Last posts on fukushima
2024-03-28T17:27:50+01:00
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Casadei
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Les évaporés
tag:casadei.blogspirit.com,2023-11-14:3350826
2023-11-14T18:21:57+01:00
2023-11-14T18:21:57+01:00
Beau roman sur le Japon de Thomas Reverdy auteur que j'ai découvert à...
<p>Beau roman sur le <strong>Japon</strong> de <strong>Thomas Reverdy</strong> auteur que j'ai découvert à <strong>La Grande Librairie</strong>. J'ai été surpris par cet écrivain que j'e n'avais jamais lu malgré l'importance au moins numérique de son oeuvre, mais pas seulement puisqu'il a obtenu l prix interallié pour l'hiver du mécontentement. Mais quand il a affirmé qu'il n'avait jamais quitté son métier de professeur de français en <strong>Seine Saint-Denis</strong>, j'ai été séduit.</p><p>Son livre,<strong> Les évaporés</strong> se situe dans le <strong>Japon</strong> d'après le Tsunami. Un <strong>Japon</strong> à la dérive. Le narrateur est un américain raté un peu beauf, détective privé, sans client, qui à la demande se son ex petite amie, une japonaise parfois torride, part à la recherche de son père évaporé depuis quelques mois.</p><p>Les évaporés sont des personnes qui à la suite d'une crise, une dette de jeu par exemple, un évènement inavouable qui vous fait perdre la face aux yeux de votre famille , vos collègues, disparaissent, un beau matin, sans laisser d'adresse et partent vivre à la périphérie des villes, dans des zones de non droit, où elles ne seront pas recherchées, où elles vont vieillir rapidement, perdre leur identité...</p><p>...elles survivent en faisant du travail informel, ici nettoyer les villages submergés par le tsunami...</p><p>Un beau livre sur le sens de l'existence, le <strong>japon</strong>, la solitude, l'amour impossible. Une écriture courte, des petits chapitres de deux trois pages.Très agréable à lire.</p><p><img src="http://casadei.blogspirit.com/media/02/02/431527233.jpg" id="media-1368442" alt="" /></p>
maplanete
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Fukushima : 8 ans après, au Japon, la catastrophe nucléaire est toujours en cours
tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-03-12:3317279
2019-03-12T10:30:00+01:00
2019-03-12T10:30:00+01:00
Hier, comme chaque année depuis huit ans à la date de ce funeste...
<p style="text-align: left;">Hier, comme chaque année depuis huit ans à la date de ce funeste anniversaire, le Japon a organisé une <strong>cérémonie d'hommage aux victimes</strong>. Le bilan humain du séisme et du tsunami qui ont ravagé le Japon est encore difficile à réaliser. 18.430 personnes ont disparues, et seulement 15.897 corps ont été retrouvés. Selon le gouvernement nippon, la reconstruction progresse, mais pour des dizaines de milliers de personnes, les conditions de vie restent très difficiles.</p><p><strong>Les riverains de Fukushima n'osent pas revenir dans les zones officiellement décontaminées</strong></p><p>Près d'une décennie après<strong> l'accident nucléaire, e</strong><strong>n moyenne, 15% seulement des habitants sont revenus après la décontamination de leur quartier et l’autorisation des pouvoirs publics. </strong>À l’exception de la ville de Tamura qui a vu 80% de retour, d’autres agglomérations comme Kawauchi (28,5%) ou Naraha (31,8%) ont des taux bien plus faibles et dans des villes partiellement évacuées comme Tomokia et Namie, 4% seulement des habitants se sont réinstallés bien que les autorités assurent qu’il n’y a désormais plus de danger pour la santé. <strong>Les anciens reviennent, mais pas les jeunes.</strong> <strong>52.000 personnes sont toujours privées de foyer</strong>, et vivent dans des habitations temporaires. Le gouvernement japonais assure, lui, qu'elles peuvent, sans risque, revenir vivre dans le secteur. </p><p><iframe width="696" height="392" src="//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01518312/src/z0lxkv/zone/1/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay; fullscreen"></iframe></p><p><strong>La zone de Fukushima est toujours radioactive</strong></p><p><img id="media-362415" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/3508126159.jpg" alt="takeshi.jpg" />Mais<strong> la zone de Fukushima est toujours radioactive</strong>, comme le dénoncent les ONG, comme Greenpece et Human Rights, qui évoquent <strong>une violation des droits de l’homme. Greenpeace</strong> estime que dans certaines zones où l'ordre d'évacuation a été levé, "l'exposition aux radiations tout au long d'une vie peut largement excéder le niveau acceptable du point de vue de la santé publique."</p><p>Selon ces organismes, les personnes qui rentrent, tendent d’elles-mêmes à brider leur vie pour minimiser les risques : "Elles peuvent changer leur comportement, par exemple éviter de rester longtemps à l’extérieur", notent-elles dans un rapport. Divers rapporteurs et instances des Nations unies ont à plusieurs reprises critiqué la décision du gouvernement japonais d<strong>'élever à 20 millisieverts/an l’exposition acceptable </strong>et d’en faire le niveau de référence pour la levée des ordres d’évacuation, alors qu’en temps normal c’est 1 msV qui est retenu. </p><p><strong>La situation des enfants</strong> est jugée très préoccupante par les ONG et l’ONU.En octobre, dans un communiqué,<a href="https://qz.com/1439696/families-are-returning-to-fukushima-and-japan-may-be-violating-their-human-rights-says-the-un/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <strong>un expert des droits de l'Homme des Nations unies</strong></a> avait demandé au gouvernement <strong>"de cesser de faire revenir les enfants et femmes en âge de procréer dans les zones où les niveaux de radioactivité restent supérieurs à ceux considérés comme sûrs avant le désastre." </strong></p><p><strong><a class="link" href="https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Pages/20190311_Shinrai-Fukushima-post-accidentel-Sciences-Po.aspx#.XIZAScpKiM8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Un rapport de l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire</a> </strong>(IRSN), publié ce lundi 11 mars, regrette que "la question des conséquences des radiations sur la santé soit rendue taboue parce qu'elle risque de diviser la population". </p><p>Bref, le Japon et la planète sont loin d'en avoir fini avec Fukushima.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong> avec l'AFP</p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la catastrophe nucléaire de Fukushima: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-362416" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3294575204.jpg" alt="commemoration fukushima.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Une femme venue se recueillir au cimetière de Namie, dans la préfecture de Fukushima, lundi. Photo AFP</em></span></p><p>Vendredi 11 mars 2011, 14h46. La terre se met à trembler au Japon. L<strong>a puissance du séisme</strong>, dans l'archipel habitué aux tremblement de terre, est exceptionnelle. Avec une magnitude de 9,1, il est le plus fort jamais enregistré dans le pays. <strong>Il provoque un tsunami géant qui ravage la région de Fukushima</strong>, sur la côte nord- est. Une vague monstrueuse emporte tout sur son passage. Mais le pire reste à venir.</p><p><strong><img id="media-362418" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1662146879.jpg" alt="fukushima 3.jpg" width="188" height="125" />Les vagues</strong> <strong>inondent la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi</strong>. Le système de refroidissement ne fonctionne plus, les réacteurs entrent en fusion et libèrent d'importants rejets radioactifs. 110.000 personnes sont évacuées dans une zone de 20 kilomètres autour de la centrale.</p><p>Le 12 mars 2011,<strong> la pire catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité depuis Tchernobyl</strong>, en 1986, vient de commencer.</p>
maplanete
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8 ans après Fukushima : rencontre autour du documentaire « Un héritage empoisonné », le lundi 18 mars à Bordeaux
tag:maplanetea.blogspirit.com,2019-03-09:3317274
2019-03-09T10:30:00+01:00
2019-03-09T10:30:00+01:00
Des poisons de 14-18 aux déchets nucléaires Au fil de l'enquête...
<p><strong>Des poisons de 14-18 aux déchets nucléaires </strong></p><p>Au fil de l'enquête menée par Isabelle Masson-Loddts sur <strong>l’héritage toxique de la Grande Guerre,</strong> se dessine une mise en perspective (d)étonnante au regard du contexte actuel. Dans les <strong>années 1920</strong>, la Belgique et la France se sont débarrassés des <strong>rebuts chimiques du conflit</strong> dans des territoires défavorisés. L’opposition des populations locales a été balayée par l’urgence des décisions et par les pressions exercées par les lobbies industriels et agricoles. Déjà, a-t-on envie de dire...</p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ZQrjS0XlK1c" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>L’actualité révèle que le<strong> déni des craintes</strong> exprimées à l’époque a favorisé un oubli délétère. Les habitants du nord du département de <strong>la Meuse</strong> subissent encore aujourd’hui les conséquences de l’amnésie qui a entouré la p<strong>ollution de leurs terres.</strong> Or 100 kilomètres plus au sud, à <strong>Bure</strong>, d’autres citoyens luttent contre un projet de poubelle nucléaire. Alors qu’un siècle a suffi pour faire oublier le danger des pollutions héritées de 14-18, notre mémoire permettra-t-elle de préserver les générations futures de déchets qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires<small class="fine"> </small>? La question reste ouverte. </p><p>Après la projection du film, le débat avec le public sera animé par les gens de la caravane de Bure.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Samedi 9 mars, Bordeaux, 12 h. Tchernoblaye propose également une exposition : « Le nucléaire ne sauvera pas le climat »,</strong> "Au jardin d' Étienne", 12 Bis Rue Jean de Malet (à côté des Capucins). Réalisée par des membres de Tchernoblaye, cette exposition pédagogique explique comment le nucléaire ne peut en aucun cas être une réponse à la crise climatique.</li><li><strong>Dimanche 10 mars, Bordeaux, 15h</strong>. Pour la commémoration de l'accident nucléaire de Fukushima et en hommage aux victimes, l'association invite à un<strong> Cercle de silence au miroir d'eau</strong>. Durée : environ 1h. Ce rassemblement est destiné à rendre hommage aux victimes. </li><li><strong>Dimanche 17 mars, Blaye.</strong> Accueil de l’Atomik tour : Bure et le projet d’enfouissement des déchets. Installation à la citadelle de Blaye. Dialogue avec le public.</li></ul><p><strong>A LIRE</strong></p><ul><li><strong><a href="https://www.sudouest.fr/2019/03/08/huit-ans-apres-le-tsunami-que-reste-t-il-de-la-centrale-de-fukushima-5881013-4803.php#xtor=RSS-10521769" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Huit ans après le tsunami, que reste-t-il de la centrale de Fukushima ?</a></strong></li></ul><p><strong>► LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le nucléaire : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/nucleaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-362298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/563645676.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,commemoration,tchernoblaye,déchets nucléaires,bure,polémique" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Un manifestant anti-nucléaire à Tokyo, le 11 mars 2016. TOSHIFUMI KITAMURA/AFP</em></span></p><p>Le 11 mars 2011, survenait <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>la catastrophe nucléaire de Fukushima</strong></a>, la plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité, toujours en cours. Huit ans après, pour commémorer l'événement, l'association antinucléaire girondine <strong><a href="http://tchernoblaye.free.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Tchernoblaye</a> </strong>organise une rencontre au cinéma <strong>Utopia</strong>, à Bordeaux, le lundi 18 mars, à 20h30, autour du<strong> documentaire « Un héritage empoisonné »</strong>, réalisé par Isabelle Masson-Loddts.</p><p>La projection du film qui sera suivi d'un débat avec le public s'inscrit dans le cadre de<strong> la tournée de la caravane de Bure,</strong><a href="http://atomik-tour.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> l’Atomik Tour 2019,</strong></a> afin d'alerter sur les dangers potentiels que constitue pour l'avenir des territoires concernés et les générations futures, le projet Cigéo d'<strong>enfouissement des déchets nucléaires</strong>, à Bure, dans la Meuse. Un sujet plus que jamais d'actualité : la question du nucléaire et des énergies renouvelables fait partie du Grand Débat national voulu par Emmanuel Macron. </p>
maplanete
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Vidéo. 7 ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les voix de Mme Kanno et de Naoto Kan
tag:maplanetea.blogspirit.com,2018-03-23:3316970
2018-03-23T10:38:00+01:00
2018-03-23T10:38:00+01:00
L'histoire de Mme Kanno Filmée par Greenpeace , Mme Kanno ,...
<p><strong>L'histoire de Mme Kanno </strong></p><p>Filmée par <strong>Greenpeace</strong>, Mme Kanno , <strong>rescapée de la catastrophe</strong>, revient chez elle, à Namie, une localité proche de la centrale de Fukushima, pour témoigner dans une vidéo des conséquences d'un accident nucléaire. Sept ans après la catastrophe nucléaire qui a frappé le Japon, tous les habitants de Namie ont définitivement été évacués et la ville déserte ne sera plus habitée… Un message poignant, qu'il faut prendre le temps d'écouter... et d'entendre.<br /><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Fjx7I7xxzqM" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><strong>Les mots de Naoto Kan, l'ancien premier ministre japonais, "repenti du nucléaire"</strong></p><p>Une autre voix se fait aussi entendre. C’est celle de <strong>Naoto Kan,</strong> Premier ministre en fonction lorsque le tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a ravagé son pays a entraîné la mise hors-service du système de refroidissement principal de la centrale nucléaire de Fukushima Daiich et la fusion de trois des six réacteurs du site. La catastrophe, le plus grave accident nucléaire de l'histoire depuis celui de Tchernobyl, en URSS en 1986, a <strong>changé radicalement le point de vue de Naoto Kan sur l'atome</strong>. Lui qui avait une confiance aveugle en la technologie nucléaire, est devenu un fervent antinucléaire.</p><p>Juste avant de démissionner, en août 2011, il prend la décision de <strong>stopper les 54 réacteurs nippons</strong> et de se passer ainsi d'une énergie qui représentait alors 28 % du mix énergétique de son pays. Sept ans plus tard, l'ancien Premier ministre reste un antinucléaire convaincu. Aujourd’hui député démocrate à la Diète, il soutient <strong>une proposition de loi favorable à la sortie du nucléaire</strong> dans son pays, alors que l’actuel chef du gouvernement nippon, Shinzo Abe, lui, veut au contraire relancer les réacteurs à l’arrêt. "Si l'on veut penser aux générations futures au Japon, comme partout ailleurs dans <span class="stubs active">le monde</span>, il faut se débarrasser des centrales nucléaires", répète à l'envi Naoto Kan aujourd'hui sur tous les continents, en martelant sur tous les tons qu<strong>'"il faut sortir du nucléaire"</strong>.</p><p><strong>"Une catastrophe nucléaire peut créer l'apocalypse dans la moitié d'un pays"</strong></p><p>À l’occasion du <strong>septième anniversaire de la catastrophe de Fukushima</strong>, à l'invitation du réseau Sortir du nucléaire et d'Écho échange, la "rock star" des antinucléaires, a entamé le 12 mars dernier une visite en Europe et en France de deux semaines, qui passera de l'Assemblée nationale à Flamanville (Manche), et ira jusqu'au Parlement européen, afin d'alerter sur les dangers de l’atome. "Avec Fukushima, j'ai vu qu'une catastrophe nucléaire pouvait créer l'apocalypse dans la moitié d'un pays. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Il faut absolument changer notre politique énergétique, faire une transition énergétique, du jour au lendemain comme certains pays d'Europe", a-t-il expliqué sur<strong><a href="https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/fukushima/fukushima-une-catastrophe-nucleaire-peut-creer-l-apocalypse-dans-la-moitie-d-un-pays-previent-l-ex-premier-ministre-japonais_2653602.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> France Info</a></strong>, le 12 mars dernier.</p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x6g6xv4" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p><strong>"Le risque est beaucoup trop grand pour être pris"</strong></p><p>"Il y a eu des accidents comme Tchernobyl ou Three Mile Island [28 mars 1979] aux États-Unis, et c'était des erreurs humaines. L'erreur humaine est possible n'importe où. <strong>La question n'est pas de savoir si on risque un accident de tel ou tel type.</strong> Le risque est beaucoup trop grand pour être pris, les conséquences sont beaucoup trop grandes. Quand une centrale explose, c'est trop tard, trop grand", a insisté l'ancien Premier ministre qui a également réaffirmé sa conviction que <strong>les énergies renouvelables pouvaient remplacer le nucléaire</strong> :" On a les énergies renouvelables pour remplacer le nucléaire. On va dans le sens de l'histoire en les adoptant. Je suis très optimiste pour l'avenir". </p><p>En visite dans la Manche à la Hague, le jeudi 15 mars 2018, aux abords de la centrale de Flamanville, l'ancien Premier ministre japonais a répété une fois de plus son message aux Français : "Il faut arrêter le nucléaire et se tourner vers les énergies renouvelables". </p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur Fukushima: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>les articles de Ma Planète sur le nucléaire : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/nucleaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: 8pt;"><em><img id="media-349250" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2446603780.jpg" alt="fukushima,visite premier ministre,naoto kan,greenpeace,vidéo,témoignage,catastrophe nucléaire" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Le premier ministre japonais, Naoto Kan, le 10 avril 2011, en visite sur le port d'Ishinomaki, dans la région de Fukushima, après le séisme suivi du tsunami qui a ravagé le nord-est du Japon et la centrale de Fukushima-Daiichi. Photo archives AFP</em></span></p><p>Vente de réacteurs EPR à l’Inde, soutien à celui voulu par la Grande-Bretagne à Hinkley Point, recul sur l’objectif de réduction à 50 % de la part d’électricité d’origine nucléaire prévu dans la loi de Transition énergétique : en France, le pays le plus nucléarisé au monde avec 58 réacteurs, le soutien de l’État à l’atome ne semble pas faiblir. Dans ce contexte, à l'occasion du <strong>septième anniversaire</strong> de<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> la catastrophe nucléaire de Fukushima</strong></a>, le 11 mars 2011, <strong>deux voix venues du Japon veulent alerter sur le risque de l'atome</strong> : celle d'une riveraine de la centrale détruite, <strong>Mme Kanno,</strong> et celle de l'ancien-premier ministre japonais,<strong> Naoto Kan,</strong> qui a dû gérer en 2011 une crise nucléaire majeure qu'il estimait jusqu'alors impensable.</p>
maplanete
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Fête de la science : ”Le nucléaire, de la terre à la terre?”
tag:maplanetea.blogspirit.com,2017-10-10:3316825
2017-10-10T14:30:00+02:00
2017-10-10T14:30:00+02:00
Un système durable ? Ce système, largement validé par la...
<div class="short-desc"><div class="text-from-editor"><p><strong>Un système durable ? </strong></p><p>Ce système, largement validé par la <strong>communauté scientifique française</strong> à partir des<strong> années 1950,</strong> est-il un mode de production d'énergie durable ? Quels dangers fait-il courir aux populations, en France et dans le monde ? Quel coût financier pour les sociétés d'aujourd'hui et quelle dette pour les générations futures ? Ce qui a pu sembler une magnifique innovation scientifique et technologique est-il aujourd'hui obsolète ? Bref, le nucléaire, est-ce bien raisonnable ?</p><p><strong>Les dossiers noirs du nucléaire </strong></p><p>Autant de questions particulièrement prégnantes depuis la <strong>catastrophe nucléaire de Tchernobyl</strong>, en 1986 et surtout, celle de <strong>Fukushima,</strong> en 2011, qui a définitivement mis fin au mythe du risque zéro dans le nucléaire même occidental, et en France, les aléas de la filière de l'atome en général et d<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/areva" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>'Areva</strong> </a>en particulier. Car l'horizon ne cesse de s'assombrir pour le géant tricolore de l'atome, aujourd'hui empêtré avec l'électricien EDF dans les dérives financières et technologiques de la construction de <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/epr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l'EPR à Flamanville</a></strong> (Manche) et les suites du scandale de la révélation des pièces défaillantes équipant les centrales nucléaires françaises, sorties de ses forges au Creusot. Dont justement<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2017/09/29/stop-a-l-epr-a-bordeaux-tchernoblaye-dmande-a-l-asn-de-ne-p-1060334.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> la cuve du fameux réacteur nouvelle génération de Flamanville</a>,</strong> où a été détectée une trop forte teneur en carbone de l'acier. Plus près de chez nous, des anomalies de l'acier ont été identifiés sur les fonds des <strong>générateurs de vapeur</strong> fabriqués dans le passé, qui équipent les centrales en activité de<strong> Braud-et-Saint-Louis,</strong> près de Blaye (Gironde) et de <strong>Civaux</strong> (Vienne). Après examen, <strong>l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) Bordeaux</strong> vient de vérifier que l'acier ne présentait pas de fissures aux endroits potentiellement critique, et a estimé qu'il n'y avait pas de quoi provoquer la rupture d'une pièce, si celle-ci est intègre.</p><p><strong>Une conférence scientifique pour éclairer le débat</strong></p>Ces questions scientifiques et techniques éminemment complexes, confisquées en France par les pouvoirs publics depuis près de 70 ans, n'ont jamais fait l'objet d'un véritable débat public en France. Pourtant, il serait bien venu que les citoyens puissent s'approprier les données d'un sujet qui les concerne tous et à plus d'un titre (sécurité, énergie, financement...). Voilà pourquoi <strong><a href="http://tchernoblaye.free.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Tchernoblaye</a></strong>, l'association girondine qui milite pour la sortie du nucléaire, organise ce <strong>mardi soir 10 octobre,</strong> au marché des Douves à Bordeaux, une conférence : <strong><a href="https://www.fetedelascience.fr/pid35201/fiche-evenement.html?identifiant=90632507" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Le nucléaire, de la terre à la terre ?"</a>. </strong>Dans le cadre de la <strong><a href="https://www.fetedelascience.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Fête de la science 2017</a></strong>, sous l'égide du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, deux intervenants mettront en débat les liens entre les découvertes scientifiques, les applications technologiques et les principes de développement durable sur lesquels la France s'est engagée, autour de deux thématiques : <strong>"Tchernobyl, ou la négation des effets environnementaux et sanitaires"</strong>, par Jean Paul Bourdineaud, professeur l'Université de Bordeaux en biochimie et toxicologie environnementale, et<strong> "L'industrie nucléaire en France : situation et perspectives"</strong>, par Olivier Cazaux, professeur certifié en technologie /option mécanique. </div><div class="text-from-editor"> </div><div class="text-from-editor">Le hasard faisant souvent bien les choses, c'est aussi ce mardi que <a href="https://www.greenpeace.fr/resume-rapport-securite-reacteurs-nucleaires-2017/?_ga=2.75676757.1535711477.1507629313-1004482153.1507629313" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Greenpeace publie un rapport dénonçant les failles dans la sécurit</strong>é</a> des centrales nucléaires de l'Hexagone face au risque terroriste et que le tribunal de grande instance de Paris examine <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2017/09/29/stop-a-l-epr-a-bordeaux-tchernoblaye-dmande-a-l-asn-de-ne-p-1060334.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>le recours en référé déposé par l'Observatoire du nucléaire</strong> </a>pour <strong>interdire à l'ASN de valider la cuve du réateur EPR</strong> en cours de construction à Flamanville. Il y a fort à parier que ces deux dossiers ne manqueront pas de s'inviter ce soir à Bordeaux, au marché des Douves...</div><div class="text-from-editor"> </div><div class="text-from-editor"><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong></a></div><div class="text-from-editor"> </div><div class="text-from-editor"><strong>►PLUS D'INFO</strong></div><ul><li class="text-from-editor"><strong>"Le nucléaire, de la terre à la terre ?": Bordeaux, marché des Douves, salle des étoiles, 4 rue des douves, près du marché des Capucins, 19 h à 22 h. </strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2017/09/29/stop-a-l-epr-a-bordeaux-tchernoblaye-dmande-a-l-asn-de-ne-p-1060334.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nucléaire : à Bordeaux, Tchernoblaye demande à l'ASN de ne pas valider la cuve de Flamanville</a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le nucléaire :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/nucleaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI </a></strong></li></ul></div><p style="text-align: center;"><img id="media-342860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3669435760.jpg" alt="bure cigeo afp.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Le projet d'enfouissement des déchets radioactifs Cigeo (Centre industriel de stockage géologique) situé à Bure (Meuse) a été validé par l'Assemblée nationale en juillet 2015. Photo archives AFP</em></span></p><p>Réchauffement climatique et transition énergétique et écologique obligent, le nucléaire, on en parle. On est pour, on est contre. Mais au fait, comment ça marche, depuis quand, avec quels risques et quelles conséquences ? Pour faire (très) court, <strong>l'industrie nucléaire emprunte à la terre</strong>, en extrayant l'uranium, e<strong>t souhaite faire retourner à la terre les déchets</strong> qu'elle génère, au sein de <strong>sites d'enfouissement</strong>, comme le<strong> <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/cigeo" target="_blank" rel="noopener noreferrer">projet très controversé Cigéo</a></strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/cigeo" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> </a>que veut construire la France à Bure, dans la Meuse. Une fois qu'on a dit ça, on se rend compte qu'on a tout juste ouvert la boite de Pandore.</p>
maplanete
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Fukushima: l'estimation de la facture de la catastrophe s'envole à 170 milliards d'euros
tag:maplanetea.blogspirit.com,2016-11-29:3316531
2016-11-29T10:30:00+01:00
2016-11-29T10:30:00+01:00
Le total de la facture recouvre l'indemnisation des victimes , la...
<p>Le total de la facture recouvre <strong>l'indemnisation des victimes</strong>, la <strong>décontamination des sols,</strong> la construction pour le <strong>stockage</strong> des sols contaminé et le <strong>démantèlement</strong> de la centrale de Fukushima Daiichi, administrée par l'opérateur japonais <strong>Tepco.</strong> Le chiffre initial sur lequel se fondait l'Etat était de "seulement" 42 milliards d'euros, une estimation déjà dénoncée comme étant deux fois trop basse, en août 2014, par le professeur d'économie environnementale Kenichi Oshima. Selon les révélations de "Nikkei",<strong> la facture aurait encore doublé pour atteindre les 170 milliards d'euros</strong>. L'indemnisation des victimes est désormais estimée à 67 milliards d’euros (8 000 milliards de yens), et la décontamination entre 33 à 42 milliards d'euros ((5 000 milliards de yens), le budget du démantèlement subissant une hausse du même ordre.</p><p>Ce lundi, le quotidien français <strong>l<a href="http://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/0211538822420-fukushima-la-facture-de-la-catastrophe-a-double-2046172.php" target="_blank">es Echos </a></strong>a rappelé qu'un rapport intermédiaire sur Tepco, rendu en octobre 2016, avait déjà annoncé la couleur : <strong>le seul chantier pharaonique du démantèlement du site doit durer de 30 à 40 ans... </strong>Quant à la récupération du corium dans les trois réacteurs dont le coeur a fondu en mars 2011, c'est encore une autre paire de manche. Autant dire que les dépenses déjà colossales estimés par les experts ne pouvaient que s'envoler.</p><p>Devinez qui va payer la note ? La facture de Fukushima, la pire catastrophe nucléaire après Tchernobyl, en 1986, est comme de juste principalement à la charge des impôts du contribuable nippon, qui verra aussi notamment ses coûts d'électricité augmenter. La triple peine.</p><p><strong><a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/c.lafon">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur Fukushima: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-329436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2917574433.jpg" alt="fukushima la note est salée.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Sur le site de la centrale dévastée de Fukushima. Photo archives AFP</em></span></p><p>Plus de cinq ans après<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> Fukushima,</a></strong> le 11 mars 2011, le gouvernement nippon a doublé l'estimation du coût de la <strong>catastrophe nucléaire, </strong>provoquée par un violent séisme suivi d'un tsunami hors norme. Selon l'agence Reuters, le quotidien des affaires "Nikkei" a annoncé ce dimanche que la note, de plus en plus salée, s'élèverait à la somme astronomique de quelque 20 000 milliards de yens, soit 170 milliards d'euros...</p>
Bredin
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Tora ! Tora ! Tora !
tag:bar-zing.blogspirit.com,2015-12-02:3061383
2015-12-02T10:24:00+01:00
2015-12-02T10:24:00+01:00
Japon : la flotte de guerre, des baleiniers reprend du service...
<pre style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt;"><strong><span style="font-size: 18pt;">Japon : la flotte de guerre,</span><br /><span style="font-size: 18pt;"> des baleiniers reprend du service<br /><br /></span></strong></span></pre><p style="text-align: center;"><img id="media-894623" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/4018985522.jpg" alt="Baleiniers-japonais.jpg" /></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><font size="4">Sarko vient d'affirmer : tu regardes des images de pédophilie, t'es pédophile. </font></strong></span><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><font size="4">Tu regardes des images de Daech, t'es terroriste.</font></strong></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><font size="4">Sans blague ?</font></strong></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><font size="4">Et si tu regardes les images d'un sexe féminin t'es un con ?</font></strong></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><font size="4">Et si tu regardes des images de Sarkozy, t'es le mari de Carla ?</font></strong></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><font size="4">Chouette !</font></strong></span></p>
maplanete
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Nucléaire : Greenpeace demande l'extension du plan d'intervention autour de la centrale de Blaye
tag:maplanetea.blogspirit.com,2015-06-10:3316091
2015-06-10T14:30:00+02:00
2015-06-10T14:30:00+02:00
La centrale du Blayais vue de Patiras, 23 janvier 2013. Photo archive...
<div class="gmail_default"><p style="text-align: center;"><img id="media-294224" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/334780401.jpg" alt="centrale blaye,sécurité,ppi,plan particulier d'intervention,greenpeace,pétition,extension,fukushima" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>La centrale du Blayais vue de Patiras, 23 janvier 2013. Photo archive Sud Ouest / Léa Aubrit<br /></em></span></p></div><div class="gmail_default">Depuis l'accident de Fukushima,<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/greenpeace" target="_blank"> Greenpeace France </a></strong>bataille pour demander <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/ppi" target="_blank"><strong>l'extension du périmètre des plans particuliers d'intervention (PPI)</strong> </a>autour des 54 réacteurs nucléaires de l'Hexagone. En Gironde, l'ONG a engagé une campagne de signatures d'une pétition pour demander au Préfet l'extension du PPI du site du Blayais, actuellement limité à <strong>10 km.</strong> La centrale girondine est située au coeur d'un secteur viticole exceptionnel, dans l'estuaire de la Gironde, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux.<strong><br /></strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong>Une pétition, 960 signatures et des insuffisances</strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><img id="media-294152" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/4270631130.jpg" alt="maupin met au prefet.jpg" />Alors que l<a href="http://www.sudouest.fr/2015/06/10/a-la-centrale-du-blayais-le-chantier-peut-enfin-redemarrer-1946993-2780.php" target="_blank">'<strong>Autorité de sûreté nucléaire (ASN)</strong></a> vient d'autoriser le montage des nouveaux générateurs de vapeur sur le réacteur n°3 de la centrale nucléaire de la Gironde, à l'arrêt depuis l'été dernier,<strong> Patrick Maupin </strong>(photo ci-contre), représentant de Greenpeace à la<strong><a href="http://www.gironde.fr/jcms/c_16709/la-commission-locale-d-information-nucleaire-clin-du-blayais" target="_blank"> Commission locale d'information nucléaire (CLIN) du Blayais, </a></strong>a remis ce mardi les<strong> 960 signatures</strong> recueillies par la pétition de l'ONG, au directeur de cabinet du Préfet, Simon Bertoux, qu'il a rencontré deux heures durant, avec deux associations partenaires, la <strong><a href="http://www.sepanso.org/index.php" target="_blank">SEPANSO </a></strong>et <strong><a href="http://www.net1901.org/association/ASSOCIATION-DE-DEFENSE-DES-SITES-ET-DES-HABITANTS-DE-HAUTE-GIRONDE-A.D.S.H.H.G.,1176444.html" target="_blank">ADSHG </a></strong>(association de défense du site et habitants de Haute Gironde).</div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default">L'occasion pour les écologistes de détailler auprès de la Préfecture les insuffisances que comportent, selon eux, le projet de plan d'intervention en cas d'accident à la centrale, à une date qui ne doit rien au hasard : on est en pleine phase de <strong><a href="http://www.gironde.gouv.fr/Publications/Publications-legales/Participation-du-public-Loi-du-27-decembre-2012/Consultation-sur-le-Plan-Particulier-d-Intervention-du-CNPE-du-Blayais-du-19-05-au-19-06-2015-inclus" target="_blank">consultation publique du PPI</a> </strong>du Blayais, qui se déroule du 19 mai au 19 juin prochain.</div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong>Etendre le périmètre de 10 à 80 km<br /></strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><img id="media-294170" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/367785937.png" alt="fukushima dosimètre.png" />Sur la question du périmètre, 10 km aujourd'hui, les écologistes qui rappellent que<strong> "les 30 km étaient insuffisants à Fukushima", </strong>demandent une extension à<strong><strong> "80 km,</strong> comme c'est le cas en Suisse".</strong><strong> </strong>Ils ont ainsi cité aux services de la Préfecture, les travaux de<strong><a href="http://www.irsn.fr/FR/expertise/avis/Documents/Avis_IRSN_Administration_Iode_Stable_20052009.pdf" target="_blank"> l'IRSN</a> </strong>qui, aux termes d'un avis public du 20 mai 2009, ont estimé que la <strong>dose à la thyroïde</strong> nécessitant la prise d'<strong>iode</strong> en situation d'urgence pouvait être reçue jusqu'à une distance de <strong>25 à 30 km</strong> de la centrale accidentée. Or, cela, c'était avant la catastrophe nucléaire de Fukushima.</div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong>Une démarche européenne</strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><img id="media-294227" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3643234830.jpg" alt="centrale blaye,sécurité,ppi,plan particulier d'intervention,greenpeace,pétition,extension,fukushima" />Depuis le 11 mars 2011, au Japon, les communes concernées doivent désormais préparer <strong>une évacuation sur 30 km,</strong> un rayon plus large que prévu par les plans antérieurs, plans qui se sont avérés inopérants face à l’ampleur de la catastrophe de <strong>Fukushima.</strong> Reste que leur concrétisation s’avère complexe. <strong>En Europe</strong>, quand ils existent, les <strong>périmètres d’évacuation varient d’un à 20 km</strong> et ceux de distribution préventive d’iode de cinq à 50 km. Au Japon un village situé à cette distance de la centrale accidentée de Fukushima a dû être évacué. Les travaux des autorités européennes de sûreté nucléaire <strong><a href="http://www.herca.org/" target="_blank">Herca </a></strong>et<strong> <a href="http://www.wenra.org/" target="_blank">Wenra</a>,</strong> ont demandé, dans un communiqué du 26 novembre 2014, une<strong> démarche européenne commune</strong> visant à étendre l<strong>'évacuation sur un rayon allant jusqu'à 20 km</strong>, la<strong> mise à l'abri des personnes et la distribution d'iode sur un rayon allant jusqu'à 100 km. <br /></strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong>Manque de communication</strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default">Sur la consultation elle-même en cours du PPI du Blayais, les associations ont regretté<strong> le manque de communication des services préfectoraux,</strong> en pointant le site Internet de la Préfecture de la Gironde qui, ont-il relevé ce mardi, "n'indique pas ce qu'un PPI est en consultation dans les communes situées dans le périmètre des 10 km et à la sous-préfecture de Blaye". Voilà en effet qui ne risque pas d'inciter la population à participer... Un "oubli" réparé depuis : <strong><a href="http://www.gironde.gouv.fr/Publications/Publications-legales/Participation-du-public-Loi-du-27-decembre-2012/Consultation-sur-le-Plan-Particulier-d-Intervention-du-CNPE-du-Blayais-du-19-05-au-19-06-2015-inclus" target="_blank">la Préfecture a aussitôt mis l'information en ligne, le 9 juin.</a></strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong>Un meilleur suivi</strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default">Enfin, Greenpeace a expressément demandé qu'à l'issue de l'adoption du PPI, la Préfecture prenne les moyens pour en assurer un suivi correct du dispositif, avec, notamment, une<strong> nouvelle campagne de distribution de pastilles d'iode,</strong> une <strong>nouvelle plaquette d'information </strong>aux populations concernées et une vérification du <strong>fonctionnement des sirènes d'alerte</strong> dans les communes.</div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong> </a></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong>#maplanète</strong></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></div><div class="gmail_default"><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2014/11/08/centrales-nucleaires-fermez-les-1028727.html" target="_blank">Centrale nucléaire du Blayais : "En cas d'accident, que ferez-vous ?", demande Greenpeace</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/02/12/la-france-et-le-risque-nucleaire-1032713.html" target="_blank">Quatre ans après Fukushima, où en est la France du risque nucléaire ?</a></strong></li><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur le nucléaire : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/nucleaire/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur Greenpeace :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/greenpeace" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul></div><div class="gmail_default"> </div><div class="gmail_default"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></div><div class="gmail_default"><ul><li><strong>Le plan particulier d'intervention (PPI), quesaco ? </strong>Il s'agit d'un dispositif local défini en France pour protéger les populations, les biens et l'environnement, pour faire face aux risques particuliers liés à l'existence d'une ou de plusieurs installations industrielles, pas seulement nucléaires. Le terme désigne également le document qui définit le dispositif. Celui-ci définit les moyens de secours mis en œuvre et leurs modalités de gestion en cas d'accident dont les conséquences dépassent l'enceinte de l'installation à risques concernée. Ces modalités couvrent les phases de mise en vigilance, d'alerte et d'intervention mais aussi les exercices de sécurité civile réalisés périodiquement pour une bonne appropriation du dispositif. Le<strong> PPI,</strong> conçu et rédigé par les pouvoirs publics, constitue un volet du <span class="mw-redirect">dispositif <strong>ORSEC </strong>départemental</span>. Il est en interface avec les <strong>plans d'urgence </strong>établis par les industriels à l'origine des risques concernés.</li></ul></div>
maplanete
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Des dauphins échoués au Japon, victimes de Fukushima ?
