Last posts on enseignement
2024-03-29T00:23:38+01:00
All Rights Reserved blogSpirit
https://starter.blogspirit.com/
https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/enseignement/atom.xml
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Coupable innocence ?
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-06-19:3344247
2023-06-19T08:00:00+02:00
2023-06-19T08:00:00+02:00
Dans Deux innocents , Alice Ferney explore la relation entre Claire,...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Dans <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/deux-innocents" target="_blank" rel="noopener"><em>Deux innocents</em></a>, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Ferney" target="_blank" rel="noopener">Alice Ferney</a> explore la relation entre Claire, une femme généreuse qui porte bien son prénom, heureuse de donner cours à l’Embellie, un établissement associatif pour jeunes gens en grande difficulté, et ses élèves dont Gabriel, le seul nouveau de la rentrée 2018. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">La première citation est un avertissement : <em>« D’abord le verdict, ensuite le procès. »</em> (Coetzee, <em>Disgrâce)</em> La seconde est extraite des <em>Lettres de prison</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabrielle_Russier" target="_blank" rel="noopener">Gabrielle Russier</a> : <em>« Dites-moi que vous savez qu’on ne voit bien qu’avec le cœur, que nous sommes maintenant dans le trou noir des apparences et de la laideur, mais que la vérité, dans sa simplicité, reviendra avec le soleil. »</em> On reconnaît les mots du <em>Petit Prince </em>que Claire aime lire avec ses élèves.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1946270408.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1359069" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2550849401.jpg" alt="ferney,deux innocents,roman,littérature française,enseignement,adolescents en difficulté,relation prof-élève,soupçon,innocence,justice,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Le roman s’ouvre sur la rentrée scolaire de Gabriel Noblet, dix-sept ans, à L’Embellie, où sa mère a été grandement soulagée de pouvoir l’inscrire en catastrophe à la fin de l’été. C’est la directrice qui l’accueille, Annick Joyeux, une femme réservée à l’air sérieux et efficace qui rassure les parents. Claire Bodin, la petite cinquantaine, c’est tout l’inverse : un grand sourire, une main sur l’épaule du garçon pour le pousser dans la salle de cours (secrétariat et bureautique).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« Mme Bodin est très aimée, sa sollicitude rassure les jeunes et favorise leur réussite. »</em> Son travail est mal payé, mais Claire s’y sent utile. Les retrouvailles sont gaies, Claire invite chacun de ses élèves à partager quelque chose de leurs vacances, dans une atmosphère bienveillante. Elle se sent à l’aise avec ces jeunes qui disent tout, sans filtre – <em>« Des âmes de cristal, dit-on, les derniers innocents ». </em>Sa <em>« jovialité exubérante »</em>, note l’autrice, cache une intranquillité intérieure. Quand l’ancienne directrice est partie à la retraite, Claire a tout de suite senti la méfiance de sa remplaçante à son égard.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Claire Bodin se sent bien dans son métier, assurée, compétente ; elle aime sa vie, son mari, son fils. Elle écoute ses élèves, les encourage. Le premier problème surgit quand une jeune fille lui confie sa tristesse de ne pouvoir aimer ni être aimée. Claire lui répond qu’un jour, elle aussi aimera un garçon qui l’aimera, et lui conseille d’en parler avec sa maman. Celle-ci s’en plaindra chez la directrice. Claire reçoit un blâme pour être sortie de ses attributions, elle n’a pas à s’occuper de la vie intime et affective de ses élèves.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Jean Mouret, le frère de Claire, est d’accord avec son mari : elle ferait mieux de trouver un emploi plus gratifiant, mieux rémunéré, où on la respecte davantage ; ils craignent tous les deux que cette directrice désagréable se retourne contre Claire, catholique engagée, trop gentille, sans défense contre la méchanceté.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Alice Ferney, inspirée par une <a title="d'après Laila Maalouf dans La Presse (6/4/2023)" href="https://www.lapresse.ca/arts/litterature/2023-04-06/deux-innocents-d-alice-ferney/l-innocence-coupable.php" target="_blank" rel="noopener">histoire vraie</a>, montre cette femme généreuse en action. Sa manière d’enseigner stimule ses élèves, même Gabriel se laisse prendre au jeu d’apprendre. Après une pause, il manifeste sa gratitude en prenant Claire dans ses bras. En famille aussi, elle est positive, s’émerveille des petites choses, s’occupe de tout avec enthousiasme. Chaque dimanche, elle fait une des lectures à la messe. Son mari est ravi qu’on lui répète à quel point sa femme est merveilleuse.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Quand Gabriel demande un jour à Claire son numéro de portable, elle le lui donne, ce qu’elle n’avait jamais fait. Le soir même, elle reçoit un <em>« merci »</em> avec un cœur. En un mois et demi, le garçon se montre de plus en plus épanoui, il continue à se serrer contre elle. Claire n’ose pas le repousser. Gabriel s’inquiète d’être aimé, de compter pour elle. Elle le rassure en répondant à ses messages. Pendant les vacances, elle parle pour la première fois à la maison de cet élève peut-être un peu amoureux d’elle. Son mari insiste pour qu’elle </span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 16px;">téléphone</span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt;"> à la directrice pour la mettre au courant, mais Claire préfère attendre. A tort : c’est elle qui est convoquée.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Annick Joyeux a reçu les parents de Gabriel pendant les vacances : ils se plaignent de <em>« gestes inappropriés »</em> qui perturbent gravement leur fils. La machine du soupçon est lancée. Claire, stupéfaite, n’en revient pas qu’on lui reproche son affection pour ses élèves, si importante, à son avis, pour ces adolescents en difficulté. Entière, naïve, elle ignore à quel point elle est déjà prise dans un engrenage, ne mesure pas ses paroles, sûre de son honnêteté.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>Deux innocents</em> conte le drame de deux êtres fragiles, l’enseignante et son élève, chacun à sa manière. En décrivant d’abord la pédagogie, puis le malentendu et la fuite en avant, Alice Ferney mêle deux thématiques : le rôle de l’affectif dans l’éducation – l’empathie nécessaire et ses limites – et la prise en compte du jugement d’autrui. Claire est soutenue par sa famille, mais cela suffira-t-il ? </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">L’innocence est <em>« très difficile à vivre »</em>, explique la romancière dans une <a title="A voir & écouter sur le site de l'éditeur (YouTube/Mollat)" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/deux-innocents" target="_blank" rel="noopener">vidéo</a> : l’innocent accusé injustement a plus à perdre que le coupable. Claire croit à tort que son innocence la protège. Voulant comme Flaubert rester impartiale par rapport à ses personnages, <a title="Tous les billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/Ferney" target="_blank" rel="noopener">Ferney</a> donne les points de vue de la mère, de la directrice, de Claire. <em>« L’auteure la suit avec compassion mais, se gardant de tout manichéisme, elle examine tous les points de vue et explore les zones d’ombre de chacun. »</em> (Claire Julliard dans <a title="Article source" href="https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230405.OBS71778/deux-innocents-d-alice-ferney-une-professeure-face-au-soupcon.html" target="_blank" rel="noopener"><em>L’Obs</em></a>) </span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Après Molière lisible pour la banlieue ...
tag:bar-zing.blogspirit.com,2021-02-15:3240967
2021-02-15T15:43:00+01:00
2021-02-15T15:43:00+01:00
... simplifions Newton
<h3 style="text-align: center;"> </h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>... simplifions Newton</strong></span></h3><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/2968082699.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1111350" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/761976464.2.jpg" alt="molière,réécrire molière,grandes gueules molière,molière vieillot,littérature,enseignement" width="411" height="351" /></a></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Vous et moi
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-01-26:3228559
2021-01-26T18:00:00+01:00
2021-01-26T18:00:00+01:00
L’ancienne élève : « Je crois que ce texte-là, ce texte né...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2748755027.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1108255" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2800172014.jpg" alt="Lettre à ce prof.jpg" /></a>L’ancienne élève : <em>« Je crois que ce texte-là, ce texte né pour <a title="Enseigner la liberté (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/01/22/enseigner-la-liberte-3228551.html" target="_blank" rel="noopener">soutenir la liberté</a> nous fait nous rencontrer une nouvelle fois, c’est tellement merveilleux. Cette tragédie qui nous rassemble ici met en lumière à quel point un professeur peut faire basculer une personne en devenir en une personne qui est.</em></span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/911102477.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1108256" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1436564471.jpg" alt="Anouilh Antigone.jpg" /></a>Antigone étymologiquement est « celle qui s’oppose » mais pas pour rien, elle veut simplement ensevelir son frère, disposée à en payer les conséquences d’une manière juste et équitable. C’est le plus beau personnage de la littérature que j’ai jamais croisé et ça encore je vous le dois. J’avais quinze ans lorsque <a title="Bonheur du jour" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/archive/2020/11/27/toujours-rendre-hommage-3157404.html" target="_blank" rel="noopener">vous</a> m’avez donné ce livre, et il est là sous mes yeux. Il est abîmé, j’ai souligné des phrases qui résonnent toujours et encore en moi maintenant. Sur la couverture orange, on y voit deux silhouettes. Une jeune fille et une grande personne à côté d’elle qui lui tend la main. Antigone et Créon. Mais non, en vérité, c’était vous et moi. »</span></em></p><p><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/guay+de+bellissen" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Héloïse Guay De Bellissen</span></a></p><p> </p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Enseigner la liberté
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-01-25:3228551
2021-01-25T08:00:00+01:00
2021-01-25T08:00:00+01:00
Quarante personnalités s’expriment dans Lettre à ce prof qui a changé ma...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quarante personnalités s’expriment dans <em>Lettre à ce prof qui a changé ma vie, Enseigner la liberté</em>, un ouvrage conçu en hommage à <a title="Autres textes d'hommage (Madininart)" href="https://www.madinin-art.net/des-textes-en-hommage-a-samuel-paty/" target="_blank" rel="noopener">Samuel Paty</a> publié en format Pocket (5 €) chez Laffont, avec l’engagement de reverser une part des bénéfices à Bibliothèques sans frontières. Marie Gillet me l’a fait connaître ; elle y a participé <em>« <a title="Toujours rendre hommage (Bonheur du jour)" href="http://bonheurdujour.blogspirit.com/archive/2020/11/27/toujours-rendre-hommage-3157404.html" target="_blank" rel="noopener">par ricochet</a> »</em>, sollicitée par une ancienne élève, la romancière Héloïse Guay De Bellissen dont j’avais présenté ici <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/guay+de+bellissen" target="_blank" rel="noopener"><em>Le ventre du loup</em></a>. Son roman <a title="Site de l'éditeur" href="https://laffont.ca/auteur/heloise-guay-de-bellissen-2/" target="_blank" rel="noopener"><em>Le dernier inventeur</em></a> a paru l’été dernier.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2748755027.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1108246" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2800172014.jpg" alt="lettre à ce prof qui a changé ma vie,enseignement,liberté,40 personnalités,hommage,samuel paty,littérature,culture,témoignages,reconnaissance,prof" /></a></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">A</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">ussi ai-je commencé par lire leur intervention, la seule du livre qui se présente sous la forme d’un échange entre elles deux et intitulée <em>« Les Antigones »</em> (extrait dans le prochain billet). L’ancienne élève : <em>« vous me l’avez offerte cette liberté, alors que j’étais une élève insolente et absolument paumée, vous qui m’avez tendu la main et un livre,</em> Antigone. <em>»</em> La professeur : <em>« Je n’ai pas fait grand-chose à part mon travail de professeur. » </em>Et pourtant, chacun des intervenants en témoigne, même si au long d’une scolarité, divers enseignants apportent à l’élève de quoi se construire (le dessinateur Jul déroule toute la <em>« cohorte des professeurs</em><em> »</em> à qui va sa reconnaissance), souvent un ou une prof en particulier peut ouvrir une perspective vitale.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La liste des quarante signataires figure sur le <a href="https://www.lisez.com/livre-de-poche/lettre-a-ce-prof-qui-a-change-ma-vie/9782266317672" target="_blank" rel="noopener">site de l’éditeur</a>. Plantu contribue par quelques dessins, les autres par des textes d’hommage à ce ou cette prof à qui l’on doit d’avoir été <em>« arraché progressivement à l’ignorance et à la bêtise »</em> (Abd Al Malik), d’avoir participé à un atelier théâtre, visité une usine, d’avoir découvert un écrivain, une actrice, un film, d’avoir pu s’exprimer sur un sujet choisi ou dû écrire sur un thème improbable, ou même d’avoir reçu une sanction si bien ajustée qu’elle a marqué un nouveau départ.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1565280303.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1108249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2609764893.jpg" alt="lettre à ce prof qui a changé ma vie,enseignement,liberté,40 personnalités,hommage,samuel paty,littérature,culture,témoignages,reconnaissance,prof" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© <a title="Source de l'illustration" href="https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/21/hommage-a-samuel-paty_6056832_3232.html" target="_blank" rel="noopener">Plantu</a> (Le Monde, 20/10/2020)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est souvent avec une personnalité perçue comme différente des autres que quelque chose se passe : le prof de musique qui propose à sa classe d’écouter les Beatles, la prof de français qui pose délicatement son manteau de fourrure sur son bureau puis <em>« de sa voix douce »</em> impose une attention particulière et a l’art de faire découvrir les écrivains et leurs œuvres <em>« comme s’il s’agissait d’amis proches »</em> (Charles Berling). Amusant comme le souvenir d’un prof reste parfois lié à un détail vestimentaire, à une allure.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pour Marie Darrieussecq, <em>« un bon professeur est quelqu’un qui vous apprend à ne jamais cesser de vous poser des questions ».</em> Elle n’écrit sur aucun de ceux qui l’ont influencée, mais raconte que si elle est <em>« née entourée de livres »</em>, ce ne fut le cas ni de sa mère ni de son père. Celui-ci, en première au lycée technique, a eu une prof de français qui a l’a guidé dans ses lectures. <em>« Et si j’écris, c’est grâce à ses lectures, c’est grâce à cet homme-là, et c’est grâce à cette enseignante que je n’ai jamais connue. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’entrée en matière d’Irène Frain est une déclaration d’amour : <em>« Je l’ai aimée. Je l’aime toujours. »</em> En première, <em>« la nouvelle »</em> prof annoncée pour l’histoire-géo n’est pas toute jeune, <em>« juste une femme d’une quarantaine d’années, toute simple, souriante, ni belle ni moche ». </em>Avec elle deux ans d’affilée, son goût de l’histoire devient une passion. Puis le bac, la fac, l’enseignement qu’elle quitte pour écrire à plein temps. Son ancienne prof, revue à ce moment de sa vie, comprend, encourage – <em>« Ni trop, ni trop peu. Juste de quoi me rendre confiance. »</em> Après sa mort, l’ancienne élève saura qu’elle aussi était aimée en silence. Et le matin de l’assassinat de Samuel Paty, <em>« c’est aussi sur madame Fichou que j’ai pleuré. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Marc Levy se souvient de celle qui a fait ranger les cahiers, tiré les voilages pour tamiser la lumière et, droite au milieu de la classe, a raconté l’histoire de Cléopâtre. Tatiana de Rosnay de madame B., <em>« souvent l’air fatigué »</em>, qui se métamorphose, <em>« méconnaissable »</em>, le temps d’une lecture à voix haute de la dispute entre la grande Virginie et Gervaise, dans <em>L’Assommoir</em>. Un professeur, c’est aussi une voix.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Du texte de Christiane Taubira, voici le début et la fin.<em> « Je l’ai d’abord pressenti, puis je l’ai supposé, ensuite je l’ai pensé, enfin j’ai compris : ces gens-là sont des gens à part. Non, pas à part. Ce sont des gens d’une sorte. Déjà, souvent ils ne ressemblent pas à ce qu’ils sont. » – « J’ai su que le grand Platon omettait. Pourtant lui-même enseignait. A la mode de son temps. Il n’a pas vu que les enseignants sont une autre sorte d’humains, qui voguent sur le savoir et éveillent les consciences. »</em></span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Fils du peuple exploités par Macron
tag:bar-zing.blogspirit.com,2020-04-14:3149194
2020-04-14T15:58:00+02:00
2020-04-14T15:58:00+02:00
11 MAI 2020 Réouverture de l'école
<h3 style="text-align: center;"> </h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>11 MAI 2020</strong></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Réouverture de l'école</strong></span></h3><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/933501177.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1088808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/2846739193.jpg" alt="confinement,réouverture des écoles,11 mai 2020,emmanuel macron,covid-19,enseignement" width="382" height="428" /></a></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Désertification
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-02-11:3146726
2020-02-11T18:00:00+01:00
2020-02-11T18:00:00+01:00
« Vous sentez qu’il y a une perte de sens ? – Oui, et la...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3894992456.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1083797" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3980954761.png" alt="Folon.png" /></a>« </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Vous sentez qu’il y a une perte de sens ?</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> – Oui, et la faute vient de la société. Réduire tout à l’économie, penser qu’il faut la nourrir, c’est une grande erreur. Montaigne disait: « L’homme est un corps, mais l’homme est aussi un esprit ». Si nous pensons seulement à nourrir le corps sans nourrir l’esprit, on va créer une société avec une désertification de l’esprit. Et cela signifie une société barbare, violente, fondée sur la haine et l’égoïsme brutal. Dire aux étudiants qu’ils doivent apprendre un métier pour gagner de l’argent, c’est réduire l’éducation à une mission misérable. C’est évidemment fondamental d’avoir un métier, mais ce n’est pas le but des études, c’est une conséquence. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Nathalie Bamps, Entretien avec <em><a title="Cultiver l'inutile (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/02/09/cultiver-l-inutile-3146725.html" target="_blank" rel="noopener">Nuccio Ordin</a>e: "On ne crée pas des professionnels, mais des barbares assoiffés d'argent"</em> (<a title="Entretien" href="https://www.lecho.be/opinions/general/nuccio-ordine-on-ne-cree-pas-des-professionnels-mais-des-barbares-assoiffes-d-argent/10206108.html" target="_blank" rel="noopener">L’Echo</a>, 6/2/2020).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© Jean-Michel Folon</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Cultiver l'inutile
