Last posts on hitchcock2024-03-29T10:22:58+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/hitchcock/atom.xmlCinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlRETOUR AUX AFFAIREStag:cinematique.blogspirit.com,2014-11-13:30219362014-11-13T15:43:00+01:002014-11-13T15:43:00+01:00 C'est bien souvent à côté de ce que l'on regarde que le drame se...
<p style="text-align: center;"><img id="media-828212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cinematique.blogspirit.com/media/02/02/319071359.jpg" alt="Annex%20-%20Stewart,%20James%20(Rear%20Window)_NRFPT_09.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-828213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cinematique.blogspirit.com/media/00/01/3447786819.jpg" alt="image.jpg" /></p><p style="text-align: center;">C'est bien souvent à côté de ce que l'on regarde que le drame se noue. On ne quitte pas des yeux, comme le lait sur le feu, l'objet de toutes nos attentions, et le voilà malgré tout qui s'échappe, attiré par ce que nous avions négligé, ce que nous n'avions pas su voir. On détourne le regard, après bien des regrets, de l'objet de tous nos tourments, et c'est au sein même de ce hors-champ préservé de toute souillure, que naît le danger.</p><p style="text-align: center;">On croit tout observer, mais on ne sait que se laisser distraire.</p>
Minh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlHitchcocktag:cine2909.blogspirit.com,2013-02-15:29534202013-02-15T17:00:00+01:002013-02-15T17:00:00+01:00 La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote...
<p style="text-align: left;"><img id="media-723448" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/02/2190099559.17.jpg" alt="star 03.jpg" width="95" height="39" /></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/00/02/2167860595.84.jpg" alt="2167860595.84.jpg" /></p><p><strong>La mort aux trousses</strong> est un nouveau grand succès pour notre pote <strong>Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins)</strong> mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : <strong>Psycho</strong> de <strong>Robert Bloch</strong>. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’<strong>Hitchcock</strong> va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme <strong>Alma Reville (Helen Mirren)</strong> a bien du mal à accepter.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-723449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/00/00/3502058702.107.jpg" alt="01.jpg" /></p><p>Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. <strong>Hitchcock</strong> échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7<sup>ème</sup> art : <strong>Psychose</strong> et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’<strong>Anthony Hopkins</strong> est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #ffff00;">Il faut le voir pour :</span> Revoir Psychose !</strong></p>
Minh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlLes sorties du 06 Févriertag:cine2909.blogspirit.com,2013-02-06:29504502013-02-06T09:30:00+01:002013-02-06T09:30:00+01:00 Pas mal de nouveautés sur le grand écran cette semaine avec encore un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-719690" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/00/02/2167860595.84.jpg" alt="aff.jpg" /></p><p>Pas mal de nouveautés sur le grand écran cette semaine avec encore un biopic consacré à un cinéaste mondialement connu : <strong>Alfred Hitchcock</strong>. C’est <strong>Anthony Hopkins</strong> qui est chargé de lui donner vie dans <span style="text-decoration: underline;"><strong>Hitchcock</strong></span> à la veille du tournage d’un film qui restera pour l’éternité, <strong>Psychose</strong>. Le casting se complète avec les présences d’<strong>Helen Mirren</strong> et de <strong>Scarlett Johansson</strong>.</p><p><img id="media-719691" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/00/00/3502058702.105.jpg" alt="01.jpg" />Belle distribution aussi dans <span style="text-decoration: underline;"><strong>Ganster squad</strong></span> dont le titre en dit long et où l’on retrouvera pas moins que <strong>Sean Penn, Ryan Hosling, Josh Brolin</strong> ou encore <strong>Emma Stone</strong>. Parachuté dans le <strong>Los Angeles</strong> de la fin des années 1940, on devient les témoins du combat entre la mafia et la police où le sang va couler à flot. Autre face à face dans un genre différent, <span style="text-decoration: underline;"><strong>Shadow dancer</strong></span> est un film d’espionnage où notre pote <strong>Clive Owen</strong> tente de faire infiltrer une taupe au sein de l’IRA. Cette taupe c’est <strong>Andrea Riseborough</strong>, une mère de famille contrainte de trahir les siens si elle veut rester auprès de son fils.