Last posts on harris2024-03-29T01:47:27+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/harris/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlKamala Harris aux migrants : « Ne venez pas. Ne venez pas. »tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2021-06-10:33008332021-06-10T00:09:00+02:002021-06-10T00:09:00+02:00 Kamala même chanson Comme le relate la presse : « La...
<p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1556845441.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-263902" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3656732151.jpg" alt="biden,harris,trump,migrants" /></a>Kamala même chanson</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comme le relate la <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/etats-unis-ne-venez-pas-kamala-harris-appelle-les-migrants-illegaux-a-renoncer-7292054" target="_blank" rel="noopener">presse</a></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003300;">La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré lundi avoir eu des discussions <strong>«</strong><span class="s1"><strong> </strong></span><strong>robustes</strong><span class="s1"><strong> </strong></span><strong>»</strong> avec le président guatémaltèque Alejandro Giammattei sur la lutte contre la corruption afin de dissuader l’immigration depuis l’Amérique centrale et a prévenu sans détour les migrants de ne pas se rendre aux États-Unis.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En mars déjà Joe Biden <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.letemps.ch/monde/crise-frontiere-sud-etatsunis-lheure-verite-joe-biden" target="_blank" rel="noopener">déclarait</a></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003300;">Je peux le dire très clairement: ne venez pas. Nous sommes en train de nous organiser. Ne quittez pas votre ville ou votre communauté.» De fait, en pleine période de pandémie, la plupart de ceux qui entrent illégalement aux Etats-Unis sont renvoyés vers leur pays d’origine ou condamnés à rester au Mexique.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Depuis la prise des commandes de l’État par Biden l’afflux de migrants a atteint un pic jamais vu en 20 ans. Il a alors changé d’avis et fermé et sécurisé la frontière aux migrants, qui sont maintenant renvoyés automatiquement. Ce qu’il avait promis de ne plus faire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sécuriser davantage la frontière avec le Mexique? Ah bon. C’est ce que faisaient déjà Trump et Obama avec la construction du mur.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><img id="media-263901" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3497943215.png" alt="Biden,Harris,Trump,migrants," />Taxing Joe</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela avait irrité l’ultra-gauche du parti. La déclaration de Kamala Harris a renforcé l’attitude critique d’Alexandria Ocasio-Cortez, le dragon rouge des Démocrates.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Biden et Harris faisant la politique de Trump, ce n’est pas surprenant. Depuis longtemps la question migratoire a fait partie des préoccupations majeures des États-Unis. De plus la situation ultra-violente dans le nord du Mexique, tenu par les armes par des familles de narco-trafiquants, fait peur. Certains migrants sont des passeurs.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un élu démocrate, Bennet Omalu, a d’ailleurs <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.letemps.ch/monde/crise-frontiere-sud-etatsunis-lheure-verite-joe-biden" target="_blank" rel="noopener">twitté</a></span> sa colère et menacé l’exécutif de changer de camp en 2022:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003300;">Je suis un démocrate, mais je conseillerais à l’administration Biden de gérer la crise frontalière de manière agressive, sinon il y aura un retour de balancier en 2022 (une allusion aux élections de mi-mandat). Il faut que la loi et l’ordre règnent; qui va s’occuper de ces enfants non accompagnés? Les renvoyer est peut-être la seule option</span>. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si Biden et Harris font comme Trump, c’est que Trump est autant humaniste que Taxing Joe. Ou alors les Démocrates sont de fichus menteurs et vous roulent dans la farine.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il semble que cette thématique de la migration illégale, prise avec une fermeté frontale par Donald Trump, sera durable.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><iframe width="473" height="300" src="//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01650969/src/qqxqurr/zone/3/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay; fullscreen"></iframe></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’appel est clair, entre supplique et ordre. Le ton est plus modéré que celui de Donald Trump mais l’objectif est le même: tarir l’immigration illégale de masse venant du sud. C’est aussi la ligne de Joe Biden.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBiden, et après ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2020-11-11:33007282020-11-11T10:29:00+01:002020-11-11T10:29:00+01:00 Pas en 2024 Mais pour moi simple spectateur du monde politique, je...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/750489018.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257884" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2284719249.jpg" alt="biden,harris,trump,obama,usa,élection" /></a>Pas en 2024</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais pour moi simple spectateur du monde politique, je ne m’aventure pas dans cette direction. Je n’ai aucun moyen de vérifier ces allégations.