Last posts on grossesse2024-03-28T21:57:35+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/grossesse/atom.xmlPierre Vallethttp://www.paris14.info/about.htmlPatrick Lauretag:www.paris14.info,2021-01-27:32288962021-01-27T12:58:00+01:002021-01-27T12:58:00+01:00 Patrick Laure est médecin de santé . Il a écrit plusieurs livres sur les...
<p><img id="media-1109478" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.paris14.info/media/01/02/3641378794.jpg" alt="grossesse,sport,interview" />Patrick Laure est médecin de santé . Il a écrit plusieurs livres sur les bienfaits de l’activité physique et connaît bien le sujet « Activité physique et grossesse ». Il a organisé en collaboration avec des sages-femmes un premier colloque "Grand Est Activité Physique et grossesse" qui<span class="Apple-converted-space"> </span>a eu lieu en novembre 2018. Si la COVID le permet, un deuxième devrait avoir lieu en mai 2021. Patrick Laure évoque ce<span class="Apple-converted-space"> </span>sujet encore assez tabou de manière générale…</p><p> </p><p>Vous développez des actions de promotion de l’activité physique pour la femme enceinte dans le Grand est. Quelles sont-elles?</p><p>Les femmes enceintes pratiquant une activité physique ne sont pas très nombreuses (environ 1 sur 5) et il est important de developper ce secteur. Il faut ensuite mettre en place un conseil auprès des professionnels de santé ce que j’ai fait en Martinique et dans le Grand Est auprès des sages-femmes. Et puis developper l’offre. Une femme enceinte doit pouvoir<span class="Apple-converted-space"> </span>faire une activité physique voire sportive encadrée au sein d’une structure. Mais c’est beaucoup plus compliqué à mettre en place qu’une offre pour le grand public. D’une part, la grossesse ne dure que 9 mois et d’autre part, souvent les femmes n'ont pas trop le temps de s’occuper d’elles-mêmes. Il faut donc s’adapter. Les femmes enceintes travaillent pratiquement jusqu’au bout et donc en journée elles ne peuvent se libérer.<span class="Apple-converted-space"> </span>Et lorsqu’elles le<span class="Apple-converted-space"> </span>peuvent en soirée,<span class="Apple-converted-space"> </span>souvent les créneaux sont déjà pris . Et puis, pendant ces neuf mois, il peut y avoir des freins à l’activité physique comme les nausées, les vomissements qui ne donnent pas envie aux femmes enceintes de bouger. Sans compter les réticences de l’entourage proche inquiet qui peut dissuader la femme enceinte de pratiquer…<span class="Apple-converted-space"> </span>Quelques endroits<span class="Apple-converted-space"> </span>existent comme à Obernai en Alsace, à la maternité de Nancy avec un club sportif qui propose une activité physique, à<span class="Apple-converted-space"> </span>l’hôpital universitaire de Strasbourg…</p><p> </p><p>En novembre 2018, vous avez organisé le 1er colloque du Grand Est « activité physique et grossesse ».<span class="Apple-converted-space"> </span>Comment s’est élaboré le projet?</p><p>Cela fait plusieurs années que je travaillais avec des sages-femmes notamment dans la Meuse. L’on avait élaboré un petit guide à la fois pour des professionnels de<span class="Apple-converted-space"> </span>santé, des acteurs du sport pour l’accueil des femmes enceintes et l’on voyait bien qu’il y avait des choses à faire dans ce domaine.<span class="Apple-converted-space"> </span>J’ai regroupé les sages-femmes que je connaissais avec d’autres et l’on a décidé d’organiser un événement ponctuel qui parle un peu du sujet. Et qui casse un certain nombre d’idées reçues. Il faut que la femme enceinte<span class="Apple-converted-space"> </span>bouge et le repos n’est absolument plus de mise y compris d’ailleurs dans la majorité des cas<span class="Apple-converted-space"> </span>lorsque la grossesse est compliquée.<span class="Apple-converted-space"> </span>Les universitaires doivent tenir ce genre de discours.<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p> </p><p>Existe-il à l’heure actuelle des formations pour les sages-femmes?<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p>Dans le Grand Est, c’est une réflexion fortement en cours en sachant que l’on parlerait là de formation continue.<span class="Apple-converted-space"> </span>Le Collège National des sages-femmes a fait de l’activité physique l’un des thèmes centraux de ses 19ème journées nationales. .<span class="Apple-converted-space"> </span>L’université de Lorraine comprend un département de maïeutique avec un cursus de formation des étudiantes sages-femmes. Celui-ci comporte des heures d’enseignement consacrées spécifiquement à l’activité physique en périnatalité dont je suis chargé.<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p> </p><p>Quelles sont les initiatives sur le sujet?</p><p>Actuellement,<span class="Apple-converted-space"> </span>pas grand chose. Il y a un an le Ministère des Sports voulait<span class="Apple-converted-space"> </span>développer ce domaine pour les sportives de haut niveau. J’avais été contacté à l’époque et j’avais dit "Sportives de haut niveau certes mais elles ne sont pas très nombreuses en France et il faudrait aussi faire un groupe de travail pour les femmes enceintes de tous les jours", ce qui a été fait. Il en est résulté un petit guide dédié aux femmes enceintes qui aurait du être distribué en septembre dernier mais le COVID a tout bloqué. Dès que possible, aura lieu une campagne de promotion de l’activité physique lors de la grossesse et<span class="Apple-converted-space"> </span>la diffusion de ce guide…</p><p> </p><p>Il existe énormément d’idées reçues sur la grossesse sportive. Comme les fausses couches, la prématurité, la petitesse des bébés…</p><p>Ça n’est absolument pas avéré mais il faut parler d’activité physique, c’est à dire avec une intensité modérée.<span class="Apple-converted-space"> </span>On n’est pas dans du sport de haut niveau et l’on a d’ailleurs pour l’instant peu de données sur le sujet.<span class="Apple-converted-space"> </span>La majeure partie des études datent d’il y a une quinzaine d’années.<span class="Apple-converted-space"> </span>Du reste à la grande surprise de tout le monde, ces études ont montré qu’il existait au contraire tout un tas de bénéfices apportés par l’activité physique.<span class="Apple-converted-space"> </span>Notamment lorsque l’on<span class="Apple-converted-space"> </span>a des difficultés à concevoir avec une fertilité peu développée. En 2019<span class="Apple-converted-space"> </span>après avoir étudié des femmes en traitement pour infertilité ou syndrome d’ovaire politique, on a montré que les femmes actives avaient un taux de grossesse supérieure aux autres. <span class="Apple-converted-space"> </span>Le taux moyen de prématurité lorsque l’activité physique est modérée est exactement le même que dans la population générale.<span class="Apple-converted-space"> </span>Avec une constatation que chez les femmes enceintes obèses , le risque pourrait être diminué.<span class="Apple-converted-space"> </span>La taille de naissance n’est pas changée non plus et en outre, D’autre part, on a aussi pu vérifier l’impact de l’activité physique sur le nouveau-né. L’on a ainsi découvert qu’en matière de neuro-développement, les bébés de femmes actives à quelques jours de vie avaient<span class="Apple-converted-space"> </span>des capacités supérieures pour s’orienter et réguler leur état émotionnel après un bruit. Avec une plus grande capacité de discrimination sonore de mémoire auditive avec des scores psychomoteurs à 12 ans plus élevés.<span class="Apple-converted-space"> </span>L’activité physique, environ 30 mn par jour même s’il faut<span class="Apple-converted-space"> </span>l’adapter en fonction des trimestres permet un bon fonctionnement cardio-vasculaire, le maintien de la masse musculaire, améliore la qualité du sommeil avec un effet préventif sur la prise de poids ce qui permet de lutter notamment contre le diabète gestationnel. Les risques d'’hyper tension gravidique, d’incontinence urinaire, de pré éclampsie, de perte d’identité osseuse, de douleurs lombaires, d’anxiété sont moindres. On se rend compte depuis quelques années que lorsque les femmes enceintes sont obèses et atteintes d’un diabète gestationnel,<span class="Apple-converted-space"> </span>l’activité physique permet justement de servir d’adjuvant thérapeutique. Il n’y aura pas de guérison,<span class="Apple-converted-space"> </span>mais cela va permettre d’améliorer les effets d’un traitement médicamenteux.<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p> </p><p>Tous les sports peuvent-ils être pratiqués?</p><p>Il existe deux courants de pensée. Certains vont vous dire que tel sport est formellement interdit, d’autres diront que chaque discipline peut être adaptée. Personnellement je me situe plutôt dans la deuxième catégorie.<span class="Apple-converted-space"> </span>Par exemple le judo fait en général partie des activités à prescrire.<span class="Apple-converted-space"> </span>Or on peut dire à une femme judoka « Tu fais ce que tu veux au premier trimestre et après tu adaptes ton activité sous forme de tais qui est la forme adaptée du judo pour les femmes âgées, malades. »<span class="Apple-converted-space"> </span>Cela lui permet de monter sur le tatamis, de mettre son kimono, de rester dans son club et de ne pas se sentir exclue.<span class="Apple-converted-space"> </span>En revanche, dans certains cas, il peut y avoir des disciplines auxquelles il est préférable de renoncer. Ainsi une femme qui n’est pas sportive du tout qui viendrait en disant « Je veux faire du cheval pendant ma grossesse », j’aurais tendance à lui dire que ce n’est pas le moment. En revanche, une femme cavalière qui a un bon niveau, qui connaît son cheval, qui est expérimentée c’est différent. C’est vraiment au cas par cas.<span class="Apple-converted-space"> </span>Une interdiction formelle et majeure même si certains le réfutent un peu c’est la plongée sous-marine. C’est formellement interdit. Bien sûr, il faut mieux éviter les sports de contact, ou ceux englobant des risques de chute mais encore une fois tout<span class="Apple-converted-space"> </span>peut être adapté en fonction des possibilités locales, de l’expérience de la femme. Traditionnellement, on estime qu’au troisième trimestre on va faire du stretching, des étirements, de la gym douce aquatique etc…</p><p> </p><p>Selon vous, il n’y a donc aucun interdit?</p><p>Au cas par cas et avec les conditions que j’ai émises, il n’existe<span class="Apple-converted-space"> </span>à priori au sein de la population générale aucune contre-indication. Sauf maladie rare comme la maladie des os de verre. Ou si une femme a une rupture prématurée des membranes, ou une épilepsie non contrôlée. Pour une femme qui a des triplés pour l’instant on n’a aucune donnée.</p><p> </p><p>La différence entre la sportive de haut niveau et la femme de tous les jours?</p><p>C’est un peu plus complexe pour la sportive de haut niveau<span class="Apple-converted-space"> </span>dans la mesure où elle peut avoir un objectif de compétition. Elle se retrouve enceinte et se dit « Dans deux mois j’avais prévu telle compétition importante » et elle doit gérer. cette situation. L’optique est totalement différente et la sportive de haut niveau a<span class="Apple-converted-space"> </span>l’idée après sa grossesse de<span class="Apple-converted-space"> </span>retrouver rapidement le niveau qu’elle avait avant ce qui n’est pas le discours de la femme lambda.</p><p> </p><p>Pour une femme sportive, la relation mère enfant est -elle plus développée!</p><p>Les femmes actives sont souvent moins anxieuses, ont moins mal au dos, sont un peu moins déprimés. Les études ont montré par exemple qu’il existe une diminution du post partum après la grossesse même si l'on ne connaît pas tout encore. Pour toutes ces raisons effectivement, la relation mère enfant est meilleure.</p><p> </p><p>Comment faire pour trouver les mots pour convaincre la femme de faire du sport?</p><p>Ce que l’on recommande en tout cas auprès des sages-femmes ou des médecins, c’est de penser à en parler ce qui est rarement le cas.<span class="Apple-converted-space"> </span>Mais on ne peut leur jeter la pierre car en consultation pré-natale, il y a beaucoup de choses à dire et le temps est conté. Il faut que le professionnel arrive à anticiper les prétextes pour ne pas bouger.<span class="Apple-converted-space"> P</span>our les patientes déjà actives, on leur propose de continuer avec une activité aménagée.</p><p> </p><p>Quel impact ont les relations sexuelles sur la grossesse?</p><p>Déjà on pourrait se demander si l’activité sexuelle est une activité physique. Tout dépend de ce que vous faites. Mais l’on sait qu’une activité sexuelle moyenne à courante représente à peu près 5 calories par minute ce qui en terme de dépense énergétique n’est rien du tout.<span class="Apple-converted-space"> </span>On sait aussi d’après un certain nombre d’études qu’une activité sexuelle régulière qui satisfait les deux partenaires diminue d’à peu près 2 à 3 fois le risque cardio-vasculaire donc on peut l’encourager.<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p> </p><p>Au niveau de l’accouchement a t-on des études?</p><p>Très peu de choses sur le sujet existent et l’ on ne sait pas encore si l’activité physique est favorable ou pas.<span class="Apple-converted-space"> </span>C’est un moment particulier souvent très privilégié et l’on a un peu de mal à mener des études sur ce court laps de temps. Certaines études disent que l'activité physique diminue les césariennes, d’autres disent que cela n’a pas d’impact.<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p> </p><p>Normalement si le virus le permet, vous allez organiser un deuxième colloque « Activité physique et grossesse » en mai 2021. En quoi sera-t-il différent du premier?<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p>L’objectif du premier était de tordre le coup aux idées reçues et là on va entrer dans la pratique à proprement parler. On aura notamment en première partie de matinée quelques intervenants prestigieux pour actualiser les connaissances. Après tout se fera lors<span class="Apple-converted-space"> </span>d’ateliers par petits groupes en travaillant sur des sujets précis. Cela s’adresse surtout aux sages-femmes…<span class="Apple-converted-space"> </span></p><p> </p><p>Agnès Figueras-Lenattier</p><p> </p><p> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlImposer l’avortement à la femme si l’homme ne veut pas d’enfanttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-07-25:32995272015-07-25T14:27:00+02:002015-07-25T14:27:00+02:00 Je pars du principe que la sexualité n’a pas pour seule vocation la...