</p><p> </p><p>Décidément, la semaine semble consacrée aux tandems puisque nous assistons également à la confrontation entre <strong>Sophie Marceau & Miou-Miou</strong> dans <span style="text-decoration: underline;"><strong>Arrêtez-moi</strong></span>. La première se rend dans un commissariat à la suite du meurtre de son mari mais la seconde qui mène l’interrogation ne semble pas encore décidée à la mettre sous les barreaux. On va détendre un peu l’atmosphère avec <span style="text-decoration: underline;"><strong>Wadjda</strong></span>, un film évènement puisqu’il s’agit du premier film saoudien qui sort du pays et qui plus est réalisé par une femme ! <strong>Haifaa Al Mansour</strong> nous propose un joli conte où la jeune <strong>Waad Mohammed</strong> va tout faire pour essayer de s’acheter un vélo afin de faire la course avec son pote d’enfance <strong>Abdullrahman Al Gohani</strong>.</p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Tu honoreras ta mère et ta mère</strong></span>, non il ne s’agit pas d’un nouveau commandement mais tout simplement du film de <strong>Brigitte Roüan</strong> qui rassemble <strong>Nicole Garcia</strong> et ses 4 fils <strong>Eric Caravaca, Patrick Mille, Gaspard Ulliel</strong> & <strong>Michaël Abitboul</strong>. On les retrouve en Grèce pour une réunion de famille qui va provoquer quelques étincelles.</p><p>Pour finir, je vous propose de rire un peu avec <span style="text-decoration: underline;"><strong>Gambit, Arnaque à l’anglaise</strong></span> où Colin Firth a décidé de monter un piège à son propre patron<strong> Alan Rickman</strong>. Pour cela, il va avoir besoin d’une <strong>Cameron Diaz</strong> tout droit débarquée de son <strong>Texas</strong> natal avec un accent à couper au couteau.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #00ffff;">Le conseil de Ciné2909 :</span> Parce qu’un film de gangsters ne se refuse pas ce sera donc Gangster squad ! Et vous qu’est ce que vous irez voir ?</strong></p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlTHE GHOST WRITER, DE ROMAN POLANSKItag:cinematique.blogspirit.com,2010-03-15:19085472010-03-15T16:48:00+01:002010-03-15T16:48:00+01:00 The Ghost writer est sympathique en dépit de sa roublardise, ne...
<div style="text-align: center"><img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/02/02/1212118982.jpg" alt="4147444zdtcx_1798.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-463991" /></div> <p><i>The Ghost writer</i> est sympathique en dépit de sa roublardise, ne serait-ce que parce qu'il s'obstine à tenir son sujet, à assumer sa progression dramatique sans rougir, c'est-à-dire sans jouer la digression, à oser maintenir de bout en bout un style et une morale néo-classiques quand d'autres enragent de n'être jamais assez post-modernes. Ainsi, l'image présente ne sera-t-elle jamais sûre (les apparences varient dangereusement des plans américains de l'intimité aux gros plans médiatiques) tandis que ce qui a été écrit, demeure déterminant, parce qu'il dévoile et révèle (un numéro de téléphone griffonné sur une pochette, certaines phrases d'un manuscrit, un ancien parcours par GPS, une révélation scandaleuse sur un bout de papier).</p> <p>Bien sûr, les relations entre les personnages de Polanski sont toujours aussi problématiques: il y a une véritable ambivalence empotée dans leurs liens, une difficulté à saisir chez l'un, le retentissement des propos de l'autre, à observer chez celui-ci les variations physiques, ou psychiques, favorisés par les agissements de celui-là, mais ce côté guindé et maladroit qui affleure dans chaque portrait de groupe comme dans la plupart des scènes intimistes, ajoute ici à l'atmosphère instable, concourt à la gêne du spectateur qui s'identifie au malaise du nègre de l'ex-premier ministre (le « ghost writer » du titre, sans aucune avance sur le spectateur et présent dans tous les plans), si bien qu'elle paraît acceptable. On rencontre toutefois cette même gaucherie relationnelle dans la plupart des films de Polanski, qui peut aller de soi au sein de la loufoquerie morbide de <i>Cul-de-sac</i>, de l'onirisme inquiétant du <i>Locataire</i>, du sous-texte paranoïaque de <i>Rosemary's baby</i>, mais paraît plutôt déplacée dans des films comme <i>Pirates, Oliver Twist</i> ou surtout <i>Tess</i>, laissant