tag:maplanetea.blogspirit.com,2015-05-16:3316072
2015-05-16T10:30:00+02:00
2015-05-16T10:30:00+02:00
Dauphins échoués sur une plage au Japon. Photo AFP Depuis plus d'un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-291951" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/3378818543.jpg" alt="dauphins_japon.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Dauphins échoués sur une plage au Japon. Photo AFP</em></span></p><p>Depuis plus d'un mois, de<strong> nombreux échouages de dauphins</strong> se produisent sur les côtes japonaises, où des centaines de mammifères ont été retrouvés morts.</p><p>Près de <strong><a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/04/10/pres-de-150-dauphins-s-echouent-sur-une-plage-japonaise_4613590_3244.html" target="_blank">160 dauphins d'Electre (<em>Peponocephala electra</em> – espèce menacée de dauphins des eaux tropicales et subtropicales qui évoluent en eau profonde) s'étaient échoués le 10 avril</a>, </strong> une plage du Japon, dans la localité d'Hokota, dans la préfecture d'Ibaraki, à 100 kilomètres au nord-est de Tokyo. Les habitants et les garde-côtes avaient tenté de les secourir.</p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2m8nuf" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2m8nuf_une-centaine-de-dauphins-s-echouent-sur-une-plage-japonaise_news" target="_blank">Une centaine de dauphins s'échouent sur une...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/lemondefr" target="_blank">lemondefr</a></em></p><p><strong>Empoisonnement par radiation</strong></p><p>Le<strong> phénomène inquiète les scientifiques</strong> qui ont voulu enquêter pour essayer de l'expliquer. Selon les sites internet <a href="http://fukushima-diary.com/2015/04/most-of-the-inspected-dolphins-had-lungs-in-ischaemia-state-as-entirely-white/" target="_blank"><strong>Fukushima Diary </strong></a> et<a href="https://japansafety.wordpress.com/2015/04/23/dead-dophins-in-fukushima-found-with-white-irradiated-lungs-yournewswire-com/" target="_blank"><strong> Japan Safety</strong></a>, trente chercheurs japonais ont ainsi autopsié 17 de ces animaux retrouvés morts sur une plage non loin du site de la catastrophe nucléaire Fukushima. Les scientifiques du Muséum national des sciences, affirment n'avoir rien vu de pareil <strong>: les poumons de ces dauphins étaient blancs,</strong> ce qui, selon eux, est une indication du manque de sang acheminé vers les organes, dû à un<strong> empoisonnement par radiation. </strong></p><p><strong>Les radiations, causes des maladies ischémiques</strong></p><p>D'après <strong><a href="https://japansafety.wordpress.com/2015/04/23/dead-dophins-in-fukushima-found-with-white-irradiated-lungs-yournewswire-com/" target="_blank">Yuko Tajima</a>,</strong> qui dirige les recherches, "les poumons de la majorité d'entre eux étaient blancs pour cause d'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Isch%C3%A9mie" target="_blank"><strong>ischémie,</strong></a> une maladie vasculaire qui diminue l'apport sanguin vers un organe. Non traitée, elle peut mener à la mort". La scientifique japonaise ajoute qu'il a été démontré que les radiations ionisantes à petites doses et sous certaines conditions sont considérées comme étant un des mécanismes de base des maladies ischémiques. Les risques de cancer provoqués par les effets des radiations ont été révélés après la <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/tchernobyl" target="_blank"><strong>catastrophe nucléaire de Tchernobyl,</strong></a> et récemment, on a découvert que l<strong>e risque de maladie ischémique lié aux radiations serait statistiquement plus grand que le nombre de cance</strong>rs. En 1990, le ministère de la santé biélorusse avait déjà dévoilé dans un rapport l'aggravation du nombre de personnes affectées par ces maladies: "Le nombre d'adultes atteints par les maladies ischémiques cardiaques est de 2 à 4 fois plus élevé en comparaison avec les années précédentes".</p><p>On peut donc s'attendre à ce type de constatations dans la région de Fukushima dans les années à venir.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/<iframe%20frameborder="0"%20width="480"%20height="270"%20src="/www.dailymotion.com/embed/video/x2m8nuf"%20allowfullscreen></iframe><br%20/><a%20href="http:/www.dailymotion.com/video/x2m8nuf_une-centaine-de-dauphins-s-echouent-sur-une-plage-japonaise_news"%20target="_blank">Une%20centaine%20de%20dauphins%20s&#039;échouent%20sur%20une...</a>%20<i>par%20<a%20href="http:/www.dailymotion.com/lemondefr"%20target="_blank">lemondefr</a></i>" target="_blank">cliquer ICI </a></strong></li></ul>
Tania
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Le journal en parle
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-11-24:3110609
2014-11-24T08:30:00+01:00
2014-11-24T08:30:00+01:00
Où parle-t-on de ces sujets qui ne focalisent pas l’attention des...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Où parle-t-on de ces sujets qui ne focalisent pas l’attention des médias, si ce n’est dans le journal ? Avez-vous entendu parler de ceux-ci, piochés dans <em>La Libre </em>la semaine dernière ?</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2364787142.jpg" target="_blank"><img id="media-163178" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2660118688.jpg" alt="journal,la libre belgique,information,actualité,presse,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;"><a href="http://www.lalibre.be/">http://www.lalibre.be/</a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Lundi 17 novembre : <a title="Article de LLB, 17/11/2014" href="http://www.lalibre.be/actu/international/la-charia-est-aussi-appliquee-en-europe-5468a6413570a5ad0ee3ceaa" target="_blank">la charia est aussi appliquée en Europe</a>.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« L’application de la charia en Grèce ou la raison d’Etat contre les femmes »</em> : Angélique Kourounis, envoyée spéciale en <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thrace" target="_blank">Thrace</a>, présente la situation dans cette région méconnue du nord-est de la Grèce, où vivent cent vingt mille musulmans. La charia y prime sur le droit national, <em>« version light certes, mais charia tout de même » </em>: mariages de mineures, enfants du divorce automatiquement à la garde du père, héritages divisés en deux pour les femmes, par exemple. Ces citoyens grecs sont turcophones et le grec, leur seconde langue d’apprentissage à l’école. Une situation régie par le <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Lausanne_(1923)" target="_blank">traité de Lausanne </a>de 1923.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">En complément, Jean Jaffré, correspondant à Londres, présente les nonante tribunaux islamiques en fonction au Royaume-Uni, <em>« une justice islamique britannique soumise au droit civil ».</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mardi 18 novembre : <a title="Article de LLB, 18/11/2014" href="http://www.lalibre.be/culture/scenes/frie-leysen-nous-manquons-de-visionnaires-5469a1ff3570a5ad0ee3f0c9" target="_blank">Frie Leysen a reçu le prix Erasmus</a>.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Guy Duplat a rencontré <em>« la grande dame des scènes belges »</em> (le Singel à Anvers, le Kunstenfestival des Arts à Bruxelles, entre autres) qui a reçu le prestigieux prix néerlandais à Amsterdam. Son <a title="Le discours de Frie Leysen in extenso (nl)" href="http://www.erasmusprijs.org/?lang=nl&page=Nieuws&mode=detail&item=Speech+Frie+Leysen+nu+on-line" target="_blank">discours </a>au Palais Royal a étonné, sans langue de bois, <em>« un vigoureux plaidoyer pour les artistes et les créateurs menacés dans l’Europe d’aujourd’hui ».</em> Pas seulement à cause des coupes budgétaires mais aussi d’un <em>« petit monde bourgeois et artificiel fait de glamour, d’argent, de noms connus, de prestige, d’intérêts commerciaux, de volonté de plaire avant tout, de compromis, de carriérisme et d’orgueil : un Disneyland artistique du XXIe siècle. »</em> Décapant !</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mercredi 19 novembre : <a title="Article de LLB, 19/11/2014" href="http://www.lalibre.be/actu/planete/jean-ziegler-la-democratie-peut-faire-plier-les-multinationales-546bb87d357050bf63ed697b" target="_blank">l’appel de Jean Ziegler </a>(<a title="Vidéo TV5 Monde" href="http://mobile.tv5mondeplus.com/video/15-11-2014/jean-ziegler-740983/" target="_blank"><em>Retournez les fusils</em></a>)</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Régulièrement, le plus révolutionnaire des Suisses repart à l’assaut du grand capital, et il faut bien admettre avec lui, en ces temps où Finance et Multinationales se conduisent en maîtres du monde, que nos démocraties restent trop frileuses face aux dérives du capitalisme sauvage. Selon Jean Ziegler, <em>« l’aliénation de nos démocraties est profonde ».</em> Contre le sentiment d’impuissance devant cette <em>« toute-puissance »</em>, il appelle à former un <em>« front du refus »</em> et croit dans la force potentielle d’une <em>« société civile planétaire ». </em>Conclusion : <em>« ou nous gagnons maintenant, ou c’est foutu. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Jeudi 20 novembre : <a title="Règlement du visiteur aux MRBAB" href="http://www.fine-arts-museum.be/uploads/pages/files/reglement_visiteur_version_longue_fr_04112014.pdf" target="_blank">Au musée sans prendre de notes</a>.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il est à présent interdit, aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, <em>« de gêner les visiteurs ou de présenter un risque pour les œuvres en prenant des notes ou des croquis devant celles-ci. »</em> C’est le nouveau règlement du visiteur aux MRBAB qui le précise en son article 18, point 13. Seuls les groupes qui en auront fait la demande y seront autorisés, sauf au <a title="Au musée Magritte (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2010/05/27/au-musee-magritte.html" target="_blank">musée Magritte</a>. Explication à l’article 24 : <em>« Il est interdit de prendre des notes dans le Musée Magritte et dans les expositions temporaires, en raison du manque d’espace et de mesures de sécurité plus sévères exigées par les prêteurs. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Vendredi 21 novembre : <a title="Article de LLB, 20/11/2014" href="http://www.lalibre.be/actu/planete/les-refugies-de-fukushima-retrouvent-peu-a-peu-un-toit-546e0f88357077d5958908cf" target="_blank">Un toit pour les réfugiés de Fukushima.</a></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Un reportage signé Quentin Weinsanto dans l’un des villages temporaires de préfabriqués à Ofunato présente une petite communauté <em>« réunie par la catastrophe de Fukushima »</em>, qui avait obtenu du constructeur une grande salle communautaire pour favoriser les échanges. La plupart des 80 familles logées là ont déjà rejoint de nouvelles maisons, l’Etat leur a racheté leur ancien terrain en échange d’un autre prêt pour la construction, raccordé au gaz et à l’électricité. Un artisan témoigne : <em>« Avec le tsunami j’ai eu de la chance car je n’ai perdu que ma maison. Certes cela n’a pas été facile, mais ce n’était que des biens matériels. De plus, j’ai eu de bonnes relations avec tout le monde ici. »</em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Désolée de vous renvoyer à des articles que seuls les abonnés peuvent lire in extenso. La presse papier vit des <a title="La bérézina de la presse quotidienne belge francophone (tuner.be)" href="http://www.tuner.be/2013/02/la-berezina-de-la-presse-quotidienne-belge-francophone/" target="_blank">jours difficiles</a>, le nombre de ses abonnés diminue, les sites des journaux renoncent de plus en plus à la gratuité. Un reportage télé montrait il y a peu la salle de rédaction d’un <a title="Melty" href="http://www.melty.fr/" target="_blank">webmagazine </a>français pour les jeunes : la liste des mots clés les plus recherchés par ses suiveurs s’y affiche en continu, ses rubriques vont de <em>« Célébrités »</em> à <em>« Télé-réalité ».</em> Pour lire des informations de qualité, pour sortir de sa bulle, cela vaut la peine, <a title="Dans le journal (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/02/16/dans-le-journal.html" target="_blank">encore et toujours</a>, d’ouvrir le journal, un vrai journal.</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
maplanete
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Catastrophe de Fukushima : le témoignage posthume de l'homme qui a évité le pire
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-09-17:3315843
2014-09-17T10:30:00+02:00
2014-09-17T10:30:00+02:00
Masao Yoshida (au centre), ancien responsable de la centrale nucléaire...
<div class="post-entry clearfix"><p style="text-align: center;"><img id="media-271731" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/431377555.jpg" alt="Masao Yoshida (c), ancien responsable de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi de Tokyo Electric Power (Tepco), le 12 novembre 2011, à Okuma, dans le nord du Japon.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Masao Yoshida (au centre), ancien responsable de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi de Tokyo Electric Power (Tepco), le 12 novembre 2011, à Okuma, dans le nord du Japon. Photo archives AFP</em></span></p><p>Le gouvernement japonais avait annoncé le 28 août dernier qu’il allait publier très rapidement<strong> la retranscription d’auditions de protagonistes de la <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">catastrophe de Fukushima</a></strong>. Parmi elles, <strong>le témoignage crucial</strong> de feu le directeur de la centrale, <strong><a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/10/masao-yoshida-l-homme-qui-a-evite-le-pire-est-mort_3445319_3244.html" target="_blank">Masao Yoshida,</a> rendu public le 11 septembre dernier.<br /></strong></p><p><strong><img id="media-272205" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2226776410.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" />700 principaux témoins</strong></p><p>Les Japonais réclamaient depuis longtemps que les explications des personnes engagées au premier chef dans la catastrophe de Fukushima sortent du secret. La communauté internationale également. En 2011, un <strong>groupe d’experts</strong> mandatés par le gouvernement avait en effet interrogé pendant plusieurs heures plus de <strong>700 principaux témoins</strong> de ce désastre survenu<strong> le 11 mars</strong> de la même année, à la suite d’un gigantesque tsunami consécutif à un séisme au large des côtes du Nord-Est. <strong>Ce sont leurs dires qui seront rendus publics d’ici à la fin de l’année.</strong> On se doute que les citoyens nippons, particulièrement ceux qui ont directement souffert de la catastrophe, sont avides de lir<strong>e l’intégralité des propos des personnes impliquées</strong> dans la <strong>gestion de la plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire</strong>, après celle de Tchernobyl, survenue en avril 1986. Début août, plusieurs Japonais avaient d'ailleurs déposé une demande en ce sens auprès d’un tribunal de Tokyo.</p><p><strong><img id="media-272199" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/808927723.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" width="91" height="138" />Yoshida, un témoin clé</strong></p><p>Ainsi, le gouvernement japonais a divulgué, dès ce mois-ci,<strong> les déclarations posthumes de Yoshida. L'ex-directeur de Fukushima</strong> qui a dirigé les opérations durant cinq mois au coeur de la centrale sinistrée est <strong>décédé en juillet 2013</strong> d’un cancer de l’oesophage. <strong>Yoshida avait été entendu durant plus de 20 heures de juillet à novembre 2011</strong> par le groupe d’experts gouvernemental et son<strong> témoignage crucial</strong> était déjà sorti en partie en août dernier dans deux journaux, dont<strong> l’"Asahi Shimbun", </strong>qui en avaient publié de larges extraits.</p><p><strong>A l'encontre des directives incohérentes de Tepco</strong></p><p><strong>Masao Yoshida</strong> dirigeait le <strong>complexe atomique Fukushima Daiichi depuis le mois de juin 2010</strong>, quelques mois avant le <strong>séisme et le tsunami du 11 mars 2011</strong> qui allaient mettre en péril <strong>quatre des six réacteurs du site</strong>, un désastre qui a poussé les autorités à évacuer plus de 150.000 habitants alentour. L'ancien responsable <strong>a géré cette crise sans précédent dans des conditions terribles</strong>, en s’opposant parfois aux directives incohérentes ou aux lenteurs du siège de son entreprise, <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/tepco" target="_blank"><strong>Tokyo Electric Power (Tepco)</strong>.</a> Il a même désobéi à certains ordres qui lui semblaient techniquement dangereux, et a peut-être ainsi <strong>évité que la situation ne devienne complètement incontrôlable</strong>, selon des experts du secteur.</p><p><strong><img id="media-272206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/526387709.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" />"J'avais l'intention de rester"</strong></p><p>Au cours de ses longues auditions,<strong> Masao Yoshida revient sur le début de la crise,</strong> les actions et les errements des techniciens, le travail dans l’extrême urgence et la peur, en plein<strong> "désespoir"</strong> et avec le pressentiment du <strong>"désastre"</strong> à venir. Yoshida, qui a demandé aux ouvriers non indispensables des entreprises travaillant avec Tepco de "rentrer chez eux", comme le rappelle <strong><a href="http://www.japantimes.co.jp/news/2014/09/11/national/yoshida-transcripts-on-fukushima-nuclear-crisis-released/#.VBGqTGR_v2c" target="_blank">le Japan Times</a></strong>, <strong>dément tout projet d’abandon du site</strong> suspecté un temps par le Premier ministre Naoto Kan qui manquait d’informations en provenance de Tepco. "Moi, j’avais l’intention de rester", a-t-il déclaré aux enquêteurs.<em><br /></em></p><p><strong>"Heureusement, personne n'est mort"</strong></p><p>Son témoignage poignant ne permet pas de remettre en doute sa parole. Yoshida détaille<strong> les opérations pour tenter de reprendre le contrôle du site ravagé par les vagues, les secousses, les explosions en série et menacé par trois cœurs de réacteurs en fusion</strong>. "Quand a explosé le bâtiment du réacteur 3, nous n’avions sur le coup plus de nouvelles de 40 personnes. A cet instant, je me suis dit que s’il leur était arrivé quelque chose, je me trancherais le ventre sur place. Heureusement, personne n’est mort: c’était une chance dans le malheur, sans doute grâce à Dieu."</p><p><strong><img id="media-272202" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2104964954.2.jpg" alt="fukushima,catastrophe nucléaire,japon,témoignage,yoshida" />Le problème de l'eau<br /></strong></p><p>L'ex-directeur de la centrale a continué de<strong> refroidir les réacteurs avec de l’eau de mer</strong>, désobéissant ainsi au Premier ministre et <strong>contredisant – heureusement — les ordres de Tepco</strong> : "J'ai indiqué au groupe de gestion de crise sur le site : "Je vais dire (au siège à Tokyo) que l’injection d’eau de mer sera suspendue, mais il ne faut en aucun cas l’arrêter." Puis, j’ai dit au siège que l’injection avait été stoppée." <strong>Une action décisive, selon les médias japonais.</strong> Par ailleurs, Yoshida a alerté les autorités sur <strong>le problème de l’eau à Fukushima</strong> : "J’ai prévenu dès le mois de mars 2011 que si l’on ne s’occupait pas correctement du traitement urgent de l’eau, on aurait du mal à stabiliser la situation." <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/09/06/nucleaire-une-fuite-d-eau-radioactrive-localisee-a-fukushima.html" target="_blank">La question de l'eau</a> contaminée sur le site dévasté de la centrale japonaise n'est toujours pas résolue aujourd'hui.</strong></p><p>Lors d’un rare entretien accordé à la presse en novembre 2011 avant de quitter ses fonctions, Yoshida avait déclaré: <strong>« dans la semaine qui a suivi l’accident, j’ai bien cru à maintes reprises que nous allions mourir ». </strong>Trois ans plus tard, l'état de la centrale de Fukushima est toujours précaire.</p></div><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong> Cathy Lafon</strong></a><strong> avec l'AFP</strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
gorge profonde
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Fukushima : et après ?
tag:lefranc-tireurmarseillais.blogspirit.com,2014-03-14:2997831
2014-03-14T13:53:02+01:00
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Cela nâaurait pu être quâune catastrophe naturelle â près de 20 000 morts et 6000 blessés, tout de même â si, par malheur, il nây avait eu là une centrale nucléaire. Touchés par le séisme, trois de ses six réacteurs entraient alors en surchauffe, déversant dans lâair et la mer leurs matériaux radioactifs (iode, césium 137, corium, plutonium). A partir de là , et malgré une intervention rapide des autorités pour limiter les dégâts, le drame prenait une tournure mondiale : car on nâa jamais empêché le vent de faire circuler toutes les formes de pollution aérienne autour de la terre. Trois ans plus tard, alors que le monde entier rappelle ce sinistre anniversaire, force est de constater lâimportance de cette catastrophe nucléaire. Certes, elle reste bien inférieure à celle qui frappa Tchernobyl en avril 1986. Néanmoins, toute la chaîne alimentaire locale a été affectée, entrainant de nombreux abattages forcés. 270 000 personnes, alors déplacÃ
maplanete
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Le monde après Fukushima : ”Une catastrophe illimitée dans le temps”. A voir ou à revoir sur Arte
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-03-12:3315685
2014-03-12T10:30:00+01:00
2014-03-12T10:30:00+01:00
"Le monde après Fukushima". Manifestation de...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-256747" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/460059520.jpg" alt="fukushima,#fukushima,catastrophe nucléaire,anniversaire,documentaire,audiovisuel,télévision" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em><span style="font-size: xx-small;"><em> "Le monde après Fukushima". Manifestation de Japonais contre le nucléaire. P</em></span>hoto Kenichi Wabanabe </em></span></p><p><strong>À quoi ressemble la vie des gens trois ans après une catastrophe nucléaire ? </strong>Entre résistance et désespoir, le documentariste japonais <strong>Kenichi Wabanabe</strong> raconte dans un documentaire exceptionnel et poignant le triste quotidien des habitants de la région de Fukushima : la non-vie, la vie le coeur arraché, la vie au jour le jour. Réalisé en 2012,<strong> "Le monde après Fukushima"</strong> est toujours d'actualité. Hélas. <strong>Arte le diffuse le 18 mars, puis le 7 avril. On peut aussi le visionner en ligne sur le site intenet de la chaine franco-allemande : <a href="http://www.arte.tv/guide/fr/046767-000/le-monde-apres-fukushima?autoplay=1" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></p><p><strong><img id="media-256748" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/433684565.jpg" alt="fukushima,#fukushima,catastrophe nucléaire,anniversaire,documentaire,audiovisuel,télévision" />Et le monde entier découvre l'existence de Fukushima</strong></p><p><strong>Japon, vendredi 11 mars 2011, 5 h 46 mn 23 s UTC, soit 14 h 46 mn 23 s heure locale.</strong> <strong>Un séisme de magnitude 9 provoque un tsunami monstrueux</strong> : une vague de 15 à 30 mètres de haut submerge la région de Fukushima, au nord-est de Tokyo. Parcourant jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres, elle ravage près de 600 km de côtes et détruit partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires : 18.000 personnes meurent ou disparaissent.<strong> Le 12 mars, le monde entier découvre que le tsunami a provoqué l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daïchi,</strong> classé comme la catastrophe de Tchernobyl en 1986, au <strong>niveau 7,</strong> le plus élevé de l'échelle internationale des "événements" nucléaires.</p><p><strong>Victimes mais "debout"</strong></p><p><strong>Watanabe a voulu donner la parole aux victimes de l'accident.</strong> Bouleversant. Le réalisateur est allé partout. A 50 km de la centrale, où l'on voit des<strong> mères accompagnées leurs enfants irradiés</strong> chez le médecin pour leur contrôle obligatoire, jusqu'à 250 km de là, <strong>à Tokyo,</strong> la mégalopole de 30 millions d'habitants que les autorités ont envisagé d'évacuer, en mars 2011. En passant par une <strong>zone de pêche à 160 km au nord de la centrale</strong>, où l'on pêche toujours des poissons fortement contaminés, sans oublier <strong>Hiroshima</strong>, à 850 km de Fukushima. Tous victimes, tous profondément malheureux. Mais tous "debout".</p><p><strong>Vivre, est-ce juste "exister" ?</strong></p><p>Fukushima, c'est "l'île de la Fortune", en japonais... Aujourd'hui, la Fortune est partie. Reste le malheur des <strong>mères, institutrices, agricultrices et agriculteurs, pêcheurs...</strong> Les larmes sont étouffées, les mots dignes, courageux, émouvants mais précis pour évoquer <strong>la douleur</strong> qui accompagne depuis trois ans, au nord-est du Japon, chaque petite chose de la vie quotidienne. Avec les priorités et les obsessions qui sont désormais les leurs : se protéger, protéger les enfants, se nourrir, comprendre... Chacun pose à sa manière la question fondamentale : <strong>vivre après la catastrophe nucléaire, est-ce vivre ?</strong></p><p><img id="media-256736" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1352547988.jpg" alt="fukushima nettoyer l'inettoyable.jpg" /><strong>Nettoyer "l'innettoyable"</strong></p><p>Est-ce vivre que de devoir <strong>rejeter à la mer, dès que pêchés, tous les poissons, trop contaminés</strong> pour être vendus et consommés, moyennant une indemnisation de Tepco, la compagnie électrique de la centrale de Fukushima ? Quel avenir pour la pêche dans cette région du Japon ? Est-ce vivre que de devoir se<strong> balader partout avec son dosimètre</strong>, afin d'évaluer le taux de radioactivité de l'endroit où l'on se trouve ? <strong>Enfants, adultes, chacun le sien chez les Ota.</strong> La famille d'agriculteurs revenue dans la zone doit déjouer les pièges de la "peau de léopard", ces taches de radioactivité qui contaminent la nature pourtant si belle. En fonction des vents, de la pluie, l'ennemi omniprésent mais invisible et inodore, s'est répandu inégalement sur le sol, la végétation, les maisons. Alors, à Fukushima, on s'efforce aussi<strong> </strong>d'<strong>enlever la radioactivité</strong> des terres, des arbres, des maisons, des rues, des trottoirs... Mais que faire des déchets, eux-aussi contaminés ? Est-ce vivre que d'être condamné, chaque jour, à <strong>nettoyer avec les moyens du bord l'"innettoyable"</strong> ? Comme ces prisonniers, condamnés à arracher chaque jour l'herbe invisible de la cour pavée d'un camp de travail.</p><p><img id="media-256738" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1033732917.jpg" alt="fukushima l'argent ne remplace pas.jpg" /> <strong>"L'argent ne remplace pas ce qu'on a perdu dans le coeur"</strong></p><p> Est-ce vivre, quand on est agricultrice comme <strong>Mikiko Sato,</strong> que de revenir dans <strong>une propriété abandonnée</strong>, dont la terre en apparence inchangée est désormais incultivable ? Madame Sato, âgée d'une soixantaine d'années, pleure : <strong>"Le nucléaire, c'est un désastre inventé par l'homme</strong>. La sécurité absolue, c'est un mythe". Elle essuie des larmes, discrètes mais brûlantes : "On peut remplacer les choses matérielles avec de l'argent, mais pas ce qu'il y a dans le coeur et qu'on a perdu...[...] On a beau savoir que c'est dangereux, <strong>on a tellement de chagrin qu'on n'arrive pas à s'arracher du pays</strong>". Et encore : <strong>"Tepco est coupable, mais c'est surtout le gouvernement qui est coupable.</strong> Avec la course au profit qu'il a mené avec le nucléaire, il a vendu nos vies. Nous souffrons. Et pour longtemps."</p><p><img id="media-256739" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/367785937.png" alt="fukushima dosimètre.png" /><strong>"Ne pas avoir d'enfants"</strong></p><p> Est-ce vivre, pour une mère, que de devoir demander à ses filles, âgées de 17 et 24 ans, <strong>"de ne pas avoir d'enfants,</strong> et peut-être de ne pas se marier. Parce que certainement leur santé sera affectée plus tard..." ? Les <strong>dosimètres</strong> aux carrefours ou accrochés au cou des enfants renvoient sans cesse les habitants au <strong>"monstre invisible"</strong>, comme ils disent, et aux particules tueuses qu'ils tentent de retenir en disposant de dérisoires bouteilles d’eau aux fenêtres, autour des parcs de jeux et des piscines... Est-ce vivre que de se demander tous les jours, quand on est institutrice : "Il fait plus de 35 °C, peut-on laisser les enfants jouer dehors et se rafraîchir dans la pataugeoire ?". "On fait des contrôles réguliers, on apprend à vivre en décryptant les informations des médecins et les analyses médicales", confie une jeune mère de famille, en chuchotant, au bord des larmes : <strong>"Jusqu'à quand ? On est épuisé, tellement fatigué..."</strong></p><p><strong> "Toutes les victimes de cet accident ne sont même pas encore nées"</strong></p><p>Watanabe ponctue les témoignages de <strong>paroles de spécialistes</strong> <strong>et d'experts</strong>, afin, dit-il, <strong>"d'analyser la réalité scientifique et médicale sur la contamination"</strong>. Le sociologue <strong>Ulrich Beck,</strong> auteur de "La société" du risque" (1986), livre en contrepoint son éclairage. Trois ans après, les débris des dégâts du tsunami ont été plus ou moins déblayés. <strong>La contamination due à la radioactivité échappée de la centrale, elle, est encore là, pour des centaines d'années..</strong>. Alors, pour Ulrich Beck, il faut parler de<strong>"catastrophe nucléaire",</strong> à propos de Fukushima, car "c'est le genre d'événements [...] qui ont une <strong>"fin ouverte", ce sont des catastrophes illimitées dans le temps</strong>. [...] Nous avons du mal à appréhender le nombre de morts et de victimes que cela entraîne. [...] Plus de 25 ans après Tchernobyl,<strong> toutes les victimes de cet accident ne sont même pas encore nées."</strong>, analyse-t-il. La particularité d'une catastrophe nucléaire, c'est qu'elle est en cours. On ne vit pas dans l'après, mais avec et pour des centaines d'années.</p><p><img id="media-256740" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/510552957.jpg" alt="fukushima manif antinucleaire tokyo.jpg" /> <strong>"Après tout, ce n'est que de l'électricité !"<br /></strong></p><p>A 250 km de Fukushima, à <strong>Tokyo, </strong>Watanabe filme les Japonais qui <strong>manifestent régulièrement en nombre contre le nucléaire</strong> depuis la catastrophe, et dénoncent le gouvernement qui, selon eux, "<strong>a abandonné les gens qui vivent dans les zones irradiées"</strong>. Paroles de citoyens nippons qui ne croient plus dans le nucléaire et critiquent la "nucléocratie" : de vieilles dames anonymes, comme cette <strong>grand-mère</strong> qui se dit "prête à mourir" pour que le monde sorte définitivement du nucléaire, des <strong>parents avec leurs enfants,</strong> des <strong>écrivains,</strong> comme<strong> Kenzaburo Oê,</strong> prix Nobel de littérature. Ou encore ce <strong>musicien,</strong> qui s'écrie: "Garder le silence après Fukushima est une autre forme de barbarie !". Et qui s'étonne de l'<strong>absurdité</strong> qui consiste à accepter que l'on puisse sacrifier de la sorte des vies humaines :" <strong>Après tout, ce n'est que de l'électricité !</strong> Il y a d'autres moyens de produire de l'énergie. L'atome est une aberration." </p><p><img id="media-256741" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/32664349.jpg" alt="fukushima premier ministre.jpg" /><strong>"L'unique sécurité est de ne pas avoir de centrale nucléaire du tout"</strong></p><p><strong>D'autres paroles encore. </strong>D'autres visages filmés par Watanabe, ceux de "décideurs", comme celui de <strong>Yoshihiko Noda</strong>, premier ministre japonais en exercice à l'époque de la catastrophe, dont les propos radicaux clôturent le film. <strong>"A propos du nucléaire, j'ai changé d'avis à 180°.</strong> Je suis un grand-père, j'ai des petits-enfants. [...]. La sécurité absolue n'existe pas. L'unique sécurité, c'est de ne pas avoir de centrale nucléaire." avoue-t-il, en brandissant la photo de son petit-fils.</p><p><strong>"La demi-vie"</strong></p><p><strong>Alors, oui, depuis Fukushima, une partie des Japonais vit toujours, mais elle est enfermée dans l'absurdité d'une situation incontrôlable qu'elle subit sans l'avoir choisie. </strong> Dans son livre<a href="http://www.telerama.fr/livres/fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier,78535.php" target="_blank"> <strong>"Fukushima, récit d'un désastre", </strong></a><strong>Michaël Ferrier,</strong> l'écrivain français qui vit à Tokyo, nomme cette vie "la demi-vie" : " On peut très bien vivre dans des zones contaminées : c'est ce que nous assurent les partisans du nucléaire. Pas tout-à-fait comme avant, certes. Mais quand même. <strong>La demi-vie.</strong> Une certaine fraction des élites dirigeantes est en train d'imposer une entreprise de domestication comme on en a rarement vu depuis l'avènement de l'humanité".</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>FUKUSHIMA EN CHIFFRES</strong></p><ul><li><strong>7 </strong>: c'est le niveau de gravité auquel est classé l'accident nucléaire de Fukushima, comme celui de Tchernobyl (Ukraine, 1986). C'est le plus élevé sur l'échelle Ines (International Nuclear Event Scale).</li><li><strong>6.500 petabecquerels (PBq) </strong>: ce sont les rejets de gaz rares que la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a relachés dans l'atmosphère, soit autant qu'à Tchernobyl.</li><li><strong>408 PBq :</strong> les émissions d'iodes radioactifs.<strong>58 PBQ : </strong>les émissions de césiums radioactifs.</li><li><strong>1.500 km2 : </strong>les sols fortement contaminés au Japon par la catastrophe, c'est à dire contenanant un dépôt de césiupm 137 supérieur à 300.000 Bq/m2.</li><li><strong>80% : </strong>la part des déchets radioactifs tombés dans l'océan. Il s'agit à la fois des eaux qui ont servi à refroidir les réacteurs et des retombées indirectes de poussières. </li><li><strong>160.000 :</strong> le nombre de personnes évacuées qui n'ont pu réintégrer leur domicile. 220.000 habitants ont été déplacés au moment de l'accident.<strong><br /></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>"Fukushima trois ans après" sur ARTE : </strong></p><ul><li><strong>"<a href="http://www.kamiproductions.fr/index.php?page=prod8" target="_blank">Le monde après Fukushima"</a>, </strong>documentaire de Kenichi Watanabe (Japon, 2012, 77 mn). ARTE, <strong>Rediffusions :</strong> mardi 18 mars à 9h55 et mercredi 2 avril à 1h15.</li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI </a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/07/fukushima-chronique-d-un-desastre.html" target="_blank">Fukushima : "Chronique d'un désastre"</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/09/12/coup-de-coeur-pendant-ce-temps-a-fukushima.html" target="_blank">Le battement d'aile du papillon de Fukushima</a></strong></li><li><a href="http://www.telerama.fr/livres/fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier,78535.php" target="_blank"><strong>"Fukushima, récit d'un désastre", </strong></a>de Michaël Ferrier, édition L'Infini-Gallimard, 2012. 18 €</li></ul>
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Naoto Matsumura, le ”dernier homme de Fukushima”, témoigne au Parlement européen
tag:maplanetea.blogspirit.com,2014-03-11:3315661
2014-03-11T10:30:00+01:00
2014-03-11T10:30:00+01:00
Naoto Matsumura Photo Antonio Pagnotta A Fukushima, trois ans après...
