Last posts on genres2024-03-29T01:59:51+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/genres/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMode : vers un monde Gagatag:leshommeslibres.blogspirit.com,2021-01-30:33007632021-01-30T19:53:00+01:002021-01-30T19:53:00+01:00 Pseudo-femmes Que des femmes se laissent recouvrir de nippes...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1678801.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259980" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2721312956.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a>Pseudo-femmes</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Que des femmes se laissent recouvrir de nippes parfois jolies mais souvent immettables, ne servant qu’à pavoiser pour un soir devant quelques très riches amis, ou même qu’elles se laissent couvrir le visage (dernière image) et deviennent invisibles comme chez les intégristes, c’est leur affaire.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je ne suis pas une femme et je n’ai pas d’avis sur ce qui peut les valoriser dans ces accoutrements – à part de faire étalage de son corps et de sa fortune.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Par contre j’ai quelque chose à dire sur les accoutrements proposés aux hommes. Les créateurs de mode, qui sont pour beaucoup dans l’élargissement des moeurs, font de l’homme soit une femme soit un être ridicule. Les quelques images de ce billet témoignent de la chose (clic pour les agrandir).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La plupart des créateurs étant homosexuels, on comprend aisément leur intérêt à transformer les hommes en pseudo-femmes. J’y vois le programme politique radical du lobby LGBTetc. Soyez gender fluid!</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Chacun fait-fait-fait c’qui lui plaît-plaît-plaît, certes.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3692092103.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259981" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/4219229521.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a>Fellation mentale</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais on n’est pas obligé de tout accepter et de tout avaler comme une fellation mentale, sans plus aucun sens critique, sans préservatif intellectuel (lequel est justement le sens critique). Ces gens sont désaxés, mais si riches qu’ils peuvent tout se permettre. C’est à se demander s’il n’y a pas là une guerre anti-masculine délibérée.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce n’est pas seulement laid et ridicule: ils transforment les mâles en chimères. Car être un homme ce n’est pas être une femme, et inversement.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai relevé quelques réactions sur Twitter:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #003366;">« C’est le mâle occidental voulu par les Mondialistes : incapable de défendre sa femelle et son territoire. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #003366;">« Je suis totalement "out". Content de vivre au fin fond de la cambrousse : les vaches y ont le regard plus vif. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #003366;">« … je vois un mec comme ça dans la rue je me dis c’est un psychopathe… »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #003366;">« Que les hommes se rassurent, la majorité des femmes aiment les hommes Hommes, habillés et se comportant en hommes »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On ne verra probablement pas ces inepties dans la rue, heureusement. Mais si vous en croisez vous pouvez rire de bon coeur.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/250811203.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259986" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3721453747.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a>Désaxés</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Époque opaque: l’idéologie progressiste impose son agenda en féminisant de plus en plus les hommes. Elle est intrusive et oppressante.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un « créateur » – ou devrait-on dire un businessman – a trouvé comment ridiculiser encore plus l’homme et gagner plus d’argent en vendant quelque chose d’inutile: inventer le soustif pour mecs!!! (image)</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est drôle pendant 3 secondes. Ensuite c’est absurde. Le comble du ridicule et de la décrépitude mentale.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il faut dire que les meneurs et leaders médiatiques d’aujourd’hui sont souvent fragiles, immatures ou même carrément dérangés. Les désaxés ont pris le pouvoir.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si par un retournement de l’Histoire l’occident devait subir l’assaut d’une armée étrangère, ou simplement si une meuf était prise à partie dans une bagarre, il n’y aurait plus beaucoup d’hommes pour le et la défendre. Ils resteraient là, impuissants, a remettre leurs mèches de cheveux en ordre.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les hommes ont servi à conquérir et maintenir des territoires dans lesquels les femmes pouvaient développer la civilisation. Avec des hommes ridiculisés et affaiblis, et dans une société qui ne produit plus que des victimes, la civilisation ne peut plus ni se défendre ni évoluer.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3849850032.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259983" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1147865949.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a>Affaiblissement</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les hommes ont abandonné leur rôle de défenseurs. Ils se sont soumis à la domination féminine incarnée aujourd’hui par l’idéologie féministe. Ils sont broyés par des campagnes effrontément misandres et généralisantes. Le refus de la nature masculine prend la place de la négociation des différences.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans une société affaiblie, des réactions autoritaires pourraient survenir car la faiblesse d’un groupe est insupportable à long terme. Elle comporte une menace de disparition et de remplacement pour ledit groupe.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Parfois mon optimisme naturel fléchit. Réaction autoritaire ou grignotage culturel progressif, l’occident me semble présentement mal barré. S’il n’est pas déjà foutu, trop empoisonné pour avoir encore une réaction de survie. Demain les intégristes de tous poils pourraient prendre le pouvoir sans coup férir.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Certaines célébrités n’ont plus conscience de leur indignité. Que Céline Dion, l’une des voix du siècle dans la variété, porte sur sa tête les plumes du cul d’une sorte de paon n’est peut-être qu’une manière d’embellir la tête de zombie qu’elle a pris ces dernières années, mais c’est dramatique de la voir ainsi. Je trouve cela très laid (image).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Lady G. donne, elle, dans la culture gore et trash (image). Pour une fan des Démocrates, c’est normal. C’est le monde à venir. Un monde Gaga.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/144812310.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259984" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3872632475.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/97551393.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1605610732.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1463324722.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259988" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4255742019.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1371320814.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3328803280.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1430261263.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-259990" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2234580076.jpg" alt="mode,hommes,genres" /></a></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les fashion weeks, grand-messes de la mode mondiale, sont des temps de surenchère dont les médias raffolent. Surenchère dans le ridicule. Ce petit monde fermé représente le front avancé du gloubiboulga occidental.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
gorge profondehttp://lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com/about.htmlSous les jupes des garçonstag:lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com,2014-05-19:30055782014-05-19T17:49:41+02:002014-05-19T17:49:41+02:00 Normal 0 21 false false false FR...
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0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:11.0pt;font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-font-family:Calibri;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Calibri;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 18.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"> Même si, en Europe, les mâles écossais arborent toujours le kilt bariolé, peu de vêtements comme la jupe sont autant associés à la féminité et à son image. Ne met-elle pas en valeur l’un des attributs sexuels principaux des femmes: leurs jambes. Voilà de quoi déplaire aux rigoristes de tout poil. C’est d’ailleurs contre ceux-là que des jeunes filles - issues de l’immigration maghrébine - l’ont remise à l’honneur, voici quelques années, dans les cités de la région parisienne. Ainsi, elles voulaient signifier leur refus d’abdiquer leur féminité face aux pressions pseudo-religieuses qu’elles subissaient quotidiennement. Avec elle le féminisme semblait trouver un souffle nouveau, plus vivant et plus sensuel que celui qui s’est depuis institutionnalisé. En 2009 un film, « La journée de la jupe » de Jean-Paul Lilienfeld (avec Isabelle Adjani dans le rôle principal) vint faire écho à leur juste protestation avec le succès que l’on sait. Est-ce par émulation que des lycéennes de la région nantaise ont eu l’idée de créer une journée « tous en jupe » le vendredi 16 mai ? Avalisée par leur académie, cette initiative visait à brocarder les
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSerais-je une femme à l’insu de mon plein gré?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-06:32987512013-07-06T00:20:00+02:002013-07-06T00:20:00+02:00 Du compte-rendu d’un livre écrit par une américaine, Hanna...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3539159358.jpg" target="_blank"><img id="media-146600" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2632699092.jpg" alt="féminin,masculin,x,y,chromosome,genres,carré,rond,de vinci,renoir,hommes,femmes,cliché,stéréotype" width="275" height="235" /></a><a href="http://www.courantpositif.fr/les-femmes-a-lavant-garde-de-linnovation-sociale/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Du compte-rendu d’un livre</span></a></em></span> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">écrit par une américaine, Hanna Rosin: <em>«The End of Men : voici venu le temps des femmes»</em>. L’auteur relate le terrain qu’occupent aujourd’hui les femmes dans les domaines politique et économique. Elle parle de «l’élan féminin» de l’innovation sociale.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ah, zut alors. Tout se complique. Au début la femme et l’homme étaient différents. Puis ils ne furent plus différents. Voilà qu’ils sont à nouveau différents. En effet l’auteur parle des valeurs et fonctionnements féminins, lesquels seraient en particulier l’émotivité, l’intuition et la transmission.</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«L’ère de la traditionnelle organisation pyramidale des ressources humaines s’essouffle. Exit la seule logique du rapport de forces. Aujourd’hui les équipes de management proposent un système de valeurs davantage insufflées par des sensibilités féminines. Celui-ci fait la part belle à l’intuition, la transmission et la participation. Il tend à concilier ce qu’on avait pris l’habitude d’opposer : émotivité-rationalité, intuition-pragmatisme, artisanat-technologie.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je ne suis pas sûr que les choses soient si tranchées, mais j'adore les valeurs féminines. Autant que les valeurs masculines. Quel rapport avec le fait que je puisse douter de mon identité? Très simple: cela fait trente ans que je fonctionne <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/07/02/hierarchies-naturelles-et-democratie-circulaire.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>avec des valeurs dites féminines</em></span></a>: l’intuition, la transmission et la participation. Serais-je une femme à l’insu de mon plein gré? J’ai, à ce que l’on me dit, une part féminine développée. Non que le masculin manquât: tout fonctionne bien de ce côté. C’est que je suis parfois trop gentil, ou trop interactif. Mais je me soigne. Je médite tous les jours sur le X (<em>jambes</em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> écartées)</em> de l’homme de Vitruve dessiné par Vinci <em>(image 2)</em>.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je comprends que certaines femmes aient besoin d’une auto-célébration. Les hommes </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">aussi. Le monde est plein de gens insatisfaits qui tentent de rehausser leur jauge. Cet auteur leur en donne plein la vue: le monde change sous l’impulsion féminine. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais il y a plusieurs choses bizarres quand-même. C’est pas pour embêter, nan, jamais,</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1370922549.jpg" target="_blank"><img id="media-146596" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3165780869.jpg" alt="féminin,masculin,x,y,chromosome,genres,carré,rond,de vinci,renoir,hommes,femmes,cliché,stéréotype" width="275" height="367" /></a></span></em></span></span> vous me connaissez. C’est juste que le féminin est encore une fois émotif et pas rationnel. Bon, si c’est une femme qui le dit...</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D’autre part, il me semble que les grands créateurs hommes ont été des intuitifs. Que chez les hommes ce serait bien de montrer des émotions. Que la pédagogie assurée par les hommes comme par les femmes est une transmission. Que ce sont des hommes qui ont inventé le compagnonnage, cette forme évoluée de transmission. Qu’ils ont contribué largement à la démocratie participative. Que nombre d’entre eux ont introduit le travail non pyramidal, en réseau, dans les entreprises qu’ils dirigent. Qu'ils ont dessiné la bouteille de champagne. Bref, si j’en crois cet article, les valeurs féminines sont à l’oeuvre depuis longtemps grâce à leur mise en application par des hommes. Hum hum...</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis, je veux pas embêter, mais sous cette célébration des valeurs dites féminines, on trouve encore un vieux cliché de l’âge des dinosaures: les hommes seraient uniquement des adeptes du rapport de force<em> (« Exit la seule logique du rapport de forces»)</em>. Ah bah, si c’est vrai, nom d’une pipe bien taillée, cela a quand-même permis à l’humanité de coloniser la planète entière. Les valeurs masculines, c’est l’efficacité dans le développement de l’espèce!</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nan, je dis ça comme ça. Je veux pas embêter. J’ai bien compris que les femmes vont sauver le monde que les vilains machos poilus ont mis en place. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tiens, elle parle d’une autre innovation féminine: </span><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> «Donner du sens au travail via une valeur ajoutée sociale est aujourd’hui le leitmotiv de nombreuses femmes. Odile Decq, architecte urbaniste ne se revendique pas architecte féministe mais défend l’altruisme de ses créations. Observant la solitude croissante des citadins, Odile Decq et son équipe dessinent des installations qui facilitent les rencontres. Par les lignes courbes du mobilier et l’ouverture des espaces, elle cherche à favoriser l’échange et la convivialité.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2458421354.jpg" target="_blank"><img id="media-146598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/651676424.jpg" alt="féminin,masculin,x,y,chromosome,genres,carré,rond,de vinci,renoir,hommes,femmes,cliché,stéréotype" width="300" height="300" /></a>Ben alors, Gaudi en faisait pas des lignes courbes? Et Grattaloup? Et l’ancien iMac en forme d’oeuf, c’est pas féminin ça? Et les violons? Et les urinoirs ils sont carrés? Et le peintre Renoir il en faisait pas des courbes? Ah non, lui ce sont ses modèles qui étaient arrondies. Les tableaux eux restaient carrés. Et bien, pour développer encore la féminisation du monde, il ne reste qu’à inventer le tableau arrondi et asymétrique. Et les tables impossibles à mettre dans les coins. Les lits concaves qui favorisent la convivialité. Les chaussures rondes pour marcher dans toutes les directions en même temps. Les ordinateurs en forme de canards. Les autoroutes qui tournent tous les kilomètres. Parce que ces longues lignes droites, c’est d’un masculin! Prenons exemple sur cet ampli pour iPhone <em>(image 3)</em>.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nan, je dis pas ça pour embêter. Mais l’article finit ainsi:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Celle qui entend avant tout mettre de l’humain dans l’urbain souhaite que ses créations « servent à quelque chose, améliorent la vie des usagers » confiait-elle aux 5è Rencontres Nelly Rodi pour l’Innovation organisées sur le thème La femme est-elle l’avenir de l’homme ? Cette agilité à innover et penser à long terme via une conscience sociale aiguë pourrait bien permettre aux femmes de briser enfin le plafond de verre de l’entreprise.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ah ben voilà... Les hommes n’innovaient pas et ne pensaient pas à long terme. On le sait: ils ne pensent qu’à sauter sur tout ce qui bouge. D’ailleurs, rendons-leur cet hommage: les hommes ont inventé l’instant.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Maousse costo, non? Enfin, je dis pas ça pour embêter...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je dis pas ça pour embêter, mais la lecture de cet article jette le trouble dans mon miroir. Mon identité vacille. Ma testostérone prend des airs d’oestrogène. Et je n’exclus désormais plus le fait que mon chromosome Y soit en réalité un X marchant les jambes serrées <em>(image 1)</em>. De quel article s’agit-il?</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlComplémentarité et égalité ne s’opposent pastag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-07:32987192013-06-07T15:00:00+02:002013-06-07T15:00:00+02:00 Complémentarité n’est pas subordination Au théâtre, acteurs et...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3160513039.jpg" target="_blank"><img id="media-144140" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1510839662.jpg" alt="complémentarité,hommes,femmes,genres,sexes,sexualité,désir,séduction,grossesse,famille,genre,rôle,féminisme,singularité,masculin,différenciation,testicules,espèce,théâtre,égalité" width="300" height="224" /></a>Complémentarité n’est pas subordination</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au théâtre, acteurs et metteurs en scène ne sont pas égaux. L’un a plus de pouvoir que les autres. Ils ont chacun un pouvoir, mais un pouvoir inégal et différent. L’un sert le texte par sa vision du jeu et de l’espace, les autres par leur incarnation des rôles. Au final c’est le metteur en scène qui décide. Il y a inégalité complémentaire. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’égalité est l’égalité de droit. Elle n’est pas la symétrie totale, la similarité en tout point, l’indifférenciation ni l’interchangeabilité systématique. La complémentarité tient en partie du naturalisme: la nature a fait les hommes et les femmes différents, et complémentaires dans le domaine si normatif qu’est la reproduction biologique. Cette différence se prolonge et s’affirme dans la culture, laquelle est ancrée dans le corps. Et pourquoi pas? Différence et complémentarité ne supposent pas automatiquement une subordination ou une rigidité des rôles. Car au fond c’est cela qui dérange. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une différence femmes-hommes de base se constate dans la reproduction: grossesse, allaitement, soin. L’homme ne porte pas, la femme porte, et cela les place dans des conditions différentes. La relation du bébé à la mère dans la petite enfance est différente de la relation au père à cause de l’allaitement, mais aussi parce que l’enfant est imprégné du physique, du son, du goût, du rythme de la mère. Un père peut élever un nouveau-né mais ce n’est pas du hasard si c’est plutôt la mère qui le fait. Nos ancêtres n’étant pas idiots ils n’ont pas agit au détriment de l’espèce. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des ancêtres intelligents</span></strong><br style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attachement maternel (je ne parle pas d’instinct mais d’attachement) fait partie de la survie de l’espèce. Sans lui la mère ne nourrirait peut-être pas son petit. La grossesse, l’allaitement et l’attachement maternel l’orientent vers la nutrition et les soins, la préservation de la santé, l’attention aux besoins. Être dotée de seins et de la capacité d’allaiter donne une prévalence évidente à la mère pendant les premier temps de vie du nourrisson. Sa place dans la famille en est singulière. Ce n’est certainement pas pour rien que les tâches ont été différenciées. L’économie de développement de l’espèce a généré ces spécialisations.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La différence implique des choix sociaux et de comportements. Ainsi la femme sur le point d’accoucher aura quelques difficultés à sauter dans un arbre pour échapper à un ours. L’homme, en moyenne plus musclé, défendra donc le territoire et la famille. Les humains, femmes et hommes, semblent avoir été intelligents depuis des temps reculés. On doit leur accorder d’avoir pris de bonnes décisions quant à leur choix d’organiser leur vie. Je pense qu’ils ont délibérément accentué les différenciations biologiques sexuées, aux fins d’améliorer les spécialisations singulières de chacun. Il me paraît peu probable qu’une telle </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2089506169.jpg" target="_blank"><img id="media-144141" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3223004956.jpg" alt="complémentarité,hommes,femmes,genres,sexes,sexualité,désir,séduction,grossesse,famille,genre,rôle,féminisme,singularité,masculin,différenciation,testicules,espèce,théâtre,égalité" width="301" height="225" /></a></span>politique, répliquée sur le très long terme, ait été décidée de manière unilatérale par les hommes ou par les femmes. Pour être efficace elle paraît plutôt avoir demandé l’adhésion des deux sexes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On dit aujourd’hui que le corps a perdu de son importance et que la complémentarité est moins utile. Il est vrai que l’on ne part plus à la chasse et que des machines font une partie des travaux durs. Mais le corps reste un ancrage identitaire profond, marqué par son histoire et sa biologie. On n’efface pas cela en un siècle. D’ailleurs, faut-il vraiment l’effacer? Est-ce même possible? Et si ça l’était, serait-ce un bien ou un mal pour l’espèce? Pensons-nous réellement pouvoir en un siècle changer ce que l’évolution a construit sur des millions d’années? Le doute est salutaire: si le féminisme allié au consumérisme, et profitant d’un recyclage de la lutte des classes dans le couple, a poussé à une réduction de la différenciation des tâches selon les sexes, c’est une évolution relativement superficielle en regard de la biologie et de ses implications, ainsi que de la symbolique des représentations sexuées. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tu viens, chéri?</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De tous temps les femmes ont bossé et fait tourner le monde quand les hommes disparaissaient dans les guerres. Mais tout n’est pas interchangeable. La sexualité est un autre domaine de différence complémentaire. Le mouvement de l’homme est d’ouvrir une porte, pénis en avant. Le mouvement de la femme est aussi d’ouvrir une porte mais de l’autre côté, de laisser entrer. La différence de position est formatrice de comportements et de manières d’être en relation, manières qui se sont ensuite codifiées. Cette image très simple, voire simpliste, est en réalité une représentation très profonde de ce double mouvement. Je connais peu de femmes qui n’apprécient pas sentir le pénis entrer en elle. Par sa tension, sa dureté, son mouvement vers la femme, il exprime le désir de l’homme pour elle, désir qui la stimule elle aussi et la valorise. Cela ne donnerait-il pas des psychologies différentes ? Qu’elle prenne l’initiative est aussi agréable, mais la femme assise sur le ventre de l’homme n’a pas la même satisfaction en général. Elles aiment revenir à une position où elles sentent le mouvement de l’homme. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les femmes peuvent prendre l’initiative de la séduction et tenter de «conquérir» l’homme. Mais je doute sincèrement qu’elles réussissent globalement à prendre le rôle traditionnel de l’homme dans ce domaine. Les femmes choisissent les hommes et les séduisent aussi, mais pas avec de gros sabots. Ce qui chez l’homme est un prolongement symbolique du pénis, sera en fin des comptes perçu chez la femme comme une forme d’agression et de prise de pouvoir sur l’homme. L’homme n’est pas aussi dupe qu’on le pense du «Tu viens, chéri?» Cela ne marche pas, ou seulement à petite échelle avec des hommes spontanément soumis.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3739049939.jpg" target="_blank"><img id="media-144145" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2589722214.jpg" alt="complémentarité,hommes,femmes,genres,sexes,sexualité,désir,séduction,grossesse,famille,genre,rôle,féminisme,singularité,masculin,différenciation,testicules,espèce,théâtre,égalité" width="300" height="224" /></a>La course des testicules </span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Donc l’homme va vers, et la femme accueille. Les testicules courent derrière les femmes et non l’inverse. Tout ce que la culture consigne à ce sujet ne saurait être balayé par quelques théories et dogmes sur l’indifférenciation. La peur de la différence ne saurait éliminer cette différence intimement insérée dans la construction de l’humanité.