<p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2835133678.jpg" target="_blank"><img id="media-197348" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/809364826.jpg" alt="grossesse,avortement,femme,homme,paternité,égalité," width="341" height="256" /></a>Je pars du principe que la sexualité n’a pas pour seule vocation la reproduction, mais aussi la rencontre des êtres et le plaisir partagé. Les hommes doivent prendre leurs responsabilités. En cas de relation occasionnelle le préservatif reste une contraception plutôt efficace. Je préconise cependant de demander à sa partenaire si elle est en phase d’ovulation au cas où – heureusement rares – il y aurait rupture du latex.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Dans une relation durable la contraception hormonale est une solution à privilégier. La mise au point définitive et fiable d’une pilule pour hommes serait la bienvenue, autant pour protéger les hommes que pour soulager les femmes. La méthode du retrait avant éjaculation est plus aléatoire.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Si une femme devient enceinte de manière imprévue, ou en trahissant la confiance de l’homme et en lui faisant un bébé dans le dos, le pouvoir de décision doit être égal entre les partenaires. On ne doit pas faire un enfant à la légère ou par contrainte. Ce qui vaut ici pour les femmes, et qui est une des raisons de l’avortement, doit valoir aussi pour les hommes. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Cela signifie en clair que l’homme doit pouvoir refuser une paternité non désirée, quitte à imposer l'avortement à la femme. Et même si la femme veut garder le foetus. Ce serait un peu comme si l’homme lui-même avortait. Actuellement il n’a aucun moyen de faire valoir ses droits. La biologie est inégale et ses conséquences sociales très différentes pour les femmes et les hommes.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">On peut penser à une variante au cas où la femme veut continuer sa grossesse malgré le refus de l’homme. Une clause juridique à créer devrait permettre d’exempter l’homme de toute responsabilité paternelle, patronymique, financière, affective et morale. Cela pourrait intervenir dans un délai fixé par la loi, laissant à l’homme un temps de réflexion – court – avant de prendre sa décision. Si l’annonce de la grossesse était trop tardive et s’il y a eu dissimilation démontrée, la possibilité de refus de la paternité devrait courir plus longtemps. Dans le cas d’un enfant né de lui sans qu’il le sache, l’homme doit également avoir le choix d’assumer ou non une paternité.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Cette idée est très crue voire choquante, mais comment établir une égalité malgré l’inégalité des corps et malgré les conséquences sociales de cette inégalité? Eviter tout rapport sexuel en dehors d’un projet de couple et de famille? Ça va être difficile. C’est aussi cela l'égalité, surtout si l'on veut des pères responsables.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">La situation inverse est beaucoup plus compliquée: un homme voudrait garder l’enfant et la femme enceinte ne le veut pas. Je n’ai pas de suggestion pour modérer les conséquences de cette inégalité fondamentale.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">On connaît ces situations où la femme devient enceinte sans que le couple n’ait</span><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;"> </span><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">explicitement discuté d’un projet de famille. Dans certains cas la grossesse est accidentelle, dans d’autre elle est une trahison.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDominique Cottrez : énigme ou monstre ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-07-02:32994982015-07-02T11:16:00+02:002015-07-02T11:16:00+02:00 Sublime, forcément sublime Lors de ces journées elle a raconté...
<p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: left;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1263625030.jpg" target="_blank"><img id="media-195950" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1775310158.jpg" alt="infanticide,dominique coter,neonaticide,grossesse,viol,fausse accusation" /></a>Sublime, forcément sublime</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Lors de ces journées elle a raconté comment elle dissimulait ses grossesses. Son obésité l’y aidait. Mère de deux filles vivantes, fruits de ses premières grossesses, <a href="http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/06/25/proces-cottrez-plongee-dans-la-nuit-d-une-femme_4661163_1653578.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">elle relate la manière</span></a>, réelle ou subjective, dont son premier accouchement s’est déroulé:</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">« <span style="color: #000080;">Elle a 23 ans, elle a pris 30 kg pendant sa grossesse, la sage-femme qui l’accueille la rudoie et la tutoie. « Elle m’a traitée de gros boudin, je me suis sentie humiliée. Après, le médecin est arrivé, pas de bonjour, rien, sans expliquer ce qu’il faisait, il était froid, presque méprisant, j’avais l’impression qu’on me prenait pour une bête.</span> »</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;">Dès la troisième grossesse elle décide de ne plus consulter. Elle accouche seule, chez elle, et étrangle ses bébés enveloppés dans un linge. Elle les sent renifler et mourir. Un expert psychiatre dira d’elle : « <span style="color: #000080;"><em>Dominique Cottrez n’a pas donné la mort à ses nouveau-nés, elle ne leur a pas donné la vie.</em></span> » </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Une phrase qui fait penser à Marguerite Duras quand elle écrivait, dans l'affaire l'affaire Grégory : <em>« Sublime, forcément sublime. »</em></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: left;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3987860850.jpg" target="_blank"><img id="media-195951" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2876216433.jpg" alt="infanticide,dominique coter,neonaticide,grossesse,viol,fausse accusation" /></a>Victime de viol paternel ?</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Dans sa défense elle a argué pendant des années que ces enfants étaient le fruit d’une relation incestueuse avec son père.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">« <span style="color: #000080;">Elle a 8 ans quand son père, dont elle est la préférée, tente pour la première fois d’avoir une relation sexuelle avec elle. Elle en a 12 quand il la viole. Les rapports incestueux se poursuivent pendant l’adolescence, Dominique Cottrez grossit de plus en plus, elle pèse 85 kg à 15 ans. A 19 ans, elle vit sa première histoire d’amour avec un garçon du même âge qu’elle, qui devient son mari.</span><span style="font-kerning: none; color: #000000;"><span style="color: #000080;"> </span>»</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Elle aurait continué cependant à avoir une relation avec son père. Relation consentie, dit-elle. Mais les hommes ne trouvent pas grâce à ses yeux. Elle accentue sa posture de victime en parlant ainsi de son mari : « <span style="color: #000080;">un homme qui se "fout de tout", des grossesses, des sentiments de sa femme qui n'a aucun plaisir avec lui. Elle le satisfait tant qu'elle peut. "Moi la sexualité c'est pas mon fort, je voulais qu'il me laisse tranquille, mais pour lui, il fallait". Il fallait, trois, quatre fois par semaine. Et si Dominique Cottrez lui disait non, qu'elle n'avait pas envie, il s'en moquait, il continuait en lui attrapant les épaules.</span> »</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Au procès, il y a deux jours, la présidente du Tribunal a poussé Dominique Cottrez dans ses retranchements. Celle-ci a fini par reconnaître qu’elle a menti : son père ne l’a jamais violée ni touchée et n’a jamais entretenu de relation sexuelle avec elle. Pour celle qui avait même tenté de faire valoir la prescription pour échapper à la justice – stratégie qui n'a pas pris – l<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">a posture victimaire s’est effondrée.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Elle ne subira aucune conséquence pénale de cette fausse accusation de viol paternel.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2756184883.jpg" target="_blank"><img id="media-195952" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3399337064.jpg" alt="infanticide,dominique coter,neonaticide,grossesse,viol,fausse accusation" /></a>Rédemption</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Le procureur s’acharne cependant à diminuer sa responsabilité et <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20150702.OBS1907/dominique-cottrez-tue-ses-petits-l-hiver-je-pensais-a-eux.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">charge le mari</span></a> :</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">« <span style="color: #000080;">Tous les bébés sont ceux de Pierre-Marie Cottrez. Le procureur de la République l'a pourtant rappelé : à trois reprises durant l'instruction, il a demandé vainement sa mise en examen. "Pourtant, l'affaire est éminemment familiale", dit-il. Un homme qui s'en sort bien, assis pendant tout ce procès sur le banc des parties civiles, entouré de ses deux filles. L'avocat Pierre-Jean Gribouva a d'ailleurs proposé lors de sa plaidoirie cette seule alternative aux jurés concernant son client Pierre-Marie Cottrez: soit il est "le dernier des cons", parce qu'il n'a rien su voir ; soit "le dernier des salopards", parce qu'il a pu aider sa femme. </span>»</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Sans succès. Dernier baroud d'un magistrat – encore peut-être imprégné de la posture victimaire – pour tenter d’humaniser cette femme, tant les stéréotypes interdisent de penser qu’une mère puisse commettre de tels actes ?</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Que s’est-il passé dans la tête de Dominique Cottrez ? Quelle était sa motivation ? Les questions resteront sans réponses. Elle dit avoir eu peur. Si les bébés étaient de son père la consanguinité aurait pu produire des monstres, dit-elle. Mais les analyses ADN des bébés morts, qu’elle avait gardés chez elle dans des sacs en plastic, démontrent qu’il n’en est rien. Tous sont de son mari. Elle le savait. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Le mot monstre est ici troublant, comme peut-être une lucarne de lucidité sur elle-même.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Mais les monstres ont aussi droit à la rédemption. En effet l’avocate générale tend la main à la criminelle en parlant « <span style="color: #000080;">d'une femme enfermée dans une spirale criminelle qui l'a conduite à garder auprès d'elle une autre famille, cette famille cachée, dans un coin de la chambre, dans le garage de sa maison. On en appelle à votre humanité, mesdames et messieurs les jurés, a clamé la vice-procureure. De l'humanité pour ces bébés, mais aussi pour ramener Dominique Cottrez parmi nous. </span>»</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Ramener Dominique Cottrez parmi nous : pourquoi pas ?</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Les bébés, eux, ne reviendront jamais.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; color: #444444; -webkit-text-stroke-color: #444444; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #444444; font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #444444;">Après une semaine de débats le procès très médiatisé de Dominique Cottrez touche à sa fin. Le procureur des assises de Douai a requis 18 ans de prison contre cette femme qui a tué 8 de ses bébés en 10 ans. Après des années pendant lesquelles elle s’est présentée en victime, elle doit maintenant faire face à ses responsabilités.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAvortement: Martine chez Landrutag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-01-20:32989722014-01-20T23:14:00+01:002014-01-20T23:14:00+01:00 Le gouvernement du désir Marie-France de Meuron a exploré...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3065831767.jpg" target="_blank"><img id="media-162541" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/636020280.jpg" alt="avortement,grossesse,désir,sexualité,reproduction,espèce,liberté,éducation,enfant,landru,parents,adolescents,religion," /></a>Le gouvernement du désir</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Marie-France de Meuron <a href="http://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/2014/01/20/a-propos-d-avortement-s-252070.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">a exploré aujourd’hui</span></a> de nombreuses raisons qui conduisent des femmes à subir un avortement. J’ai exposé précédemment mes raisons de voter contre l’initiative. C’est une position pragmatique. L’avortement est une réalité et il est dès lors préférable qu’il soit réalisé dans des conditions sanitaires et psychologiques de sécurité.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais je ne sais toujours pas où est la limite entre la personne et la non-personne. Les <em>pro-life</em> dénoncent ce qu’ils considèrent comme un crime. Je pense que l’on ne peut pas évacuer cet avis au nom d’un quelconque modernisme. Les <em>pro-choice</em>, de leur côté, mettent en avant la sécurité de la femme enceinte.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les changements durables dans une société prennent parfois des siècles avant de se stabiliser. Ce pourrait être le cas de l’avortement. Il faudrait d’abord évacuer la charge émotionnelle qui y est attachée. Or il y a beaucoup à faire: l’avortement n’a été inscrit dans la loi que sur des motifs émotionnels. Sans la mise en avant des dégâts commis par les faiseuses d’anges, sans la pression victimaire du féminisme et la revendication du droit des femmes, la situation serait encore la même qu’il y a 20 ans: une pratique limitée dont le bien-fondé doit être vérifié médicalement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La légalisation a également été portée par le mouvement vers la liberté individuelle et par le rejet des préceptes issus du christianisme. Il a bénéficié culturellement du rejet de la maternité et de la masculinisation de la place sociale des femmes, dans les traces de Simone de Beauvoir et d’autres, ainsi que du basculement d’une sexualité de reproduction vers une sexualité dont la dimension de plaisir est prévalente. Il a accompagné la contraception et avec celle-ci, il a pu représenter une sorte de coupure d’avec le destin des espèces vivantes: pour la première fois une espèce contrôle sa reproduction. La maternité, dénigrée par l’image déformée de la femme au foyer et d’Eve chassée du Paradis, n’était plus une fatalité. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La force de ce mouvement a été amplifiée par la société de consommation et le principe de la jouissance immédiate et sans restriction, <em>tout et tout de suite</em>. Je connais cela pour l’avoir moi aussi vécu et revendiqué comme une forme d'insoumission joyeuse et déraisonnable à une période de ma vie. La force du désir est ainsi, et son gouvernement n’est pas la chose plus plus courue.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le marché de l’emploi salarié de masse s’étant ouvert largement aux femmes, et les familles se décomposant progressivement, il n’y avait plus le temps ni la place pour avoir de nombreux enfants. Il semblait aussi que choisir d’enfanter était supérieur au fait de subir une grossesse.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Martine chez Landru</span></strong><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/8721511.jpg" target="_blank"><img id="media-162542" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2127731863.jpg" alt="avortement,grossesse,désir,sexualité,reproduction,espèce,liberté,éducation,enfant,landru,parents,adolescents,religion," /></a><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce dernier point, à forte connotation philosophique, ne se vérifie pourtant pas tout-à-fait. La maltraitance aux enfants est toujours d’actualité et l’éducation est en perte de vitesse. L’enfant choisi ne bonifie pas forcément la transmission ni la parentalité. Ainsi, les grossesses des adolescentes peuvent possiblement être attribuées au fait que sous prétexte de libéralisation des moeurs, les mères n’apprennent plus aux filles à se protéger ni à anticiper. L’idée même de l’égalité impose aux filles une posture sociale dangereuse car les conséquences d’un acte sexuel non protégé ou sans contraception pèsent beaucoup plus lourdement sur elles que sur les garçons. Quand Ségolène Royal a décidé de faire donner la pilule de manière anonyme aux filles à l’école, elle ne faisait que prendre acte de ce déficit d’éducation et de responsabilité sociale collective et familiale. Les pères ne semblent pas plus avoir formés les garçons à prendre des précautions. Cela ne résoudrait peut-être pas tout mais on devrait essayer de revenir à une éducation plus formatrice, pour voir? (Mais ce point est très discutable, car était-ce mieux dans le passé?