<p style="text-align: center;"><img id="media-256702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3663052467.jpg" alt="naoto.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Naoto Matsumura Photo Antonio Pagnotta</em></span></p><p><strong>A Fukushima, trois ans après le désastre nucléaire, Naoto Matsumura, un fermier de 53 ans, vit toujours dans la zone désormais interdite de 20 km, autour de la centrale dévastée par le tsunami du 11 mars 2011</strong>. Cette année, il a décidé de prendre son bâton de pélerin-samouraï et de faire le tour du monde pour alerter l'opinion sur les dangers du nucléaire. <strong>Ce mardi 11 mars, <a href="http://sandrinebelier.wordpress.com/2014/03/07/naoto-matsumura-le-dernier-homme-de-fukushima-au-parlement-europeen-a-strasbourg-mardi-11-mars-2014/" target="_blank">il témoigne au Parlement européen de Strasbourg.</a><br /></strong></p><p><strong><img id="media-256706" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2511146310.jpg" alt="naoto matsumura.jpg" />L'histoire de Naoto Matsumura</strong></p><p>En mars 2011, quatre jours après l'explosion du réacteur n°4, le paysan de<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> Fukushima </a></strong>quitte avec les siens la ferme exploitée par sa famille depuis cinq générations. Considéré comme un irradié et devenu un paria au Japon comme bien d'autres habitants de cette région, il ne parvient pas à trouver d'hébergement. Il laisse alors sa famille à Iwaki et retourne chez lui pour nourrir ses animaux. Il découvre, d'abord chez ses voisins, puis dans tous les environs, que partout des animaux ont été abandonnés, souvent enfermés et incapables de se nourrir, leurs propriétaires pensant pouvoir rentrer assez rapidement chez eux. <strong>Il décide alors de rester définitivement dans la zone évacuée et interdite, pour sauver et s'occuper d'autant d'animaux qu'il le pourra</strong>, et leur éviter de mourir de faim ou d'être abattus selon les consignes gouvernementales. </p><p><iframe width="332" height="222" src="http://www.youtube.com/embed/TFQx7SkvuWE?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><img id="media-256707" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/708915730.jpg" alt="couverture livre naoto dernier homme.jpg" width="115" height="169" /> "<strong>Le dernier homme de Fukushima"...<br /></strong></p><p>C'est un journaliste italien <strong>Antonio Pagnotta</strong> qui a fait connaître Naoto Matusumura. Après l'avoir rencontré lors d'un voyage dans la zone, il lui a consacré un livre très émouvant,<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/24/noel-2013-une-selection-de-livres-tres-verts-a-mettre-au-pie-1014393.html" target="_blank"> "<strong>Le dernier homme de Fukushima",</strong></a> publié aux éditions Don Quichotte, en 2013. Le "samouraï sans maître", plein de rage à l'encontre des responsables de ce désastre nucléaire, est bien décidé à ne pas les laisser supprimer les preuves de l'impact de la contamination radioactive, en éliminant les animaux possiblement affectés et leur descendance. C'est en vivant dans la zone contaminée, sans eau courante, électricité ni sanitaires que cet homme courageux a décidé de manifester sa colère face à Tepco, le géant de l'industrie nucléaire japonais, responsable de la gestion de la centrale.</p><p><strong>Naoto Masumura à Fessenheim et au Parlement européen</strong></p><p>Naoto a néanmoins a décidé de quitter Tomioka, son village situé à 12 kilomètres de la centrale Daii Ichi, pour venir en<strong> <a href="http://www.ledernierhommedefukushimaafessenheim.com/" target="_blank">France entre le 5 et le 20 mars 2014 et plus particulièrement à Fessenheim,</a></strong> lors des manifestations qui se tiendront sur le Rhin pour le troisième anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima.<strong> Le "dernier homme de Fukushima", devenu le symbole de la lutte contre le nucléaire, veut témoigner et raconter sa douloureuse expérience de l’explosion de la centrale de Fukushima Daii Ichi, véritable « sœur jumelle » de Fessenheim.</strong> Né d’une idée d'Antonio Pagnotta, ce voyage symbolique est organisé par un collectif d’associations et coordonné par le groupe local de<a href="http://strasbourg.greenpeace.fr/" target="_blank"> <strong>Greenpeace Strasbourg</strong>.</a> Sa rencontre avec les agriculteurs, les habitants de cette région sera pour lui l’occasion de faire comprendre aux gens que la vie peut basculer du jour au lendemain et qu’on peut tout perdre. Qu’une explosion nucléaire peut détruire toute une région durablement : sa terre, ses animaux, ses habitants.</p><p>La parole lui est aussi donnée ce mardi, au<strong> Parlement Européen, </strong>dans une conférence de presse, pour faire l’état des lieux à Fukushima, trois ans jour pour jour après le séisme et le tsunami qui allaient provoquer la deuxième plus grave catastrophe nucléaire de l'Histoire, après celle de Tchernobyl, en 1986.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><ul><li><strong>Pour lire les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/11/05/planete-video-fukushima-un-homme-reste-dans-la-zone-interdit.html" target="_blank">Nucléaire : en 2014, le dernier homme de Fukushima partira en voyage</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/24/noel-2013-une-selection-de-livres-tres-verts-a-mettre-au-pie-1014393.html" target="_blank">"Le dernier homme de Fukushima", un livre du journaliste italien Antonio Pagnotta</a></strong></li></ul>
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Nucléaire : en 2014, le dernier homme de Fukushima partira en voyage
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2014-01-06T10:16:00+01:00
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Naoto Matsumura, photo DR A Fukushima, deux ans après la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-250880" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3171489745.jpg" alt="matsumura 2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Naoto Matsumura, photo DR </em></span></p><p><strong>A Fukushima, deux ans après la catastrophe nucléaire, Naoto Matsumura, un fermier de 53 ans, vit toujours dans la zone désormais interdite de 20 km autour de la centrale dévastée par le tsunami du 11 mars 2011</strong>. Il a décidé de prendre son bâton de pélerin-samouraï et de faire le tour du monde pour alerter l'opinion contre les dangers du nucléaires.</p><p><strong><img id="media-250883" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/3663052467.jpg" alt="naoto.jpg" />L'histoire de Naoto Matsumura</strong></p><p>En mars 2011, quatre jours après l'explosion du réacteur n°4, le paysan de<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> Fukushima </a></strong>quitte avec les siens la ferme exploitée par sa famille depuis cinq générations. Ne pouvant trouver d'hébergement, il laisse sa famille à Iwaki et retourne chez lui pour nourrir ses animaux. Il découvre d'abord chez ses voisins puis dans tous les environs, que partout des animaux ont été abandonnés, souvent enfermés et incapables de se nourrir, leurs propriétaires pensant pouvoir rentrer assez rapidement chez eux. Il décide alors de rester définitivement dans la zone évacuée et interdite, pour sauver et s'occuper d'autant d'animaux qu'il le pourra, et leur éviter de mourir de faim ou d'être abattus selon les consignes gouvernementales. </p><p><iframe width="379" height="215" src="http://www.youtube.com/embed/TFQx7SkvuWE?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>"<strong>Le dernier homme de Fukushima"...<br /></strong></p><p>C'est un journaliste italien <strong>Antonio Pagnotta</strong> qui a fait connaître Naoto Matusumura. Après l'avoir rencontré lors d'un voyage dans la zone, il en a fait un livre très émouvant,<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/12/24/noel-2013-une-selection-de-livres-tres-verts-a-mettre-au-pie-1014393.html" target="_blank"> "<strong>Le dernier homme de Fukushima",</strong></a> publié aux éditions Don Quichotte en 2013. Le "samouraï sans maître", plein de rage à l'encontre des responsables de ce désastre nucléaire, est bien décidé à ne pas les laisser supprimer les preuves de l'impact de la contamination radioactive, en éliminant les animaux possiblement affectés et leur descendance. C'est en vivant dans la zone contaminée, sans eau courante, électricité ni sanitaires que cet homme courageux a décidé de manifester sa colère face à Tepco, le géant de l'industrie nucléaire japonais. </p><p><strong>.... ou pas ? </strong></p><p>Depuis l'assouplissement de l'interdiction de résider dans la zone, une poignée d'autres paysans auraient regagné les environs de Fukushima. A l'instar de<strong><a href="http://tenthousandthingsfromkyoto.blogspot.fr/2013/10/keigo-sakamoto-cares-for-500-animals.html" target="_blank"> Keigo Sakamota,</a> 58 ans, </strong>qui s'occupe également d'une véritable ménagerie d'animaux, malgré les risques de radiations. <strong>Sa vidéo tourne sur le web depuis le 5 novembre 2013</strong> et le montre en train de nourrir chaque jour près de 5000 chiens, chats, canards, chèvres, lapins....tous abandonnés par leurs propriétaires qui ont dû évacuer leurs fermes. "Si j'évacuais ne serait ce qu'un mois, je ne crois pas qu'une seul animal survivrait" explique-t-il. Bien décidé à ne pas lever le camp: "Je ne m'inquiète pas le moins du monde parce que je protège des centaines de vies. Je vais continuer à les protéger. Je resterai ici. Je ne bougerai pas un orteil même pour un seul jour" affirme-t-il. </p><p><iframe width="379" height="215" src="http://www.wat.tv/embedframe/838807chuPP3r10934671" frameborder="0"></iframe></p><p><strong>Aujourd'hui, Naoto Matsumura n'est peut-être plus vraiment "le dernier homme de Fukushima" ? Mais la question n'est vraiment pas là, surtout vu d'ici.</strong>.. Qu'ils soient un, deux ou dix, Naoto comme Keigo incarnent avec un extraordinaire courage une forme de résistance inédite face à la nucléocratie japonaise.</p><p><strong>Naoto Masumura à Fessenheim et au Parlement européen</strong></p><p>Naoto, quant à lui, a décidé de quitter Fukushima, pour venir en<strong> <a href="http://www.ledernierhommedefukushimaafessenheim.com/" target="_blank">France entre le 5 et le 20 mars 2014 et plus particulièrement à Fessenheim,</a></strong> lors des manifestations qui se tiendront sur le Rhin pour le troisième anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima.<strong> Le "dernier homme de Fukushima" veut raconter sa douloureuse expérience de l’explosion de la centrale de Fukushima Daii Ichi, véritable « sœur jumelle » de Fessenheim.</strong> Né d’une idée d'Antonio Pagnotta, ce voyage symbolique est organisé par un collectif d’associations et coordonné par le groupe local de Greenpeace Strasbourg. Sa rencontre avec les agriculteurs, les habitants de cette région sera pour lui l’occasion de faire comprendre aux gens que la vie peut basculer du jour au lendemain et qu’on peut tout perdre. Qu’une explosion nucléaire peut détruire toute une région durablement : sa terre, ses animaux, ses habitants. La parole lui sera également donnée au<strong> Parlement Européen</strong> dans une conférence de presse, pour faire l’état des lieux à Fukushima, le 11 mars 2014, jour anniversaire de la catastrophe nucléaire.</p><p>Bon voyage, Monsieur Matsumura !</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><ul><li><strong>Pour lire les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Nucléaire ”post-Fukushima” : l'Autorité de sûreté nucléaire consulte les Français
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-12-05:3315563
2013-12-05T10:32:00+01:00
2013-12-05T10:32:00+01:00
Le site de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) Photo archives...
<p style="text-align: center;"><img id="media-248512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2435498613.jpg" alt="asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushima" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le site de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) Photo archives Sud Ouest/Laurent Theillet</em></span></p><p>Depuis le 18 novembre et jusqu'au 9 décembre 2013,<strong> l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) invite le public à <a href="http://www.asn.fr/index.php/Consultations-du-public/Retour-d-experience-de-l-accident-de-Fukushima-Projets-de-decisions-de-l-ASN-relatives-aux-prescriptions-complementaires-applicables-a-EDF-pour-le-noyau-dur-des-centrales-nucleaires" target="_blank">consulter "ses projets de décisions relatives aux prescriptions complémentaires applicables à EDF pour le "noyau dur" des centrales nucléaires",</a></strong> en cas de catastrophe majeure. Et à faire part de ses observations sur leur contenu. Il vous reste cinq jours pour y participer.</p><p>Cette consultation, peu ordinaire pour un sujet aussi complexe, s'inscrit dans la <a href="http://www.asn.fr/index.php/Consultations-du-public" target="_blank"><strong>démarche de l'ASN de développement de la transparence et de l'information des citoyens </strong></a>concernant les installations nucléaires.<strong> Explications. <br /></strong></p><p><strong><img id="media-248520" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2104964954.jpg" alt="asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushima" width="168" height="102" />A l'origine de la consultation en cours</strong><strong> : la catastrophe de Fukushima</strong></p><p><span style="font-size: 11px;">Suite à l'accident nucléaire de Fukushima survenu le 11 mars 2011, le gendarme du nucléaire a demandé à EDF <a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Evaluations-complementaires-de-surete/Decisions-2011-de-l-ASN/Decision-n-2011-DC-0213-de-l-ASN-du-5-mai-2011" target="_blank">(décision de l'ASN n°2011-DC-0213 du 5 mai 2011),</a> de procéder à des <strong><a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Evaluations-complementaires-de-surete" target="_blank">évaluations complémentaires de sûreté (ECS)</a> de ses centrales nucléaire</strong>s, afin de prendre en compte le retour d’expérience de la catastrophe japonaise. Avec, notamment pour objectif de déterminer les <strong>marges de sûreté</strong> dont disposent les centrales nucléaires française vis-à-vis des <strong>risques extrêmes de</strong> <strong>séisme et d’inondation.</strong></span></p><p><span style="font-size: 11px;"><strong><img id="media-248522" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2402173926.gif" alt="asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushima" width="206" height="122" />Le rapport de l'ASN<br /></strong></span></p><p><a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Evaluations-complementaires-de-surete/Rapports-EDF" target="_blank"><strong>Les évaluations <span style="font-size: 11px;">des centrales nucléaires </span></strong></a><strong></strong><span style="font-size: 11px;">faites par EDF ont été transmises à l'ASN, qui les a analysées avec l’appui de <a href="http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx" target="_blank"><strong>l’Institut de radioprotection</strong></a></span> <span style="font-size: 11px;"><a href="http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx" target="_blank"><strong>et de sureté nucléaire (IRSN)</strong></a> et du <a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Les-appuis-techniques/Les-groupes-permanents-d-experts/Groupe-permanent-d-experts-pour-les-reacteurs-nucleaires-GPR" target="_blank"><strong>Groupe permanent d’experts chargés des réacteurs (GPR)</strong></a>. Le 3 janvier 2012, <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/07/andre-claude-lacoste-je-te-kiffe.html" target="_blank"><strong>André-Claude Lacoste</strong></a> (photo ci-contre), l'ex-président de l’ASN, remettait son<a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Evaluations-complementaires-de-surete/Rapports-de-l-ASN/Rapport-de-l-ASN-janvier-2012" target="_blank"><strong> rapport </strong></a>au Premier ministre : les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu’elle "ne demande l’arrêt immédiat d’aucune d’entre elles", mais, dans le même temps, l’ASN considère que la"<strong>poursuite de leur exploitation nécessite d’augmenter dans les meilleurs délais, au-delà des marges de sûreté</strong> dont elles disposent déjà, leur robustesse face à des situations extrêmes". En clair, le gendarme du nucléaire exige des exploitants des centrales nucléaire françaises un<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/03/news-fil-vert.html" target="_blank"> investissement massif de plusieurs milliards d'euros</a>,</strong> sur plusieurs années de travaux et d'investissements.<br /></span></p><p><iframe width="349" height="212" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xnqihe"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xnqihe_rapport-de-l-asn-sur-les-ecs-interviews-du-president-et-du-directeur-general-de-l-asn_news" target="_blank">Rapport de l'ASN sur les ECS : Interviews du...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/ASN_Publications" target="_blank">ASN_Publications</a></em></p><p><span style="font-size: 11px;"><strong>Le plan d'action de l'ASN</strong><br /></span></p><p><span style="font-size: 11px;">A la demande de l’ASN, le « noyau dur » proposé en réponse par EDF a également fait l'objet d'une analyse de l’IRSN dont les conclusions ont à leur tour été présentées au GPR , les 13 et 20 décembre 2012. </span>A partir des recommandations formulées par le GPR, l’ASN a élaboré <strong><a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Evaluations-complementaires-de-surete/Rapports-de-l-ASN/Plan-d-action-de-l-ASN-decembre-2012" target="_blank">un plan d'action</a> qui établit des prescriptions complémentaires</strong> précisant certaines exigences relatives au "noyau dur" proposé par EDF pour ses centrales nucléaires. Celui-ci devra comprendre des<strong> dispositions pour prévenir un accident grave</strong> ainsi que des<strong> dispositions propres à limiter les conséquences d’un tel accident, pour le cas où il n’aurait pu être évité.</strong> Les exigences élaborées par l’ASN précisent également les règles de conception à retenir pour les matériels du « noyau dur », notamment les risques extrêmes auxquels ces matériels doivent résister.</p><p><strong>Jusqu'au 9 décembre</strong></p><p>Ce sont les projets de ces décisions, qui devront s'appliquer à l’ensemble des centrales nucléaires en fonctionnement, ainsi qu’au réacteur EPR de Flamanville 3 en cours de construction, que l'<span style="font-size: 11px;">ASN soumet à la consultation du public jusqu'au 9 décembre. <a href="http://www.asn.fr/index.php/Consultations-du-public/Retour-d-experience-de-l-accident-de-Fukushima-Projets-de-decisions-de-l-ASN-relatives-aux-prescriptions-complementaires-applicables-a-EDF-pour-le-noyau-dur-des-centrales-nucleaires" target="_blank"><strong>Pour y participer : cliquer ICI </strong></a></span><strong></strong></p><p><strong><img id="media-248517" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1500540684.jpg" alt="asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushima" />Pendant ce temps là, à Fukushima</strong></p><p><strong></strong><span style="font-size: 11px;">C'est l'occasion rêvée pour prendre des nouvelles de la centrale japonaise accidentée. L'opérateur Fukushima Daiichi a annoncé avoir débuté les opérations pour effectuer <a href="http://www.lemonde.fr/japon/article/2013/11/26/fukushima-tepco-effectue-un-nouveau-retrait-de-combustible-de-la-piscine-4_3520185_1492975.html" target="_blank"><strong>un deuxième retrait d'assemblages de combustible nucléaire de la piscine du réacteur 4.</strong></a> La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé qu'elle allait retirer du <strong>combustible usé,</strong> ce qui rend la tâche encore plus délicate car il est plus radioactif que celui, neuf, extrait la première fois. Tepco avait effectué du 18 au 22 novembre une première extraction de 22 assemblages de combustible neuf, sur les 1.533 (dont 202 neufs) à transférer de la piscine 4 à une bassin dit commun, bien plus sûr (photo ci-dessus, fournie par Tepco à l'AFP).<br /></span></p><p><strong><span style="font-size: 11px;">Un nouveau chapitre s'ouvre dans le démantèlement de Fukushima, qui doit durer 40 ans</span></strong></p><p><span style="font-size: 11px;"><strong> "Nous allons agir de la même façon que la première fois, mais avec une extrême précaution car le combustible usé est plus sensible</strong>", a expliqué Tepco à la presse. Le 26 novembre, la compagnie a plongé dans la piscine 4 un conteneur cylindrique de 5,5 mètres de haut et 2,1 de diamètre avant de commencer à y transférer un à un 22 assemblages de combustible usé, le tout grâce à une grue et des équipements télécommandés qui permettent de réaliser ces manipulations difficiles en laissant les assemblages en permanence immergés.<strong> C'est la première fois qu'une telle opération, courante dans l'industrie nucléaire, est réalisée dans un environnement accidenté où les techniciens doivent œuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité</strong>. Il s'agit en outre de la plus délicate opération depuis la stabilisation du site en décembre 2011, six mois après le tsunami qui l'avait ravagé. </span></p><p><span style="font-size: 11px;">"Ce retrait ouvre un nouveau chapitre important dans notre tâche de démantèlement", qui doit durer 40 ans, a commenté le PDG de Tepco, Naomi Hirose.</span></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><span style="font-size: 11px;">Cathy Lafon </span></a></strong></p><p><strong><span style="font-size: 11px;"><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</span></strong></p><ul><li><strong><span style="font-size: 11px;">La consultation de l'ASN en cours.</span></strong><span style="font-size: 11px;">Retour d'expérience de l'accident de Fukushima : Projets de décisions de l'ASN relatives aux prescriptions complémentaires applicables à EDF pour le "noyau dur" des centrales nucléaires : </span><strong><span style="font-size: 11px;"><a href="http://www.asn.fr/index.php/Consultations-du-public/Retour-d-experience-de-l-accident-de-Fukushima-Projets-de-decisions-de-l-ASN-relatives-aux-prescriptions-complementaires-applicables-a-EDF-pour-le-noyau-dur-des-centrales-nucleaires" target="_blank">cliquer ICI</a></span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 11px;">Tout sur les évaluations complémentaires de sûreté : <a href="http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Evaluations-complementaires-de-surete" target="_blank">cliquer ICI</a></span></strong></li></ul><p><strong><span style="font-size: 11px;"> </span></strong><strong><span style="font-size: 11px;"><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</span></strong></p><ul><li><strong><span style="font-size: 11px;">Les articles de Ma Planète sur l'ASN :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/asn" target="_blank"> cliquer ICI</a></span></strong><strong></strong></li><li><strong><span style="font-size: 11px;">Les articles de Ma Planète sur Fukushima :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> cliquer ICI</a><br /></span></strong></li></ul>
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Fukushima : bienvenue à la première éolienne flottante
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-11-25:3315558
2013-11-25T10:30:00+01:00
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Installée au large de Fukushima, au Japon, le 4 octobre, une éolienne...
<p style="text-align: center;"><img id="media-246754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3982771621.jpg" alt="eolienne flottante 3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Installée au large de Fukushima, au Japon, le 4 octobre, une éolienne flottante a été inaugurée le 11 novembre 2013. Photo AFP</em></span></p><p><strong>"Nucléaire, non merci" : Fukushima passe aux énergies renouvelables</strong>. Traumatisée par la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, la préfecture a inauguré le 11 novembre,<strong> la première phase de la construction d’un important parc d’éoliennes flottantes au large de la côte nord-est du Japon.</strong></p><p><strong><img id="media-246751" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/2591002403.jpg" alt="eolienne fukshima.jpg" />Du courant pour 100.000 foyers</strong></p><p>Un consortium nippon, constitué de la maison de commerce japonaise Marubeni et d'une dizaine d'autres entreprises japonaises avaient dévoilé, début mars 2012, <strong><a href="http://www.usinenouvelle.com/article/une-ferme-a-eoliennes-testee-face-a-fukushima.N170130" target="_blank">leur intention d'installer cette ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima </a></strong> <em>(image de synthèse ci-contre</em>), afin de fournir du courant à 100.000 ménages. Un peu plus d'un an plus tard, le gouverneur de la préfecture et un représentant du ministère de l’Industrie viennent de mettre en route la première éolienne géante de ce futur parc. Haute de 106 mètres (par rapport au niveau de la mer), d'un diamètre de 80 mètres et dotée d’une puissance de 2.000 kilowatts (kW), elle doit permettre de valider les conditions de son fonctionnement, avant d'accueillir ses soeurs en ribambelle.</p><p><strong>Une première mondiale</strong></p><p>« Je voudrais que ce soit <strong>un grand succès</strong> pour symboliser la reconstruction (post-tsunami) et pour que la préfecture de Fukushima, blessée par l’accident nucléaire, soit <strong>à l’avant-garde de l’utilisation des énergies renouvelables</strong> », a déclaré Kazuyoshi Akaba, vice-ministre de l’Industrie, lors de l'inauguration de cette éolienne flottante, qui constitue une première technologique mondiale en matière d'éolien offshore.</p><p><strong>Le solaire aussi</strong></p><p>On le comprend aisément, Fukushima ne veut plus entendre parler d’énergie nucléaire mais être, au contraire, un fer de lance dans l’exploitation de ressources propres et durables, dont les énergies éolienne et solaire. La municipalité de<strong> Minamisoma </strong>située dans la zone sinistrée de Fukushima, à 30 km de la centrale, s'est déjà lancée dans la création d'un modèle de ville plus sûre, plus écologique et à fort rendement énergétique. Parmi les principaux chantiers, le conglomérat industriel Toshiba bâtit un<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/07/05/energies-renouvelables-le-japon-fait-sa-revolution.html" target="_blank"><strong> vaste parc solaire</strong></a> qui doit alimenter quelque 30.000 foyers à Minamisoma en 2014.</p><p>Quant à la ferme d'éoliennes flottantes de Fukushima, sa capacité de production électrique sera de l’ordre de 12.000 kilowatts, de quoi alimenter plusieurs dizaines de milliers de foyers, d'ici à 2016, et se passer définitivement localement du nucléaire.<strong> En cas de séisme ou de tsunami, l'éolien et le solaire, c'est quand un énorme souci en moins...</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p>
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Eaux radioactives, déchets, espèces invasives : bons baisers de Fukushima
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-11-10:3315554
2013-11-10T10:33:00+01:00
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Le tsunami du 11 mars 2011 qui a frappé le nord-est du Japon, a donné...
<p style="text-align: center;"><img id="media-246236" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3785795797.jpg" alt="débris,fukushima,radioactivité,océan,centrale nucléaire,tsnunami" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le tsunami du 11 mars 2011 qui a frappé le nord-est du Japon, a donné naissance à un continent de déchets qui se déplace vers la côte Ouest des Etats-Unis. Photo archives AFP </em></span></p><p><span><strong style="font-size: 11px;">Selon certains scientifiques, les eaux contaminées de Fukushima devraient mettre encore quelques mois pour traverser le Pacifique et atteindre, en 2014, les côtes nord-américaines. Pour d’autres, c’est un véritable continent de déchets issus du tsunami du 11 mars 2011 qui est attendu lui, dès la fin de l'année 2013, sur la côte ouest des Etats-Unis. </strong>Ce qu'il y a de sûr, c'est que la planète est loin d'en avoir fini avec les conséquences du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima.</span></p><p><strong><img id="media-246238" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/486057308.jpg" alt="débris,fukushima,radioactivité,océan,centrale nucléaire,tsnunami" />Une carte interactive pour suivre les particules radioactives</strong></p><p>Les particules radioactives issues de la pollution provoquée par la catastrophe nucléaire de Fukushima, vont errer durant une dizaine d’années dans les océans du monde, selon les chercheurs du<strong> <a href="http://www.climatescience.org.au/" target="_blank">Centre of Excellence for Climate System Science</a></strong> (CECSS) qui ont publié sur internet une<a href="http://www.climatescience.org.au/content/336-fukushima-radioactive-plume-reach-us-three-years" target="_blank"><strong> étude sur le sujet</strong></a>, en août dernier. Les courants au large du Japon accélèrent la dilution des eaux radioactives, qui perdent donc en concentration radioactive et se dispersent, rapporte l'étude. <strong>"Les observateurs de la côte ouest des USA pourront mesurer une augmentation des matières radioactives trois ans après l’événement",</strong> estiment les scientifiques qui ont mis en place une<strong><a href="http://adrift.org.au/map?lat=38.2&lng=150.8&center=30" target="_blank"> carte interactive</a> </strong> permettant de visualiser l’évolution d’un produit, quel qu'il soit, porté par les courants marins. <strong style="font-size: 11px;">Les premières traces de la pollution radioactive de Fukushima présente dans les eaux de l'océan Pacifique devrait donc arriver en 2014 aux Etats-Unis. </strong>Que deviendront <strong>les innombrables fuites d'eau contaminées</strong> qui s'échappent du site dans l'océan depuis la catastrophe<strong> (le </strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/24/fukushima-44-milliards-d-euros-le-cout-exhorbitant-de-la-dec.html" target="_blank"><strong>22 juillet dernier, l'opérateur Tepco parlait de 390 tonnes par jour</strong>)</a> ? L'étude du CECSS n'aborde pas la question.</p><p><strong>Y at-il un danger pour la population américaine ?</strong></p><p>Pas vraiment, d'après Erik van Sebille, co-auteur de l'étude, qui précise : "Cependant, les habitants de ces côtes ne seront pas affectés par les concentration de matériaux radioactifs car elles resteront<strong> en dessous des normes de l’OMS</strong> une fois qu’elles quitteront les eaux japonaises". Un élément qui reste cependant à vérifier... </p><p><strong><img id="media-246232" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3224270799.jpg" alt="debris fukushima.jpg" />Les déchets du tsun</strong><strong style="font-size: 11px;">ami japonais : le 51ème Etat américain</strong></p><div><p>Selon un article p<span style="font-size: 11px;">ublié par le site</span><a href="http://www.terraeco.net/Apres-Fukushima-un-tsunami-d,51901.html" target="_blank"><strong style="font-size: 11px;"> "Terra Eco"</strong></a><span style="font-size: 11px;"> le 7 novembre, la<strong> NOAA </strong></span><strong style="font-size: 11px;">(administration américaine de protection des océans) </strong><span style="font-size: 11px;">s'attend, elle, à voir un véritable continent de déchets venu du Japon aborder</span><span style="font-size: 11px;"> la côte ouest américaine, </span><span style="font-size: 11px;">à la fin de l'année 2013. Une plaque de détritus de la taille du Texas se situe actuellement au nord est des îles d'Hawaï. Déjà surnommé le </span><strong style="font-size: 11px;">51e État des Etats-Unis, l'énorme masse flottante qui ressemble à un amas de rouille</strong><span style="font-size: 11px;">, est constituée d’une quantité phénoménale de débris dus au tsunami (carte NOAA ci contre): véhicules, maisons, pontons, quais entiers... Avec, cadeau, <strong>des espèces animales invasives</strong>. Trois d'entre elles inquiètent plus</span><span style="font-size: 11px;"> </span><span style="font-size: 11px;">particulièrement les chercheurs américains : la moule bleue, l’algue brune connue sous le nom de wakamé, et l’étoile de mer, "Asterias amurensis". Les deux dernières figurent sur la liste des cent espèces exotiques envahissantes parmi les plus néfastes au monde, établie en 2000 par <a href="http://www.iucn.org/fr/" target="_blank"><strong>l’Union internationale pour la conservation de la nature. </strong></a></span></p><p><object id="flashObj" style="font-size: 11px;" width="280" height="170" data="http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&isUI=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="flashVars" value="videoId=2811948506001&linkBaseURL=http%3A%2F%2Fvideos.lesechos.fr%2Fnews%2Freportages%2Fles-debris-du-tsunami-japonais-2811948506001.html&playerID=1050947882001&playerKey=AQ~~,AAAA9Ihdhvk~,0CakWoF3R5D6Cbu5Oj4wcAnuUaq2B7cq&domain=embed&dynamicStreaming=true" /><param name="base" value="http://admin.brightcove.com" /><param name="seamlesstabbing" value="false" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="swLiveConnect" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&isUI=1" /><param name="flashvars" value="videoId=2811948506001&linkBaseURL=http%3A%2F%2Fvideos.lesechos.fr%2Fnews%2Freportages%2Fles-debris-du-tsunami-japonais-2811948506001.html&playerID=1050947882001&playerKey=AQ~~,AAAA9Ihdhvk~,0CakWoF3R5D6Cbu5Oj4wcAnuUaq2B7cq&domain=embed&dynamicStreaming=true" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="swliveconnect" value="true" /><param name="pluginspage" value="http://www.macromedia.com/shockwave/download/index.cgi?P1_Prod_Version=ShockwaveFlash" /></object></p><p><strong><span style="font-size: 11px;"><br /></span><span style="font-size: 11px;">La </span><a style="font-size: 11px;" href="http://marinedebris.noaa.gov/" target="_blank">NOAA </a></strong><span style="font-size: 11px;"><strong>minimise le risque de la radioactivité</strong> éventuellement présente dans les débris en provenance du Japon. Elle a néanmoins lancé</span><strong><a style="font-size: 11px;" href="http://marinedebris.noaa.gov/tsunamidebris/" target="_blank"> un appel à la population américaine </a></strong><span style="font-size: 11px;">afin que les promeneurs préviennent les autorités dès qu’ils trouvent un objet rejeté par les flots. Certes, s'il est radioactif, mieux vaut ne pas le prendre, même avec des pincettes. A moins d'être armé d'un compteur Geiger, pour faire ses propres relevés. Sympa, la balade sur la plage...</span></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong> Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong style="color: #666666; font-family: Arial, Verdana, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;"><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong style="font-size: 11px;">Les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI </a></strong></li></ul></div>
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Nucléaire : Fukushima, sous la menace permanente des typhons
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-10-17:3315523
2013-10-17T10:30:00+02:00
2013-10-17T10:30:00+02:00
Des soldats recherchent des survivants après un glissement de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-244591" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2273101851.jpg" alt="thypon,fukushima,centrale nucléaire,sécurité" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em> Des soldats recherchent des survivants après un glissement de terrain provoqué par le passage du typhon Wipha sur l'île d'Oshima, le 16 octobre 2013, à 120 km au sud de Tokyo Photo AFP</em></span></p><p><strong>Nouvelle sueurs froides au Japon hier, avec le typhon Wipha qui prenait la direction de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le pire a finalement été évité. Mais<a href="http://www.sudouest.fr/2013/10/17/fukushima-le-typhon-a-entraine-les-eaux-radioactives-encore-plus-pres-de-l-ocean-1202348-706.php" target="_blank"> des niveaux de 1 400 à 2 300 becquerels par litre de rayonnements bêta</a> ont été décelés cette nuit dans l'eau d'un fossé menant à la mer. C'est le plus haut niveau de radioactivité mesuré à cet endroit jusqu'à présent.<br /></strong></p><p><strong><img id="media-244589" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/3803368340.jpg" alt="thypon,fukushima,centrale nucléaire,sécurité" width="185" height="133" />13 morts et une cinquantaine de disparus</strong></p><p><a href="http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iAKF2ng3xyWrnmIdbRqZ3DbOg8rQ?docId=835da2ca-acf4-484d-9962-6f8f54b89174" target="_blank"><strong>Wipha</strong></a> emportait avec lui des <strong>vents atteignant 180 km/h.</strong> Le 26e typhon de la saison en Asie a fait au moins 17 morts, dont 16 sur la petite île japonaise d'<strong>Oshima</strong> au sud de Tokyo, mais il n'a fait que frôler la capitale japonaise.<strong> Plus de trente maisons ont été emportées</strong> dans des glissements de terrain sur <strong>l'île d'Oshima</strong>, à 120 km au sud de la capitale, a rapporté la télévision publique NHK. <strong>Une cinquantaine de personne seraient portées disparues</strong>. En dehors de cette île, trois autres personnes étaient portées disparues dans la région de Tokyo: deux jeunes garçons sur une plage et un quinquagénaire dont la maison était dans une zone où s'est produit un glissement de terrain, ont précisé les autorités locales. </p><p class="intertitre"><span style="color: #000000;"><strong><img id="media-244600" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2569834878.jpg" alt="thypon,fukushima,centrale nucléaire,sécurité" width="185" height="116" />La centrale Fukushima Daiichi, violemment touchée <br /></strong></span></p><p class="txt15_140">A<strong> 220 km au nord-est de Tokyo</strong>, la centrale dévastée de <strong>Fukushima </strong>a été violemment arrosée par Wipha dès mardi. Ce qui faisait craindre, au mieux, de nouveaux incidents, notamment à cause de l'eau radioactive qui engorgeait déjà le site avant même le passage de Wipha. Et au pire, l'accident irréparable que constitu<span style="color: #000000;">erait la chute la piscine du <strong>réacteur 4</strong>, en équilibre instable.</span></p><p class="txt15_140"><span style="color: #000000;"><strong>"5.000 fois la bombe nucléaire d'Hiroshima"</strong><br /></span></p><p class="txt15_140"><span style="color: #000000;">"Désastre planétaire en puissance", "incendie radiologique catastrophique","radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe <span class="lien_interne"><span style="color: #000000;">nucléaire</span></span> d'Hiroshima"</span> : telles étaient les craintes relayées par les médias, il y a un an de cela, <strong><a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/08/fukushima-faut-il-craindre-une-catastrophe-a-la-piscine-du-reacteur-4_1757245_3244.html" target="_blank">en cas d'effondrement de la piscine du réacteur 4,</a> dans laquelle sont entreposées 1 535 barres de combustibles, soit 264 tonnes de matières fissiles hautement radioactives.</strong> Depuis le 11 mars 2011, ce cube en béton de onze mètres de profondeur repose en effet à trente mètres du sol, sur une structure gravement endommagée et fragilisée par une explosion d'hydrogène survenue quatre jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le site. Sous sept mètres d'eau, les barres de combustibles, déchargées du cœur du réacteur à la fin 2010 pour maintenance, doivent être constamment refroidies afin d'éviter leur fusion et donc la libération d'immenses quantités d'éléments radioactifs.</p><p><strong>Fukushima : "Titanic "atomique</strong></p><p>On le sait, la situation du site nucléaire, rafistolé et brinquebalant, est loin d'être stabilisée. Les <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/18/nucleaire-nouvel-incident-a-fukushima-1005598.html" target="_blank">incidents</a></strong> et <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/18/nucleaire-nouvel-incident-a-fukushima-1005598.html" target="_blank"><strong>les fuites d'eau radioactives,</strong></a> dans l'océan et dans le sol, s'y poursuivent. Le mercredi 9 octobre, <strong>un accident a blessé 6 des 3.000 ouvriers</strong> qui oeuvrent jour et nuit dans des conditions précaires à la décontamination du site, notamment auprès du bâtiment du réacteur 1, où le <strong>coeur du réacteur 1 a entièrement fondu</strong>. A Fukushima Daiichi, l'exposition à la<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/09/02/nucleaire-fukushima-l-horreur-en-continu-1007645.html" target="_blank"><strong> radioactivité</strong></a> atteint parfois jusqu'à <strong>1 millisievert (mSv) la journée</strong>, soit le vingtième de la limite annuelle fixée pour les travailleurs du nucléaire...</p><p><iframe width="363" height="198" src="http://www.youtube.com/embed/0cIt0Qfc8UA?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong>Les précautions de Tepco</strong></p><p>Très controversé pour sa mauvaise gestion de la crise depuis le tsunami et le séisme du 11 mars 2011 qui ont dévasté la centrale nucléaire de Fukushima, le gestionnaire <strong></strong>a donc pris les devants<strong> en renforçant les fixations d'équipements et la surveillance des zones qui pouvaient être inondées</strong> par le typhon. Tokyo Electric Power (Tepco) a ainsi relâché des litres d'eau de pluie accumulée sur le site, en assurant toutefois que la radioactivité de ce liquide était inférieure à la limite légale. <strong></strong></p><p><strong><img id="media-244672" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/783472638.jpg" alt="thypon,fukushima,centrale nucléaire,sécurité" />Fukushima échappe au pire...<br /></strong></p><p>Mercredi, <strong>le coeur de Wipha qui n'a pas touché la terre ferme s'éloignait peu à peu des côtes et de Fukushima,</strong> et se trouvait au-dessus de l'océan Pacifique à 120 km à l'est de la préfecture d'Ibaraki en se déplaçant vers le nord-nord-est à la vitesse de 70 km/h.<strong> A Fukushima, c'est le soulagement,</strong> même si l'on ne connaît pas encore exactement<strong> la nature des dégâts causés par les pluies torrentielles.</strong></p><p><strong>Le typhon a entraîné les eaux radioactives encore plus près de l'océan </strong></p><p>Dans la nuit de mercredi à jeudi, <a href="http://www.sudouest.fr/2013/10/17/fukushima-le-typhon-a-entraine-les-eaux-radioactives-encore-plus-pres-de-l-ocean-1202348-706.php" target="_blank">l'opérateur Tepco a déjà annoncé avoir détecté un niveau de 1 400 becquerels/litre à 150 mètres environ de la me</a>r, et des teneurs supérieures de 2 000 et 2 300 becquerels/litre en deux autres endroits situés plus en amont de ce fossé qui relie une zone du côté montagne, où sont installés des réservoirs d'eau radioactive, à l'océan Pacifique. A suivre...</p><p>Le Japon est traversé chaque année entre le printemps et l'automne par de nombreux typhons dont certains , comme Wipha, d'une rare violence : d'autres sources d'angoisse en perspective pour la centrale de Fukushima, au Japon et dans les pays voisins.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>L'actualité de Fukushima sur Ma Planète: <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Planète vidéo. 2 minutes pour comprendre la situation à Fukushima
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2013-09-10T10:30:00+02:00
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Des experts et des élus inspectent les installations censées contenir...
<p style="text-align: center;"><img id="media-241180" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/195373801.jpg" alt="fukushima fuites d'eau 6 aout 2013.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Des experts et des élus inspectent les installations censées contenir les fuites d'eau radioactives, le 6 août 2013, à la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) Photo archives AFP</em></span></p><p><strong>Depuis quelques mois, l'opérateur japonais Tepco multiplie les<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/09/02/nucleaire-fukushima-l-horreur-en-continu-1007645.html" target="_blank"> annonces inquiétantes au sujet de fuites d'eau radioactive</a>s à la centrale de Fukushima Daiichi.</strong></p><p>Les enceintes de confinement des réacteurs et plusieurs réservoirs laissent échapper environ 300 tonnes d'eau contaminée chaque jour qui se déversent dans la mer depuis la centrale nucléaire accidentée deFukushima. Ce chiffre a été donné par le gouvernement japonais le mercredi 7 août. Pire, l'exécutif est persuadé que les fuites durent depuis deux ans. Tepco peine à identifier l'origine des fuites et surtout à les circonscrire.</p><p>Quelle est l'origine de cette eau et que deviennent ces rejets radioactifs ? Réponses avec une très courte et très pédagogique<strong> vidéo réalisée par Le Monde</strong>, mise en ligne sur le site internet du journal.</p><p> <iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x14bota"></iframe></p><ul><li><strong><a href="http://www.dailymotion.com/video/x14bota_comprendre-la-situation-a-fukushima-en-deux-minutes_news" target="_blank">Comprendre la situation à Fukushima en deux minutes</a></strong> Durée : 02:14. Images : Donald Walther / LeMonde.fr</li></ul><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><ul><li><strong>LES ARTICLES DE MA PLANETE.FR SUR FUKUSHIMA : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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JO-2020 : ce sera Tokyo, malgré, ou plutôt avec Fukushima
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2013-09-08T16:54:00+02:00
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Le Japon accueillera les Jeux Olympiques 2020 Photo AFP Après 1964,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-241265" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/3085105911.jpg" alt="tokyo 2020.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le Japon accueillera les Jeux Olympiques 2020 Photo AFP</em></span></p><p><strong>Après 1964, Tokyo accueillera de nouveau les Jeux Olympiques en 2020. Au Japon, c'est une bonne nouvelle pour les antinucléaires qui espèrent que ce choix contraindra leur gouvernement à mettre des bouchées doubles pour trouver des solutions aux problèmes insurmontables jusque là de la centrale de Fukushima. </strong></p><p><strong>Un signe de solidarité avec le peuple japonais<br /></strong></p><p>La flamme olympique sera de retour au Japon, 56 ans après les derniers Jeux. En 2020, Tokyo deviendra ainsi la seule ville d'Asie à organiser deux fois de suite les JO d'été. Le Comité international olympique a élu Tokyo au deuxième tour avec 60 voix pour, contre 36 en faveur d'Istanbul. Madrid l'européenne, autre candidate en lice avec Istanbul, a été écartée dès le premier tour.</p><p><strong><img id="media-241268" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2975858865.jpg" alt="fukushima cata.jpg" />Fukushima n'a pas fait d'ombre à la candidature japonaise</strong></p><p>L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima au nord de Tokyo pouvait faire de l'ombre au dossier nippon, ou bien au contraire <strong>favoriser la candidature du pays du soleil levant</strong>. C'est ce deuxième scénario qui a eu la faveur de la communauté internationale du sport, qui trouve là l'occasion de <strong>marquer sa solidarité avec le peuple japonais</strong> victime, en mars 2011, de la plus grande catastrophe nucléaire de l'humanité après Fukushima. </p><p><strong><img id="media-241269" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3429500881.jpg" alt="shinzo abe.jpg" />La pression internationale pour résoudre la crise nucléaire de Fukushima</strong></p><p>Certains interpréteront ce choix comme un soutien international indirect à l'industrie nucléaire : les Japonais ont visiblement su rassurer les membres du CIO sur les risques environnementaux et sanitaires soulevés par la pollution radioactive de Fukushima. Le Premier ministre japonais <strong>Shinzo Abe</strong> (photo ci-dessus) s'est d'ailleurs déplacé en personne à Buenos Aires pour écarter les craintes du jury. Mais on peut avoir <strong>une grille de lecture différente</strong> des conséquences du choix du CIO (Comité international olympique). Le Japon s'engage implicitement, dès à présent, à<strong> tout mettre en oeuvre</strong> <strong>pour résoudre au mieux, dans la mesure du possible, les conséquences dramatiques de la catastrophe nucléaire de 2011.</strong> On pense notamment aux <strong>fuites d'eau contaminées</strong> et à la <strong>pollution radioactive</strong> qui continuent de se répandre sur le site de Fukushima et dans lle proche océan, sans que l'opérateur Tepco n'ait encore trouvé de solution.<strong> Le gouvernement japonais et Shinzo Abe</strong> sont également désormais contraints à la <strong>transparence</strong> concernant Fukushima. Enfin, le Japon pourrait ainsi <strong>s'ouvrir à l'étranger</strong> et<strong> accepter enfin l'aide de l'expertise internationale</strong> sur ce dossier, ce qu'il a toujours refusé de faire jusqu'à présent, au risque de faire la preuve de son <strong>incompétence.</strong></p><p><strong>Fukushima à la loupe<br /></strong></p><p>Nul ne s'attend à ce que le site de Fukushima soit nettoyé de toute pollution nucléaire dans sept ans, en 2020 : c'est tout bonnement impossible. Dans le nord-est du Japon, la radioactivité provoquée par certains composants, durera, hélas, des décennies, voire des centaines d'années, sur terre, sur mer et dans les airs. En revanche, on peut s'attendre désormais à ce que les pays des différentes délégations sportives surveillent la situation de l'évolution de la centrale ravagée de Fukushima comme le lait sur le feu en observant à la loupe les futurs relevés de radioactivité à Tokyo et dans l'archipel tout entier. Et qu'ils obtiennent aussi les autorisations nécessaires pour se rendre à Fukushima, s'ils le souhaitent.</p><p><strong>Du bien au moral des Japonais</strong></p><p>Pour la plupart des médias japonais, plutôt taiseux sur Fukushima, le dossier de Tokyo a séduit grâce aux nombreuses infrastructures sportives déjà en place. Certains mettent aussi en avant la densité du réseau de transports dans la capitale, la sécurité dans la rue pour les touristes et les délégations étrangères. Tout cela a certainement joué en faveur du Japon. Quoiqu'il en soit, <strong>le choix du CIO va contribuer à relancer l'économie japonaise en panne. </strong>En outre, il ne peut que<strong> faire du bien au moral de la population nipponne </strong>en lui permettant de réintégrer de fait la communauté humaine mondiale dont elle pouvait se sentir quelque peu exclue depuis 2011, tout en mettant la pression sur son gouvernement pour qu'il accepte la réalité de l'horreur des maux nucléaires de Fukushima et passe à la vitesse supérieure pour les panser.</p><p>On peut donc crier : "Banzai, banzai !", avec les Japonais.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><span><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span></strong></strong>A ECOUTER SUR FRANCE INTER, l'analyse de Frédéric Charles depuis Tokyo : </strong><strong>"Ces Jeux vont faire oublier Fukushima" </strong></p><p><iframe width="483" height="95" src="http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=1134461" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p>
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Nucléaire : l'origine d'une fuite d'eau radioactive enfin localisée à Fukushima
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-09-07:3315485
2013-09-07T10:30:00+02:00
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Les ingénieurs de Tepco sur le site de la centrale de Fukushima le 23...