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-02-10:3146725
2020-02-10T08:30:00+01:00
2020-02-10T08:30:00+01:00
Quel bonheur d’écouter Nuccio Ordine ce samedi 8 février 2020 au micro de...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quel bonheur d’écouter <a title="Notice de l'éditeur" href="https://www.lesbelleslettres.com/contributeur/nuccio-ordine" target="_blank" rel="noopener">Nuccio Ordine</a> ce samedi 8 février 2020 au micro de <a title="Notice de l'éditeur" href="https://www.racine.be/fr/pascale-seys" target="_blank" rel="noopener">Pascale Seys</a> ! Pendant des années, cette philosophe et chroniqueuse animait une excellente émission d’entretien à la radio, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/apps/search?s=charivari&search-submit-box-search-56176=OK" target="_blank" rel="noopener"><em>Le grand charivari</em></a>. A présent, c’est dans <a title="Site de l'émission" href="https://www.rtbf.be/musiq3/emissions/detail_la-couleur-des-idees/accueil/article_nuccio-ordine-la-culture-est-l-unique-possibilite-de-nous-rendre-meilleurs?id=10426611&programId=13216" target="_blank" rel="noopener"><em>La couleur des idées</em></a>, chaque samedi de 11 à 12 heures sur Musiq3, qu’elle interroge <em>« une personnalité du monde des idées et de la création qui fait l’actualité pour partager sa pensée et sa vision du monde ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3103669713.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1083796" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3462817535.jpg" alt="nuccio ordine,la couleur des idées,musiq3,entretien,docteur honoris causa,uclouvain,enseignement,éducation,culture,société" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nuccio Ordine, Angélique Kidjo, François Taddei, Dr Honoris Causa 2020 de l'UCLouvain (<a title="Source photo et article (Cathobel)" href="https://www.cathobel.be/2020/02/05/uclouvain-gros-plan-sur-des-personnalites-enthousiastes/" target="_blank" rel="noopener">source</a>)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Portrait (UCLouvain)" href="https://uclouvain.be/fr/decouvrir/louvains/partager-les-savoirs.html#ordine" target="_blank" rel="noopener">Nuccio Ordine</a> a été récemment nommé Docteur Honoris Causa de l’UCLouvain. Grand défenseur de l’humanisme, ce professeur italien continue à attirer l’attention sur <em>L’utilité de l’inutile</em>. Il dénonce la dérive utilitariste qu’il constate dans l’enseignement, aussi bien à l’école qu’à l’université, censée <em>« former des citoyens cultivés et libres ».<span style="font-size: 12pt;"> </span></em>Il donne l’exemple de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabiola_Gianotti" target="_blank" rel="noopener">Fabiola Gianotti</a>, la directrice du Cern à Genève. <em>« Elle a fait du grec et du latin, et dix ans de piano. Pour elle, c’est cette culture de base qui lui a permis d’être une bonne physicienne. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En même temps que lui, l’UCL a honoré la chanteuse et compositrice béninoise <a title="Portrait UCLouvain" href="https://uclouvain.be/fr/decouvrir/louvains/partager-les-savoirs.html#kidjo" target="_blank" rel="noopener">Angélique Kidjo</a> qui <em>« milite pour favoriser l'éducation des jeunes filles et femmes d'Afrique »</em> – si vous avez suivi la cérémonie du centenaire de l’armistice de 1918 à Paris, vous vous souvenez certainement de son interprétation magnifique de <em>« <a title="Vidéo YouTube" href="https://www.youtube.com/watch?v=BpABEO2Embs" target="_blank" rel="noopener">Blewu</a> » (<a title="Traduction française" href="https://greatsong.net/TRADUCTION-ANGELIQUE-KIDJO,BLEWU,220328.html" target="_blank" rel="noopener">Doucement</a>)</em> – et aussi <a title="Portrait UCLouvain" href="https://uclouvain.be/fr/decouvrir/louvains/partager-les-savoirs.html#taddei" target="_blank" rel="noopener">François Taddei</a>, qui cherche au <a title="Site" href="https://www.cri-paris.org/fr/about" target="_blank" rel="noopener">CRI</a> à <em>« développer une société où le partage, le mentorat et la coopération sont la norme et transforment l'apprentissage tout au long de la vie ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ecoutons Ordine : <em>« Souvent, je demande à mes étudiants : pourquoi vous êtes-vous inscrit à l’Université? Ils me répondent : pour obtenir un diplôme. J’essaye de leur faire comprendre qu’on ne vient pas à l’Université pour obtenir un diplôme. On s’inscrit à l’Université pour devenir meilleur. Hélas, aujourd’hui, on vit dans une société qui nous dit qu’étudier signifie apprendre un métier et gagner de l’argent. » </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Certains étudiants confondent l’amitié véritable, qui est rencontre, échange, présence à l’autre, bref, une relation personnelle, avec des clics et de nombreux amis sur les réseaux sociaux. Qui n’a jamais observé un petit groupe occupé à communiquer sur le téléphone au lieu de se parler entre eux ? <em>« Le rôle d’un professeur est de changer la vie de ses étudiants. Un ordinateur ne changera jamais la vie de personne. Actuellement, on dépense beaucoup d’argent pour créer l’école digitale et, dans le même temps, on massacre les budgets pour la formation des professeurs. » </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">J’ai été émue d’entendre l’invité lire la fameuse lettre de Camus à M. Germain, son instituteur, à qui il rend hommage dans <em>Le premier homme</em>. Cette lettre qu’il lui a envoyée après avoir reçu le Prix Nobel de Littérature y est d’ailleurs reprise à la fin du volume, j’ai omis de le signaler, ainsi que la réponse de Germain Louis à Camus, datée d’Alger, le 30 avril 1959, et qui commence par ces mots <em>« Mon cher petit »</em>.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ordine m’a également touchée en évoquant ses deux maîtres et amis, <a title="Le Figaro" href="https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-francois-colosimo-la-disparition-de-george-steiner-est-la-fin-d-un-monde-20200207" target="_blank" rel="noopener">George Steiner</a> qui vient de décéder, et Umberto Eco qui savait toujours faire rire en glissant une blague même dans les conversations les plus sérieuses. L’émission devrait pouvoir être bientôt réécoutée en ligne. Elle nourrit ma réflexion sur l’importance de toutes ces choses inutiles comme la littérature, la musique, l’art, et de la transmission, que beaucoup aujourd’hui ressentent comme fragilisée.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Nuccio Ordine a publié l’an dernier <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.lesbelleslettres.com/livre/3830-les-hommes-ne-sont-pas-des-iles" target="_blank" rel="noopener"><em>Les Hommes ne sont pas des îles</em></a>, dans le prolongement d’<em>Une année avec les classiques</em> (2015), une <em>« petite bibliothèque idéale pour nous accompagner dans un voyage fascinant à travers la littérature et la philosophie. »</em> Professeur à l’Université de Calabre, ce grand défenseur des études dans le but d’apprendre, de comprendre et de découvrir a repris à son compte les propos de Victor Hugo réclamant plus de fonds destinés au savoir et à l’éducation des jeunes, surtout en période de crise (lire <a title="Conférence de Nuccio Ordine à LLN" href="https://uclouvain.be/fr/instituts-recherche/incal/conference-du-pr-nuccio-ordine.html" target="_blank" rel="noopener">ici</a> sa conférence à Louvain-la-Neuve, riche en citations).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Au micro de <a title="Emissions précédentes" href="https://www.rtbf.be/musiq3/article/mot-cle_pascale-seys?keyword=1191754" target="_blank" rel="noopener">Pascale Seys</a>, il ajoutait : <em>« Aujourd’hui, toute la politique est basée sur l’égoïsme. Trump, Bolsonaro et Salvini disent tous la même chose : mon pays d’abord, ce qui arrive aux autres n’est pas important. Or, les classiques nous enseignent exactement le contraire. Le sens de la solidarité est décisif. Le futur de l’humanité n’est pas possible sans le bien commun. »</em> A méditer aussi en Belgique, où l’on attend toujours la formation d’un gouvernement fédéral.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Danser
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-01-08:3127305
2019-01-08T20:20:00+01:00
2019-01-08T20:20:00+01:00
« Elle n’avait jamais dansé avec Lorenzo. Mille fois elle s’était...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3168808802.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055608" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/106566885.jpg" alt="arditi,metin,loin des bras,roman,littérature française,éducation,enseignement,suisse,culture" /></a>« Elle n’avait jamais dansé avec Lorenzo. Mille fois elle s’était dit : « Un jour, il me fera danser. Quand il aura seize ou dix-sept ans, l’âge d’un vrai jeune homme. Avec une taille d’homme, des épaules d’homme. Nous serons entourés, les gens ne regarderont que nous, je me laisserai guider par lui, et devant tant de grâce chacun tombera d’admiration. » Là comme ailleurs, elle s’était montrée d’une bêtise insondable. Il aurait suffi qu’elle mette un disque au salon et ils auraient dansé. A six ou sept ans, il n’aurait pas refusé. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Metin Arditi,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> <a title="L'institut Alderson (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/12/11/l-institut-alderson-3127297.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Loin des bras</a></span></em></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
L'Institut Alderson
tag:textespretextes.blogspirit.com,2019-01-07:3127297
2019-01-07T08:30:00+01:00
2019-01-07T08:30:00+01:00
Dans Prince d’orchestre , Metin Arditi évoque brièvement l’Institut...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/11/17/un-prince-fragile-3126409.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Prince d’orchestre</em></a>, Metin Arditi évoque brièvement l’Institut Alderson, un pensionnat près de Lausanne où les riches envoient leurs fils. Le fait que l’écrivain suisse a lui-même grandi dans un internat m’a donné envie de lire <em><a title="Site de l'éditeur" href="https://www.actes-sud.fr/catalogue/romans-nouvelles-et-recits/loin-des-bras" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Loin des bras</a></em> (2009). J’imaginais y trouver surtout des histoires d’élèves. En réalité, ce sont les professeurs et la direction de l’Institut dont on suit principalement la vie pendant le premier trimestre de l’année scolaire 1959, et en particulier celle de Vera D’Abundo, qui a accepté de remplacer son amie Elena pendant quelques mois.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1249109099.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1055599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2493731580.jpg" alt="arditi,metin,loin des bras,roman,littérature française,éducation,enseignement,suisse,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Hodler et le Léman (Revue des deux mondes)" href="https://www.revuedesdeuxmondes.fr/ferdinand-hodler-leman-a-lhonneur-centenaire-peintre/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ferdinand Hodler</a> (1853-1918)</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La rentrée 1959 est tendue : depuis la mort de son mari trois ans plus tôt, avec qui elle a fondé l’Institut en 1934, Mme Alderson redoute les désistements. Le nombre d’élèves diminue, il faut assurer la bonne marche de l’établissement et rétablir l’équilibre financier après le déficit de l’année précédente. Heureusement, plusieurs enseignants ont accepté de donner plus d’heures et d’élargir leurs attributions. La directrice rassure sa sœur Gisèle qui s’occupe de l’intendance de l’internat, dans son ombre. <em>« Abeille »</em> et <em>« Cigogne »</em>, comme les jumelles s’appellent dans l’intimité, entretiennent une relation très particulière.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dès l’apparition de l’avocat Enrico D’Abundo, le mari de Vera, on comprend que leur couple bat de l’aile – <em>« Son mari serait toujours un être inadéquat. »</em> Elle se réjouissait de voir que leur fils, Lorenzo, avait les mains <em>« splendides »</em> de son grand-père et non celles de son père. De Rome à Lausanne, pendant leur voyage en train, Enrico montre son impatience et sa désapprobation : pour lui, Vera n’aurait pas dû accepter ce remplacement. Installée dans l’appartement d’Elena à Lutry, pas aussi charmant qu’elle ne l’avait dit, elle attend de le voir partir, fatiguée de l’entendre.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A travers son récit jour après jour, Metin Arditi présente les différents professeurs de l’Institut, leur milieu, leurs obsessions, leur état d’esprit. Chacun soigne ses blessures comme il peut. Irina Kowalski joue au casino et s’endette ; elle est la veuve d’un savant allemand qui a travaillé pour les nazis. Brunet, que sa femme a quitté, photographie le lac Léman selon un rituel bien précis, une façon d’échapper à sa mère chez qui il est retourné vivre. Nadelmann traduit Kafka – Hölderlin était son dieu littéraire, mais une phrase entendue en 1937 à Vienne, de la bouche d’un ami, l’a décidé à quitter l’Autriche et <em>« le plus lyrique des poètes ».</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Mme D’Abundo visite l’Institut Alderson : l’internat, les salles de classe, le grand parc et les installations sportives. Mme Alderson explique leurs us et coutumes au nouveau professeur d’italien. Elle n’ignore pas que son intérimaire, <em>« docteur ès lettres »</em>, est dépressive depuis la mort de son fils, elle veille à ne pas la brusquer. A la salle à manger, chaque table a son professeur, et les élèves passent chaque semaine d’une table à l’autre, ce qui leur donne <em>« un contact régulier avec tous les enseignants ».</em> Lenny, le fils du grand dramaturge Gerald Sarnoff, sera dans sa classe.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le tourment du professeur Berthier, c’est son épouse en traitement à l’hôpital psychiatrique pour de graves crises de mélancolie. Treize ans plus tôt, c’était lui qui n’était <em>« rien ni personne »</em> à sa sortie de la prison de Grasse pour collaboration. D’où son exil en Suisse. Le plus aimable de tous ses collègues sera pour Vera le professeur de sport, M. Gülgül, un petit homme corpulent étonnamment gracieux, passionné de football et de yole. En Turquie, il faisait de la lutte. Il donne aussi des cours de danse. Enfin le professeur McAlistair, un Américain de cinquante ans qui avait refusé de se battre contre les Japonais, se fait remarquer par son régime alimentaire, il se dit shintoïste.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>« Elle n’allait pas y arriver. »</em> Telle est l’impression de Vera dans le tourbillon de la rentrée. A table, la façon de s’exprimer des élèves, insolente et pleine d’allusions, lui donne le tournis. Quand on apprend que Vera a fait du théâtre à Rome, le problème de la pièce de Noël confiée d’habitude à Mlle Perret, le professeur de français victime d’une attaque et remplacée par sa sœur, est aussitôt réglé : on compte sur Mme D’Abundo. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Lenny est élève à l’Institut depuis onze ans, c’est sa dernière année avant l’université. Il ne voit son père que deux ou trois fois par an, n’est retourné qu’une seule fois chez sa mère en Californie. Elle vient le voir pendant l’été, quand elle vient en Europe, <em>« comme on se charge d’un membre éloigné de la famille à qui on veut faire la charité. »</em> C’est lui qui jouera le personnage principal dans la pièce de son père qui a été choisie pour le spectacle. Vera se voit imposer, malgré ses protestations, le rôle de la mère des trois garçons.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Loin des bras</em> déroule le quotidien de la vie à l’Institut Alderson et suit chacun des personnages dans ses activités, ses relations, ses états d’âme. La directrice et sa sœur, qui approchent de la soixantaine, se voient proposer un rachat de l’Institut par un groupe international. Quant à Vera, elle construit doucement sa nouvelle vie, plus libre qu’avec Enrico, et fait plus ample connaissance avec ses collègues. Le souvenir de Lorenzo la hante. La fréquentation de ses élèves et la sympathie de certains professeurs la réveillent à elle-même, en quelque sorte, jusqu’à prendre de grands risques.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La passion des jeux de hasard, l’homosexualité, la nostalgie de l’Orient, le corps, la tentation du désespoir : plus on lit Metin Arditi, plus on découvre de thèmes récurrents dans son œuvre. <em>Loin des bras</em>, dont la parution précède celle du <em><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/02/05/peindre-a-tout-prix.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Turquetto</a>,</em> n’en a pas les qualités littéraires, le roman est assez décousu, sautant d’un personnage à l’autre. Cela n’empêche pas de s’attacher à certains et surtout, pour ma part, à deux des enseignants : Vera et M. Gülgül. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">L’auteur s’est inspiré de <a title="Face à face intime : « Mon père sur mes épaules » de Metin ARDITI" href="https://visitart.fr/2018/01/20/face-a-face-intime-pere-epaules-de-metin-arditi/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sa propre expérience </a>à l’Ecole nouvelle de Paudex, près de Lausanne, où il a été scolarisé dès l’âge de 7 ans, comme l’indique un portrait du physicien devenu écrivain dans <a title="« Des affaires au pensionnat » par Delphine Peras (L’Express, 2009)" href="https://www.lexpress.fr/culture/livre/des-affaires-au-pensionnat_832141.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’Express</em> </a>(et aussi qu’il est le cousin germain de Pierre Arditi). Il en avait déjà parlé dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.editionszoe.ch/livre/la-chambre-de-vincent-1" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La chambre de Vincent</em></a> (2002). Malgré les conditions de vie confortables à l’Institut et la bonne éducation reçue, les garçons n’échappent pas au sentiment d’abandon. Comme Lenny, Metin Arditi y a fait beaucoup de <a title="Du théâtre, madame, du théâtre ! par Metin Arditi (La Croix)" href="https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/Du-theatre-madame-du-theatre-par-Metin-Arditi-2016-09-05-1200786712#imageZoom" target="_blank" rel="noopener noreferrer">théâtre</a>, confie-t-il dans un <a title="Source" href="https://www.consultor.fr/devenir-consultant/actualite-du-conseil/4701-metin-arditi-le-chercheur-de-verite.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">entretien</a> : <em>« Les arts m’ont sauvé. Ils m’ont offert les plus belles des émotions ». </em> </span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Portables prohibés dans les écoles
tag:bar-zing.blogspirit.com,2018-06-07:3106844
2018-06-07T11:46:00+02:00
2018-06-07T11:46:00+02:00
Mais une question qui fait débat
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Mais une question qui fait débat</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-992478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1472112439.jpg" alt="portable à l'école,éducation,enseignement,jean-michel blanquer,éducation nationale,interdire le portable dans l'école" /></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Une réalité française qui fait mâle
tag:bar-zing.blogspirit.com,2018-06-05:3106765
2018-06-05T11:38:00+02:00
2018-06-05T11:38:00+02:00
En ORTOGRAFE : les femmes meilleures que les hommes...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>En ORTOGRAFE :</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>les femmes meilleures que les hommes</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-992295" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/1968429454.jpg" alt="Orthographe-les-femmes.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
pjourdan
http://leconsobattant.blogspirit.com/about.html
[#RFM N°262] [EDITORIAL] | Se lancer dans une #stratégie de #digitalisation des #enseignements : dix #questions à se pos
tag:leconsobattant.blogspirit.com,2018-03-01:3102577
2018-03-01T10:30:00+01:00
2018-03-01T10:30:00+01:00
Le cinquième article de la RFM n°262, qui paraîtra fin...
