Last posts on duelles2024-03-29T13:09:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/duelles/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlStratestag:textespretextes.blogspirit.com,2021-02-16:32408372021-02-16T18:00:00+01:002021-02-16T18:00:00+01:00 « Bouli Lanners a déjà derrière lui une belle collection de...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1119339940.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1110943" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/4173600820.jpg" alt="C'est ça l'amour photo.jpg" /></a>« <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouli_Lanners" target="_blank" rel="noopener">Bouli Lanners</a> a déjà derrière lui une belle collection de personnages, mais la richesse des nuances qu’il apporte à la construction de celui de Mario est hors du commun. Le scénario de Claire Burger le fait circuler entre son travail, dans une administration territoriale, les lieux culturels de Forbach, qu’il fréquente assidûment, et son petit pavillon. Lanners profite de chaque station pour révéler une des strates dont l’accumulation a fait cet homme-là, qui exhibe ses sentiments avant de rester paralysé, qui voudrait dire la loi à ses filles mais se laisse arrêter à la première objection, qui voudrait retrouver la femme qui l’a quitté et s’aveugle quand elle refuse de revenir. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Thomas Sotinel, <em>« <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/02/12/c-est-ca-l-amour-3240835.html" target="_blank" rel="noopener">« C’est ça l’amour »</a> : portrait d’un père, héros obstiné »</em> (<a title="Article source" href="https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/27/c-est-ca-l-amour-portrait-d-un-pere-heros-obstine_5441786_3246.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Monde</em></a>, 27/3/2019)</span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlC'est ça l'amourtag:textespretextes.blogspirit.com,2021-02-15:32408352021-02-15T08:00:00+01:002021-02-15T08:00:00+01:00 Revoir un bon film à la télévision, c’est toujours un plaisir. Parmi ceux...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Revoir un bon film à la télévision, c’est toujours un plaisir. Parmi ceux d’Agnès Jaoui rediffusés après le décès de Jean-Pierre <a title=""Grand froid", l'hommage de Zoë Lucider (L'arbre à palabres)" href="http://zolucider.blogspot.com/2021/01/grand-froid.html" target="_blank" rel="noopener">Bacri</a>, mon préféré reste <em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Go%C3%BBt_des_autres" target="_blank" rel="noopener">Le goût des autres</a>.</em> La RTBF a diffusé une belle série de films et d’émissions sur le cinéma belge pour compenser l’absence de la cérémonie des <a title="Site des Magritte du cinéma" href="https://lesmagritteducinema.com/newsfile_r.php?lang=fr&id=475" target="_blank" rel="noopener">Magritte</a> cette année. Cela m’a permis de revoir <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/10/30/girl-de-lukas-dhont-3125773.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Girl </em></a>de Lukas Dhont et de découvrir de bons films que je n’avais pas vus au cinéma. J’y reviendrai.</span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/nO5cBCAJvqM?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">D’abord, un coup de cœur : <em>C’est ça l’amour </em>(2018), un film de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Burger" target="_blank" rel="noopener">Claire Burger</a>. Sur le thème d’une famille secouée par la séparation des parents, la réalisatrice française réussit à nous faire ressentir le chaos émotionnel d’un père, qui se retrouve seul avec deux filles adolescentes. Leur mère a eu besoin de prendre du champ. Il ne lui en veut pas, ils restent en contact. Régulièrement, il l’appelle, conscient de ses insuffisances.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La réalisatrice s’est inspirée librement de sa propre histoire de famille et a même tourné ce long métrage dans sa maison d’enfance à Forbach, en Lorraine. <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouli_Lanners" target="_blank" rel="noopener">Bouli Lanners</a> (Magritte du meilleur acteur 2020) dans le rôle du père aimant, un homme pétri de bienveillance, et <a title="Article France Bleu" href="https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/temoignage-justine-lacroix-lyceenne-mosellane-pre-selectionnee-aux-cesar-2020-1579545772" target="_blank" rel="noopener">Justine Lacroix</a> dans celui de la fille cadette sont extraordinaires de présence et d’expressivité. Cette lycéenne n’avait jamais fait de cinéma avant, la réalisatrice aime faire jouer des amateurs, des gens « ordinaires ».</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Mario, le père, aime son épouse malgré tout et espère son retour. Il se sent vite dépassé. Heureusement, il peut compter sur sa fille aînée, Nikki (Sarah Henochsberg), complice, attentive et responsable. La cadette, Frida, bouleversée par l’absence de sa mère, rue dans les brancards, tentée par toutes les expériences, en colère contre les limites que son père lui impose. Bouli Lanners joue avec une extrême sensibilité cet homme qui s’inscrit à un atelier de théâtre pour rester debout.