<p><br /><img id="media-240774" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2235100720.jpg" alt="catastrophe,fukushima,pollution nucléaire,contamination,eau,océan" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Les ingénieurs de Tepco sur le site de la centrale de Fukushima le 23 août dernier. Photo archives AFP/Tepco</em></span></p><p><strong>Tokyo Electric Power (Tepco), la compagnie gérante de Fukushima, a annoncé, le 4 septembre, avoir localisé pour la première fois un flux d’eau souterraine</strong> qui entre dans le sous-sol d’un bâtiment et en ressort contaminée, ce qui est vraisemblablement à l'origine d'un des multiples et <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/09/02/nucleaire-fukushima-l-horreur-en-continu-1007645.html" target="_blank"><strong>graves problèmes de pollution radioactive</strong></a> enregistrés sur le site de la centrale nucléaire ravagée.</p><p><strong>Une cascade</strong></p><p>L'opérateur japonais, sous la pression depuis le mois de juillet en raison des<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/09/02/nucleaire-fukushima-l-horreur-en-continu-1007645.html" target="_blank"><strong> fuites d'eau radioactives successives et de la hausse inexpliquée de la radioactivité</strong></a> autour des réacteurs de la centrale nippone, a expliqué, mercredi, que de l’eau provenant de la montagne voisine s’infiltrait dans le sous-sol du bâtiment qui héberge la turbine du réacteur numéro un, via un passage de câbles et canalisation. La compagnie a présenté des photos et vidéos de ces ruissellements d'eau : le son qui accompagne les images ressemble, selon elle, à celui d’une cascade.</p><p><strong>Le monstrueux problème des eaux contaminées de Fukushima</strong></p><p><iframe width="373" height="212" src="http://www.youtube.com/embed/MhniNc4wvis" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Fukushima Daiichi regorge de quelque <strong>400.000 tonnes d’eau pleine de césium, strontium, tritium et autres substances radioactives,</strong> enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux montés à la hâte. Ce n'est pas rien et ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de l’infiltration de quantités massives d’eau sous les bâtiments et de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs. La localisation par Tepco de points d'entrée de cette eau naturelle est un bon point marqué par l'opérateur, qui cherchait en vain jusqu'à présent les moyens de stopper efficacement le flux de l'écoulement des eaux contaminées dans le Pacifique voisin.</p><p><strong>Le Japon pourrait envisager le recours à des aides extérieures</strong></p><p><span><img id="media-241130" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/3255469397.jpg" alt="catastrophe nucléaire, Fukushima,fuites d'eau radioactive, Tepco, océan" />Le gouvernement nippon a annoncé mardi 3 septembre <strong>un plan d’urgence</strong> pour venir à bout de l’hémorragie d’eau radioactive. Il prévoit de construire un <strong>« mur de glace </strong>» vertical souterrain pour isoler le sous-sol de la centrale de l’océan ainsi que des nappes souterraines et éviter l’entrée et la sortie d’eau. Les travaux envisagés devraient s'étaler sur au moins deux ans et coûter <strong>360 millions d'euros. </strong></span></p><p><span>Par ailleurs, devant l'urgence et l'énormité du problème, le Japon qui a jusqu'à présent refusé toute aide extérieure, pourrait revoir sa doctrine en la matière. </span>Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent en ce sens.<strong> « Il est indispensable de coopérer avec des organismes et experts étrangers »</strong>, a déclaré <strong>Takuya Hattori</strong> (photo ci-dessus), un ex-directeur du site nucléaire Fukushima Daiichi et actuel président du Forum des industriels japonais de l’énergie atomique. « Le problème de la contamination des eaux souterraines aux abords d’une centrale n’est pas propre à Fukushima Daiichi, il y a de nombreux exemples ailleurs, et donc une connaissance et une expérience en la matière ».</p><p><iframe width="378" height="216" src="http://player.vimeo.com/video/62071316" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a><strong> avec l'AFP</strong></p><p><strong><span><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Fukushima, l'horreur nucléaire en continu
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2013-09-03T10:30:00+02:00
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Depuis le 31 août dernier, à Fukushima, la radioactivité s'envole près...
<p style="text-align: center;"><img id="media-240774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2235100720.jpg" alt="catastrophe,fukushima,pollution nucléaire,contamination,eau,océan" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Depuis le 31 août dernier, à Fukushima, la radioactivité s'envole près d'un réservoir d'eau. Photo archives AFP/Tepco</em></span></p><p><strong>Nouvelle angoisse à Fukushima, la centrale nucléaire japonaise ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 : </strong><strong> depuis le week-end dernier, </strong><strong>la radioactivité s'envole à proximité de quatre de ses réservoirs d'eau.</strong></p><p><strong>Le "coming out" de Tepco <br /></strong></p><p><span style="color: #000000;">L'inquiétude devant la hausse alarmante de la radioactivité sur le site est d'autant plus forte que, <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/24/fukushima-44-milliards-d-euros-le-cout-exhorbitant-de-la-dec.html" target="_blank">le 22 juillet dernier, suite à de nouvelles fuites d'eau contaminées dans l'océan (300 tonnes par jour),</a></strong> l'opérateur nippon a fini par avouer ne pas pouvoir expliquer et encore moins stopper la monstrueuse pollution nucléaire qui frappe le nord-est de l'Archipel et l'océan qui le borde. Et depuis, pas un jour ne passe sans l'annonce de nouveaux problèmes à la centrale. </span></p><p><strong><img id="media-240802" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/631238219.jpg" alt="catastrophe,fukushima,pollution nucléaire,contamination,eau,océan" />Une radioactivité capable de tuer une personne en quatre heures<br /></strong></p><p style="color: red;"><span style="color: #000000;">Dernier événement en date, une radioactivité de l'ordre de 1.800 millisieverts par heure a été enregistrée le samedi 31 août </span><span style="color: #000000;"> par <span class="stubs">Tokyo Electric Power</span> (<span class="stubs">Tepco</span>), </span><span style="color: #000000;">près du fond d'un réservoir d'eau contaminé. L'opérateur japonais a révélé l'information dimanche, en précisant qu'une nouvelle fuite avait été décelée au niveau d'une canalisation reliant deux autres réservoirs. Le niveau de radioactivité constaté, démentiel, est dix-huit fois supérieur à celui mesuré par Tepco dans le même réservoir, il y a dix jour de cela<strong>. Le 22 août dernier, la radioactivité mesurée dans le même réservoir était en effet de 100 millisieverts par heure.</strong> La dose de radioactivité désormais relevée est suffisante pour tuer une personne en quatre heures. Pour mémoire, d'après la loi japonaise, le seuil de sécurité en matière d'exposition aux radiations est de <strong>50 millisieverts par an</strong> pour les employés de centrales nucléaires...</span></p><p style="color: red;"><span style="color: #000000;"><strong>"Les patrouilles de contrôle ont relevé en quatre endroits une radioactivité très élevée" (e-mail de Tepco)</strong> <br /></span></p><p style="color: red;"><span style="color: #000000;">Une radioactivité très élevée (70, 220 et 230 millisieverts par heure) a été relevée sur trois autres emplacement par les travailleurs de la compagnie d'électricité de Tokyo, qui paraît de moins en moins crédible et de plus en plus dépassée par les événements à la centrale de Fukushima. Les </span><span style="color: #000000;"><span style="color: #000000;">seules vraies nouveautés depuis deux ans ne seraient-elles pas que Tepco annonce désormais les problèmes publiquement en temps réel, en reconnaissant son incapacité à agir efficacement ? Et aussi que les inspecteurs, chargés de relever la radioactivité du site, emploient de<strong> nouveaux appareils qui peuvent mesurer une radioactivité jusqu'à 10.000 millisieverts</strong>, alors que jusque là, <strong>leurs équipements ne pouvaient mesurer qu'une radioactivité maximale de 100 millisieverts par heure</strong> ? On est en droit de se le demander : si l'on utilise un thermomètre cassé, il est certain qu'on n'a pas de fièvre...<br /></span></span></p><p style="color: red;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #000000;"><strong><img id="media-240801" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2665117301.jpg" alt="catastrophe,fukushima,pollution nucléaire,contamination,eau,océan" />Les eaux radioactives de Fukushima</strong><br /></span></span></p><p>Si aucun nouvel écoulement d'eau radioactive n'a pour le moment été confirmé par Tepco qui n'en exclut cependant pas la possibilité, le problème de l'eau à Fukushima concerne déjà les importantes quantités qui se sont infiltrées dans le sous-sol de la centrale depuis deux ans et qui s'écoulent dans l'océan Pacifique voisin. Cette abondance d'eau contaminée provient en grande partie des systèmes de refroidissement des réacteurs dans lesquels le combustible nucléaire a fondu lors du plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl, en 1986. Et des énormes quantités d'eau projetées également par les Japonais sur ces mêmes réacteurs, afin de les refroidir après l'accident.</p><p><strong>Une catastrophe nucléaire illimité dans le temps, qui semble hors de contrôle</strong></p><p><span>Après deux années de dénégation de l'opérateur, plus ou moins soutenu jusqu'à cet été par le gouvernement japonais, tenté de son côté de minimiser les dégâts, la réalité de l'énormité d'une catastrophe nucléaire hors de contrôle semble bien désormais ne plus faire l'ombre d'un doute. </span><span>Tepco a annoncé fin août qu'il allait inviter des experts étrangers pour faire face au problème de la gestion de l'eau ce qu'il a toujours refusé jusque là. </span><span>L'opérateur japonais est remis en cause, à juste titre. Mais, vu l'ampleur des circonstances exceptionnelles qui ont provoqué la catastrophe, une autre compagnie, avec d'autres moyens techniques, serait-elle parvenue à résoudre les problèmes de Fukushima ? On peut se poser sérieusement la question. </span></p><p>Depuis le 1er septembre 2013, au Japon, à l'appel de l'association des pêcheurs de Soma et Futaba, on ne pêche plus au large de Fukushima, en raison des risques de contamination radioactive. Jusqu'à quand ?</p><p><span><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></span></p><p><span><em>Photos : archives AFP</em><strong><br /></strong></span></p><p><span><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong>LIRE AUSSI</strong></span></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/24/fukushima-44-milliards-d-euros-le-cout-exhorbitant-de-la-dec.html" target="_blank">Fukushima:44 milliards d'euros, le coût exorbitant de la décontamination</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/18/nucleaire-nouvel-incident-a-fukushima-1005598.html">Nucléaire: nouvel incident à Fukushima, où de la vapeur s'échappe du bâtiment du réacteur 3</a></strong></li><li><strong>Tous les articles de Ma Planète sur Fukushima : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Fukushima:44 milliards d'euros, le coût exorbitant de la décontamination
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2013-07-25T16:40:00+02:00
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Le coût de la décontamination à Fukushima sera cinq fois plus élevé que...
<p style="text-align: center;"><img id="media-237709" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2468696037.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le coût de la décontamination à Fukushima sera cinq fois plus élevé que prévu. Photo archives AFP</em></span></p><p class="fig-chapo"><strong>Mauvaise nouvelle pour l'Empire du soleil levant qui peine à relancer son économie : le coût de la décontamination de la région de la centrale nucléaire détruite par le tsunami de mars 2011 et du nettoyage des retombées radioactives coûtera cinq fois plus cher que prévu</strong>. Le démantèlement, lui, prendra au moins quarante ans.</p><p class="fig-chapo"><strong>Mauvais karma</strong></p><p>Au moment où, pour la troisième fois en une semaine, une émanation de vapeur inexpliquée et inquiétante plane au-dessus du réacteur 3 détruit de la centrale atomique de Fukushima, un rapport officiel révise à la hausse la facture de la catastrophe concernant la décontamination: l'addition sera cinq fois plus élevée que ce que le gouvernement avait estimé et budgété, selon <strong>l'Institut national des sciences et technologies industrielles.</strong> Il pourrait bien s'élever à 5.800 milliards de yens, soit <strong>44 milliards d'euros. </strong>Au bas mot. <strong>Ce coût ne comprend pas les conséquences économiques, sanitaires, touristiques, ni les travaux de démantèlement, etc. liés à l'accident nucléaire.</strong></p><div class="fig-article-body"><iframe width="371" height="196" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x121n3m"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x121n3m_fukushima-un-jet-de-vapeur-s-echappe-de-l-un-des-reacteurs_news" target="_blank">Fukushima : un jet de vapeur s'échappe de l'un...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/lemondefr" target="_blank">lemondefr</a></em></div><div class="fig-article-body"><em><br /></em></div><div class="fig-article-body"><strong>Une addition à géométrie variable<em><br /></em></strong></div><p>L'addition chiffrée par l'Institut varie selon les scénarios retenus. Le sol contaminé peut être soit entièrement retiré et stocké, soit simplement retourné. Les autorités japonaises évaluaient il y a un an à 28 millions de mètres cubes le volume de sol contaminé à stocker. Soit l'équivalent de cinquante fois la capacité du centre de stockage des déchets très faiblement radioactifs de Morvilliers dans l'Aube. Plus on attend avant d'agir, prévenait un expert français à Tokyo, plus il faudra gratter le sol profondément, jusqu'à plusieurs dizaines de centimètres, car la radioactivité se disperse. Ca tombe sous le sens.</p><p><strong><img id="media-237711" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/192572260.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />Tepco reconnaît pour la première fois qu'il y a bien des fuites d'eau contaminée dans l'océan<br /></strong></p><p>Le rapport tombe dans un contexte plus inquiétant que jamais : les mauvaises nouvelles en provenance de la centrale de Fukushima sont quasi quotidiennes et son opérateur fait l'objet de critiques désormais ouvertes des autorités. Lundi, après <span class="lien_interne">avoir</span> affirmé à plusieurs reprises le contraire,<strong> Tokyo Electric Power (Tepco) a fini par admettre pour la première fois que<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/10/fukushima-le-taux-de-cesium-radioactif-ne-cesse-de-grimper-1.html" target="_blank"> l'eau contaminée par la radioactivité</a> s'était finalement écoulée dans l'océan Pacifique</strong>, tout proche de la centrale, soit une semaine après l'alerte donnée par l'Autorité de sûreté <span class="lien_interne">nucléaire</span> sur une possible fuite. Une lenteur à <span class="lien_interne">admettre</span> la fuite "extrêmement déplorable", fustigeait mardi le ministre du commerce <span class="lien_interne">Toshimitsu Motegi</span>, tandis que le puissant secrétaire général du gouvernement, <span class="lien_interne">Yoshihide Suga</span>, estimait de son côté que ce genre d'information grave aurait dû "être révélée rapidement". On ne peut qu'agréer.</p><p><strong><img id="media-237713" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/1786636098.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />Incidents à répétition et troisième émanation de vapeur</strong></p><p>Du coup, mercredi 23 juilllet, Tepco n'a cette fois pas perdu de temps pour annoncer qu'une<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/18/nucleaire-nouvel-incident-a-fukushima-1005598.html" target="_blank"><strong> nouvelle émanation de vapeur flottait au-dessus du bâtiment du réacteur n<sup>o</sup> 3</strong></a> de la centrale (photo archives AFP, mars 2011). La compagnie a affirmé que les mesures effectuées n'avaient révélé aucune augmentation d'émanations radioactives, ajoutant toutefois qu'elle ignorait toujours l'origine de cette vapeur, l'une des hypothèses étant l'évaporation d'eau de pluie accumulée. Selon le dernier «point de situation» publié ce mois-ci par l<a href="http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20130703_Accident-fukushima-daiichi_point-situation-juillet-2013.aspx" target="_blank"><strong>'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sur Fukushima</strong></a>, «des fuites sont régulièrement constatées sur les installations mises en place à la suite de l'accident» et des rejets radioactifs, certes «très faibles», se poursuivent, tant dans l'atmosphère que dans le sol. L'une des difficultés rencontrées par Tepco est la gestion «de très importants volumes d'eau contaminée». Ce jeudi 25 juillet, c'est le dispositif de refroidissement du <strong>réacteur n<sup>o</sup> 6</strong> qui s'est temporairement arrêté vers 10 h 16, heure locale (3 h 16, heure française) lors d'un test de groupe électrogène de secours. Il a été remis en service un peu après midi, heure locale (5 heures, heure française), a précisé l'opérateur de la centrale, Tepco.</p><p><strong><img id="media-237714" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2441821529.2.jpeg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />Risque de cancer pour 2.000 travailleurs. Et les habitants ?<br /></strong></p><p>C'est bizarre, mais dans l'histoire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, on a tendance à oublier les êtres humains. Les communiqués officiels et les autorités en font très peu état et minorent systématiqement le risque pour la population. Mais la situation de Fukushima ne se résume ni à des fuites d'eau et de la vapeur, contaminées ou non, ni à des milliards d'euros de nettoyage. Les répercussions sur la santé humaine sont un autre coût de la pollution radioactive. Bien plus important, si l'on estime que la vie humaine n'a pas de prix... Pour la première fois aussi, la semaine dernière, <strong>Tepco,</strong> l'opérateur de la centrale accidentée, a admis que près de<strong> 2.000 travailleurs présentaient un risque accru de cancer de la thyroïde</strong>. Ce chiffre représente près de 10 % de l'ensemble des ouvriers ayant travaillé sur le site et qui ont eu la thyroïde exposée à des doses cumulées de radiations supérieures à 100 millisieverts. Et les<strong> <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">habitants de Fukushima</a></strong> qui ont le sentiment d'être abandonnés par le gouvernement japonais ? <strong>Et le reste de la population ?</strong> Sur ce point, c'est l'"omerta" dans sa version nipponne.</p><p><iframe width="367" height="198" src="http://www.youtube.com/embed/fI_pluAHwVk?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong>Et la suite ?</strong></p><p>Tepco envisage de commencer en <strong>novembre prochain le retrait de combustibles,</strong> d'abord dans la <strong>piscine du réacteur n°4</strong>. Cette opération devrait durer treize mois. L'évacuation des combustibles abîmés des réacteurs 1, 2 et 3 prendra une dizaine d'années. Quant au démantèlement complet de la centrale, il s'inscrit dans «un objectif de 30 à 40 ans», rappelle l'IRSN. Un chantier, soulignent les experts français, «de grande ampleur et sans précédent».</p><p><strong><img id="media-237718" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3429500881.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,coût,chiffre,décontamination,fuites d'eau,radioactivité,maladie,cancer" />La relance du nucléaire au Japon : un bon pari économique pour l'avenir? Ou pas?<br /></strong></p><p>Avant les élections sénatoriales de dimanche dernier, l'ensemble des partis d'opposition japonais avaient fait campagne contre le nucléaire: ils ont perdu. Les mauvaises nouvelles en série de Fukushima arrivent au moment où, après sa victoire aux sénatoriales, le premier ministre conservateur et pro-nucléaire <a href="http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20130721-japon-shinzo-abe-senatoriales-mandat-redressement-economie-abenomics-fleche" target="_blank"><strong>Shinzo Abe </strong></a>(photo AFP) a tous les leviers politiques en main pour <span class="lien_interne">favoriser</span> le redémarrage de réacteurs nucléaires dans l'archipel, comme l'y poussent les milieux patronaux. Abe intègre en effet la r<strong>elance du nucléaire dans son ambitieux plan de redressement du Japon,</strong> troisième économie du monde. Une relance qui pourrait coûter au Japon bien plus cher qu'elle ne lui rapporte, si l'on se base sur le<strong> coût financier actuel de Fukushima.</strong> On l'a a compris, le coût humain, lui, ne semble guère entrer en ligne de compte.</p><p><strong>Et en France ?</strong></p><p>En France, une<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/nucleaire-le-cout-d-un-fukushima-a-la-francaise.html" target="_blank"><strong> évaluation économique d'une catastrophe similaire à celle de Fukushima</strong></a> a été effectuée en mars 2012 par <strong>l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).</strong> Dans une étude rendue publique, <a href="http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx" target="_blank"><strong>l'IRSN</strong></a> en a évalué le coût à environ <strong>430 milliards d'euros.</strong> Ce qui n'est pas une paille. Selon un rapport confidentiel de l'institution, cité par le<a href="http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Exclusif-JDD-le-scenario-noir-du-nucleaire-595593" target="_blank"><strong> Journal du Dimanche</strong></a> du 10 mars 2012,<strong> le coût d'un accident majeur nucléaire en France pourrait coûter au minimum 760 milliards d'euros et monter jusqu'à 5.800 milliards d'euros. </strong>Très cher nucléaire...<strong><br /></strong></p><p>Au Japon, sur les 50 réacteurs du pays, 48 sont encore actuellement à l'arrêt, notamment par mesure de précaution, depuis l'accident de Fukushima.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li>Les articles de Fukushima sur Ma Planète : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">cliquer ICI </a></li></ul><ul><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">Fukushima : "Une catastrophe illimitée dans le temps"</a></li><li><p id="p1"><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/nucleaire-le-cout-d-un-fukushima-a-la-francaise.html" target="_blank">Nucléaire : quel coût réel pour un Fukushima à la française ?</a></p></li></ul>
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Nucléaire: nouvel incident à Fukushima, où de la vapeur s'échappe du bâtiment du réacteur 3
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2013-07-18T14:25:00+02:00
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Photo transmise par l'opérateur de Fukushima, Tepco, montrant le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-237264" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/3698880656.jpg" alt="fukushima,vapeur d'eau,incident,sécurité,tepco" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Photo transmise par l'opérateur de Fukushima, Tepco, montrant le réacteur N°3 de la centrale nucléaire après l'accident, le 15 mars 2011 (Photo archives AFP)</em></span></p><p>Pendant que la France se penche sur la meilleure méthode pour préparer sa <strong>transition énergétique</strong> en diminuant notamment la part du nucléaire dans sa prodution d'énergie, de l'autre côté de la Terre, nouvelle frayeur à Fukushima.<strong> Aujourd'hui, c'est de la vapeur qui s'échappe du bâtiment du réacteur numéro 3 de la centrale atomique, ravagée par le tsnunami du 11 mars 2011.</strong></p><p><strong>"Mince filet de vapeur" <br /></strong></p><p><a href="http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/2013/1229064_5130.html" target="_blank"><strong>"Un mince filet de vapeur</strong>"</a>, selon <a href="http://www.tepco.co.jp/en/index-e.html" target="_blank"><strong>Tepco</strong></a>, l'opérateur du site qui avouait toujours ignorer, près de douze heures plus tard, l'origine exacte de ce nouvel incident. Cette vapeur a initialement été aperçue à 8h20 locales (mercredi 23h20 GMT) apparemment en provenance d'une piscine de stockage de matériel au 5e et dernier niveau du bâtiment du réacteur numéro 3. Elle a été repérée par la caméra du personnel d'une entreprise tierce. Cela explique peut-être qu'elle ait été révélée au public, car Tepco qui se veut rassurant, indique que ce type d'incident s'est déjà produit dans le passé sans avoir été communiqué. Ce qui est, en soi, une information plus inquiétante que rassurante...</p><p><strong><img id="media-237261" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/192572260.jpg" alt="fukushima ouvrier injectent fuites eau.jpg" />"Pas d'urgence", selon Tepco</strong></p><p>Comme à chaque incident, Tepco cherche à relativiser, en expliquant qu'il a procédé à de multiples vérifications qui montreraient qu'"Il n'y a pas de changements des paramètres qui signalent une éventuelle réaction critique" et que "les instruments de mesure de radioactivité alentour n'ont pas montré de changement significatif". Masayuki Ono, le porte-parole de l'opérateur, lors d'une conférence de presse spéciale,<strong> écarte donc l'hypothèse d'un réchauffement soudain et dangereux dans le coeur du réacteur</strong> qui, selon lui, "est toujours normalement refroidi". Pour Tepco, il ne s'agit pas d'une situation d'urgence, mais plutôt d'une vapeur produite par de l'eau de pluie qui se serait réchauffée au contact de la cuve du réacteur. On peut s'interroger sur la responsabilité soudaine de la pluie dans cette histoire, surtout si le réacteur est toujours, selon Tepco, "normalement refroidi".</p><p><strong><img id="media-237263" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1035690733.jpg" alt="fukushima,vapeur d'eau,incident,sécurité,tepco" />Le réacteur 3 le plus endommagé à Fukushima<br /></strong></p><p>Sur les six réacteurs de la centrale japonaise, trois d'entre eux ont été détruits par le séisme et le tsnunami dévastateurs du 11 mars 2011 et le combustible nucléaire y a fondu. Le réacteur 3 est le plus endommagé des trois, car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des installations à l'air et des monceaux de détritus au-dessus. Il règne en outre à proximité de ce réacteur qui fonctionnait au <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/mox" target="_blank">MOX</a> </strong>(mélange d'oxydes d'uranium et plutonium et combustible nucléaire français issu des déchets radioactifs, produit et vendu par Areva au Japon) un<strong> très haut niveau de radioactivité</strong> qui ne facilite pas les interventions.</p><p><strong>Une passoire nucléaire loin d'être encore totalement sous contrôle</strong></p><p>L'incident encore inexpliqué de ce jeudi 18 juillet, rappelle une fois de plus combien la<strong> situation reste instable dans la centrale dévastée. </strong>Le site de Fukushima est pourtant considéré par les autorités japonaises comme étant sous contrôle depuis décembre 2011, lorsqu'elles ont décrété les six réacteurs en état dit <strong>"d'arrêt à froid"</strong>. Depuis, quelque 3.000 travailleurs continuent chaque jour de préparer le démantèlement, un chantier d'au moins 40 ans, tout en se démenant face aux multiples avaries qui se déclenchent presque quotidiennement, tant est vulnérable et dangereux le site qui continue de dégager des éléments radioactifs sous plusieurs formes.</p><p><strong><img id="media-237260" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/2665117301.jpg" alt="fukushima-arrosage-nuclear-plant-japan.jpg" />Les fuites d'eau radioactives continuent<br /></strong></p><p>Tepco et les entreprises qui travaillent à Fukushima, font notamment face à de<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/21/fukushima-nouvelles-fuites-d-eau-radioactive.html" target="_blank"> très gros problèmes d'eau contaminée</a>. </strong>Celle issue de l'arrosage continu qu'il faut stocker dans des citernes et décontaminer et qui fait l'objet de fuites à répétition, et celle qui s'est accumulée en sous-sol et qui est soupçonnée de s'écouler dans l'océan Pacifique voisin où la radioactitivé est toujours très élevée. Mercredi 10 juillet, une<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/10/fukushima-le-taux-de-cesium-radioactif-ne-cesse-de-grimper-1.html" target="_blank"> nouvelle augmentation phénoménale du niveau de césium radioactif</a> </strong>était ainsi observée dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.</p><p><strong><img id="media-237259" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1340956214.jpg" alt="RAT.jpg" width="155" height="102" />Mettre à l'abri des rats les équipements vitaux</strong></p><p>Depuis des mois, des experts demandent que soient prises des mesures pour fiabiliser les équipements vitaux qui ont été mis en place dans l'urgence dans les premiers mois de crise. Des transformateurs et distributeurs électriques sont encore dans des camions à proximité des bâtiments, à la merci de nouveaux caprices de la nature ou de<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/21/fukushima-un-rat-a-l-orgine-de-la-panne-d-electricite.html" target="_blank"> <strong>l'appétit des rats qui ont envahi le site. </strong></a> Mi-mars, un de ces rongeurs avait causé un court-circuit et entraîné une panne qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé, provoquant le plus grave incident recensé depuis fin 2011.</p><p>Fukushima n'en finit pas d'écrire l'histoire d'une catastrophe "illimitée" pour l'humanité.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon </a>avec l'AFP</strong></p><p><em>Illusrations : photos archives AFP, site de Fukushima depuis le 11 mars 2011</em><strong><br /></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/10/fukushima-le-taux-de-cesium-radioactif-ne-cesse-de-grimper-1.html" target="_blank">Fukushima : le taux de césium radioactif ne cesse de grimper</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/21/fukushima-nouvelles-fuites-d-eau-radioactive.html" target="_blank">Fukushima : nouvelles fuites d'eaux hautement radioactives... et nouveaux rats</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : les piscines des réacteurs 3 et 4 ne sont plus refroidies</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/21/fukushima-un-rat-a-l-orgine-de-la-panne-d-electricite.html" target="_blank">Fukushima : un rat à l'origine de la panne d'électricité ?</a></strong></li><li><strong>Tout les articles de Ma Planète sur Fukushima:</strong> <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Fukushima : le taux de césium radioactif ne cesse de grimper
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2013-07-11T10:30:00+02:00
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Inspection d'un réacteur de Fukushima le 17 avril 2013. Le 8 juillet...
<p style="text-align: center;"><img id="media-236599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1565786019.jpg" alt="fukushima juillet 2013.jpg" width="519" height="324" /></p><p class="item-title color-b size-medium" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Inspection d'un réacteur de Fukushima le 17 avril 2013. Le 8 juillet Tepco a annoncé avoir constaté une hausse spectaculaire du taux de césium radioactif près de la mer.Crédit : IAEA / AFP</em></span></p><p class="txt15_140"><strong>Nouvelle augmentation phénoménale ce mercredi 10 juillet, du niveau de césium radioactif à Fukushima, dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.</strong></p><p class="txt15_140"><strong>Mardi, le niveau de césium radioactif s'était déjà multiplié par 90<br /></strong></p><p>C'est ce que vient d'annoncer Tepco, le gérant de la centrale, qui avait déjà fait état mardi d'une multiplication par 90 de ce niveau en trois jours. Décelée<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/07/nucleaire-la-hague-bat-des-records-de-radioactivite.html" target="_blank"><strong> vendredi 5 juillet,</strong></a> la situation n'a cessé de s'aggraver depuis. Selon les prélèvements effectués le 9 juillet, l'eau souterraine en un point situé à environ 25 mètres de la mer contenait <strong>11.000 becquerels</strong> de césium 134 par litre (<strong>contre 9.000 la veille</strong>) et<strong> 22.000 becquerels</strong> de césium 137 (<strong>contre 18.000</strong>).</p><p><strong>La question de la nappe phréatique</strong></p><p>La centrale est située sur une nappe phréatique qui, au contact des bâtiments contenant les eaux contaminées, a pu se<span class="lien_interne"> charger</span> elle aussi en radionucléides. C'est précisément <strong>pour contrôler l'état radiologique de cette nappe souterraine</strong> que Tepco a creusé, en front de mer, des<strong> puits de prélèvement</strong>. Et c'est dans l'un de ces forages qu'a été mesurée une hausse brutale des teneurs en césium 134 et 137.</p><p><strong>Tepco ignore la cause des hausses de radioactivité</strong></p><p>A part l'augmentation phénoménale de la radioactivité, Tepco ne sait pas grand chose <strong>: "Nous ne sommes pas pour le moment en mesure de <span class="lien_interne">dire</span> si l'eau contaminée s'écoule ou non dans la mer", a déclaré la compagnie, qui ne connaît en outre pas les raisons de ces hausses.</strong> Tepco, qui doit quand même avoir quelques soupçons sur l'éventualité d'une nouvelle pollution radioactive de la mer, promet toutefois de <span class="lien_interne">renforcer</span> les contrôles et de <span class="lien_interne">prendre</span> des dispositions pour empêcher de <span class="lien_interne">contaminer</span> davantage l'océan Pacifique voisin.</p><p><iframe width="415" height="236" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x11qp2m"></iframe><br /><span style="font-size: xx-small;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/x11qp2m_la-contamination-des-eaux-souterraines-de-fukushima-s-aggrave_news" target="_blank">La contamination des eaux souterraines de...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/lemondefr" target="_blank">lemondefr</a></em></span></p><p><strong><img id="media-236606" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/1480414914.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,pollution,radioactivité,augmenentation,tepco,hausse" width="94" height="112" />La polémique fait rage sur le redémarrage de deux réacteurs par Tepco, dans le nord du pays</strong></p><p>Ces nièmes mauvaises nouvelles interviennent alors que le président de Tepco a dû se rendre le 5 juillet à Niigata, dans le nord du pays, pour <span class="lien_interne">calmer </span>l'inquiétude de la <span class="lien_interne">population de ce département et d</span>e son gouverneur, <a href="http://www.fccj.or.jp/node/6950"><strong>Hirohiko Izumida</strong></a> (photo ci-contre), très hostiles à la possible relance des deux réacteurs de la centrale <span class="lien_interne">nucléaire</span> de Kashiwazaki-Kariwa. "Il n'y a pas plus grande manifestation de mépris pour la population", a déclaré avec virulence Hirohiko Izumida qui reproche à l'entreprise responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima, survenue en mars 2011, d'<span class="lien_interne">agir</span> sans concertation avec les autorités locales. Et d'<span class="lien_interne">ajouter</span> : <em>"</em>Qui peut <span class="lien_interne">avoir</span> confiance en une telle compagnie ?"<em>. </em></p><p><strong>L'inquiétude croissante de l'Autorité </strong><strong> japonaise</strong><em> </em><strong>de sûreté nucléaire</strong><em><br /></em></p><p>Aux vues des communiqués successifs concernant la situation Fukushima, on comprend la réaction du gouverneur du département de Niigata. Quant à l'Autorité japonaise de sûreté nucléaire, elle a exprimé mercredi son inquiétude croissante face à l'augmentation des fuites radioactives aux abords de la centrale de Fukushima Daiichi : <strong>"Je pense que la mer continue d'être contaminée de manière plus ou moins forte",</strong> a déclaré Shunichi Tanaka, président de la nouvelle autorité de régulation mise en place après la catastrophe de mars 2011.</p><p><strong>La gestion des eaux contaminées</strong></p><p>Afin de limité les fuites radioactives, l'exploitant a entrepris d'<span class="lien_interne">installer</span>, entre le site nucléaire et l'océan, une paroi enterrée étanche. Mais elle ne sera pas achevée avant mi-2014. Dans l'immédiat, il s'efforce, en injectant dans la terre des produits chimiques agissant comme un ciment, d'empêcher les écoulements vers la mer : à Fukushima, un des gros problèmes est désormais la gestion des eaux contaminées.</p><p>Si on ne doute pas de la bonne volonté de l'opérateur du site nucléaire dévasté par le tsunami, quand il affirme qu'il fera tout pour éviter une nouvelle contamination radioactive de l'océan Pacifique, on se demande juste comment il pourra atteindre cet objectif : à Fukushima, Tecpco semble moins que jamais contrôler la situation.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a> avec l'AFP</strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles sur Fukushima de Ma Planète :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/07/07/nucleaire-la-hague-bat-des-records-de-radioactivite.html" target="_blank">Nucléaire : records de radioactivité à La Hague et à Fukushima</a></strong></li></ul>
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Nucléaire : records de radioactivité à La Hague et à Fukushima
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2013-07-08T10:30:00+02:00
2013-07-08T10:30:00+02:00
L’usine de retraitement des déchets nucléaires à la Hague...