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est schématique et la réalité est plus complexe et nuancée. Mais ce schéma mérite mieux que ce que l’on lit par exemple sur le site féministe paranoïaque «Je putréfie le patriarcat», où l’idée du pénis dans le vagin est combattue avec force arguments (la vieille peur de la « domination masculine », qui n’est en réalité le mouvement de désir de l’homme). Ce site prône la sexualité sans la pénétration. C’est évidemment une bonne contraception, ou une illustration de l’amour lesbien. Mais ce n’est pas la reproduction de l’espèce, ni l’acceptation positive des différences. Ce n’est pas non plus la reconnaissance du droit de l’homme à vivre pleinement sa masculinité, y compris dans sa sexualité. Ce n’est pas une valorisation du masculin différent. Car oui, l’identité masculine passe aussi par le pénis et les couilles. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les couilles sont une légitimation masculine. Pas la seule, mais c’en est une. Les couilles ne sont pas seulement ce joli petit sac qui balance légèrement dans la démarche altière du mec. Ce n’est pas un simple contrepoids au fier mât qui se dresse de désir. C’est aussi la biologie qui s’en suit, avec ses incidences corporelles, fonctionnelles et sociales. C’est le lieu sacré où l’homme s’est toujours reconnu comme part spécifique de l’humanité. C’est une grande part de l’Histoire singulière des hommes, de leurs désirs, de leurs peurs, de leur force et paradoxalement de leur fragilité. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C'est ce que souvent les femmes attendent des hommes: avoir des couilles. </span>C’est une singularité masculine, complémentaire à cette autre singularité du sexe féminin. Elle ne saurait être réduite vulgairement à une virgule dans le pantalon ni à une comparaison porcine. Elle ne saurait être traitée, dans son contenu intime, dans ses pathologies, de la même manière que la singularité féminine. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Différents, donc, mais pas subordonnés: c’est la magie de la complémentarité, qui évite l’écueil d’une égalité en deux dimensions, dogmatique, guerrière, où les seuls possibles seraient d’être au-dessus ou en dessous. Alors que l’on peut être ailleurs, à côté, devant, derrière. La complémentarité c’est l’égalité en 3D. L’égalité doit être pensée en trois dimensions: égaux (dimension horizontale), différents (verticale) et articulés en droits et compétences selon des contrats ponctuels limités (profondeur). Elle doit inclure des singularités et admettre des traitements différenciés dans certains domaines. <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/05/16/limites-de-l-egalite.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>L'égalité a ses limites</em></span></a>. Elle demande des humains créatifs et bienveillants et non des robots de la revendication égalitaire. <br /><br />C’est simple en théorie, plus complexe en pratique. Cela a l’avantage de rediscuter de chaque situation en elle-même, de cas en cas, et de ne pas tomber dans des diktats égalitaristes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.logiciel-freeware.net/xcgal-displayimage.pid-888.htm" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Images.</em></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_______________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa, l'album:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1806133029.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="115" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Diable en été, roman:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3345787705.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/419925593.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="118" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On oppose aujourd’hui fréquemment la complémentarité à l’égalité. Je pense plutôt que la complémentarité consolide et justifie l’égalité de droit en reconnaissant des singularités de nature et d’historicité entre les humains. Ces singularités ne peuvent se déployer que dans le respect de chacun, donc dans un bain d’égalité sociale et juridique.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDifférences femmes-hommes: un nouveau pavétag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-12-09:32984952012-12-09T13:03:00+01:002012-12-09T13:03:00+01:00 Dans une interview au magazine Le Point l’auteur fait état des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3513572580.jpg" target="_blank"><img id="media-132325" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3264666174.jpg" alt="hommes,femmes,différences,genres,féminisme,nature,culture,biologie,féminista" width="202" height="304" /></a>Dans une <a href="http://www.lepoint.fr/societe/le-cerveau-a-t-il-un-sexe-07-12-2012-1546902_23.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>interview au magazine Le Point</em></span></a> l’auteur fait état des connaissances récentes sur le cerveau pour soutenir une position nuancée sur un thème actuel: le cerveau a-t-il un sexe? Il rappelle opportunément qu’au XIXe siècle quelques auteurs avaient décrété que les femmes étaient inférieures intellectuellement aux hommes à cause d’un cerveau en moyenne plus petit. Ils ne représentaient pas l’ensemble des scientifiques de l’époque, et encore moins l’ensemble de la société, mais leur discours touchait des politiciens qui avaient besoin d’alibi pour provoquer un véritable clivage des rôles sociaux femmes-hommes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce constat des différences de taille est aujourd’hui confirmé: 150 grammes de moins de masse cérébrale chez nos compagnes alors que nous, singes savants, avons plutôt la grosse tête. Toutefois si le constat est juste, la déduction faite par Gustave Le Bon, médecin et anthropologue, en 1879, n’a pas été confirmée:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«Tous les psychologistes qui ont étudié l'intelligence des femmes ailleurs que chez les romanciers et chez les poètes, poursuit le savant, reconnaissent aujourd'hui qu'elles représentent les formes les plus inférieures de l'évolution humaine et sont beaucoup plus près des enfants et des sauvages que de l'homme adulte civilisé.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En effet le nombre de connexions et leur activation est plus importante que la masse globale. Le propos de Le Bon est évidemment de nature à alimenter les récriminations féministes. Mais n’oublions pas que les femmes ne sont pas les seules à subir des classifications dévalorisantes, et les hommes ont été souvent considérés comme des forts à bras un peu bêtes. Il semblerait que seuls les intellectuels d’une classe éduquée soient au-dessus du lot. De plus la force était survalorisée au détriment des autres facultés humaines:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«<a href="http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a6669ffa-dcb6-11e1-a5e7-b0fed2a8864c#.UMRrYXCuxLA" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Sois fort</em></span></a>, ne pleure pas, résiste au froid, à la peur, prépare-toi à mourir pour ton pays»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le XIXe siècle a été misogyne mais aussi misandre. Le but était de forger des armées de combattants prêts à mourir pour les chefs de guerre et les nationalistes qui montaient en puissance à cette époque très guerrière. Les femmes devant assurer l’arrière-garde sanitaire pour les blessés et faire tourner les usines, il n’était utile de les pousser aux études. On peut donc imaginer que les propos d’un Gustave Le Bon ne sont pas marquées par une objectivité scientifique ni par l’honnêteté intellectuelle souhaitable. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les féministes du XXe siècle et encore aujourd’hui ont surréagi et développé la théorie de la totale construction sociale des genres en la généralisant à toute l'Histoire humaine. Hommes et femmes n’auraient aucune différence de nature, seule la culture en ferait des êtres distincts. On peut voir en cela un <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/632284033.jpg" target="_blank"><img id="media-132326" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/225401835.jpg" alt="hommes,femmes,différences,genres,féminisme,nature,culture,biologie,féminista" width="303" height="200" /></a>contrepoint aux constructions sociales acharnées du siècle précédent que nous n'avons pas fini de payer. Mais l’une et l’autre théories sont déconnectées de la biologie au point de refuser la part de nature.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Passé cette mise au point l’auteur du jour, Jean-François Bouvet, rappelle l’expérience des kibboutz israéliens: bien qu’élevés de manière très unisexe, les filles et les garçons s’orientent par la suite vers une reprise des rôles traditionnels sans y être forcés ni particulièrement incités. Cela va dans le sens <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/11/10/la-theorie-du-genre-vole-en-eclat.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>du constat fait en Norvège</em></span></a>. De même les comportement des jeunes singes femelles ou mâles diffèrent comme ils diffèrent chez les humains.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«Les féministes ont eu beau monter au créneau, certaines ont été obligées de reconnaître que le conditionnement dès l'enfance ne fait pas tout. des expériences réalisées sur des singes mâles et femelles mettent en évidence le même type de choix que chez les enfants des deux sexes. C'est stupéfiant.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’auteur souligne également que pour les mêmes tâches, les femmes et les hommes n’activent pas les même zones du cerveau. On peut donc agir à l’identique mais avec un cheminement différent. Il rappelle qu’à l’adolescence les cerveaux des filles et des garçons se différencient plus nettement. Il constate également que les femmes fonctionnent plus par cycle: selon le taux hormonal et la phase de leur cycle menstruel, un hémisphère cérébral semble moins actif que l’autre. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;">«En gros, quand leurs taux d'hormones sexuelles sont au plus bas, les femmes traitent préférentiellement l'information, comme les hommes, avec leur hémisphère gauche. En revanche, après l'ovulation, quand les concentrations hormonales sont élevées, les deux hémisphères participent à nouveau de manière équilibrée. Mais est-ce que ça change pour autant leur façon d'aborder les problèmes ? On ne sait pas encore.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La conclusion de l’auteur est que l’on devrait tenir compte des deux approches, biologique et culturelle, pour analyser les différences hommes-femmes et les éventuels comportement différenciés qu’elles impliquent. C’est <a href="http://www.atypic.ch/Atypic_Editions/feminisme_hommes_femmes_goetelen_john_atypic_livre_critique_feminista.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>la position que je soutiens</em></span></a> de longue date:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333399;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/567601657.3.jpg" target="_blank"><img id="media-132327" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2270234813.jpg" alt="hommes,femmes,différences,genres,féminisme,nature,culture,biologie,féminista" /></a>«Un homme à la fois naît et devient homme. Une femme à la fois naît et devient femme. Le genre n’enferme pas l’individu dans une stéréotypie absolue mais il lui donne un cadre et un support de construction en relation avec son sexe biologique. Ce nouveau paradigme permet d’en finir avec la séparation corps-esprit, avec la culpabilité qui en découle, et avec la guerre des sexes. Si le biologique a une part dans la construction sociale des genres il n’y a plus d’enjeu idéologique à se reconnaître différents. La différence n’est pas une subordination. Alors que l’absence du biologique dans la définition des genres aboutit, elle, forcément à un rapport de force, parce qu’instituée par la seule volonté des individus et parce que, les genres ne disposant plus de territoires propres, la lutte de pouvoir est permanente. Le couple <a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>selon la Feminista</em></span></a> n’est que rapport de forces. (p. 58)»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Là où les féministes prétendent que tout est culturel et que l’humain se décide entièrement comme il le veut (vision productiviste absolue), là où les biologistes affirment que la nature est prédominante, il semble qu’il soit plus judicieux et pertinent d’adopter la voie mixte: tenir compte et du formatage biologique et de l’influence du milieu qui offre aux humains un puissant tremplin évolutif.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Abandonner les théories rigides permettrait d’assumer nos différences non pas dans un rapport de pouvoir comme c’est souvent présenté aujourd’hui, mais comme une articulation dynamique des relations.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sujet régulièrement mis sur le métier, la trame qui fonde les relations entre les femmes et les hommes n’en finit pas d'être détricotée et retricotée. Un nouveau pavé est lancé par le neurobiologiste Jean-François Bouvet, <em>Le camion et la poupée. L'homme et la femme ont-ils un cerveau différent ?</em> (Flammarion, 2012).</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSexisme (3): la fin de la vie privée?