<p><img src="http://leconsobattant.blogspirit.com/media/01/00/2926121992.jpeg" id="media-985247" alt="" /></p><p><span style="font-size: 8pt;">Le cinquième article de la RFM n°262, qui paraîtra fin octobre, est écrit par Christophe Fournier et Jean-Louis Dubois sur :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt;"><strong style="font-size: 12pt; text-decoration-line: underline;">SE LANCER DANS UNE </strong><span style="font-size: 16px;"><strong><u>STRATÉGIE</u></strong></span><strong style="font-size: 12pt; text-decoration-line: underline;"> DE DIGITALISATION DES ENSEIGNEMENTS : DIX QUESTIONS A SE POSER </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Avant d’être une pratique, le marketing est aussi un champ de connaissances.</strong> La construction des connaissances suppose leur transmission, indissociable de l’exercice d’un enseignement de qualité. La digitalisation n’impacte pas uniquement le domaine marchand ou celui de la socialité : il touche naturellement l’enseignement. Or force est de constater que si la digitalisation des enseignements a suscité de très vifs espoirs par les opportunités qu’il semblait offrir (abolition des contraintes temporelles et spatiales entre autres), son développement et son adoption furent moins rapide que prévu. Il nous a semblé important également d’accorder une tribune à l’enseignement de notre domaine disciplinaire.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Deux professeurs de l’université de Montpellier, Christophe Fournier et Pierre-Louis Dubois, forts d’une quinzaine d’années d’expérience dans le pilotage de projets dans le domaine de l’enseignement à distance et (ou) en ligne, nous proposent leur décryptage.</strong> Les auteurs opposent les MOOC, dispositifs proposés par les universités ou les entreprises, libres d’engagement et le plus souvent gratuits, menant ou non à une certification aux enseignements en ligne, prolongement sur Internet des enseignements dispensés par les universités et les grandes écoles le plus souvent (Licence, Master ou DBA). S’y ajoutent les formations proposées directement par les entreprises, davantage ciblées en termes de durée et de sujets abordés.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les auteurs abordent ensuite 10 questions clés à se poser avant de digitaliser un enseignement.</strong> Ils y apportent des réponses concrètes éclairées par leur expérience en la matière. Ils mettent ainsi en garde sur le fait que la digitalisation ne remplace pas nécessairement le présentiel qu’elle vient parfois utilement compléter, les formules mixtes ou hybrides étant les plus nombreuses. Le format synchrone ou asynchrone de la formation est aussi une question importante : l’unité de temps facilitant les échanges mais ne permettant pas nécessairement la prise de recul nécessaire. L’enseignement en ligne est souvent associé à l’acronyme « anytime, anywhere, any device » pour en souligner la flexibilité. Les auteurs insistent sur la nécessité de contraindre le choix des terminaux utilisés au format des enseignements dispensés (ou inversement) : c’est ainsi que l’usage du mobile doit être réservé à des formats de type micro-ressources. L’isolement du répondant, tant géographique que psychologique, est aussi une contrainte importante de l’enseignement digitalisé (ou à distance) et les e-pédagogues doivent apporter une attention particulière à animer dans la durée une communauté d’apprenants et à favoriser les pratiques collaboratives à la manière de Wikipédia (ce qui pose également de délicats problèmes de notation de la contribution individuelle). Au final, les ambitions associées au fait de suivre un enseignement via un MOOC (Massive Open Online Course) doivent être correctement appréciées : si un MOOC peut être « le révélateur » d’un intérêt pour un champ disciplinaire, il influence rarement et directement une carrière. Enfin, les MOOC et les enseignements universitaires digitalisés s’opposent sur le caractère volontaire d’un côté et imposé de l’autre de la formation : certaines contraintes fortes, en particulier sur l’assiduité et la disponibilité sont moindres dans le format MOOC que dans celui de l’enseignement universitaire digitalisé. Le temps d’apprentissage est également différent auquel s’ajoute également un temps parfois long et souvent sous-estimé de maîtrise des spécificités propres à chaque plateforme technique d’enseignement digitalisé. Les auteurs soulignent à juste titre que dès lors « l’accompagnement des apprenants est un point crucial du succès de ces dispositifs », ce qui suppose au-delà d’un état d’esprit des enseignants une régularité dans la disponibilité (au minimum quotidienne sur les forums). Enfin, « last but not least », la qualité des supports doit être adaptée à l’outil numérique avec une proportion forte de supports multimédia et une ludification des supports et des exercices proposés, dont il convient de ne pas minorer le coût et le temps de préparation. On apprécie sur ce point la transparence et le retour d’expérience sans concession des deux auteurs sur chacun de ces points. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Cet article vous intéresse ? Il paraîtra intégralement dans la Revue Française du Marketing n°262 qui sortira en février.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Vous n'êtes pas encore abonné, vous souhaitez adhérer à la Revue Française du Marketing et/ou vous souhaitez en savoir plus ? <span style="text-decoration: underline;">Contactez : adirection@panelontheweb.com</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Pour contacter les auteurs : Christophe Fournier : christophe.fournier@umontpellier.fr</p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Compliqué, le passé simple ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-12-16:3100108
2017-12-16T11:32:00+01:00
2017-12-16T11:32:00+01:00
Lu dans "Le Point" que le passé simple allait disparaître de...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-980331" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/3766114201.jpg" alt="langue,grammaire,école,enseignement" width="124" height="73" />Lu dans <em>"Le Point"</em> que le passé simple allait disparaître de l’enseignement du français au collège. Trop compliqué, trop ringard. Le problème, évidemment, c’est que la littérature française en est truffée, car le passé simple introduit une nuance de temps que n’exprime ni l’imparfait ni le passé composé. Il y aura donc, demain, deux catégories d’élèves : les crétins, auxquels il ne sert à rien d’enseigner toutes les richesses de la langue française, et les élites, qui auront eu le privilège d’apprendre le passé simple, le subjonctif et toutes ces sortes de choses étranges qu’à l’école primaire, naguère, nous apprîmes.</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Vu à la télé
tag:bar-zing.blogspirit.com,2017-11-28:3099280
2017-11-28T11:25:45+01:00
2017-11-28T11:25:45+01:00
L'innocence en prend encore plein son cœur
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>L'innocence</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>en prend encore plein son cœur</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-978826" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2097256872.jpg" alt="Ado innocente et prof de math.jpg" /></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Dimanche, jour du Seigneur n° 26
tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-10-09:3081137
2016-10-09T16:04:00+02:00
2016-10-09T16:04:00+02:00
Se payer LE costume de LA Solennelle - On...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Se payer LE costume de LA Solennelle</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-937778" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/4099518751.jpg" alt="Jour-du-Seigneur-09-10-2016.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="padding-left: 30px;" align="justify"><font size="4">- On ne va pas l’envoyer avec des socquettes rouges à l’église.</font></p><p style="padding-left: 30px;" align="justify"><font size="4">- Et pourquoi pas ? … Simone les a gagnées à la tombola de la Fête du Parti, l’année dernière, à Vallon-en-Sully. T’es jaloux peut être ?</font></p>
phalexandre
http://blogdewellin.blogspirit.com/about.html
Une brève de l'ami Jo : ”Ministère de...”
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2016-07-03:3233803
2016-07-03T06:30:00+02:00
2016-07-03T06:30:00+02:00
Depuis quelques jours, on recommence à voir dans la presse des articles...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2200032147.jpg" target="_blank"><img id="media-315759" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1765374542.jpg" alt="ministère enseignement.jpg" /></a>Depuis quelques jours, on recommence à voir dans la presse des articles concernant les cours de religion, les cours de morale, les cours de rien, etc...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Une fois de plus, dans ce ministère de première importance, on se rend compte que l’amélioration importe bien moins que l’innovation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Déjà, en ce qui concerne sa dénomination !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Au départ, à partir de 1922, ce ministère s’appelait « Ministère de l’Instruction Publique».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">En 1969, changement d’appellation : il devient le « Ministère de l’Education Nationale ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Trente ans plus tard, en 1999, ce ministère passe à la communauté française, (ou à la région Wallonie-Bruxelles ?) sous le nom de « Ministère de l’enseignement », pour changer après 10 ans en « Ministère de l’Enseignement Obligatoire ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ces continuels remaniements d’appellation n’auraient, eux, que peu d’importance s’ils n’étaient le reflet de modifications perpétuelles, de nouvelles "méthodes" ou "stratégies", car les innovateurs se bousculent au portillon !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">On aura beau leur donner des noms tels qu’évolution, réformations ou rénovation, il ne s’agira finalement chaque fois que de bouleversements pour les gosses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Résultat ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Selon la dernière enquête PISA qui publie les « performances » des systèmes éducatifs de 32 pays européens, voici ci-dessous le classement des écoles de nos trois communautés.</span></p><table style="margin-left: auto; margin-right: auto;" border="1"><tbody><tr style="background-color: #a39f9e;"><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Matière</strong></span></td><td style="text-align: center;"><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Communauté</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Flamande</strong></span></p></td><td style="text-align: center;"><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Communauté</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Germanophone</strong></span></p></td><td style="text-align: center; background-color: #f7ea2f;"><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Communauté</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Française</strong></span></p></td></tr><tr><td style="text-align: center; background-color: #a6a3a1;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Mathématiques</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">4ème/32</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">11ème/32</span></td><td style="text-align: center; background-color: #f7e923;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">22ème/32</span></td></tr><tr><td style="text-align: center; background-color: #9c9898;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Lecture</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">5ème/32</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">13ème/32</span></td><td style="text-align: center; background-color: #f7f025;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">15ème/32</span></td></tr><tr><td style="text-align: center; background-color: #aba7a7;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Sciences</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">9ème/32</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">13ème/32</span></td><td style="text-align: center; background-color: #f7f41e;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;">26ème/32</span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Cette comparaison ne tient compte que de trois branches : les mathématiques, la lecture et les sciences. Elle ne tient malheureusement pas compte de l’orthographe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Mais un petit tour sur Facebook peut quand même donner une idée suffisamment précise du niveau général dans cette branche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Mais pour en revenir aux changements d’appellation du ministère qui s’occupe du développement des neurones de nos potaches, n’est-il pas regrettable que cette appellation ne soit pas restée le « Ministère de l’<span style="text-decoration: underline;"><strong>Education</strong></span> Nationale » comme dans les années 70, 80 et 90 ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ce mot à lui seul, « <strong>Education</strong> », ne reflète-il pas bien mieux que n’importe lequel, ce que l’on est en droit d’attendre, des institutions auxquelles nous confions notre progéniture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ce mot à lui seul, <strong>Education</strong>, tombé semble-t-il en désuétude, sous-entendait, antan discipline, respect, politesse et devoirs... Mais cela, c’était il y a bien longtemps, avant mai 68.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/droits-de-l-enfant-thumb.jpg" target="_blank"><img id="media-315760" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/droits-de-l-enfant.jpg" alt="droits-de-l-enfant.jpg" /></a>A ce jour, il serait révélateur de demander à des gosses de 8 à 10 ans de définir ces notions qui semblent maintenant devenues obsolètes : Education, Discipline et Politesse, qu’ils risquent d’ailleurs d’écrire, éducaçion, disipline et politèçe !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Quant à leurs devoirs, s’il existe bien une <strong>déclaration des <span style="text-decoration: underline;">droits</span> de l’enfant</strong> qui couvre plus de deux pages A4, on ne trouve pas la moindre ligne officielle en ce qui concerne leurs <span style="text-decoration: underline;"><strong>devoirs</strong></span> !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Peut-on dès lors vraiment leur jeter la pierre?</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Jo</span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
La vie réelle
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-05-17:3110909
2016-05-17T20:20:00+02:00
2016-05-17T20:20:00+02:00
« Si les romanciers observaient consciencieusement la vie réelle,...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1226635419.jpg" target="_blank"><img id="media-180206" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/577952470.jpg" alt="brontë,charlotte,le professeur,roman,littérature anglaise,apprentissage,société,enseignement,amour,bruxelles,culture" /></a>« Si les romanciers observaient consciencieusement la vie réelle, les peintures qu’ils nous donnent offriraient moins de ces effets de lumière et d’ombre qui produisent dans leurs tableaux des contrastes saisissants. Les personnages qu’ils nous présentent n’atteindraient presque jamais les hauteurs de l’extase et tomberaient moins souvent encore dans l’abîme sans fond du désespoir, car il est rare de goûter la joie dans toute sa plénitude, plus rare peut-être de goûter l’âcre amertume d’une angoisse complètement désespérée ; à moins que l’homme ne se soit plongé, comme la bête, dans les excès d’une sensualité brutale, qu’il n’y ait usé ses forces et détruit les facultés qu’il avait reçues pour être heureux. »</font></span></em></p><p><span style="font-size: 12pt;"><font><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Charlotte Brontë,</span></font></span><a title="Brontë à Bruxelles (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/04/23/bronte-a-bruxelles-1150872.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 12pt;"><font><span style="font-family: times new roman,times,serif;"> Le professeur</span> </font></span></em></a></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 12pt;"><font>* * *</font></span></em></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><font>Avis aux amateurs : les concerts gratuits du vendredi midi (12h30) ont repris dans le jardin de la Maison des Arts. <br />Tout le programme de la <a title="Une semaine musicale (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/05/30/une-semaine-musicale-1143740.html" target="_blank">Guinguette </a>2016 sur <a title="Guinguette 2016" href="http://www.schaerbeek.be/agenda/musique-guinguette-2016" target="_blank">Schaerbeek.be</a></font></em></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Brontë à Bruxelles
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-05-16:3110908
2016-05-16T08:30:00+02:00
2016-05-16T08:30:00+02:00
Le professeur de Charlotte Brontë est un roman posthume, le premier...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>Le professeur</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Bront%C3%AB" target="_blank">Charlotte Brontë </a>est un roman posthume, le premier qu’elle ait écrit, paru sous le pseudonyme de Currer Bell en 1857. Le titre donné par Catherine Rihoit à sa préface, <a title="Texte intégral sur le site de l'éditeur" href="http://www.ecriture-communication.com/archipoche/wp-content/uploads/sites/4/internet_bronte-le-professeur.indd_.pdf" target="_blank">« Portrait d’une solitude »</a>, souligne le trait dominant de William Crimsworth, un orphelin que rien ne destinait a priori au métier de professeur d’anglais à Bruxelles – <a title="Les soeurs Brontë à Bruxelles" href="http://espace-livres-creation.be/livre/les-soeurs-bronte-a-bruxelles/" target="_blank">Charlotte Brontë </a>elle-même y a enseigné.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/968427284.jpg" target="_blank"><img id="media-180205" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/979466336.jpg" alt="brontë,charlotte,le professeur,roman,littérature anglaise,apprentissage,société,enseignement,amour,bruxelles,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Le roman s’ouvre sur <a title="Incipit en ligne (Archipoche)" href="http://www.ecriture-communication.com/archipoche/wp-content/uploads/sites/4/internet_bronte-le-professeur.indd_.pdf" target="_blank">une lettre </a>que le héros adresse à un ancien camarade d’Eton, où il lui résume ce qu’il est devenu depuis leurs études. Ses oncles ne lui ayant proposé que deux voies qui lui déplaisent, l’Eglise (la cure de Seacombe) et le mariage (avec une de ses cousines), son manque de fortune ne lui laisse qu’une possibilité : l’industrie. Edward, son frère aîné de dix ans, a repris l’usine de leur père et accepte de le caser <em>« si la chose était possible ».</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>C’est donc à Crimsworth Hall que le récit commence : William y est accueilli avec une extrême froideur. Il connaît le français et l’allemand, son frère l’engage <em>« en qualité de second commis pour traiter la correspondance étrangère »</em> avec un salaire minimum et le prie de se trouver un logement en ville. Un peu d’épargne accumulée à Eton permet à William de louer <em>« une petite chambre et un cabinet fort modestes ».</em> </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Invité comme les autres employés à la fête d’anniversaire du <em>« maître »</em>, ignoré par son frère et sa belle-sœur, William s’éloigne de la salle de danse pour se réfugier dans la salle à manger où il retrouve avec émotion le portrait de sa mère. Monsieur Hunsden, un propriétaire d’usine, qui l’admire aussi, lui manifeste de l’intérêt et s’étonne franchement de voir travailler William dans une maison de commerce, métier pour lequel son caractère <em>« aristocratique »</em> ne lui semble pas fait du tout.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Ce travail routinier lui déplaît, son frère le traite mal, mais que faire d’autre ? Lorsque M. Hunsden réapparaît sur son chemin et l’invite chez lui, il accepte d’aller le voir et de discuter avec lui de son avenir. Le jour où son frère, furieux, lui fait une scène pour l’avoir calomnié en ville – il n’en est rien, mais Hunsden, lors d’une réunion, a traité Edward de <em>« tyran domestique »</em> –, c’en est trop. William démissionne sur-le-champ. Hunsden s’en réjouit, lui offre un peu d’argent et une lettre de recommandation pour une de ses connaissances à Bruxelles.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Peut-être, lecteur, n’êtes-vous jamais allé en Belgique ; peut-être ne connaissez-vous pas la physionomie de cette contrée, dont les lignes sont gravées si profondément dans ma mémoire ? »</em> Voici donc William Crimsworth à Bruxelles où on lui propose d’enseigner le latin et l’anglais dans une grande institution dirigée par M. Pelet, un homme dans la quarantaine.</font></span></p><p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>« Peu à peu les obstacles s’aplanirent devant moi. J’avais, en moins de cinq ou six semaines, vaincu les difficultés inséparables de tout début dans une carrière nouvelle. Je parlais maintenant le français avec assez de facilité pour être à l’aise en face de mes élèves. Je les avais mis tout d’abord sur un bon pied. Et, comme je sus les y maintenir, jamais l’idée de révolte ne germa parmi eux : chose extraordinaire pour des Flamands, et qu’apprécieront tous ceux qui connaissent les usages des pensions belges et la manière dont les élèves s’y conduisent avec leurs professeurs. »</font></span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Le nouveau professeur est bientôt présenté à Mlle Zoraïde Reuter, la directrice d’un pensionnat de jeunes filles voisin, qui cherche un professeur de confiance. </font></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Un jeune professeur masculin face à des jeunes filles pleines d’assurance… William Crimsworth est mis à l’épreuve dès la première leçon. </font></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>Le professeur</em> de Charlotte Brontë est un roman d’apprentissage ; à chaque étape, le personnage affronte ses doutes, ses craintes, l’inconnu, dans sa profession comme dans ses rencontres. Mlle Reuter s’intéresse à lui, lui s’intéresse surtout à ses élèves, et plus particulièrement à l’une d’elles, ce qu’elle ne pourra tolérer.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Les états d’âme du héros sont évidemment détaillés tout au long de cette histoire ; à l’époque, les bienséances et les codes sociaux gouvernent strictement les relations entre les gens et particulièrement entre les hommes et les femmes. L’intérêt de Charlotte Brontë pour l’enseignement, les rapports entre professeurs et élèves, la question de l’autorité, est manifeste. Son premier roman mêle l’observation sociale à l’analyse des sentiments dans ce récit du cheminement personnel d’un jeune homme pauvre et imparfait qui cherche sa voie.</font></span></p>
Pierre Vallet
http://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.html
Un nouveau collège dans le quartier
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2016-03-21:3069116
2016-03-21T14:23:00+01:00
2016-03-21T14:23:00+01:00
Deux classes de 6e ouvriront en septembre 2016, au 29 rue Gassendi. Ce...