</span>)<br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quoiqu'il en soit la liberté ne s’est pas accompagnée de plus de responsabilité. Au contraire. Sur ce point <a href="http://www.tdg.ch/vivre/Sue-Putallaz-L-avortement-est-certes-une-affaire-personnelle-mais-pas-privee/story/15031537" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">un passage du billet</span></a> de la verte libérale Sue Putallaz sur l’avortement est une sorte d’apologie de l’irresponsabilité fleur bleue, dont on s’étonne qu’elle puisse encore être invoquée. On dirait presque <em>«Martine chez Landru»</em>:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">«Je m’appelle Cécile*, j’ai 17 ans. Je suis super amoureuse de mon petit ami. On s’amuse bien, c’est le début de l’été et il y a comme un air de vacances. D’ailleurs, il fait chaud tôt cette année et après les cours on file au bord de l’eau. Je ne vois pas le temps passer tellement je suis bien à ses côtés. Mais voilà, les examens pointent le bout de leur nez et j’ai le sentiment que j’angoisse plus que d’habitude et je ne sais pas pourquoi j’ai ces hauts le cœur chaque matin depuis quelques jours. Un jour, j’en parle à ma meilleure amie, Marie*, qui a un papa toubib histoire de me filer un médoc qui marche. Elle me demande avec un drôle d’air « c’est quand la dernière fois que t’a eu tes règles »… mince, je ne m’en rappelle plus… un mois ? Vérifie, tu notes sur ton agenda ? T’a des pilules contraceptives ? Heu non je prends pas de pilule et puis avec Mike on ne fait que flirter on n’a pas de vrais rapports.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela laisse songeur...</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/412687569.jpg" target="_blank"><img id="media-162543" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4120413260.2.jpg" alt="avortement,grossesse,désir,sexualité,reproduction,espèce,liberté,éducation,enfant,landru,parents,adolescents,religion," /></a>Question non résolue</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bien. Tout cela ne nous dit pas à partir de quel moment la production cellulaire issue de sperme et d’une ovule devient une personne. Je n’ai pas de réponse et je suis partagé entre une position philosophique, ontologique: «Qu’est-ce que l’être? Quand est-on qualifié d’être humain? Quand le processus vivant en marche aboutit-il à une personne?» et une position pragmatique. Je ne peux affirmer que l’avortement soit le meurtre d’une forme d’humain, mais il est certainement l’empêchement de la venue d’une vie. Il rend une vie impossible.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour les religions la vie est sacrée. C’est la moindre des choses. Vouloir la préserver n’est donc pas un combat moyenâgeux ou réactionnaire: c’est un combat d’une actualité permanente. Le reniement des valeurs de notre civilisation portée par un supposé «progressisme» n’y change rien.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le fond du débat n’est donc pas posé de manière stable et durable. D’un côté l’Etat ne devrait pas avoir vocation à dire ce qui est bien et ce qui est mal. Les prétentions moralisatrices et autoritaires actuelles, telles qu’on les constate dans le gouvernement socialiste français en particulier, devraient mener à une révolution intellectuelle et à chasser ces gens du pouvoir. Il est inadmissible que les individus soient bridés comme ils le sont aujourd’hui. Au point où la France va voter une loi qui punira de prison le fait de décourager l’avortement! La nouvelle religion féministo-socialiste s’abat sur la société libérale. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De l’autre côté les religions traditionnelles n’ont pas vocation à s’imposer par la loi des humains. La contrainte ne doit pas y figurer, seul l’éveil de la conscience et l’éducation familiale formant le sens du bien et du mal.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La nouvelle ligne de démarcation n’est plus aujourd’hui entre les classes sociales, mais entre des camps définis par des valeurs. Si l’avortement devient une pratique de plus en plus limitée, c’est que le camp de la responsabilité sera à nouveau aux commandes de la société.</span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais doit-il être limité par la loi ou par la conscience et l'anticipation? Je préfère la deuxième possibilité.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un dernier point: j’écris plus haut que « l’Etat ne devrait pas avoir vocation à dire ce qui est bien et ce qui est mal». Et dans ce cas l’avortement devrait être totalement libre. Mais cela n’est valable que si l’on considère l’embryon et le foetus comme «non-humains», ou comme des «pré-personnes» sans existence morale et/ou juridique. Mais si l’on revenait à les considérer comme des humains, alors l’Etat devrait intervenir en vertu de son rôle de protection de la communauté contre le crime.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’aimerais que la question puisse être résolue par la science ou par le raisonnement. Mais je ne suis pas certain que cela y suffise.</span><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’initiative sur le dé-remboursement de l’avortement a relancé un débat de fond alors qu’elle porte seulement sur une contingence. Signe que la question n’est pas apaisée. L’abondance de billets et commentaires et l’intensité de la controverse le démontrent.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlInitiative avortement: envie de voter ouitag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-01-19:32989712014-01-19T15:10:00+01:002014-01-19T15:10:00+01:00 L’avortement rétablit des différences essentielles entre les sexes...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1740714549.jpg" target="_blank"><img id="media-162430" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/908233106.jpg" alt="avortement,initiative,suisse,sexes,différences,féminisme,biologie,culture,éducation,grossesse," width="300" height="211" /></a>L’avortement rétablit des différences essentielles entre les sexes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voter oui pour faire émerger la contradiction dans le choeur féministe communautariste, qui se dresse au nom des droits fondamentaux des femmes. La question de l’avortement oblige à constater que les femmes et les hommes ne sont pas entièrement classables dans la même petite boîte asexuée, coupés de leur corps. Leurs biologies différentes ont des conséquences différentes dans plusieurs domaines. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Parler de Droits des femmes laisse d’ailleurs toujours entendre qu’elles auraient, dans un cocktail fait d’égalitarisme et de liberté individuelle, des droits différents des hommes. Etrange paradoxe. Certains arguments disent au contraire que cela ne devrait pas être une affaire de femme. Pourtant on met toujours en avant les femmes: pas une affiche ou documentation qui en appelle aux hommes. J’aimerais plus de cohérence dans le discours. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voter oui pour provoquer à la cohérence. Voyons cela. D’un côté il n’y aurait pas de différence entre les sexes, qui ne seraient qu’une construction sociale. Nous serions même interchangeables selon l’idéologie <em>gender</em>, au point où l’on invente de toutes pièces un langage épicène sur-sexué (ou sous-titré...), et que l’on veut introduire à l’école ce marxisme déguisé, le gender. De l’autre l’avortement est un droit et une affaire de femmes avant tout, et en changer un aspect légal serait une attaque <em>«conservatrice, rétrograde, honteuse, moyenâgeuse, sexiste, choquante, un retour en arrière»</em> contre les femmes. Sans oublier la stigmatisation des <em>«cathos fachos»</em>. D’un côté les femmes ne peuvent avoir de caractéristiques spécifiques qui les différencient <em>(la biologie étant déclassée au profit du genre, ce malgré les conséquences sociales des différences biologiques)</em>, de l’autre on constate le communautarisme habituel au nom de caractéristiques spécifiques.</span><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3276285333.png" target="_blank"><img id="media-162435" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/770245433.png" alt="avortement,initiative,suisse,sexes,différences,féminisme,biologie,culture,éducation,grossesse," width="250" height="355" /></a><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En réalité le thème de l’avortement rétablit une différence fondamentale entre hommes et</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> femmes, une dissymétrie essentielle qui implique des conditions différentes et qui autorise à définir les femmes en tant que groupe social fondé sur la biologie. Ce sont elles qui sont enceintes et qui ont la possibilité de laisser aller ou d’arrêter un processus de grossesse. C’est une différence essentielle entre les sexes: la maternité, événement fondateur de la reproduction, est un lieu de pouvoir féminin par nature. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On comprend d’ailleurs, point fondamental des différences entre femmes et hommes, pourquoi les filles ont été et sont encore parfois éduquées avec plus de réserve sexuelle que les garçons: ce n’était pas une oppression ou une infériorité de droits mais une protection. Car, enceintes, ce sont elles qui ramenaient l’enfant à la maison, avec une bouche de plus à nourrir, une éducation, des soins à donner. Dans l’éducation d’avant la pilule, la virginité avait également un sens individuel et social très important. Une femme non vierge pouvait avoir un enfant avec un homme d’un autre clan. Or, dans la filiation se jouait la transmission de terres et de biens, donc la survie ou le développement du clan familial. La virginité avait donc un sens social positif. Les temps ont changé, rétorquera-t-on. Vraiment? Ou bien n'avons-nous pas simplement renoncé à ces valeurs par l'effet conjugué de la liberté individuelle et de la ringardisation desdites valeurs?</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le respect du désir masculin</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela pour souligner que, bien qu’ayant un même objectif ensemble, la femme et l’homme ne sont pas assujettis aux mêmes contraintes. Le thème de l’avortement, comme celui de la guerre, rappelle que les différences biologiques précèdent les différences culturelles et de rôles dans la société.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Envie de voter oui pour exiger des amazones féministes, celles qui à l’instar de madame Berenstein-Favre <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/04/07/avortement-l-homme-ce-geniteur-violeur-doit-payer.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">assimilent le géniteur à un violeur</span></a>, qu’elles parlent autrement des hommes, qu’elles parlent d’eux avec respect. Si un homme a eu envie d'une femme, une femme a aussi eu envie d'un homme. La grossesse résulte d’une situation que la femme et l’homme ont voulue - sauf rares exceptions. Ils se sont mélangés d’amour ou de désir. Le désir masculin est autant respectable que le désir </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">féminin, et le géniteur, l'amant ou l'amoureux n'est pas potentiellement par nature un violeur ou un profiteur égoïste. Et la décision d’interrompre la grossesse doit également être comprise comme un choix à deux <em>(si le géniteur est connu)</em> ce qui est un respect minimum que l’on doit aux </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/361416069.jpg" target="_blank"><img id="media-162436" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2492950595.jpg" alt="avortement,initiative,suisse,sexes,différences,féminisme,biologie,culture,éducation,grossesse," width="299" height="224" /></a></span>hommes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Envie de voter oui parce que le premier argument mis en avant par la Conseillère administrative de la ville de Genève, madame Sandrine Salerno, est la liberté des femmes à disposer de leur corps. La manifestation de rue hier à Genève insistait à nouveau sur le caractère féminin du débat. Dans les slogans un peu passéistes comme celui repris par Sandrine Salerno, l’évacuation des hommes est troublante: soit ceux-ci doivent prendre ombrage de cette éjection, soit ils doivent s’en réjouir et commencer à envisager la vie en toute liberté, délivrés du «fardeau» de la parentalité, sans plus aucune responsabilité. La belle vie, puisque les femmes s’approprient grossesse et avortement. </span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le sperme appartient aux hommes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cependant le sperme appartient à l’homme. En cas de grossesse, désirée ou non, le foetus appartient à l’homme autant qu’à la femme. Celle-ci doit donc demander l’accord de l’homme pour avorter. Elle n’a pas à garder une production masculine, le sperme, et en faire ce qu’elle veut sans l’avis masculin. L’exemple de Rachida Dati demandant un test de paternité à un homme riche, des années après la naissance de sa fille, montre que les hommes ne sont pas à l’abri de décisions préjudiciables si leur sperme a été gardé et utilisé par une femme contre la volonté masculine, ou sans son assentiment explicite. Le sperme appartient à l’homme et le processus de fécondation lui appartient en partie également. Les femmes font ce qu’elles veulent de leur corps si cela n’engage pas la production masculine - de sperme ou d’argent. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voter oui pour rappeler à Sandrine Salerno comment elle traitait les hôtesses du salon de l’auto (des putes) et les visiteurs hommes (des cochons), et qu’à côté de ce duo délabré relayé par son imaginaire, il y a des êtres qui communiquent ensemble. En cas de grossesse et d’avortement la femme et l’homme sont également concernés. La décision revient aux deux, pas à la seule femme. Sans quoi, et je précise ici le paragraphe précédent, c’est un vol de ressource vitale. Le sperme est produit et véhiculé par un organe noble, fragile et magnifique, dans lequel les mâles mettent légitimement une part de leur identité et donnent d’eux au-delà de quelques gouttes d’élixir vital. Le sperme des hommes est précieux, d’autant plus qu’il se raréfie et qu’il y a de plus en plus d’hommes dégoûtés par </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3747029346.jpg" target="_blank"><img id="media-162433" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2094780289.jpg" alt="avortement,initiative,suisse,sexes,différences,féminisme,biologie,culture,éducation,grossesse," width="299" height="240" /></a>ce que devient le couple, par le flot de reproches mauvais qui leur est habituellement adressé. Ils ne veulent pas d’un espace de contrainte, de reproche et de guerre. Beaucoup d’hommes aujourd’hui vivent seuls sans avoir d’enfants. Selon une étude récente de l’Insee en France, à 50 ans 10% des hommes n’ont jamais vécu en couple et 20% ne sont pas pères. Ces chiffres ont doublé en 20 ans.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voter oui pour rappeler qu’avorter est une décision importante et souvent attristante. Certaines femmes en sont traumatisées, des hommes aussi je pense. On ne peut le banaliser. Un deuil doit être fait. Un deuil partagé par la mère et le père. Pour rappeler aussi que la loi qui autorise l’avortement dans la solution des délais est un mieux sanitaire par rapport à l’époque des faiseuses d’anges mais que rien n’est définitif dans une société. Il n'y a pas d'acquis à vie. La question morale de l’avortement, par exemple, n’est pas résolue. Elle reviendra un jour dans un débat. A quel moment place-t-on la vie? Cette idée devrait prendre autant sinon plus d’importance que la question des </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«</span>droits des femmes</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">»</span>. Qu’est-ce que la vie? Quel droit avons-nous sur elle? C’est là le vrai débat.