Last posts on doa2024-03-29T14:44:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/doa/atom.xmlCEDRIC SEGAPELLIhttp://www.monromannoiretbienserre.com/about.htmlDOA : RETIAIRE(S). LE CRIME PAIE.tag:www.monromannoiretbienserre.com,2023-01-27:33359662023-01-27T15:54:00+01:002023-01-27T15:54:00+01:00 Finalement on ne sait que bien peu de chose sur DOA dissimulant son...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><img id="media-1347618" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.monromannoiretbienserre.com/media/02/01/2806986017.png" alt="DOA, Rétiaire(s), série noire" /></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Finalement on ne sait que bien peu de chose sur DOA dissimulant son identité derrière l'acronyme charmant de Dead On Arrival tout en se gardant bien de se faire photographier pour s'afficher avec la pose étudiée du romancier inspiré que l'on peut découvrir parfois sur les quatrièmes de couverture. DOA cultive donc la discrétion en étant toutefois un peu plus disert lors d'entretiens passionnants et pertinents pour évoquer son oeuvre ou la discrimination qui entache la littérature noire, ceci plus particulièrement dans le domaine des grands prix littéraires systématiquement attribués à une tout autre catégorie de romans ne portant pas l'infâme appellation de collection noire ou polar. Mais pour en revenir aux récits de l'auteur, celui-ci a immédiatement marqué les esprits avec <em>Citoyens Clandestins</em> (Série Noire 2007) en intégrant ainsi la fameuse Série Noire qu'il n'a plus quittée pour publier également <em>Le Serpent Aux Milles Coupures</em> (Série Noire 2009) ainsi que les deux volumes <span style="text-decoration: underline;"><strong><a style="text-decoration: underline;" href="http://www.monromannoiretbienserre.com/apps/search?s=pukhtu&search-submit-box-search-73159=OK"><em>Pukhtu I et II</em></a></strong></span> (Série Noire 2015 et 2016) et dont l'ensemble constitue le Cycle clandestin qui donne le vertige. Tout aussi vertigineux, on a pu lire des romans tels que <span style="text-decoration: underline;"><strong><a style="text-decoration: underline;" href="http://www.monromannoiretbienserre.com/archive/2011/09/18/fureur-noire-manotti-doa-le-polar-politique.html"><em>L'Honorable Société</em></a> </strong></span>(Série Noire 2011) aux connotations politiques et écrit en collaboration avec Dominique Manotti ou le très sombre Lykaia (Gallimard 2018) se déroulant dans le milieu BDSM. Mais outre son activité de romancier, DOA écrit également des scénarios, tâche des plus ingrates et des plus laborieuses, comme il l’évoque d’ailleurs dans la postface de son nouvel ouvrage. Et c'est l'un d'entre eux, n'ayant pas eu l'heur de plaire aux grands diffuseurs du paysage audiovisuel français, qui a fait l'objet de tout un travail de réécriture pour nous proposer ainsi ce dernier roman intitulé <em>Rétiaire(s)</em> se déroulant dans le milieu du grand banditisme, de l'univers carcéral et des grands offices de la police luttant contre le trafic de drogues.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><em>Que l'on soit flic ou truand, dans le domaine des stupéfiants on a parfois l'impression de se retrouver sur la piste sanglante d'un cirque antique où les alliances se font et se défont au gré des opportunités de chacun. C'est ainsi que Théo Lasbleiz, commandant au sein d'une brigade des stups à Paris, exécute froidement, devant ses camarades policiers, un trafiquant transféré chez le juge. La nouvelle fait l'effet d'une bombe et bouleverse les équilibres. Du côté du clan Cerda, il faut se réorganiser pour faire entrer dans le pays une grosse quantité de cocaïne qui se chiffre en tonne alors que la famille est fragilisée avec le clivage entre Momo et Manu, deux demi-frères qui se disputent la direction des affaires tandis qu'émerge Lola, la soeur cadette qui souhaite également à s</em><span style="caret-color: #999999;"><em>’</em></span><em>emparer des commandes. Du côté de la police, on est pas en reste avec Amélie Vasseur, jeune capitaine de gendarmerie qui a tout à prouver. Déjouer les plans de la famille Cerda lui permettrait peut-être d'accéder au commandement d'un groupe, ce à quoi elle aspire depuis toujours. Entre la défiance et les trahisons rythmant le cheminement de la drogue, les jeux de pouvoir peuvent commencer. Personne ne sera épargné.