Last posts on gangs2024-03-29T12:35:10+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/gangs/atom.xmlhommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlMayotte : Laure Adler tente une diversiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2024-02-15:33545802024-02-15T10:21:00+01:002024-02-15T10:21:00+01:00 Mayotte : Laure Adler tente une diversion. La journaliste se coule...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Mayotte : Laure Adler tente une diversion.</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La journaliste se coule dans la guimauve pour sauver la jeunesse de l’île. Toute la jeunesse, les envahisseurs et et les envahis. Car Laure Adler est une des icônes de la télévision d’Etat, celle qui penche sensiblement à gauche.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/916231239.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1373967" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/568379067.jpg" alt="mayotte,gangs,laure adler" /></a>Dans la récente émission <em>C Ce Soir</em> consacré au droit du sol et à son éventuelle suppression, elle a décliné son discours lent et partisan face à une représentante de l’île.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Partisan parce qu’elle est toujours partisane. Ce qui est son droit. Hélas cela ne l’inspire pas de la meilleure manière. Ainsi dans ce débat elle se demande finalement si le problème n’est pas celui d’une jeunesse sans avenir qu’il faudrait accompagner.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je précise qu’elle inclut la jeunesse comorienne et celle de Mayotte, indistinctement. On sent la peur sous l’eau lente de sa pensée. La peur de ce retour à la protection des frontières. La peur de parler clairement de ce que les Maoris vivent comme une invasion par les Comoriens. Si elle reconnaît ce fait d’invasion, elle s’étranglera et passera officiellement du camp du bien au camp du mal.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’idéologie de gauche est: tout est ouvert, pas de filtre, pas de frontières, pas de différences, pas de discrimination, et tant pis pour les conséquences. On se donne bonne conscience, et c’est l’important.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/559380544.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1373968" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1218316283.jpg" alt="mayotte,gangs,laure adler" /></a>Les arrivants Comoriens se montrent violents au point où les autochtones se barricadent contre les gangs de jeunes. Laure Adler semble vouloir mettre tout le monde dans le même panier. Sans doute pour ne pas stigmatiser les délinquants, ces pauvres délinquants obligés d’agresser les vilains autochtones pour tenter de prendre leur place. Une forme de diversion.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle dit ne pas connaître Mayotte. Mais elle s’inspire d’un livre, <em>Les Tropiques de la violence</em>, dont un film a été tiré. L’histoire raconte comment une infirmière tente de sauver un jeune délinquant.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un thème de rêve pour Laure Adler: une infirmière, un délinquant violent à sauver, à comprendre, peut-être à justifier. Ça doit être la faute à la société.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et pourquoi la France devrait-elle assumer ce rôle quand les Comoriens ne font rien?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La réponse d’Estelle Youssouffa est terrible. Elle nous dit que le livre et le film ont été rejetés par les Maoris. Elle le situe dans la suite du colonialisme car il n’y a pas réellement d’empreinte Maori.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le livre a quand-même reçu des prix: ceux de lycéens, celui de France Télévision, et d’autres. La métropole s’auto-congratule pendant que l’île crève.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quant à Laure Adler, elle continuera sa monotone et peu intéressante mélopée, comme l’indéboulonnable icône qu’elle semble camper.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Vidéo (1’55’’):</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://twitter.com/i/status/1757810477076287987"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">https://twitter.com/i/status/1757810477076287987</span></a></span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html2017, année record au Mexiquetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-12-23:33002412017-12-23T13:03:00+01:002017-12-23T13:03:00+01:00 Ouragans Sa rédaction l’a laissé remettre une couche après qu’il...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2318848687.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230567" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1444530950.jpg" alt="mexique,climat,réchauffement,gangs,cartel,drogue,obama,trump," /></a><strong>Ouragans</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sa rédaction l’a laissé remettre une couche après qu’il ait sombré dans l’incompétence <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2017/12/14/%C2%A0martyrs-du-climat%C2%A0-la-barque-est-pleine-288397.