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/00/3128517854.JPG" target="_blank"><img id="media-911760" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/00/1899911043.JPG" alt="Gassendi29.JPG" width="301" height="176" /></a>Deux classes de 6e ouvriront en septembre 2016, au 29 rue Gassendi.</strong> Ce nouveau collège trouvera tout naturellement sa place entre l’école du Sacré-Coeur et le Lycée Catherine Labouré pour former <strong>"L’ensemble scolaire Sainte Catherine Labouré"</strong><br class="autobr" /><em>Inscriptions ouvertes dès à présent - 01 43 22 02 62</em><br class="autobr" /><em><a class="spip_url spip_out auto" title="blocked::http://mandrillapp.com/track/click/30340610/www.saintecatherinelaboure.com?p=eyJzIjoianNKTEZkT1VuVzBwMXBEbFdqVElxMFI4b1dNIiwidiI6MSwicCI6IntcInVcIjozMDM0MDYxMCxcInZcIjoxLFwidXJsXCI6XCJodHRwOlxcXC9cXFwvd3d3LnNhaW50ZWNhdGhlcmluZWxhYm91cmUuY29tXFxcL1wiLFwiaWRcIjpcIjFjNzE0YjU4YzZhNzQ1NjM4ZjU3OWViZjczZWM0OTA4XCIsXCJ1cmxfaWRzXCI6W1wiNDJlZWY3YTAzZDBkYzUwMjdjN2M4NWU3MzY1NGM2N2NjMGRkZGJkYlwiXX0ifQ" href="http://mandrillapp.com/track/click/30340610/www.saintecatherinelaboure.com?p=eyJzIjoianNKTEZkT1VuVzBwMXBEbFdqVElxMFI4b1dNIiwidiI6MSwicCI6IntcInVcIjozMDM0MDYxMCxcInZcIjoxLFwidXJsXCI6XCJodHRwOlxcXC9cXFwvd3d3LnNhaW50ZWNhdGhlcmluZWxhYm91cmUuY29tXFxcL1wiLFwiaWRcIjpcIjFjNzE0YjU4YzZhNzQ1NjM4ZjU3OWViZjczZWM0OTA4XCIsXCJ1cmxfaWRzXCI6W1wiNDJlZWY3YTAzZDBkYzUwMjdjN2M4NWU3MzY1NGM2N2NjMGRkZGJkYlwiXX0ifQ" rel="nofollow external"><font title="blocked::http://mandrillapp.com/track/click/30340610/www.saintecatherinelaboure.com?p=eyJzIjoianNKTEZkT1VuVzBwMXBEbFdqVElxMFI4b1dNIiwidiI6MSwicCI6IntcInVcIjozMDM0MDYxMCxcInZcIjoxLFwidXJsXCI6XCJodHRwOlxcXC9cXFwvd3d3LnNhaW50ZWNhdGhlcmluZWxhYm91cmUuY29tXFxcL1wiLFwiaWRcIjpcIjFjNzE0YjU4YzZhNzQ1NjM4ZjU3OWViZjczZWM0OTA4XCIsXCJ1cmxfaWRzXCI6W1wiNDJlZWY3YTAzZDBkYzUwMjdjN2M4NWU3MzY1NGM2N2NjMGRkZGJkYlwiXX0ifQ" color="#336699">www.saintecatherinelaboure.com</font></a></em></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Réforme de l'orthographe
tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-02-04:3065848
2016-02-04T16:07:00+01:00
2016-02-04T16:07:00+01:00
Disparition de l'accent circonflexe Sa poésie va nous manquer
<pre style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><br />Disparition de l'accent circonflexe<br /><br /><span style="font-size: 24pt;">Sa poésie va nous manquer<br /></span></strong></span><img id="media-904732" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/2088398913.jpg" alt="Orthographe-réforme.jpg" /></pre>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Notre époque
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-12-01:3110822
2015-12-01T20:20:00+01:00
2015-12-01T20:20:00+01:00
« N’est-il pas curieux que dans un monde pétri de haines...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3506089419.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-176365" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4143492582.jpg" alt="ordine,nuccio,l'utilité de l'inutile,essai,littérature italienne,savoirs,enseignement,université,littérature,langues anciennes,science,abraham flexner,culture" /></a>« N’est-il pas curieux que dans un monde pétri de <a title="Vous n'aurez pas ma haine" href="http://entrecafejournal.blogspot.be/2015/11/vous-naurai-pas-ma-haine.html" target="_blank" rel="noopener">haines insensées </a>qui menacent la civilisation elle-même, des hommes et des femmes de tout âge, s’arrachant en partie ou totalement au furieux tumulte de la vie quotidienne, choisissent de cultiver la beauté, d’accroître le savoir, de soigner les maladies et d’apaiser les souffrances, comme si, au même moment, des fanatiques ne se vouaient pas au contraire à répandre la douleur, la laideur et la souffrance ? Le monde a toujours été un lieu de misère et de confusion ; or les poètes, les artistes et les scientifiques ignorent les facteurs qui auraient sur eux, s’ils y prenaient garde, un effet paralysant. D’un point de vue pratique, la vie intellectuelle et spirituelle est, en surface, une forme d’activité inutile, que les hommes apprécient parce qu’ils y trouvent plus de satisfactions qu’ils n’en peuvent obtenir ailleurs. On se demandera ici dans quelle mesure la poursuite de ces satisfactions inutiles s’avère en réalité, contre toute attente, la source dont procède une utilité insoupçonnée.</span></span></em></p><p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>On entend répéter </span></span></em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>ad nauseam</span></span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span> que notre époque, trop matérialiste, devrait veiller à une meilleure répartition des chances et des biens matériels. La révolte justifiée de ceux que le hasard seul a privés de ces chances et de ces biens matériels détourne ainsi un nombre croissant d’étudiants des études que leurs pères ont poursuivies, au profit de l’étude non moins essentielle et urgente des problèmes sociaux, économiques et gouvernementaux. Cette tendance ne me contrarie en rien. Le monde où nous vivons est le seul dont nos sens puissent nous rendre compte. Si l’on n’en fait pas un monde meilleur, un monde plus juste, alors des millions d’humains continueront d’avancer vers leur tombe, silencieux, amers et affligés. J’ai longtemps regretté que nos écoles ne tiennent pas suffisamment compte du monde réel, celui où leurs élèves sont voués à passer leur vie. Or, il m’arrive de me demander si la tendance ne s’est pas inversée, et si l’on peut encore espérer s’épanouir dans un monde dépouillé de certaines choses « inutiles » qui lui donnent une portée spirituelle ; si, en d’autres termes, notre conception de l’utile n’est pas devenue trop étroite pour s’accorder aux facultés capricieuses et vagabondes de l’esprit humain. »</span></span></em></p><p><a title="Critique détaillée (L'Inventoire)" href="http://www.inventoire.com/lutilite-du-savoir-inutile-dabraham-flexner/" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Abraham Flexner,</span></span></a><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span> De l’utilité du savoir inutile</span></span></em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>, Harper’s Magazine, <span style="color: #ff0000;"><span style="color: #000000;">octobre</span> 1939 </span>(traduit par Patrick Hersant) </span></span><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">in Nuccio Ordine</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">, <a title="Utilité de l'inutile (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/11/25/utilite-de-l-inutile-1147956.html" target="_blank" rel="noopener">L’utilité de l’inutile</a>, Manifeste, </span></em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">2014.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Utilité de l'inutile
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-11-30:3110821
2015-11-30T08:30:00+01:00
2015-11-30T08:30:00+01:00
Voici un livre à offrir, à s’offrir, à faire lire : L’utilité de...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Voici un livre à offrir, à s’offrir, à faire lire : <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100438150&" target="_blank" rel="noopener"><em>L’utilité de l’inutile</em> </a>(2013), le <em>« Manifeste »</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuccio_Ordine" target="_blank" rel="noopener">Nuccio Ordine</a>, professeur d’université, réédité par Les Belles Lettres en 2014 (traduit de l’italien par Luc Hersant, nouvelle édition augmentée, 11 €). Pour expliciter son titre, l’essayiste définit le terme <em>« utile »</em> non comme on l’entend souvent à notre époque <em>« utilitaire »</em>, mais dans son acception humaniste : <em>« tout ce qui nous aide à devenir meilleurs ».</em> </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2639476041.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-176231" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2132316882.jpg" alt="ordine,nuccio,l'utilité de l'inutile,essai,littérature italienne,savoirs,enseignement,université,littérature,langus anciennes,science,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>C’est en ce sens que les savoirs, en particulier certains savoirs qui sont <em>« par nature gratuits, désintéressés »</em>, forment l’esprit et contribuent à la civilisation. <em>« Mais la logique du profit mine, en leurs fondements mêmes, ces institutions (écoles, universités, centres de recherche, laboratoires, musées, bibliothèques, archives) et ces disciplines (humanistes et scientifiques) dont la valeur ne devrait résider que dans le savoir pour le savoir, indépendamment de toute capacité de produire des rendements immédiats et pratiques. »</em> </span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Pour Ordine, tout n’est pas permis même en temps de crise économique <em>« où l’obsession budgétaire (…) constitue l’unique thème à l’ordre du jour. »</em> Il souligne les effets pervers des mesures d’austérité qui affaiblissent les classes moyennes, sans s’attaquer à la corruption galopante ni aux rémunérations fabuleuses. Il serait stupide de ne pas s’attaquer aux déficits, mais on ne peut détruire systématiquement <em>« toute forme d’humanité et de solidarité ».</em> A force de ne plus voir le monde que comme un marché, on risque de voir disparaître progressivement <em>« toute forme de respect envers les personnes. »</em></span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Après cette introduction sur les principes, l’essai se décline en trois parties, auxquelles l’auteur a joint un petit essai qu’on lui a signalé après coup : <em>De l’utilité du savoir inutile</em> (1939) d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Abraham_Flexner" target="_blank" rel="noopener">Abraham Flexner</a>, un pédagogue américain. Je ne sais si je résisterai à l’envie de vous en recopier les premiers paragraphes qu’on croirait écrits exactement pour notre temps. J’y reviendrai.</span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Notre besoin de l’inutile, Ionesco l’a exprimé ainsi : <em>« La poésie, le besoin d’imaginer, de créer, est aussi fondamental que celui de respirer. Respirer, c’est vivre, et non pas s’évader de la vie. »</em> (<em>Notes et contre-notes</em>) L’art est si indispensable que, paradoxalement, les barbares et les fanatiques s’acharnent <em>« non pas seulement sur les êtres humains, mais aussi contre les bibliothèques et les œuvres d’art, contre les monuments et les chefs-d’œuvre. »</em> </span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>La littérature se révèle comme un antidote à la <em>« barbarie de l’utilité »</em>, en prenant appui sur la gratuité et le désintéressement, <em>« ces deux valeurs aujourd’hui jugées intempestives et démodées ».</em> Nuccio Ordine a eu la bonne idée de laisser démontrer <em>« l’utile inutilité de la littérature »</em> par les écrivains et les philosophes eux-mêmes, plus d’une vingtaine, de toutes les époques et dans toutes les langues, qu’il convoque tour à tour et cite abondamment. Déjà Aristote définissait la liberté de philosopher par le <em>« refus d’être l’esclave de l’utile ».</em></span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Puis l’essai dénonce la situation actuelle de l’<em>« université-entreprise »</em> et de ses <em>« étudiants-clients ».</em> Il constate le désengagement des Etats européens par rapport aux universités – pour réduire les coûts, on abaisse le niveau d’exigence, on diplôme davantage <em>« dans les délais ».</em> Par ailleurs, la disparition des filières liées aux langues classiques se profile et<em> « dans les quelques décennies à venir, quand on verra partir à la retraite les derniers philologues, les derniers paléographes et les derniers spécialistes des langues du passé, il faudra fermer les bibliothèques et les musées, et même renoncer aux fouilles archéologiques et à la reconstitution des textes et des documents. »</em></span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>La lecture d’extraits dans les anthologies et non des œuvres intégrales, l’enseignement sans passion pour la connaissance ni vocation pour la transmettre, réduit à des routines et des objectifs <em>« simplement utilitaires »</em>, la fermeture de bibliothèques menacées par une logique marchande, ce sont d’autres exemples de cet abandon de l’inutile pourtant utile, contre lesquels l’auteur s’insurge. </span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span>Il faut donc combattre cette dérive utilitariste, qui n’épargne pas les sciences. Là aussi, Ordine le montre, la recherche apparemment <em>« inutile »</em> peut se révéler utile a posteriori, c’est pourquoi il appelle à préserver la recherche fondamentale. <em>« Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité ».</em> Pour conclure la deuxième partie de son essai, l’auteur cite une phrase lue dans une bibliothèque de manuscrits au cœur d’une oasis saharienne : <em>« La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. »</em></span></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><span><em>« Posséder tue : </em>dignitas hominis<em>, amour, vérité »</em>, c’est le troisième thème de <em>L’utilité de l’inutile</em>. Nuccio Ordine y donne la parole aux classiques qui, comme Montaigne (<em>« C’est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux »</em>), dénoncent l’illusion de la richesse et la prostitution de la sagesse pour définir la dignité humaine. L’amour ne se confond pas avec la possession, il se donne. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Au nom de la vérité absolue, que de violences, que de souffrances infligées aux autres ! <em>« En effet, celui qui est sûr de détenir la vérité n’a plus besoin de la chercher, il ne ressent plus la nécessité de dialoguer, d’écouter l’autre, de se confronter authentiquement à la variété du multiple. Seul celui qui aime la vérité peut la rechercher constamment. »</em></span></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><em>L’utilité de l’inutile</em> est un livre qui donne envie de lire plus avant – sa bibliographie compte près de trente pages. Dans la foulée de son succès international (l’essai est traduit en dix-huit langues), Nuccio Ordine a publié en 2015 <em>Une année avec les Classiques</em>, <em>« une petite bibliothèque idéale ».</em> Je ne sais plus quel blog a attiré mon attention sur le Manifeste de Nuccio Ordine, merci en tout cas de me l’avoir fait connaître.</span> </span></span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Maternelle 1947
tag:bar-zing.blogspirit.com,2015-09-01:3054834
2015-09-01T11:05:00+02:00
2015-09-01T11:05:00+02:00
La rentrée scolaire des marmots de l'année 1947-1948 s'effectua...
