéaires de Dan Hays ("Deterioration", "Reflection Transmission") et celles de Yeardley Leonard ("In the Garden") ou encore les calligraphies mathématiques d'Ellsworth Kelly ("Study for Seine") - toutes librement dérivées de l'univers de Monet. Miranda Lichtenstein apporte à cet hommage l'étrangeté du regard du photographe avec des extérieurs rendus picturaux par le seul jeu de lumières artificielles, tandis que Joan Mitchell revient, beaucoup plus sagement que les étranges créatures de Ross ou les flots kitsch en diable de Cameron Martin, à l'inspiration du Monet des années 20, mais dans une peinture appuyée qui finit par en annuler la charge expressionniste. Entre un ou deux purs moments de peinture et un paquet de variations erratiques, on finit, pour tout dire, par s'emmêler les pinceaux.
Olivier Beaunay
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Retour de Chicago (Jour 3) Le bonheur est dans la représentation
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2007-07-09T23:05:00+02:00
2007-07-09T23:05:00+02:00
Remonter Adam Street jusqu'à Michigan Avenue, plein Est. Prendre un breakfast...
Remonter Adam Street jusqu'à Michigan Avenue, plein Est. Prendre un breakfast à la terrasse ensoleillée qui fait l'angle, à la Corner Bakery ; y désespérer des croissants "français". Traverser la rue et pénétrer dans le hall de l'Art Institute. Se sentir inspiré par le lieu, faire une demande de <em>membership</em>.Au sous-sol, déambuler devant les clichés d'Ezawa - des figures de western remixées -et d'Angela Strassheim, saisies millimétriques d'un intérieur d'une famille "new born", son austérité adulte et ses malices enfantines. Pousser jusqu'à la série The Earth As It Was (Adams, Porter & Clift), une sorte de déclinaison du travail d'Artus Bertrand concentrée sur l'Amérique du Nord. Plus loin, s'attarder sur les clichés de Jeff Wall, un artiste de Vancouver ; son double travestissement des grandes représentations (The Destroyed Room vs la mort de Sardanapale, The Storyteller et Le déjeuner sur l'herbe...) et du pittoresque de scènes de genre plus ou moins dramatisées (rencontre, colère, méditation, arrestation ; une étonnante embuscade reconstituée de façon grotesque, au sens hugolien, sur fond de guerre en Afghanistan, etc).Pester de la pauvreté du département Design et Architecture, tout de même rattrapée par la belle bibliothèque dédiée du premier étage : grandes tables de bois sombre, petites lampes vertes, longs rayonnages de livres et de plans, colonnades et statues surmontées d'une verrière d'un jaune très pâle agrégeant des rosaces de toutes tailles. Songer soudain que le temple de l'architecture commence là, derrière les murs, au coeur de la ville, en sortant du musée.Passer vite à l'étage sur les galeries américaines anciennes : il y a un temps pour l'anthropologie et un temps pour la représentation (ah ! le pittoresque des scènes pastorales ; là-dessus, l'Ecole de Cincinatti a plus de puissance). Passer plus de temps, en revanche, sur quelques oeuvres contemporaines emblématiques, classiques (American Gothic de Grant Wood ; le Nighthawks de Hopper, prêté à Boston, ne fait l'objet que d'un marquage) ou moins connues (American Collectors de David Hockney) ; les oeuvres de Lichtenstein et Rauschenberg sont un peu décevantes. Achever la visite d'un panoramique sur une large collection impressionniste, qui comprend notamment la série des nénuphars de Monet, et post-impressionniste (Les deux philosophes de Miro, les Picasso inévitables qui font glousser nos voisins américains). Découvrir un portrait inattendu, épuré, dur mais <em>juste</em> de Baudelaire par Duchamp-Villon, un étonnant Braque (Paysage à La Ciotat), un bon Chagall (une Naissance, de 1911). Se réjouir d'un terrible portrait de Supervielle par Dubuffet. Et puis - comme toujours mais toujours surpris -, rester médusé par l'évidence sensuelle de Bonnard (Earthly Paradise, 1916-20) qui fait de la peinture, plus qu' <em>una cosa mentale</em>, un art nécessaire à la vie.Sortir trop tard pour déjeuner au musée. Replonger dowtown, vers Van Buren et State Street, attraper un sandwich à la volée. Puis reprendre la voiture, traverser la Chicago River au sud de Goose Island et remonter par Near West Side et Ukrainian Village vers Bucktown - un quartier aux allures de Soho. Y musarder entre boutiques branchées, bars inondés de soleil et allées ombragées. Jeter un oeil, devant une Samuel Adams, sur le match des Cubs, depuis une terrasse.Redescendre par Damen. Dîner en route chez Mia Francesca, sur Lakeview, d'un pollo arrosto et d'un carpaccio maison. Pause cocktail dans le lobby du "W", le temps de s'imprégner de l'ambiance doucement décadente du lieu.