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Par contre je peux anticiper sur l’avenir. Sans être prophète, selon le scénario que je pense probable, Joe Biden prêtera serment en janvier et se retirera en 2024 ou avant. Ce scénario, hypothétique en l’état, a été abordé par Joe Biden lui-même <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.politico.com/news/2019/12/11/biden-single-term-082129" target="_blank" rel="noopener">pendant sa campagne</a></span>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il est le plus âgé de tous les présidents. On voit déjà qu’il est plus lent, pâle et peu consistant. On peut donc s’attendre, selon cette hypothèse, <em>à ce qu’il ne se représente pas en 2024</em>. Sa co-listière, Kamala Harris, serait alors automatiquement la candidate démocrate, sans concurrence dans son parti, tout en étant déjà en place. Deux très gros avantages pour forcer le destin.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon ce scénario, Joe Biden n’est pas un président en plein avec un projet politique à long terme. Quatre ans ne suffisent pas. Il se castre lui-même, comme beaucoup d’hommes, surtout ceux de race blanche. L’Amérique, qui valorise pourtant l’ambition personnelle, a voté pour une sorte de castrat. Après la testostérone trumpienne, voici le lait de nourrice à l’ocytocine.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Biden parle de son mandat comme celui d’une transition. Là encore, pas de projet solide et à longue portée. À croire qu’ il est juste là pour laver les draps et préparer la chambre nuptiale de Kamala Harris.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1155442367.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257886" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2307335210.jpg" alt="biden,harris,trump,obama,usa,élection" width="191" height="191" /></a>Inklusiv</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Car la stratégie est de mettre madame Harris dans le costume pour faciliter son élection en 2024 – ou plus tôt si Sleeping Joe invoque des raisons de santé pour se retirer avant terme.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La candidature Biden ne serait donc qu’une sorte de chausse-pied pour mettre en place la première femme présidente des États-Unis d’Amérique. Elle en a l’étoffe et le profil vendeur et coche les critères à la mode racialiste-genrée: femme, de couleur, fille d’immigrés. Les Démocrates en retireraient sans doute une gloire illimitée.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Donc, si c’est vrai, il ne sert à rien d’épiloguer sur Biden. Il va possiblement être atteint du syndrome de François Hollande: être un président normal. On sait quel résultat désastreux cela peut produire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les Démocrates se moquent-ils des électeurs? Un peu, je trouve. On mise sur une personne dont on sait ne rien devoir vraiment attendre. Trump avait pris en main le politique, Biden lui semble préférer l’intendance.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On peut aussi prévoir sans trop se tromper que la langue de bois à la guimauve reviendra. Car n’oublions pas <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.marianne.net/monde/ameriques/elections-americaines-joe-biden-ne-sera-pas-le-president-dun-virage-a-gauche" target="_blank" rel="noopener">l’un des enjeux</a></span> de cette élection, soit la croisade des déconstructeurs:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Contre ce qu’ils perçoivent comme l’Amérique de Trump – raciste, misogyne, intolérante, passéiste, hostile à la science, crispée sur elle-même – les démocrates aspirent à incarner une autre Amérique, reposant sur la "diversité" et "l’inclusivité", en phase avec les développements scientifiques, reconnaissant l’urgence écologique, ouverte à l’avenir.</span> »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2652671026.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257887" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2173304116.jpg" alt="biden,harris,trump,obama,usa,élection" /></a>Enfants encagés</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est évidemment très réducteur, simpliste et clivant. Mais cela marche chez certains. La revendication diversitaire souligne à quel point les États-Unis ont érigé les critères de race et de sexe en critères majeurs et permanents.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Des critères qui conditionnent toute la vie, jusque dans les séries télé où les scénaristes soignent particulièrement les gay, les noirs, les lesbiennes, les grosses, les bizarres, les foldingues, et autres minorités.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour Biden, l’un des plus grands enjeux actuels dans la société américaine est la reconnaissance des personnes trans. Vraiment? Je ne le pense pas. Qu’on les protège comme tout humain et qu’on les laisse vivre leur vie, oui. Que l’on en fasse des icônes, non.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ils sont le fer de lance des déconstructeurs sociaux. Leurs théories s’opposent à reconnaître un lien entre le corps et la culture, celle-ci étant le prolongement de celui-là. Le déni du lien corps-culture, le refus de considérer le sexe biologique comme normatif, est une tentative, ou une pirouette, pour imposer à la société une sorte de normalité du <em>transgenrisme</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De cette manière il n'y a plus à s’expliquer et toute critique peut être taxée de transphobie. L’objectif final étant, comme le souligne le leitmotiv, de détruire ou déclasser le patriarcat, la supposée domination masculine, et l’homme blanc.