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Envie de voter oui parce que je n’aime pas le réflexe de peur alimenté par des opposants et opposantes, qui annoncent le retour des faiseuses d’anges. Je n’y crois pas et de nouvelles solutions financières seront trouvées si l’initiative passe. Voter oui parce que les arguments des opposants sont souvent malhonnêtes: ils assimilent le dé-remboursement à une sorte d’atteinte au droit à l’avortement lui-même, ce qui est faux. </span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour tout cela j’ai envie de voter oui, pour secouer le cocotier du discours mainstream, pour donner une parole d’homme différente dans ce débat, pour refuser les stigmatisations blessantes, stupides et pavloviennes.</span><br /><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/239727019.jpeg" target="_blank"><img id="media-162437" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2255443104.jpeg" alt="avortement,initiative,suisse,sexes,différences,féminisme,biologie,culture,éducation,grossesse," width="297" height="190" /></a>Pourtant je voterai non à l’initiative, pour trois raisons</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je n’entre pas ici dans le débat moral sur le moment où l’on décide de préserver la vie, et le critère qui sépare la légalité du crime. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La première raison de voter non à cette initiative m’a été proposée par des internautes lors du débat que j’avais ouvert il y a deux ans <em>(voir plus bas)</em>. L’avortement est un moment d’une grossesse. En ce sens, et puisqu’il est légal, il doit être remboursé par la Lamal au même titre que les soins pour une grossesse. L’argument des initiants selon lequel l’avortement est une affaire privée ne vaut que si on l’applique à l’ensemble de la maternité: la grossesse est une affaire privée. Ne devraient dès lors être remboursés que les soins d’accouchement ou de complication des grossesses, ce qui ne serait pas raisonnable du point de vue sanitaire ou financier. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La deuxième raison est, tant que le principe de l’avortement est admis socialement, tant que l’avortement existe <em>(et sa pratique durera encore)</em>, qu'il doit se passer dans des conditions sanitaires et financières qui simplifient la vie des couples. Même il y a encore mieux à faire pour prévenir les grossesses qui posent problème.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La troisième raison est personnelle et il me semble utile d’en faire part ici. A une époque ma compagne est devenue enceinte. Je n’étais pas prêt, vivant une situation de transition affective. Peut-être n’était-ce qu’un mauvais prétexte, mais cela est trop intime pour être analysé ici. De son côté elle n’a pas insisté. Elle a avorté. J’ai mal vécu cet avortement, enfermé en moi-même, offrant peu de soutien à ma compagne, me sentant coupable de je ne sais quoi. Je pense que cela a fait perdre quelque chose dans mon couple, et j’ai regretté ensuite de ne pas avoir accepté cet enfant. Ma vie en eût été changée, la sienne aussi. J’ai été lâche. A cause de cette lâcheté je ne me sens pas le droit de compliquer pour d’autres la pratique de l’avortement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est pourquoi je voterai non à l’initiative.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/16/avortement-1ere-partie-parler-en-etiquette.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Avortement (1ère partie): une initiative réactionnaire?</span></span></a><br /><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/16/avortement-2eme-partie-parler-en-etiquettes.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avortement (2ème partie): parler en étiquettes</span></span></a><br /><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pavé dans la mare. Parce que, malgré de précédents débats de fond sur l’avortement, j’ai les oreilles qui sifflent. Elles sifflent à écouter et lire toujours les mêmes arguments, ceux-là mêmes qui me donnent envie de voter oui à son dé-remboursement par l’assurance de base. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFestival autour de la naissancetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-09-18:32988422013-09-18T13:38:00+02:002013-09-18T13:38:00+02:00 L’association «Rencontres autour de la périnatalité» oeuvre à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2870952818.jpg" target="_blank"><img id="media-152448" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3251864738.jpg" alt="Périnat2.jpg" width="293" height="416" /></a>L’association <a href="http://www.rencontresautourdelaperinatalite.org/article-programme-et-bulletin-d-inscription-sont-en-ligne-119504579.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>«Rencontres autour de la périnatalité»</em></span></a> oeuvre à faire connaître et diffuser l’information sur cette étape très importante de la vie, importante pour les parents, pour la parturiente et pour le petit d’Homme qui vient.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette association organise très prochainement ses deuxièmes rencontres, du 4 au 6 octobre à Orléans, avec conférences, films, ateliers, stands, exposition. Les thèmes:</span><br /><br /><strong><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium; color: #ff0000;">- Qu’est-ce que devenir parents au XXIe siècle?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino;"><em><span style="font-size: small;">Qu’est-ce qu’accompagner ce devenir ? Quel cadre, quelles limites, quelles contraintes et quels droits lui donner? Quels sont les faits aujourd’hui, et quelles attentes, quels besoins ?</span></em></span><br /><br /><strong><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium; color: #ff0000;">- Qu’est-ce que naître au XXIe siècle?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino;"><em><span style="font-size: small;">Qu’est-ce qu’intégrer une société donnée ? Quels liens, quels possibles ? Que peut-on transmettre dans et par cet accueil et sa préparation ?</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le programme <em>(image 2)</em> comporte entre autres présentations: «Naissance, une Révolution?» de Frank Cuvelier; «La médicalisation du corps féminin» par le Dr Marc Girard; le film «What babies want», etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Trois jours de rencontres pour d’une part les profanes concernés au premier plan: les <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/611580918.jpg" target="_blank"><img id="media-152449" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/333584222.jpg" alt="Périnat4.jpg" width="329" height="201" /></a>parents ou futurs parents, et d’autre part pour tous ceux et toutes celles que la venue au monde concerne directement sur un plan personnel ou professionnel: professions de santé, grands-parents, accompagnants, sages-femmes, enseignants, psychologues, professions sociales.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les frais de participation sont très modiques. Le festival Périnatalité est organisé par des bénévoles motivés et passionnés, dont la présidente Amandine Cadars. Le budget 2013 n’est pas encore bouclé et les dons les aideront à faire tourner leur projet. Je connais personnellement Amandine. Je ne dévoilerai pas ici son parcours particulier ici mais son courage et sa volonté de vaincre l’adversité, ainsi que le soutien de son mari, suscitent en moi la plus grande admiration.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les informations sont disponibles sur les images <em>(cliquer pour les agrandir)</em> et sur le site de l’association <a href="http://www.rencontresautourdelaperinatalite.org/article-programme-et-bulletin-d-inscription-sont-en-ligne-119504579.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>«Rencontres autour de la périnatalité»</em></span></a>, où vous trouverez un bulletin d’inscription.</span><br /><br /> <br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des informations?</span></strong><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Amandine Cadars<br />Rencontres autour de la Périnatalité<br />85 allée Maurice Ravel 45160 OLIVET<br /><br />N’hésitez pas à transmettre cet appel à vos familles et contacts!<br />MERCI A VOUS ET A TRES BIENTOT ! <br />L’équipe des Rencontres autour de la Périnatalité<br />06 19 54 55 44<br /><em><a href="mailto:festival.perinatalite@gmail.com%20">festival.perinatalite@gmail.com</a></em> <br /><a href="http://www.rencontresautourdelaperinatalite.org/article-programme-et-bulletin-d-inscription-sont-en-ligne-119504579.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>http://www.rencontresautourdelaperinatalite.org/</em></span></a><br /><br /><br /><strong>MERCI DE FAIRE CIRCULER RAPIDEMENT CETTE INFORMATION!</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Accouchement à domicile, péridurale, déclenchement, épisiotomie, sage-femme, positions d’accouchement: après que la médecine ait apporté une grande sécurité à la femme enceinte, les nouvelles générations vont plus loin. Elle veulent développer les conditions qualitatives de l’accouchement et réfléchir à l’accueil des parents et de l’enfant, prémisses de l’éducation future et des humains à venir.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlComplémentarité et égalité ne s’opposent pastag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-07:32987192013-06-07T15:00:00+02:002013-06-07T15:00:00+02:00 Complémentarité n’est pas subordination Au théâtre, acteurs et...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3160513039.jpg" target="_blank"><img id="media-144140" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1510839662.jpg" alt="complémentarité,hommes,femmes,genres,sexes,sexualité,désir,séduction,grossesse,famille,genre,rôle,féminisme,singularité,masculin,différenciation,testicules,espèce,théâtre,égalité" width="300" height="224" /></a>Complémentarité n’est pas subordination</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au théâtre, acteurs et metteurs en scène ne sont pas égaux. L’un a plus de pouvoir que les autres. Ils ont chacun un pouvoir, mais un pouvoir inégal et différent. L’un sert le texte par sa vision du jeu et de l’espace, les autres par leur incarnation des rôles. Au final c’est le metteur en scène qui décide. Il y a inégalité complémentaire. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’égalité est l’égalité de droit. Elle n’est pas la symétrie totale, la similarité en tout point, l’indifférenciation ni l’interchangeabilité systématique. La complémentarité tient en partie du naturalisme: la nature a fait les hommes et les femmes différents, et complémentaires dans le domaine si normatif qu’est la reproduction biologique. Cette différence se prolonge et s’affirme dans la culture, laquelle est ancrée dans le corps. Et pourquoi pas? Différence et complémentarité ne supposent pas automatiquement une subordination ou une rigidité des rôles. Car au fond c’est cela qui dérange. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une différence femmes-hommes de base se constate dans la reproduction: grossesse, allaitement, soin. L’homme ne porte pas, la femme porte, et cela les place dans des conditions différentes. La relation du bébé à la mère dans la petite enfance est différente de la relation au père à cause de l’allaitement, mais aussi parce que l’enfant est imprégné du physique, du son, du goût, du rythme de la mère. Un père peut élever un nouveau-né mais ce n’est pas du hasard si c’est plutôt la mère qui le fait. Nos ancêtres n’étant pas idiots ils n’ont pas agit au détriment de l’espèce. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des ancêtres intelligents</span></strong><br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attachement maternel (je ne parle pas d’instinct mais d’attachement) fait partie de la survie de l’espèce. Sans lui la mère ne nourrirait peut-être pas son petit. La grossesse, l’allaitement et l’attachement maternel l’orientent vers la nutrition et les soins, la préservation de la santé, l’attention aux besoins. Être dotée de seins et de la capacité d’allaiter donne une prévalence évidente à la mère pendant les premier temps de vie du nourrisson. Sa place dans la famille en est singulière. Ce n’est certainement pas pour rien que les tâches ont été différenciées. L’économie de développement de l’espèce a généré ces spécialisations.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La différence implique des choix sociaux et de comportements. Ainsi la femme sur le point d’accoucher aura quelques difficultés à sauter dans un arbre pour échapper à un ours. L’homme, en moyenne plus musclé, défendra donc le territoire et la famille. Les humains, femmes et hommes, semblent avoir été intelligents depuis des temps reculés. On doit leur accorder d’avoir pris de bonnes décisions quant à leur choix d’organiser leur vie. Je pense qu’ils ont délibérément accentué les différenciations biologiques sexuées, aux fins d’améliorer les spécialisations singulières de chacun. Il me paraît peu probable qu’une telle </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2089506169.jpg" target="_blank"><img id="media-144141" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3223004956.jpg" alt="complémentarité,hommes,femmes,genres,sexes,sexualité,désir,séduction,grossesse,famille,genre,rôle,féminisme,singularité,masculin,différenciation,testicules,espèce,théâtre,égalité" width="301" height="225" /></a></span>politique, répliquée sur le très long terme, ait été décidée de manière unilatérale par les hommes ou par les femmes. Pour être efficace elle paraît plutôt avoir demandé l’adhésion des deux sexes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On dit aujourd’hui que le corps a perdu de son importance et que la complémentarité est moins utile. Il est vrai que l’on ne part plus à la chasse et que des machines font une partie des travaux durs. Mais le corps reste un ancrage identitaire profond, marqué par son histoire et sa biologie. On n’efface pas cela en un siècle. D’ailleurs, faut-il vraiment l’effacer? Est-ce même possible? Et si ça l’était, serait-ce un bien ou un mal pour l’espèce? Pensons-nous réellement pouvoir en un siècle changer ce que l’évolution a construit sur des millions d’années? Le doute est salutaire: si le féminisme allié au consumérisme, et profitant d’un recyclage de la lutte des classes dans le couple, a poussé à une réduction de la différenciation des tâches selon les sexes, c’est une évolution relativement superficielle en regard de la biologie et de ses implications, ainsi que de la symbolique des représentations sexuées. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tu viens, chéri?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De tous temps les femmes ont bossé et fait tourner le monde quand les hommes disparaissaient dans les guerres. Mais tout n’est pas interchangeable. La sexualité est un autre domaine de différence complémentaire. Le mouvement de l’homme est d’ouvrir une porte, pénis en avant. Le mouvement de la femme est aussi d’ouvrir une porte mais de l’autre côté, de laisser entrer. La différence de position est formatrice de comportements et de manières d’être en relation, manières qui se sont ensuite codifiées. Cette image très simple, voire simpliste, est en réalité une représentation très profonde de ce double mouvement. Je connais peu de femmes qui n’apprécient pas sentir le pénis entrer en elle. Par sa tension, sa dureté, son mouvement vers la femme, il exprime le désir de l’homme pour elle, désir qui la stimule elle aussi et la valorise. Cela ne donnerait-il pas des psychologies différentes ? Qu’elle prenne l’initiative est aussi agréable, mais la femme assise sur le ventre de l’homme n’a pas la même satisfaction en général. Elles aiment revenir à une position où elles sentent le mouvement de l’homme. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les femmes peuvent prendre l’initiative de la séduction et tenter de «conquérir» l’homme. Mais je doute sincèrement qu’elles réussissent globalement à prendre le rôle traditionnel de l’homme dans ce domaine. Les femmes choisissent les hommes et les séduisent aussi, mais pas avec de gros sabots. Ce qui chez l’homme est un prolongement symbolique du pénis, sera en fin des comptes perçu chez la femme comme une forme d’agression et de prise de pouvoir sur l’homme. L’homme n’est pas aussi dupe qu’on le pense du «Tu viens, chéri?» Cela ne marche pas, ou seulement à petite échelle avec des hommes spontanément soumis.