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-06-18:33016712011-06-18T09:37:41+02:002011-06-18T09:37:41+02:00 - Moi Tarzan, toi Jane. - Non, moi Jane, toi Tarzan! Je ne sais si...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3914492728.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3549763199.2.jpg" id="media-88265" alt="Tarzan_and_Jane.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-88265" /></a>-</b> <b>Moi Tarzan, toi Jane. - Non, moi Jane, toi Tarzan!</b><br /> <br /> Je ne sais si les sociétés préhistoriques étaient dominées par l’esprit de groupe ou s’il y avait une conscience de son individualité. Je pencherais intuitivement pour la seconde hypothèse. En effet, la structure hiérarchique que l’on retrouve dans la plupart des organisations sociales est gouvernée un chef. Pour qu’un chef soit chef, pour qu’il le reste et se fasse respecter en tant que tel, il doit avoir conscience de lui-même dans la fonction. Ceux qui lui obéissent ont aussi une conscience de lui comme d’un individu différent de par cette fonction.<br /> <br /> L’individualité doit d’ailleurs faire partie de l’espèce humaine, au même titre que le langage élaboré et qu’un haut niveau d’abstraction de la pensée. Si le langage a distingué le «Je» du «Tu» c’est que l’individu a une place dans l’ensemble du groupe. Je ne suis pas toi. Tu n’es pas moi. S’il n’y avait pas d’individu je serais toi et tu serais moi.<br /> <br /> Développer la vie privée fait partie du processus d’individuation et de reconnaissance de cette individuation dans la société. Il y a le «chez moi», l’intérieur, et l’agora, l’extérieur, qui appartient à la collectivité. Comme je le soulignais dans le précédent article de cette série l’homme avait pouvoir sur l’extérieur, l’espace public, le territoire politique et guerrier, et la femme sur l’intérieur, le soin, la maison, l’éducation des enfants, et souvent sur les dépenses.<br /> <br /> Cette distinction est toutefois nuancée par certains hommes dominants qui veulent être maître partout, y compris à l’intérieur, et par des femmes qui s’investissent de longue date dans l’extérieur par le commerce, la bonne marche de l’exploitation familiale, ou par des femmes dominantes qui veulent le pouvoir sur l’homme. Le schéma intérieur-extérieur est plus complexe dans la réalité qu’il ne l’est en théorie.<br /> <br /> L’intérieur-privé est un lieu de protection et de croissance. Protection contre les aléas climatiques, contre les agressions et les vols, et croissance des enfants et de la relation à deux qui continue à construire l’individu. Dans le privé les adultes-parents font la loi. Les lois du groupe s’appliquent pour ce qui est des comptes à rendre au groupe, comme les impôts. En échange de cette participation du privé au groupe, celui-ci assure la sécurité sous la forme d’une protection générale - nécessaire quand un groupe croît numériquement - et des services.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3068992633.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/730595738.jpg" id="media-88266" alt="tarzan5-tarzan-und-jane.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-88266" /></a><br /> <br /> <b>Les deux mondes</b><br /> <br /> Le groupe étant formé des individus, ceux-ci doivent disposer d’une liberté suffisante pour être créatifs et apporter le fruit de leur travail et créativité au groupe. Il y a un échange permanent et dialectique entre le privé et le public, l’intérieur et l’extérieur, l’individu et le groupe. Il en est de même du corps humain dans ses échanges entre ce qui est à l’intérieur de la peau et ce qui est à l’extérieur.<br /> <br /> Il y a deux mondes, dont l’un, plus subjectif, plus expérimental - "domus", prépare à l’entrée dans l’autre, plus objectif: Agora. La vie privée, espace physique et psychique où s’organisent et se structurent les bases de la vie, doit donc être du ressort de l’individu, du couple ou de la famille, et être un lieu de contrepoids au monde extérieur. La loi du groupe ne peut intervenir que si la sécurité n’est plus garantie: maltraitance et violence physiques.<br /> <br /> On peut donc dire que, si la loi du groupe est une décision de l’extérieur, donc politique, elle peut s’appliquer au domaine privé au cas où justement la sécurité des individus ne serait plus assurée. Mais pas plus. Or un message public est diffusé et relayé par Madame de Haas, porte-parole d’Oser le féminisme. C’est un message récurrent: le partage des tâches ménagères est politique.<br /> <br /> Cela veut dire en clair que l’extérieur devrait, selon ce discours, avoir le droit de décider comment un couple s’organise, et d’appliquer des sanctions au couple ou au partenaire qui n’organiserait pas sa vie privée comme le groupe ou l’Etat (représentant du groupe) le décide.<br /> <br /> Cela revient à mettre un gendarme symbolique dans chaque maison!<br /> <br /> C’est une atteinte grave à la vie privée, à la liberté individuelle, à la capacité et à la volonté du couple de s’organiser de manière autonome.<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3545731109.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1577439648.jpg" id="media-88267" alt="Tarzan6_et_Jane.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-88267" /></a>La confusion des genres</b><br /> <br /> J’entends bien ce qui s’argumente derrière cette politisation de la vie privée: c’est la possibilité pour les femmes mères de pouvoir continuer à travailler et de rester indépendantes économiquement de leur mari ou compagnon. Soit. Il me semble qu’il existe déjà des moyens de préserver le conjoint qui n’aura pas travaillé de manière lucrative, si une séparation survient. J’entends aussi ce qui se passe pour une femme qui a cessé de travailler lucrativement pendant 10 ans ou 15 ans pour élever les enfants: elle retrouve difficilement un travail valorisé.<br /> <br /> Mais sous le prétexte que l’homme serait privilégié économiquement dans le couple on devrait en venir à le limiter dans son temps de travail, lui imposer un temps partiel, et décider du nombre d’heures de travaux ménager qu’il devra faire. Supposer que l’homme est privilégié économiquement dans le couple est une vision peu réaliste. Il y a des hommes, ou il y en a eu, parmi les classes très aisées, qui géraient seul l’argent du ménage. Mais ils sont très nombreux, les hommes qui donnent l’argent à leur femme, et qui n’ont aucun avantage particulier au fait d’être les pourvoyeurs et qui se retrouvent sur la paille après un divorce.<br /> <br /> Politiser le privé c’est établir une sorte d’indifférenciation entre privé et public, au détriment du privé, de l’intime, du subjectif. C’est établir une confusion des genres où l’individu sera perdant. En donnant son intime au public, comme dans la télé réalité par exemple, il vend son âme à on ne sait qui. Quand le public et le privé seront réunis on sera soit dans un totalitarisme, comme ceux déjà connus, soit dans la régression de la civilisation. Or le féminisme guerrier nous conduit droit sur cette pente. Jamais depuis longtemps des lois n’avaient été faites pour stigmatiser une catégorie sociale et favoriser une autre. C’est ce que la guerre contre les hommes produit, dans un discours d’une arrogance et d’une misandrie déconcertantes.<br /> <br /> <br /> <b>Lutte des genres = lutte des classes</b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1870279664.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2986915690.2.jpg" id="media-88268" alt="Tarzan7.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-88268" /></a><br /> <br /> Ce discours sur les tâches ménagères est faussé. D’une part il fait encore une fois porter toute la charge des frustrations féminines sur les hommes, qui sont à nouveau les coupables de service. A peine l’homme est-il sorti des mines où il laissait sa santé ou des guerres qu’on lui reproche de n’avoir rien fait à la maison pendant des siècles! C’est un raccourci, mais c’est l’idée. C’est surtout un sexisme ordinaire, presque invisible tant semble normal ce discours sur l’égalité (qui n’est plus l’égalité de droits et de valeur mais la similarité de fonction) qui veut imposer un calendrier horaire des tâches ménagères. Or en l’état actuel, <a target="_blank" href="http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:sqX0YkcuXgYJ:www.mcpf.ch/images/coordination/pdf/parentalite/20061123_Influence-Travail-AutoritePar.pdf+paul+m%C3%A9nard+tache+m%C3%A9nag%C3%A8res&hl=fr&gl=ch&pid=bl&srcid=ADGEESgmOt_Ga1G3iFmAZ44zA3xTKMxx5g-f_4ypREtsunur2Lpysy3mtChUKqNJZ0SE81PrR-66QUvL2WC5vyakYCg4gC1xmYMQ5PeAgQyBdVPeI_j7x-we0rp_W6O47FiZtEd1YhOU&sig=AHIEtbTH-hoAG5ZoAm9CuYRUSs0qAgzFJg"><span style="text-decoration: underline;">le décompte des heures passées à faire tourner le privé</span></a> est, en Suisse, équivalent entre homme et femmes, comme le souligne Paul Ménard (responsable de Pères pour toujours) en commentant un avis officiel des autorités:<br /> <br /> <i>« La charge totale résultant de l’activité professionnelle et des tâche domestiques et familiale dépend de la situation familiale et non du sexe. Si l’on additionne le temps consacré à l’exercice d’une activité lucrative et celui investi dans les tâches domestiques et familiales, on obtient la charge de travail totale. Elle atteint son sommet lorsque les enfants sont en bas âges. Les mères comme les pères vivant en couple comptabilisent en moyenne 70 heures de travail hebdomadaires ».<br /> <br /> A la lecture de cette citation, on peut admettre que le travail de l’un et l’autre sont sans doute différents mais aussi équivalent en termes d’énergie consacrée à l’entretien de la famille. On peut aussi admettre sans trop de problèmes que si le père travaille, c’est pour faire vivre sa famille et que si la mère travaille, c’est aussi au bénéfice de la famille.</i><br /> <br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1247002293.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1982295023.jpg" id="media-88269" alt="tarzan_jane_jle.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-88269" /></a>D’autre part les femmes travaillent depuis longtemps comme je le soulignais <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/06/14/sexisme-2.html"><span style="text-decoration: underline;">dans l’article précédent,</span></a> et géraient souvent elles-mêmes la maison et l’argent. De nombreuses femmes travaillent aujourd’hui. C’est souvent un besoin économique pour le couple, et la famille fait avec. Nul besoin de mettre en gendarme derrière la poubelle ou dans le tambour de la machine à laver. Chaque couple s’organise, et partage ou répartit selon ses propres considérations.<br /> <br /> Cet exemple suisse démontre que la revendication exprimée par Madame de Haas au nom de son groupe féministe, et que l’on entend en Suisse aussi grâce à la mondialisation du discours féministe stéréotypé, ou politisé à outrance (n’oublions pas que ce féminisme n’est qu’un marxisme recyclé où la guerre des sexes a remplacé la lutte des classes) est avant tout une stratégie de harcèlement moral des hommes, attitude dont le sexisme misandre n’est même plus à démontrer. Le féminisme guerrier est en train de faire glisser la société démocratique, différenciée, libérale, vers l’égalitarisme le plus dogmatique, au profit non des femmes mais de sa propre oligarchie dont le but est, comme on le sait depuis les années 1970, de prendre le pouvoir sur les hommes.<br /> <br /> <i>«« Si la vie doit survivre sur cette planète, il faut qu’il y ait décontamination de la terre. Je pense que cela sera accompagné d’un processus évolutionnaire qui résultera en une réduction radicale de la population mâle. » Mary Daly, ancien professeur à Boston College, 2001<br /> <br /> « La proportion des hommes doit être réduite et maintenue à approximativement 10 % de la race humaine. » Sally Miller Gearhart, dans The Future - If There Is One - Is Female (L’avenir – s’il y en a un – est féminin).»</i><br /> <br /> <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2008/09/26/dogma-2-la-folie-du-feminisme-radical.html"><span style="text-decoration: underline;">Citées dans Dogma 2.</span></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><i>PS: Réservez un moment le 22 juin entre 18 et 20 heures - <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/06/14/le-diable-en-ete-aperitif-dedicace-mercredi-22-juin.html"><span style="text-decoration: underline;">Apéritif pour la sortie de mon roman</span></a></i></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2860559276.17.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4116208248.13.jpg" id="media-87271" alt="CouvDiable.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-87271" height="275" width="186" /></a></p><p style="text-align: justify;">La maison est un territoire protégé par des lois. Nul ne peut y entrer sans y être invité. La police elle-même ne peut y pénétrer sans une décision d’un juge, et seulement à certaines heures. La privatisation de la vie que représente la maison, «domus», est une évolution importante pour la construction d’une société et pour la place qu’occupe l’individu dans cette société.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSur Infrarouge, Isabelle Alonso montre les dentstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-02-09:32976612011-02-09T11:13:00+01:002011-02-09T11:13:00+01:00 Ces deux mots expriment tout le mépris d’Isabelle Alonso pour les hommes....