<p style="text-align: center;"><img id="media-236340" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/4251293208.jpg" alt="la hague.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>L’usine de retraitement des déchets nucléaires à la Hague (Nord-Cotentin)</em></span></p><p><strong>[Article modifié le 11 juillet 2013 suite au rectificatif de l'ACRO à propos de l'interview de David Boilley.]<br /></strong></p><p><strong>L'info a été révélée par <a href="http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/radioactivite-record-a-la-hague-06-07-2013-2959317.php" target="_blank">"Le Parisien", le 6 juillet</a> : les derniers relevés réalisés près du centre de stockage radioactifs de la Manche font état d'une forte présence de tritium. </strong>En plein débat pour la la création d'un<a href="http://www.andra.fr/andra-meuse/" target="_blank"><strong> nouveau site d'enfouissement de l'ANDRA à Bure</strong></a> (Meuse), ça fait tache. Pendant ce temps-là, à<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> Fukushima, </a></strong>on constate un niveau toujours plus élevé de radioactivité dans l'eau souterraine.</p><p><strong>Quatre fois plus que la moyenne de ces dix dernières années</strong></p><p>Un taux de<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tritium" target="_blank"><strong> tritium record (l'hydrogène radioactif émis par l'industrie nucléaire)</strong></a>a été relevé en octobre dernier par les bénévoles de<a href="http://www.acro.eu.org/" target="_blank"><strong> l'<span class="stubs">Association pour le contrôle</span> de la radioactivité de l'Ouest (Acro).</strong></a> Si les deux relevés suivants ont fait état de résultats plus faibles, l'inquiétude demeure dans les environs. "Le tritium, c'est de l'hydrogène radioactif très rare à l'état naturel", explique <span class="stubs">dans "Le Parisien" Pierre Paris</span>, vice-président de l'association, dont le laboratoire est<strong> agréé par<a href="http://www.asn.fr/" target="_blank"> l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN</a>).</strong> "<strong>D'habitude, le taux ne dépasse pas 0,5 becquerel par litre (bq/l). Là, on était à plus de 110 bq/l, soit encore quatre fois plus que la moyenne relevée les dix dernières années dans la baie!</strong> ", s'exclame-t-il.</p><p><strong>La faute à qui ?</strong></p><p>La faute à<strong> l'usine d'<span class="stubs">Areva de la Hague</span></strong>,selon l'Arco. Situé à quelques kilomètres, le site <strong>retraite le combustible utilisé par les 58 réacteurs français.</strong> Le processus produit lui-même des déchets, dont une partie est déversée directement en mer. "Le pipeline débouche au nez de Jobourg, à 4 km de là, reprend le bénévole, où passe le raz <span class="stubs">Blanchard</span>, l'un des courants les plus puissants d'Europe. Ça leur sert tout simplement de chasse d'eau!"</p><p><strong><img id="media-236339" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3239869120.jpg" alt="déchets nucléaires arte.jpg" />L'océan : une grosse poubelle radioactive</strong></p><p>L'annonce des<a href="http://www.acro.eu.org/" target="_blank"><strong> relevés de l'Acro</strong></a> a fait grand bruit dans le Cotentin, qui est sans doute l'endroit le plus nucléarisé au monde. Outre <a href="http://www.areva.com/FR/activites-1158/areva-la-hague--dialogue-avec-les-parties-prenantes.html" target="_blank"><strong>Areva</strong>,</a> on y trouve également le <a href="http://www.andra.fr/andra-manche/" target="_blank"><strong>premier site de stockage de l'<span class="stubs">Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs</span> (<span class="stubs">Andra</span>)</strong></a>, l<strong>e<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/epr" target="_blank"> futur réacteur EPR</a></strong> de Flamanville (si tant est qu'il entre un jour en service) et l'arsenal de Cherbourg des <strong>sous-marins à propulsion atomique.</strong> Sans oublier les<strong> milliers de tonnes de déchets radioactif</strong>s balancés dans la mer pas loin des côtes jusque dans les années soixante dix et quatre vingt. Si les Français ont préféré se débarrasser de 14.000 fûts dans l'Atlantique à la fin des années soixante (comme l'indique le<strong> dernier inventaire national de l'<span class="stubs">Andra</span>, publié en mars</strong>), Pierre Paris ajoute que "les Anglais n'ont pas hésité, eux, jusqu'en 1982, à jeter leurs fûts par-dessus bord dans la fosse des Casquets, à 15 km au nord-ouest de chez nous. " <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/05/16/centrales-nucleaires-le-demantelement-est-il-impossible-repo.html" target="_blank"><strong>"Centrales nucléaires, démantèlement impossible"</strong>,</a> le documentaire de Bernard Nicolas<strong> </strong>diffusé sur Arte le 21 mai dernier, l'a mis en évidence : on a tendance à l'oublier, mais, rongés par la rouille, les contenants de tous ces déchets nucléaires jetés à l'océan reposent aujourd'hui encore à quelques dizaines de mètres de profondeur et se détériorent au fond de la mer...</p><p><strong>"Le site fuit comme une passoire"</strong></p><p>Les équipes de l'Acro, mais aussi d'autres associations, comme <span class="stubs">Greenpeace</span>, surveillent également <strong>l'intérieur des terres</strong>, notamment autour de l'<span class="stubs">Andra</span>, où les éleveurs font paître leurs troupeaux. "Le site fuit comme une passoire", s'inquiète aussi dans "Le Parisien" un habitant d'un village en contrebas. "Dans le ruisseau du Grand Bel, qui passe directement dans mon jardin, on a trouvé jusqu'à 500 bq/l! Les responsables nous assurent que l'eau est potable, mais on préfère acheter des bouteilles."</p><p><span><span><strong><img id="media-236344" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1786636098.jpg" alt="radioactivité,centrale,la hague,cotentin,record,fukushima,retraitement,usine,dechets nucleaires,accident" />La passoire de Fukushima de plus en plus radioactive </strong><br /></span></span></p><p>Pendant ce temps là, de l'autre côté de la Terre, l'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a mesuré vendredi 5 juillet un niveau extrêmement élevé d'éléments radioactifs dans l'eau souterraine accumulée au pied des réacteurs, dans un nouveau puits près de l'océan Pacifique. Tokyo Electric Power (Tepco), a mesuré<a href="http://www.lemonde.fr/japon/article/2013/07/05/fukushima-niveau-toujours-plus-eleve-de-radioactivite-dans-l-eau-souterraine_3443270_1492975.html" target="_blank"> <strong>900.000 becquerels par litre</strong></a> pour les éléments radioactifs produisant des rayons bêta, comme le strontium 90, dans le liquide extrait vendredi d'un point de prélèvement supplémentaire situé entre les réacteurs et la mer.</p><p>Ce niveau, de <strong>plusieurs dizaines de milliers de fois supérieur à la dose limite admise</strong> pour de l'eau de mer est aussi, et de loin, le plus élevé jamais mesuré depuis que Tepco a renforcé les contrôles, après avoir découvert de l'eau souterraine hautement radioactive au pied des réacteurs du côté de l'océan Pacifique. A Fukushima, tout est sous contrôle et tout va bien !</p><p>Une petite baignade, pour se rafraîchir, ça vous dit ?</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Le site de l'Andra : <a href="http://www.andra.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong><strong></strong></li><li><strong>Le site d'Areva : <a href="http://www.areva.com/FR/activites-1158/areva-la-hague--dialogue-avec-les-parties-prenantes.html" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><span><strong>Le site de l'Acro :<a href="http://www.acro.eu.org/" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></span></li><li><span><strong>Le site de l'ASN : <a href="http://www.asn.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong><br /></span></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de "Ma Planète" sur Fukushima :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> cliquer ICI </a></strong></li></ul>
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Planète vidéo : visites virtuelles dans la zone interdite de Fukushima
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2013-04-28T10:30:00+02:00
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Namie, ville dans la zone interdite de Fukushima. DR Google StreetView...
<p style="text-align: center;"><img id="media-228574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/2712465068.jpg" alt="namie google.jpg" width="598" height="294" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Namie, ville dans la zone interdite de Fukushima. DR Google StreetView</em></span></p><p><strong>Fukushima, zone interdite depuis mars 2011. Que sont devenus les villes, les villages et la campagne abandonnés par les hommes qui ne peuvent plus y vivre, à cause de la radioactivité ? Deux réponses, en images et en vidéos.<br /></strong></p><p><strong>Les images de Google </strong></p><p><strong>Le système de cartographie illustrée StreetView, </strong> du géant américain de l'internet Google, fait visiter <a href="http://www.clubic.com/internet/univers-google/google-maps/actualite-550406-street-view-fukushima.html" target="_blank"><strong>une ville fantôme, Namie-mach</strong></a>i, située à quelques kilomètres de la centrale de Fukushima, évacuée depuis deux ans. A Namie, une ville d'autrefois 21.000 habitants, il n'y a plus âme qui vive. Le temps s'y est arrêté, le 11 mars 2011, jour de la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi, que l'on peut apercevoir des toits de la ville. Google y a envoyé ses voitures surmontées de caméras à 360 degrés et grâce à ses images, depuis le 27 mars dernier, il est possible de se promener virtuellement sur<a href="https://maps.google.co.uk/maps?q=Namie,+Fukushima+Prefecture,+Japan&hl=en&ll=37.494201,140.990381&spn=0.014301,0.066047&sll=37.492975,140.997677&sspn=0.063538,0.132093&oq=namie+j&hnear=Namie,+Futaba+District,+Fukushima+Prefecture,+Japan&t=m&z=15&layer=c&cbll=37.494203,140.99037&panoid=pjgHkcFlzFvd6Hf2lEFp-g&cbp=11,0,,0,0" target="_blank"><strong> Google map,</strong></a> dans une partie de la zone interdite de Fukushima.</p><p><strong>"Memories for the Future"</strong></p><p><img id="media-228576" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/506081230.jpg" alt="centrale nucléaire,fukushima,google streetview" />Ces images permettent à Google d'étoffer son site <strong>« <a href="http://www.miraikioku.com/streetview/en/about" target="_blank">Memories for the Future</a> »</strong>, qui regroupe de nombreux clichés du Japon pris après les catastrophes de 2011. L'exemple de Nami-machi est particulièrement révélateur des dégâts sur le long terme dans la préfecture de Fukushima : « Avec le danger nucléaire persistant, nous n'avons pu réaliser que des travaux superficiels pendant les deux dernières années » explique le maire de la ville, qui souhaite que les images présentes sur Street View soient vues par le plus grand nombre, pour que puisse être mesurée <em>«</em> la considérable gravité de la situation ».</p><p><strong><a href="http://www.lemonde.fr/japon/video/2013/03/27/visite-virtuelle-dans-la-zone-interdite-de-fukushima_3149029_1492975.html" target="_blank">Voici une vidéo montée par Lemonde.fr,</a></strong>qui donne un aperçu de ces images qui traduisent le silence de mort qui y règne à Namie. Surréaliste et angoissant.<strong> <br /></strong></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xyj3ys"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xyj3ys_visite-virtuelle-dans-la-zone-interdite-de-fukushima_news" target="_blank">Visite virtuelle dans la zone interdite de...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/lemondefr" target="_blank">lemondefr</a></em></p><p><strong><strong>La vidéo de Tepco, en direct de la centrale </strong></strong></p><p>De son côté,<strong> Tepco, la compagnie Tokyo Electric Power Company,</strong> a installé une<strong> caméra qui filme 24 h sur 24 le site de la centrale de Fukushima Daïchi</strong>. Encore plus sinistres que celles de Google, ces images sont accessibles en direct sur le site internet que Tepco a ouvert pour Fukushima. <strong><a href="http://www.tepco.co.jp/en/nu/f1-np/camera/index-e.html" target="_blank">Cliquer ICI </a></strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><span><strong><span style="color: #000000; font-size: 11px; font-style: normal; font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16px; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></span>PLUS D'INFO</strong></p><div class="name lname"><ul><li><strong>Namie, Futaba District, Fukushima Prefecture, sur Google map :<a href="https://maps.google.co.uk/maps?q=Namie,+Fukushima+Prefecture,+Japan&hl=en&ll=37.494201,140.990381&spn=0.014301,0.066047&sll=37.492975,140.997677&sspn=0.063538,0.132093&oq=namie+j&hnear=Namie,+Futaba+District,+Fukushima+Prefecture,+Japan&t=m&z=15&layer=c&cbll=37.494203,140.99037&panoid=pjgHkcFlzFvd6Hf2lEFp-g&cbp=11,0,,0,0" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Le site consacré par Tepco à Fukushima <a href="http://www.tepco.co.jp/en/restoration/index-e.html" target="_blank">: cliquer ICI</a></strong></li></ul></div><p><a href="http://www.tepco.co.jp/en/restoration/index-e.html" target="_blank"><strong><br /></strong></a><strong><span><strong><span style="color: #000000; font-size: 11px; font-style: normal; font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16px; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></span>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><a href="http://www.sudouest.fr/2013/03/28/fukushima-visitez-la-zone-evacuee-de-namie-avec-google-street-view-1008313-4803.php" target="_blank"><strong>Fukushima : visitez la zone évacuée de Namie avec Google Street View</strong></a></li></ul><p><strong><a href="http://www.tepco.co.jp/en/nu/f1-np/camera/index-e.html" target="_blank"><br /></a></strong></p>
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Fukushima : nouvelles fuites d'eaux hautement radioactives... et nouveaux rats
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2013-04-23T10:30:00+02:00
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Fukushima : inspection de l’AIEA en avril 2013 Photo AFP...
<p style="text-align: center;"><img id="media-228692" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/1465130912.jpg" alt="sécurité,fukushima,centrale nucléaire,fuites d'eau radioactive,eau radioactive,tepco" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Fukushima : inspection de l’AIEA en avril 2013 Photo AFP</em></span></p><p><strong>Fukushima continue d'accumuler les incidents. </strong><a href="http://blogs.sudouest.fr/admin/posts/Barre%20personnelle%20Les%20plus%20visités%20http:/maplanete.blogs.sudouest.fr/%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/posts/posts.php?limit=25&keyword=&filter=&filter_value=&date=&from=25%20http:/www.google.fr/%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/posts/posts.php?blog_id=2538&blog_type=weblog%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/link.htm?v=322%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/posts/post.php?blog_id=2538&blog_type=weblog%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/link.htm?v=320%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/javascript/tinymce/plugins/paste/pasteword.htm?v=323%20http:/blogs.sudouest.fr/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/link.htm?v=323%20http:/www.mozilla.com/fr/firefox/central/%20http:/bo-prod.sudouest.sdv.fr/%20http:/www.lemonde.fr/%20QUAY3.00%20http:/quay.sudouest.com/default.aspx%20https:/twitter.com/oauth/authorize?oauth_token=wqXAIoRkruPvljiay4gPhedro9tQHpz9HpNYnOOA" target="_blank"><strong> Selon le site japonais "Fukushima Diary", de nouvelles fuites d'eaux radioactives se sont produites la semaine dernière sur le site de la centrale. </strong></a>Le réservoir n°2 a perdu 42 m³ d'eaux extrêmement radioactives pendant la nuit du 17 au 18 avril 2013. Et des rats ont à nouveau été découverts dans un transformateur, le lundi 22 avril au matin. <strong>L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)</strong> demande désormais au gestionnaire de la centrale d<strong>e « revoir sa stratégie »</strong>.</p><p><strong><img id="media-228685" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2689371876.jpg" alt="sécurité,fukushima,centrale nucléaire,fuites d'eau radioactive,tepco" />42 m3 d'eaux radioactives manquants...<br /></strong></p><p>Un changement significatif de niveau d'eau dans<strong> le réservoir n°2</strong> a été observé par Tepco, pendant la nuit du 17 avril 2013 (photo Tepco DR ci-contre). Tepco, qui transvase l'eau extrêmement radioactive de ce réservoir n°2 vers la citerne H2 plus sûre, a dû interrompre cette opération de transvasement le 17 avril à 16 h 57. Elle a repris le 18, à 9 h 47. Mais, entre temps, le niveau de l'eau est passé de 707 m³ à 665 m³, et Tepco ne sait pas où sont allés ces 42 m³ manquants.</p><p><strong><img id="media-228683" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/2413543021.jpg" alt="sécurité,fukushima,centrale nucléaire,fuites d'eau radioactive,tepco" />... et le retour des rats </strong><strong></strong><strong></strong></p><p>Par ailleurs, selon l'AFP, Tepco a indiqué hier matin avoir <strong>relancé le système de refroidissement de la piscine de combustible usé du réacteur 2</strong> qu'elle avait volontairement stoppé à cause de la<strong> découverte de deux rats morts dans un transformateur</strong> (photo DR Tepco, ci-contre), lundi, à 10h13 (01h13 GMT)<strong>. </strong> Pour retirer ces corps et contrôler le matériel, il a fallu éteindre les système de refroidissement, à 11h36 (02h36 GMT), pour une durée d'environ trois à quatre heures. «Après retrait des rats, contrôle du transformateur et confirmation qu'il n'y avait pas d'anomalie, nous avons remis en service le système de refroidissement à 15h48 (06h48 GMT)», a expliqué Tepco dans un communiqué, ajoutant qu'aucun autre problème n'avait été constaté par la suite.</p><p><strong>Eviter d'autres incidents futurs<br /></strong></p><p>L'opérateur de la centrale de <span class="mn-topic-link">Fukushima</span> a présenté, <strong>mercredi 17 avril, un ensemble de mesures pour éviter</strong> que les incidents récents, <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/07/fukushima-une-nouvelle-fuite-de-120-tonnes-d-eau-hautement-r.html" target="_blank"><strong>fuites d'eaux radioactives</strong></a> à répétition et pannes électrique, ne se reproduisent dans le complexe atomique ravagé. Il veut éliminer les risques, empêcher les animaux de s'infiltrer dans les équipements et a commencé à transvaser vers des cuves sûres l'eau de réservoirs souterrains défectueux. «Nous avons senti la nécessité d'agir pour éviter que ne se reproduisent des incidents. <strong>Bien sûr nous aurions mieux fait de le faire plus tôt, et nous devons accélérer les procédés pour résoudre les lacunes et retards sur place»,</strong> a déclaré le patron de <span class="mn-topic-link">Tokyo</span> Electric Power (Tepco), Naomi Hirose, lors d'une conférence de presse.</p><p><strong>Précarité des dispositifs</strong></p><p><strong>Le site de Fukushima reste extrêmement vulnérable, à la merci d'un nouveau séisme, mais aussi de dommages causés par l'intrusion d'animaux, comme des rongeurs ou des serpents.</strong> Tepco a lancé une<strong> campagne de recherche de «faiblesses» dans les équipements électriques</strong> pour le refroidissement des réacteurs et du combustible usé stocké dans des piscines de désactivation. Parmi ces failles, figurent notamment les câbles vitaux passant sous des matériels susceptibles de s'effondrer en cas de séisme, des câbles en pelote risquant de chauffer ou encore des trous par lesquels peuvent s'infiltrer des rats, souris ou autres petits animaux. <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/21/fukushima-un-rat-a-l-orgine-de-la-panne-d-electricite.html" target="_blank"><strong>Mi-mars, un rat avait causé un court-circuit</strong></a> et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé. Cet incident, sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit «d'arrêt à froid» mi-décembre 2011, a révélé<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/09/fukushima-le-japon-en-alerte-avec-de-nouveaux-soupcons-de-fu.html" target="_blank"> <strong>la précarité des dispositifs</strong></a> actuellement en service dans le site nucléaire dévasté par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.Depuis, l<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/09/fukushima-le-japon-en-alerte-avec-de-nouveaux-soupcons-de-fu.html" target="_blank">e gouvernement japonais</a></strong> a sommé Tepco de s'expliquer et de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les lieux.</p><p><strong>Le plan de Tepco, "tardif", est aussi insuffisant selon l'AIEA</strong></p><p><strong>Présenté mi-avril, l'ensemble des mesures destinées à améliorer la sécurité du site est "tardif", comme le reconnaît Tepco lui-même.</strong> Pas encore opérationnel, comme le montre cette nouvelle fuite d'eaux hautement radioactives et la découverte de nouveaux rongeurs dans le système de refroidissement d'une des piscines. Et pas suffisant, selon l'AIEA. A<strong> <a class="LIEN-ARTICLE" href="http://blogs.sudouest.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202703804493-fukushima-nouvelle-mission-d-inspection-de-l-aiea-558230.php">l’issue d’une mission de plusieurs jours dans le complexe atomique, </a></strong><span class="LIEN-ARTICLE"> l'organisme international </span> souligne que « Tepco doit poursuivre ses efforts pour améliorer la fiabilité des systèmes essentiels, pour évaluer l’intégrité des installations et pour élever la protection vis-à-vis des risques extérieurs ». Et qu'elle devra aussi revoir sa stratégie « pour améliorer la gestion des radiations issues du site, particulièrement celles créées par le stockage de l'eau radioactive accumulée».</p><p><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/09/fukushima-le-japon-en-alerte-avec-de-nouveaux-soupcons-de-fu.html" target="_blank"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><span><strong><span style="color: #000000; font-size: 11px; font-style: normal; font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16px; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></span>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><p><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : le Japon en alerte avec de nouveaux soupçons de fuite d'eau contaminée <br /></a></strong></p></li><li><p><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : un rat à l'origine de la panne d'électricité ?</a></strong></p></li><li><p><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : les piscines des réacteurs 3 et 4 ne sont plus refroidies</a></strong></p></li></ul><p><strong><br /></strong></p>
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Fukushima : mesures truquées de la radioactivité au Japon ?
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2013-04-11T10:34:00+02:00
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Un jardin d'enfants le 3 août 2011 à Fukushima, à 60 km de la...
<div class="contenuArticle"><p style="text-align: center;"><img id="media-227567" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/756864017.jpg" alt="enfants fukushima.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em><span style="color: #888888; font-family: Arial,sans-serif; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 21px; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Un jardin d'enfants le 3 août 2011 à Fukushima, à 60 km de la centrale nucléaire Photo archives AFP</em></span><br /></span></em></span></p><p><strong>Au Japon, il n'y a pas que les fuites d'eau radioactives des piscines de la centrale de Fukushima qui alimentent les polémiques.</strong> Le 8 mars dernier, le journal japonais "<strong>Friday",</strong> hebdomadaire d'information généraliste édité par <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Kodansha" target="_blank"><strong>Kodansha,</strong></a> publiait une enquête du journaliste Kirishima Shun, qui fait état d’un scandale qui agite la société japonaise et peu médiatisé jusqu'à présent : celui des mesures officielles de la radioactivité au Japon, qui seraient trafiquées.</p><p><strong>"Fushima, les mesures officielles de la radiation étaient divisées par deux"</strong></p><p><strong><img id="media-227563" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/3100452540.jpg" alt="fukushima titre hebdo.jpg" /></strong></p><p><strong>L'enquête de "Friday" (titre ci-contre), révèle que les bornes gouvernementales destinées à informer en continu la population de la radioactivité ambiante sont fausses. <br /></strong></p><p>"Le pays a toujours soutenu qu’à l’écart de la centrale, les taux de radiation de la région sont bas et leur influence sur le corps humain est faible. Ce qui lui permet de maintenir cette affirmation, c’est, entre autre, la présence des « monitoring posts », appareils de mesure de radiation à écran installés par le ministère de la recherche juste après l’accident dans chaque zone de la région, affirme le journaliste. Les chiffres annoncés sur ces postes sont une sorte de certificat de vérité pour le pays."</p><p><strong>"Des mesures mensongères"</strong></p><p><img id="media-227562" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3991527708.jpg" alt="compteur fukuhsima-e1365174307387.jpg" width="228" height="304" />Pourtant, assure la revue, si l'on en croit <strong>un groupe de chercheurs et de médecins</strong> qui a effectué ses propres mesures à proximité de 117 postes sur les 570 placés dans la préfecture de Fukushima, "ces mesures se révèlent mensongères". Le <strong>"Colloque sur le Problème de l’Irradiation Interne des Citadins et Scientifiques"</strong>, a ainsi indiqué une faiblesse anormale des données numériques officielles. Un membre du colloque, <strong>Yagasaki Katsuma</strong>, professeur émérite à l’Université des Ryukyu, explique dans <strong>"Friday"</strong> : "Entre août et octobre de l’année dernière, quand on tendait un de ces compteurs portables de haute précision utilisés par l’administration, entre autres, vers un poste,<strong> les mesures affichées par le compteur étaient très hautes, près du double de celles affichées publiquement</strong>. Une différence de 51% quand les alentours avaient été décontaminés, et de 56% quand ils ne l’avaient pas été. Avec une telle différence, impossible de prétendre qu’on était dans le domaine de la simple erreur. "</p><p><strong>Des radiations du double de celles indiquées par les postes officiels</strong></p><p>L'hebdomadaire"<strong>Friday</strong>" a effectué de son côté des mesures sur <strong>23 emplacements</strong> et a constaté que les radiations étaient pour la plupart le double de celles indiquées par les postes, avec une différence de 56% en moyenne. Le journaliste a photographié les relevés (photos ci-dessus).</p><p><strong>Une succession d'anomalies thyroïdiennes <br /></strong></p><p>Pour "<strong>Friday",</strong> cela expliquerait la succession d'anomalies thyroïdiennes à Fukushima et particulièrement chez les enfants : <strong>"sur 38.114 examens de la thyroïde chez les enfants dans la préfecture de Fukushima en 2011, 3 cancers déclarés, 7 cancers possibles",</strong> indiquait une autre revue, <a href="http://gendai.net/articles/view/syakai/141756" target="_blank"><strong>Gendai,</strong></a> le 4 avril dernier. Yoshida Kunihiro, président de l’association à but non lucratif Anshin-Anzen Project [Projet Confiance et Sécurité], qui s’occupe de collecter des informations sur les dégâts provoqués par l’accident de la centrale Daiichi, participait le 2 février dernier à<strong> une inspection thyroïdienne à Fukushima-ville.</strong> Interviewé par<strong> "Friday</strong>", il pointe du doigt ces anomalies infantiles : "Sur<strong> 80 personnes examinées</strong>, un adulte est en observation pour un possible cancer de la thyroïde, et des kystes ont été décelés chez 60% des autres personnes, enfants et adultes. Plus particulièrement chez les enfants qui font du sport dehors, et des garçons qui pratiquent le base-ball quotidiennement en avaient même plusieurs". </p><p><img id="media-227564" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2773981289.jpeg" alt="blog fukushima photo.jpeg" />Pour le <a href="http://fukushima.over-blog.fr/" target="_blank"><strong>Blog de Fukushima</strong>,</a> qui a publié le 10 avril l'enquête de "<strong>Friday",</strong> ce problème de désinformation serait récurrent au Japon depuis la catastrophe de 2011 et semblerait être devenu la norme. Le blog avait déjà<strong><a title="null" href="http://fukushima.over-blog.fr/article-monitoring-des-balises-de-fukushima-daichi-103831628.html" target="_blank"> rapporté</a> </strong>cette pratique sur le site nucléaire même de Fukushima Daiichi où les balises auraitent été entourées de murs pour faire baisser les taux.</p><p>Y a-t-il eu manipulation des mesures, ou pas, à dessein, ou pas ? Quoiqu'il en soit, les chercheurs et médecins japonais tirent l'alarme concernant les <strong>cancers de la thyroïde,</strong> qui s'étendent au-delà de la préfecture de Fukushima. Selon le <a href="http://gendai.net/articles/view/syakai/141756" target="_blank"><strong>journal Gendai</strong></a>, les problèmes de thyroïde répertoriés dans différentes régions du Japon, en hausse importante depuis 2011, attesteraient qu’une grande partie du pays aurait été contaminée.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE L'ARTICLE DE "FRIDAY" EN ENTIER : <a href="http://japotexte.wordpress.com/2013/04/05/radiations/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LE BLOG DE FUKUSHIMA : <a href="http://fukushima.over-blog.fr/" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></p><p> </p></div>
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Fukushima : le Japon en alerte avec de nouveaux soupçons de fuite d'eau contaminée
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2013-04-09T14:30:00+02:00
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Des policiers, en tenue anti-radiations, proches de la centrale de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-227450" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3502567228.jpg" alt="fukushima,centrale nucléaire,tsunami,catastrophe naturelle,pollution,fuite d'eau,radioactivité,piscine,contamination,tepco,gouvernement" /></p><p style="text-align: center;"><em><span class="copyright" style="color: #000000; font-size: 10px; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 12px; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff;">Des policiers, en tenue anti-radiations, proches de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2013, à l'occasion du deuxième anniversaire du tremblement de terre. Photo archives AFP</span></em></p><p><strong><span class="stubs">Tokyo Electric Power</span> (<span class="stubs">Tepco</span>), l<span class="stubs">a société</span> qui gère la centrale nucléaire <span style="color: #000000;">de Fukushima-</span>Daiichi, endommagée par un séisme et un tsunami en mars 2011, a reconnu aujourd'hui ne plus avoir confiance dans les piscines souterraines où l'eau contaminée est stockée, mais ne pas voir d'alternative.</strong></p><p><strong>Troisième fuite d'eau radioactive des piscines</strong></p><p>Les soupçons de fuite de la piscine numéro 1 sont apparus pendant le transfert, lundi, d'eau contaminée à partir de la piscine numéro 2, elle-même endommagée, a précisé l'autorité de sûreté nucléaire japonaise. Il s'agit du troisième incident de ce type depuis vendredi dernier, après <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">les deux pannes consécutives du système de refroidissement du réacteur, ces dernières semaines.</a></strong></p><p><iframe width="388" height="228" scrolling="no" frameborder="0" src="http://fr.news.yahoo.com/video/possible-fuite-deau-radiocative-à-083511461.html?format=embed&player_autoplay=false"></iframe></p><p><strong><img id="media-227452" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1745423025.jpg" alt="fukushima,centrale nucléaire,tsunami,catastrophe naturelle,pollution,fuite d'eau,radioactivité,piscine,contamination,tepco,gouvernement" />"Nous ne faisons plus confiance aux piscines souterraines"</strong></p><p>Si les soupçons de Tepco concernant de nouvelles fuites d'eau contaminée à la piscine souterraine numéro 1 se confirmaient, cela signifierait que trois des sept piscines sont inutilisables, ce qui compliquerait d'autant le nettoyage déjà bien difficile du site hautement radioactif. <strong>"Nous ne pouvons pas nier le fait que nous ne faisons plus confiance aux piscines souterraines", a déclaré le directeur général de <span class="stubs">Tepco</span>, <span class="stubs">Masayuki Ono</span> (photo ci-dessus) au cours d'une conférence de presse convoquée à la hâte. </strong>"Nous ne pouvons pas transférer toute l'eau contaminée dans des réservoirs terrestres si nous décidions de ne plus utiliser les piscines souterraines", a-t-il expliqué. "Leur capacité n'est pas suffisante et nous devons donc utiliser les moyens disponibles."</p><p><strong><img id="media-227449" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3250064225.jpg" alt="fukushima,centrale nucléaire,tsunami,catastrophe naturelle,pollution,fuite d'eau,radioactivité,piscine,contamination,tepco,gouvernement" />Le gouvernement somme Tepco de s'expliquer<br /></strong></p><p><span class="stubs">Tepco</span>, qui a immédiatement interrompu l'opération de transfert, avait déjà annoncé ce week-end qu'environ<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/04/07/fukushima-une-nouvelle-fuite-de-120-tonnes-d-eau-hautement-r.html" target="_blank"> <strong>120.000 litres d'eau contaminée s'étaient échappés des piscines numéro 2 et 3. </strong></a> Le gouvernement de Tokyo a sommé la direction de <span class="stubs">Tepco</span> de s'expliquer sur l'origine des fuites et des autres problèmes à répétition qui affectent la centrale ces dernières semaines. L'entreprise nippone avait déjà été vivement critiquée juste après la catastrophe d<span style="color: #000000;">e Fukushima </span>pour avoir déversé de l'eau radioactive dans la mer, contaminant les poissons et ruinant l'activité économique de la pêche dans la région.</p><p><strong>Les inquiétudes de la Russie, voisine du Japon</strong></p><p>Le mois dernier, un<strong> haut responsable de <span class="stubs">Tepco</span> a reconnu que <span class="stubs"><strong>l</strong>a société</span> ne parvenait pas à mettre fin aux infiltrations souterraines d'eau contaminée dans le bâtiment du</strong> réacteur endommagé et qu'il pourrait lui falloir jusqu'à quatre années pour trouver une solution. La <span class="lien_interne">Russie</span>, en raison de sa proximité avec le <span class="lien_interne">Japon</span> ne cache pas son inquiétude. Le chef des <span class="lien_interne">services</span> sanitaires russes, Guennadi Onichtchenko, a déclaré mardi que la découverte de fuites d'eau contaminée "témoigne du fait qu'ils [les Japonais] ne peuvent régler la situation". "Etant donné que les Japonais refusent de <span class="lien_interne">laisser</span> <span class="lien_interne">entrer</span> (dans la centrale) des spécialistes étrangers, nous vivons mal la situation", a ajouté M. Onichtchenko.</p><p>La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le<strong> site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami.</strong> Le monde et le Japon n'en ont pas fini avec Fukushima.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a> avec l'AFP</strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Fukushima, un chantier de titan, Sciences actualité.fr : <a href="http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248125160140/fukushima-un-chantier-de-titan/" target="_blank">cliquer ICI</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : un rat à l'origine de la panne d'électricité ?</a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : les piscines des réacteurs 3 et 4 ne sont plus refroidies</a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/07/fukushima-chronique-d-un-desastre.html" target="_blank">Fukushima : "Chronique d'un désastre", sur ARTE </a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">Fukushima : "Une catastrophe illimitée dans le temps"</a></strong></li></ul>
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Fukushima: une nouvelle fuite d'eau hautement radioactive
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2013-04-07T10:57:00+02:00
2013-04-07T10:57:00+02:00
Des employés de TEPCO à la centrale de Fukushima Photo AFP...