</em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Rétiaire(s)</em> est assurément un roman que tous policiers ou truands, reconvertis comme écrivain, aimeraient avoir écrit tant l'on se trouve plongé au coeur d'une intrigue policière à la tonalité résolument réaliste ce qui caractérise d’ailleurs son auteur habitué à digérer une somme considérable de documentation qu'il restitue avec une redoutable précision sans pour autant alourdir un texte d'une efficacité impressionnante. Comme tout grand roman, il convient de souligner que le récit se mérite en fournissant notamment un bel effort de concentration afin d'assimiler l'abondance de patronymes, surnoms et abréviations d'offices étatiques qui jalonnent cette intrigue tournant autour d’un chargement de cocaïne dont DOA dépeint avec une belle justesse toute la trajectoire internationale ainsi que l’aspect géopolitique que génère un tel trafic et dont on peut découvrir la teneur dans les interludes ponctuant chacune des parties de l’ouvrage. Au milieu de toute cette quantité impressionnante de personnages, émerge bien évidemment Théo Lasbleiz, ce flic destitué et brisé qui traverse ainsi les trois mondes de la police, des truands et des détenus et dont les interconnections ne manqueront pas de déstabiliser le lecteur au rythme de rebondissements à la fois intenses et surprenants. Dans sa trajectoire tragique, Théo Lasbleiz incarne ainsi cette troublante ambivalence qui habite d'ailleurs l'ensemble des protagonistes de <em>Rétiaire(s)</em>. Avec de tels traits de caractères corsés, DOA nous entraine habilement dans la complexité des rapports qui régissent ces trois univers distincts, ceci au gré des chocs qui s'ensuivent lorsque les accords plus ou moins tacites volent en éclat. A l'image des gladiateurs et auquel le titre <em>Rétiaire{s)</em> fait donc allusion, DOA décline ainsi les enjeux cruels d'une espèce de joute mortelle qui se joue sur le théâtre dramatique du trafic de stupéfiants avec toutes les circonvolutions alambiquées que cela implique. Et c'est tout le talent de l'auteur de nous permettre d'assimiler, avec une limpidité exceptionnelle, la complication de ces enjeux variés qui vont faire basculer la destinée de l'ensemble des personnages dont il est permis d'espérer, au terme de l'intrigue qui le laisse penser, en retrouver un certain nombre dans un nouveau roman à venir. Scénario voulant s'approcher de la série <em>The Wire</em>, comme l'évoque son créateur dans l'intéressante postface de l'ouvrage, <em>Rétiaire(s)</em> devient donc ainsi un roman d'envergure pouvant faire partie, à n'en pas douter, des grandes références de la littérature noire.</span></p><p> </p><p><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>DOA : Rétiaire(s). Editions Gallimard/Série Noire 2023.</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A lire en écoutant : Marché Noir de SCH. Album JVLIVS II. Label Rec. 118.</strong></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlChrétiennes et homos – petite polémique russo-tchétchènetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2017-06-07:33001122017-06-07T10:15:00+02:002017-06-07T10:15:00+02:00 L’important Ce billet fait miroir de manière étrange au billet que...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3872989527.jpg" target="_blank"><img id="media-224892" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1973651768.jpg" alt="tchétchénie,russie,kadyrov,homosexuels,polémique,lgbt,doa" /></a>L’important</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce billet fait miroir de manière étrange au billet que j’ai moi-même posté sur la situation des homosexuels en Tchétchénie. Étrange, car il semble que l’on oppose deux thèmes de manière partisane. Mais commençons par le début.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La première phrase dit: « <span style="color: #736d6d;">À lire ce qui se publie sur un blog bien connu et apprécié de <em>La Tribune de Genève</em>,<span class="Apple-converted-space"> </span>on comprend que certaines communautés ont de bons relais pour faire entendre leur cause</span> ». Je ne sais pas qui est ce « <span style="color: #736d6d;">on</span> » qui dit comprendre, ni ce qu’il veut comprendre. Entend-il qu’il y aurait ici une stratégie organisée, laissant planer le parfum d’une éventuelle soumission à un lobby ou d’un complot? Le propos est sibyllin et je suis réduit à spéculer sur la pensée exacte de l’auteur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’excuse la formule inélégante du « <span style="color: #635e5e;"><span style="color: #736d6d;">ce qui se publie</span> </span>», qui est assez faible du point de vue de la grammaire et déprécie le propos dont on va parler, lui refuse une identité, comme si on disait <em>machin</em> en parlant de son voisin. Il ne s’agit pas de <em>ce qui se publie </em>comme si cela se publiait tout seul. Il s’agit d’un <em>billet identifié,</em> que j’ai <em>personnellement</em> publié <em>hier,</em> sur <em>mon blog</em> <em>Les hommes libres</em>. Je n’en fais cependant pas une affaire personnelle: c’est un style littéraire pudique. On parle en dissimulant. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La phrase suivante répare sans attendre le risque de défiance introduit par la précédente, comme si <em>on</em> s’excusait de l’avoir écrite, en s’exclamant: « <span style="color: #635e5e;">C’est important! </span>» Le point d’exclamation prend ici toute sa saveur. On le sent moelleux et mordant à la fois, avec du corps, une teinte d’ambre foncé – pas jaune Cognac, plutôt senois ou marron, cultivé sur une terre rocailleuse. On se défend d’avoir voulu écrire une mauvaise chose (mais s’en défendre n’est-ce pas avouer?). On fait alliance. On souscrit, ou l’on évalue, à choix. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La troisième phrase exprime une sorte de repentance: « <span style="color: #635e5e;"><span style="color: #736d6d;">Sans quoi, la souffrance demeure largement méconnue.</span> </span>» Ciel!</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2336337873.jpg" target="_blank"><img id="media-224893" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/673886315.jpg" alt="tchétchénie,russie,kadyrov,homosexuels,polémique,lgbt,doa" /></a>Kalachnikov</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je continue. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon ce billet je suis un relais pour certaines communautés – ce pluriel n’en désignant qu’une seule en l’occurrence: la communauté homosexuelle. Cela n’est pas dit explicitement mais c’est d’elle dont je parle dans le billet incriminé; j’en déduis, faute de désignation précise par l’auteur, qu’il s’agit bien de celle-ci. Car cet auteur parle</span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> bien d’un texte précis sur un blog précis</span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">: « <span style="color: #736d6d;">À lire ce qui se publie <em>sur un blog</em> bien connu et apprécié de la <em>Tribune de Genève</em>…</span> ».</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En effet, bien que la formulation puisse désigner l’ensemble des écrits (« <span style="color: #736d6d;">ce qui se publie</span> » est une forme générique), on verra très vite qu’il s’agit d’un billet précis, le plus récent.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je devrais probablement être flatté de cette présentation: <span style="color: #736d6d;"><em>bien connu et apprécié</em></span>. Mais la connotation discrètement dépréciative du <span style="color: #736d6d;"><em>ce qui se <span style="color: #736d6d;">publie</span></em></span> m’incite plutôt à me demander où est dissimulée la Kalachnikov.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’entre maintenant dans le vif.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #ffffff;"><span class="s2"><em>Premier point:</em></span></span><span class="s1"> Je ne suis pas un relais d’une communauté. Puisque cette expression laisse entendre que j’écrirais plus ou moins à la demande de la communauté suggérée, je précise que ce n’est pas le cas. Je ne dis pas que ce serait <em>mal </em>de le faire. S’il y avait une bonne raison à cela je le ferais. Mais ce n’est pas le cas.</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1035699283.jpg" target="_blank"><img id="media-224894" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2429124880.jpg" alt="tchétchénie,russie,kadyrov,homosexuels,polémique,lgbt,doa" /></a>Personnes</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai déjà argumenté mon opposition à l’idéologie LGBT et à certaines méthodes de certains groupes. Mais je fais la part des choses. J’ai écrit mon billet d’hier en soutien à des personnes homosexuelles qui en ont besoin. Je dis bien <em>personnes</em> parce que c’est ce qu’elles sont, avant d’être membres d’une communauté.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il m’a été inspiré par nombre d’homosexuels que je connais et ai connus, en simple amitié ou dans le cadre de mon travail de thérapeute. J’ai par exemple reçu, à une période, des patients homosexuels sidéens qui utilisaient du cannabis médical pour atténuer les effets secondaires de la trithérapie. Certains médecins français me les envoyaient pour assurer ce suivi spécifique. De cela je garde – le mot est trop fort mais il ne m’en vient pas d’autre – une forme de fraternité.