<p style="text-align: justify;">Ces deux mots expriment tout le mépris d’Isabelle Alonso pour les hommes. Ils ne digèrent pas ses théories? Ce sont de pauvres chouchous!... On remarquera la profondeur de la pensée et la pertinence de l’argumentaire...<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1326269309.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2877788237.jpg" id="media-77112" alt="infrarouge1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-77112" /></a>Il faut bien dire que dans l’émission Infrarouge d’hier soir à la TSR sur le féminisme, elle s’est d’emblée placée comme une marxiste recyclant son idéologie totalitaire via le féminisme. Le débat, animé par Esther Mamarbachi, est comme souvent trop court pour aller au fond du sujet. Retenons cependant l’évangile Alonzien: les relations hommes femmes seraient des relations dominants-dominés, maître à esclave. Le féminisme serait donc la révolte des esclaves, ces femmes écrasées depuis la nuit des temps par des hommes qui n’auraient cherché qu’à les dominer et les faire taire. C’est le langage que je décrivais et critiquais il y a peu. Langage qui ne tient pas à l’examen de la réalité. Ne pas disposer du pouvoir politique (que jusqu’à récemment les hommes dans leur majorité n’avaient pas non plus, <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/02/08/quand-les-hommes-avaient-la-belle-vie.html"><span style="text-decoration: underline;">voir mon billet précédent</span></a>) ne signifiait pas être écrasé. Ou alors les hommes dans leur majorité étaient aussi écrasés, et ils perdent leur rôle de maîtres esclavagistes des femmes.<br /> <br /> Tout son discours est à l’avenant. Isabelle Alonso est le prototype, ou le concentré de ce que le féminisme peut produire: hargne, hypocrisie, réalité déformée, guerre des sexes. Pourquoi hypocrisie? Parce qu’elle prétend vouloir que les choses soient simples et se passent bien entre hommes et femmes, alors qu’elle agresse constamment les hommes qui ne pensent pas comme elle.<br /> <br /> Elle ne supporte pas que les hommes parlent pour elle, considérant que ce comportement est une prise de pouvoir sur elle. Mais elle se permet de parler abondamment à la place des hommes, de dire comment ils doivent être, assénant au passage des clichés parmi les plus éculés et réducteurs. «Les hommes ont le droit de pleurer», «avant ils étaient des blocs d’insensibilité mais grâce au féminisme ils changent», «avant ils devaient être les plus forts, maintenant ils peuvent aussi être faibles».<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3627575604.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1577870598.jpg" id="media-77113" alt="alonso-paris_2008.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-77113" /></a><br /> Un concentré d’inepties. Les hommes pleurent moins. Et alors? Leur éducation leur apprenait à serrer les dents? C’est grâce à cela qu’ils faisaient des guerriers capables de défendre le pays et leurs familles. Ce n’est certainement pas par un homme qui pleure à la vue du sang que l’on va être défendus! Les hommes ont toujours été plus pudiques que les femmes pour exprimer leur sensibilité. En faire des blocs d’insensibilité est une mauvaise caricature démagogique. Demandez à Ronsard, à Verlaine, à Henri Dunant, et à des millions d’autres, s’ils étaient des blocs insensibles? Et demandez à la majorité des femmes ce qu’elles pensent des hommes fragiles, des hommes qui doutent: comme amants passe encore mais pas comme mari! Pas assez solides.<br /> <br /> Et puis, qu’elle leur fiche la paix, Madame Alonso: les hommes sont comme ils ont envie d’être. Ce n’est certainement pas à elle, et à elle moins qu’à personne, de dire qui ils doivent être et de prendre le pouvoir sur eux. Sa volonté de féminiser les hommes ressort d’un mépris profond pour leur réalité, qu’elle soit culturelle ou naturelle - ou mixte. On voit bien la dominante en pleine action. La dominante? Plus encore: la prédatrice. Il n’y a qu’à écouter le ton de sa voix, entre le serpent et le sergent-major. Il n’y a qu’à voir l’expression de sa bouche quand on la contredit: une vraie prédatrice. Qui fait une guerre permanente aux hommes sous couvert de les «libérer». En fait, son but est visiblement de déconstruire le masculin.<br /> <br /> Elle a ajouté un petit couplet sur la violence des hommes contre les femmes, prolongeant au passage le déni fait aux pourcentages importants d’hommes maltraités et battus (de 20% à 50% selon les pays et les enquêtes). L’émission finissant, elle n’a pas pu aller plus loin dans son couplet victimiste.<br /> <br /> Quand j’entends Isabelle Alonso, je sais que j’ai raison de contrer ce féminisme-là, pathologique, et de le faire avec vigueur. Il est si réducteur des femmes et des hommes que je m’étonne qu’il existe encore.</p><p style="text-align: justify;">«Pauvres chouchous», dit-elle. Pauvres chouchous. Elle s’arrête. Fait une tête presque sympathique, genre pitbull qui se ferait passer pour un cocker. Pauvres chouchous. C’est spontané, cela sort du coeur, mais c'est tout ce qu’elle trouve à dire quand l’animatrice lui demande si elle comprend que des hommes soient mal à l’aise avec le féminisme.</p>
Chrissie, alias Kissahttp://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/about.htmlLes caprices du mot ”gens”tag:amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com,2011-01-15:20892062011-01-15T13:07:00+01:002011-01-15T13:07:00+01:00 LES GENRES DU MOT « GENS » Pas de mot plus capricieux que gens ,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong>LES GENRES DU MOT « GENS »</strong></span></p><p class="MsoNormal"><strong><img id="media-551435" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/media/01/00/323680842.jpg" alt="gens.jpg" /></strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Pas de mot plus capricieux que <strong>gens</strong>, lequel peut fort bien changer de genre au sein d'une même phrase! </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Exemples : </span></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">- Ces </span></em><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">vilaines</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <strong>gens</strong> se sont compromis dans bien des affaires douteuses ;</span></em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><em>- Décontenancés par notre vie moderne, ces vieilles<strong> gens</strong> ont du mal à nous comprendre.</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Retenons qu'il est féminin quand il est immédiatement précédé d'un adjectif épithète dont la forme féminine diffère de la masculine (<em>de vieilles <strong>gens</strong></em>), ne fût-ce que dans l'écriture (<em>de pareilles <strong>gens</strong></em>) ; masculin dans tous les autres cas, notamment celui où gens est suivi d'un complément (<em><strong>gens</strong> de robe</em>, <em><strong>gens</strong> d'épée</em>, <em><strong>gens </strong>de loi</em>, etc.).</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;" lang="FR-CH">Chaque fois que <strong><em>gens </em></strong>est précédé de deux adjectifs dont le second a la même forme aux deux genres, le premier adjectif est au masculin : <em>ces prétendus braves <strong>gen</strong></em><strong>s</strong>.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Source : <a href="http://www.projet-voltaire.fr/" target="_self">Projet Voltaire</a></span></p><p class="MsoNormal"><strong><span lang="FR-CH"> </span></strong></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlGuerre des sexes: nouveau torchon anti-hommestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-02-14:32969362010-02-14T23:12:13+01:002010-02-14T23:12:13+01:00 Le site auquel je fais référence diffuse un pamphlet délicatement...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/743331724.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2974259206.jpg" id="media-49082" alt="Fém3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-49082" /></a>Le site auquel je fais référence <a target="_blank" href="http://lgbti.un-e.org/spip.php?article42"><span style="text-decoration: underline;">diffuse</span></a> un pamphlet délicatement nommé: «Un mouvement contre les femmes - Identifier et combattre le masculinisme». Il est précisé que le propos concerne l’ensemble des hommes. Les images en sont issues, y compris celle de la femme qui écrase le visage de l'homme: incitation à la violence. En exergue on peut lire:<br /> <br /> <i>«Des origines du masculinisme, au développement de ce mouvement au Québec et au pays des droits de l’homme, cette brochure présente les différentes facettes d’un mouvement réactionnaire de plus en plus influent...»</i></p> <p style="text-align: justify;">Quoi de plus pratique que de traiter de réactionnaires ceux qui contestent votre théorie? Plus besoin de discuter, d’analyser les arguments. La vérité unique et totalitaire du féminisme radical étant parole d’évangile, s’y opposer ne peut être que l’oeuvre de dissidents contre-révolutionnaires. Ce féminisme est le degré zéro de la pensée et la régression de l’intelligence.<br /> <br /> Pour commencer, on nous propose un petit quiz pas du tout orienté:<br /> <br /> <i>«Une mère qui élève seule ses enfants, pour vous c'est :<br /> - Sûrement une personne qui doit avoir des difficultés financières vu que les pères n'ont pas vraiment comme priorité, en général, de payer les pensions alimentaires.»</i><br /> <br /> Ah, ces salauds de pères! Au fait quel est le poucentage de pères qui ne paient pas? A ma connaissance moins de 10%. 10%, c’est bien sûr général.<br /> <br /> <i>«Une réunion féministe non mixte, pour vous, c'est :<br /> - Une chose nécessaire pour penser le patriarcat de façon autonome, en dehors des regards masculins.»</i><br /> <br /> Et hop, une dose de communautarisme féminin.<br /> <br /> <i>«Les divorces peuvent être l'occasion d'accusations de violences physiques et/ou sexuelles des enfants envers leur père.<br /> - C'est le moment où des non-dits ressortent parfois, notamment sur les violences. Il faut soutenir la parole de ces enfants.»</i><br /> <br /> Bien entendu, les hommes sont forcément des salauds, violeurs, cogneurs, et la parole des enfants est intouchables. Remember Outreau.<br /> <br /> <i>«Les féministes matérialistes disent qu'il existe un rapport d'exploitation d'individus – les femmes – par d'autres – les hommes – qui constitue donc deux classes de sexe, puisque deux classes sociales antagonistes apparaissent dès qu'il y a un rapport d'exploitation.»</i><br /> <br /> La lutte des classes dans les relations de couple reste un poncif marxiste recyclé et imprègne largement le féminisme actuel. Et laisse entendre, comme d’hab, que la «classe» des hommes n’a eu d’autre but de puis la nuit des temps que d’asservir les femmes.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1376202573.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1865030702.jpg" id="media-49083" alt="Fém1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-49083" /></a><br /> <i>«L'exploitation économique : l'appropriation du travail domestique des femmes. Le travail domestique est ici celui que les femmes effectuent dans le cadre de leur propre famille hétérosexuelle au sein du foyer et qui n'est pas comptabilisé dans la production de richesse d'un pays. La spécificité de ce travail est d'être non rémunéré et de bénéficier aux hommes...»</i><br /> <br /> Mesdames, si vous faites à manger à la famille, vous n’en bénéficierez pas. On sait bien que pendant que les hommes mangent, les femmes restent à la cave, à genoux, les yeux baissés, et maigrissent, maigrissent...<br /> <br /> <i>«L'exploitation sexuelle : l'appropriation du corps des femmes. Les services sexuels sont les services rendus, vendus par, ou extorqués aux femmes, par les hommes, que ce soit dans le cadre d'une relation de couple hétérosexuelle, d'une rencontre d'un soir, d'une relation entre un client et une prostituée. Parler d'exploitation sexuelle, c'est dire aussi que les hommes utilisent diverses stratégies afin d'obtenir un service sexuel de la part d'une femme.»</i><br /> <br /> Messieurs, sachez que quand votre compagne fait l’amour avec vous, elle ne fait que vous rendre ou vous vendre un «service». La femme est donc définie ici, par ce féminisme radical, essentiellement comme une marchandise. Ce sont ces féministes-là qui font de la femme un objet, pas les hommes. Et puis, où sont passés le désir l’amour?<br /> <br /> <i>«Les masculinistes forgent un discours et des pratiques misogynes, violentes et haineuses à l'égard des femmes, dans le but de défendre et de réaffirmer le patriarcat.»</i><br /> <br /> Mais c’est bien sûr: les masculinistes, et par extension les hommes, sont par principe violents et haineux envers les femmes, toutes les femmes (dans ce texte il n’y a que des généralisations) et toutes les femmes subissent l’oppression et la violence au quotidien...<br /> <br /> <i>«Masculinisme explicite. Dans ce modèle, les hommes pensent qu'il y a une différence et hiérarchie entre les sexes où les femmes sont inférieures aux hommes.»</i><br /> <br /> Ah bon? Quelle imagination! S’agit-il d’une étude, d’un sondage, ou d’un délire sorti de l’esprit stalinien de ces féministes radicales? Mensonge, mensonge bien sûr. L’honnêteté intellectuelle n’a jamais été le fort des féministes anti-hommes. Cela ne s’améliore pas.<br /> <br /> <i>«Les femmes représentent 98% des victimes de violence conjugale sous forme d'agression sexuelle, d'enlèvement ou de prise d'otage . la violence touchant les hommes est plus ponctuelle.»</i><br /> <br /> <i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/731663267.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3073191665.jpg" id="media-49084" alt="Fém2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-49084" /></a></i>Faux encore une fois. Même les indicateurs les plus bas avancent le chiffre de 10 à 20% d’hommes victime de violence conjugale. Les enquêtes fouillées parlent de 40% à 50%.