<p style="text-align: center;"><img id="media-227257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/4102543781.jpg" alt="FUKUSHIMA EMPLOYES TEPCO.jpg" width="524" height="343" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em><span class="legende">Des employés de TEPCO à la centrale de Fukushima</span> <span class="copyright"> Photo AFP</span></em></span></p><p>Après l'annonce samedi d'une <strong>fuite de 120 tonnes d'eau hautement radioactive</strong> d'un réservoir de la centrale nucléaire de <span class="mn-topic-link">Fukushima</span>, au Japon, qui ont contaminé les sols environnants,<strong> l'opérateur du site, <span class="mn-topic-link">Tokyo</span> Electric Power (Tepco) la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima fait état ce dimanche d'un nouvel écoulement d'eau contaminée dans le sol</strong>, depuis un réservoir de stockage souterrain.</p><p><strong>Des éléments radioactifs décelés autour des réservoirs <br /></strong></p><p>Pour la première fuite, des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable au fond du réservoir. Tepco, qui n'a pas précisé pas depuis quand le réservoir fuyait, a dit prévoir de <strong>transvaser les 13.000 mètres cubes d'eau restants dans d'autres cuves</strong> au cours des deux prochaines semaines. <strong>Selon l'opérateur, des éléments radioactifs ont également été détectés autour d'une seconde cuve.</strong> Cette eau va-t-elle s'écouler dans la mer, située à 800 mètres du réservoir, et déjà fortement radioactive par l'accident de la centrale en mars 2011 ? Non, selon l'agence de presse japonaise Kyodo. Ces réservoirs, des trous creusés dans le sol après la catastrophe de mars 2011, sont entourés de panneaux étanches censés empêcher l'eau de s'écouler dans la terre.</p><p><iframe width="474" height="278" scrolling="no" frameborder="0" src="http://fr.news.yahoo.com/video/possible-fuite-deau-radiocative-à-083511461.html?format=embed&player_autoplay=false"></iframe></p><p><strong>Les problèmes s'accumulent sur le site de Fukushima</strong></p><p>Deux ans après le séisme et le tsunami qui ont provoqué la plus grande catastrophe nuncléaire de l'histoire de l'humanité, les incidents se multiplient sur le système de refroidissement mis en place dans l'urgence pour tenter de maîtriser les réacteurs, dont le coeur est entré en fusion.</p><p><iframe width="485" height="86" src="http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=943049" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p><strong>Vendredi 5 avril, c'est le système de refroidissement de la piscine d'entreposage de barres de combustible qui s'est arrêté pendant environ trois heures sur le réacteur n°3.</strong> Il s'agissait de la deuxième panne en trois semaines dans le système de circulation de l'eau de mer utilisée pour refroidir le combustible usagé, qui serait survenue à la suite d'une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher la récidive de la grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.</p><p><strong><img id="media-227258" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1702836067.jpg" alt="pollution,nucléaire,fukushima,incident,fuite d'eau,réservoir,tepco" />Une panne de courant</strong> <strong>survenue lundi 18 mars</strong> <strong>peu avant 19h00 heure locale</strong> (10h00 heure française), avait en effet contraint Tepco, l'opérateur Fukushima Daiichi à <strong>suspendre le refroidissement de trois piscines de stockage de combustible usagé</strong>. La piscine du réacteur 4 qui contient le plus de barres de combustibles (1.330 barres de combustible usagé, et 200 barres de combustible non utilisé), n'a pu à nouveau être refroidie que le mercredi 21 mars, alors que la température montait d'heure en heure. A l'origine, une <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/21/fukushima-un-rat-a-l-orgine-de-la-panne-d-electricite.html" target="_blank"><strong>panne d'électricité provoquée par un rat,</strong></a> qui avait fait jonction entre deux connecteurs électriques et causé un court circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement des piscines de désactivation des assemblages de combustible usé.</p><p><strong>Un travail de Sisyphe</strong></p><p>Cette semaine, plusieurs autres incidents se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipements, les travailleurs oeuvrant à l'extérieur dans des conditions très difficiles, en combinaisons de protection et masques intégraux.<strong> Les pannes et incidents à répétition montrent que leur travail s'apparente à celui de <a href="http://www.expressio.fr/expressions/le-rocher-de-sisyphe.php">Sisyphe.</a>..</strong> La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le<strong> site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami.</strong></p><p><iframe width="485" height="90" src="http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=942945" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><p id="p1"><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : un rat à l'origine de la panne d'électricité ?</a></strong></p></li><li><p id="p1"><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/19/fukushima.html" target="_blank">Fukushima : les piscines des réacteurs 3 et 4 ne sont plus refroidies</a></strong></p></li></ul><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/07/fukushima-chronique-d-un-desastre.html" target="_blank">Fukushima : "Chronique d'un désastre", sur ARTE</a></strong></li></ul><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps.html" target="_blank">Fukushima : "Une catastrophe illimitée dans le temps"</a></strong></li></ul>
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Fukushima : les piscines des réacteurs 3 et 4 ne sont plus refroidies
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2013-03-19T14:35:00+01:00
2013-03-19T14:35:00+01:00
Vue aérienne de la centrale de Fukushima Photo DR Une panne de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-225165" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1109307476.jpg" alt="fukuhsima aerienne.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Vue aérienne de la centrale de Fukushima Photo DR</em></span></p><p><strong>Une panne de courant</strong> <strong>survenue lundi 18 mars</strong> <strong>peu avant 19h00 heure locale</strong> (10h00 heure française), a contraint Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ravagée par le tsunami de 2011, à<strong> suspendre le refroidissement de trois piscines de stockage de combustible usagé,</strong> a rapporté mardi 19 mars l'agence Kyodo.</p><p><strong>Le système de refroidissement partiellement rétabli</strong></p><p>Dans la nuit de lundi à mardi, à 1h45 heure locale (lundi 16h45, en France), l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co.(TEPCO), n'était pas parvenu à relancer l'alimentation électrique des systèmes de refroidissement, a ajouté Kyodo. Tepco a annoncé que le système de refroidissement avait été partiellement rétabli mardi à 14 h 20 (6 h 20 en France). Selon l’opérateur, le fonctionnement normal des systèmes de refroidissement des piscines des réacteurs 3 et 4 devait reprendre à partir de midi, heure française. Ce n'est toujours pas le cas à 14 h 30.</p><p><strong>La température augmente de 0,3 à 0,4° par heure</strong></p><p>Pour l'heure, la piscine du réacteur 4 qui contient le plus de barres de combustibles (1.330 barres de combustible usagé, et 200 barres de combustible non utilisé) n'est toujours pas refroidie. Depuis l’arrêt du refroidissement, la température augmente de 0,3 à 0,4 degré par heure. La limité de sûreté étant de <strong>65 degrés</strong>, <strong>Tepco dit avoir environ 9 jours pour rétablir le courant.</strong></p><p><strong>Pas de système de secours de refroidissement</strong></p><p>Selon le <a href="http://fukushima.over-blog.fr/" target="_blank"><strong>blog de Fukushima,</strong></a> à l’été 2012, "une panne s’était déjà produite sur le système de refroidissement de la piscine n°4. Cette fois-ci, c’est une panne plus grave puisque, selon l'agence Kyodo se référant à Tepco, 3 piscines du site nucléaire ne sont plus alimentées en électricité". Le blog rappelle avoir déjà dénoncé <strong><a title="null" href="http://fukushima.over-blog.fr/article-voir-fukushima-37-108250673.html" target="_blank">en juillet 2012</a> </strong> qu'il n’existe toujours pas de système de secours de refroidissement à Fukushima Daiichi, 2 ans après le début de la catastrophe. Selon <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130319.OBS2341/fukushima-de-tels-incidents-sont-destines-a-se-reproduire.html" target="_blank"><strong>Thierry Charles, directeur de la sûreté à l'IRSN</strong></a>, "compte tenu de l’ampleur de l’accident, il n’est pas choquant qu’il y ait des anomalies. Les événements comme la panne survenue lundi, ou les effluves d’hydrogène il y a quelques semaines, sont destinés à se reproduire." Pour la<a href="http://www.criirad.org/" target="_blank"><strong> CRIIRAD,</strong></a> au contraire, "si la situation n’est pas restaurée assez rapidement, la montée en température de l’eau des piscines sous l’effet de la chaleur dégagée par les barreaux de combustible usé pourrait conduire à une nouvelle catastrophe".</p><p> <strong>La radioactivité de Fukushima continue de polluer l'océan </strong></p><p>Pendant ce temps-là, les fuites radioactives de la centrale semblent poursuivre en contaminant les oeaux de l'océan. Tepco a récemment annoncé avoir pêché dans le Pacifique <strong>un poisson avec un taux de radioactivité de 740 000 becquerels de césium par kilogramme (bq/kg).</strong> Soit 7 400 fois plus que la norme fixée par les autorités japonaises pour interdire tout aliment à la consommation. Le poisson de fond, une morue longue, a été attrapé le <strong>21 février</strong> dernier dans un filet installé aux abords des réacteurs ravagés.</p><p>« <strong>Aucun changement important des niveaux de radioactivité</strong> n’a été détecté par nos instruments de mesure à proximité » a déclaré Masayuli Ono, responsable exécutif des installations nucléaires chez Tepco. Des propos qui se veulent rassurants, mais peineront à aider les Japonais qui vivent sur place à garder la tête froide. L'inquiétude des habitants du nord-est du Japon est grande, d'autant plus que Tepco a tardé à communiquer sur l'incident : l'opérateur a mis <strong>3 heures</strong> pour informer la Commission japonaise pour le contrôle de l'énergie atomique (NRA) de la panne d'électricité.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>EN SAVOIR PLUS</strong></p><ul><li><strong>Fukushima sur le blog Ma Planète : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></li></ul><ul><li><h5><a href="http://www.criirad.org/" target="_blank">La CRIIRAD</a></h5></li></ul><p>La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (CRIIRAD) est une association loi de 1901 agréée dans le cadre de la protection de l'environnement et qui conduit des études et des analyses dans le domaine de la radioactivité. Basée à Valence (Drôme), la CRIIRAD a été créée en mai 1986 par Michèle Rivasi à la suite de l'accident deTchernobyl.</p><ul><li><strong><a href="http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx" target="_blank">L'IRSN</a></strong></li></ul><div>Le décret n° 2002-254 du 22 février 2002 modifié, relatif à l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, confie à celui-ci des missions en matière de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires, organisées en 7 grands domaines. En savoir plus : <a href="http://www.irsn.fr/FR/IRSN/presentation/Pages/Nosmissions.aspx" target="_blank"><strong>cliquer ICI</strong></a></div><div> </div><p><strong><em><br /></em></strong></p>
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Fukushima : ”Une catastrophe illimitée dans le temps”
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2013-03-11T10:31:00+01:00
2013-03-11T10:31:00+01:00
Deux ans après la catastrophe, commment vivent les enfants de...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-224445" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1884150080.jpg" alt="fukushima enfants.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Deux ans après la catastrophe, commment vivent les enfants de Fukushima ? Photo ARTE DR</em></span></p><p> <strong>Japon, vendredi 11 mars 2011, 5 h 46 mn 23 s UTC, soit 14 h 46 mn 23 s heure locale.</strong> <strong>Un séisme de magnitude 9 provoque un tsunami monstrueux</strong> : une vague de 15 à 30 mètres de haut submerge la région de Fukushima, au nord-est de Tokyo. Parcourant jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres, elle ravage près de 600 km de côtes et détruit partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires : 18.000 personnes meurent ou disparaissent. Le tsunami provoque enfin l'<strong>accident de la centrale de Fukushima-Daïchi</strong>, classé comme la catastrophe de Tchernobyl en 1986, au <strong>niveau 7,</strong> le plus élevé d l'échelle internationale des "événements" nucléaires.</p><p> <strong>"Le monde après Fukushima"</strong></p><p><iframe width="392" height="221" src="http://www.youtube.com/embed/fI_pluAHwVk" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> <strong>À quoi ressemble la vie des gens deux ans après une catastrophe nucléaire ? </strong>Entre résistance et désespoir, le documentariste japonais <strong>Kenichi Wabanabe</strong> raconce dans un documentaire exceptionnel diffusé sur ARTE le 5 mars dernier, "<strong></strong> le triste quotidien des gens dans la région de Fukushima :<strong> la non-vie, la vie le coeur arraché, la vie au jour le jour. <br /></strong></p><p> <strong>Victimes mais "debout"</strong></p><p> <strong>Watanabe donne la parole aux victimes de l'accident.</strong> Bouleversant. Le réalisateur va partout. A 50 km de la centrale, où l'on voit des mères accompagnées leurs enfants irradiés chez le médecin pour leur contrôle obligatoire, jusqu'à 250 km de là, à Tokyo, la mégalopole de 30 millions d'habitants que les autorités ont envisagé évacuer, en mars 2011. En passant par une zone de pêche à 160 km au nord de la centrale, où l'on pêche toujours des poissons fortement contaminés, sans oublier Hiroshima, à 850 km de Fukushima. Fukushima : "l'île de la Fortune", en japonais... Tous victimes, tous profondément malheureux. Mais tous "debout".</p><p><strong>Vivre, est-ce juste "exister" ?</strong></p><p><strong>Paroles de mères, paroles d'instutrices, paroles d'agriculturices et d'agriculteurs parole de pêcheurs...</strong> Les larmes sont étouffées, les mots dignes, courageux, émouvants mais précis pour évoquer <strong>la douleur</strong> qui accompagne depuis deux ans, au nord-est du Japon chaque petite chose de la vie quotidienne. Avec les priorités et les obsessions qui sont désormais les leurs : se protéger, protéger les enfants, se nourrir, comprendre... Tous posent à leur manière la question fondamentale : <strong>vivre après la catastrophe nucléaire, est-ce vivre ?</strong></p><p> <strong><img id="media-223361" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/900687820.jpg" alt="emission,télévision,fukushima,documentaire" />Nettoyer l"innettoyable"</strong></p><p> Est-ce vivre que de devoir <strong>rejeter à la mer, dès que pêchés tous les poissons, trop contaminés</strong> pour être vendus et consommés, moyennant une indemnisation de Tepco, la compagnie électrique de la centrale de Fukushima ? Quel avenir pour la pêche dans cette région du Japon ? Est-ce vivre que de devoir se<strong> balader partout avec son dosimètre</strong>, afin d'évaluer le taux de radioactivité de l'endroit où l'on se trouve ? Enfants, adultes, chacun le sien chez les Ota. La famille d'agriculteurs revenue dans la zone doit déjouer les pièges de la "peau de léopard", ces taches de radioactivité qui contaminent la nature pourtant si belle. En fonction des vents, de la pluie, l'ennemi omniprésent mais invisible et inodore, s'est répandu inégalement sur le sol, la végétation, les maisons. Alors, à Fukushima, on s'efforce aussi<strong> d'enlever la radioactivité</strong> des terres, des arbres, des maisons, des rues, des trottoirs... Mais que faire des déchets, eux-aussi contaminés ? Est-ce vivre que d'être condamné, chaque jour, à <strong>nettoyer avec les moyens du bord l'"innettoyable"</strong> ? Comme des prisonniers, condamnés à arracher chaque jour l'herbe invisible de la cour pavée d'un camp de travail.</p><p> <strong><img id="media-223045" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1683341046.jpg" alt="sato.jpg" />"L'argent ne remplace pas ce qu'on a perdu dans le coeur"</strong></p><p> Est-ce vivre, quand on est agricultrice comme <strong>Mikiko Sato,</strong> que de revenir dans <strong>une propriété abandonnée</strong>, dont la terre en apparence inchangée est désormais incultivable ? Madame Sato, âgée d'une soixantaine d'années, pleure : <strong>"Le nucléaire, c'est un désastre inventé par l'homme</strong>. La sécurité absolue, c'est un mythe". Elle esssuie des larmes, discrètes mais brûlantes : "On peut remplacer les choses matérielles avec de l'argent, mais pas ce qu'il y a dans le coeur et qu'on a perdu...[...] On a beau savoir que c'est dangereux,<strong> on a tellement de chagrin qu'on n'arrive pas à s'arracher du pays</strong>". Et encore : <strong>"Tepco est coupable, mais c'est surtout le gouvernement qui est coupable. Avec la course au profit qu'il a mené avec le nucléaire, il a vendu nos vies. Nous soufffrons. Et pour longtemps."</strong></p><p> <strong><img id="media-223050" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2011666418.png" alt="dosimètres.png" />"Ne pas avoir d'enfants"</strong></p><p> Est-ce vivre, pour une mère, que de devoir demander à ses filles, âgées de 17 et 24 ans<strong> "de ne pas avoir d'enfants, et</strong> peut-être de ne pas se marier. Parce que certainement leur santé sera affecté plus tard..." ? Les <strong>dosimètres</strong> aux carrefours ou accrochés au cou des enfants renvoient sans cesse les habitants au<strong>"monstre invisible"</strong>, comme ils disent, et aux particules tueuses qu'ils tentent de retenir en disposant de dérisoires bouteilles d’eau aux fenêtres, autour des parcs de jeux et des piscines... Est-ce vivre que de se demander tous les jours, quand on est institutrice : " Il fait plus de 35 °C, peut-on laisser les enfants jouer dehors et se rafraîchir dans la pataugeoire ?" "On fait des contrôles réguliers, on apprend à vivre en décryptant les infomations des médecins et les analyses médicales", confie une jeune mère de famille, en chuchotant, au bord des larmes : "Jusqu'à quand ? On est épuisé, tellement fatigué..."</p><p> <strong> "Toutes les victimes de cet accident ne sont même pas encore nées"</strong></p><p> Watanabe ponctue les témoignages de <strong>paroles de spécialistes</strong> <strong>et d'experts</strong>, afin, dit-il, <strong>"d'analyser la réalité scientifique et médicale sur la contamination"</strong>. Le sociologue <strong>Ulrich Beck,</strong> auteur de "La société" du risque" (1986), livre en contrepoint son éclairage. Deux ans après, les débris des dégâts du tsunami ont été plus ou moins déblayés. <strong>La contamination due à la radioactivité échappée de la centrale, elle, est encore là, pour des centaines d'années..</strong>. Alors, pour Ulrich Beck, il faut parler de <strong>"catastrophe nucléaire",</strong> à propos de Fukushima, car "c'est le genre d'événements [...] qui ont une <strong>"fin ouverte", ce sont des catastrophes illimités dans le temps</strong>. [...] Nous avons du mal à appréhender le nombre de morts et de victimes que cela entraîne. [...] Plus de 25 ans après Tchernoby,<strong> toutes les victimes de cet accident ne sont même pas encore nées."</strong>, analyse-t-il. La particularité d'une catastrophe nucléaire, c'est qu'elle est en cours. On ne vit pas dans l'après, mais avec et pour des centaines d'années.</p><p> <strong><img id="media-223043" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/3324584673.jpg" alt="manif tokyo.jpg" width="160" height="119" />"Après tout, ce n'est que de l'électricité !"<br /></strong></p><p> A 250 km de Fukushima, à <strong>Tokyo,</strong> Watanabe filme les Japonais qui <strong>manifestent régulièment en nombre contre le nucléaire</strong> depuis la catastrophe, et dénoncent le gouvernement qui, selon eux, "a abandonné les gens qui vivent dans les zones irradiées". Paroles de manifestants qui ne croient plus dans le nucléaire et critiquent la "nucléocratie" : de vieilles dames anonymes, comme cette <strong>grand-mère</strong> qui se dit "prête à mourir" pour que le monde sorte définitivement du nucléaire, des <strong>parents avec leurs enfants,</strong> des <strong>écrivains,</strong> comme<strong> Kenzaburo Oê,</strong> prix Nobel de littérature. Ou encore ce <strong>musicien,</strong> qui s'écrie: "Garder le silence après Fukushima est une autre forme de barbarie !". Et qui s'étonne de l'<strong>absurdité</strong> qui consiste à accepter que l'on puisse sacrifier de la sorte des vies humaines :" <strong>Après tout, ce n'est que de l'électricité !</strong> Il y a d'autres moyens de produire de l'énergie. L'atome est une aberration." </p><p> <strong><img id="media-223042" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1108945367.jpg" alt="ministre 70.jpg" />"L'unique sécurité est de ne pas avoir de centrale nucléaire du tout"</strong></p><p> <strong>D'autres paroles s'ajoutent encore.</strong> D'autres visages, filmés par Watanabe, ceux de "décideurs", comme <strong>Yoshihiko Noda</strong>, premier ministre japonais en exercice à l'époque de la catastrophe, dont les propos clôturent le film. <strong>"A propos du nucléaire, j'ai changé d'avis à 180°.</strong> Je suis un grand-père, j'ai des petits-enfants. [...]. La sécurité absolue l'existe pas. L'unique sécurité, c'est de ne pas avoir de centrale nucléaire." avoue-t-il, en brandissant la photo de son petit-fils.</p><p> <strong>"La demi-vie"</strong></p><p> <strong>Alors, oui, depuis Fukushima, une partie des Japonais vit, enfermée dans l'absurdité d'une situation incontrôlable qu'elle subit sans l'avoir choisie. </strong>Comme le dit <strong>Michaël Ferrier,</strong> l'écrivain français qui vit à Tokyo, dans<a href="http://www.telerama.fr/livres/fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier,78535.php" target="_blank"> <strong>"Fukushima, récit d'un désastre"</strong></a> : " On peut très bien vivre dans des zones contaminés : c'est ce que nous assurent les partisans du nucléaire. Pas tout-à-fait comme avant, certes. Mais quand même. <strong>La demi-vie.</strong> Une certaine fraction des élites dirigeantes est en train d'imposer une entreprise de domestication comme on en a rarement vu depuis l'avènement de l'humanité".<strong> </strong></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>FUKUSHIMA EN CHIFFRES </strong></p><ul><li><strong>7 </strong>: c'est le niveau de gravité auquel est classé l'accident nucléaire de Fukushima, comme celui de Tchernobyl (Ukraine, 1986). C'est le plus élevé sur l'échelle Ines (International Nuclear Event Scale).<strong></strong></li><li><strong>6.500 petabecquerels (PBq) </strong>: ce sont les rejets de gaz rares que la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a relachés dans l'atmosphère, soit autant qu'à Tchernobyl.<strong></strong></li><li><strong>408 PBq :</strong> les émissions d'iodes radioactifs.<strong>58 PBQ : </strong>les émissions de césiums radioactifs.<strong></strong></li><li><strong>1.500 km2 : </strong>les sols fortement contaminés au Japon par la catastrophe, c'est à dire contenanant un dépôt de césiupm 137 supérieur à 300.000 Bq/m2.<strong></strong><strong></strong></li><li><strong>80% : </strong>la part des déchets radioactifs tombés dans l'océan. Il s'agit à la fois des eaux qui ont servi à refroidir les réacteurs et des retombées indirectes de poussières. <strong></strong></li><li><strong>160.000 :</strong> le nombre de personnes évacuées qui n'ont pu réintégrer leur domicile. 220.000 habitants ont été déplacés au moment de l'accident.<strong><br /></strong></li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>"Fukushima deux ans après" sur ARTE : </strong></p><ul><li><strong>"<a href="http://www.kamiproductions.fr/index.php?page=prod8" target="_blank">Le monde après Fukushima"</a>, </strong>documentaire de Kenichi Watanabe (Japon, 2012, 77 mn). ARTE, 5 mars 2012, 22 h 25.</li><li><a href="http://www.arte.tv/fr/programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1507807,day=6,week=10,year=2013.html" target="_blank"><strong>"Fukushima, chronique d'un désastre", </strong></a>documentaire de Akio Suzuki et Akhiko Nakai (Japon, 2012, 47 mn). ARTE, 7 mars, 22 h 50 et 9 mars, 11 h 20.</li></ul><p><strong></strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><p><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2013/03/07/fukushima-chronique-d-un-desastre.html" target="_blank"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong> </strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>Fukushima : "Chronique d'un désastre"</a></strong></p></li><li><p><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/09/12/coup-de-coeur-pendant-ce-temps-a-fukushima.html" target="_blank">Le battement d'aile du papillon de Fukushima</a></strong></p></li><li><a href="http://www.telerama.fr/livres/fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier,78535.php" target="_blank"><strong>"Fukushima, récit d'un désastre", </strong></a>de Michaël Ferrier, édition L'Infini-Gallimard, 2012. 18 €</li></ul>
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Fukushima : ”Chronique d'un désastre”. A voir ce soir, sur ARTE
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2013-03-07T10:30:00+01:00
2013-03-07T10:30:00+01:00
Reconstitution de l'accident de la centrale de Fukushima par la NHK....
<p style="text-align: center;"><img id="media-223363" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/4217389270.jpg" alt="fukushima chronique desastre techniciens après explo.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Reconstitution de l'accident de la centrale de Fukushima par la NHK. L'équipe des techniciens durant la panne d'électricité. </em></span><strong></strong><span style="font-size: xx-small;"><em>Photo ARTE</em></span></p><p><strong> Après <a href="http://www.kamiproductions.fr/index.php?page=prod8" target="_blank">"Le monde après Fukushima"</a> diffusé mardi 5 mars, autopsie ce soir d'un accident nucléaire majeur avec un documentaire réalisé par</strong> <strong>la télévision publique japonaise, la NHK : <a href="http://www.arte.tv/fr/programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1507807,day=6,week=10,year=2013.html" target="_blank">"Fukushima, chronique d'un désastre". </a></strong>Deuxième documentaire coup de poing diffusé par la chaine ARTE, pour mieux comprendre la catastrophe, le déroulé des événements et ses conséquences, deux ans après<strong>.<br /></strong></p><p><strong>Un accident, des questions et des explications<br /></strong></p><p>En s'appuyant sur des simulations scientifiques et sur les témoignages d’ingénieurs présents dans la salle de contrôle au moment du drame, le documentaire de la NHK retrace l’<strong>enchaînement des événements qui ont mené à l’explosion du réacteur de la centrale de Fukushima le 11 mars 2011</strong>. Le film soulève d’importantes questions techniques et pour la première fois, donne des explications de l'accident.</p><p><strong><img id="media-223365" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/439443354.jpg" alt="fukuhsima chronique desastre techniciens.jpg" />Les failles du système de sécurité</strong></p><p>Comment et pourquoi, après le tsunami, une panne complète de courant a-t-elle pu se produire au sein du réacteur de Fukushima ? Dans quelle mesure les travailleurs de la centrale ont-ils été informés des dommages causés aux installations ? Étaient-ils vraiment préparés à faire face à une telle situation ? Pour répondre à ces questions, NHK a recueilli les témoignages des ingénieurs de la centrale qui étaient présents dans la salle de contrôle au moment de l'accident. Interviews et scènes reconstituées révèlent un<strong> système de sécurité défaillant</strong>, le <strong>manque de préparation des équipes</strong> et, surtout,<strong> la vulnérabilité des réacteurs nucléaires.</strong></p><p><strong><img id="media-223366" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2153774544.jpg" alt="fukushima chronique desastre coeur fusion.jpg" />Relancer manuellement le condenseur<br /></strong></p><p>Dans les centrales nucléaires, pour<a href="http://www.sfen.org/Comment-fonctionne-une-centrale,19" target="_blank"> r<strong>efroidir le réacteur nucléaire, il faut condenser la vapeur en évacuant la chaleur</strong></a><strong>.</strong> C’est le but d’un troisième circuit indépendant des deux autres,<strong> le circuit de refroidissement.</strong> Sa fonction est de condenser la vapeur qui de la turbine. Pour cela est aménagé un <strong>condenseur, </strong>appareil formé de milliers de tubes dans lesquels circule de l’eau froide prélevée à une source extérieure : rivière ou mer. A Fukushima, comme dans d'autres centrales nucléaires si le condenseur s'arrête suite à une panne d'électricité, ce qui a été le cas lors du tsunami, il faut le relancer manuellement. Ce que ne savaient pas les techniciens de Tepco, qui continuaient à recevoir des informations erronées et pensaient que le condeseur fonctionnait. Ces hommes ont pourtant agi avec courage et fait le sacrifice de leur vie. Selon le documentaire, ce dysfonctionnement s'était déjà produit lors de l'accident de la centrale nucléaire de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Three_Mile_Island" target="_blank"><strong>Three mile island,</strong> a</a>ux Etats-Unis, le 28 mars 1979. Un enseignement en avait été tiré. Mais la procédure n'était semble-t-il, pas connue au Japon.</p><p><strong>"L"improbable est possible" : </strong><strong>Fukushima est "en fait, devant nous" </strong></p><p>Système défaillant et erreur humaine se sont bien ajoutés à la catastrophe naturelle pour produire un accident nucléaire majeur. La sécurité absolue n'existe pas, aucun réacteur nucléaire n'est invulnérable. Telle était la conclusion de<strong> André-Claude Lacoste,</strong> l'ancien patron de <a href="http://www.asn.fr/" target="_blank"><strong>l'Autorité de sûreté nucléaire française,</strong></a> en juin 2012 : en matière de nucléaire, la seule certitude que nous ayons est la suivante : <strong>" Nous savons aujourd'hui que l'improbable est possible."</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon </strong></a></p><p><strong>►<strong></strong>Fukushima, chronique d'un désastre</strong><br />Documentaire de Akio Suzuki, Akihiko Nakai<br />Production : NHK International inc. (Japon, 2012, 47 mn)<br />Diffusion : jeudi 7 Mars à 22h50. <strong>Rediffusion :</strong> dimanche 9 mars à 11 h 20</p><p><strong>►<strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Comment fonctionne une centrale nucléaire : <a href="http://www.sfen.org/Comment-fonctionne-une-centrale,19" target="_blank">cliquer ICI</a></strong><br /><strong></strong></li><li><strong>Fukushima sur Ma Planète :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> cliquer ICI </a></strong></li><li><strong>Le nucléaire et l'ASN sur le Ma Planète : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/asn" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
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Fukushima : ”Une catastrophe illimitée dans le temps”. Deux ans après, ARTE revient sur l'accident nucléaire
tag:maplanetea.blogspirit.com,2013-03-05:3315304
2013-03-05T10:30:00+01:00
2013-03-05T10:30:00+01:00
Centrale de Fukushima, mars 2011 Photo archives AFP Japon,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-223359" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/4257260537.jpg" alt="emission,télévision,fukushima,documentaire" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em> Centrale de Fukushima, mars 2011 Photo archives AFP</em></span></p><p><strong>Japon, vendredi 11 mars 2011, 5 h 46 mn 23 s UTC, soit 14 h 46 mn 23 s heure locale.</strong> <strong>Un séisme de magnitude 9 provoque un tsunami monstrueux</strong> : une vague de 15 à 30 mètres de haut submerge la région de Fukushima, au nord-est de Tokyo. Parcourant jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres, elle ravage près de 600 km de côtes et détruit partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires : 18.000 personnes meurent ou disparaissent. Le tsunami provoque enfin l'<strong>accident de la centrale de Fukushima-Daïchi</strong>, classé comme la catastrophe de Tchernobyl en 1986, au <strong>niveau 7,</strong> le plus élevé de l'échelle internationale des "événements" nucléaires.</p><p><strong><img id="media-223046" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/487055387.jpg" alt="fukushima 2 ans après.jpg" />Deux ans après, ARTE revient sur cette catastrophe hors norme avec deux documentaires exceptionnels, pour mieux comprendre le déroulé des événements et ses conséquences : <a href="http://www.kamiproductions.fr/index.php?page=prod8" target="_blank">"Le monde après Fukushima"</a> diffusé mardi 5 mars et <a href="http://www.arte.tv/fr/programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1507807,day=6,week=10,year=2013.html" target="_blank">"Fukushima, chronique d'un désastre"</a>, à découvrir le 7 mars.</strong></p><p><strong>"Le monde après Fukushima"<br /></strong></p><p><strong>À quoi ressemble la vie des gens deux ans après une catastrophe nucléaire ? </strong>Entre résistance et désespoir, le documentariste japonais <strong>Kenichi Wabanabe</strong> raconte ce soir sur ARTE le triste quotidien des gens dans la région de Fukushima :<strong> la non-vie, la vie le coeur arraché, la vie au jour le jour. <br /></strong></p><p><strong>Victimes mais "debout"</strong></p><p><strong>Watanabe donne la parole aux victimes de l'accident.</strong> Bouleversant. Le réalisateur va partout. A 50 km de la centrale, où l'on voit des mères accompagnées leurs enfants irradiés chez le médecin pour leur contrôle obligatoire, jusqu'à 250 km de là, à Tokyo, la mégalopole de 30 millions d'habitants que les autorités ont envisagé évacuer, en mars 2011. En passant par une zone de pêche à 160 km au nord de la centrale, où l'on pêche toujours des poissons fortement contaminés, sans oublier Hiroshima, à 850 km de Fukushima. Fukushima : "l'île de la Fortune", en japonais... Tous victimes, tous profondément malheureux. Mais tous "debout".</p><p><strong>Vivre, est-ce juste "exister" ?</strong></p><p><strong>Paroles de mères, paroles d'instutrices, paroles d'agriculturices et d'agriculteurs parole de pêcheurs...</strong> Les larmes sont étouffées, les mots dignes, courageux, émouvants mais précis pour évoquer <strong>la douleur</strong> qui accompagne depuis deux ans, au nord-est du Japon chaque petite chose de la vie quotidienne. Avec les priorités et les obsessions qui sont désormais les leurs : se protéger, protéger les enfants, se nourrir, comprendre... Tous posent à leur manière la question fondamentale : <strong>vivre après la catastrophe nucléaire, est-ce vivre ?</strong></p><p><strong><img id="media-223361" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/900687820.jpg" alt="emission,télévision,fukushima,documentaire" />Nettoyer l"innettoyable"</strong></p><p>Est-ce vivre que de devoir <strong>rejeter à la mer, dès que pêchés tous les poissons, trop contaminés</strong> pour être vendus et consommés, moyennant une indemnisation de Tepco, la compagnie électrique de la centrale de Fukushima ? Quel avenir pour la pêche dans cette région du Japon ? Est-ce vivre que de devoir se<strong> balader partout avec son dosimètre</strong>, afin d'évaluer le taux de radioactivité de l'endroit où l'on se trouve ? Enfants, adultes, chacun le sien chez les Ota. La famille d'agriculteurs revenue dans la zone doit déjouer les pièges de la "peau de léopard", ces taches de radioactivité qui contaminent la nature pourtant si belle. En fonction des vents, de la pluie, l'ennemi omniprésent mais invisible et inodore, s'est répandu inégalement sur le sol, la végétation, les maisons. Alors, à Fukushima, on s'efforce aussi<strong> d'enlever la radioactivité</strong> des terres, des arbres, des maisons, des rues, des trottoirs... Mais que faire des déchets, eux-aussi contaminés ? Est-ce vivre que d'être condamné, chaque jour, à <strong>nettoyer avec les moyens du bord l'"innettoyable"</strong> ? Comme des prisonniers, condamnés à arracher chaque jour l'herbe invisible de la cour pavée d'un camp de travail.</p><p><strong><img id="media-223045" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/1683341046.jpg" alt="sato.jpg" />"L'argent ne remplace pas ce qu'on a perdu dans le coeur"</strong></p><p>Est-ce vivre, quand on est agricultrice comme <strong>Mikiko Sato,</strong> que de revenir dans <strong>une propriété abandonnée</strong>, dont la terre en apparence inchangée est désormais incultivable ? Madame Sato, âgée d'une soixantaine d'années, pleure : <strong>"Le nucléaire, c'est un désastre inventé par l'homme</strong>. La sécurité absolue, c'est un mythe". Elle esssuie des larmes, discrètes mais brûlantes : "On peut remplacer les choses matérielles avec de l'argent, mais pas ce qu'il y a dans le coeur et qu'on a perdu...[...] On a beau savoir que c'est dangereux,<strong> on a tellement de chagrin qu'on n'arrive pas à s'arracher du pays</strong>". Et encore : <strong>"Tepco est coupable, mais c'est surtout le gouvernement qui est coupable. Avec la course au profit qu'il a mené avec le nucléaire, il a vendu nos vies. Nous soufffrons. Et pour longtemps."</strong></p><p><strong><img id="media-223050" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2011666418.png" alt="dosimètres.png" />"Ne pas avoir d'enfants"</strong></p><p>Est-ce vivre, pour une mère, que de devoir demander à ses filles, âgées de 17 et 24 ans<strong> "de ne pas avoir d'enfants, et</strong> peut-être de ne pas se marier. Parce que certainement leur santé sera affecté plus tard..." ? Les <strong>dosimètres</strong> aux carrefours ou accrochés au cou des enfants renvoient sans cesse les habitants au<strong>"monstre invisible"</strong>, comme ils disent, et aux particules tueuses qu'ils tentent de retenir en disposant de dérisoires bouteilles d’eau aux fenêtres, autour des parcs de jeux et des piscines... Est-ce vivre que de se demander tous les jours, quand on est institutrice : " Il fait plus de 35 °C, peut-on laisser les enfants jouer dehors et se rafraîchir dans la pataugeoire ?" "On fait des contrôles réguliers, on apprend à vivre en décryptant les infomations des médecins et les analyses médicales", confie une jeune mère de famille, en chuchotant, au bord des larmes : "Jusqu'à quand ? On est épuisé, tellement fatigué..."</p><p><strong> "Toutes les victimes de cet accident ne sont même pas encore nées"</strong></p><p> Watanabe ponctue les témoignages de <strong>paroles de spécialistes</strong> <strong>et d'experts</strong>, afin, dit-il, <strong>"d'analyser la réalité scientifique et médicale sur la contamination"</strong>. Le sociologue <strong>Ulrich Beck,</strong> auteur de "La société" du risque" (1986), livre en contrepoint son éclairage. Deux ans après, les débris des dégâts du tsunami ont été plus ou moins déblayés. <strong>La contamination due à la radioactivité échappée de la centrale, elle, est encore là, pour des centaines d'années..</strong>. Alors, pour Ulrich Beck, il faut parler de <strong>"catastrophe nucléaire",</strong> à propos de Fukushima, car "c'est le genre d'événements [...] qui ont une <strong>"fin ouverte", ce sont des catastrophes illimités dans le temps</strong>. [...] Nous avons du mal à appréhender le nombre de morts et de victimes que cela entraîne. [...] Plus de 25 ans après Tchernoby,<strong> toutes les victimes de cet accident ne sont même pas encore nées."</strong>, analyse-t-il. La particularité d'une catastrophe nucléaire, c'est qu'elle est en cours. On ne vit pas dans l'après, mais avec et pour des centaines d'années.</p><p><strong><img id="media-223043" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3324584673.jpg" alt="manif tokyo.jpg" width="160" height="119" />"Après tout, ce n'est que de l'électricité !"<br /></strong></p><p>A 250 km de Fukushima, à <strong>Tokyo,</strong> Watanabe filme les Japonais qui <strong>manifestent régulièment en nombre contre le nucléaire</strong> depuis la catastrophe, et dénoncent le gouvernement qui, selon eux, "a abandonné les gens qui vivent dans les zones irradiées". Paroles de manifestants qui ne croient plus dans le nucléaire et critiquent la "nucléocratie" : de vieilles dames anonymes, comme cette <strong>grand-mère</strong> qui se dit "prête à mourir" pour que le monde sorte définitivement du nucléaire, des <strong>parents avec leurs enfants,</strong> des <strong>écrivains,</strong> comme<strong> Kenzaburo Oê,</strong> prix Nobel de littérature. Ou encore ce <strong>musicien,</strong> qui s'écrie: "Garder le silence après Fukushima est une autre forme de barbarie !". Et qui s'étonne de l'<strong>absurdité</strong> qui consiste à accepter que l'on puisse sacrifier de la sorte des vies humaines :" <strong>Après tout, ce n'est que de l'électricité !</strong> Il y a d'autres moyens de produire de l'énergie. L'atome est une aberration." </p><p><strong><img id="media-223042" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1108945367.jpg" alt="ministre 70.jpg" />"L'unique sécurité est de ne pas avoir de centrale nucléaire du tout"</strong></p><p><strong>D'autres paroles s'ajoutent encore.</strong> D'autres visages, filmés par Watanabe, ceux de "décideurs", comme <strong>Yoshihiko Noda</strong>, premier ministre japonais en exercice à l'époque de la catastrophe, dont les propos clôturent le film. <strong>"A propos du nucléaire, j'ai changé d'avis à 180°.</strong> Je suis un grand-père, j'ai des petits-enfants. [...]. La sécurité absolue l'existe pas. L'unique sécurité, c'est de ne pas avoir de centrale nucléaire." avoue-t-il, en brandissant la photo de son petit-fils.</p><p><strong>"La demi-vie"</strong></p><p><strong>Alors, oui, depuis Fukushima, une partie des Japonais vit, enfermée dans l'absurdité d'une situation incontrôlable qu'elle subit sans l'avoir choisie. </strong>Comme le dit <strong>Michaël Ferrier,</strong> l'écrivain français qui vit à Tokyo, dans<a href="http://www.telerama.fr/livres/fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier,78535.php" target="_blank"> <strong>"Fukushima, récit d'un désastre"</strong></a> : " On peut très bien vivre dans des zones contaminés : c'est ce que nous assurent les partisans du nucléaire. Pas tout-à-fait comme avant, certes. Mais quand même. <strong>La demi-vie.</strong> Une certaine fraction des élites dirigeantes est en train d'imposer une entreprise de domestication comme on en a rarement vu depuis l'avènement de l'humanité".<strong> </strong></p><p>Deuxième volet de "Fukushima deux ans après" : rendez-vous le 7 mars, sur Ma Planète et sur ARTE pour <strong><a href="http://www.arte.tv/fr/programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1507807,day=6,week=10,year=2013.html" target="_blank">"Fukushima, chronique d'un désastre".</a><br /></strong></p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>"Fukushima deux ans après" sur ARTE : <br /></strong></p><ul><li><strong><a href="http://www.kamiproductions.fr/index.php?page=prod8" target="_blank">"Le monde après Fukushima"</a>, </strong>documentaire de Kenichi Watanabe (Japon, 2012, 77 mn). ARTE, 5 mars 2012, 22 h 25.</li><li><a href="http://www.arte.tv/fr/programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1507807,day=6,week=10,year=2013.html" target="_blank"><strong>"Fukushima, chronique d'un désastre", </strong></a>documentaire de Akio Suzuki et Akhiko Nakai (Japon, 2012, 47 mn). ARTE, 7 mars, 22 h 50 et 9 mars, 11 h 20.</li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>A LIRE</strong></p><ul><li><a href="http://www.telerama.fr/livres/fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier,78535.php" target="_blank"><strong>"Fukushima, récit d'un désastre", </strong></a>de Michaël Ferrier, édition L'Infini-Gallimard, 2012. 18 €</li></ul>
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Nucléaire. Robot ”technicien de surface” : un métier d'avenir à Fukushima
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2012-12-12T10:30:00+01:00
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Le robot créé par Toshiba pour Fukushima Photo AFP Fukushima...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-214430" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1899502996.jpg" alt="ROBOT-FUKUSHIMA-570.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: xx-small;">Le robot créé par Toshiba pour Fukushima Photo AFP</span></em></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Fukushima n'est plus un endroit très recommandable pour les êtres humains, depuis la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011 : la firme Toshiba a dû créer un nouveau robot pour nettoyer les débris de la centrale</strong>.</span></p><p><span style="color: #000000;"><span class="stubs"><span style="color: #000000;">Monté</span></span> sur quatre pattes et destiné à intervenir dans un <strong>environnement radioactif</strong>, ce <strong>robot</strong> a été présenté mercredi 21 novembre près de Tokyo. <strong>Missions : effectuer des missions de reconnaissance dans des lieux où l'homme ne peut aller en raison de la radioactivité.</strong> L'engin électronique peut monter des escaliers, franchir des obstacles, changer d'orientation et se relever en cas de chute, ainsi que porter un objet grâce à son bras manipulateur. Pesant 65 kg pour un mètre de haut, il est piloté à distance via une liaison sans fil. </span></p><p>Voilà une nouvelle qui tombe à pic pour Tepco, la compagnie d'électricité exploitante de la centrale, qui va faire débuter en novembre 2013 les opérations de retrait du combustible de la piscine du réacteur 4 de Fukushima pour tenter de l'achever fin 2014, un an avant l'échéance initialement prévue, afin de réduire la dangerosité du site.</p><p><strong>Une piscine pas vraiment HQE</strong></p><p><strong><img id="media-215646" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3104242396.jpg" alt="invention,catastrophe nucléaire,fukushima,tsunami,radioactivité,robot" />Reprenons le fil de la Fukushima-story.</strong> Le toit de la piscine de désactivation du réacteur 4, située en étage, a été détruit par des explosions d'hydrogène qui ont saccagé les bâtiments de la centrale après le passage du tsunami du 11 mars 2011. Partiellement à découvert, cette piscine est pleine de 1.331 barres de combustible usé (et environ 200 neuves) qui baignent dans l'eau, mais demeurent un danger potentiel en cas de séisme ou autre catastrophe naturelle entraînant la perte de ce liquide de refroidissement. Tepco a déjà effectué un retrait de test de deux barres en juillet dernier, afin d'évaluer la situation et de préparer l'extraction intégrale.</p><p>Cette opération très délicate devait être terminée fin 2015 mais, en accord avec l'Etat, Tepco estime être en mesure de l'effectuer plus rapidement. Les barres seront transférées vers deux réservoirs. Une couverture spéciale est en outre en train d'être installée sur la structure endommagée, une tâche qui devrait être achevée mi-2013, afin de limiter les émanations radioactives. Le retrait du combustible de la piscine 4 est le plus urgent, compte tenu du nombre de barres, mais Tepco va devoir procéder ensuite à l'extraction de celles contenues dans les piscines numéro 1 (292 barres), numéro 2 (587) et numéro 3 (514).</p><p><strong>40 annnées de travaux de démantèlement en vue</strong></p><p>Quant au combustible qui se trouvait dans les coeurs des réacteurs 1 à 3, sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi, il a fondu en raison de la perte de l'alimentation électrique et des fonctions de refroidissement. Ces réacteurs, de même que le n°4, doivent être démantelés, une tâche ultra-complexe qui devrait nécessiter 40 ans de travaux et le développement de nouvelles techniques spéciales : du boulot pour longtemps...</p><p>Le robot créé par Toshiba nécessite cependant encore des améliorations avant de pouvoir être envoyé sur le site de Fukushima : même pour un robot, le nucléaire, c'est pas si simple... Fukushima comme créateur d'emplois ? Peut-êtrre, mais plus pour les robots que pour les hommes... Bienvenue dans le monde de <strong>"Matrix"</strong> !</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><span style="color: #000000;"><strong><strong><span class="auteur txt12_120"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong>LIRE AUSSI </strong></span></p><ul><li><span style="color: #000000;"><strong>Tous les articles sur Fukushima sur Ma Planète :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/fukushima" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong><br /></span></li></ul>
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Planète vidéo. Japon : les terres souillées de Fukushima
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-12-01:3315226
2012-12-01T10:30:00+01:00
2012-12-01T10:30:00+01:00
Marie-Monique Robin, région de Fukushima, juin 2012, Arte...