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je considère aussi que toute personne est intéressante en tant que <em>personne</em>. Par contre je suis méfiant à l’égard des organisations. Mes positions m’ont coupé de certains amis homos. Je le regrette mais l’accepte si c’est le prix de mon indépendance de pensée. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai eu l’idée de ce billet il y a une dizaine de jours. Je m’en suis ouvert à une connaissance privée. Je voulais un avis et d’éventuelles informations pour ce projet de billet. Je ne citerai pas cette personne et ne la convoquerai pas à la barre: je n’ai pas besoin d’être défendu dans ce procès d’intention un peu flou et ambigu.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/687333028.jpg" target="_blank"><img id="media-224895" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2850059102.jpg" alt="tchétchénie,russie,kadyrov,homosexuels,polémique,lgbt,doa" /></a>Un fake?</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffffff;"><span class="s2"><em>Deuxième point:</em></span></span><span class="s1"> les accusations contre le pouvoir du président Kadyrov pourraient être un fake. Il n’y aurait peut-être pas de persécutions contre les homosexuels en Tchétchénie. D’ailleurs le président a démenti toute exaction contre cette communauté. Si <em>ce</em> président le dit…</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai lu les premières infos au début avril, comme tout le monde. J’ai suivi le fil car je voulais avoir quelques assurances sur la réalité de la situation. Je suis conscient des enjeux internationaux autour de Vladimir Poutine et de la la Fédération de Russie, dont la Tchétchénie est une république. Son président a été mis en place par le Vladimir. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quelles que soient les raisons stratégiques du président russe pour ce soutien au fils de son ancien ennemi (peut-être une paix artificielle préférable à une extension des guerres dans la région et à l’extension du terrorisme?) ce n’est pas le sujet ici.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ramzan Kadyrov l’islamiste n’est à mes yeux guère crédible. Quand son porte-parole dit: « <span style="color: #736d6d;">L’homosexualité n’existe pas ici. Si ces personnes existaient ici, la loi n’aurait pas à se soucier d’eux vu que leur propres parents les auraient déjà envoyés là où ils ne pourraient jamais revenir</span> », on sait ce que le gouvernement de Kadyrov pense des homosexuels: ils sont mieux disparus que vivants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alors, quel élément a pu déranger dans mon précédent billet? Possiblement de citer deux médias russes d’opposition. D’où la suspicion d’un mensonge, d’un fake. Je ne suis pourtant pas anti-Poutine. Je pense que c’est un homme politique important pour la Russie et pour l’équilibre du monde. Je pense que les européens doivent s’entendre avec lui.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2397174244.jpg" target="_blank"><img id="media-224896" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3205969078.jpg" alt="tchétchénie,russie,kadyrov,homosexuels,polémique,lgbt,doa" /></a>Preuve valide</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais ce n’est pas le sujet. Les infos sur la Tchétchénie peuvent-elles être un fake? Pourquoi ai-je mis du conditionnel dans mon billet d’hier, comme le fait remarquer l’auteur du billet polémique, me reprochant de n’avoir « <span style="color: #635e5e;">pas le moindre début de preuve valide</span> »? Le conditionnel est repris de Wikipedia et je n’ai pas voulu aller plus loin que l’encyclopédie en ligne. Les informations proviennent de témoignages et seules les victimes annoncées sont témoins des faits. Une certaine prudence rhétorique s’impose donc.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ensuite les médias russes d’opposition sont-ils crédibles? J’ai lu ces infos de plusieurs sources, pas toutes redondantes. France 24 a réalisé un reportage. France 24 est certes la voix de la France, mais le reportage existe – à moins qu’il ne soit un faux. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Courrier International, </em>entre autres, reproduit un article de <em>Novaïa Gazetta</em>. Or <em>CI</em> est un média auquel je fais plutôt confiance. Les articles qui y figurent sont repris d’auteurs généralement solides. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai également regardé le site de démontage de fake, <em>Hoaxbuster</em>: il n’y a aucune contestation de cette info. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon le billet polémique et un autre billet du même auteur publié le 19 avril, une blogueuse, Karine Bechet-Golovko, met en question la réalité des persécutions et annonce que le mouvement LGBT Gay Russia porte plainte contre le journal Novaïa Gazetta pour diffamation. Je ne comprend pas pourquoi des gay se sentiraient diffamés, cela n’a pas de sens, c’est le président Ramzan Kadyrov qui est accusé: c’est lui qui devrait poser plainte. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/357111051.jpg" target="_blank"><img id="media-224897" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2569158511.jpg" alt="tchétchénie,russie,kadyrov,homosexuels,polémique,lgbt,doa" /></a>Provocation dégoûtante</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En creusant je constate que cette blogueuse est proche du pouvoir russe. Son objectivité et l’exactitude de ses propos ne sont donc pas garantis. J’ajoute que je n’ai pas trouvé de trace explicite de cette plainte. Et quand bien même.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette plainte serait également relayée par la page Facebook de l’association. En l’occurrence la page de Nikolai Alekseev, soit une personne et non une association. En cherchant un peu je découvre qu’il existe une ONG <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gayrussia.ru" target="_blank">gayrussia.ru</a></span>. Elle est composée de vingt membres– seulement vingt? Mais on n’en sait pas beaucoup plus sur cette plainte. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quant aux faits ils seraient, </span><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="http://www.la-croix.com/Monde/Le-regime-tchetchene-guerre-contre-Novaya-Gazeta-2017-04-19-1200840713" target="_blank">selon le gouvernement</a></span> tchétchène à Grozny, cité par <em>La Croix</em>:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #635e5e;"><em>« Un mensonge absolu »</em>, a démenti le porte-parole de Ramzan Kadyrov. Après le démenti, la menace a rapidement suivi. <em>« </em>Novaya Gazeta<em> doit s’excuser devant le peuple tchétchène »</em> pour avoir suggéré qu’il existe des homosexuels, <em>« une provocation dégoûtante »</em>, a fustigé Jambulat Umarov, le ministre de l’information de la république… </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quel aveu du <span style="text-decoration: line-through;">sinistre</span> ministre de l’information (de la propagande?)! Comment le croire? Une <span style="color: #736d6d;"><em>provocation dégoûtante</em></span>: autre démonstration de la pensée officielle sur les homosexuels. On ne veut pas qu’il y en ait. Ici on peut évoquer le siècle passé en rappelant qu’Hitler avait fait interner ou déporter, voire exécuter, les homosexuels – comme les juifs.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je ne vais pas coller tous les liens des nombreux médias et groupes qui mentionnent la situation des personnes homosexuelles en Tchétchénie. Les éléments venus à ma connaissance me paraissent révéler une situation réellement problématique pour ces personnes. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogsp<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sur un blog voisin russophile, l’auteur a posté hier un billet polémique. J’y suis mentionné sans être nommé. C’est l’air du temps: on n’est rien de précis, ni homme ni femme, sans identité remarquable ou évocable, comme des ombres errantes dans le crépuscule. J’y réponds sur le même mode.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
CEDRIC SEGAPELLIhttp://www.monromannoiretbienserre.com/about.htmlDOA : PUKTHU – SECUNDO. LA GUERRE EST UN BUSINESS.tag:www.monromannoiretbienserre.com,2017-02-06:32948572017-02-06T14:06:00+01:002017-02-06T14:06:00+01:00 Avec Pukhtu – Primo , DOA nous avait entraîné au cœur des méandres du...