<br /> <br /> Le pamphlet accuse pêle-mêle les groupes de pères, les groupes d’hommes initiés par Guy Corneau, le syndrome d’aliénation parentale, la garde alternée, soi-disant outils de lutte contre les femmes.<br /> <br /> <i>«Ainsi, les conséquences de la résidence alternée pour les femmes sont :<br /> - une mobilité géographique réduite, donc un frein à toute mutation/promotion professionnelle ou<br /> pour occuper un emploi dans un autre lieu ;<br /> - et une impossibilité de protéger les enfants en cas de violence du conjoint, car si la mère décide<br /> de déménager et de partir avec ses enfants, elle tombe sous le coup de la loi, coupable d'« enlèvement et séquestration.»</i><br /> <br /> La mobilité réduite vaut autant pour les hommes. Pourquoi n’en faire qu’un problème des mères? Et bien sûr, on cite immédiatement la supposée violence des pères, histoire de continuer à accréditer que les hommes sont forcément violents et que cette violence est omniprésente. Comme il se doit, ce féminisme-là s’associe aux gays, lesbiennes, trans, bi (tiens: elles ont oublié les hermaphrodites). On utilise de vraies minorités pour montrer un peu plus combien les femmes hétéros sont des pôvres victimes. Manipulation.<br /> <br /> Bref, on a affaire ici à un ramassis de contre-vérités, d’analyse biaisée et communautariste, d’acharnement anti-hommes et de refus de ce que l’autre pense autrement, le tout sur fond de discours marxiste et de lutte des classe.<br /> <br /> Ce féminisme-là ne mérite qu’une seule chose: la poubelle.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">PS: Une pensée pour les deux otages suisses en Libye.</p><p style="text-align: justify;">Au pays de la misandrie, un nouveau pet se fait entendre. Tout aussi nauséeux que d’autres, avec ici le grand, l’immense courage de l’anonymat d’étudiants dont aucun ne dit son nom. J’en analyse ci-dessous quelques citations et extraits. Attention, préparez vos masques: ce genre de texte est à la pensée ce que l’odeur des égouts est au parfum de rose.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlEncore une inégalité: pourquoi les femmes pleurent-elles plus que les hommes?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-10-15:32967182009-10-15T17:25:06+02:002009-10-15T17:25:06+02:00 Cette compilation d’études nous apprend encore que 64% des femmes...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2257921139.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1317682435.jpg" id="media-39460" alt="larmes1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-39460" /></a>Cette compilation d’études nous apprend encore que 64% des femmes pleurent avec des sanglots contre 6% des hommes. «<i>Les pleurs féminins <a target="_blank" href="http://www.tdg.ch/actu/monde/prouve-femmes-pleurent-hommes-2009-10-14">durent plus longtemps, ont un caractère plus dramatique</a> et davantage à fendre le coeur", affirme le professeur Elisabeth Messmer de la clinique ophtalmologique de l’Université Ludwig-Maximilian à Munich (sud)»</i>.<br /> <br /> Quand aux situations qui déclenchent les larmes: <i>«Les femmes fondent en larmes le plus souvent lorsqu’elles se sentent "pas à la hauteur", lorsqu’elles sont confrontées à des conflits difficiles à régler, ou lorsqu’elles se remémorent des épisodes de vie passés, a constaté la DOG. En revanche, les hommes pleurent souvent par compassion ou en cas d’échec d’une relation.»</i><br /> <br /> Je suis d’abord épaté que l’on ait pu faire un calcul aussi précis. J’imagine les cobayes notant sur un petit carnet chaque crise de larme, et sortant le chrono pour mesurer leur durée. Ou Madame demandant à Monsieur: «Chéri, sont-ce bien des sanglots ou de simples pleurs standards?» Ou encore: «Chouchou, est-ce dramatique? Te fends-je le coeur?» Moi ça me les couperait (les larmes, bien sûr) d’être aussi «scientifique» dans un moment d’émotion.<br /> <br /> Le plus curieux est la conclusion de cette étude: <i>«La fonction des pleurs reste cependant un mystère: "L’utilité et la particularité des larmes d’émotion sont largement inexplorées", souligne le professeur Christian Ohrloff, porte-parole de la DOG et directeur de la clinique universitaire ophtalmologique de Francfort (ouest). Les effets de catharsis ou relaxant des larmes qu’avancent certaines thèses restent à confirmer, observe la DOG dans un communiqué.»<br /></i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3387649639.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/4093707602.jpg" id="media-39461" alt="larmes2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-39461" /></a><br /> Voilà pas que l’on aurait besoin des scientifiques modernes pour expliquer à quoi servent les larmes! M’enfin… Les situations décrites plus haut comme générant les larmes sont assez claires et ont un fond commun: une situation d’impuissance ou d’échec. Les larmes permettent d’exprimer le désarroi autrement que par la colère, et atténuent les tensions. Elles attirent la sympathie et le soutien, précieux dans un tel moment de vulnérabilité, alors que la colère peut provoquer le rejet.<br /> <br /> Reste à savoir pourquoi les femmes pleurent davantage que les hommes. L’éducation? Difficile à démontrer, surtout que la différence quantitative se fait à partir de 13 ans - alors que l’éducation des garçons à ne pas pleurer commence bien plus tôt. Le supplément de testostérone chez les hommes, qui les incite à réagir plutôt de manière combative face à l’adversité?<br /> <br /> L’image sociale doit avoir une influence. Un jeune homme ou adulte qui pleure est vu comme une lavette, un faible, ce qui est contraire au stéréotype masculin. Par contre chez les femmes la fragilité est un stéréotype valorisé de longue date.<br /> <br /> Décidément, même dans les larmes il y a des différences et pas d’égalité. Celle-ci ne sera atteinte que quand les femmes ne pleureront plus, et quand on criera - au moment où un bateau coule: «Les femmes, les hommes et les enfants d’abord!»<br /> <br /> Je rigole bien sûr. Mais je ne suis pas sûr pour autant que la souffrance des hommes attirera autant de larmes et de compassion que celle des femmes.<br /> <br /> <br /> PS: Le vent du désert a peut-être séché les larmes des otages suisses en Libye. 15 mois de rétention, cela vide les réserve d’eau...<br /> <img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/523265999.jpg" id="media-39462" alt="désert-sable-2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-39462" height="246" width="329" /></p> <p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La TdG relate une étude faite par la Société Allemande d’Ophtalmologie, qui a compilé plusieurs études scientifiques sur ce sujet. Il en ressort que les femmes pleureraient 30 à 64 fois par année, et les hommes seulement 6 à 17 fois, soit 4 à 5 fois moins.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPère et impairtag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-10-11:32967102009-10-11T22:43:00+02:002009-10-11T22:43:00+02:00 L’interview propose des pistes de réflexion intéressantes concernant la...
<p style="text-align: justify;">L’interview propose des pistes de réflexion intéressantes concernant la fonction du père dans l’éducation.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2347310626.JPG" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3299745889.JPG" id="media-39057" alt="29.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-39057" /></a>On annonce la mort du père depuis des décennies, en particulier depuis les révoltes contre l’autorité abusive dans années 60-70. S’il y a réellement une mort du père, je la situe beaucoup plus en amont, soit dans le romantisme et ses hommes aux sensibilités exacerbées qui étaient plus en quête d’un graal intérieur que de l’affirmation d’une autorité matérielle. Je pense aussi que les grandes figures des tyrans comme Staline ou Hitler ont fait plus pour altérer l’image du père en tant qu’autorité que bien des théories psychologiques de la deuxième moitié du 20e siècle.<br /> <br /> Si le père représente symboliquement l’autorité limitante et cadrante, on peut même dire que ces révoltes sont dans la ligne des rébellions adolescentes, quand les fils doivent se définir différents de leur père, avant un jour d’en reprendre et endosserla fonction à leur compte.<br /> <br /> Marcel Rufo réaffirme ici la notion de différenciation des rôles paternels et maternels dans l’éducation:<br /> <br /> <i>«Le père doit paterner l’enfant et pas le materner, sinon on est foutu! L’enfant doit pouvoir s’identifier à un père assez fort pour le défendre, et c’est comme cela qu’il va réussir à construire une confiance intérieure suffisante pour affronter les dangers, imaginaires ou réels.».</i><br /> <br /> Le père maternant, qui devient une mère-bis, ne sera pas en place et n’aura pas posé la nécessaire distance pour pouvoir poser les limites sans lesquelles l’enfant construit une toute-puissance à laquelle il n’aura pourtant jamais accès, générant chez lui frustration et violence ou dépression et démission. Le père maternant commet un impair, avec pourtant de bonnes intentions et de nombreuses justifications affectives.<br /> <br /> A la remarque de Pascale Frey: <i>«Vous comparez la famille à une entreprise où le père serait patron et la mère syndicaliste»,</i> Marcel Rufo répond: <i>«Oui, le père doit dire avec force les limites. La mère est là pour négocier, défendre les intérêts des enfants, faire le lien…»</i><br /> <br /> La figure du père en tant qu’autorité garde à ses yeux toute sa valeur. D’ailleurs, la mort annoncée du père est loin d’être réalisée tant sa dimension symbolique garde toute sa prégnance.<br /> <br /> Pour autant, les mères n’auraient-elles pas aussi l’autorité? Dans les fait, nombreuses sont les mères qui tiennent ce rôle traditionnellement dévolu au père. Avec toutefois un possible malaise, car à la suggestion: <i>«Mais alors, le père tient toujours le mauvais rôle…»,</i> Marcel Rufo répond: <i>"Oui, la mère est plus sympathique en général! On est toujours sûr de l’amour de sa mère, mais on doute de celui de son père. La mère c’est la maison, le père le jardin. La mère représente le foyer, le père permet l’appréhension de l’extérieur, du monde. C’est lui qui nous permet de quitter le confort de la maman.»</i><br /> <br /> Ce rôle d’autorité, particulièrement sensible vis-à-vis des fils, est-il fondé sur une simple construction dominant-dominé? Pas forcément. Simplement le père est plus détenteur de la force physique qui permet au fils d’engager le rapport de force de l’adolescence par lequel il se construit aussi. Difficile pour un garçon de se battre avec sa mère quand il se sent plus fort physiquement qu’elle et quand il a été plus fusionnel avec elle qu’avec le père au début de sa vie.<br /> <br /> Réhabiliter le père et sa fonction symbolique, différenciée d’avec la mère, est un travail auquel la société doit s’atteler. Les mères peuvent aider les pères en cela, par le soutien et les conseils nuancés qu’elles peuvent prodiguer.<br /> <br /> Et tant pis si cela reproduit un schéma ancien: d’une part il n’est pas dit que ce schéma soit erroné, d’autre part il y va de la construction personnelle et sociale des fils, de l’engagement et de la prise de responsabilité des hommes et de la gestion de la violence dans la société.<br /> <br /> <br /> PS: Les otages suisses de la Libye aimeraient certainement revoir rapidement leurs enfants, interdits de sortie depuis plus de 14 mois...</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3232251088.jpg" id="media-39058" alt="desertCache.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-39058" /></p><p style="text-align: justify;">Interview dans la Tribune d’hier <a target="_blank" href="http://www.tdg.ch/loisirs/livres/pere-fils-2009-10-09">du psychiatre Marcel Rufo, réalisé par Pascale Frey.</a> Le praticien vient de sortir un livre au titre évocateur: «Chacun cherche un père».</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDe fil en aiguille, le sexisme finira étranglé!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-08-12:32966032009-08-12T09:55:00+02:002009-08-12T09:55:00+02:00 On apprend en effet dans Le Matin de ce jour, sous la plume de Laszlo...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1100402074.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/673674747.jpg" id="media-33227" alt="TalonAiguille1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-33227" /></a>On apprend en effet dans <a target="_blank" href="http://www.lematin.ch/actu/monde/veulent-scier-talons-aiguilles-153179">Le Matin de ce jour, sous la plume de Laszlo Molnar</a>, que les anglais sont à la pointe (si j’ose dire) du progrès et veulent trancher à la tronçonneuse dans le vif du sujet. Le principal syndicat d’outre-Manche déclare en effet:<br /> <i><br /> «Les talons aiguilles doivent être bannis des lieux de travail car ils induisent le sexisme et pose un problème de santé publique.»<br /> <br /> «L'organisation faîtière des syndicats se soucie de la santé des femmes et veut empêcher notamment la formation d'inflammation de la bourse séreuse, appelée communément oignon, sur les pieds des travailleuses contraintes d'en porter. Il s'agit, selon le TUC, d'une obligation contractuelle pour les employés de certains bureaux et de quelques magasins de Londres, ainsi que pour les hôtesses de l'air.»</i><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2269900373.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4006007330.jpg" id="media-33229" alt="TalonAiguille4.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-33229" /></a><br /> Fort bien: préservons la santé des femmes. Et l’on comprend bien que dans certaines professions, les talons aiguilles soient malvenus. J’imagine la lambada des hôtesses de l’air en cas de turbulences, ou la difficulté à trouver les pédales pour les conductrices d’engins de chantier. Soit. Mais les femmes sont loin d’être toutes d’accord:<br /> <br /> <i>«...le sujet a fait hurler plus d'une femme dans le pays. «Qu'ils se mêlent de leurs oignons», a déclaré hier au Daily Mail Nadine Dories, une députée conservatrice. «Le seul moyen que j'ai de parler les yeux dans les yeux avec les autres parlementaires mâles est de porter des talons de 12 cm, sinon personne ne s'apercevrait que je suis présente», explique du haut de ses 159 cm ce petit bout de femme.»