<div class="changetaille"><div class="crayon article-texte-47156 texte entry-content arial14 changetaille"><p style="text-align: center;"><img id="media-215043" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/1412392917.jpg" alt="reportage,fukushima,contamination,irradiation,culture,maraîchage,catastrophe" width="357" height="202" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Marie-Monique Robin, région de Fukushima, juin 2012, Arte</em></span></p><p><strong>Partir ou rester ? Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars 2011, c’est la question qui hante les agriculteurs de la préfecture japonaise. Comme celle qui ronge les habitants des environs de Tchernobyl, qui souffrent depuis 1986 de voir leur terre "confisquée".</strong></p><p>Auteur de "Le monde selon Monsanto", "Notre poison quotidien" et les<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/12/planete-video-peut-on-nourrir-le-monde-sans-pesticides-oui-p.html" target="_blank"><strong> "Moissons du futur",</strong></a> <strong>Marie-Monique Robin</strong> est allée à la rencontre de trois familles paysannes pratiquant l’agriculture biologique à Nihonmatsu, une ville entre montagne et champs, à trente kilomètres de la zone interdite.de Fukushima. Cela a donné un reportage <strong><a class="spip_out" href="http://www.arte.tv/fr/programmes/242,day=1,dayPeriod=afternoon,week=49,year=2012.html" rel="nofollow">« Japon : terres souillées »</a> ,</strong> diffusé ce soir sur Arte, dans lequel la journaliste revient sur des rencontres qu'elle avait déjà esquissées dans "Les Moissons du futur", son dernier documentaire optimiste qui montre l'espoir que représente l'agrobiologie pour nourrir le monde en sortant du cercle infernal des pesticides et de l'agriculture chimique.</p><p><strong>L'aristocratie bio de la terre japonaise</strong></p><p><img id="media-215045" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/1191885250.jpg" alt="reportage,fukushima,contamination,irradiation,culture,maraîchage,catastrophe" />Les paysans de Fukushima, région essentiellement agricole de l'archipel nippon, sont de véritables aristocrates de la terre, respectés par leurs concitoyens qu'ils nourrissent.<strong> Ils ont la particularité de pratiquer depuis plus de trente ans l'agriculture biologique, dont ils sont des pionniers.</strong> Après la catastrophe de la contamination au mercure de Minamata (1957), ce sont les mères japonaises qui ont inventé les <a href="http://www.amapy.fr/articles/petit-historique-des-amap-extrait-de-wikipedia" target="_blank"><strong>Tekei</strong> (</a>systèmes d'échange et de production agricole régis par une véritable alliance entre les paysans et les consommateurs), afin de nourrir sainement leurs enfants, Tekei qui ont inspiré les <a href="http://www.amapy.fr/articles/petit-historique-des-amap-extrait-de-wikipedia" target="_blank"><strong>Amap,</strong></a> que nous connaissons aujourd'hui en France... Avec la catastrophe de la centrale nucléaire, les voilà confrontés à une situation monstrueuse, totalement iinédite et injuste, qui remet en cause l'essence même de leur existence : eux qui prenaient tellement soin de la terre, ils ne savent plus comment assumer leur mission séculaire de nourriciers pour leurs contemporains.</p><p><strong>Faire face et essayer de reconstruire, ou partir ?</strong> <em><br /></em></p><p><img id="media-215046" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/3807503616.jpg" alt="reportage,fukushima,contamination,irradiation,culture,maraîchage,catastrophe" />« Nous faisons face à la terre et essayons de la reconstruire », explique <strong>Mizuho,</strong> qui a décidé de ne pas quitter la ferme avec son père, Seiju Sugeno. Les deux Japonais multiplient donc les expériences pour décontaminer leurs sols biologiques, avec la collaboration étroite d'un scientifique de l’Université de Nigata, car ils ont constaté qu’ils fixaient deux fois plus le césium que les sols conventionnels. <strong>Kisabura Tanno </strong>et son épouse ont quant à eux abandonné la ferme que leur famille exploitait depuis treize générations, pour s'installer ailleurs : plus personne ne veut leur acheter leurs légumes...</p><p><strong>Mourir avec la terre...</strong></p><p>Enfin, Marie-Monique Robin rencontre les proches de <strong>Shisasei Taruwaka</strong>, un agriculteur qui s’est suicidé deux semaines après l’accident de Fukushima, tel un samouraï, le jour où les autorités lui ont ordonné de détruire complètement ses récoltes et qui racontent aussi leur tragédie dans le dernier documentaire de Jean-Paul Jaud : <strong>"Tous cobayes ?". <br /></strong></p><p>Ce que nous disent les paysans de Fukushima est terrible, car lourd d'un chagrin que rien ne saurait éteindre : "Un séisme, un tsunami on sait faire, on souffre, mais on reconstruit, on cultive à nouveau la terre. Mais un accident nucléaire qui laisse des sols et des végétaux apparemment intacts mais hautement irradiés, et pour des centaines d'années, ça on sait pas faire."</p><p>Ce qu'ils nous disent est terrible, car leur cauchemar, vécu auparavant par les paysans de Tchernobyl en Ukraine, peut se reproduire n'importe où sur la planète, en cas de nouvel accident nucléaire...</p><p>Pourtant, loin de tout misérabilisme, ce sobre et pudique documentaire se termine par une note d’espoir. Celui de ces jeunes agriculteurs de Fukushima qui rêvent de reconstruire "le lien entre producteurs et consommateurs".</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><ul><li><strong>Reportage <a href="http://www.arte.tv/fr/programmes/242,day=1,dayPeriod=afternoon,week=49,year=2012.html" rel="nofollow" target="_blank">« Japon : terres souillées »</a>, de <a href="http://www.terraeco.net/Marie-Monique-Robin-la-machine-a,15830.html" rel="nofollow" target="_blank">Marie-Monique Robin</a>, samedi 1er décembre à 18h35 sur Arte. </strong>Il a été tourné en juin dernier au Japon, avec <a href="http://www.babel-voyages.com/content/469-interview-habiter-la-terre-par-roland-theron">Roland Théron</a> (image), Marc Duployer (son) et Françoise Boulegue (montage).</li></ul><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/12/planete-video-peut-on-nourrir-le-monde-sans-pesticides-oui-p.html" target="_blank">Planète vidéo. Peut-on nourrir le monde sans pesticides ? Oui, pour Marie-Monique Robin</a></strong></li></ul><p><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/10/12/planete-video-peut-on-nourrir-le-monde-sans-pesticides-oui-p.html" target="_blank"><span style="font-size: 14pt;"><br /></span></a></p></div></div>
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Fil vert. Nucléaire : la centrale de Fukushima continuerait de fuir
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-10-30:3315187
2012-10-30T10:30:00+01:00
2012-10-30T10:30:00+01:00
Les poissons de Fukushima radioactifs Photo DR Les niveaux...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-212068" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/3412577406.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,pollution,contamination,océan,poisson" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Les poissons de Fukushima radioactifs Photo DR</em></span></p><p><strong><span style="color: #000000;">Les niveaux élevés de radioactivité des poissons pêchés au large de la centrale de Fukushima pourraient indiquer qu'elle continue de fuir 19 mois après la catastrophe nucléaire, selon l'étude d'un expert américain, publiée le 26 octobre dans la revue américaine <a href="http://www.sciencemag.org/content/338/6106/480.summary" target="_blank">"Science".</a></span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">40 % des poissons de Fukushima contaminés<br /></span></strong></p><p><span style="color: #000000;">Selon les conclusions de </span><span style="color: #000000;"><strong><span class="stubs"><span style="color: #000000;">Ken Buesseler</span></span>,</strong> chimiste à l'<span class="stubs"><span style="color: #000000;">Institut océanographique de Woods Hole</span></span> (Massachusetts, nord-est des Etats-Unis), </span><span style="color: #000000;"> environ 40% des poissons pêchés dans les environs de la centrale de Fukushima (nord-est) ne sont pas consommables selon les normes établies par les autorités nippones. Le chercheur a analysé des mesures de césium effectuées par les autorités japonaises sur des poissons, des crustacés et des algues prélevés près de la centrale. Selon lui, les résultats, tendraient à prouver que les taux constatés sont provoqués soit par une fuite persistante de la centrale, soit par la contamination des fonds marins.</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Les poissons de fond les plus touchés</strong><br /></span></p><p><span style="color: #000000;">C'est d'ailleurs dans des espèces dites démersales (vivant au contact du fond dans la zone marine littorale) que les plus importants niveaux de césium ont été relevés: rascasses, raies, congres, flétans, soles, etc. Le scientifique précise toutefois qu'au large du nord-est du Japon, au-delà de la zone la plus proche de la centrale, la vaste majorité des poissons pêchés restent en dessous des limites autorisées pour la consommation, même si les autorités japonaises les ont resserrées en avril 2012.</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Fukushima : "le plus important rejet radiactif accidentel dans l'océan"</strong><br /></span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-212067" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/784203723.jpg" alt="catastrophe nucléaire,fukushima,pollution,contamination,océan,poisson" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Cartographie du déplacement de la radioactivité de Fukushima dans l'océan, juin 2011</em></span></p><p><span style="color: #000000;"><span class="stubs"><span style="color: #000000;">Ken Buesseler</span></span> et son collègue <span class="stubs"><span style="color: #000000;">Mitsuo Uematsu</span></span>, de l'<span class="stubs"><span style="color: #000000;">Université de Tokyo</span></span>, organisent un<strong> symposium à Tokyo les 12 et 13 novembre</strong> pour présenter <strong>les dernières estimations disponibles sur les émissions de radioactivité de la centrale Fukushima Daiichi, ainsi que leur impact sur l'océan, la vie marine, les poissons et fruits de mer.</strong></span></p><p><span style="color: #000000;">Pour Buesseler, spécialiste en chimie marine, la catastrophe nucléaire de Fukushima est à l'origine du "plus important rejet radioactif accidentel dans l'océan de toute l'Histoire".</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></span></p><p><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO<br /></strong></span></p><ul><li><span style="color: #000000;"><strong>L'étude de Ken Buesseler dans la revue Science : <a href="http://www.sciencemag.org/content/338/6106/480.summary" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></span><strong></strong></li></ul><p><strong><span style="color: #000000;">Et deux autres études scientifiques sur l'impact de la pollution radioactive de Fukushima dans l'océan : </span></strong></p><ul><li><strong><a href="https://darchive.mblwhoilibrary.org/bitstream/handle/1912/4969/es202816c.pdf?sequence=1" target="_blank"><span style="color: #000000;">Impacts of the Fukushima Nuclear Power Plants on Marine Radioactivity</span></a></strong><strong></strong></li><li><strong><a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/pmc3386103/" target="_blank">Pacific bluefin tuna transport Fukushima-derived radionuclides from Japan to California</a></strong></li></ul>
hommelibre
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Les papillons de Fukushima
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-08-14:3298318
2012-08-14T21:15:00+02:00
2012-08-14T21:15:00+02:00
Les résultats viennent d’être publiés dans Scientific Reports. 12%...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/02/01/835988458.jpg" target="_blank"><img id="media-130771" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogs.lalibre.be/media/02/01/787525139.jpg" alt="fukushima,radioactivité,papillons,mutation,génétique,tchernobyl,pripat,animaux,anomalies,liquidateurs,japon,ukraine" name="media-130771" /></a>Les résultats viennent d’être <a href="http://www.lepoint.fr/science/des-papillons-mutants-decouverts-apres-fukushima-14-08-2012-1495822_25.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>publiés</em></span></a> dans Scientific Reports. 12% des larves exposées aux radiations lors de l’accident ont subi des anomalies: ailes et yeux déformés. Les études montrent que les gènes ont été modifiés pour les générations suivantes, puisque leurs descendants élevés en laboratoires montrent une proportion pouvant aller jusqu’à plus de 50% d’animaux atteints.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela confirme évidemment les conséquences d’une irradiation sur les espèces vivantes et les modifications génétiques transmises suite à une première irradiation. La pollution nucléaire est durable et insidieuse car invisible, même pour les animaux qui ne la sentent pas. Toutefois tous les sujets contaminés ne présentent pas d’anomalie, sans que l’on puisse encore l’expliquer.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il semble qu’une adaptation se produise à plus long terme. Le constat réalisé à <a href="http://echo-actu.blogspirit.com/archive/2006/04/21/tchernobyl-la-faune-defie-la-radiation.html" target="_blank"><em><span style="text-decoration: underline;">Tchernobyl</span></em></a> est surprenant. Des mutations génétiques importantes ont été observées durant les premières années, puis elles se sont réduites et en 2006 on n’en constatait presque plus. La région ayant été interdite à l’habitation humaine et tous les habitants déplacés sur un territoire de 2500 km2, elle est devenue depuis une sorte de réserve animalière spontanée.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des espèces disparues sont revenues. Les espèces locales se sont multipliées. Des oiseaux nichent dans le sarcophage. La radioactivité a certes diminué en 25 ans. Mais la terre n’a jamais été décontaminée. Pourtant les animaux qui mangent l’herbe ne présentent plus les mêmes mutations qu’au début. La forêt qui entoure la centrale reprend peu à peu vie.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’accident de Tchernobyl a causé la mort d’un nombre indéterminé d’humains. Des milliers ou dizaines de milliers, principalement parmi les liquidateurs, ces héros qui ont travaillé sur le site pour recouvrir le coeur de la centrale et en diminuer les radiations. D’autres, des personnes exposées, sont décédés dans les années qui ont suivi.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La pollution nucléaire est évidemment catastrophique. On n’a pas d’éléments comparatifs avec les pollutions chimiques dues au rejets dans l’atmosphère ou aux produits liés à l’agriculture. Les pesticides détruisent une partie de la petite faune - les insectes utiles - sans pour autant altérer leur patrimoine génétique.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais les observations de Tchernobyl tendent à montrer que même au point de vue génétique, passé une période, la faune s’adapterait. Mais ce n’est pas rose pour autant. Si la faune est revenue et semble en partie s’adapter, elle reste en infériorité numérique par rapport à des zones non contaminées, indiquant que le taux de reproduction est amoindri. De plus des recherches ornithologiques montrent aussi qu’environ 10% des hirondelles présentent des tumeurs, ce qui n’est pas le cas dans des zones normales.</span><br /> <br /> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce que les constatations faites à Tchernobyl nous enseignent c’est que, comme à Hiroshima, la vie tente toujours de reprendre le dessus et de s’adapter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Zizeeria maha. C’est leur nom scientifique. Nous, nous dirions: des papillons bleus. Des observateurs de la faune ont capturé une certaine quantité de ces papillons ayant grandi autour de la centrale accidentée de Fukushima au Japon.</span></p>
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Energies renouvelables : le soleil se lève sur le Japon
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-07-13:3315086
2012-07-13T10:16:00+02:00
2012-07-13T10:16:00+02:00
Après les chocs de Fukushima et des printemps arabes en 2011, une nouvelle...
<p><strong>Après les chocs de Fukushima et des printemps arabes en 2011, une nouvelle révolution secoue la planète en 2012. Elle est verte et vient d'Extrême-Orient. Traumatisé par le drame de Fukushima et privé de la quasi-totalité de son parc nucléaire depuis mars 2011, le Japon a décidé de marcher au soleil et au vent et met toute son énergie à faire décoller les renouvelables.</strong> Pile-poil en phase avec le rapport du 5 juillet de l<a href="http://www.iea.org/about/indexfr.asp">'<strong>AIE</strong></a> (l'Agence internationale de l'énergie) qui situe à<a href="http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120705trib000707627/l-aie-decouvre-enfin-les-energies-renouvelables.html" target="_blank"><strong> + 40 % la croissance de la production mondiale d'énergies vertes d'ici à 2017</strong>.</a> Au pays des samouraïs et des kamikazes, on s'en doute, on ne fait pas les choses à moitié. Motivé à bloc, le Japon risque fort de rattraper rapidement son retard pour prendre la tête des pays industrialisés en matière d'énergies vertes.<strong> <br /></strong></p><p><strong>Une loi "accélérateur d'énergie renouvelable"</strong></p><p><img id="media-199106" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/3943890467.jpg" alt="edano.jpg" />Une loi de soutien aux renouvelables, entrée en application le 1er juillet, oblige désormais les compagnies d'électricité nippones à acheter le courant produit par les panneaux solaires, les éoliennes et la biomasse à un <strong>tarif plus élevé que celui du marché</strong>. Ce soutien doit permettre aux producteurs d'énergies renouvelables de se développer, d'innover pour réduire leur coût de production et in fine d'augmenter significativement leur part dans le bouquet énergétique de la troisième puissance économique mondiale. Pour le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie japonais (Meti), <strong>Yukio Edano</strong> : "Cette loi doit servir d'accélérateur pour les énergies renouvelables". <strong></strong></p><p><strong><img id="media-199116" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/129269324.jpg" alt="solaire,eolien,photovoltaïque,fukushima,japon,loi" />Voilà qui va faire rêver les industriels français des ENR, notamment ceux de la<a href="http://fee.asso.fr/" target="_blank"> filière éolienne</a> dont le syndicat vient de quitter le Syndicat des énergies renouvelables.</strong> Si dans sa première intervention publique, début juillet, la nouvelle ministre de l'Ecologie, <strong>Delphine Batho</strong><em> (photo AFP ci-contre)</em> a affirmé <a href="http://www.technicites.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/8412/TPL_CODE/TPL_HYPERBREVE_FICHE/PAG_TITLE/L'%E9olien+se+plaint,+la+biomasse+premi%E8re+de+la+classe/1630-actualite-ingenieur-territorial-services-techniques-fiche-technique-collectivite.htm" target="_blank"><strong>l'importance stratégique de la biomasse</strong></a> dans la transition énergétique, certains craignent qu'elle ne l'ait fait au détriment de l'éolien qui a lancé un appel au gouvernement, pour que des mesures d'urgence soient prises en sa faveur. Il faut dire que, étranglée par les mesures restrictives du Grenelle 2 de l'environnement, la puissance installée en éolien en France a baissé de 70 % au premier trimestre 2012... Or selon Delphine Batho, la <strong>biomasse</strong> serait appelée à représenter <strong>50 %</strong> de la production d'énergie française renouvelable. Décidément, la France a bien du mal à diversifier son "mix"...</p><p><strong>Comment compenser 30 % d'électricité en moins... </strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em><img id="media-199108" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/2829573321.jpg" alt="fukushima2.jpg" /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Vue aérienne de la centrale de Fukushima, 13 mars 2011</em></span></p><p><strong>Comment retrouver 30 % d'énergie sans émettre d'avantage de gaz à effet de serre ? </strong><strong>L'équation énergétique japonaise est simple sur le papier.</strong> Mais pas autant dans la vraie vie. <strong>Seize mois après l'accident nucléaire de Fukushima, l'archipel ne compte plus sur le nucléaire qui assurait près de 30% de la production d'électricité nationale</strong>. Aux oubliettes, les plans prévoyant l'augmentation de cette part à 53% d'ici à 2030. Après avoir vécu plusieurs semaines sans un seul réacteur actif sur 50, l'Empire du soleil levant a été contraint de relancer une tranche nucléaire dimanche 1er juillet, afin d'affronter les besoins en électricité des entreprises, accrus par la période estivale particulièrement gourmande en énergie au Japon. Les fortes chaleurs rendent la vie quasi impossible sans un minimum de climatisation dans les mégalopoles. L'Etat japonais a cependant dû passer outre la forte opposition des populations et des autorités locales, traumatisées par une catastrophe qui a contraint près de 100.000 personnes à quitter leur maison et a entraîné d'importantes contaminations radioactives.</p><p><strong>... tout en réduisant de 25 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 ?<br /></strong></p><p><strong>C'est que la suite de l'équation la complique lourdement.</strong> Avec la production hydraulique, <strong>la part des renouvelables atteint péniblement 10 % au Japon</strong> qui tirait jusqu'en mars 2011 moins de 2% de son électricité du solaire, de l'éolien, de la géothermie et de la biomasse. Les nippons sont parmi les derniers de la classe des pays industrialisés dans ce domaine. Outre la sobriété énergétique forcée, la paralysie quasi-totale du parc nucléaire depuis Fukushima n'a donc été compensée pour l'instant que par l'augmentation de la production des centrales thermiques, fonctionnant au gaz, au charbon ou au pétrole que l'archipel, dépourvu d'énergies fossiles, doit massivement importer. S'il en reste là, le Japon peut dire adieu à son engagement à réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020, par rapport à 1990.</p><p><strong>Sobriété énergétique et énergies renouvelabes <br /></strong></p><p><strong>Bon sang, mais c'est bien sûr ! La voilà la solution : l'écologie !</strong> Et d'un, le Japon a enclenché des mesures d'économies d'énergie drastiques (réduction des éclairages publics, enseignes commerciales, climatisations, escalators... ), insuffisantes naturellement à compenser la part de l'électricité nationale qui n'est plus produite par le nucléaire (environ 30 %). Et de deux, les Japonais cherchent aussi dans l'urgence, depuis plus d'un an, des solutions énergétiques alternatives au nucléaire. Et ils sont prêt à y mettre le prix : "Des surcoûts sont nécessaires pour augmenter la part des énergies renouvelables et en finir avec notre dépendance au nucléaire", explique M. Edano.</p><p><strong>Le nouveau bouquet énergétique japonais fleurira cet été</strong></p><p><img id="media-200373" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/1442284421.2.jpg" alt="solaire,eolien,photovoltaïque,fukushima,japon,loi" />Déclinaison de la loi entrée en vigueur au 1er juillet, les contours du nouveau bouquet énergétique japonais, qui tiendra compte du nouveau contexte post-Fukushima et accordera davantage de place aux sources renouvelables, sera présenté cet été par le Premier ministre, Yoshihiko Noda. Les projets les plus ambitieux concernent Fukushima. La maison de commerce japonaise Marubeni et une dizaine d'autres entreprises nippones ambitionnent en effet d'installer une <strong>importante ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima</strong> <em>(image de synthèse ci-contre</em> afin de fournir du courant à 100.000 ménages. Ce serait une grande première mondiale.</p><p><strong>Le soleil qui s'est levé sur le Japon...<br /></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-199109" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/3393636502.jpg" alt="panneaux-photovoltaiques-japon-ihi-kyocera.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Le projet de plus grande centrale solaire du Japon DR</em></span></p><p>Sans attendre le feu vert gouvernemental, nombre d'entreprises nippones se sont dores et déjà lancées dans la construction de parcs solaires, même si la production de courant par ce biais coûte aujourd'hui au Japon au moins trois fois plus cher que la technologie nucléaire ou l'énergie fossile.</p><p><img id="media-199110" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/3578030699.jpg" alt="parc solaire japon.jpg" />Dans l'ensemble de l'archipel, il y aurait actuellement en construction ou en projet <strong>plus de 100 fermes de panneaux photovoltaïques</strong> d'une puissance unitaire de plus d'un mégawatt, selon les décomptes du groupe d'information économique Nikkei. La firme Kyocera a annoncé la construction d'une centrale solaire de 70 mégawatts permettant d'approvisionner quelque 22.000 habitations dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest). Le groupe de télécommunications mobile Softbank prévoit la mise en place de <strong>la plus grande centrale solaire</strong> du Japon dans l'île septentrionale<strong> de Hokkaido</strong>, après avoir inauguré le 1er juillet un petit parc photovoltaïque à Kyoto <em>(photo AFP ci-contre).</em> <strong></strong></p><p><strong>... illuminera Fukshima en 2015</strong></p><p>Alors que des habitants reviennent progressivement et que les travaux de décontamination et reconstruction se précisent, la municipalité de <strong> Minamisoma située à dans la zone sinistrée de Fukushima, à 30 km de la centrale, souhaite créer un modèle de ville plus sûre, plus écologique et à fort rendement énergétique.</strong> Parmi les principaux chantiers, le conglomérat industriel Toshiba s'apprête ainsi à bâtir un vaste parc solaire devant alimenter quelque 30.000 foyers à Minamisoma. La mise en place des équipements solaires devrait débuter cette année pour une entrée en exploitation en 2014.</p><p><strong>Le mot de la fin</strong></p><p> "Si nous continuons de construire des panneaux solaires et d'investir, cette énergie sera d'ici 20 ans non seulement la source la plus sûre de production d'électricité, mais aussi la moins chère", estime le PDG du groupe, l'antinucléaire Masayoshi Son, bien décidé à aider son pays à rester, plus que jamais, l'Empire du soleil levant. Un discours pas vraiment éloigné de celui du patron français de <strong><a href="http://www.solairedirect.com/fr" target="_blank">SolaireDirect</a>,</strong> Thierry Lepercq, qui pronostique aussi que <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/05/31/fil-vert-l-energie-solaire-est-bientot-la-moins-chere-du-mon.html" target="_blank">l'énergie solaire sera bientôt la moins chère au monde...</a></strong> C'est drôle, ce qui attire encore la dérision en France, semble plus que réaliste au Japon...</p><p>Ces Japonais, moi, je les kiffe grave. Pas vous ?</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p>► <strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/07/06/l-energie-nucleaire-n-est-pus-competitive.html">Nucléaire : l'atome a-t-il encore un avenir économique ?</a></strong><strong>7 juillet 2012</strong></li><li><strong><a href="http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120705trib000707627/l-aie-decouvre-enfin-les-energies-renouvelables.html" target="_blank">L'AIE "découvre" enfin les énergies renouvelables,</a></strong><strong> 6 juillet 2012</strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/05/31/fil-vert-l-energie-solaire-est-bientot-la-moins-chere-du-mon.html" target="_blank">Solairedirect : "L’énergie solaire est bientôt la moins chère du monde"? </a>6 juin 2012 </strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/04/03/developpement-durable-le-point-sur-l-eolien-l-appel-du-grand.html" target="_blank">Développement durable. L'appel du large de l'éolien,</a> 4 avril 2012<br /></strong></li></ul><p> </p><p> </p>
Jean Julien
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”Hi-ro-shi-ma... c'est ton nom”..Il lui répond : ”C'est mon nom, oui. Ton nom à toi est Nevers. Ne-vers-en-Fran-ce*”...
tag:leblogdejeanjulien.blogspirit.com,2012-07-06:2913052
2012-07-06T16:07:00+02:00
2012-07-06T16:07:00+02:00
Je cite Le Parisien de ce jour : "L'accident nucléaire de Fukushima a été...
<p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je cite <em>Le Parisien</em> de ce jour : "L'accident nucléaire de Fukushima a été un désastre créé par l'homme" et non pas simplement provoqué par le séisme et le tsunami géant survenus le 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, a conclu jeudi une commission d'enquête mandatée par le Parlement. L'accident (..) est le résultat d'une collusion entre le gouvernement, les agences de régulation et l'opérateur Tepco, et d'un manque de gouvernance de ces mêmes instances, a-t-elle expliqué dans son rapport final. "</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La radioactivité ambiante a contaminé la région dans un rayon de 30 km. La zone est interdite à toute circulation. Qu'écrire ?</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">- Fu-ku-shi-ma... C'est ton nom...</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">- C'est mon nom, oui. Ton nom à toi est Flamanville. Fla-man-vil-le en France...</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Nous sommes tous sur le même bateau face aux risques technologiques.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je cite sur la même thématique les propos de </span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: small; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Patrick Lagadec, directeur de recherche à l’École polytechnique, qui est à l’origine du concept de risque technologique majeur (Journal du Dimanche du 8 juillet 2012). </span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: small; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></span><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">"La panne du réseau Orange (du vendredi 6 juillet 2012) est un avertissement (un de plus), qui nous force à ouvrir les yeux sur la vulnérabilité de nos sociétés complexes. Les défaillances majeures de notre siècle seront liées aux réseaux, avec le risque d’arrêt foudroyant et durable d’activités vitales. Vous imaginez les conséquences de la canicule de 2003 amplifiées par un black-out électrique… Ou les problèmes d’approvisionnement, lorsque les hypermarchés ont une journée de stocks de nourriture.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Nous avons vécu sous le principe du 'tout est sous contrôle'. Des plans d’urgence apportaient des réponses codifiées à des problèmes connus, avec garantie de retour à la normale. Nous voici confrontés à des défis plus lourds : le mégachoc, l’instantanéité, les effets domino, l’impossibilité de poser un diagnostic rapide.</span></span></span></p><p><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il nous faut atteindre l’excellence en matière de prévention. Mais nous allons devoir nous préparer à l’imprévu : non plus donner toutes les réponses pour ne jamais être pris de court, mais nous attendre à être surpris. Cela suppose de nouvelles capacités collectives pour naviguer dans des univers volatils, inconnus. Pour l’heure, nous sommes désemparés face à l’imprévu, incapables de gérer les “grandes surprises”. C’est un problème culturel plus encore que matériel. Intellectuellement, il nous faut accepter d’aborder une <em>terra incognita</em>, où rien ne sera écrit d’avance. Il est urgent d’apprendre à cartographier ces territoires étrangers et à inventer des modes d’action collective pour que les surprises ne soient pas des défaites coûteuses." </span></span></span></p><p><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">*<strong><em>Hiroshima mon amour</em></strong>, Marguerite Duras</span></span></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
maplanete
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Le nucléaire français condamné à de lourds travaux par l'ASN
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-06-29:3315079
2012-06-29T10:25:00+02:00
2012-06-29T10:25:00+02:00
28.06.2012 | Rapport annuel 2011 et évaluations... par...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xrtpi9?foreground=%23360"></iframe></p><p style="text-align: center;"><em><a href="http://www.dailymotion.com/video/xrtpi9_28-06-2012-rapport-annuel-2011-et-evaluations-complementaires-de-surete-post-fukushima-1ere-partie_news" target="_blank">28.06.2012 | Rapport annuel 2011 et évaluations...</a> par <a href="http://www.dailymotion.com/ASN_Publications" target="_blank">ASN_Publications</a></em></p><p><strong>Comme attendu, l'Autorité de sûreté nucléaire<a href="http://www.asn.fr/" target="_blank"> (ASN)</a> a publié sur son site internet, jeudi 28 juin, le calendrier des "travaux massifs" obligatoires pour sécuriser les centrales françaises. Dans la plus grande transparence. On s'en doutait : l'addition est particulièrement salée.</strong></p><p><strong>ACL, on te kiffe toujours !</strong></p><p><strong>Revenons 6 mois en arrière.</strong> En janvier dernier,<strong> André-Claude Lacoste (ACL),</strong> le "super gendarme français du nucléaire", présentait à la presse <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/01/03/andre-claude-lacoste-il-faut-un-investissement-massif_1625034_3244.html" target="_blank"><strong>l'audit post-Fukushima de l'ASN</strong></a> pour les centrales françaises, en faisant preuve d'une grande intégrité et d'indépendance vis-à-vis de l'industrie nucléaire : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/07/andre-claude-lacoste-je-te-kiffe.html" target="_blank"><strong>Ma Planete l'avait alors souligné</strong></a>. Le nucléaire français se voyait dès lors doté d'un <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/13/news-fil-vert.html" target="_blank"><strong>agenda de ministre</strong></a> jusqu'au 30 juin 2012, dernier délai. La suite logique du feuilleton s'est écrite hier : s'appuyant sur les conclusions théoriques de cet audit, l'ASN donne à présent la <strong>liste des travaux pratiques</strong> imposés à EDF avec notamment la <strong>création d'une "force d'action rapide"</strong> d'ici 2014 et, à plus long terme, <strong>d'un "noyau dur"</strong> dans chaque centrale permettant de limiter les conséquences d'un éventuel accident. Du lourd, du très lourd.</p><p><strong>32 décisions et près d'un millier de préconisations</strong><br /><br /> <img id="media-198006" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/02/4257260537.jpg" alt="fukushima.jpg" />Après <strong>l'accident de Fukushima,</strong> en mars 2011, l'ASN avait analysé le niveau de sûreté des installations françaises et en avait conclu que si aucune centrale ne devait être fermée, il fallait en accroître la "robustesse". <strong> En conséquence, la plus haute autorité française en matière de sécurité nuclaire a adopté 32 décisions comportant chacune pas moins d'une trentaine de préconisations.</strong> Elles portent sur les 19 centrales exploitées par EDF, mais aussi sur 8 sites d'Areva (liés au combustible) et les 5 sites du Commissariat à l'énergie atomique (CEA, pour le volet recherche) : personne n'est oublié.</p><p><strong>Du très court et du plus long terme</strong></p><p>Ces "travaux massifs" vont prendre plusieurs années, selon un <strong>"échéancier raisonnable",</strong> précise le président de l'ASN, André-Claude Lacoste. La "force d'action rapide", un dispositif d'urgence permettant d'envoyer des équipes spécialisées et du matériel sur un site accidenté en moins de 24 heures, devra être capable d'intervenir sur un réacteur fin 2012 et sur tous les réacteurs d'une même centrale fin 2014, souligne encore l'ASN. <br /><br /><strong>Une facture évaluée à 10 milliards d'euros</strong> <br /><br />Le<strong> "noyau dur",</strong> c'est-à-dire des<strong> locaux bunkerisés et des procédures renforcées adaptées à des situations de crise</strong>, constituera le coeur de ce renforcement des centrales françaises. Dans ce cadre, l'ASN exige un système d'alimentation supplémentaire de sécurité par réacteur, au plus tard en <strong>2018.</strong> Et un dispositif temporaire, plus léger, doit être installé d'ici un an. Pour l'ensemble des travaux, EDF a évalué la facture à environ 10 milliards d'euros, a rappelé M. Lacoste, jugeant ce chiffre "pas invraisemblable". Mais peut-être encore en dessous de la réalité ?</p><p><strong>Sur la pertinence de laquelle Greenpeace s'interroge...<br /></strong></p><p><strong><img id="media-198009" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/02/2039244166.jpg" alt="majnoni.jpg" />C'est dans sa nature : Greenpeace</strong> <strong>s'interroge.</strong> L'organisation environnementale, dont<a href="http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2012/Rapport-IEER-Wise-Greenpeace-France-reunion-entre-l-ASN-et-Greenpeace" target="_blank"><strong> l'ASN a par ailleurs dit, le 27 février dernier qu'elle étudierait le rapport sur la sûreté post-Fukushima en France,</strong></a> se pose judicieusement la question de "la pertinence de tels investissements" alors que "le nouveau président de la République a promis de faire baisser la part du nucléaire dans le mix électrique d'ici 2025". "On peut craindre que ces investissements massifs ne gèlent toute possibilité de décision de fermeture d'autres centrales pour les dix années à venir", a ainsi regretté <strong>Sophia Majnoni</strong> (photo-ci-contre) chargée de campagne nucléaire pour l'organisation environnementale. Ajoutons à cela la crainte légitime de voir le coût de ces travaux assécher les crédits dédiés à la transition énergétique de notre pays et au développement des énergies renouvelables. Surtout, quand c'est la crise et que les caisses sont vides, comme on ne cesse de nous le seriner. A un moment où, en outre,<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/06/04/fil-vert-nucleaire-rien-ne-va-plus-en-bourse-pour-areva-et-e.html" target="_blank"> les actions en bourse d'EDF et d'Areva atteignent leurs plus bas niveaux historiques et où leurs niveaux d'endettement inquiètent les analystes financier</a>s.</strong></p><p><strong>... et aussi, indirectement, André-Claude Lacoste</strong></p><p><strong>De son côté, le président de l'ASN, lui, voit un autre "point embarrassant" : le fait qu'il faudra peut-être 10 ans pour avoir le fin mot de la catastrophe de Fukushima. </strong> "Nous avons évidemment le devoir de prendre dès que possible des décisions pour améliorer la sûreté mais nous sommes amenés à les prendre sans être totalement sûrs d'avoir compris ce qui s'est passé", a indiqué ACL. Ainsi, pour le patron de l'ASN, le fait, admis pour le moment, que seul le tsunami a provoqué la catastrophe alors que les installations ont, elles, bien résisté au séisme le 11 mars 2011, reste entièrement "à vérifier". Une franchise qui fait plaisir à entendre et tend d'ailleurs à donner raison aux écologistes sur ce point précis, mais n'est pour autant plus rassurante. Rappelons que le même ACL déclarait en janvier dernier,<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/07/andre-claude-lacoste-je-te-kiffe.html" target="_blank"><strong> qu'en matière de nucléaire, garantir la sécurité est un devoir incontournable, mais qu'il est tout aussi rigoureusement impossible de garantir le "risque zéro"..</strong><strong>.</strong></a> Et notons qu'il persiste et signe aujourd'hui en enfonçant le clou : <strong>" Fukushima a confirmé ce que j'ai toujours dit : un accident ne peut jamais être <span style="color: #000000;">exclu". </span></strong></p><p><strong>"L"improbable est possible", </strong><strong>Fukushima est "en fait, devant nous" </strong></p><p><strong><img id="media-198113" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1955350942.jpg" alt="asn,sécurité,greenpeace,centrale,fukushima,rapport,audit,travaux,coût" />Vous avez dit post-Fukushima ?</strong> Le meilleur résumé de la situation, c'est encore le directeur général de l'ASN, <strong>Jean-Christophe Niel</strong> (photo ci-contre) qui l'a fait hier, au siège de l'instance, à Paris : "Beaucoup pensent que Fukushima est derrière nous, mais c'est, en fait, devant nous". <a href="http://www.asn.fr/" target="_blank"><strong>Propos repris sur le site de l'ASN.</strong></a> Vu l'énormité des coûts à venir que représente pour notre pays le renforcement nécessaire de la sécurité de nos sites nucléaires et les remarques du patron de l'ASN concernant l'incertitude sur les causes réelles de la catastrophe nucléaire de Fukushima,nos sociétés humaines du XXIème siècle doivent en effet se le dire : Fukushima ne fait que commencer. Car la seule certitude que nous ayons, toujours selon André-Claude Lacoste, est la suivante : <strong>" Nous savons aujourd'hui que l'improbable est possible."</strong></p><p><strong>C'est dit</strong></p><p>Au cas où ça intéresserait encore quelqu'un l'ASN, dont c'est le travail, a par ailleurs dressé le bilan de ses inspections de 2011 et a qualifié l'année d'"assez satisfaisante" en France. Avec toutefois deux mauvais élèves en ce qui concerne les centrales : Chinon (Indre-et-Loire), "en retrait" en matière de radioprotection, et surtout Saint-Alban (Isère), en "queue de peloton" depuis plusieurs années en termes de respect des procédures de sécurité. Des broutilles. Enfin, ça aussi, c'est dit : à bon entendeur, salut !<br /><br /><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p>►<strong>EN SAVOIR PLUS</strong></p><ul><li><strong>Le rapport de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2011 est disponible sur le site de l'ASN, avec le calendrier des études et travaux prescrits pour AREVA et pour EDF et toutes les décisions 2012 de l'ASN. Pour les consulter <a href="http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2012/Rapport-de-l-ASN-2011-il-y-aura-un-avant-et-un-apres-Fukushima" target="_blank">: Cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>Le rapport de Greenpeace post-Fukusima<a href="http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20120220/1645607_9b6b_120217rapportecs-ieer-wise-paris.pdf" target="_blank"> : cliquer ICI</a></strong></li></ul><p>►<strong>LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/07/andre-claude-lacoste-je-te-kiffe.html" target="_blank">Cher André-Claude Lacoste, je te kiffe </a></strong></li><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/06/04/fil-vert-nucleaire-rien-ne-va-plus-en-bourse-pour-areva-et-e.html" target="_blank">Nucléaire : rien ne va plus en Bourse pour Areva et EDF</a></strong></li><li><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2012/01/13/news-fil-vert.html" target="_blank"><span><strong>Nucléaire : stop ou encore ?</strong></span></a></li></ul><p> </p>
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News fil vert. Nucléaire : perte financière historique pour Areva en 2011
tag:maplanetea.blogspirit.com,2012-03-01:3314963
2012-03-01T16:30:00+01:00
2012-03-01T16:30:00+01:00
Areva dans le mur ? Le groupe nucléaire français qui doit publier...