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’Amérique de Biden est victimaire, celle de Trump non, et je crois qu’il y a là une ligne de démarcation culturelle et psychologique majeure de notre époque: cultiver le fait d'être victime du destin, ou être libre.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’Amérique de Trump n’est pas beaucoup moins douce que celle de Biden. Pour mémoire: ce sont les démocrates, sous Obama-Biden, qui ont construit les cages pour enfermer les migrants mineurs à la frontière avec le Mexique.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2587841145.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257889" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2432413327.jpg" alt="biden,harris,trump,obama,usa,élection" /></a>Ticket to ride</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Marianne</em> ajoute:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Mais est-ce que les démocrates ont vraiment cherché à comprendre les raisons de la victoire de Trump en 2016<span class="s1"> </span>? C’est loin d’être sûr.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans le clivage <em>Bien/Mal</em> qu’ils entretiennent eux-mêmes, les Démocrates ne peuvent pas comprendre. Ils ne peuvent que rejeter, exclure du champ politique « normal », cette abomination. Pensez: Trump avait mis des enfants immigrés en cage à la frontière!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Au fait on a accablé Trump avec ces cages. Mais enfin, elles devaient bien servir non? Sinon, pourquoi <em>Obama et Biden</em> les auraient-ils construites?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour revenir à la possible candidature Harris en 2024, le stratagème des dems montre aussi leur paternalisme: la femme ne peut se présenter elle-même, directement, elle a besoin d’un mentor.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Kamala Harris, quant à elle, s’y voit. Elle a commencé sa comm et travaille son image. Belle femme énergique, elle a beaucoup de ressources. Un court instant de reportage télé la montre au téléphone, tenue cool et toute joyeuse, annoncer à Biden qu’il a gagné. Joyeuse et même euphorique.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais je crois que c’est pour elle-même qu’elle se réjouit. Elle vient de gagner son ticket pour l’avenir.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je prends pour acquise la défaite de Donald Trump. Pour la suite à donner aux plaintes pour fraude, les tribunaux statueront. Y a-t-il eu fraude? Disons qu’en l’état des éléments paraissent troublants. Il est donc normal que le Donald tienne sa position jusqu’au bout, au cas où il aurait raison.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlCourirtag:textespretextes.blogspirit.com,2009-01-24:31094112009-01-24T08:28:00+01:002009-01-24T08:28:00+01:00 « La plupart des adultes partent du principe que les émotions de...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;" class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">«<em> La plupart des adultes partent du principe que les émotions de l’adolescence ne comptent pas vraiment, que ces violents accès de rage et de haine, ces moments atroces de gêne et d’horreur, ces élans d’amour abject et désespéré passeront avec l’âge, qu’ils font partie de la puberté, qu’ils ne sont rien qu’une sorte de répétition avant le vrai spectacle. Ce n’est pas vrai. A treize ans, tout compte. Tout a des bords tranchants. Tout vous blesse. »</em> (Pion)</span></span> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><img name="media-47416" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/736892335.jpg" alt="CASPRCZIG, HEDWIG 1886 - 1958 - Portrait Ernst Schneider.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-47416" /></span></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;" class="MsoBodyText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;" class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Moi aussi j’avais couru comme ça, je m’en souvenais parfaitement, et il n’y avait pas si longtemps non plus, à l’époque où les week-ends avaient la longueur du terrain de foot. De nos jours, ils passent comme l’éclair. Semaines, mois, années<br /> se bousculent et disparaissent comme dans le chapeau d’un prestidigitateur.<br /> Je m’interroge encore pourtant : pourquoi les garçons courent-ils toujours ?<br /> Et moi, quand ai-je cessé de courir ? »</em> (Roi)</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;" class="MsoBodyText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-outline-level: body-text;" class="MsoBodyText"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Joanne Harris, <em><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/01/22/suspense-garanti.html" title="Suspense garanti">Classe à part.</a></em></span></span></p> <div style="text-align: center"></div>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlSuspense garantitag:textespretextes.blogspirit.com,2009-01-22:31094102009-01-22T08:30:00+01:002009-01-22T08:30:00+01:00 Qui a vécu au sein d’une école prestigieuse, ancienne, traditionnelle, se...