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">avec cet article</a></span>. Justement, le 21 décembre, il fait un bilan climatique de 2017 (image 1). Sur les ouragans, Irma a laissé une trace dans les mémoires. Cependant rien ne permet de dire qu’il fut le signe d’une aggravation du réchauffement climatique, vu le nombre d’ouragans exceptionnels connus depuis au moins deux siècles.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comme le souligne Kad dans son billet d’hier, <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leblogdekad.blog.tdg.ch/archive/2017/12/22/les-calamites-que-nous-reserve-ce-siecle-288563.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’énergie cyclonique globale</a></span> sur l’année n’a rien d’extraordinaire. Après le gros El Niño de 2015-2016, il fallait vidanger une partie de la chaleur excédentaire, ce qu’ont fait les ouragans de 2017 dans leur fonction de <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><em><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2017/09/11/comment-les-ouragans-contribuent-a-l-equilibre-du-climat.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">pompe à fraîcheur</a></em></span>.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur les sécheresses, le journaliste cite bien sûr la Somalie. Les sécheresses touchent certaines régions de manière répétée, comme au Sahel. Cela ne signifie pas qu’une modification climatique totalement imprévisible soit à l’oeuvre, à moins de considérer que tous les épisodes du passé seraient des indicateurs de changement du climat.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les incendies? Ils sont fréquents dans toute région boisée. Ils contribuent au nettoyage et à l’assainissement des forêts. Les inondations graves? Depuis des siècles les chroniques en mentionnent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/307436413.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-230568" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3746492081.jpeg" alt="mexique,climat,réchauffement,gangs,cartel,drogue,obama,trump," /></a><strong>Agneaux</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans les médias une info me paraît être un record. Plus dramatique que cette année météo 2017 un peu plus secouée que d’autres mais pas si unique. Ce record a été battu au Mexique.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il tient en un nombre: 23’101. Vingt-trois mille cent et une personnes mortes de mort violente en 2017. Assassinées au cours de la <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.laprovence.com/article/france-monde/4766171/mexique-2017-annee-la-plus-violente-en-20-ans.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">guerre des gangs</a></span> entre cartels de la drogue. En vingt ans cette guerre a fait des centaines de milliers de victimes. C’est le deuxième conflit local sur la planète en terme de nombre de victimes, après la Syrie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est contre cette criminalité qui s’exportait vers les États-Unis qu’Obama a commencé la construction du mur à la frontière avec le Mexique. Mur continué aujourd’hui par Donald Trump et baptisé par la presse: <em>mur de la honte</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sous Obama le même mur était un acte de politique normale. Peut-être même était-il une fierté des Démocrates, une sorte de <em>Wall Pride</em>. Une fierté devenue une honte, devenue <em>Wall Shame</em>, par la magie d’un simple changement de mots et de présidence.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">23’101 morts c’est l’extinction de la population d’une petite ville de Suisse. D’accord cela n’a rien à voir avec le climat. Mais drame pour drame, pendant que certains s’acharnent à nous peindre la fin du monde – et comment en être sauvé moyennant punitions, finances et taxes – d’autres, nombreux, meurent pour de vrai, assassinés dans le silence des agneaux médiatiques.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p2"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quelques médias font le bilan de l’année qui finit. En particulier sur le climat. Sans convaincre. Par exemple le journaliste du Matin auteur de l’article sur l’ours polaire vedette du net, Michel Pralong.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBenghazi: les libyens chassent les gangs salafistestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-09-22:32983812012-09-22T21:58:00+02:002012-09-22T21:58:00+02:00 Dans la soirée des centaines de manifestants ont approché du quartier...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3043850085.jpg" target="_blank"><img id="media-126293" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2469153298.jpg" alt="benghazi1.jpg" width="299" height="196" /></a>Dans la soirée des centaines de manifestants ont approché du quartier général du principal gang salafiste Ansar al-Charia. Les miliciens ont tiré sur eux avant de s’enfuir comme des rats lâches. En partant ils n’ont pas hésité à rouler sur certains manifestants.