<p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">La rentrée scolaire des marmots de l'année 1947-1948 s'effectua tout à fait normalement. Enfin, je suppose, car j'étais alors loin de l'âge de raison. Un âge auquel je ne suis toujours pas parvenu – et c'est de ce retard que je tire bien de mes contentements journaliers.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-880962" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/2484849847.jpg" alt="Ecole-Voltaire-1947.jpg" /></p><p align="center"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> S</span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">ur cette photo datée ..47 et fixée dans la cour de l'école maternelle de la rue Voltaire, je suis bel et bien présent. Pas identifié mais présent dans le petit groupe de sept visages tenant la pose entre deux épais platanes. Eh ! non, ce n'est pas moi la fille.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">En tout cas, les mamans de cette époque étaient rapidement rassurées : dans les villes la mixité filles/garçons ne durait que la période nécessaire à enlever le biberon des mains de l'enfant. L'année suivante, hop ! vlan ! La séparation des deux sexes devenait obligatoire. Les petites copines se retrouvaient, célibataires, dans la cour de l'école primaire dont les bâtiments longent l'actuel square Dunan. A elles, le tricot ; à nous le Meccano. Notre avenir, en tout cas pour la majorité d'entre nous, était tracé d'avance. Ouvrier prolo. La preuve sur le dessin de couverture de nos cahiers imprimés par la discipline de la corporation des enseignants</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-880963" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/1365630440.jpg" alt="Cahier-d'écolier-1954.jpg" width="298" height="381" /></p><p align="center"> </p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Voyez l'usine dressant ses girafes de cheminées empoisonnant l'air ; et les péniches, les molussons en forme de cercueils ambulants et dont le seul mérite pour les adolescents était de fournir deux ou trois adolescentes assez délurées aux abords des premières écluses.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Sur cette image sinistre et surtout pas prometteuse d'un « grand soir », l'écolier bientôt apprenti pointe son crayon contre sa poitrine et non pas sur le cahier ouvert sur ses genoux. Geste, ici, ambigu : l'école laïque encore ankylosée de références religieuses au « Sacré Cœur de Jésus » ? </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais remarquez, qu'aujourd'hui, 1er septembre 2015, c'est principalement à Mahomet qu'elle se réfère pour la symbolique de sa pseudo laïcité, l'école de leur Najat Bel-Kacem.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="right"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Doc Jivaro</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"> </span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
L'écriture, à quoi bon ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-12-17:3031268
2014-12-17T18:16:00+01:00
2014-12-17T18:16:00+01:00
Normal 0 21...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-837837" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/630748680.jpg" alt="cursive.jpg" width="121" height="57" />C’est peut-être l’information la plus importante de l’année : en Finlande, on va cesser d’apprendre aux gamins l’écriture cursive. Motif : ce type d’écriture n’est plus utile aujourd’hui, à quoi bon polluer nos chères têtes blondes avec les pleins et les déliés ? Les lettres bâtons, au moins, cela préfigure l’écriture sur un clavier, une tablette, un i-phone ! Fini, donc, l’écriture cursive, celle qui me sert – pour ce qui me concerne – à annoter rapidement, au crayon, telle ou telle formule lue dans un livre. Dans un quoi, j’ai dit ? Un vieux truc avec des pages, qui sera bientôt introuvable en Finlande...</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
La morale altruiste ...
tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-12-09:3024441
2014-12-09T13:43:00+01:00
2014-12-09T13:43:00+01:00
... de retour chez les éducateurs révolutionnaires de la laïque ?...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong>... de retour chez les éducateurs</strong></span></p><p style="text-align: center; padding-left: 30px;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong>révolutionnaires de la laïque ?</strong></span></p><p style="text-align: center; padding-left: 30px;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-832575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/3874582708.jpg" alt="belkacem,bourdieu,laïcité musulmane,goldnadel,hélène hareza,cours de morale,école publique,morale,enseignement" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center; padding-left: 30px;"> </p>
Agir pour l'égalité femme-homme
http://brigitteperillie.blogspirit.com/about.html
Pourquoi une nouvelle organisation des rythmes scolaires en France ? Pourquoi tant de haine ?
tag:brigitteperillie.blogspirit.com,2014-09-03:3015108
2014-09-03T15:36:00+02:00
2014-09-03T15:36:00+02:00
Normal 0 21 false false...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:DoNotShowInsertionsAndDeletions/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>X-NONE</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:DontGrowAutofit/> <w:SplitPgBreakAndParaMark/> <w:EnableOpenTypeKerning/> <w:DontFlipMirrorIndents/> <w:OverrideTableStyleHps/> </w:Compatibility> <m:mathPr> <m:mathFont m:val="Cambria Math"/> <m:brkBin m:val="before"/> <m:brkBinSub m:val="--"/> <m:smallFrac m:val="off"/> <m:dispDef/> <m:lMargin m:val="0"/> <m:rMargin m:val="0"/> <m:defJc m:val="centerGroup"/> <m:wrapIndent m:val="1440"/> <m:intLim m:val="subSup"/> <m:naryLim m:val="undOvr"/> </m:mathPr></w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" DefUnhideWhenUsed="true" DefSemiHidden="true" DefQFormat="false" DefPriority="99" LatentStyleCount="267"> <w:LsdException Locked="false" Priority="0" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Normal"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="heading 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 7"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 8"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="9" QFormat="true" Name="heading 9"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 7"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 8"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" Name="toc 9"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="35" QFormat="true" Name="caption"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="10" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Title"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="1" Name="Default Paragraph Font"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="11" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Subtitle"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="22" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Strong"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="20" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Emphasis"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="59" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Table Grid"/> <w:LsdException Locked="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Placeholder Text"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="1" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="No Spacing"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Revision"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="34" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="List Paragraph"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="29" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Quote"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="30" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Intense Quote"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3 Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid Accent 1"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3 Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid Accent 2"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3 Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid Accent 3"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3 Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid Accent 4"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3 Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid Accent 5"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="60" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Shading Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="61" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light List Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="62" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Light Grid Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="63" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 1 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="64" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Shading 2 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="65" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 1 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="66" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium List 2 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="67" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 1 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="68" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 2 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="69" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Medium Grid 3 Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="70" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Dark List Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="71" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Shading Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="72" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful List Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="73" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" Name="Colorful Grid Accent 6"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="19" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Subtle Emphasis"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="21" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Intense Emphasis"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="31" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Subtle Reference"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="32" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Intense Reference"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="33" SemiHidden="false" UnhideWhenUsed="false" QFormat="true" Name="Book Title"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="37" Name="Bibliography"/> <w:LsdException Locked="false" Priority="39" QFormat="true" Name="TOC Heading"/> </w:LatentStyles></xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-priority:99;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin-top:0cm;mso-para-margin-right:0cm;mso-para-margin-bottom:10.0pt;mso-para-margin-left:0cm;line-height:115%;mso-pagination:widow-orphan;font-size:11.0pt;font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-font-family:Calibri;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-font-family:Calibri;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-fareast-language:EN-US;}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><img id="media-817011" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://brigitteperillie.blogspirit.com/media/02/01/2597577528.JPG" alt="P1170769.JPG" /><em style="mso-bidi-font-style: normal;">La loi votée en 2012 dit simplement : 24h d’enseignement par semaine réparties sur 9 demi-journées avec un maximum de 5h30 par jour.</em></p><p class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ses objectifs : Favoriser pour l’élève des moments propices à des apprentissages de base plus efficaces, pour lutter contre l’échec scolaire. Apporter en parallèle à l’enseignement classique des activités de développement personnel visant à valoriser l’enfant et à le placer dans un contexte favorable aux apprentissages fondamentaux.</em></p><p class="MsoNormal">Cette loi découle d’études menées de longues dates par des chrono-biologistes spécialisés sur les rythmes biologiques des enfants. Ils ont démontré la pertinence d’aménager des plages d’enseignement fondamental le matin de 9h à 11h 30 et le soir de 15h à 17h. Les autres périodes de la journée doivent être occupées par des activités d’éveil ou de repos et bien sûr, à se sustenter.</p><p class="MsoNormal">Alors, pourquoi tant de polémiques ? Pourquoi ces horaires reconnus n’ont-ils pas été respectés ? qu’en disent les enseignants et leurs syndicats ? Comment les fédérations de parents d’élèves ont-ils accompagné cette réforme nécessaire pour la réussite de leurs enfants ?</p><p class="MsoNormal">Il est certain que l’on peut se poser toute
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Salle de cours
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-07-08:3110530
2014-07-08T20:20:00+02:00
2014-07-08T20:20:00+02:00
« Dans sa salle de cours, et celle-ci était...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3620600781.jpg" target="_blank"><img id="media-158444" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2682138642.jpg" alt="Bellow Ravelstein Folio.jpg" /></a></span></em></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Dans sa salle de cours, et celle-ci était toujours bondée, il toussait, bégayait, fumait, braillait, riait. Il faisait lever ses étudiants et débattait avec eux, les provoquait en combat singulier, les examinait et les éreintait. Il ne demandait pas : « Où passerez-vous l’éternité ? », comme le faisaient les vigiles de l’apocalypse, mais plutôt : « Comment, en cette démocratie moderne, allez-vous satisfaire aux nécessités de votre âme ? » »</span></em> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Saul Bellow,</span><a title="Bellow & Ravelstein (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/06/27/bellow-ravelstein-1132078.html" target="_blank"><em><span style="font-size: medium;"> Ravelstein</span></em></a></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Bellow & Ravelstein
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-07-07:3110529
2014-07-07T08:30:00+02:00
2014-07-07T08:30:00+02:00
De la littérature américaine encore, au plein sens du terme, avec un...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">De la littérature américaine encore, au plein sens du terme, avec un écrivain génial que je découvre peu à peu </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">– </span><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">de vrais bonheurs de lecture. Dernier roman de Saul Bellow (1915-2005), <em>Ravelstein </em>(2000, traduit de l’américain par Rémy Lambrechts) est le portrait d’un homme – et d’une amitié. Les romans de Bellow sont<em> </em></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 16px; line-height: 18.399999618530273px;"><em>« une commedia dell’arte de la parlerie »</em>, peut-on lire dans l</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 16px; line-height: 18.399999618530273px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 16px; line-height: 18.399999618530273px;"><a title="Introduction à Saul Bellow" href="http://www.universalis.fr/encyclopedie/saul-bellow/" target="_blank">Encyclopedia Universalis</a> et celui-ci, c</span><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">entré sur les échanges entre Ravelstein, professeur de philosophie politique à Chicago, et son ami romancier, Chick, est un condensé de vitalité intellectuelle.</span><span style="font-size: 11px;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3229331893.jpg" target="_blank"><img id="media-158440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1604530368.jpg" alt="bellow,ravelstein,roman,littérature américaine,amitié,culture,enseignement,philosophie" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Paris, hôtel Crillon : Ravelstein s’extasie devant la vue dont il jouit depuis sa suite, lui qui l’année précédente croulait encore sous les dettes. Avant de </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« toucher le gros lot »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, ce dandy aimait déjà le luxe. Devenu très riche grâce à un livre </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« belliqueux, spirituel et intelligent »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, il a l’impression d’avoir commis une énorme blague : </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« ce n’est pas rien de devenir riche et célèbre en disant exactement ce qu’on pense – en le disant dans ses propres termes, sans faire de compromis. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Chick, qui est son invité, avec sa femme, à un autre étage, vient lui tenir compagnie pour le petit déjeuner. Nikki, le jeune compagnon d’Abe, dort encore. La conversation porte sur <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes" target="_blank">Keynes</a>, Ravelstein l’a poussé à écrire sur l’économiste de Bloomsbury. <em>« Ravelstein, avec sa puissante tête chauve, était à l’aise avec les déclarations tonitruantes, les grandes idées et les hommes célèbres, avec les décennies, les ères, les siècles. »</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3258205217.jpg" target="_blank"><img id="media-158441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1987008577.jpg" alt="bellow,ravelstein,roman,littérature américaine,amitié,culture,enseignement,philosophie" /></a> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Par ses anciens élèves qui lui téléphonent fréquemment, il se tient au courant de ce qui se passe à Washington, à Londres ou au Kremlin ; les idées et les faits le passionnent. Ce qu’il attend de son ami Chick à présent, c’est qu’il écrive sur lui une biographie sans complaisance. Chick, quoique plus âgé, pressent que la mort dont ils rient ensemble prendra Ravelstein avant lui.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dîners, soirées, lèche-vitrines dans la rue Saint-Honoré qui enchante ce juif américain raffiné, toutes les occasions sont bonnes aux deux amis pour discuter histoire, littérature, idées. La thèse de Ravelstein dans son livre à succès, c’est que <em>« si on pouvait acquérir une excellente formation technique aux USA, la formation générale s’était réduite au point de disparaître. »</em> Il n’a cessé de pousser ses étudiants à la lecture des classiques.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2437920713.jpg" target="_blank"><img id="media-158442" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/363102096.jpg" alt="bellow,ravelstein,roman,littérature américaine,amitié,culture,enseignement,philosophie" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Ravelstein s’est toujours intéressé de près à la vie de Chick, à ses épouses successives, à sa manière de passer l’été à la campagne, loin du </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« théâtre des hommes. »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Le mariage, la politique, la religion, la culture, la société, la judéité, la mort, ce sont les thèmes de prédilection des deux amis, mais quand Ravelstein doit de plus en plus souvent quitter son bel appartement pour des séjours à l’hôpital, la tonalité de leurs conversations change, devient plus grave.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Jusqu’au bout, Ravelstein reste l’homme <em>« brillant et charmeur »</em> avec qui Chick peut parler de tout. <em>« Quand il est mort, je me suis aperçu que j’avais pris l’habitude de lui raconter tout ce qui s’était passé depuis notre dernière rencontre. »</em> Rosamund, secrétaire de Chick avant de devenir son épouse, l’encourage à écrire son livre sur Ravelstein et veille sur sa santé, également chahutée. Mais Chick n’a qu’une obsession : comment rendre compte de ce personnage hors norme qu’était Abe Ravelstein ?</span><span style="font-size: 11px;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2065750621.jpg" target="_blank"><img id="media-158443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3843296609.jpg" alt="bellow,ravelstein,roman,littérature américaine,amitié,culture,enseignement,philosophie" /></a> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Avant la publication de son dernier roman, <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/bellow" target="_blank">Saul Bellow</a> avait laissé entendre qu’il s’inspirerait du philosophe <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Allan_Bloom" target="_blank">Allan Bloom</a>, son grand ami, et la révélation dans cette fiction de son homosexualité discrète a déclenché une grosse <a title="« Le véritable Allan Bloom » par Kenneth Weinstein (Le bulletin d’Amérique, 21/7/2011)" href="http://lebulletindamerique.com/2011/07/21/le-veritable-allan-bloom-par-kenneth-weinstein/" target="_blank">polémique </a>aux Etats-Unis. </span><a title="« Saul Bellow a-t-il trahi son ami ? » par Henriette Korthals Altes (Lire / L’Express, 1/2/2001)" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/saul-bellow-a-t-il-trahi-son-ami_805758.html" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Saul Bellow a-t-il trahi son ami ? »</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> a titré </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">L’Express</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> à son tour. Quoi qu’il en soit, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Ravelstein</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> est un formidable hommage à l’intelligence et à la culture. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Il y a des romans d’amour. On devrait aussi parler des romans d’amitié »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, a écrit très justement <a title="« L’amitié : l’enseignement de Ravelstein, de Saul Bellow » par Mathieu Bock-Côté (Argument, 10/11/2013)" href="http://www.bock-cote.net/?p=1310" target="_blank">Mathieu Bock-Côté</a>.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Main