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Qui a vécu au sein d’une école prestigieuse, ancienne, traditionnelle, se retrouvera<br /> chez lui dans le roman de <a target="_blank" href="http://argoul.blog.lemonde.fr/argoul/2005/09/joanne_harris_r.html" title="Présentation de la romancière sur le blog « fugues & fougue »">Joanne Harris</a>, <em>Classe à part</em>, un titre qui lui correspond bien même s’il ne traduit pas littéralement <em>Gentlemen and Players</em> (2005). La romancière anglaise, dont le troisième roman, <em><a target="_blank" href="http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/02/chocolat-joanne-harris.html" title="Critique du roman et du film sur le blog de Sylvie">Chocolat</a></em>, a connu un beau succès au cinéma, a pris au jeu d’échecs les rôles de ses personnages : un pion et un roi, en alternance, plus tard un cavalier et une reine.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Il y a des lignes qu’on n’est pas censé franchir – <em>« Entrée interdite au-delà de cette limite »</em> – et qui donnent envie de le faire : <em>« La limite qui sépare le criminel de la société des honnêtes gens est une frontière aussi arbitraire et insensée que les autres, une simple ligne tracée par quelqu’un dans la poussière. »</em> Voilà ce que ressent déjà à neuf ans le rejeton de John Snyde, devenu le <em>« porter »</em> de Saint Oswald. Son père est très fier de son emploi dans ce lycée réputé dont ils occupent la Vieille Loge.</span></span> </p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><img name="media-47322" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1336621512.jpg" alt="Escalier de bibliothèque.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-47322" /></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Quelle frustration pour l’enfant d’habiter un tel endroit sans pouvoir s’y inscrire ! Les élèves de Saint Oswald semblent <em>« d’une autre race »</em> que ceux de l’école populaire où celui qui aime les livres est un bouc émissaire : <em>« Ils me paraissaient non seulement dorés par le soleil et par la vie qu’ils menaient dans un cadre aussi beau mais aussi par quelque chose de moins tangible, par une assurance naturelle, un vernis mystérieux qui les revêtait tout entiers. » (</em>On se croirait avec Emma Bovary au Château de la Vaubyessard.)</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">A la rentrée de septembre, Straitley songe aux trente-trois ans passés là à enseigner le latin, il va sur ses soixante-cinq ans. <em>« Encore un trimestre et, comme au cricket, j’aurait fait une Centaine. Mon nom sera inscrit au tableau d’honneur du personnel. »</em> Très attaché à la salle 59, dans le clocheton, il observe que comme les chiens et leurs propriétaires, salles de classe et enseignants finissent par avoir un air de famille. <em>« Territoire souvent concédé mais jamais cédé »</em>, avec son vieux bureau et ses pupitres de bois maintenus malgré la vogue des tables modernes, la sienne a le même charme que sa vieille veste de tweed, malgré les souris. Mais la réunion de professeurs jette vite une ombre sur cette rentrée : les salles reçoivent une nouvelle numérotation, de nouvelles occupations. Non seulement on prive Straitley de son bureau, mais il devra partager « son » local avec d’autres.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Quaz, comme le surnomment ses élèves (pour Quasimodo), jauge rapidement les nouveaux collègues. Lui-même se range parmi les <em>Tweedys</em>, des solitaires très<br /> attachés à leur territoire, leur tasse à thé, leurs plantes vertes. Il repère deux personnalités a priori sympathiques : miss Dare, une linguiste, et Chris Keane, le nouvel angliciste. Mais ni lui ni personne ne se doute qu’une Taupe vient de s’introduire à Saint Oswald, quelqu’un qui n’a jamais supporté l’humiliation ni le<br /> renvoi de son père, le gardien John Snyde. Quelqu’un qui connaît déjà par cœur tous les recoins de cette école qu’il a explorée clandestinement pendant son enfance, toits compris. Quelqu’un qui, à treize ans, s’est même mêlé régulièrement aux élèves, sans que personne ne remarque jamais Julien Dutoc, l’élève invisible - à part pour un garçon rebelle avec qui s’est nouée une amitié très particulière. Un des nouveaux professeurs n’est pas celui qu’on croit. Avec la même facilité qu’alors, il s’est fait une place dans ce monde insupportablement interdit.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Classe à part</em> distille une vengeance habile, sournoise, machiavélique. Il s’agit de faire s’écrouler le bel édifice. Tous les coups sont permis contre les élèves, les collègues, la direction, la réputation même de l’établissement de prestige où personne, jamais, n’a eu la moindre idée de ce que signifie, pour un enfant, d’être exclu d’emblée de ce paradis, à cause de son origine sociale.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR-BE" style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR-BE"><span style="font-family: Times New Roman;">Le suspense est donc garanti. En même temps, Joanne Harris nous plonge dans l’atmosphère si particulière d’une année scolaire, avec les motivations diverses, les rivalités et les alliances, à tous les niveaux. <em>« Le domaine vestimentaire</em>, écrit l’auteur avec humour à propos de l’uniforme, <em>est le champ-de-mars des jeunes »</em>. Le vieux Straitley connaît la chanson. S’il sait jouer la comédie en classe, faire régner l’ordre, s’insurger contre les vaines nouveautés pédagogiques ou administratives, il est plein d’affection pour ses élèves. Dès que les choses commencent à mal tourner, il pressent derrière ces événements une intelligence impitoyable. Nous partagerons ses soupçons mais, comme lui, alors que le pion nous a mis tout le long dans la confidence, le dénouement nous surprendra, alors que nous croyions avoir tout deviné.<br /> <em>« Audere, agere, auferre »</em>, c’est la devise de Saint Oswald. Oser, agir, triompher.</span></span></p>