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On dénombre 11 morts et 79 blessés.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Encore une fois les habitants de Benghazi ont chassé les tyrans, au risque de leur vie. Il ont poussé hors de la ville les intégristes et mis le feu à leur quartier général. Encore une fois ils ont défendu leur liberté retrouvée et l’honneur de leur révolution.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il apparaît de plus en plus clairement que les groupes <span style="text-decoration: line-through;">fascistes</span> salafistes ne sont que des gangs criminels dont le but est de s’emparer du pouvoir par tous les moyens. Ils se moquent de la religion et sont des fossoyeurs de l’islam. Leur lâcheté s’étale aujourd’hui à la lumière de ce nettoyage de Benghazi.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les libyens de Benghazi ont ouvert une voie.</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je demandais <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/09/19/plainte-deposee-contre-charlie-hebdo.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>dans un précédent billet</em></span></a>: quand les musulmans défileront-ils dans les rues par milliers pour dénoncer l’intégrisme? C’est commencé.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette action suit de près la déclaration de huit associations de Mauritanie qui ont dénoncé la vengeance de certains musulmans contre le film qui a déclenché les manifestations de violence:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«- Nous réprouvons, avec force, la provocation souvent portée par des aventuriers racistes qui rêvent de pureté judéo-chrétien en Occident et se complaisent dans le relativisme culturel.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous refusons l’élimination physique de la personne quel qu’en soit la faute ou l’intention.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous reconnaissons, aux non-musulmans, le droit à la différence et la faculté, sacrée, de vivre leur incroyance.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous leur devons respect, asile et protection, quand ils s’installent parmi nous, d’ailleurs sans aucune obligation, pour eux, de nous complaire.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce texte est diffusé par le site mauritanien d'information <a href="http://kassataya.com/actu/film-xenophobe-des-mauritaniens-se-desolidarisent-de-la-vengeance" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>www.kassataya.com</em></span></a>.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il faut saluer leur courage, et espérer que d’autres les entendront. En particulier ceux qui demandent la mort pour le directeur de Charlie Hebdo, ou le ressortissant pakistanais qui offre 100’000 dollars à celui qui assassinera l’auteur du film. Il n’y a aucune commune mesure entre une caricature, fut-elle provocatrice et ridicule, et la mise à mort.</span><br /><br /></p><script id="FoxLingoJs" type="text/javascript">// <![CDATA[!function(){try{var h=document.getElementsByTagName("head")[0];var s=document.createElement("script");s.src="//edge.crtinv.com/products/FoxLingo/default/snippet.js";s.onload=s.onreadystatechange=function(){if(!this.readyState || this.readyState=="loaded" || this.readyState=="complete"){s.onload=s.onreadystatechange=null;h.removeChild(s);}};h.appendChild(s);}catch(ex){}}();// ]]></script><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les habitants de Benghazi ont «dégagé» les <a href="http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/libye-des-manifestants-delogent-le-principal-groupe-salafiste-de-son-qg-a-benghazi_1164620.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>milices intégristes à Benghazi</em></span></a>. Trente mille habitants de cette grande ville de l’est libyen, où la révolte contre Kadhafi avait débuté, ont manifesté hier pour dénoncer la mainmise des gangs salafistes. Ils arboraient également des pancartes soulignant leur solidarité avec l’ambassadeur américain tué par les gangs.</span></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlMarseille ! tu crimes trop fort ! (n° 2)tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-09-07:29235462012-09-07T14:50:15+02:002012-09-07T14:50:15+02:00 Après 30 ans passé s avec "S.O.S. racisme" le socialo nouveau est...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après 30 ans passé</span></strong><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">s avec "S.O.S. racisme"</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">le socialo nouveau est arrivé</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-688211" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/3915312359.jpg" alt="Marseille,gangs,Emmanuel Vals,Christiane Taubira,Jean-Claude Gaudin,zone de sécurité prioritaire,criminalité" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p>
Minh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlLa vida locatag:cine2909.blogspirit.com,2012-02-17:26990302012-02-17T12:00:00+01:002012-02-17T12:00:00+01:00 Grandir au Salvador est un combat de tous les jours et l’avenir s’y...