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-03-18:3110464
2014-03-18T20:20:00+01:00
2014-03-18T20:20:00+01:00
« Tenez-les encore une seconde, sans bouger »,...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2232823624.jpg" target="_blank"><img id="media-154760" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3263102078.jpg" alt="cather,willa,la maison du professeur,roman,littérature anglaise,etats-unis,enseignement,famille,jeunesse,main,culture" /></a></span></em></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Tenez-les encore une seconde, sans bouger », dit le professeur, abaissant son regard non sur les turquoises mais sur la main qui les tenait : la paume, musculeuse, striée d’innombrables lignes, les doigts longs et puissants aux douces extrémités, le pouce flexible, d’une forme magnifique, qui s’écartait du reste de la main comme s’il était son propre maître. Quelle main ! Il la voyait encore, avec les pierres bleues posées dessus. »</span></em> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: medium;">Willa Cather,</span><a title="Le professeur et Outland (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/03/07/le-professeur-et-outland-1125878.html" target="_blank"><em><span style="font-size: medium;"> La maison du professeur</span></em></a></span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 150px;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Deux jours d'escapade, <br />au plaisir de lire vos commentaires à mon retour.</span></p><p class="MsoNormal" style="padding-left: 150px;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Tania</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Le professeur et Outland
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-03-17:3110463
2014-03-17T08:30:00+01:00
2014-03-17T08:30:00+01:00
Septembre. Le professeur St. Peter n’avait pas fort envie de...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Septembre. Le professeur St. Peter n’avait pas fort envie de déménager ; sa femme, oui. Leur nouvelle maison est prête. Au lieu d’y occuper son nouveau bureau, il décide de louer un an de plus (il peut se le permettre à présent) la maison où il a l’habitude de travailler au grenier et de continuer à y soigner son jardin. Dans <em>La maison du professeur</em> (1925, traduit de l’anglais par Marc Chénetier), la romancière américaine <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Willa_Cather" target="_blank">Willa Cather </a>(1873-1947) nous livre le point de vue d’un homme dans la cinquantaine sur sa famille, ses étudiants, son travail, sa vie.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2814438780.jpg" target="_blank"><img id="media-154754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/274487106.jpg" alt="Lake_Michigan_730am_Beach_big.jpg" /><br /></a><span style="font-size: xx-small; line-height: 115%; font-family: arial, helvetica, sans-serif;" lang="EN-US">© </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 115%;"><a title="Le site de l'artiste" href="http://www.artchartow.com/paintings/West_Pond_Schoodic_Peninsula_2.php?menuitem=Subject&filter=lake&flag=0" target="_blank">Arthur Chartow, <em>Lake Michigan 7:30 a.m.</em>, 2007</a></span></p><p class="MsoNormal"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Outland »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> est le nom choisi par sa fille aînée, Rosamond, mariée à Louie Marsellus, pour la grande demeure qu’ils ont construite près du <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_Michigan" target="_blank">lac Michigan</a>. Le professeur se sent plus proche de Kathleen, la cadette, qui aime dessiner son portrait – </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« on prétendait souvent que St. Peter avait l’air espagnol »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Elle a épousé Scott McGregor, un journaliste, ils vivent plus modestement.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Son <em>« placard »</em> sous le toit n’a pas encore été vidé. Quand Augusta, la vieille couturière qui partageait la petite pièce avec lui <em>« trois semaines à l’automne, et trois autres au printemps »</em> (elle terminait à cinq heures, le professeur n’y travaillait en semaine que le soir) vient chercher ses affaires, il refuse qu’elle emporte ses mannequins, un buste et une silhouette en fil de fer – <em>« Vous n’allez tout de même pas m’embarquer mes dames ? »</em></span> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est dans cette pièce que St. Peter a consacré quinze ans à son essai majeur, <em>Aventuriers espagnols en Amérique du Nord</em>, malgré l’inconfort du vieux poêle à gaz qui brûle mal et l’oblige à entrouvrir la fenêtre pour ne pas s’asphyxier. Sa deuxième vie, menée de front avec l’enseignement auquel il tient : <em>« Un seul regard intéressé, un seul esprit critique ou sceptique, un seul curieux à l’esprit vif dans un amphithéâtre empli de garçons et de filles sans intérêt particulier, et il devenait son serviteur. »</em> Et surtout, de la fenêtre, <em>« il apercevait, au loin, juste à l’horizon, une vague tache allongée, bleue, embrumée – le lac Michigan, la mer intérieure de son enfance. »</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1886912397.jpg" target="_blank"><img id="media-154756" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3245886889.jpg" alt="Cather en anglais.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">A la nouvelle maison, Lillian, son épouse, veille à ce que son Godfrey mette bien sa jaquette et lui recommande d’être </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« plaisant et agréable »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> avec leurs invités du soir : leurs filles, leurs gendres, ainsi que Sir Edgar Spilling, un érudit anglais intéressé par ses recherches. Louie Marsellus anime le dîner en dévoilant à Sir Edgar, qui connaît </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« l’inventeur du moteur Outland »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, l’origine de leur bonne fortune : Tom Outland, mort à la première guerre mondiale, quasi fiancé à Rosamond, avait rédigé un testament en sa faveur, et Louie, ingénieur en électricité, a réussi à faire passer son idée </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« du laboratoire au marché ».</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">En silence, Scott et le professeur gardent au cœur un autre Outland : pour Scott, Tom était <em>« son condisciple et son ami »</em> ; pour St. Peter, l’étudiant le plus exceptionnel qu’il ait jamais rencontré. Seule Lillian vibre à l’unisson de l’ambitieux Louie Marsellus, élégant, raffiné, entreprenant, et le professeur observe depuis le mariage de ses filles à quel point la présence de ses gendres, de Louie surtout, réveille sa coquetterie et ses goûts plus mondains que les siens.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title=""Willa Cather ou la griserie des commencements" par Laurence Legoupil (Libération, 25/5/2009)" href="http://livres.blogs.liberation.fr/livres/2009/05/willa-cather-ou-la-griserie-des-commencements.html" target="_blank"><em>Mon Antonia</em></a> de Willa Cather fait partie des classiques étudiés par les jeunes Américains au collège. La romancière</span> <span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">excelle dans le portrait de ses personnages et dans l’analyse des relations, voire des tensions entre eux. Dans <em>La maison du professeur</em>, St. Peter, en plein bilan de la cinquantaine, considère que <em>« les choses les plus importantes de sa vie avaient toutes été le fruit du hasard ». </em>Qu</span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">’</span><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Outland frappe un jour à sa porte a été <em>« un coup de chance qu’il n’aurait jamais pu s’imaginer. »</em></span></span><span style="font-size: 11px;"> <span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Il voudrait publier </span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">le journal que celui-ci a tenu au Nouveau-Mexique.</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;"> </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">« Le récit de Tom Outland »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">, dont je ne vous dirai rien, m’a fait quelquefois penser à </span><a style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;" title="L'article d'Armelle Barguillet (La plume et l'image)" href="http://laplumeetlimage.over-blog.com/article-into-wild-sean-penn-82349543.html" target="_blank"><em>« Into the Wild »</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">, le film bouleversant de Sean Penn.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1920684553.jpg" target="_blank"><img id="media-154757" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3066118512.jpg" alt="Cather rivages poche.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">La maison du professeur</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> offre aussi des paysages et des saisons superbement dépeints. Le bleu et les ors de l’automne ou du couchant y reviennent comme des leitmotivs. Willa Cather, qui avait à peu près l’âge de son héros quand elle écrivait ce roman, propose une réflexion délicate sur le sens de la vie, sur ce qui compte vraiment et sur la solitude où nous conduit parfois la compagnie des autres.</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Mauvais genre : l'école socialo-communiste
tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-01-30:2992885
2014-01-30T15:30:00+01:00
2014-01-30T15:30:00+01:00
Contaminée par l'hypocrisie cléricale « Si on...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-large;"><strong>Contaminée par</strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-large;">l'hypocrisie cléricale</strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p align="CENTER"><span style="font-size: x-large;"><strong>« Si on autorisait les adultes enseignants</strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong style="font-size: x-large;">à parler de sexualité aux enfants dans les</strong></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: x-large;"><strong>z'écoles ce serait assimilable à de la</strong></span></p><p align="CENTER"><strong style="font-size: x-large;">pédophilie »</strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;"><strong>"<em>Une pie nommée Rossignol</em>"</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong>Fable inédite de Monsieur de la Fontaine</strong></span></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-781415" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1901760228.jpg" alt="genre,Peillon,école laïque,mixité,parité,communautarisme,enseignement,sexualité," /></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Dans les z'écoles du socialisme féministe
tag:bar-zing.blogspirit.com,2014-01-29:2992759
2014-01-29T14:11:23+01:00
2014-01-29T14:11:23+01:00
LA MIXITÉ DEVIENT INTERDITE
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong>LA MIXITÉ DEVIENT INTERDITE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-781241" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2367535396.jpg" alt="Ecoles-égalité-filles-garçons.jpg" /></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Rentrée 2013
tag:bar-zing.blogspirit.com,2013-09-03:2976438
2013-09-03T09:13:00+02:00
2013-09-03T09:13:00+02:00
ACTIVITÉS PÉRISCOLAIRES
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: 28pt;">ACTIVITÉS</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: 28pt;"><br /></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: 28pt;">PÉRISCOLAIRES</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-755093" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/905917373.jpg" alt="enseignement,rentrée des classes,activités périscolaires,réformes éducation," /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: 28pt;"><br /></span></strong></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Se justifier
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-08-24:3110345
2013-08-24T08:30:00+02:00
2013-08-24T08:30:00+02:00
« Il y a longtemps, quand elle était adolescente et que son père...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">« Il y a longtemps, quand elle était adolescente et que son père était un jeune, vigoureux et ambitieux adjoint au procureur de district à Long Island, il lui avait dit, lors d’un rare moment d’intimité, que l’esprit humain tire très vite des conclusions à partir de faits extrêmement ténus – il calcule avec audace, mais de manière très convaincante, dans l’intention de </span></em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">donner du sens à ce qui n’en a pas</span><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">.</span></em><span style="font-size: 11px;"> <br /></span><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Parmi une masse de faits cohérents, il sélectionne au hasard mais efficacement pour créer </span></em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">un récit susceptible de se justifier lui-même</span><em style="font-size: 11px;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">. »</span></em><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Joyce Carol Oates,</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-size: medium;"> Le département de musique</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3302877498.jpg" target="_blank"><img id="media-147014" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/837750062.jpg" alt="Oates couverture.jpg" /></a></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Musique et cruauté
tag:textespretextes.blogspirit.com,2013-08-22:3110344
2013-08-22T08:30:00+02:00
2013-08-22T08:30:00+02:00
Pas de musique qui adoucit les mœurs dans Le département de musique (...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pas de musique qui adoucit les mœurs dans <a title="Lire le début sur le site d’Archipoche" href="http://www.archipoche.com/sites/default/files/departement_musique-internet.pdf" target="_blank"><em>Le département de musique</em></a> (<em>Nemesis</em>, traduit de l’anglais par Boris Matthews), roman publié par <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Joyce_Carol_Oates" target="_blank">Joyce Carol Oates</a> sous le pseudonyme de <a title="Texte de JCO sur ses pseudonymes (en anglais)" href="http://www.usfca.edu/jco/pseudonyms/" target="_blank">Rosamond Smith</a> en 1990. Mais de la cruauté, certes. Ce thriller s’ouvre sur un étonnant extrait d’une lettre de Chopin : <em>« Ce n’est pas de ma faute si je ressemble à un champignon qui paraît comestible, mais qui vous empoisonne quand vous y goûtez en le prenant pour un autre. »</em> (1839)</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2269700847.jpg" target="_blank"><img id="media-147013" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2562476295.jpg" alt="joyce carol oates,le département de musique,nemesis,roman,littérature anglaise,etats-unis,thriller,musique,violence,viol,meurtre,homosexualité,enseignement,culture" /><br /></a><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Première édition</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Maggie Blackburn, </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« femme d’une grande intégrité »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, célibataire, est</span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> « une pianiste douée »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> mais manque de confiance en soi. Professeur au Conservatoire de Forest Park (Connecticut) depuis six ans, elle vient d’être nommée à 34 ans </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« directrice du département de formation musicale pour étudiants avancés »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">. Son style vestimentaire (des couleurs toujours neutres), ses bijoux coûteux (héritage de famille), son attitude </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« parfois distraite, voire absente »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, sa discrétion sur sa vie privée la rendent mystérieuse aux yeux des autres.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Elle ne parle à personne des visites qu’elle rend à son père en maison de retraite jusqu’à sa mort, ni des <em>« crises d’amnésie »</em> qui la saisissent parfois. En septembre 1988, Maggie organise une grande soirée dans sa maison pour présenter les nouveaux étudiants et enseignants à la communauté du Conservatoire. Soirée fatale.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Calvin Gould, le recteur, 39 ans, est son invité le plus désiré : elle est secrètement amoureuse de lui. Sa femme déteste les mondanités, et comme prévu, il viendra sans elle. Les canaris de Maggie, Rex, un mâle au chant extraordinaire et une femelle, Sucre d’orge, sont des oiseaux délicats qu’un courant d’air froid pourrait tuer, aussi a-t-elle déplacé leur cage à l’arrière de la maison, loin de l’agitation. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Puis c’est le défilé des invités, l’attention pour chacun, pour le service, un stress continu pour Maggie qui a du mal à se détendre et observe tout son monde, soucieuse que tout soit parfait. Vingt minutes avant la fin, Calvin Gould arrive enfin, la trouve <em>« merveilleuse »</em>, puis est rapidement accaparé par les autres. Le recteur est un <em>« personnage controversé »</em> au sein du département de musique, mais Maggie le défend toujours <em>« bec et ongles ».</em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Au moment où ses derniers invités prennent congé, Maggie remarque Rolfe Christensen, 59 ans, compositeur renommé, en grande conversation avec un compositeur novice de 27 ans, Brendan Bauer, un étudiant timide qui a tendance à bégayer. Christensen lui propose de le raccompagner en voiture et Calvin, de son côté, reconduit une étudiante à sa résidence sur le campus. Le calme revenu, Maggie découvre que quelqu’un a fumé dans son bureau et y a ouvert la fenêtre en grand : Sucre d’orge gît sur le sol de la cage, morte.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Ce petit drame n’est rien en comparaison de celui qui se déroule dans la majestueuse demeure de Christensen, qui a ramené Brendan chez lui sous prétexte de lui faire écouter un enregistrement de son <em>« Adagio pour piano et cordes »</em>. Jeune, maigrichon, <em>« charmant »</em>, l’étudiant est le genre de garçon qui attire Christensen, un costaud. Il le fait boire, use et abuse de son autorité naturelle, de sa logorrhée de moins en moins contenue, pour retenir sa proie. </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le lendemain, Maggie enterre Sucre d’orge. Plus tard dans la journée, elle aperçoit quelqu’un derrière chez elle : Brendan Bauer, hagard, apeuré, la peau éraflée, les lunettes cassées, est si agité qu’il refuse de s’asseoir quand elle le fait entrer. Comme fou, le jeune homme déambule dans le salon, touche le piano, finit par accepter une tasse de café. Il ne veut ni médecin, ni qu’elle l’emmène aux urgences, et finit par dire l’abominable : il a été violé, pense au suicide, regrette de n’avoir pas tué Christensen, renonce à ses cours.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Stupéfaite, compréhensive, patiente, Maggie parvient à lui faire raconter ce qu’il a vécu, la manière monstrueuse dont il a été traité. Elle veut prévenir la police, mais Brendan refuse, l’humiliation a été trop grande et il ne supporterait pas qu’on le prenne pour un homosexuel qu’il n’est pas. Elle le reconduit chez lui en le priant de l’appeler en cas de besoin, elle est sa conseillère après tout.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le lundi matin, elle se rend dans le bureau du recteur pour l’informer. Calvin Gould est écœuré, il craint que Brendan ne mette fin à ses jours et convainc Maggie de l’appeler pour qu’il dépose une plainte au département, en toute confidentialité – Brendan accepte. Maggie apprend un peu du passé trouble de Christensen, qu’elle ignorait. Pendant quelques jours, celui-ci reste invisible, et quand il réapparaît, convoqué chez le recteur, il est accompagné de son avocat. Sans vergogne, il parle de rapports entre adultes consentants, prétend que Brendan l’a provoqué, joue les scandalisés.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">La vérité sur cette nuit-là ne sera dévoilée, on s’en doute, qu’à la fin du roman, après la mort de Christensen, empoisonné, et le meurtre d’un autre musicien. Brendan est suspecté, seule Maggie reste convaincue de son innocence. La découverte du véritable assassin devient son obsession. Nemesis (titre original) est la déesse de la vengeance, de la colère divine. <a title="Le questionnaire de Joyce Carol Oates (BibliObs, 2009)" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20091016.BIB4206/le-questionnaire-de-joyce-carol-oates.html" target="_blank">Joyce Carol Oates,</a> pour qui la lecture de <em>Crime et châtiment</em> fut une révélation, sème évidemment des indices, ouvre de fausses pistes, tient ses lecteurs en haleine, mêle avec brio à ces violences les <a title="Trouble Carol Oates (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/12/05/trouble-carol-oates.html" target="_blank">secrets intimes</a> et la musique, tissant page après page le portrait d’une femme à l’air fragile, terriblement obstinée.</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Dans Montpellier, l'école de l'avenir, déjà ...