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3739049939.jpg" target="_blank"><img id="media-144145" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2589722214.jpg" alt="complémentarité,hommes,femmes,genres,sexes,sexualité,désir,séduction,grossesse,famille,genre,rôle,féminisme,singularité,masculin,différenciation,testicules,espèce,théâtre,égalité" width="300" height="224" /></a>La course des testicules </span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Donc l’homme va vers, et la femme accueille. Les testicules courent derrière les femmes et non l’inverse. Tout ce que la culture consigne à ce sujet ne saurait être balayé par quelques théories et dogmes sur l’indifférenciation. La peur de la différence ne saurait éliminer cette différence intimement insérée dans la construction de l’humanité.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est schématique et la réalité est plus complexe et nuancée. Mais ce schéma mérite mieux que ce que l’on lit par exemple sur le site féministe paranoïaque «Je putréfie le patriarcat», où l’idée du pénis dans le vagin est combattue avec force arguments (la vieille peur de la « domination masculine », qui n’est en réalité le mouvement de désir de l’homme). Ce site prône la sexualité sans la pénétration. C’est évidemment une bonne contraception, ou une illustration de l’amour lesbien. Mais ce n’est pas la reproduction de l’espèce, ni l’acceptation positive des différences. Ce n’est pas non plus la reconnaissance du droit de l’homme à vivre pleinement sa masculinité, y compris dans sa sexualité. Ce n’est pas une valorisation du masculin différent. Car oui, l’identité masculine passe aussi par le pénis et les couilles. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les couilles sont une légitimation masculine. Pas la seule, mais c’en est une. Les couilles ne sont pas seulement ce joli petit sac qui balance légèrement dans la démarche altière du mec. Ce n’est pas un simple contrepoids au fier mât qui se dresse de désir. C’est aussi la biologie qui s’en suit, avec ses incidences corporelles, fonctionnelles et sociales. C’est le lieu sacré où l’homme s’est toujours reconnu comme part spécifique de l’humanité. C’est une grande part de l’Histoire singulière des hommes, de leurs désirs, de leurs peurs, de leur force et paradoxalement de leur fragilité. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C'est ce que souvent les femmes attendent des hommes: avoir des couilles. </span>C’est une singularité masculine, complémentaire à cette autre singularité du sexe féminin. Elle ne saurait être réduite vulgairement à une virgule dans le pantalon ni à une comparaison porcine. Elle ne saurait être traitée, dans son contenu intime, dans ses pathologies, de la même manière que la singularité féminine. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Différents, donc, mais pas subordonnés: c’est la magie de la complémentarité, qui évite l’écueil d’une égalité en deux dimensions, dogmatique, guerrière, où les seuls possibles seraient d’être au-dessus ou en dessous. Alors que l’on peut être ailleurs, à côté, devant, derrière. La complémentarité c’est l’égalité en 3D. L’égalité doit être pensée en trois dimensions: égaux (dimension horizontale), différents (verticale) et articulés en droits et compétences selon des contrats ponctuels limités (profondeur). Elle doit inclure des singularités et admettre des traitements différenciés dans certains domaines. <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/05/16/limites-de-l-egalite.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>L'égalité a ses limites</em></span></a>. Elle demande des humains créatifs et bienveillants et non des robots de la revendication égalitaire. <br /><br />C’est simple en théorie, plus complexe en pratique. Cela a l’avantage de rediscuter de chaque situation en elle-même, de cas en cas, et de ne pas tomber dans des diktats égalitaristes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.logiciel-freeware.net/xcgal-displayimage.pid-888.htm" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Images.</em></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_______________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa, l'album:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1806133029.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="115" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Diable en été, roman:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3345787705.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/419925593.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="118" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On oppose aujourd’hui fréquemment la complémentarité à l’égalité. Je pense plutôt que la complémentarité consolide et justifie l’égalité de droit en reconnaissant des singularités de nature et d’historicité entre les humains. Ces singularités ne peuvent se déployer que dans le respect de chacun, donc dans un bain d’égalité sociale et juridique.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa fille du puisatier: un objet raretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-05:32987162013-06-05T15:10:00+02:002013-06-05T15:10:00+02:00 D’abord la réalisation: pudique mais très expressive. A part de rares...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3415329441.jpg" target="_blank"><img id="media-144030" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3879155977.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre," width="301" height="201" /></a>D’abord la réalisation: pudique mais très expressive. A part de rares séquences un peu appuyées <em>(le bébé dans le berceau)</em> tout est sobre. Cette sobriété se retrouve aussi dans l’image, travaillée dans des couleurs un peu vintage. Les paysages de Provence - il m’a semblé reconnaître les Alpilles - sont superbes. Le film est porté par Daniel Auteuil mais aussi par la grâce d’Astrid Bergès-Frisbey dans le rôle féminin de Patricia <em>(la sirène de Pirates des Caraïbes)</em>, et par la présence crédible et surprenante de Kad Merad.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ensuite l’écriture: une langue simple et raffinée, très maîtrisée, sans effet superflu. Pour sa première réalisation Daniel Auteuil a servi l’oeuvre de Pagnol de belle manière.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La première version de ce film fut tourné en 1940 par Pagnol lui-même. Il contient une somme d’éléments qui en font plus qu’une fiction. C’est une sorte de manuel de sociologie vivant et condensé.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a le pauvre qui trime dur, le puisatier, qui tout au long de l’histoire garde sa fierté et ses valeurs, et qui souffre d’avoir perdu son honneur. Son patronyme indique qu’il est d’origine italienne, ce qui rend sa situation encore plus difficile quand on sait que la xénophobie contre les immigrés italiens fut particulièrement féroce dans le sud de la </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/508355917.jpeg" target="_blank"><img id="media-144031" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/216328770.jpeg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre," width="299" height="240" /></a></span>France, au XIXe et XXe siècles. Il y a le boutiquier aisé, français, dont la puissance par l’argent ne peut faire plier le puisatier. Il incarne non pas le patron arrogant des clichés mais le notable discret et plus humain qu’on ne pourrait d’abord le croire. La pauvreté ni la richesse n’épargnent des blessures de la vie.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a la famille. Le faiseur de puits, père de Patricia, élève ses enfants seul. Sa femme est décédée. Il n’a qu’un regret: ne jamais avoir eu de garçon. A la campagne, et à cette époque, le garçon prolongeait le nom du père. C’était une identité sociale pour les hommes. Les femmes avaient la maternité, les hommes le nom.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a la fille du puisatier, Patricia. Enceinte du fils du notable, elle se retrouve seule quand il doit partir d’urgence à la guerre. Son père l’envoie chez sa tante pour les raisons de l’époque: une fille-mère et ses parents subissaient l’opprobre de la communauté. La grossesse hors mariage était une faute. Quoi que l’on en pense aujourd’hui, il faut se remettre dans une époque où la dignité de l’homme était dans le travail et le fait de subvenir aux besoins de sa famille, et celle de la femme dans la pudeur et la fondation d’une famille classique. Les contingences sociales faisaient intégralement partie de l’identité individuelle. Cela donnait forme, force et repères collectifs à la société.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/592595107.jpg" target="_blank"><img id="media-144033" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1559903578.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre," width="299" height="195" /></a>Il y a aussi le conflit entre cette contrainte sociale - dont le jugement des autres était un couperet incontournable - d’une part, et l’amour puissant que ce père porte à sa fille d’autre part. Il finit par la reprendre à la maison avec son petit-fils né entretemps. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a la fille, son respect du père, et sa liberté de parole. Elle ose annoncer sa grossesse. Elle sait donner ou refuser son consentement. Il y a soumission à la figure du père, que tout enfant d’alors devait accepter <em>(c’était un élément essentiel de l’apprentissage de l’autorité avant de l’incarner ensuite soi-même)</em>, elle n’est pas à l’homme. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce film est une histoire de vie qui nous parle du monde dont nous venons, ce monde qui portait des valeurs familiales et sociétales fortes ainsi que le respect de l’engagement individuel. Etait-ce mieux qu’aujourd’hui? Je n’oserais le prétendre. Mais à coup sûr la vie et la personne n’avaient pas moins de valeur qu’aujourd’hui, malgré les contraintes sociales, les différences de classe économique et de culture, la guerre et la dureté des temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_______________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa, l'album:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1806133029.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="150" height="214" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Diable en été, roman:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3345787705.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/419925593.2.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="151" height="225" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un condensé de sociologie: l’oeuvre de Pagnol est bien plus qu’une fiction. Lundi soir la RTS diffusait le film que Daniel Auteuil a réalisé. J’ai découvert un objet rare.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa femme objet total, ou le renversement du genretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-02-01:32985672013-02-01T15:17:03+01:002013-02-01T15:17:03+01:00 Quand le bébé paie les traites Le top ce sont les mères porteuses....
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1330555115.jpg" target="_blank"><img id="media-135734" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4083554764.jpg" alt="mère porteuse,grossesse,genre,homme,femme,gender,sexe,reproduction,bébé," width="277" height="256" /></a>Quand le bébé paie les traites</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le top ce sont les mères porteuses. En Europe les MP sont bien propres sur elles et présentables. De bonnes fabriques à marmots pour braves gens aisés. Des <a href="http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/elles-offrent-leurs-services-de-mere-porteuse-sur-internet-30-01-2013-2525567.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>petites annonces made in France</em></span></a> le prouvent:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Je suis brune assez jolie je n'ai pas de gros défaut sur mon visage je suis de taille assez fine. J'ai déjà eu un enfant et je suis toujours assez fine sans sport (...) Je suis vos règles et vos demandes et vous suivez mes demandes et mes besoins tout au long de ma grossesse.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quels besoins? Devinez. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Je souhaite que la question du dédommagement ne soit pas un tabou comme apparemment souvent sur ce forum, mais bien fonction des frais directs, indirects, occasionnels, pertes de revenus engendrés, à évaluer et discuter ensemble, etc.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela a le mérite de la franchise:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Je n'hésiterais pas à être très exigeante autant que vous le serez bien évidemment envers moi. Je veux de plus sortir ma famille du besoin.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ou même du pré-contrat:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Je souhaite devenir mère porteuse, mais je demande une compensation de 1500 euros, nous confirme-t-elle, en avançant un prix dérisoire au regard des tarifs pratiqués à l'étranger (entre 5’000 et 20’000 euros selon les pays). Je sais que cela fait une belle somme mais étant dans une difficulté financière avec mes trois enfants, je ne vois pas d'autre solution pour repartir de zéro.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il me semblait avoir entendu des féministes s’élever avec virulence contre la prostitution. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2303888149.jpg" target="_blank"><img id="media-135735" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3101820268.jpg" alt="mère porteuse,grossesse,genre,homme,femme,gender,sexe,reproduction,bébé," width="260" height="335" /></a>Mais quelle discrétion sur les mères porteuses. On peut les comprendre: les Femens et les Slutwalk font commerce permanent de l’image érotique du corps des femmes (sous le prétexte improbable de le dénoncer), on ne comprendrait pas qu’elles s’opposent à la libre fabrication de bébés vendables. Chacun fait ce qu'il veut. C'est la contrepartie d'une société de liberté, et business is business. Après tout, chacun loue son corps d'une manière ou d'une autre. Et au bébé suivant on s'équipe de l'écran plat.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le genre boit la tasse</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est la loi de l’évolution. Il y a longtemps les poupées étaient des tas de chiffon informes. Après on les fit en belle porcelaine. Puis elles ont dit maman, fait pipi et caca, porté des bébés. Maintenant ce sont de vrais jouets, de vraies poupées qui mangent et boivent pour de bon. Non, elles ne boivent pas le lait de la mère porteuse mais le biberon Nestlé. Un produit dérivé. Ces jouets humains sont cependant vendus assez chers: jusqu’à 37’000 euros. Il faut des moyens pour se payer des bébés.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais il y a moins cher. La concurrence casse les prix. <a href="http://www.courrierinternational.com/breve/2006/04/03/les-meres-porteuses-indiennes-cassent-les-prix" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Ainsi en Inde</em></span></a> des femmes demandent environ 8’000 euros. C’est ça la démocratie: même les pauvres peuvent désormais se payer un bébé. Et comme la ministre féministe française Christine Taubira a intimé l’ordre d’accorder rapidement la nationalité française aux bébés nés de mères porteuses étrangères, le commerce est en plein essor - même si le recours aux mères porteuses est illégal en France. La ministre ne saurait se plier à ces contingences légales et éthiques. Elle fait ce qu’elle veut, comme elle veut, quand elle veut. Je m'étonne quand-même que, quand les mères porteuses sont en couple, les hommes acceptent cette situation. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je n'ai pas de morale à faire. Je constate seulement le désordre des valeurs. Et l'écroulement de certaines théories. Avec les mères porteuses la théorie du genre est renversée, dans le sens: jetée à terre, cassée, annulée.