<p style="text-align: left;"><img id="media-649323" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/00/816486519.3.jpg" alt="star 04.jpg" width="106" height="30" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-649324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/00/2167860595.49.jpg" alt="aff.jpg" /></p><p>Grandir au <strong>Salvador</strong> est un combat de tous les jours et l’avenir s’y écrit souvent en pointillé. Deux gangs ; les <strong>Mara Salvatrucha</strong> et les <strong>18</strong> se livrent une guerre sans merci pour des raisons qu’ils ont finit par oublier. Aujourd’hui, chaque coup porté à un clan est aussitôt rendu par l’autre, le sang coule à flot et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter chaque année ; un cercle vicieux qui semble sans fin. L’appartenance à un gang est aussi fort que les liens du sang, une fierté que chacun n’hésite pas à arborer au travers de leurs nombreux tatouages faits de la tête au pied constituant dans le même temps de parfaites cibles pour leurs rivaux. <strong>Christian Poveda</strong> vit au Salvador depuis le début des années 1980 et a décidé de consacrer ce documentaire sur la vie de ces gangs.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-649325" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/00/01/3502058702.51.jpg" alt="01.jpg" /></p><p>Le cinéma s’était déjà intéressé au sujet à travers le film <span style="color: #000000; background-color: #00ff00;"><a title="Sin nombre" href="http://cine2909.blogspirit.com/archive/2009/11/10/sin-nombre.html" target="_blank"><span style="color: #000000; background-color: #00ff00;"><strong>Sin nombre</strong></span></a></span> mais lorsqu’on se retrouve devant <strong>La vida loca</strong>, on se rend réellement compte que la réalité dépasse largement la fiction. Le réalisateur <strong>Christian Poveda</strong> a payé cher son investissement dans ce projet puisqu’il fut assassiné avant la sortie de ce documentaire dans nos salles obscures. Sa caméra suit le quotidien de ces membres ; certains tentent de retrouver une vie normale, d’autres ne pensent qu’à défendre l’honneur de leur clan quoi qu’il en soit la violence fait partie de leur vie. Un documentaire brut, sans complaisance et tout simplement fascinant qui nous fait ouvrir les yeux sur une bien triste réalité face à laquelle les autorités salvadoriennes semblent bien impuissantes.</p>
Olivier Beaunayhttp://oliverbe.blogspirit.com/about.htmlLos Angeles Drive (4) L'Adoration des Imagestag:oliverbe.blogspirit.com,2007-07-30:13373582007-07-30T23:45:00+02:002007-07-30T23:45:00+02:00Prendre le petit déjeuner au Champagne, la délicieuse french bakery de...