tag:bar-zing.blogspirit.com,2013-07-02:2970068
2013-07-02T15:28:00+02:00
2013-07-02T15:28:00+02:00
... un barbecue de la laïque convertie halal...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong>... un barbecue de la laïque convertie halal</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-746382" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/1372373974.jpg" alt="Montpellier,viande halal,école Surcouf,Marie-Line Schrotenberger" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #003300; font-size: large;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="color: #003300;">_____________________________</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-746513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/1692052550.jpg" alt="montpellier,viande halal,enseignement,école surcouf,marie-line schrotenberger" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong><br /></strong></span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Hiérarchies naturelles et démocratie circulaire
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-07-02:3298746
2013-07-02T09:39:00+02:00
2013-07-02T09:39:00+02:00
Hiérarchies mineures et temporaires Il est des hiérarchies...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1307972122.jpg" target="_blank"><img id="media-146376" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2462416051.jpg" alt="enseignement,hiérarchie,égalité,ingalité,différence,leader,démocratie,caractère," width="276" height="207" /></a>Hiérarchies mineures et temporaires</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est des hiérarchies temporaires qu’aucun texte de loi ne peut modifier. Ainsi l’ordre de placement, donc l’organisation des préséances, dans une file d’attente: le premier a un droit que les suivants n’ont pas: passer avant eux. On ne peut moralement le lui enlever sans créer une injustice et le priver de ce qu’il a acquis par sa propre action. Cela ne lui donne pas de pouvoir direct sur les autres mais sa place dans un ordre donné est temporairement différente. Les files d’attente créent des droits et des discriminations ponctuelles, momentanées, d’accès au service recherché. Chacun son tour signifie: «Moi le premier, toi le deuxième», et ainsi de suite. C’est une discrimination mineure, normale et temporaire, dont les effets s’estompent à mesure que notre placement avance dans la file.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Etre le premier suggère diverses discriminations et hiérarchies. Quand des enfants jouent et qu’il faut choisir une place dans le jeu, le premier qui lève la main ou se met en position est servi le premier. Parfois certains enfants négocient, surtout quand deux d’entre eux veulent la première place. Parfois un adulte tranche pour eux. Lever la main en premier détermine un tempérament trempé et un appétit de prendre la place. Ce n’est pas n’importe quoi, la première place. Le premier qui essaie quelque chose: un jeu, apprendre à nager, séduire, a une longueur d’avance sur les autres. Il devient possiblement entraîneur ou modèle. Il prendra plus d’initiatives. Sans avoir de pouvoir juridique ou social sur les autres, il acquiert une forme d’autorité morale et relationnelle temporaire. Il commence peut-être une vie de chef.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Hiérarchie professionnelle</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Selon le dictionnaire <a href="http://www.cnrtl.fr/definition/hi%C3%A9rarchie" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>en ligne CNRTL</em></span></a>, la hiérarchie est une <em>«organisation sociale établissant</em></span><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/324267797.jpg" target="_blank"><img id="media-146377" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2135748884.jpg" alt="enseignement,hiérarchie,égalité,ingalité,différence,leader,démocratie,caractère," width="275" height="206" /></a> des rapports de subordination et des degrés gradués de pouvoirs, de situation et de responsabilités.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans une organisation professionnelle ou une entreprise tout le monde n’a pas les mêmes droits décisionnaires. Certaines personnes disposent de plus de droits et pouvoirs que d’autres. Par exemple les droit de décider du travail à réaliser, de comment on va le réaliser, le droit d’engager et de licencier un employé et de nommer les personnes à des postes selon leurs compétences. Cette hiérarchie ne donne pas un pouvoir absolu au décideur. Son pouvoir est temporaire et limité, selon un contrat.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La hiérarchisation des positions est une organisation humaine et n’est pas en soi naturelle, au sens de l’inné. Mais les compétences personnelles qui font accéder à des places dans une hiérarchie peuvent être innées. Le caractère et certaines compétences ne sont pas fabriqués par l’éducation. Dans toutes les sociétés certains individus s’imposent par leurs qualités propres comme des chefs. Leur force, leur attractivité, leur autorité, leur capacité à trancher, à gérer les conflits, les dispose à tenir une place de décision mieux que d’autres. Et dans un travail de médiation une personnalité facilitante sera plus compétente qu’un leader. Il serait regrettable de se priver de ces compétences naturelles, innées (non consécutives à l’éducation). Mais cela peut comporter des inconvénients: le risque de prise de pouvoir permanente sur les autres et la fixation des individus dans des rôles à vie. On n’y échappe pas entièrement. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si l’on considère que certains postes nécessitent de personnalités au caractère défini, ces personnalités resteront la plupart du temps dans ce genre de poste. Mais on peut atténuer les séparations sociales qui en découlent, et même la formation presque inévitable de privilèges, en habituant très tôt les enfants à tenir plusieurs postes et en développant une culture de la mobilité. La valeur est transférée de l’échelle verticale (valeur du plus haut hiérarchiquement) à l’horizontale (valeur du plus adaptable et compétent). La hiérarchie ne devrait pas être un culte de la personnalité. Une place dans la hiérarchie exige plus de service aux autres et non pas plus de privilèges pour soi. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4110891679.jpg" target="_blank"><img id="media-146378" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3714714562.jpg" alt="enseignement,hiérarchie,égalité,ingalité,différence,leader,démocratie,caractère," width="274" height="183" /></a>Démocratie circulaire</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai beaucoup travaillé de manière «circulaire», dans mes cours et dans différents groupes. On attendait de moi de mener le travail - en tant qu’enseignant ou animateur c’était mon rôle. Mais j’ai très tôt abandonné le système du face-à-face avec une estrade, des tables et des chaises. J’ai opté pour un système physique plus souple, inspiré de la palabre africaine ou du bâton de parole amérindien, où les positions corporelles ne suggèrent pas de hiérarchie particulière et où le rôle de leader laisse davantage de place à l’interaction. Assis sur des sièges de sol, en cercle si possible (cela dépendait du nombre d’étudiants et de la configuration des locaux), chacun était au même rang physique que les autres. Pas de premier de classe devant et de cancre derrière. Chacun avait une place entière, de même valeur. De cette option découle que chacun peut prendre une initiative car chacun est à tour de rôle le «premier». </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’étaient des adultes, mais c’est facilement applicable aux enfants. Ils aiment cela car personne n’est exclu par sa place physique dans le groupe. Si l’un d’eux développe un caractère fort et directif envers les autres, il faut le laisser développer ses compétences naturelles, mais sans priver les autres de ces mêmes qualités. Un éducateur veillera à ce que, sur une période donnée, chaque enfant puisse être pendant un moment le premier, qu’il en prenne le pouvoir l’autorité, et qu’il l’assume. Le but est que chacun puisse passer par toutes les fonctions et ne soit pas immédiatement catalogué et enfermé dans une seule. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On peut diminuer l'empreinte hiérarchique afin de libérer de l'initiative individuelle et de la créativité, sans pour autant dénier <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2013/06/14/inegalite-autorite-hierarchie-et-subordination.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l'importance de la hiérarchie de transmission</em></span></a> et de responsabilité sociale. Dans un groupe, chacun et chacune devrait être «premier» de quelque chose. Et s’il y a des équipes avec subordination, il faut organiser les choses de telle manière que ce n’est que temporaire, et si possible faire changer les rôles. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette démocratie circulaire n’est pas applicable à tous les domaines. Mais quand elle est possible elle casse la rigidité des cadres et des hiérarchies imposées de fait, elle contribue à une dynamique sociale d’inclusion. Toutefois un enfant ou un adulte doit aussi apprendre que parfois il n'a pas la place de décision, ni la première place. L'éducation à une égalité totale pourrait être anxiogène car l'interchangeabilité des rôles nous prive d'un territoire défini et reconnu; elle pourrait diminuer la capacité de l'adulte à répondre à des situations inégalitaires - et il s'en trouve toujours.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_______________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa, l'album:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1806133029.2.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="115" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Diable en été, roman:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3345787705.2.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/419925593.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="118" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’égalité de traitement devant la loi permet d’atténuer les inégalités naturelles ou sociales. Elle n’empêche pas que fleurissent des inégalités de situations, de compétences et de pouvoir. Ni même que des hiérarchies temporaires ou durables continuent d’exister.</span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Limites de l’égalité
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-16:3298693
2013-05-16T14:37:00+02:00
2013-05-16T14:37:00+02:00
Elle a aussi ses limites. L’égalité n’est pas une condition absolue des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/70372307.jpg" target="_blank"><img id="media-142432" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1621497985.jpg" alt="égalité,hiérarchie,sagesse,enseignement,transmission," width="338" height="224" /></a>Elle a aussi ses limites. L’égalité n’est pas une condition absolue des relations humaines. De nombreux aspects lui échappent. On peut citer la place des enfants mineurs et des adultes. Il n’y a entre eux égalité ni de droits, ni de pouvoir, ni d’autorité. La tendance à faire de l’enfant le centre de la famille ou du monde est forte mais erronée. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La prise de conscience que les enfants ne sont pas de simple vases à remplir ni des copies conformes de leurs parents a renforcé leur place dans le monde. Les parents ont également moins d’enfants et cela confère d’autant plus d’importance à ceux qu’ils ont. Les exemples de mauvais parents étalés parfois dans les médias poussent les autres parents à vouloir être de «bons parents». Et des théories développent l’idée qu’un bon parent ne frustre pas ses enfants, lui laisse développer sa personnalité sans entrave. On pose moins de limites aux enfants, parfois on n’en pose aucune, comme s’ils pouvaient déjà se gérer en adultes, à égalité avec leurs parents. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le fait que les deux parents travaillent et passent moins de temps avec leur progéniture peut aussi générer un sentiment de culpabilité: les parents passent tout, paient tout, pour ne pas avoir à se confronter et passer pour de «mauvais parents». Un enfant qui pleure ou un ado qui fait la gueule sont vite reconnus dans un statut de victime, faisant de leurs parents de bourreaux. Personne n’aime passer pour le bourreau. Pourtant il faut bien endosser parfois le mauvais rôle. Historiquement c’était le père. Il punissait et la mère consolait. Aujourd’hui cela tend à se répartir.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Hors de toute culpabilité déplacée les parents n’ont pas à considérer que leurs enfants sont leurs égaux. Ils le sont dans l’absolu, toutes conditions particulières écartées, car tout être humain a une pleine valeur même s’il n’est qu’au début de son développement. Néanmoins, on ne peut écarter les conditions de la vraie vie. Les parents ont le pouvoir dans une famille et imposent aux enfants leurs valeurs, leurs convictions et des comportements. Devenu adulte l’enfant décidera de ce qu’il garde de cette transmission.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous ne sommes pas égaux dans la transmission.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est également le cas dans l’enseignement. Elèves ou étudiants ne sont pas égaux aux enseignants, ni dans la connaissance ni dans la position qu’ils occupent respectivement les uns aux autres. Au nom d’une lutte antiautoritaire - que je partage - on a voulu effacer les relations hiérarchiques. La hiérarchie serait contraire à l’égalité, devenue une référence absolue. C’est erroné. Profs et élèves ne sont pas à égalité de connaissances, d’expérience, de savoir-faire, de maturité intellectuelle. Les profs copains avec les élèves ont renoncé à la position qui est la leur. Je pense qu’ils n’assument plus leur responsabilité et leur force d’adultes, un peu comme certains hommes n’assument plus leur place de père et évitent toute confrontation avec leurs enfants.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’égalité est également irrecevable entre par exemple les aînés et les jeunes générations. L’égalité de droits juridiques et politiques existe, pas celle des droits moraux. Là encore une hiérarchie sous-tend les rapports humains. Le sage est rarement un enfant. Un sage peut apprendre de la vie en regardant un enfant. Mais ce n’est pas l’enfant qui enseigne le sage. C’est le sage qui passe le pouvoir à l’enfant. La sagesse serait à même de relativiser bien des absolutismes actuels. Mais la sagesse n’a pas autorité sur notre temps.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La hiérarchie implique un certain respect des formes et des positions, voire des préséances. Le respect doit être mutuel mais les positions ne sont pas égales. Vouloir mettre de l’égalité dans tous les domaines des relations c’est déconstruire la structure morale (aux sens d’organisation des moeurs) sur laquelle ces relations sont construites. C’est diluer la valeur de tous et la place juste de tous.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aujourd’hui je ne pense plus que la hiérarchie soit un obstacle aux relations humaines. Elle n’est pas automatiquement autoritaire. Elle est une simple reconnaissance des positions différentes et de certaines conséquences qui s’en suivent. L’égalité n’est pas une référence absolue. Elle ne peut englober ni faire superviser toutes les relations. En tant que référence l’égalité a une place précise mais pas absolu<span style="font-size: x-small;">e.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">_______________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa, l'album:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1806133029.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="115" /></a></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Diable en été, roman:</span></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3345787705.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/419925593.2.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="80" height="118" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Belle notion en soi, l’égalité a permis d’ouvrir des portes dans la société. Des personnes d’origine sociale moins aisée ont pu changer leurs conditions de vie, prendre dans le monde une place que leurs parents n’auraient jamais imaginé. L’égalité provoque un brassage vivifiant dans une société.</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Lu dans un média :
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-11-12:2935479
2012-11-12T17:28:00+01:00
2012-11-12T17:28:00+01:00
"Le yoga apporte un nouveau souffle à l'école"
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Le yoga apporte un nouveau souffle à l'école"</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-701671" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/1687799453.jpg" alt="yoga,sport,éducation,école,enseignement,Le Monde," /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Le CNRS apporte la preuve que ...
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-04-19:2887660
2012-04-19T15:19:00+02:00
2012-04-19T15:19:00+02:00
... les babouins sont bons en ortografe
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">... les babouins sont bons en <span style="color: #800080;">ortografe</span></span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-662819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/950832621.jpg" alt="orthographe,babouins,cnrs,centre national de la recherche scientifique," /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Fédération de parents d'élèves
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-03-28:2851637
2012-03-28T13:35:00+02:00
2012-03-28T13:35:00+02:00
Paresse des élèves, repos des parents
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Paresse des élèves, repos des parents</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-657606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/3558946839.jpg" alt="écoles,devoirs scolaires,devoirs du soir,devoirs à la maison" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;"><strong><br /></strong></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Simplicité
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-03-03:3110047
2012-03-03T08:30:00+01:00
2012-03-03T08:30:00+01:00
« Tout bien considéré, je me dis que la grande majorité de...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Tout bien considéré, je me dis que la grande majorité de l’humanité vous exhorte au mal. On dirait que pour les gens, il est impossible de réussir dans la société à moins d’être malhonnête. S’ils rencontrent un homme droit et sincère, ils le méprisent en le traitant de « jeunot » ou même de « gosse ». Ne vaudrait-il pas mieux que les professeurs de morale des écoles et des collèges n’enseignent pas à leurs élèves à ne pas mentir et à être honnêtes ? Ils devraient oser résolument exposer à l’école les méthodes du bien mentir, les techniques de la méfiance, les moyens de posséder les autres, et ce non seulement dans l’intérêt général, mais pour le bien des individus. Le grand rire Ho ho ho ho ! de Chemise-Rouge, c’était un rire contre ma simplicité. Que faire dans un monde où l’on rit de la simplicité et de la franchise ? »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Haïkus de Sôseki (Au fil de mes lectures)" href="http://www.aufildemeslectures.net/?P=s&au=420" target="_blank">Natsumé Sôseki</a>,</span></span><a title="Jeune prof (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/02/28/jeune-prof.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Botchan</span></span></em></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3860651038.jpg" target="_blank"><img id="media-117712" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/56228758.jpg" alt="Botchan couverture Motifs.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Jeune prof
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-03-01:3110046
2012-03-01T08:30:00+01:00
2012-03-01T08:30:00+01:00