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2892551626.jpg" target="_blank"><img id="media-135736" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3619576716.jpg" alt="mère porteuse,grossesse,genre,homme,femme,gender,sexe,reproduction,bébé" width="298" height="216" /></a>La théorie du genre dit que l’on peut choisir son identité sexuelle librement parce que le genre ne serait qu’une construction sociale - donc mentale. Le genre serait découplé du sexe biologique. Et bien non. Un homme même très féminin, même trans et opéré, avec un vagin, ne peut pas vendre son corps pour être mère porteuse. Le sexe biologique conditionne et la procréation et le fait d’être père ou mère, homme ou femme. On pourrait changer le sens des mots et décréter que les femmes ne sont pas liées à la fonction sociale et culturelle de mère. On pourrait dire que la femme est une variété de coquillage sans vagin ni poitrine, et l’homme un papillon sans couilles. On peut aussi dire que le soleil est froid. Mais la réalité est plus têtue. Les femmes ont un sexe particulier qui fait d’elles des êtres particuliers et des mères. La biologie conditionne la représentation et la fonction sociale des humains, ainsi qu’une partie de leurs relations. C'est bien parce que la femme est femelle qu'elle peut se faire payer une grossesse.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ohé, les <a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Féminista</em></span></a> de l’université, c’est foutu. Votre tour de Babel s'effrite. La culture n’est pas découplée des différences sexuelles. Si elle l’était un homme efféminé ayant décidé d’être femme pourrait être mère, puisque la mère est une femme. Il vendrait son ventre de mère porteuse sur le net. Si vous m'en trouvez un seul je veux bien manger mon chapeau. D’ici là, le gender est cuit.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Encore un mot: il y a un exemple célèbre de mère porteuse dans la Bible. Agar donna un fils à Abram car la femme de ce dernier était stérile. Résultat: des millénaires de guerre israélo-arabe.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a des symboles terribles.</span>..<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La femme fait vendre et rapporte. Elle fait vendre des voitures et magazines pour salles d’attente. Elle vend aussi des bébés. La femme est aujourd’hui un objet total. Même les chiffres gonflés de la violence conjugale rapportent des millions aux associations subventionnées.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSégolène Royal: un objet sacrificiel?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-06-14:32982142012-06-14T16:05:00+02:002012-06-14T16:05:00+02:00 Comme femme politique ses grandes ambitions sont freinées pour la...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2424573090.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3458658559.jpg" id="media-118193" alt="Ségo-OS-1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-118193" height="173" width="299" /></a>Comme femme politique ses grandes ambitions sont freinées pour la troisième fois (après les échecs à la présidentielle et au secrétariat du PS). Certes elle reste présidente de région. Mais c’est un peu loin de Paris et des sunlights. Que se passe-t-il avec cette femme autrefois tant aimée et aujourd’hui régulièrement désavouée? Y a-t-il quelque chose de particulier à comprendre dans son personnage ou son itinéraire?<br /> <br /> Elle a publiquement associé sa vie privée et son engagement politique. On se souvient des images avec sa fille qui venait de naître en 1992. Cela procédait probablement d’une volonté d’unification du privé et du politique. Une élue est aussi et d’abord une humaine. La mise en scène de la famille n’est pas exceptionnelle.<br /> <br /> Ségolène a ensuite été utilisée par son parti. Elle avait une forte aura, faisait vibrer les militants et les sondages lui ont à un moment promis une carrière exceptionnelle. Mais comment gérer cela avec un compagnon qui, discrètement, attendait son tour et voyait la possible victoire de sa compagne comme un frein à sa propre ambition? Qui n’a pas vraiment soutenu la candidate pendant la campagne? Et où puiser la force de la victoire quand ce même compagnon vit une double vie et que sa vie sentimentale et familiale s’écroule?<br /> <br /> Mais elle devait présenter une image parfaite pour être élue. A-t-elle été conseillée par les éléphants du parti, qui voyaient en elle la No 1 des sondages et la sauveuse du PS après le traumatisme de 2002, avant de voir l’humaine? A-t-elle été mise en avant au mépris de son vécu douloureux? Elle qui se voulait libre, sa vie a été sacrifiée au profit d’une hypothétique victoire de la gauche en 2007. Mais elle l’a aussi voulu. Son ambition a gonflé. Elle voulait sauver la gauche et la France. En avait-elle les compétences? Difficile d’en juger alors qu’elle n’y a pas accédé.<br /> <br /> Je ne le pense pas.<br /> <br /> D’une part elle fonctionnait de manière très, trop émotionnelle. On adhérait à elle, pas à un programme. C’est dangereux en politique. Ceux qui l’ont réussi, comme De Gaulle à l’époque, avaient une stature et une solidité personnelle hors du commun. Cela ne semble pas être son cas, et la <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/567279961.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/582412789.jpg" id="media-118194" alt="Ségo-OS-2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-118194" /></a>fragilisation de sa vie sentimentale ne peut être mise de côté dans les raisons de son échec.<br /> <br /> Elle était également trop clivée, pas assez consensuelle à l’intérieur même de son parti. Elle s’est fait des ennemis qu’elle n’a pas su neutraliser. Son militantisme féministe ne l’a pas servie non plus. Quelqu’un aurait dû lui dire que cela divisait l’électorat. Voter pour une candidate solide au bon programme, c’eût été possible. Mais voter parce que c’était une femme introduisait une discrimination et une division dans les esprits. Et l’on sentait qu’en démolissant son père elle réglait des comptes avec les hommes.<br /> <br /> Et puis ses sorties comme la bravitude, ses attitudes parfois décalées, son style passionaria auraient eu plus de succès en Amérique du sud, où l’on élit sans problème des femmes à la présidence.<br /> <br /> Elle s’est isolée de ceux qui devaient la soutenir, croyant qu’en s’offrant en sacrifice à la nation elle allait faire voter les coeurs plus que les têtes. On a entendu de manière subliminale, dans cette attitude sacrificielle, un discours d’ego qui ne collait pas avec l’humanisme auquel elle prétendait. Il y avait en elle à la fois la complexité de sa personnalité et les contradictions idéologiques du parti socialiste (par exemple entre la revendication d’une plus grande liberté et l’écho d’un collectivisme contraire à cette liberté, ou sur l’autorité. Contradictions que Hollande porte toujours, d’ailleurs). Le message a été brouillé.<br /> <br /> Aujourd’hui son parti est prêt à lui offrir un lot de consolation: la Présidence de l’Assemblée nationale. Pour cela elle doit être élue à La Rochelle. Où elle a été parachutée contre le candidat légitime du PS, Olivier Falorni, qui était déjà en place: Conseiller régional et adjoint au maire. Il a donc été évincé. Sur une raison étrange: la parité! Il fallait une femme, ainsi en a décidé le PS, au nom d’une alternance paritaire. Ce qui montre bien que cette idéologie rigide de la parité ne colle pas à la réalité du terrain et qu’elle entraînera dans l’avenir de nombreux autres échecs. Car Falorni ne s’est pas désisté et est entré en campagne en dissident du PS. Les cadors du parti avaient-ils imaginé un tel scénario? Encore une fois Ségolène - ou son staff de campagne - n’a pas su plaider sa cause. Trop sûre d’elle? Trop autoritaire? Objet de l’idéologie paritaire?<br /> <br /> Elle doit aujourd’hui faire face à des sondages désastreux pour elle, à l’échec de la primaire de 2011, à l’échec de sa candidature au secrétariat du PS, à la <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/06/12/valerie-trierweiler-premiere-maratre-de-france.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>dérive autoritaire et assassine de Vava</b></span></a>, au soutien vénéneux de celle qui lui a pris le secrétariat du parti. Encore une fois <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/02/25/segolene-royal-en-chute-libre.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>elle n’a pas su rallier à sa cause</b></span></a>. Son échec lui est donc imputable. Mais elle a aussi été instrumentalisée, comme elle l’est aujourd’hui par Fanfreluche Trierweiler, qui est prête à l’envoyer aux enfers pour être seule maîtresse à bord dans la vie du président.<br /> <br /> Ségolène Royal, objet de sacrifice. Ayant cru pouvoir faire expier les batailles d’ego du parti en s’offrant sur l’autel de la présidentielle. Portant les espoirs passés, tentant de transformer les déceptions en rédemption, et ce moins au travers d’un programme qu’au travers de sa propre personne. Utilisée même dans le rejet. Portée aux nues et trahie comme peu l’ont été.<br /> <br /> Je n’aurais jamais voté pour madame Royal. Mais son parcours freiné, et la rage dont elle peut être l’objet autant que la dévotion, ainsi que sa manière de tenir debout contre l'adversité me font saluer en elle une bête politique hors du commun. Cela même si elle est largement la cause de ses échecs.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><i>(Cliquer sur les images pour les agrandir)</i></p> <p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Après avoir reçu de plein fouet le tweet assassin de la Madame Ben Ali française (Vava Trierweiler), et bien que les sondages lui soient très défavorables, Ségolène Royal veut encore y croire à La Rochelle. Non élue elle perdrait la possibilité d’être présidente de l’Assemblée Nationale.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlAvortement: je dis non à l'initiativetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-05-10:32981522012-05-10T11:23:00+02:002012-05-10T11:23:00+02:00 J’ai déjà proposé deux billets sur ce sujet ( ici et ici ) et...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1068314758.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2419084718.jpg" id="media-115243" alt="contraception1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-115243" /></a>J’ai déjà proposé deux billets sur ce sujet (<a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/05/06/remboursement-de-l-avortement-oui-ou-non.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>ici</b></span></a> et <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/16/avortement-1ere-partie-parler-en-etiquette.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>ici</b></span></a>) et les échanges qui les ont suivi, ainsi que d’autres débats médiatiques, m’ont permis de me situer.<br /> <br /> Il faut d’abord écarter les arguments qui ne sont pas justes. L’initiative ne remet pas en question l’avortement lui-même. Le fait est qu'elle est proposée par des milieux évangélistes. Les milieux religieux sont en général opposés à l’interruption volontaire de grossesse. C’est dans la logique de leurs convictions et il n’y a rien à redire à cela.<br /> <br /> Je lis parfois des propos assez dur, traitant des initiants de “réactionnaires”. Ce terme n’a pour moi aucune valeur, pas plus que progressiste. On est réactionnaire par rapport à un état de fait contre lequel on réagit, c’est tout et c’est aussi normal qu’autre chose. Ce qui était le progrès hier devient le passé aujourd’hui. Tout change. Et rien ne dit que ce que l’on qualifie de progressiste soit automatiquement meilleur, ou simplement bon pour l’humanité. Les étiquettes ne font jamais arguments.<br /> <br /> Un autre argument est que toutes les femmes n’ont pas les moyens de payer une assurance complémentaire et donc que les femmes moins aisées pourront difficilement supporter les coût de l’IVG. Cet argument n’est à mes yeux pas valable. D’une part les complémentaires sont peu onéreuses en général, et le coût de l’IVG n’est pas inaccessible. On pourrait aussi solliciter le compagnon, la famille, un service d’aide, qui prendraient en charge tout ou partie du coût. C’était ainsi avant qu’il ne soit remboursé par l’assurance de base et cela n’empêchait pas les femmes d’avorter, et parfois de le faire à l’étranger quand une législation était trop restrictive dans leur pays.<br /> <br /> Je m’étais questionné sur le bien-fondé du remboursement dans la mesure ou une grossesse n’est pas une maladie et son interruption est un choix, pas une contrainte. A quoi l’on m’a répondu que la grossesse en elle-même n’est pas non plus une maladie et qu’elle est bien remboursée par l’assurance de base. On pourrait alors dire que la médicalisation de la grossesse vise à préserver la santé de la mère et du futur enfant. Mais l’avortement médicalisé vise aussi à préserver la santé de la mère. On sait le nombre de femmes décédées ou rendues stériles par des avortements illégaux, mal faits, dans le passé.<br /> <br /> On peut aussi se dire que l’interruption d’une vie est immorale, mais cela relève de la foi et non de la médecine. On pourrait alors ajouter, si l’on est croyant, que l’on ne veut pas payer pour interrompre une vie. A quoi on peut répondre que l’on paie par solidarité ou mutualité pour les maladies de gens qui fument, ou qui mangent trop, etc. La mutualisation sert d’abord à assurer les soins. C’est une position solidaire et pragmatique. Nous n’avons pas à choisir les malades pour lesquels nous voulons payer.<br /> <br /> Enfin on peut regretter que l’IVG soit parfois une solution de facilité dans un défaut de contraception ou dans une relation peu établie. A quoi l’on peut enfin répondre que nous ne sommes pas dans la conscience des gens pour décider à leur place de la valeur de leur décision. De plus le nombre des avortements n’a pas augmenté mais au contraire s’est stabilisé. C’est un signe encourageant.<br /> <br /> Au vu de tout cela je décide de dire non à cette initiative. Je privilégie le réalisme et la simplification des choses pour les femmes, rejoignant en cela la décision populaire qui avait accepté l’IVG.<br /> <br /> Je pense cependant qu’il faut faire au mieux pour:<br /> <br /> - d’une part éviter les grossesses non désirées, car un avortement n’est pas une partie de plaisir. C’est une décision qui doit être digérée et cela peut prendre du temps;<br /> <br /> - d’autre part éveiller les partenaires à être co-responsables des relations amoureuses et de partager le risque avec leur compagne en le prévenant; dans la mesure du possible l'homme doit être concerné par cette décision. J’avais abordé l’aspect inégalité femmes-hommes sur cette question de l’IVG, l’homme n’ayant en général aucun pouvoir de décision. Il est clair que la situation n’est pas symétrique puisque c’est la femme qui porte l’enfant. Mais elle le redevient après la naissance où les vies de l’homme et de la femme sont également engagnées. Et je ne reprends pas ici cet argument que je juge ici secondaire.<br /> <br /> On sait que l’IVG est une épreuve pour beaucoup de femmes. La relative simplicité de l’intervention ne rend pas compte de ce qui se passe en elles. Je sais aussi, même si c’est moins documenté, que l’avortement n’est pas simple pour l’homme. Personnellement j’ai eu une compagne qui a avorté. Je ne savais que faire et j’estime avoir été lâche dans ce cas. Des années après j’ai réalisé combien cette décision m’avait durablement déstabilisé dans mon engagement.<br /> <br /> Dans l’objectif d’éveiller les compagnons, une revalorisation de la place du père et de ses attributions me semble de nature à rendre les hommes plus conscients de leurs engagement dans une relation.<br /> <br /> Je voterai donc non à cette initiative afin de garder le remboursement de l’IVG par l’assurance de base comme actuellement. Tout en souhaitant qu’un jour il n’y ait plus besoin de l’IVG.<br /> <br /></p><p style="text-align: justify;"><br /> La Tribune de ce jour relaie la position du Conseiller fédéral Alain Berset sur l’initiative qui sera soumise au peuple dans un proche avenir. Il s’agit de décider si l’IVG doit continuer à être remboursé par l’assurance de base ou en sortir et être pris en charge par une complémentaire. L'initiative propose de la retirer de l'assurance de base.</p>
Blouhttp://apn.blogspirit.com/about.htmlVacance-ateliers au Mexique: vivez votre automne 2011 intensément!tag:apn.blogspirit.com,2011-04-26:20453692011-04-26T18:33:00+02:002011-04-26T18:33:00+02:00 Découvrez des vacances écologiques, santé et mieux-être...