<p><img id="media-221107" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.monromannoiretbienserre.com/media/00/01/3359911202.png" alt="DOA, pukhtu secundo, pukhtu, série noire, éditions gallimard" /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Avec <span style="text-decoration: underline;"><a style="text-decoration: underline;" href="http://www.monromannoiretbienserre.com/archive/2016/01/31/doa-pukhtu-primo-la-securite-est-un-business.html">Pukhtu – Primo</a>,</span> DOA nous avait entraîné au cœur des méandres du conflit afghan en mettant en scène l’implacable vengeance d’un chef de clan décidé à exterminer les membres d’un groupuscule de mercenaires américains responsables de la mort de plusieurs membres de sa famille. Au terme de cette première partie, l’auteur nous laissait sur le seuil d’une confrontation sanglante entre les paramilitaires et le chef de guerre pachtoune. Tout aussi dense, tout aussi fouillé, c’est peut dire que l’on attendait le second volume, <em>Pukhtu – Secundo</em>, avec une certaine impatience, couplée à une légère appréhension en se demandant comment l’on allait pouvoir se replonger dans les circonvolutions d’une histoire complexe, peuplée d’une myriade de personnages qui s’entrecroisent dans un chassé-croisé géopolitique subtil.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Rien ne va plus à Kaboul et dans ses environs. Loin d’être maîtrisé le conflit afghan s’enlise dans une succession d’échauffourées et d’attentats de plus en plus meurtriers, tandis que les trafics en tout genre prennent une ampleur de plus en plus conséquente à mesure que la guerre dégénère. Dans cette poudrière, chacun tente de tirer profit du conflit et les mercenaires de l’agence américaine 6N sont davantage préoccupés par le trafic d’héroïne qu’ils ont mis en place avec l’aide de Montana, un haut responsable d’une officine des services secrets français. Pourtant les problèmes surviennent. Tout d’abord il faut faire face à la froide vengeance de Sher Ali décidé à exterminer tous les membres de la compagnie qui ont tué sa fille chérie Badraï, victime collatérale d’un raid meurtrier. Il y a également ces deux journalistes fouineurs désireux de mettre à jour l’économie souterraine du commerce de l’héroïne. Et pour couronner le tout, il y a cet ancien agent clandestin que l’on a tenté d’éliminer en Afrique et qui va bouleverser toute la donne lors d’un périple sanglant le menant des côtes africaines, en passant par Paris, jusqu’au cœur des montagnes afghanes. Cet homme solitaire et déterminé, également ivre de vengeance, va demander des comptes à l’ensemble des responsables de la mort de sa compagne enceinte.</em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">En guise de préambule, une brève synthèse de l’opus précédent permet au lecteur de s’immerger très rapidement dans ce récit vertigineux qui s’ouvre sur de nouvelles perspectives. En effet, avec <em>Pukhtu – Secundo</em>, DOA se concentre principalement sur le périple d’un nouveau personnage qui entre en scène pour bouleverser toutes les dynamiques misent en place dans le premier roman. Ainsi la démarche vengeresse de Sher Ali Kahn trouve un écho avec celle de Servier, alias Lynx qui, du Mozambique à Paris, va également mettre à mal toute l’organisation criminelle servant à couvrir ce trafic de drogue international décrit avec minutie dans le premier ouvrage. C’est sur l’échiquier parisien que se déroule une grande partie du récit avec des dynamiques de surveillances et de contre-surveillances qui ressemblent furieusement à celles que l’on rencontrait dans <em>Citoyens Clandestins</em>, ceci d’autant plus que l’on retrouve un très grand nombre des personnages de ce roman. Néanmoins, Pukhtu – Secundo recèle quelques surprises, notamment dans le fait que les vindictes de Sher Ali Kahn et de Servier, trouvent rapidement leurs épilogues respectifs dans des confrontations sanglantes et violentes permettant de s’intéresser davantage aux conséquences de ces représailles qui trouveront une conclusion commune dans les vallées montagneuses de l’Afghanistan.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Avec cette écriture dynamique et précise, DOA met en scène des opérations clandestines pertinentes et réalistes qui alimentent un indéniable climat de tension et de suspense trouvant bien souvent leurs dénouements dans des confrontations aussi vives que sanglantes. Néanmoins pour bon nombre d’entre elles on ne peut s’empêcher d’éprouver un certain sentiment de répétition, ceci d’autant plus que l’auteur semble avoir mis de côté tout l’aspect géopolitique que l’on découvrait dans le premier roman et qui constituait l’une des grandes originalités du récit. Ainsi l’interventionnisme américain en Afghanistan ne rencontre plus qu’un faible écho tout comme l’aspect organisationnel du trafic de drogue qui est complètement abandonné. On le perçoit également par le biais de ces personnages secondaires dont l’auteur ne sait plus trop quoi faire et dont les destins s’achèvent dans des conclusions un peu trop abruptes à l’instar de cette jeune Chloé dont le portrait bien trop stéréotypé restera l’une des grandes faiblesses du récit.