<p><strong><img id="media-170564" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/4169674933.jpg" alt="centrale-nucleaire.jpg" width="53" height="48" /> Areva dans le mur ? Le groupe nucléaire français qui doit publier vendredi 2 mars ses résultats annuels 2011, s'apprêterait à annoncer une perte historique de plus de 1,5 milliards d'euros.</strong></p><p> </p><p>La catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon semble avoir fissuré le modèle économique du groupe. Selon le site internet boursier <a href="http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/vers-une-perte-nette-historique-de-plus-de-1-5-milliard-pour-areva-395152.php" target="_blank"><strong>"Investir, le Journal des finances"</strong></a>, des cessions d'actifs sont nécessaires pour Areva. "La période de forte croissance de la filière nucléaire dans le monde est révolue depuis la catastrophe de Fukushima. Un peu partout en Europe, les pays ne veulent plus recourir à cette source d'énergie (<a title="Tous nos articles sur l'Allemagne" href="http://www.investir.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Allemagne">Allemagne</a>, Suisse, Belgique, <a title="Tous nos articles sur l'Italie" href="http://www.investir.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Italie">Italie</a>) ou souhaitent limiter sa croissance. Résultat, la capacité de production nucléaire à construire d'ici à 2030 a chuté de 23 % depuis la catastrophe au <a title="Tous nos articles sur la Japon" href="http://www.investir.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Japon">Japon</a>, estime <a title="Le cours en temps réel de l'action AREVA CI à la bourse de Paris" href="http://bourse.investir.fr//bourse/cotations/fiche/synthese/synthese.jsp?code=FR0011027143&place=XPAR&codif=ISIN">Areva</a>, et le gel des projets a provoqué une chute des cours de l'uranium. ", évalue le spécialiste des placements financiers.</p><p>L'opération hasardeuse que représente au final pour Areva l'achat en 2007 de la société minière UraMin, payée au prix fort de 1,8 milliard d'euros, complique d'autant sa transformation. UraMin a perdu 80 % de sa valeur et il s'avère que les ressources de son principal gisement en Namibie ne dépassent pas 26.000 tonnes, contre 45.000 estimées initialement. En 2009, Areva avait enregistré un bénéfice de 97 millions, mais en 2010, le groupe d'Anne Lauvergeon avait déjà déjà annoncé une première perte historique opérationnelle de 423 millions d'euros, en raison notamment d'une provision sur la construction du réacteur EPR finlandais.</p><p>A suivre.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>PLUS D'INFO</strong></p><p><strong>► Le site boursier </strong><strong>d'"Investir, Journal des finances" : <a href="http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/vers-une-perte-nette-historique-de-plus-de-1-5-milliard-pour-areva-395152.php" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></p><p><strong>► </strong><strong>Areva affiche une perte historique en 2010 :<a href="http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20110303trib000605690/areva-affiche-une-perte-historique-en-2010.html" target="_blank"> cliquer ICI</a><br /></strong></p><p><strong>► </strong><strong>"UraMin: le groupe Areva aurait été escroqué" : <a href="http://www.sudouest.fr/2012/01/14/le-groupe-areva-aurait-ete-escroque-604446-7.php" target="_blank">cliquer ICI</a><br /></strong></p>
shako
http://doelan.blogspirit.com/about.html
2011, l'année Fukushima
tag:doelan.blogspirit.com,2012-01-04:2509723
2012-01-04T00:53:57+01:00
2012-01-04T00:53:57+01:00
Le 11 mars 2011, les côtes du nord-est du Japon sont touchées pas un...
<p style="text-align: justify;"><span id="internal-source-marker_0.16150337964064088" style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Le 11 mars 2011, les côtes du nord-est du Japon sont touchées pas un tsunami qui fait des dizaines de milliers de morts. On a tous vu ces vidéos amateur montrant la vague approcher et happer les villes côtières. Sur l’une d’entre elles, on voit une route côtière très empruntée et l’on se dit que quelques secondes plus tard, tous ces véhicules que l’on voit vont être submergés et chariés à des kilomètres sans que les conducteurs aient le temps de comprendre ce qui leur arrivent. Des villes sont littéralement rayées de la carte. Evidemment, les médias du monde entier ont rapporté cet événement. Pendant quelques jours, il ne fut question que de cela. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Mais petit à petit, les conséquences du tsunami sont laissées de côté. En effet, on apprend très vite qu'une centrale nucléaire située à Fukushima a subi des dommages importants. Tout l’attention se porte sur la centrale. On suit minutes par minutes, l’évolution des événements. Tout le monde garde Tchernobyl en tête et très vite d’ailleurs, on nous dit que Fukushima sera pire que Tchernobyl. Les anti-nucléaires jubilent : <em>on vous l’avait bien dit</em>. Pendant que les japonais pleurent leurs morts, en Europe, on relance le débat sur le nucléaire. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Trois mois après, alors qu’on ne sait toujours pas ce qu’il s’est reéllement passé à Fukushima, j’ai entendu dans plusieurs médias des présentations du type : <em>trois mois après l’accident nucléaire de Fukushima</em>. On ne parle plus du tsunami. Ce qui s’est passé il y a trois mois, c’est un accident nucléaire. Le reste ne compte plus, ça n’est pas vendeur</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Et pourquoi, ça n’est pas vendeur ? Parce que le tsunami est une catastrophe naturelle et l’homme n’y est pour rien. Et il n’y a rien de plus désespérant pour les médias -français, je parle de ce que je connais- de ne pas pouvoir trouver de responsabilité humaine. Les médias ont donc concentré leurs efforts sur l’accident nucléaire autrement plus vendeur. Comment a-t-on pu construire une centrale nucléaire à cet endroit ? Ne vaudrait-il pas mieux tout simplement abandonner le nucléaire ? Quelques mois plus tard, les allemands que je ne savais pas si influençables abandonnent le nucléaire. (j’ajoute au passage que je ne suis ni pro ni anti nucléaire, je ne m’intéresse pas à cette question). </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Et tout ça à cause d'une catastrophe dont on ne sait rien. On ne sait pas déjà si elle a fait des morts (en dehors de l’explosion en elle-même qui en a fait 5) et on ne sait pas dans quelle proportion l’environnement a été atteint. On ne sait rien. On nous dit que c’est grave etc, que le nuage (qu’on a encore essayé de nous cacher...ah le mythe du nuage arrrêté à la frontière -) est passé au dessus de la France. Le problème avec le nucléaire, c’est qu’il suscite un débat tellement passionné que les médias qui penchent forcément du côté du politiquement correct ne savent plus informer en tout objectivité. </span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Pendant ce temps là, des familles font leur deuil, et les japonais tentent comme ils peuvent de sortir la tête de l’eau, si je peux me permettre ce jeu de mots douteux.</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Cet exemple de traitement de l’information est assez symptomatique de la difficulté que l’on a d’être informé comme on devrait l’être. Au lieu de relater l’événement, les médias provoquent l’événement, ils le suscitent. Avant même de savoir ce qui s’était vraiment passé à Fukushima, on savait que l’affaire était pliée..avant même de savoir combien de morts la grippe A allait provoquer, c’était déjà la pandémie du siècle...avant même de savoir quelles incidences concrètes la crise financière allait avoir sur la vie des gens, elle était déjà pire que 1929, avant même que Sarkozy bouge le petit doigt, il était déjà le pire président de la 5ème.</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Voilà les réflexions que je me faisais en lisant les premières pages de <em>l’art français de la guerre</em>, d’Alexis Jenni. Il revient sur la guerre du Golfe. Pendent l’hiver 1991, le monde entier pensait que Saddam Hussein disposait de la quatrième armée du monde et que les alliés allaient morfler. Il n’en fut rien. Les alliés réussirent la prouesse de ne compter aucune perte directe (en dehors des accidents). En 1991 déjà, les médias nous ont vendu et <em>promis</em> une guerre qui n’a pas eu lieu (si ce ne sont des bombardements à sens unique ayant faits des milliers de morts côté irakien). Les médias suscitent l’événement au lieu de le relater. Quelques années plus tard, on nous a vendu la crise de la vache folle qui n’aura fait qu’une dizaine de morts en Europe (mais engendrer une vraie crise agricole) etc etc.</span><br /><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Face à de tels matraquages, d’informations erronées voire parfois des mensonges, il s’agit de tenter de garder son esprit critique, de rester libre et puis surtout méfia</span>NT. <span id="internal-source-marker_0.16150337964064088" style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">et puis, si possible de temps en temps se couper du bruit médiatique, de cette sinistrose qu’on veut nous imposer et agir au quotiden sans idées préconçues. Moi je pense que ce qui fait que l'on réussit dans a vie ou pas dépend avant tout de soi même. </span></p><p style="text-align: justify;"><span id="internal-source-marker_0.16150337964064088" style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Je vous souhaite à tous, lecteurs réguliers (il y en a quelques uns) ou internautes égarés, une très belle année 2012. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 15px; font-family: Arial; color: #000000; background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; font-variant: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Loïc LT<br /></span></p>
maplanete
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Nucléaire : le débat. Calculez en ligne avec Greenpeace ”votre” propre risque nucléaire, en fonction de l'endroit où vou
tag:maplanetea.blogspirit.com,2011-12-11:3314895
2011-12-11T10:00:00+01:00
2011-12-11T10:00:00+01:00
L'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) vient de...
<p><strong><a href="http://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx" target="_blank"><img id="media-154990" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/4169674933.jpg" alt="centrale-nucleaire.jpg" />L'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) vient de présenter, le 17 novembre, son rapport d'expertise</a> à la suite de l'examen des rapports des Evaluations complémentaires de sûreté (ECS) des exploitants nucléaires.</strong></p><p>Dans sa newsletter de décembre 2011, l'IRSN publie les résultats de cette contre-expertise des sites nucléaires français, menée sur les documents de sûreté soumis par les industriels en cas de catasrophe exceptionnelle, comme celle qu'a connue cette année Fukushima (Japon). Au terme de cet énorme travail, réalisé en un temps record, l'Institut met en valeur les trois grands constats suivants (entre guillemets, les citations de l'IRSN) :</p><p><strong>"1. Le nombre d'installations présentant des écarts de conformité aux exigences requises qui fragiliseraient leur sûreté est faible. "</strong> Mais pas inexistant.</p><p><strong>"2. Les évolutions de connaissances doivent conduire à réexaminer certaines exigences de manière anticipée."</strong> Le risque sismique est ici visé, tout particulièrement.</p><p><strong>"3. La question du comportement des installations nucléaires, en cas de catastrophe naturelle extrême envisageable se pose, car en l'état, cela pourrait avoir des conséquences inéluctables, avec à terme, la fusion du coeur et des rejets radioactifs".</strong></p><p>Si la sécurité et la sûreté de nos installations nucléaires sont maximales et seront encore améliorées (ce dont on ne peut que se féliciter), l'IRSN se refuse cependant à évacuer totalement le risque d'accident majeur, en cas de catastrophe naturelle extrême. Dont la probabilité ne peut, elle-même, être totalement évacuée, même si elle reste infime dans un pays qui a la chance de jouir d'une géolocalisation idéale, avec un risque sismique bien inférieur à nombre d'autres pays comme le Japon, l'Iran, la Turquie... En revanche, la France a été frappée par deux tempêtes hors normes en l'espace de dix ans : Klaus, en 1999, et Xynthia, en 2010.</p><p>► <strong>Pour lire la synthèse du rapport de l'IRSN : <a href="http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_gp/Documents/IRSN-Synthese-Rapport-ECS_112011.pdf" target="_self">cliquer ICI.</a></strong></p><p>► <strong>Pour lire le tome 1 du rapport : <a href="http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_gp/Documents/IRSN-ECS-Tome1/tome1.html" target="_self">cliquer ICI.</a></strong></p><p>► <strong>Pour lire le tome 2 du rapport : <a href="http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_gp/Documents/IRSN-ECS-Tome2/tome2.html" target="_blank">cliquer ICI.</a></strong></p><p><strong>Nucléaire. Ou pas. Le débat écolo</strong></p><p>Chez les écologistes, il y a les anti-nucléaires, qui prônent la sortie de ce type de production énergétique en 20, 25 ou 30 ans, en l'accompagnant du développement des énergies renouvelables et d'économies d'énergie. En dépit de<a href="http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/enquete-as/wl/1248100292211/tchernobyl-l-impossible-bilan/" target="_blank"> Tchernobyl</a> et de<a href="http://fukushima.over-blog.fr/" target="_self"> Fukushima</a>, il y a aussi ceux qui, en toute bonne foi, pensent que le nucléaire permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et que, dans le contexte actuel du réchauffement climatique, il serait fou d'y renoncer. <a href="http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_gp/Documents/IRSN-Synthese-Rapport-ECS_112011.pdf" target="_blank">Dans le cadre de ce débat, le rapport de l'IRSN a le mérite d'informer les Français, en soulignant que le risque nucléaire existe bel et bien</a>. Pour les populations, il reste donc une vraie question, d'ordre moral : avons-nous on non le droit de courir ce risque ? On peut se dire que chacun d'entre nous doit pouvoir y réfléchir et avoir les moyens d'y répondre. En tant que citoyen. <strong></strong></p><p><strong>Risque nucléaire : 63 millions de Français concernés</strong></p><p><strong>C'est dans le contexte de ce rapport post-Fukushima, que </strong><strong> <a href="http://www.greenpeace.org/france/fr/" target="_blank">Greenpeace</a> </strong><strong>veut nourrir le débat sur l’engagement de la France dans l’énergie nucléaire, sous l’angle de la sécurité. Fidèle à ses méthodes de sensibilisation percutantes, l'association propose sur internet <a href="http://www.greenpeace.fr/nucleaire/ppi/" target="_blank"> une application de visualisation du risque que les Français encourent en cas d’accident nucléaire</a>, en fonction de l'endroit où ils habitent. </strong></p><p> <img id="media-154988" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/2140180524.jpg" alt="centrales-nucleiares-612760.jpg" /></p><p>L'organisation écologiste rappelle que l<a href="http://www.leparisien.fr/environnement/le-parc-nucleaire-francais-deuxieme-au-monde-avec-58-reacteurs-13-03-2011-1356507.php" target="_blank">a France compte 58 réacteurs nucléaires en fonctionnement, ce qui en fait le deuxième pays nucléarisé au monde</a> (cf la carte CNRS - source EDF ci-contre). Pour protéger la population en cas d’accident nucléaire, <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000786335&dateTexte=" target="_blank">l’Etat a mis en place des PPI (Plans particuliers d’intervention).</a> A 2 km autour de l’installation endommagée, on est évacué. A 10 km, on est confiné. Rien au-delà. Pourtant, depuis Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), il est avéré que la zone concernée par un accident nucléaire s’étend de 100 à 300 km autour du lieu concerné.</p><p><a href="http://www.greenpeace.fr/nucleaire/ppi/">Habitant à Bordeaux, j'ai testé pour vous l'application de Greenpeace.</a> J'ai pour sites nucléaires voisins le Blayais, Golfech, et un peu plus loin, Civaux. Je le savais que ça n'allait pas me filer la pèche : la simulation est efficace, et donne envie de déménager illico. Mais pour aller où ? Je préfère donc vous avertir : le rire n'est pas garanti, et ce n'est pas non plus le jeu en ligne familial idéal pour les fêtes de fin d'année ... ni pour les lendemains de réveillon de nouvel an bien arrosé. Mais juste avant, ou juste après, cela peut aider certains d'entre nous à sortir la tête du sable... </p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p> </p><p> </p>
hommelibre
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Mort de bin Laden: le meilleur des mondes est de retour
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-05-03:3301614
2011-05-03T04:03:15+02:00
2011-05-03T04:03:15+02:00
Le tout sur fond de crise économique et des valeurs. Bref, nous vivons un...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3130563135.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/777933443.jpg" id="media-84470" alt="ben_laden.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-84470" /></a>Le tout sur fond de crise économique et des valeurs. Bref, nous vivons un tournant de l’Histoire. L’avenir est derrière nous et ce qui reste devant sont les miettes desséchées du progrès, éparpillées sur les pages du scénario d’un célèbre film belge: «Il était dans l’ouest, une fois...». Mais aujourd’hui l’intensité heureuse est revenue. On a même droit à une rafale digne du bouquet final d’un feu d’artifice. On en redemande.<br /> <br /> Pourtant le malheur nous frappait sans discontinuer. Pensez donc: le tremblement de terre de magnitude 9 rapidement éclipsé par les vagues géantes, elles-mêmes remplacées par 30’000 morts et disparus, lesquels sont rapidement oubliés grâce à Fuck U Shima. Ah, Fukushima! On croyait avoir droit à un nuage exceptionnel, une Terre contaminée sur toute sa surface, des thons à deux têtes et trois pénis (très bon pour le repeuplement des océans). Mais l’intensité du malheur a fléchi.<br /> <br /> En effet Science et Avenir de mai interroge un radiobiologiste de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Nicolas Foray. On peut y lire à propos de la radioactivité qui s’est échappée depuis l’accident de la centrale: «La dose reçue dans les zones les plus contaminées du Japon est au pire 10 à 15 fois inférieure à ce que reçoivent naturellement les habitants de certaines régions d’Iran, d’Inde ou du Brésil».<br /> <br /> Ce serait donc moins dramatique qu’imaginé? De quoi ébranler nos certitudes morbides. Et voilà qu’une salve de bonheur reçue depuis vendredi frise l’overdose. Surtout avec le dépucelage d’Oussama bin Laden la nuit dernière.<br /> <br /> Oussama! Ou ça? Ma yé n’en sais rrien! Yé né pas vu le corpo.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1146384682.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/263732753.jpg" id="media-84471" alt="Pippa-Middleton-matez-sa-robe-de-soiree-hyper-decolletee_portrait_w674.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-84471" /></a><br /> Pas de corps. Le corps d’Oussama est absent. Ça c’est comme une tache sur la robe de la soeur de Kate: ça donne le vertige. Donc: pas de photo, pas de vidéo, pas de corps, une précipitation pour le noyer au cas où il n’était pas assez mort: le mystère Bin Laden commence. Pourtant c’est inutile de se creuser les méninges: il est vraiment mort, forcément mort. Franchement, imaginez: Obama annonce sa mort et Bin refait surface dans le sable afghan quelques jours après. Impossible.<br /> <br /> Pourquoi alors ne pas montrer son corps? Pour deux raisons.<br /> <br /> La première, abondamment commentée par la presse, est de ne pas donner d’image susceptible d’en faire un martyr. Le sanglant Oussama garde des adeptes fous, comme dans toutes les sectes. Sa mort ne doit donc pas passer pour une provocation. Mieux vaut ne pas alimenter.<br /> <br /> L’autre raison est le peu d’exigence de notre époque. Le passage du réel au virtuel continue. La finance est devenue virtuelle; Jean-Paul II, bien que mort lui aussi, ravive la foi d’une église en décélération continue; Pippa, en blanc, est devenue la fiancée planétaire. Au vu de cette explosion de magie et d’irrationnel, plus besoin de preuve, de corps de la chose. Plus besoin du corps de bin Laden.<br /> <br /> Barak Obama venait la veille de <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/05/01/comment-obama-retourne-l-amerique-d-un-eclat-de-rire.html"><span style="text-decoration: underline;">faire un numéro crucifiant</span></a> un rival, voilà qu’en pleine nuit il annonce la bonne nouvelle à l’Amérique. Cette annonce du décès a provoqué une catharsis aux Etats-Unis: des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour chanter, danser, crier, promettre l’enfer pour la dépouille du mécréant terroriste. Ces américains-là se fichent bien du corps de bin Laden. L’annonce de sa mort, l’image fantasmée de sa tête fracassée leur suffit.<br /> <br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3810590047.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3443141867.2.jpg" id="media-84472" alt="tsunami.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-84472" /></a>Bin Laden était un symbole, comme Kate, comme Fukushima. Ils portent bien plus que leur seule réalité. Leur corps n’est rien. Leur virtualité, la place qu’ils occupent dans notre représentation du monde, est beaucoup plus conséquente.<br /> <br /> L’époque a besoin de symboles. Tchernobyl c’était il y a 25 ans, c’est usé. Lady Diana on y pense plus trop. Arafat et l’OLP étaient devenus présentables malgré la liste d’attentats commis dans le passé. Tout s’use rapidement, tout change à grande vitesse. On zappe, on change d’indignation, d’émotion collective, d’empathie, avec une rapidité formidable. Il faut renouveler le stock de symboles.<br /> <br /> Là c’est bon pour un moment. Les midinettes et les râleurs professionnels sont gavés de Kate et William. Les cataclysmologues ont Fukushima. Il Papa et Pippa raniment qui la qui la ferveur des dévots, qui leur libido en berne. Et les militaires américains cassent la baraque et montrent à nouveau leur savoir-faire.<br /> <br /> Le meilleur des mondes est de retour.</p><p style="text-align: justify;">Encore un conte de fée. Quel cumul depuis vendredi: Kate, Jean-Paul, Oussama, sans oublier Pippa la sans-culotte sous sa robe de soie. Il faut dire que la Nature et l’Histoire réunies ont beaucoup à se faire pardonner: une méga-déprime mondiale avec un méga-tsunami, un superouragan, des inondations à rendre n’importe quelle lady gaga, une centrale nucléaire qui plonge.</p>
hommelibre
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Planter du cannabis à Fukushima?
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-04-23:3301603
2011-04-23T22:55:00+02:00
2011-04-23T22:55:00+02:00
Rappel: - dans la construction, le chanvre est un excellent isolant,...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1083565597.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2795693023.2.jpg" id="media-83701" alt="cannabis-1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-83701" /></a>Rappel:</b><br /> <br /> - dans la construction, le chanvre est un excellent isolant, imputrescible et inoffensif pour les habitants;<br /> - l’huile de chanvre est utilisée en soins cosmétiques ou en alimentation pour sa grande richesse en acides gras insaturés; en friction elle a aussi une action anti-inflammatoire;<br /> - on peut l’utiliser pour l’alimentation animale ainsi que les litières;<br /> - c’est un biocarburant intéressant vu la quantité de biomasse produite;<br /> - on l’associe au plastique pour réduire la facture pétrole.<br /> <br /> N’oublions pas son usage thérapeutique dans les problèmes de douleur liés des maladies graves, l’effet sédatif très puissant en cas de fibromyalgie, et son action contre l’inappétence lors de traitements médicaux lourds.<br /> <br /> Ce que l’on sait moins: le cannabis est une plante d’une grande efficacité en phytoremédiation.<br /> <br /> <br /> <b>Cékoissa?</b><br /> <br /> C’est l’usage de végétaux pour dépolluer les sols. Certains d’entre eux, cannabis et tournesol en tête, fixent les métaux toxiques dans leurs feuilles et donc nettoient la terre.<br /> <br /> <i>«La <a target="_blank" href="http://taste.versailles.inra.fr/inapg/phytoremed/nuls/comment.htm"><span style="text-decoration: underline;">phytoremédiation</span></a> peut se faire via plusieurs mécanismes:<br /> <br /> - la phytostabilisation: les polluants sont précipités, absorbés ou piégés par la plante, ce qui diminue donc leur mobilité dans le sol;<br /></i><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1056795243.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4001360385.jpg" id="media-83702" alt="Fuku1-shima-1.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-83702" /></a><br /> <i>- la phytoextraction : les polluants sont absorbés par les racines, puis sont amenés vers les parties aériennes où ils sont accumulés (plantes hyperaccumulatrices);<br /></i><br /> <i>- la phytodégradation : les composés organiques polluants sont transformés en substances non toxiques par des réactions enzymatiques dans le sol ou dans la plante;<br /> <br /> - la phytovolatilisation : le polluant est volatilisé sous une forme non toxique;<br /> <br /> - la rhizofiltration : utilisation de plantes pour absorber les polluants de l'eau.»<br /></i></p> <p style="text-align: justify;"><br /> On peut aussi enlever la couche de terre la plus contaminée. Le volume de terre à stocker est toutefois très important. La fixation des toxiques dans une plante demande un traitement après récolte puisque la plante est devenue radioactive, mais après combustion elle produit un volume beaucoup plus faible de déchets à stocker.<br /> <br /> L’idée est donc loin d’être farfelue. De plus qu’il n’y a au Japon aucun obstacle légal à la plantation de cannabis. Bien évidemment ce cannabis ne pourra pas être consommé. A moins de chercher un effet plutôt... explosif!...</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Tiens, à propos de cannabis, retour sur le <b>lapsus</b> du premier ministre français voulant citer le gaz de schiste et qui dit: «Gaz de shit». Le plus étonnant est la réaction des députés. Dans un pays aussi autoritaire que la France, où parler du cannabis à la télévision est un tabou, on voit les députés en rire. A croire qu’ils connaissent bien, ou qu’au fond le cannabis ne leur paraît pas quelque chose de bien grave.<br /> <br /> <br /> <object height="390" width="640" data="http://www.youtube.com/v/4492zdXJS58?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/4492zdXJS58?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">On sait - ou on ne sait pas - les multiples applications du cannabis. Une plante franchement extraordinaire. Avant de parler de Fukushima, un bref rappel est utile, histoire d’inciter les producteurs et les autorités à développer cette culture. Il est étonnant que l’on ne voie pas plus de champs couverts de ces belles feuilles vertes sur leur longues tiges.</p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Japon: le plateau continental a bougé de 24 mètres!
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-04-07:3301579
2011-04-07T23:48:00+02:00
2011-04-07T23:48:00+02:00
Un quart du pays a été privé d’électricité suite à cette réplique....
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3887441340.2.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/309770416.2.png" id="media-82241" alt="Oshika1.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-82241" /></a>Un quart du pays a été privé d’électricité suite à cette réplique. Toutefois on ne signale pas de conséquence aggravante pour les réacteurs endommagés de la centrale de Fukushima.<br /> <br /> On a beaucoup parlé du désastre que vit ce pays. suite au tremblement de terre et à la vague qui par endroits a été évaluée à 14 mètres de hauteur. Désastre humain d’abord. Non seulement à cause d’environ 28’000 morts et disparus, mais aussi des centaines de milliers de sans-abris. Des villes détruites, des familles sous les décombres, des populations qui ont tout perdu. Plus de maison, plus de travail. Et des réparations qui prendront des années.<br /> <br /> Désastre écologique bien sûr, et les problèmes sont loin d’avoir trouvé une solution sûre et durable. Désastre économique enfin.<br /> <br /> On a moins parlé d’un autre aspect qui nous rappelle à la réalité géologique de la planète: une partie du Japon s’est déplacée. Verticalement, avec un effondrement localement de 70 centimètres. et horizontalement: l’est du pays, particulièrement la région de Sendaï, s’est déplacé de 4,20 mètres, et localement de 5,30 mètres pour la péninsule d’Oshika, au nord-est de cette ville. C’est dire la puissance du séisme et l’ampleur du déplacement des plaques tectoniques. A plus de 130 km, dans l’océan Pacifique, le plateau continental s’est même étendue de 24 mètres!<br /> <br /> Les spécialistes parlent de rebond élastique. La tension accumulée du glissement des plaques tectoniques avait comme gonflé, bombé cette région. Le séisme a relâché cette tension et le dôme est redescendu.<br /> <br /> La lenteur des phénomènes géologiques ne permet pas de voir la terre changer. Mais on a mesuré les mouvements de la croûte terrestre: plusieurs centimètres par an. Les plaques tectoniques, qui sont du magma solidifié et morcelé, sont poussées par les mouvements de convection de la roche en fusion du manteau. Les continents poursuivent ainsi leur dérive au gré des courants.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/246787249.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4149211497.jpg" id="media-82243" alt="tsunami2-au-japon.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-82243" /></a><br /> La lenteur de ces mouvements ne permet pas de penser que notre espèce verra de grands changements. Les 3 ou 4 derniers millions d’années n’ont pas été un temps de mouvements majeurs par rapport à la cartographie actuelle de la Terre. Combien de temps reste-t-il à vivre aux humains? Quelques dizaines de milliers ou quelques millions d’années? L’éloignement actuel de l’Afrique d’avec les Amériques est de moins de 100 km pour un millions d’année. Il est possible que nous n’en soyons témoins que de quelques centaines de mètres, autant sire presque rien - rien de visible, rien de spectaculaire.<br /> <br /> Mais quelle que soit sa lenteur ce mouvement changera profondément la face de la Terre. Des séismes inouïs se produiront encore, avec des raz de marée destructeurs. Vivre au bord de la mer sera longtemps une nécessité économique et en même temps une menace. Les séismes étant encore imprévisibles nous oublierons les plus graves. Jusqu’au prochain.<br /> <br /> Les continents bougeront peu à peu. 5,3 en mars à Oshika, 24 m sous le Pacifique. Dans 1’000 ans ce sera un déplacement de 100 mètres.<br /> <br /> Et toujours les humains s’adapteront. Toujours ils pleureront leurs morts, puis reconstruiront, oublieront, et seront un jour à nouveau écrasés par le destin de la Terre. Et un jour, possiblement, ils disparaîtront. Ils retourneront aux particules, matière fondamentale disponible pour, peut-être, une autre forme de vie.<br /> <br /> <br /> <object height="390" width="480" data="http://www.youtube.com/v/cASpyzTRF4Y?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/cASpyzTRF4Y?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">Une nouvelle secousse a sorti du lit les habitants de la moitié nord du Japon la nuit dernière. Une secousse de magnitude de 7,4 qui a déclenché une nouvelle alerte au tsunami. Heureusement la vague n’a pas pris forme. Selon les sismologues il s’agit d’une réplique du séisme du 11 mars, dont l’épicentre est situé à 66 km de Sendaï, ville martyre comme beaucoup d’autres de cette côté nord-est.</p>
hommelibre
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Le sage, le poisson et le gaz de schiste
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-03-29:3297745
2011-03-29T23:49:38+02:00
2011-03-29T23:49:38+02:00
On ne peut prévoir aujourd’hui les inconvénients qu’apporteront nos choix...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1204132130.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2987149343.jpg" id="media-81389" alt="gazS3.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-81389" /></a>On ne peut prévoir aujourd’hui les inconvénients qu’apporteront nos choix et nos technologies dans 100 ans. Mais au vu de l’expérience accumulée ces 50 dernières années il est important d’anticiper aussi loin que possible sur la balance des avantages et des inconvénients. Certains débats sont très techniques. Il est difficile pour un profane d’y voir clair. Mais les informations sur ce sujet, dont celles du magazine Science & Vie d’avril, montrent que l’extraction du gaz de schiste n’est pas une simple formalité. L’anticipation est de mise.<br /> <br /> Mais jusqu’où? Il y a une histoire d’un sage qui enseigne son disciple. Ils ont faim. le sage pêche un poisson, le mange jusqu’aux arrêtes, et recrée sa chair avant de le rendre à la rivière. Il dit à son disciple qu’il n’a pas de droit sur la Terre et donc qu’il doit rendre ce poissons aussi vivant qu’il l’a pêché. Cette fable nourrit le mythe moderne d’une forme d’innocence. Mais rendre à ma mort le monde tel qu’il était à ma naissance est improbable et irréaliste.<br /> <br /> La Terre se charge elle-même de se recréer et de se transformer. Ce n’est pas à moi, petit humain, de décider si le monde doit être comme ceci ou comme cela: nous utilisons ce dont nous avons besoin et cela est légitime. Si ça ne l’était pas il n’y aurait aucune raison que nous existions en tant qu’espèce et que nous soyons capables de transformer notre environnement. Mais: quelles ressources utiliser pour que les avantages en terme de survie de l’espèce soient plus importants que les inconvénients?<br /> <br /> Le gaz gisant dans le sous-sol est loin d’être exploité à la mesure des réserves estimées qui y sont enfouies. Les grandes réserves, les grandes poches de gaz sont connues et situées dans un espace restreint. Certaines sont déjà taries comme à Lacq en France. D’autres ressources sont quantitativement bien plus importantes que ces poches et représentent des décennies de consommation au rythme actuel: c’est le gaz emprisonné dans de la roche de schiste ou de l’argile. On le trouve en abondance dans le sous-sol d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Australie. Une telle ressource donnerait une indépendance énergétique accrue à l’égard du pétrole et du gaz russe.<br /> <br /> Quelle aubaine! Oui, mais...<br /> <br /> Les grandes poches de gaz sont relativement simples à exploiter. On creuse verticalement et l’on capte dès qu’on est dans la poche. Le gaz de schiste est lui disséminé dans la roches, petites bulles emprisonnées sur de vastes régions. Il faut donc aller le chercher là où il est: partout. Pour cela la société exploitante doit:<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3379367707.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2966768414.jpg" id="media-81390" alt="gazS2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-81390" /></a><br /> - creuser d’abord verticalement, puis horizontalement sur de longues distances;<br /> - injecter des millions de litres d’eau et d’additifs chimiques sous haute pression pour fracturer la roche et en retirer le gaz;<br /> - installer en surface de nombreuses installations sur de vastes territoires, prévoir des stockages d’eau, amener les additifs chimiques par des norias de camions.<br /> <br /> Les risques connus sont d’abord la pénétration de chimie dans le sol. On pourrait se dire que ce n’est pas grave: le sol absorbe tant de choses. Et l’on trouve bien de l’arsenic et autres produits mortels dans la nature. Mais ici ils peuvent passer dans l’eau de consommation: des fuites de ces produits dans la nappe phréatique ont déjà eu lieu aux Etats-Unis et au Canada, entraînant la fermeture de puits.<br /> <br /> Un autre risque majeur concerne les failles sismiques du sous-sol, en particulier dans le sud-est de la France. Le choc de la fracturation des roches est-il susceptible de déclencher des mouvements de failles? Aucune étude préventive n’a été réalisée sur le sujet.<br /> <br /> En France le groupe Total affirme que les additifs ne seront pas toxiques et promet d’en fournir la liste. Selon le groupe le risque de contamination des nappes est nul, le gaz remontant par les puits qui sont étanches par rapport au sous-sol environnant. Cette affirmation est questionnée: sous les très hautes pressions, les tubes de forage-pompage offrent-ils vraiment toutes les garanties d’étanchéité?<br /> <br /> La non-contamination est également questionnée: si des fissures sont créées dans la roche, nul ne peut prévoir jusqu’où elles s’étendront. Des couches initialement étanches les unes aux autres peuvent devenir poreuses et communiquer entre elles.<br /> <br /> La question des additifs chimiques est plus tendancieuse. La toxicité de ces produits est-elle démontrée? Le manque d’information de Total à ce sujet laisse évidemment un malaise. Mais <a href="http://www.apgq-qoga.com/247-2/"><span style="text-decoration: underline;">on dispose d’une source</span></a> du Québec. Les produits cités sont déjà utilisés couramment. Certains présentent une certaine toxicité, d’autres pas. Cela ne signifie pas qu’ils soient inoffensif dans le mélange prévu et au contact des composants du sous-sol. Mais on ne peut prétendre ne rien savoir de ces produits.<br /> <br /> Tous ces points n’ont pas été suffisamment renseignés pour donner confiance aux populations concernées. Mais il y a un autre point très gênant dans avec le gaz de schiste: c’est l’équivalent C02. Entre toutes les étapes de l’extraction et la combustion du gaz, celui-ci est probablement aussi polluant que le charbon.<br /> <br /> On est donc loin de l’aubaine.<br /> <br /> <br /> Ce rapport canadien en dit plus (<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3360532773.pdf" id="media-81388" name="media-81388">ici en pdf</a>). Un peu long mais bien documenté.<br /></p><p style="text-align: justify;">La crise de confiance dans le nucléaire causée par l’accident de la centrale de Fukushima suscite de nombreux débats, dont celui sur le remplacement de l’atome civil et le développement d’autres sources. Le gaz de schiste fait partie des alternatives envisagées, voire déjà exploitées comme aux Etats-Unis. Cependant les projets en France suscitent des réactions violentes. Retour sur un thème appelé à faire encore parler de lui.</p>