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2258726135.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1110942" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/682173925.jpg" alt="cinéma,c'est ça l'amour,claire burger,bouli lanners,nos batailles,duelles,mademoiselle de joncquières,télévision,culture" /></a>Cette situation d’un père soudain confronté aux mille tâches concrètes de chaque jour quand on a de jeunes enfants vous fait peut-être penser à <a title="Sur Allociné" href="https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=245899.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Nos batailles</em></a> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Senez" target="_blank" rel="noopener">Guillaume Senez</a> (2018), où Romain Duris joue un père de famille plus impliqué au travail qu’à la maison, perdu quand sa femme part un jour sans prévenir ni laisser d’adresse. Il se soucie énormément de l’équipe dont il est responsable en entreprise et consacre souvent ses soirées aux réunions syndicales. S’il veut savoir où sa femme est partie, il ne cherche pas vraiment le pourquoi et ne se remet pas trop en question, ni en tant que mari ni en tant que père. Mais il va évoluer.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pas grand-chose à voir avec le personnage joué par Bouli Lanners dans <a title="Critique de Télérama" href="https://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2018/cannes-2018-nos-batailles,-une-touchante-chronique-entre-intime-et-social,n5642797.php" target="_blank" rel="noopener"><em>C’est ça l’amour</em></a>, un film qui montre aussi les impasses de notre société de consommation et l’aliénation au travail, mais plus brièvement. Claire Burger explore avant tout l’intime des sentiments, avec une infinie délicatesse. Aussi bien dans la compréhension de Mario par rapport à sa femme –<em> « Repose-toi de moi</em> », lui dit-il – que dans son amour pour ses filles. Regardez la bande annonce, qui donne parfaitement le ton de ce long métrage.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1862970763.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1110940" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/24754371.jpg" alt="cinéma,c'est ça l'amour,claire burger,bouli lanners,nos batailles,duelles,mademoiselle de joncquières,télévision,culture" /></a><a title="Sur Allociné" href="https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255842.html" target="_blank" rel="noopener">Duelles</a> </em>(2019), d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Masset-Depasse" target="_blank" rel="noopener">Olivier Masset-Depasse</a>, raconte l’histoire de deux amies très proches dont la complicité se fissure. Elles habitent deux villas mitoyennes dans un quartier résidentiel près de Bruxelles. Ce sont les années 1960, qu’on reconnaît dans l’ameublement, les vêtements, les coiffures… Peu à peu, le soupçon s’infiltre et un drame fait surgir le doute, jusqu’à la paranoïa. Les maris restent sur la touche. Un suspense psychologique très bien réalisé, à la Hitchcock, même si l'histoire semble parfois à la limite du vraisemblable. Ce film a récolté huit Magritte en 2020.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3812589233.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1110941" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1321816421.jpg" alt="cinéma,c'est ça l'amour,claire burger,bouli lanners,nos batailles,duelles,mademoiselle de joncquières,télévision,culture" /></a>Autre découverte récente sur le petit écran, <a title="Sur Allociné" href="https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579387&cfilm=250824.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Mademoiselle de Joncquières</em></a> (2018), un film tourné par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Mouret" target="_blank" rel="noopener">Emmanuel Mouret</a> dans un superbe château et dans un beau parc propice aux rencontres. A partir d’un récit tiré de <em>Jacques le Fataliste</em> de Diderot, c’est la vengeance souriante de Mme de la Pommeraye, une femme aimée puis délaissée par un marquis libertin à qui elle avait longtemps résisté. Cécile de France est inattendue dans le rôle de cette maîtresse femme qui joue dès lors la parfaite amie du séducteur invétéré (Edouard Baer). Un beau film tout en dialogues subtils (de Diderot) dans un beau phrasé qui s’accorde aux tenues du XVIIIe siècle (César 2019 des meilleurs costumes).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Bien que la télévision nous offre quelquefois des pépites<span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="font-size: 12pt;">– et cela continue sur Arte avec la <a title="Site d'arte" href="https://www.arte.tv/fr/videos/RC-020671/berlinale-2021/" target="_blank" rel="noopener">Berlinale</a> – </span></span>, je serai contente de retourner au cinéma. Comme vous, j’imagine.</span></p>