craindre une véritable incapacité à représenter des conflits et des attirances qui ne soient pas de l'ordre du simulacre, à proposer des rapports inter-individuels débarrassés de l'apparat du grotesque, même atténué. Tout comme la farce n'est souvent qu'une tragédie mal ficelée, l'ambiguïté des personnages n'est parfois qu'une approche des caractères mal dégrossie, une manière confortable, et assez arrogante, d'observer sans finesse. De même ces champs/contrechamps des plus classiques, où soudain l'axe se modifie, la focale s'élargie, un visage trop près de l'écran, une cigarette excessivement cadrée, comme pour mieux accentuer la tension dramatique, et dont on n'est jamais sûr, puisque les séquences suivantes reprennent une forme conventionnelle, que les écarts gentiment maniéristes soient bien volontaires.</p> <p>Il y a plus ennuyeux. Polanski, et cela demeure sans doute le meilleur du film, ne traite pas tant son héros selon des principes hitchcockiens que langiens puisque celui-ci a moins à faire avec une manipulation à déjouer qu'une culpabilité, la sienne, à refouler. Cependant, il ne fait respirer son film que par des détails sur-signifiants, éparpillés à intervalles réguliers, qui en atténuent la gravité et la replace dans un jeu verrouillé, où la justesse de l'enjeu moral compte moins finalement que le timing du découpage. Ainsi toutes ces vignettes (le jardinier qui lutte en vain contre le vent, la réceptionniste costumée de l'hôtel, le vieil Eli Wallach au discours décisif, les chaussons du nègre d'avant), qui apparaissent entre des rideaux, sous un couvre-lit, derrière une vitre, comme pour mieux assurer de leur nature théâtrale, viennent-elles alourdir le propos, secrets métaphoriques derrière la porte qui insistent et en rajoutent sur la valse des apparences et l'inutilité des énigmes, sur la satire comme horizon.</p> <p>Il serait vain de nier le plaisir que procure la vision de <i>The Ghost writer</i>, mais le plaisir aussi peut laisser sur sa faim.</p>
Cinématiquehttp://cinematique.blogspirit.com/about.htmlPROFONDEURtag:cinematique.blogspirit.com,2009-07-28:18017832009-07-28T11:31:00+02:002009-07-28T11:31:00+02:00 Il y a ce terrifiant "couloir de 15 mètres", dans le Garde à vue de...
<div style="text-align: center"><img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/01/01/186849105.jpg" alt="vertigo32.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-385966" /></div> <p>Il y a ce terrifiant "couloir de 15 mètres", dans le <em>Garde à vue</em> de Claude Miller, distance infranchissable entre la chambre du notaire Martineau et celle de son épouse qui se refuse à lui. Le travelling avant se dirige lentement, dans la semi-obscurité, vers la porte du fond, entrouverte puis refermée. Esseulé d'une autre manière, Simonin, chez Pierre Jean Jouve, "se heurtait aux parois noires du petit couloir carrelé, malodorant, chez la cousine. Aucune lumière. Petit tube noir qu'il sentait de chaque côté, au bout duquel une porte sans doute laissait passer par en haut un trait mince de clarté douloureuse."</p> <p>Le mystère féminin s'éloigne (ou s'épuise ?) à mesure qu'on le cerne. Tout rapprochement (même le plus intime) en décuple secondairement l'inaccessibilité. Cette distance inspirant la crainte ou l'inquiétude, toujours contemporaine d'une femme qui se dérobe, c'est l'escalier filmé en plongée dans <em>Vertigo</em> d'Hitchcock, le souterrain semblant s'étirer dans <em>Body double</em> de de Palma, cette aristocrate qui le long de la perspective symétrique du jardin anglais, dans le <em>Draughtsman's contract</em> de Greenaway, perd peu à peu ses vêtements à chaque buisson contourné.</p> <p>Le plan américain consacre les couples modèles (après ou avant bien des épreuves), les discussions en écho, le champ/contrechamp égalitaire ; le plan-séquence joue sur le flux, le temps qui fuit, l'asymétrie des parcours. Là où les différences s'abolissaient frontalement, dans un simulacre d'union, la distance maintenant se creuse. Dans <em>Le bûcher des vanités</em>, à deux reprises, le malheureux Sherman Mc Coy voit s'échapper une femme de dos, tentant durant un bref plan-séquence en caméra subjective de la rattraper : sa femme vers les monumentales cuisines de son appartement, sa maîtresse dans la cohue d'une réception.</p> <p>L'effrayant corridor est bien là : malgré ces quelques mètres, jamais il ne pourra les rattraper, elles lui échapperont toutes deux, dans la profondeur de champ sans pitié qui rend, comme chez Lévinas, l'altérité inatteignable.</p>