</i><br /> <br /> C’est vrai, quoi: imaginons une effeuilleuse en godillots danser lascivement devant les yeux d’enfants émerveillés des spectateurs et spectatrices. Cela serait contre-productif. Les uns se rappelleraient leurs souffrances à l’armée, les autres les longues marches fastidieuses en famille à la montagne, bref, la libido en prendrait un coup.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3521762948.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/367705391.jpg" id="media-33230" alt="TalonAiguille6.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-33230" /></a>Mais bon, ainsi va le monde: interdire, niveler, uniformiser sont les 3 mamelles de la bien-pensence actuelle inspirée par un féminisme probablement payé par des hommes jaloux de la beauté des femmes. Tiens, regardez, il y a des modèles de chaussures capables de rendre les pieds - et partant, les jambes - des femmes repoussantes (voir image). Je ne veux pas dire que les talons aiguilles sont un passage obligé pour séduire: les femmes ont bien d’autres atouts pour cela. Mais enfin, de temps en temps, c’est un petit plus. Et puis, si on laissait les femmes décider elles-mêmes de ce qu’elles veulent porter?<br /> <br /> Tiens, à propos de mamelles justement: il faudrait aussi qu’une organisation ait le courage d’en demander la suppression. Les seins sont des indices visuels d’une différence de genre insupportable, sans compter tout ce qu’ils attirent de regards lubriques des mâles et de regard de jugement ou de jalousie des femelles. Coupons les seins, symboles du sexisme le plus criard et de l’inégalité la plus crasse de la nature!<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1513837759.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2495514458.jpg" id="media-33231" alt="femmeBarbe1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-33231" /></a><br /> Il faudra aussi penser à donner plus de testostérone aux femmes, afin qu’elles parlent d’un beau timbre de voix grave et velouté comme les hommes et qu’elle portent enfin barbe et moustache comme tout le monde. Ou bien distribuer de l’hélium aux hommes pour leur donner ce joli roucoulement dans les aigus qui fait le charme de nos compagnes.<br /> <br /> Quand il n’y aura plus aucune différence - y compris vestimentaire - entre hommes et femmes, gageons que le désir de l’autre s’éteindra, la libido chutera, il n’y aura plus de bébés, la Terre se dépeuplera.<br /> <br /> Ah mais! J’ai compris: c’est un coup des verts pour réduire le nombre d’habitants! La suppression des talons aiguilles est donc une étape de plus dans le concept de contraception universelle par l’extinction du désir.<br /> <br /> On n’arrête pas le progrès...</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2111638982.jpg" id="media-33232" alt="9LybieOubli.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-33232" /></p><p style="text-align: justify;">On n’arrête pas le progrès! Déjà, les tâches ménagères - couture, cuisine, vaisselle, ménage, repassage - ont été enfin reconnues et déclarée comme infériorisantes, aliénantes, esclavagistes, en un mot: inhumaines (peut-être sous l’influence du lobby des produits jetables: habits en papier, vaisselle en plastique, etc). Aujourd’hui, c’est enfin au tour des talons aiguilles de passer à la trappe comme symbole d’un sexisme anti-femmes éhonté.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLa guerre des genres n’aura pas lieutag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-07-29:32965782009-07-29T15:47:05+02:002009-07-29T15:47:05+02:00 Les femmes sont encore et toujours présentées comme gracieuses, jolies,...
<p style="text-align: justify;">Les femmes sont encore et toujours présentées comme gracieuses, jolies, fines, sans barbe. Le cliché même de l’aliénation féminine!</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/113831725.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/334100324.jpg" id="media-32413" alt="GenreUni1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-32413" /></a>Quand aux hommes, ils sont toujours plus musclés, mal rasés, le regard sombre, sans aucune intention manifeste de séduire.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Comment avec cela voulez-vous qu’un jour l’aspirateur soit passé indifféremment par l’un ou l’autre, que la vaisselle soit faite par des mains musclées et fines à la fois?</p> <p style="text-align: justify;"><br /> J’ai une idée: créons une nouvelle humanité unisex, indifférenciée, équivalente, où l’un ou l’autre des genres sera toujours interchangeable. Il n’y aura plus ni sexisme, ni guerre des genres, ni comptabilité pointilleuse des heures que chacun-e passe à faire les tâches dégradantes et aliénantes comme faire les courses, changer les enfants, laver les carreaux, changer le delco, etc.</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1096571142.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3568246250.jpg" id="media-32414" alt="GenreUni3.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-32414" /></a></p> <p style="text-align: justify;">La grammaire elle-même ne comportera plus que le neutre, ou le fésculin, ou le masminin. Les enfants seront indifféremment des farçons ou des gilles.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Et pour contribuer à l’émergence de cette nouvelle humanité, voici les premiers modèles sortis de mon laboratoire secret, tel que vous les verrez bientôt dans la publicité. Cliquer sur les images pour les agrandir.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Le meilleur des monde indifférencié est en route. C’est pas beau le progrès?</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/913457147.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1318183422.jpg" id="media-32415" alt="GenreUni2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-32415" /></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2272334852.jpg" id="media-32416" alt="7-2LybieGame.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-32416" /></p><p style="text-align: justify;">Comment faire pour qu’il n’y ait plus aucune différence entre les genres, et donc plus aucun sexisme? La publicité alimente jour après jour les clichés les plus éculés, vestiges d’une époque cromagnionesque aujourd’hui révolue, et pourtant…</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlFéminisme et féminismestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-03-10:32963452009-03-10T17:08:00+01:002009-03-10T17:08:00+01:00 Je ne peux remettre ici tous les commentaires d’Audrey, que vous...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1163087391.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4271950780.jpg" id="media-22720" alt="HF94.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-22720" /></a>Je ne peux remettre ici tous les commentaires d’Audrey, que vous trouverez <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/02/03/le-pouvoir-de-la-victime.html">ici</a>, <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/02/19/meres-maltraitantes-comment-expliquer-leur-violence.html">ici</a>, <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/01/27/droits-des-peres-a-quand-l-egalite.html">ici</a> et <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/03/04/fillette-poignardee-par-sa-mere-la-faute-au-pere-bien-sur.html">ici</a>. Elle défend de manière éclairante la position d ‘une féministe, et surtout le fait que le féminisme n’est pas monolithique mais composé de différentes mouvances dont toutes ne ressemblent pas à celle que je critique parfois. Dans ce billet où d’autres pourront je l’espère amener leur point de vue ou expérience je pose en premier ce que je pense, à chacun-e d’y apporter complément, critique, accords et désaccord, sur le principe du libre débat.</p> <p style="text-align: justify;">Pour faire simple je pose ma réflexion en différents points qui expriment ma position actuelle.<br /> <br /> 1. Définir les genres par des qualificatifs spécifiques à chacun (les hommes sont comme ci, les femmes sont comme ça) est réducteur. On peut trouver des hommes souples d'esprit comme des danseuses, et des femmes solides comme des bûcherons.<br /> <br /> 2. Attribuer un rôle spécifique (et exclusif) à chaque genre est réducteur. Dévaloriser un genre par rapport à un autre n’est pas fondé. Les différences entre hommes et femmes, qu’elles soient générales (physiologiques) ou individuelles, ne sont pas à mesurer dans une vision compétitive.<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3718856594.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/472260516.jpg" id="media-22721" alt="HF93.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-22721" /></a><br /> <br /> 3. Enfermer n'importe qui dans une image-définition unique et définitive est réducteur. Quand nous regardons un arbre, nous ne voyons que la face tournée vers nous, mais l'arbre est toujours plus vaste que ce que nous en voyons.<br /> <br /> 4. La liberté de choix de sa vie permet d'endosser autant de rôles, fonctions, images que nous le souhaitons, y compris d’assumer une répartition des rôles. Chacun-e est son propre maître.<br /> <br /> 5. La distribution des rôles telle que nous l'avons connue a probablement eu des raisons qui ne résultent pas d'une volonté de domination masculine.<br /> <br /> 6. La volonté de domination a politiquement plus été reprise par les hommes, ce qui ne signifie pas automatiquement que leur but était de minimiser les femmes (sauf période Napoléonienne et sauf religions), ni que tous les hommes l'aient pratiquée. Elle semble davantage avoir été l'apanage des classes dirigeantes. Toutefois l'affirmation de Marx (de mémoire) "la femme est la prolétaire de l'homme" est abusive, généralisante et sexiste, l'homme étant assimilé par extension au patron, qui plus est patron défini par principe comme abusif.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2134498897.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/183818252.jpg" id="media-22724" alt="HF2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-22724" /></a><br /> 7. La répartition des rôles telle qu'elle s'est faite pendant des siècles est difficile à cerner totalement dans ses racines, mais il est possible que les différences physiologiques y aient contribué (grossesse, musculature par exemple), l'homme assurant davantage les tâches dangereuses et lourdes (guerres, travail pénible, chasse), extérieures à la maison, que la femme.<br /> <br /> 8. Il n'y a aucune raison, parce que les femmes ont été déclassées à certaines époques, de faire payer cela à l'ensemble des hommes.<br /> <br /> 9. N'importe quel homme est libre d'être en désaccord avec tel ou tel aspect du féminisme, il n'est pas un gros rustre pour autant, ni un réactionnaire. De même n'importe quelle femme est libre d'analyser les inégalités selon son expérience, elle n'est pas une "pouffiasse hystérique" pour autant.<br /> <br /> 10. Prétendre que le féminisme est une vision universelle de la société valable aussi pour les hommes est généralisant et peut tendre à la pensée unique, dans la mesure où le féminisme se focalise davantage sur les besoins de femmes exprimés par des femmes et non sur des besoins d'hommes exprimés par des hommes.<br /> <br /> 11. On peut dire qu'il y a en effet plusieurs manière de voir le féminisme. On doit reconnaître que certaines mouvances sont communautaristes (la <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2237267389.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/352189427.jpg" id="media-22723" alt="HF91.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-22723" /></a>même critique est valable pour certains mouvements d'hommes) et dérapent aussi dans la guerre des sexes. Le communautarisme n’est pas l’égalité.<br /> <br /> 12. L’équation posée par la mouvance victimaire du féminisme: “hommes salauds-femmes victimes” est abusive et inexacte. La violence, la domination, la souffrance n’ont pas de sexe. Le courant victimaire utilise et amplifie une culpabilité collective à l’égard des femmes, induisant à l’inverse des biais qui ne vont pas dans le sens de l’égalité. De plus, victimiser les femmes par système revient à les considérer comme incapables de décider de leur vie, c’est une infantilisation des femmes qui au fond va à l’encontre de l’égalité.<br /> <br /> 13. L’imprégnation marxiste de certaines mouvances féministes n’est pas universelle et ne saurait être un préalable au féminisme. Celui-ci ne devrait pas être lié à une tendance politique plus qu’à une autre s’il veut parler au nom d’un genre. L’analyse d’inspiration marxiste n’est qu’une grille de lecture et n’a aucune légitimité absolue.<br /> <br /> 14. L’égalité entre les genres est naturelle, fondamentale comme les deux jambes du corps sont égales et indispensables l’une à l’autre. Pour autant tout n’est pas semblable ni symétrique entre les hommes et les femmes. De plus la liberté, fondement de la démocratie et de l’égalité, permet à chacun-e de se définir comme il l’entends et de choisir sa manière d’aménager son existence.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2483823701.jpg" id="media-22725" alt="7LybieTime.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-22725" /></p><p style="text-align: justify;">Des échanges de commentaires avec Audrey ont lieu sur certains de mes billets. Audrey m’interpelle quand à ma critique d’un certain féminisme, et le fait avec une argumentation intéressante, au-delà des anathèmes et revendications purement communautaristes. J’apprécie ces échanges et j’ai envie là de faire une petite synthèse et d’ouvrir davantage ce débat.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCongrès de Bruxelles: questions d'homme sur la violence conjugaletag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-10-18:32961382008-10-18T11:29:00+02:002008-10-18T11:29:00+02:00 C’est le thème qui crispe le plus les positions. Entre les mouvements...