<p> </p><table style="width: 571px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td width="50%"><h3><span style="color: #0000ff;">Découvrez des vacances écologiques, santé et mieux-être</span></h3><h3><img src="http://www.photo-libre.fr/mer/Mini/Mn_24b.jpg" alt="" /></h3></td><td> </td><td width="50%"><h3><span style="color: #000080;">Au paradis des tortues de mer de la Riviera Maya</span></h3><h3><img src="http://www.photo-libre.fr/mer/Mini/Mn_106.jpg" alt="" width="150" height="161" /></h3></td></tr><tr><td><h3><span style="color: #ff6600;">Ressourcement au lever du soleil</span></h3><img src="http://www.photo-libre.fr/mer/Mini/Mn_66b.jpg" alt="" /></td><td> </td><td><h3><span style="color: #0000ff;">2 km de plages pour se promener</span></h3><img src="http://www.photo-libre.fr/mer/Mini/Mn_95b.jpg" alt="" /></td></tr></tbody></table><p> </p><p> </p><h3 style="background-color: #0000ff; text-align: center;"><span style="color: #ffffff;"><span style="font-size: large;">Venez vivre une expérience unique d'épanouissement<br /> </span></span></h3><h3 style="background-color: #0000ff; text-align: center;"><span style="color: #ffffff;"><span style="font-size: large;">dans un site enchanteur pour vos vacances d'hiver!</span></span></h3><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><em>Notre équipe d'animateurs</em></span><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><em> vous accueille <br /> à l'hôtel 4 étoiles <a>Akumal Beach Resort</a> <br /> au coeur de la Riviera Maya du Mexique </em></span><span style="font-family: Times; font-size: medium;"><br /></span><span style="font-family: Times; font-size: medium;"><br /></span><span style="font-family: Times; font-size: medium;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://apn.blogspirit.com/media/00/01/307717631.png" alt="" /></span></div><div style="text-align: center;"><h2 style="font-weight: normal; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 1.3em; letter-spacing: 1px; text-align: center;"><em><span><span><em><span style="color: #000080; font-family: Arial; font-size: small;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">pour des vacances intensément!</span></span></em></span></span></em></h2><div style="text-align: center;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"> <span style="font-size: small;"><em><strong><span style="color: #0000ff; font-size: large;">Choisissez les vacances qui vous ressemblent:</span></strong></em><br /> </span> <span style="font-size: medium;"><br /> </span> <span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">À l'automne 2011:</span></span></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><br /></span></span></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><div><div><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><em><span style="font-size: x-small;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRZD58bk_-WYgzMLFyGQAH28Xqc6h0Q82R997oYEYwlaNM9kC0oVA" alt="" /></span></em></span></span></div></div><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; color: #000000; font-weight: normal; -webkit-text-decorations-in-effect: none;"><span><span><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></span></span></span></span></span></strong></span></span></span><div style="text-align: center;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: 12px; line-height: 18px;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: 12px; line-height: 18px;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: 12px; line-height: 18px;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: 12px; line-height: 18px;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://apn.blogspirit.com/media/02/01/1121934139.jpg" alt="" width="167" height="125" /></span></span></span></span></span></span></em></span></em></span></span></span></span></span></span></span></span></span></div><div><p class="MsoNormal" style="text-align: center; font-size: 18pt;" align="center"><strong><em><strong><em><span style="font-size: 20.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Arial; color: blue;" lang="EN-GB">" Vous et votre bébé "</span></em></strong></em></strong></p></div><div><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Cambria; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: blue; mso-ansi-language: FR-CA; mso-fareast-language: EN-US;">Profitez d’un atelier <strong><em>“spécial couples, futurs papa et femmes enceintes, nouveaux parents”</em></strong></span></div><div><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Cambria; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: blue; mso-ansi-language: FR-CA; mso-fareast-language: EN-US;"><em>avec un suivi original de grossesse</em></span></div><div><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Cambria; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: blue; mso-ansi-language: FR-CA; mso-fareast-language: EN-US;"><em>et une préparation à l'accouchement, à l'allaitement et aux soins du nourrisson.</em></span></div><div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; font-size: 12pt; font-family: Cambria; text-align: center;" align="center"><strong><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: blue; mso-ansi-language: FR-CA;"><span style="font-size: small;">Un voyage au cœur de votre grossesse!</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; font-size: 12pt; font-family: Cambria; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium;"><strong><em><span style="font-family: Arial; color: blue;">Du 12 au 19 Novembre 2011</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; margin-right: 0cm; margin-left: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; font-size: 12pt; font-family: Cambria; text-align: center;" align="center"><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: blue; mso-ansi-language: FR-CA;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Cambria; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR-CA; mso-fareast-language: EN-US;">Animé par François Amigues, Ostéopathe, spécialiste en Périnatalité</span></em></span></span></em></p></div><div><em><span style="font-size: 18.0pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: blue; mso-ansi-language: FR-CA;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: Cambria; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR-CA; mso-fareast-language: EN-US;">et Lubka Amigues, Coach de vie et Psychothérapeute</span></em></span></span></em></div></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: Times; font-size: small;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></span></div><div><div class="post-entry"><div style="text-align: left;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span><span><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRjtQeWc7Cn5vTVkJwj8e_Z_Xz6dFj1zDcnGzFOHlqnIjobPpLErQ" alt="" /></span></span></span></div><div style="text-align: left;"><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; text-align: center; color: #0000ff; font-family: Arial; font-size: x-small; font-weight: bold;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; text-align: center; color: #0000ff; font-family: Arial; font-size: x-small; font-weight: bold;" align="center"><span style="font-size: 20.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Arial; mso-ansi-language: FR-CA;">"Connexion bien-être"</span> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; text-align: center; font-family: Arial; font-size: 20pt; color: #0000ff; font-weight: bold;" align="center"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Arial;">Dans un voyage au cœur de vous-même</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; text-align: center; font-family: Arial; font-size: 20pt; color: #0000ff; font-weight: bold;" align="center"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Profitez de vacances dans les Caraïbes e</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; color: #0000ff;"><em><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;">nrichies de mise en forme et d’ateliers de croissance personnelle, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">incluant</em> un traitement en ostéopathie ou en coaching au choix</span></em></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0.1pt; text-align: center; font-family: Arial; font-size: 20pt; color: #0000ff; font-weight: bold;" align="center"><span style="font-size: medium;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; color: #000000; font-weight: normal;"><em><strong><em><span style="font-family: Arial; color: blue;">Du 19 au 26 novembre 2011</span></em></strong></em> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; color: #000000; font-weight: normal;"> </span></p><div style="text-align: center;"><div><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTRxlqiWgXErkCaeQG-9DIN0HsFMvMmJih47d8ldQI3zMHeapJM9g" alt="" /></span></span></span></div><div><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><em><strong><em><span style="font-size: 20.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Arial; color: blue;" lang="EN-GB">"Le chemin de la santé à la spiritualité"</span></em></strong></em></strong></p></div><div><p class="MsoNormal" align="center"><span class="Apple-style-span" style="color: #0000ff; font-family: Arial; font-size: small;">Profitez d’u<em>ne formation qui a pour but d'améliorer votre vie et celle de vos proches</em></span></p></div><div><p class="MsoListParagraph" style="margin-top: 0.1pt; margin-right: 0cm; margin-left: 72pt; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: -18pt; display: inline !important;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><em><span style="font-family: Arial; color: blue;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-style: normal;"><em><em><span style="font-family: Arial;">Du 26 au 3 décembre 2011</span></em></em></span> </span></em></strong></em></span></p></div><div><em><em><span style="font-size: small; color: #0000ff; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avec Jean-Pierre Amigues, Ostéopathe, Formateur international,</span></em></em></div><div><em><em><span style="font-size: small; color: #0000ff; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">élève de Patrick Drouot et de Claude Sabb</span></em></em><div style="display: inline !important;"><em><em><span style="font-size: small; color: #0000ff; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">ah</span></em></em></div></div></div><p> </p></div><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><span style="font-size: 12px; line-height: 18px;"><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTPz0C42_diNqgK8AILGlCkNijB2Usewz7eLNsLUuc-DLOMXJEFiw" alt="" /></span></span></span></span></span></span></span><span class="Apple-style-span" style="color: #000080; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 16px; letter-spacing: 1px;"> </span><br /><h2 style="font-weight: normal; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 1.3em; letter-spacing: 1px;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><em><strong>Pour vos vacances - séminaires, il vous est proposé:</strong></em></span></h2><div><h2 style="font-weight: normal; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 1.3em; letter-spacing: 1px;"><em><span><span style="color: #000099;"><em><span style="border-collapse: separate; color: #000000; font-family: Times; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; font-size: medium;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.photo-libre.fr/paysage/Mini/Mn_MONDE019.jpg" alt="" width="106" height="106" /></span></em></span></span></em></h2></div><p class="
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlQuelques réflexions sur l’infanticidetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-07-30:32972812010-07-30T18:00:00+02:002010-07-30T18:00:00+02:00 Le sujet est relancé par la série d’infanticides découverts en France. La...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3585889371.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3145302320.jpg" id="media-61806" alt="bébé5-grossesse(1).jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-61806" /></a>Le sujet est relancé par la série d’infanticides découverts en France. La justice doit suivre son cours. Mais cela pose question, comme tout crime pose question.<br /> <br /> En ce qui concerne la différence entre un père et une mère infanticide, l’homme tue l’enfant quand il est plus grand. Il accueille le bébé sans rejet, cela d’autant plus qu’il ne l’a pas porté et donc qu’il n’a pas encore de relation, de préavis sur cet enfant. Quand il tue c’est par un désespoir reconnu par lui: rupture du couple, graves pertes financières. Il tue pour ne pas mourir seul. Il ne peut imaginer que les survivants auront une vie, avec peut-être des rires et des bonheurs, alors que lui est dans le noir. Il tue aussi pour priver la mère de l’enfant en cas de rupture. Il tue pour faire mal à la mère. Car cette blessure qu’il lui inflige est terrible et durera longtemps.<br /> <br /> La mère tue plus souvent le nourrisson, le bébé qui vient de naître. Soit par sentiment d’incapacité - elle ne pense pas pouvoir l’élever ni en avoir les ressources financières. Elle pourrait l’abandonner, et certaines le font. D’autres, aussi dans un désespoir, veulent éviter à l’enfant une vie de souffrances.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/253462314.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3794903656.jpg" id="media-61807" alt="bébé3-maternite-r.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-61807" /></a><br /> Certaines tuent par déni de l’enfant. Cette thèse s’est beaucoup développée depuis l’affaire Courjault. Le grand public a entendu parler du déni de grossesse, des psychiatres éminents en ont parlé à la télévision et dans la presse écrite. Certaines femmes «gommeraient» la grossesse de leur esprit. Elle vivent la présence du foetus comme un corps étranger. Il semblerait même, à ce que j’ai compris, qu’elles perdent conscience de leur grossesse, et quand le bébé naît ce ne serait pas un bébé pour elles.<br /> <br /> Le déni de grossesse a poussé des jurés belges à acquitter une mère infanticide l’an dernier. Doit-on vraiment en arriver là? Personnellement j’en doute. Pour disculper entièrement un-e auteur de crime de sang, il faut habituellement des circonstances extrêmes: une véritable folie, reconnue comme gravement invalidante. Le déni de grossesse est-il de cet ordre? Je ne suis pas psychiatre, mais je suis surpris de voir que ces personnes ont une vie normale par ailleurs, socialement et professionnellement. Elles sont appréciées, autonomes, peuvent montrer de l’empathie. Ce n’est pas un comportement qui trahit une grave perturbation psychique. J’admets qu’elles sont perturbées, forcément, mais à quel point?<br /> <br /> Que se passe-t-il quand on étouffe son bébé et qu’il cesse de vivre? Une perte du plus nécessaire et instinctif respect du vivant. Car on tue, et on sait que l’on tue et qu'en tuant on bafoue une valeur essentielle à la survie même d'une société. Pourquoi le sait-on? Parce qu’après on cache, on enterre, ou l’on garde près de soi au congélateur. Si on cache cela signifie que l’on sait. Si on n’avait pas conscience de tuer, on laisserait le cadavre à la vue.<br /> <br /> Cela vaut pour n’importe quel meurtre: cacher, c’est être conscient de son acte et conscient qu’au yeux du monde on a dépassé une limite presque absolue, celle de ne pas tuer. Aucune société ne peut accepter le meurtre - sauf en légitime défense. Donc tant que l’on cache on sait que l’on est hors de l’admissible. Il reste donc une trace de conscience de son acte, et de son aspect répréhensible aux yeux du monde.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2449834859.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/812447426.jpg" id="media-61808" alt="bébé2-Leander_berceau_1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-61808" /></a>On doit tenter de comprendre de tels actes, comme on doit comprendre ce qui pousse à commettre des crimes en général. La compréhension n’a pas cependant pour but de disculper de la faute. Je dis cela parce que d’emblée, les commentateurs télé suggéraient le déni de grossesse, comme si cela pouvait atténuer l’horreur et la responsabilité de l'acte.<br /> <br /> Ces situations ne sont pas simples. S’en tenir à a loi, à la rigueur de la loi, sans compassion, c’est parfois inhumain. Donner trop de place à la compassion, sans la rigueur, c’est détruire les règles sans lesquelles une société ne peut survivre. Je n’ai pas de solution à ce dilemme, sinon de voir de cas en cas, en essayant d’être au plus juste entre les piliers de la compassion et de la rigueur.<br /> <br /> Par contre je reste sans piste de compréhension en ce qui concerne le mari ou le conjoint. Comment peut-on ne pas voir des signes d’une grossesse chez une femme qui a déjà eu des enfants avec soi, et à côté de qui on vit? Soit des signes physiques même si certaines grossesses sont peu apparentes - mais il faut quand-même être bien grosse pour ne pas le voir. Et comment ne pas sentir les mouvements du bébé quand on se couche contre sa femme? Comment ne pas sentir le gonflement durci des muscles quand on est sur elle en position du missionnaire? N’a-t-elle aucune nausée, aucune envie spéciale? Rien, rien qui donnerait le moindre soupçon? Là, je suis très, très perplexe.<br /> <br /> Mais qui donc sont ces hommes qui ne voient rien de leur femme? Et quel est le fonctionnement de ces couples pour en être là?</p><p style="text-align: justify;">Que se passe-t-il dans l’esprit du parent qui tue son enfant? Et peut-on traiter de la même manière l’infanticide paternel et maternel, celui du bébé qui naît ou celui de l’enfant déjà plus grand? Et quel est la situation du couple?</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlQuand un homme accouche...tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-04-15:32970582010-04-15T09:21:00+02:002010-04-15T09:21:00+02:00 Ce spot sur la contraception a le mérite d‘être amusant et inattendu....