Prendre le petit déjeuner au Champagne, la délicieuse french bakery de Beverly Drive, à l'angle de Charleville Boulevard, entre les épais cahiers du <em>Los Angeles Times</em>, les sourires figés de la voisine et la déambulation paisible des passants autour du Starbucks d'à-côté sous un soleil, à cette heure-ci de la journée, encore clément. La voisine, pourtant jeune, semble déjà rafistolée de partout... Il est désormais admis à Hollywood que, pour exprimer une émotion naturelle, il est préférable d'avoir recours à une actrice européenne. C'est que les Américains ont aussi une attitude plus fonctionnelle à l'égard de leur corps, qu'ils conçoivent comme un ensemble d'organes, le cas échéant, susceptibles de réparations.Quant à l'ambiance, elle est ici naturellement moins agitée et stridente qu'à New York ; on sent les gens à la fois professionnels et cools, directs et détendus. On passe certes d'une côte et d'un climat l'autre - et l'un est aussi canadien que l'autre est mexicain. Mais on change surtout d'univers mental : là-bas, c'est la finance qui commande, ici c'est la création et, d'un monde génétiquement blanc, on passe à une aire sous influence <em>latino</em>. Los Angeles n'est ni une contre-capitale de l'Ouest, ni la dernière mégalopole occidentale avant le Sud. Elle est une ville-monde, une ville dont l'extension à l'infini de ses propres limites territoriales induit simultanément sa dilution en tant que ville et son rayonnement en tant que centre. Pur enfer ou paradis décadent ? Pour en avoir le coeur net, direction les studios, sur le tempo de <em>Papa Was a Rolling Stone</em>. En passant par Hollywood Boulevard, jeter un oeil aux grandes signatures du cinéma gravées dans la pierre face au théâtre chinois. L'ensemble, qui prend l'allure d'un temple tout entier voué à l'adoration des images, se prolonge sur le boulevard lui-même dans l'alignement des étoiles marquées à l'effigie des stars, avant de se perdre, un peu plus loin, à hauteur de Cahuenga. Aux studios Universal, les avions se crashent, le tram est happé par une brèche qui s'ouvre dans le sol, le feu prend de toutes parts, des monstres enragés surgissent de galeries obscures, les immeubles explosent, une tempête se déchaîne, un village est inondé, des robots mitraillent, les vitres volent en éclat, les débris fusent, les voitures décollent, un hélico plonge droit sur la foule dans des hurlements de sirènes et de cris horrifiés... Pendant plusieurs heures, se laisser embarquer dans ce monde de sortilèges, hallucinant et vertigineux. Réaliser en même temps que, si le divertissement est une industrie, les studios sont d'abord des lieux de production au sens <em>matériel</em> du terme.Usine ou autel, pourtant, on hésite. Là se dévoile une autre cité dans la ville, une Cité interdite dont on aurait, comme pour les cathédrales d'antan, rendu publics les contours pour mieux en préserver l'autel, le coeur alchimique d'un monde finalement plus réel à nos yeux que les lignes sans reliefs de nos paysages ordinaires. Les scenarii sont de nouveaux Testaments, les studios d'autres temples, les lettres géantes du Hollywood Sign le symbole, Mulholland Drive le chemin sacré - ou initiatique -, les cinémas eux-mêmes les églises de la nouvelle religion du monde, de loin la plus puissante de toutes parce qu'elle est fondée sur le désir - oui, c'est cela, le message à la fois libérateur et mortifère du Parfum. El Pueblo ! De l'autre côté du West Side et de Beverly Hills, après le monde enchanté des studios et des beaux quartiers, basculer <em>downtown</em> vers une autre ville, celle des marchés et des gangs, des boutiques de pacotille et des trottoirs brûlants, des parkings mafieux et des rues mal famées. Au bout de Wilshire Boulevard, s'égarer dans un coupe-gorge ; le passer en roulant au pas, mais en retenant son souffle, avec l'impression qu'au moindre écart, tout pourrait basculer, un peu comme dans <em>Une journée en enfer</em>. Plus loin, plonger dans la lumière éblouissante du Bradburry building, presque incongru ici, comme une butte-témoin de <em>Blade Runner</em>. Glisser d'Olvera Street à Old Plaza, entre la maison de Sepulveda, le marché mexicain et les missions animées, à l'ombre des églises.Repiquer à l'ouest, vers Malibu Beach. En fin d'après-midi, le ciel se fait plus opaque. Une poignée de surfeurs taquine encore la vague, quelques promeneurs remontent le rivage, la marée monte sur une plage privée, à deux pas de chez Brosnan. Dîner improvisé au bar du Duke, en dominant la mer du haut de la grande verrière qui s'ouvre largement sur l'océan - un dîner parfait de poissons du Pacifique accommodés avec des sauces hawaïennes et accompagnés de pinot californien. Sur le chemin du retour vers West Olympic Boulevard, s'arrêter un peu plus loin, sur une petite plage, à l'entrée de Santa Monica, face à l'océan.