Tous les écoliers japonais lisent un jour Botchan (1906) de Natsumé...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Tous les écoliers japonais lisent un jour <em>Botchan</em> (1906) de <a title="Vie et oeuvre de Sôseki" href="http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/soseki.htm" target="_blank">Natsumé Sôseki</a>. Il fallait donc voir cela de plus près. Dans la jolie collection Motifs du Serpent à Plumes, le roman est traduit par Hélène Morita. <em>« Botchan »</em>, c’est une appellation tantôt affectueuse pour désigner un « jeune maître », tantôt péjorative au sens de « jeunot, naïf ».</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/661888774.jpg" target="_blank"><img id="media-117696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2801910156.jpg" alt="Botchan couverture édition numérique.jpg" /></a> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dès l’enfance, la nature <em>« impulsive et risque-tout »</em> de Botchan lui a valu des mésaventures : chutes, coupures, bagarres et autres exploits. Son père ne lui montrait pas plus d’affection que sa mère, qui préférait son frère aîné. Mais le <em>« bon à rien »</em> de la famille avait une admiratrice inconditionnelle : Kiyo, la servante, issue d’une famille noble ruinée. Après la mort de leurs parents, il a fallu renvoyer l’affectueuse vieille femme. Réfugiée chez un neveu, celle-ci rêve de travailler un jour chez son cher Botchan, quand il aura sa propre maison.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Avec l’argent de son héritage, Botchan décide d’entreprendre des études à l’Ecole de physique, n’ayant aucun goût pour les matières littéraires. A peine diplômé, il se voit proposer un poste de maître de mathématiques, <em>« quelque part au <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Shikoku" target="_blank">Shikoku </a>».</em> Mû par son <em>« impulsivité native »</em>, le jeune homme accepte, lui qui ne s’est pourtant jamais éloigné de Tokyo, si ce n’est lors d’une excursion scolaire. </span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Bateau, train, rickshaw, et le voilà assez mal logé dans une auberge – mais la cuisine est bonne. A son arrivée au collège, le directeur qui le fait penser à un blaireau lui tient un discours édifiant. Prié de devenir <em>« un exemple pour les élèves »</em> en tout et pour tout, Botchan comprend immédiatement son erreur : <em>« Un tel oiseau rare viendrait-il dans un trou de campagne pareil, avec un salaire de quarante yens par mois ? »</em> Il songe à refuser le poste et à rentrer chez lui, mais les frais déjà engagés l’en dissuadent. Et le directeur, à qui il se dit franchement incapable d’être un tel modèle, rit, compréhensif – il n’avait peint qu’un <em>« pur idéal »</em>, qu’il ne se fasse pas de souci.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3363167685.jpg" target="_blank"><img id="media-117698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/218429364.jpg" alt="Botchan couverture anglaise.jpg" /></a></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le Blaireau veut absolument le présenter et montrer son <em>« ordre de service »</em> à chacun de ses collègues. Voilà donc Botchan introduit dans la salle des professeurs, cérémonieusement, irrité d’un tel théâtre. Le sous-directeur a <em>« la voix douce, curieusement féminine »</em> et porte constamment une chemise rouge – ce sera son surnom. Le jeune prof remarque Koga, le prof d’anglais, pâle et gros – il sera <em>« Courge verte »</em> ; l’autre prof de maths, Hotta, aux cheveux en courte brosse, <em>« Porc-Epic »</em>, son mentor. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le tour de la petite ville <em>« seigneuriale »</em> est vite fait, Bontchan la trouve <em>« assez misérable ».</em> Mais à l’auberge, il a la bonne surprise de découvrir une nouvelle chambre mise à sa disposition, vaste et confortable. Il n’en jouira pas longtemps. Le Porc-Epic vient lui rendre visite, lui explique le programme et décide pour lui d’un déménagement le lendemain. <em>« Il avait pris seul la mesure de ma situation. Je ne pouvais certes songer à rester éternellement dans une pièce aussi somptueuse. »</em> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Première journée de cours : <em>« C’était insolite d’être appelé monsieur. »</em> Dans une classe où les élèves sont plus grands et costauds que lui, <em>« fils d’Edo, plutôt petit et de constitution délicate »</em>, le nouveau professeur opte pour une voix forte et la prononciation <em>« tôkyôïte ».</em> Bientôt un élève lui demande de parler moins vite : <em>« pourriez pas aller plus doux, quoi, si c’était une effet de vot’bonté, s’pas ? »</em> Et ainsi passent les heures, avec quelques ratés, la vie de prof n’est pas si tranquille qu’il le croyait. Surtout il lui faut attendre sur place jusqu’à trois heures de l’après-midi et vérifier alors si les élèves ont bien fait le ménage dans leur classe et remplir le registre des présences. <em>« On avait acheté mon corps pour un pauvre salaire, mais avait-on le droit de m’obliger à rester dans l’école en regardant fixement une table, durant mon temps libre ? »</em></span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2727359760.jpg" target="_blank"><img id="media-117706" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1061173350.jpg" alt="sôseki,botchan,roman,littérature japonaise,enseignement,récit d'apprentissage,culture" /></a> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le propriétaire de son nouveau logement s’invite chaque jour pour le thé, et tente de l’appâter en le traitant <em>« d’esthète averti »</em>, il voudrait lui faire acheter des sceaux, des peintures, une pierre à encre et autres bibelots. Insupportable. Botchan préfère se promener, et pousse la porte d’une boutique qui annonce des nouilles <em>« à la mode de Tokyo » </em>: l’intérieur est sordide, mais les nouilles excellentes, il en mange quatre bols d’affilée.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Des élèves du collège, qui l’ont remarqué, ne manquent pas le lendemain d’écrire en grand sur le tableau : <em>« Professeur nouilles et friture »</em> et d’éclater de rire en voyant sa grimace, et ainsi de classe en classe. Ce n’est qu’un début, les élèves ont d’autres tours dans leur sac, Botchan est épié partout dans cette petite ville. Quand vient son tour d’assurer la garde de nuit, dont seule la direction est dispensée, le pire est bien sûr prévisible pour le jeune prof, une fois de plus tourné en ridicule.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Naïf et impulsif, Botchan ne se méfie pas assez de ses collègues, quand on l’invite à la pêche. Du haut de ses <em>« vingt-trois ans et quatre mois »</em>, il estime n’avoir rien à craindre s’il se montre<em> « droit et honnête ».</em> Une belle proie pour les intrigants. Alors les regrets l’envahissent : si au lieu d’étudier, il avait investi son capital pour devenir laitier, par exemple, il aurait pu garder Kiyo près de lui et vivre sans inquiétude. Elle attend une lettre, il est temps de lui écrire, et quel bonheur de recevoir sa longue réponse !</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1720109373.jpg" target="_blank"><img id="media-117702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1952210348.jpg" alt="Botchan couverture manga.jpg" /></a> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR-BE;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les aventures de l’insouciant Botchan font parfois penser aux vicissitudes d’<a title=""Plume" de Michaux (Nuages et vents)" href="http://nuagesetvent.over-blog.com/article-19339124.html" target="_blank"><em>Un certain Plume</em></a>. Son regard vif et curieux sur les gens et les modes de vie en accentue le grotesque et l’on craint bientôt que le jeune professeur ne fasse pas long feu. Le corps enseignant en prend pour son grade, et aussi les commères et les compères. Dans ce court roman très populaire au Japon et repris en manga par <a title="La BD (un chat passant parmi les livres)" href="http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2011/08/au-temps-du-botchan.html" target="_blank">Jirō Taniguchi</a>, Sôseki s’est inspiré de sa propre expérience de <em>« jeune blanc-bec »</em> en <a title="Matsuyama, où Sôseki a enseigné dix ans" href="http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/matsuyama.htm" target="_blank">province</a>, qui lui a inspiré aussi<a title="Le chat du prof (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/06/01/le-chat-du-prof.html" target="_blank"><em> Je suis un chat</em></a>, l’irrésistible compagnon du professeur Kushami.</span></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Ecrire sur l'art
tag:textespretextes.blogspirit.com,2012-02-06:3110031
2012-02-06T08:30:00+01:00
2012-02-06T08:30:00+01:00
Mettre des mots sur la peinture est un exercice délicat, aussi, quand un...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Mettre des mots sur la peinture est un exercice délicat, aussi, quand un peintre lui-même en parle, nous le lisons dans l’espoir d’entrer davantage dans son monde. Les <em>Ecrits sur l’art. 1934-1969</em> de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Rothko" target="_blank">Mark Rothko</a>, présentés par Miguel López-Remiro, traduits de l’américain par Claude Bondy, rassemblent des textes publiés dans des revues, des journaux, des catalogues d’exposition, ainsi que des lettres du peintre, des textes transcrits de ses cahiers, de conférences et d’interviews, une centaine de documents en tout – <em>« une sorte d’autoportrait intellectuel et sensible ».</em></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2690362052.jpg" target="_blank"><img id="media-115178" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/132812951.jpg" alt="rothko,ecrits sur l'art,essai,littérature américaine,peinture,peintre américain,art,enseignement,travail artistique,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">La famille de Marcus Rothkowitz, né en Russie en 1903, a émigré aux Etats-Unis lorsqu’il avait dix ans. Après avoir entamé des études à l’université de Yale, il y renonce pour s’installer à vingt ans à New York, prend des cours de peinture et de dessin, rencontre le peintre <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Milton_Clark_Avery" target="_blank">Milton Avery</a>. Il participe à une première exposition collective en 1928. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Rothko a enseigné aux enfants, c’est le premier thème de ces <em>Ecrits</em>. <em>« La peinture est un langage aussi naturel que le chant ou la parole. C’est une méthode pour forger une trace visible de notre expérience, visuelle ou imaginaire, colorée par nos propres sentiments et réactions, et indiquée avec la même simplicité et la même spontanéité que chanter ou parler. »</em> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Sa fonction, comme instructeur, est <em>« surtout de leur donner confiance en eux »</em> sans leur imposer de lois qui limitent l’imagination. Beaucoup de ces peintures d’enfants, à ses yeux, possèdent la valeur intrinsèque d’une œuvre d’art, <em>« elles sont des réalisations achevées d’un sujet qui nous touche par la beauté de ses atmosphères, par la complétude de ses formes, et par l’intensité du dessin. »</em> La plupart perdront cette faculté et cette vivacité, sauf <em>« un petit nombre d’entre eux ».</em> Rothko estime que l’être humain doit pouvoir s’exprimer, <em>« la satisfaction de l’impulsion créatrice est un besoin biologique de base, essentiel à la santé de l’individu. » – « C’est ça ou la strangulation. »<span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1538494620.jpg" target="_blank"><img id="media-115180" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/91495160.jpg" alt="rothko,ecrits sur l'art,essai,littérature américaine,peinture,peintre américain,art,enseignement,travail artistique,culture" /></a></span></span></em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Une fois entré dans la vie d’artiste, il expose avec le groupe <em>« The Ten »</em>, des <em>« dissidents »</em> par rapport à la vision conservatrice et régionaliste de l’art américain. Les critiques ne sont pas tendres, et Rothko y réagit par écrit. A ceux qui reprochent aux peintres contemporains de s’occuper de formes archaïques et de mythes, il rappelle que <em>« l’art est hors du temps ». </em>Ses convictions esthétiques ? Avant tout, <em>« que l’art est une aventure dans un monde inconnu, que seuls ceux qui veulent prendre des risques peuvent explorer. »</em> Rien à voir avec la décoration d’intérieur, les tableaux pour la maison ou le dessus de cheminée.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR">Dans sa correspondance, les lettres à <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barnett_Newman" target="_blank">Barnett Newman</a> sont particulièrement affectueuses pour ses <em>« chers Barney et Annabelle »</em> avec qui sa seconde femme (Mell) et lui sont très amis. Il lui parle de son travail, s’enquiert du sien, se réjouit du temps passé ensemble ou des retrouvailles espérées. En avril 1950, en voyage en Europe, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>il lui écrit de Paris n’avoir jamais imaginé <em>« que la civilisation ici semblerait aussi étrangère et inapprochable que la réalité telle qu’elle (lui) apparaît. » </em></span><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR">– « Mais, de jour, l’expérience est assez merveilleuse, on peut marcher et regarder continuellement. »</span></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Intéressants aussi, les échanges entre Rothko et Katharine Kuh, commissaire d’exposition du <a title="Le site du musée" href="http://www.artic.edu/" target="_blank">Chicago Art Institute</a>, qui lui propose sa première exposition individuelle en 1954. Comme elle l’interroge sur ce qu’il recherche et sur la forme qu’il utilise, le peintre écarte d’emblée le projet de publier une série de questions et réponses, se dit plus concerné par les préoccupations morales que par <em>« l’esthétique, l’histoire ou la technique ».</em> Il déteste les préfaces. <em>« Une peinture n’a pas besoin que quelqu’un explique ce dont elle parle. » </em></span></span> <br /> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1749282828.jpg" target="_blank"><img id="media-115182" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2176672276.jpg" alt="rothko,ecrits sur l'art,essai,littérature américaine,peinture,peintre américain,art,enseignement,travail artistique,culture" /></a></em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Des indications qu’il donne sur l’accrochage, d’un texte à l’autre, les fondamentaux du peintre se précisent. <em>« Quelle que soit la manière dont on peint un plus grand tableau, on est dedans. » –</em> Comme ses tableaux sont <em>« grands, colorés et sans cadre »</em>, le danger existe, lors d’une exposition, de les relier aux murs comme des <em>« zones décoratives ».</em> <a title="Site « Mark Rothko » de la National Gallery of Art, Washington" href="http://www.nga.gov/feature/rothko/rothkosplash.html" target="_blank">Rothko</a> préfère donc la densité à l’austérité dans l'accrochage, il sature la pièce de manière à vaincre les murs, et suspend les toiles le plus bas possible pour que le spectateur se sente <em>« à l’intérieur du tableau ».</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Je ne suis pas intéressé par la couleur. Je suis intéressé par l’image qui est créée. » – « Je ne m’intéresse qu’à l’expression des émotions humaines fondamentales – tragédie, extase, mort et j’en passe – et le fait que beaucoup de gens s’effondrent et fondent en larmes lorsqu’ils sont confrontés à mes tableaux montre que je </em>communique<em> ces émotions humaines fondamentales. (…) Et si vous-même, comme vous le dites, n’êtes ému que par les rapports de couleurs, eh bien alors, vous passez à côté du sujet ! »</em> (Notes d’une conversation avec Rothko, 1956, par Selden Rodman)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Lors d’une conférence en 1958, <a title="1e salle Rothko de la Galerie Beyeler, Bâle" href="http://www.worldvisitguide.com/salle/MS03694.html" target="_blank">Rothko</a> insiste sur la connaissance de soi pour <em>« soustraire le soi »</em> au travail artistique. Puis il en donne la <a title="Texte repris et illustré sur Ellga in Wonderland" href="http://ellga.tumblr.com/post/1198180362/la-recette-dun-travail-artistique-ses" target="_blank">recette</a> – <em>« ses ingrédients – le savoir-faire – sa formule »</em> en sept points : mort – sensualité – tension – ironie – esprit – éphémère – espoir. Surtout ne pas tout dire : <em>« Moi, en tant qu’artisan, je préfère en dire peu. Mes tableaux sont bien des façades (comme on les a appelés). J’ouvre parfois une porte et une fenêtre ou deux portes et deux fenêtres. Je ne le fais qu’avec ruse. Il y a plus de force à dire peu qu’à tout dire. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4188882847.jpg" target="_blank"><img id="media-115184" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1431206459.jpg" alt="rothko,ecrits sur l'art,essai,littérature américaine,peinture,peintre américain,art,enseignement,travail artistique,culture" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US">The outdoor sculpture, "Broken Obelisk" by <a title="Expo Newman à la Tate Modern" href="http://www.exporevue.com/magazine/fr/newman_sr.html" target="_blank">Barnett Newman</a>, is permanently installed </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US">in the reflecting pool<br /> on the grounds of Rothko Chapel in Houston, Texas, USA.” (22 August 2010 by Ed Uthman)</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">L’écrivain John Fischer, qui l’avait rencontré en 1959 sur un bateau, au bar où tous deux fuyaient une soirée mondaine, a repris ses notes d'alors pour dresser un portrait de <a title="2e salle Rothko de la Galerie Beyeler, Bâle" href="http://www.worldvisitguide.com/salle/MS03695.html" target="_blank">Rothko</a> après sa mort. De cet homme si tendre avec sa femme et leur fille, il souligne la <em>« férocité verbale »</em>, notamment à l’égard des <em>« connaisseurs »</em> ou d’un riche commanditaire qui lui avait demandé de grandes toiles pour une salle de restaurant. Il parle de son <em>« petit et durable noyau de colère – contre rien en particulier, aussi loin que je puisse en juger, mais contre l’état désolé du monde en général, et la place qu’il offre maintenant à l’artiste. »</em> Ces toiles, f</span></span><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">inalement, méritaient mieux qu’un restaurant à la mode. Rothko demanda peu avant sa mort <em>« qu’elles soient accrochées dans un endroit conçu spécialement pour elles – une <a title="Site de La chapelle Rothko" href="http://www.rothkochapel.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3&Itemid=31" target="_blank">chapelle</a> non confessionnelle à <a title="Vidéo & musique : Morton Feldman, The Rothko Chapel" href="http://www.youtube.com/watch?v=x-9QcADiekY" target="_blank">Houston</a>, construite sur ses recommandations et commanditée par la famille de Menil. »</em></span></span> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Les raisons du suicide de Mark Rothko en 1970 ne sont pas connues. L’année précédente, il avait quitté le domicile familial pour s’installer dans son atelier. On garde en mémoire ces paroles qu’il a prononcées en 1965 pour rendre hommage à Milton Avery : <em>« Je pleure la perte de cet homme. Je me réjouis de ce qu’il nous a laissé. »</em></span></span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Stop au harcèlement dans nos écoles
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-01-24:2540507
2012-01-24T15:21:49+01:00
2012-01-24T15:21:49+01:00
La mixité scolaire une angoisse journalière pour certains...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La mixité scolaire</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">une angoisse journalière pour</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">certains garçons studieux</span></strong></p><p style="text-align: center;"> <a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1032638686.jpg" target="_blank"><img id="media-641962" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/2422706530.jpg" alt="harcèlement,souffrance morale,harcèlements à l'école,enseignement,école," /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></strong></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Victime de harcèlement à l'école
tag:bar-zing.blogspirit.com,2012-01-24:2540506
2012-01-24T15:20:31+01:00
2012-01-24T15:20:31+01:00
<p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2469081850.jpg" target="_blank"><img id="media-641961" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/1834731099.jpg" alt="harcèlement,souffrance morale,harcèlements à l'école,enseignement,école," /></a></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Hier, les profs firent grand raffut
tag:bar-zing.blogspirit.com,2011-09-28:2403469
2011-09-28T17:05:03+02:00
2011-09-28T17:05:03+02:00
Mais ne dirent pas quel avenir ils préparent pour l'Europe ...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;">Mais ne dirent pas quel avenir </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;">ils préparent pour l'Europe</span></strong></p><p style="text-align: center;"> <a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/3117745548.jpg" target="_blank"><img id="media-615609" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/00/2247621902.jpg" alt="enseignement,grève des enseignants,profs en grève,éduacation n" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Jour de grève
tag:bar-zing.blogspirit.com,2011-09-27:2403250
2011-09-27T20:43:00+02:00
2011-09-27T20:43:00+02:00
C'était dans Montluçon, quartier de Beaulieu. Ni le...
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/3056243236.jpg" target="_blank"><img id="media-615468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1959941824.jpg" alt="enseignement,grèves des enseignants,éducation nationale,écoles" /></a></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">C'était dans Montluçon, quartier de Beaulieu.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Ni le jeudi, ni le dimanche. Ni pourtant une période de grandes vacances. Mais absence d'école, ce jour.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Anciennes les années : 1950 ? 1951 ?</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Nous nous amusions au ballon.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Un pauvre vieux tenant à peine sur ses jambes désossées, nous cria de le lui envoyer, le ballon. Vlan ! Le ballon s'envola par dessus la rue, mais l'ancêtre en manqua le rebond et tomba à la renverse, le pied dans le ciel</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Nous en riâmes. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Cependant, comme notre géronte ne parvenait pas à se relever, nous allâmes tout de même l'aider … Il ria à son tour de toute sa belle mâchoire vide de dents dedans.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">C'était rigolo.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Puis il continua son chemin de croix – je n'ose dire sa route – tout en racontant que nous n'étions que des maladroits, que nous avions tapé de travers dans le ballon, etc. etc.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">« Il a encore bu de trop ! » s'exclama je ne sais plus quelle voisine sortant de l'épicerie. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Voilà le souvenir simple d'un jour où l'école avait inhabituellement fermé ses portes. Pourquoi ? Peut-être à cause d'une grève décidée par nos geôliers du Corps Enseignant.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">C'était chouette !</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="RIGHT"><span style="font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif; font-size: medium;">Ylar</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Y a t'il trop de femmes dans l'Education Nationale ?
tag:bar-zing.blogspirit.com,2011-09-08:2395839
2011-09-08T11:14:00+02:00
2011-09-08T11:14:00+02:00
<p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/293453033.jpg" target="_blank"><img id="media-611356" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/590151279.jpg" alt="éducation nationale,enseignement,personnel féminin,petit spirou,titeuf" /></a></p><p style="text-align: center;"><span></span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Education morale des enfants
tag:bar-zing.blogspirit.com,2011-08-30:2392330
2011-08-30T13:59:00+02:00
2011-08-30T13:59:00+02:00
L'école ou les parents ?
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: xx-large; font-family: 'arial', 'helvetica', sans-serif;">L'école ou les parents ?</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/3720703553.jpg" target="_blank"><img id="media-609538" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1041568747.jpg" alt="école,éducation morale,enseignement,rôle des parents" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>