<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3738714831.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/4185829962.jpg" id="media-15506" alt="Brxl1.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-15506" height="230" width="319" /></a>C’est le thème qui crispe le plus les positions. Entre les mouvements féministes qui en font un cheval de bataille majeur, et les hommes qui démentent les chiffres avec l’énergie kafkaienne du “coupable désigné” qui ne comprend pas, il n’y a pas de terrain d’entente actuellement.<br /> <br /> La violence familiale sur les enfants ou entre conjoints est particulièrement insidieuse. La famille devrait être un espace de paix et de sécurité. Quand elle faillit à ce principe le résultat est très destructeur pour la construction intime de soi. Une agression exofamiliale est déjà un traumatisme, mais face auquel il est possible de trouver un soutien auprès de ses proches. L’agression endofamiliale prive de tout soutien sécurisant. Ceci dire combien cette forme de violence doit être prise au sérieux.<br /> <br /> En allant plus loin, la réflexion sur la violence interpersonnelle doit être menée lucidement par les hommes. Des programmes existent pour les hommes violents. Depuis quelques années ces programmes existent aussi pour les femmes violentes.<br /> <br /> Le chiffrage de la violence conjugale reste encore très aléatoire. Depuis 10 ans les chiffres dansent. Les dernières statistiques pourtant se recoupent et dénotent une tendance, en Suisse, en France et au Canada. Tant pour l’Office National de la Délinquance en France, la Lavi en Suisse et Statistique Canada, on s’oriente vers les taux suivants: la violence physique, donc avec atteinte et lésions, touche entre 1 et 2,3% des femmes et entre 1 et 1,7% des hommes. La violence psychologique est beaucoup plus aléatoire à circonscrire. A quel moment peut-on dire qu’elle existe? Une simple critique sur l’habillement, le simple fait de demander à son/sa partenaire où il/elle va, est considéré dans certaines enquêtes comme de la violence sur l’autre. Plus précisément la violence est admise dès qu’il y a tentative de contrôler l’autre. Je crois que dans ce domaine femmes et hommes sont contrôlants à l’identique. En faire un signe d’une supposée domination masculine est abusif. Et puis n’est-ce pas normal et courant dans le couple?<br /> <br /> Autre cas de figure: un cri, un ton trop haut, est aussi parfois considéré comme violence. On est en train de judiciariser le couple à l’extrême. Veut-on en arriver à des humains castrés? Ou la moindre dispute vaudra un procès? On va manifestement trop loin. Un jour ma compagne de l’époque m’a fissuré une côte. Je l’avais poussée dans ses retranchements, elle a réagit comme elle a pu. Jamais je n’ai considéré cela comme une violence pénalement répréhensible. J’aurais pu. Comme la plupart des hommes j’ai assumé, pris sur moi, et j’y avais ma part. Pourtant une côte fissurée c’est plusieurs mois de handicap.<br /> <br /> Quel constat peut-on faire? Que d’une part on est très loin des chiffres habituellement annoncés sur la violence physique (20% de femmes battues annoncées par les mouvements féministes, quasiment pas d’hommes), et d’autre part tant les chiffres que les campagnes de sensibilisation montrent l’homme comme l’agresseur universel et la femme comme la victime éternelle. Le discours féministe actuel amplifie ce stéréotype en affirmant que la violence est par définition masculine.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2103281118.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2773411770.jpg" id="media-15507" alt="Brxl2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em; float: right" name="media-15507" height="248" width="333" /></a><br /> Les hommes ressentent ce biais comme une violence sociale et culturelle contre eux, une violence systémique. Ils n’arrivent pas à se reconnaître collectivement dans ce portrait. Ce n’est pas un déni, mais le sentiment – vérifié par les chiffres – qu’on dresse un portrait exagéré et déformé d’eux. Sans compter les effet juridiques désastreux que ce stéréotype génère pour eux.<br /> <br /> Peut-on vraiment avancer sur la problématique de cette violence tant qu’on en reste à ce stéréotype? Comment porter une réflexion objective quand un genre est stigmatisé? Pourquoi ce gonflement des chiffres, et qui sert-il?<br /> <br /> Est-il possible de se mettre autour d’une table, analyser tous les chiffres depuis 20 ans, les contre-études, et poser le problème avec plus de réalisme? A ma connaissance les féministes ne le veulent pas. (Une mini-manif féministe au début de cette journée de samedi, dans la salle-même du congrès, montre bien le dialogue de sourds et l’incompréhension qui domine). Remettre en question ces chiffres est stigmatisé comme un déni et une contre-attaque de la part des supposés “maîtres et dominants”. Toute contestation faite par les hommes pour sortir de cette culpabilisation systémique et injuste est considérée comme réactionnaire et comme une atteinte aux femmes. Pourtant les hommes qui se questionnent sur leur place, leur identité, les injustices dont ils sont l’objet, et quel que soit leur discours parfois tendu, ont tous à coeur l’égalité et le partage dans une société humaniste. Une société ou les différences de couple et les conflits ne soient plus brandis comme l’étendard d’une inutile guerre des sexes. Où le désir des hommes, l’espace des femmes, soient magnifiés et respectés.<br /> <br /> Pourtant le discours est bloqué. Qui veut, qui peut le débloquer? Y a-t-il un dialogue possible sur ce sujet, autre que dans l’acceptation soumise des hommes devant cette condamnation systémique? Qui veut entendre ce que les hommes ressentent dans ce domaine comme dans d’autres? Les hommes n’auraient-ils aucune place dans la réflexion sur les relations hommes-femmes, sauf à admettre sans contestation les thèses féministes?<br /> <br /> La question est ouverte. Ce débat sur la violence conjugale doit nous stimuler, tous et toutes, à réfléchir à ce qui est la limite de l’admis, du dialogue, du conflit normal de couple, et ce qui est de l’ordre de la destruction de l’autre.<br /> <br /> Et bien en amont de cela, la réflexion continue sur l’amour, sa gestion, sa préservation, sa destruction, et sur le moment où le passage entre l’amour et le pouvoir se fait, avec les injustices mutuelles qui en découlent, et les difficiles réparations.<br />Je suis resté avec de nombreuses questions hier soir à la fin de la première journée du congrès. L’un des thèmes de l’après-midi était consacré à la violence dans le couple. Le sujet fut abordé avec circonspection – presque trop tant le sujet fait débat.
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSi les lesbiennes sont violentes, c’est à cause des hommes!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-08-10:32960472008-08-10T14:08:00+02:002008-08-10T14:08:00+02:00 Il s’agit en fait de rétablir la vérité. Et de dire, clairement, que la...
<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1031996911.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/354011828.jpg" id="media-10931" title="" alt="Lesb4.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Il s’agit en fait de rétablir la vérité. Et de dire, clairement, que la victimisation de la femme et la diabolisation de l’homme ne sont pas conformes au réel, et surtout que cette vision réductrice n’apporte aucune solution à la violence, au contraire : elle en génère davantage par les injustices qu’elle pousse à commettre contre les hommes. <br /><br />Le patriarcat, le masculin, et donc les hommes qui incarnent ce masculin, sont devenus des épouvantails qui justifient tout dérapage idéologique des féministes-marxistes. Ainsi, la violence physique dans les couples lesbiens, c'est encore la faute des hommes. Pour preuve ces extraits d’un article de Dominique Foufelle paru en 2002 sur le site pénélopes.org (<a href="http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2590" target="_blank">http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2590</a>):<br /><br /><blockquote><em>“ Le système patriarcal est si fortement construit, qu'il s'infiltre au coeur de toutes les relations humaines - les violences domestiques dans les couples lesbiens en témoignent. “</em><br /></blockquote><br /><br />Fallait y penser ! Le patriarcat est responsable des coups dans les couples de femmes ! Et le texte précise :<br /><br /><blockquote><em>“ …la mise en évidence de la violence dans les relations lesbiennes met en lumière la logique même du système : la violence est masculine, quel que soit le sexe biologique de la personne. “</em></blockquote><br /><br />Cette théorie a été reprise et développée par une doctorante en sociologie, Vanessa Watremez (<a href="http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2579" target="_blank">http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2579</a>):<br /><br /><blockquote><em>“Si la violence domestique masculine est d'ordinaire le fait des hommes, c'est avant tout parce qu'il y a une quasi-parfaite adéquation entre sexe et genre, mais avant d'être le fait d'hommes, la violence domestique est masculine. Ainsi, bien loin de mettre en question la violence masculine domestique, la mise en évidence de la violence dans les relations lesbiennes met en lumière la logique même du système : la violence est masculine, quel que soit le sexe biologique de la personne. “. Elle affirme ailleurs: “Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin.”.</em></blockquote><br /><br />Ainsi donc le masculin est violent par principe et définition, et il y a en plus une quasi-parfaite adéquation entre sexe et genre. Et l’on parle ici, soudain, des femmes qui sont le masculin et des hommes qui sont le féminin. Aucune démonstration, aucun argumentaire élaboré et sérieux sur cette hypothèse digne de Madame Soleil. On navigue à vue sur des clichés déclinés systématiquement par de vagues “sociologues” féministes-marxistes.<br /><br />Si les deux auteures que je cite mettent quelques nuances, reconnaissant qu’il y a aussi des femmes violentes et des hommes violentés, c’est quand-même la faute au masculin. Donc, vu la quasi-adéquation entre sexe et genre, la faute aux hommes.<br /><br />Ben voyons... Rien ne démontre que le féminin ne serait pas violent. Rien. Et pourquoi ne le serait-il pas? Analyser la violence sous l’angle des genres est particulièrement biaisé et réducteur. Mais c’est à la mode chez les intellos qui pensent par clichés et par catégories. Et les études de genres sont une réduction de la pensée, excluant trop d’autres grilles de lecture. C’est même hallucinant de voir des personnes écrire cela et se prendre au sérieux. Ces études ne sont pas une démonstration d’intelligence, elles desservent même les femmes: penser par clichés que l’on décline à toutes les sauces est signe d’une réflexion automatique, pas d’une pensée. Et faire des genres une référence se voulant plutôt globale est très, très réducteur. Elles sont dans la logique du féminisme radical marxiste initié par Simone de Beauvoir.<br /><br /><strong>En conclusion: Messieurs,</strong> si vos voisines lesbiennes se tapent, si votre femme vous mord, si votre copine vous envoie un cendrier à la tête, si votre concubine vous dénigre et vous dévalorise, c’est au fond, collectivement, de votre faute. <br /><br />Vous l’avez donc bien mérité!<br /><br /><br /><br /><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/4184804053.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2000743248.2.jpg" id="media-10932" title="" alt="FromBig.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><br />En parlant de la violence au féminin, il ne s’agit pas de masquer la violence dans son versant masculin. On m’a parfois donné cet argument. Mais alors, l’inverse aussi peut être vrai : la diabolisation de l’homme ne servirait-elle pas à masquer la violence féminine ?<br />