<p style="text-align: justify;">Ce spot sur la contraception a le mérite d‘être amusant et inattendu. J’apprécie l’inversion des rôles et l’intention de demander aux hommes de prendre leur place dans le choix de la contraception.<br /> <br /> On est 2 dans le désir, deux dans l’acte, deux dans la possible durée, deux dans l‘éducation, on est aussi deux dans le choix d’avoir ou non une grossesse. Surtout avant 20 ans, puisque ce spot veut attirer l’attention sur les grossesses non désirées des adolescentes.<br /> <br /> J’applaudis des deux mains au fait de sensibiliser les garçons, qui soit par timidité soit par ignorance ne tiennent pas compte de la situation ou peut se trouver leur copine si elle devient enceinte.<br /> <br /> L’idéal serait que les filles et les garçons soient éduqués et rendus attentifs par leurs parents. La mère parlerait des conséquences à sa fille, le père appellerait son fils au sens des responsabilités. Mais à défaut il faut au moins attirer leur attention et éveiller leur sensibilité à l’autre.<br /> <br /> <br /> <object height="384" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcvi7y_hommes-enceintes-l-accouchement_news" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcvi7y_hommes-enceintes-l-accouchement_news" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xcvi7y_hommes-enceintes-l-accouchement_news">Hommes enceintes : L'accouchement</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/Inpes">Inpes</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/ch-fr/channel/news">L'info video en direct.</a></i><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> PS: Soleil sur le désert, ombre dans la prison de l’otage suisse à Tripoli.</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2244625764.2.jpg" id="media-53153" alt="désert-chameau.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="197" width="298" /></p><p style="text-align: justify;">En direct, l’accouchement d’un homme, pendant que le personnel médical autour discute sur l’irresponsabilité des filles justes bonnes à tirer un coup et s’en aller…</p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlDéni de grossessetag:bar-zing.blogspirit.com,2009-06-20:17819192009-06-20T16:46:00+02:002009-06-20T16:46:00+02:00 La dernière roublardise à la mode LE DENI DE GROSSESSE...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #5a049e;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;"><b>La dernière roublardise à la mode<br /></b></span></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #5a049e;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;"><b>LE DENI DE GROSSESSE</b></span></span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="color: #000080;"><b><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/919088763.jpg" target="_blank"><img src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/59848316.jpg" id="media-371427" alt="Déni-de-grossesse.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-371427" /></a></b></span></div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">J'espère que vous êtes comme moi, que vous n'avez pas bien compris cette histoire de "déni de grossesse" ; et qu'ainsi je peux me sentir moins seul et moins sot.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Moi, la viande que je range dans le congélateur c'est avec le projet de la manger. Un enfant mort né puis mis à congeler c'est comme une conserve et, ma foi, on peut toujours s'illusionner de l'avoir mis en état d'hibernation. Donc, follement, s'imaginer le retrouver vivant à la prochaine belle saison.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Mais le mari, là dedans ? De deux choses l'une :</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Ou bien lui ou bien sa femme utilise des méthodes contraceptives ; et pas question d'être enceinte.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Ou bien pas de contraception et l'épouse se prépare à être enceinte compte tenu qu'elle sait n'être pas naturellement stérile. Or, pas de grossesse en vue, selon ce qu'en dit la femme. Mais alors comment le mari fait-il pour ne pas s'étonner de la permanence du ventre plat de son épouse ? d'autant qu'être enceinte s'accompagne de symptômes bien connus : absence de menstrues, etc. etc.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Enfin, bon, je sais que beaucoup de maris sont trop préoccupés en dehors du foyer conjugal et n'ont plus le temps de savoir ce qui se passe dans la maison familiale.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Mais je viens d'avouer n'avoir pas bien compris cette histoire ...<br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Eclairez-moi SVP.</span></p> <p> </p> <div class="wlWriterEditableSmartContent" id="scid:0767317B-992E-4b12-91E0-4F059A8CECA8:f6ed53be-98b2-4d31-894b-a7d5b1c27a5a" style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline;" contenteditable="false">Mots clés Technorati : <a href="http://technorati.com/tags/d%c3%a9ni%20de%20grossesse" rel="tag">déni de grossesse</a>,<a href="http://technorati.com/tags/grossesse" rel="tag">grossesse</a>,<a href="http://technorati.com/tags/justice" rel="tag">justice</a></div> <p style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRenvoyée de l’hôpital, elle accouche dans sa voituretag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-06-12:32964902009-06-12T16:03:07+02:002009-06-12T16:03:07+02:00 Un couple anglais se rend à l’hôpital proche car la future mère se sent...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/4271634447.jpg" id="media-29101" alt="accouchement1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-29101" />Un couple anglais se rend à l’hôpital proche <a target="_blank" href="http://fr.news.yahoo.com/55/20090612/tod-une-femme-accouche-dans-sa-voiture-a-17baed7.html">car la future mère se sent sur le point d’accoucher</a>. Les médecins la renvoient chez elle, estimant que le terme n’est pas proche.<br /> <br /> Plus tard dans la journée, chez elle, elle perd les eaux. Là encore les médecins de l’hôpital lui disent de ne pas bouger.<br /> <br /> Mais le couple, d’instinct, sent que le terme est imminent. Ils reprennent la voiture et foncent vers l’hôpital. Sur l’autoroute, la mère accouche, sur la banquette arrière. Pris dans le flot, le père ne s’arrête pas pour ne pas les mettre en risque d’accident.<br /> <br /> Et finalement le bébé est là, bien vivant, quand ils arrivent à la section maternité.<br /> <br /> Petite chronique pour dire qu’il y a parfois de bien jolies histoires chez les humains, et des parents qui assurent!<br /> <br /> <br /> <img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2287840006.2.jpg" id="media-29102" alt="9LybieOubli.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-29102" /></p><p style="text-align: justify;">Les humains sont capables d’une magnifique adaptation. Cette aventure le montre encore.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlRachida Dati s’est-elle fait un bébé toute seule?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-01-07:32962512009-01-07T19:10:00+01:002009-01-07T19:10:00+01:00 Pourtant, quelque chose me chicane. Pour moi qui suis sensible à la...
<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4170204105.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2692258267.jpg" id="media-19094" title="" alt="Dati.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Pourtant, quelque chose me chicane. Pour moi qui suis sensible à la condition masculine autant qu’à celle des femmes, cette grossesse comporte un point troublant. Où est le père?<br /><br />Depuis le début c’est le silence sur lui. Aucune trace, aucun scoop, rien n’a filtré même depuis l’accouchement. Au point où l’on ne sait pas si ce père était présent à la naissance. Madame Dati n’a rien voulu révéler. Pourquoi tant de mystère? Certaines rumeurs parlent d’insémination.<br /><br />Madame Dati s’est-elle fait un bébé toute seule?<br /><br />S’il y a un père, je ne comprends pas la raison qui justifierait qu’il soit caché. Préservation de la vie privée? On peut l’invoquer. Mais il faudra bien qu’il sorte un jour du bois, ne fut-ce que pour que l’on sache qu’il existe. Il va bien une fois se promener avec le bébé, aller en vacances, prendre l’avion. Il ne peut vivre caché pendant 20 ans! S’il doit se faire connaître un jour, pourquoi pas tout de suite?<br /><br />Donc s’il existe pourquoi est-il tenu caché? Ou alors n’existe-t-il pas? Y a-t-il vraiment insémination? Est-ce le saint-esprit? Ou bien n’est-il pas montrable? Est-il trop connu, marié, que sais-je? Evidemment c’était plus facile pour Mitterrand de cacher Mazarine: ce n’est pas lui qui portait l’enfant! Une femme, cela se voit. Bien sûr il peut y avoir des raisons que nous ne connaissons pas, mais pourquoi les cacher quand on est un personnage aussi médiatique qu’elle et qui sait habituellement très bien se mettre en scène?<br /><br />Ce qui me chicane es la place du père dans cette affaire. Madame Dati nous refait le coup de la vierge et l’enfant. Pas besoin de père, l’enfant se débrouille sans. Et comme Madame Dati a un travail très prenant, il y aura très vite des nounous pour remplacer papa.<br /><br />Cette histoire montre la fragilité de la place de l’homme dans la parentalité. La femme est toujours la mère de ses enfants. L’homme est quelque part, on ne sait où.<br /><br />Enfin, si un jour Zohra s’étonne d’avoir un père absent, elle apprendra que c’était délibéré. Il y a déjà assez de pères qui par leur propre attitude sont absent, ou par leur travail. Et en général c’est une chose que l’on déplore. Là, ça devient normal.<br /><br />Au fait, je croyais qu’avoir un enfant était un choix à deux, un choix d’amour. Et bien pas forcément. <br /><br />Le père: un humain de seconde zone. Curieux exemple.<br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2600485378.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4046953631.2.jpg" id="media-19095" title="" alt="7LybieTime.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a><br />Madame Dati vient donc d’accoucher. C’est toujours beau la venue d’un enfant, la délivrance de la mère. Oui, oui. Que les mauvaises langues se taisent. La petite Etoile (Zohra) est là.<br />
Christiane Riedelhttp://christiane-riedel.blogspirit.com/about.htmlLES YEUX BLEUStag:christiane-riedel.blogspirit.com,2007-07-11:13252212007-07-11T12:40:00+02:002007-07-11T12:40:00+02:00Je vous ai raconté dernièrement les hésitations et les colères de Romain à...
Je vous ai raconté dernièrement les hésitations et les colères de Romain à l’idée d’accueillir un troisième enfant. <img src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/01/82be486d020fad16f690ae193360958b.gif" id="media-9581" alt="78efa334af251341161095974b675de2.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />La nuit, dans son rêve, il s’est vu à la clinique, accueillant le petit nouveau-né, et s’est senti rempli d’une joie immense. Le rêve a transformé cet homme.Voici maintenant Coralie. Coralie est mariée, maman de deux jumeaux, elle travaille comme secrétaire dans une entreprise et elle mène son monde rondement. La grossesse se passe très bien, elle se sent en pleine forme.Elle en arrive à son congé de maternité et, se sentant débordante de joie de vivre et de dynamisme, elle s’active entre son mari, ses jumeaux, son ménage, sa famille et ses amis. <img src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/00/00/a8349875418039d1df92da4e289e8ecc.jpg" id="media-9583" alt="990bbf06c2d59ffb6536379e05645562.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Mais voilà !Un matin, elle me téléphone : -Christiane ?-Oh, Coralie, ça me fait plaisir de t’avoir au bout du fil ce matin. Comment vas-tu ?-Ecoute, tu sais quoi ?J’ai eu un rêve cette nuit. Il faut absolument que je te le raconte :Je voyais ma petite fille dans mon ventre. Elle me regardait avec d’immenses yeux bleus.<div style="text-align: center"><img src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/00/c9c30eddb0ceb2cd16d04f4423eda2ec.jpg" id="media-9593" alt="c9c30eddb0ceb2cd16d04f4423eda2ec.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>- Wouah ! Quel joli rêve ! - Et puis, tu sais, comme le font les petits bébés, elle m’a serré le pouce dans sa petite main, <div style="text-align: center"><img src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/02/60eb634ca42b8356a58d3c5b1636baac.jpg" id="media-9588" alt="60eb634ca42b8356a58d3c5b1636baac.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> et elle m’a dit… : « Et moi, Maman, je n’existe pas ? »Coralie au téléphone a fondu en larmes.Un amour immense l’a saisie. Elle est devenue Maman pour la troisième fois, et la petite fille a pris toute sa place.Manon est alors venue, avec ses yeux bleus immenses. <img src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/00/953e1a8a3941053a888ebb560019d35d.png" id="media-9590" alt="898aee8f0c17c755c2bbd31fed3baf5a.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Si vous aussi, vous avez envie de partager un rêve que vous avez reçu en attendant votre enfant, cet espace est là pour l’accueillir. Vous pouvez aussi, pendant les vacances, me l’envoyer par e.mail.<div style="text-align: center"><img src="http://christiane-riedel.blogspirit.com/media/01/01/56add6e996f194909cb09fb1a06d966e.jpg" id="media-9591" alt="56add6e996f194909cb09fb1a06d966e.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>