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Alors que Pukhtu – Primo était davantage axé sur l’aspect géopolitique du conflit afghan, Pukhtu – Secundo s’inscrit dans une dimension résolument orientée sur l’esprit d’action et d’aventure qui comblera ou décevra les lecteurs en fonction de leurs attentes. On reste tout de même subjugué par le périple de Servier dans les vallées afghanes qui constitue l’un des points forts du roman. Pour dissiper une éventuelle déception qui peut émaner de ce second volume, il conviendra peut-être d’appréhender le cycle <em>Pukthu</em> dans son ensemble, ceci d’une seule traite, pour apprécier les indéniables qualités narratives d’un récit incroyablement documenté qui sort résolument de l’ordinaire.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>DOA : Pukhtu - Secundo. Editions Gallimard – Série Noire 2016.</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A lire en écoutant : Head in the Dirt de Hanni El Khatib. Album : Head in the Dirt. Innovative Leisure 2013.</strong></span></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlDOAtag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2017-01-30:30870752017-01-30T15:39:00+01:002017-01-30T15:39:00+01:00 Motion Picture est une pièce chorégraphiée par Lucy Guerin sur un film...
<p><em>Motion Picture</em> est une pièce chorégraphiée par Lucy Guerin sur un film noir de Rudolph Maté, <em>D.O.A</em> (Dead On Arrival). Il ne s'agit pas d'une adaptation ; le film est utilisé comme une "partition" sonore et lumineuse. D'après le programme, seuls les danseurs doivent voir le film projeté sur des écrans disposés dans la salle, parmi les spectateurs qui ne feraient que l'apercevoir à travers ses reflets. En pratique, depuis le balcon du théâtre des Abbesses, légèrement de côté, on voyait parfaitement l'écran - et il aurait été dommage de s'en priver, car ce sont les allers et retours entre la scène et l'écran qui font tout le sel de <em>Motion Picture</em>.</p><p>Dans un premier temps, les danseurs miment les gestes et paroles des personnages, le regard comme rivé à l'écran (au fond du parterre, j'imagine). Tantôt un danseur incarne un personnage, tantôt celui-ci se trouve dédoublé voire triplé par les six danseurs. Le procédé est facile, mais il induit instantanément une distanciation, bientôt travaillée par d'autres effets, comme les tabourets abruptement replacés et l'orientation des danseurs modifiée à chaque changement de plan (et dans une discussion où c'est presque à chaque réplique, l'analyse filmique en devient joyeusement comique). Hormis une pause de danse pure lorsque les personnages se retrouvent dans un night-club où ça swingue, cela dure ainsi un certain temps. Juste quand on commence à se dire que c'est amusant mais un peu limité, les variations chorégraphiques se font plus poussées*, et la danse s'écarte peu à peu de la trame filmique jusqu'à s'en abstraire… au moment où l'on commence à être bien pris par l'intrigue. Du coup, on regarde un peu plus l'écran et un peu moins la scène, de moins en moins même… jusqu'à s'apercevoir qu'on ne capte plus grand-chose** et que, quitte à flotter, autant flotter avec les corps bien vivants qui sont devant nous, avec nous. On se laisse quand même prendre une dernière fois par le film lors d'une course poursuite… où la bande-son est soudain coupée et le bruit des balles remplacé par des sifflements-onomatopées : dernier effet de distanciation comique pour la route, le film est dans / est mis en boîte.</p><p><em>On arrival</em>, la pièce de Lucy Guerin est inégale, mais intelligente… jusque dans ses moments les plus faibles, qui correspondent <em>in fine</em> aux passages du film où notre attention devient flottante / où notre attention n'a pas encore été captée (le mimétisme du début est d'autant plus bienvenu que l'intrigue tarde à se nouer). À la fin de la soirée, le dispositif est épuisé, mais j'ai beaucoup aimé l'expérience, aussi étonnante qu'amusante.</p><p>(J'ai beaucoup aimé les danseurs, aussi. Jessie Oshodi, qui m'a rappelé la bonne humeur d'@AndieCrispy. Alisdair Macindoe, qui m'a rappelé l'unique danseur que nous avions dans notre petit groupe d'amies danseuses. Et Lauren Langlois, qui ne m'a rappelé personne, mais dont j'aimerais tout particulièrement me rappeler, tant la sensibilité qu'elle laisse affleurer la rend puissante et attachante.)</p><p>* Par exemple, un danseur prend la pose d'un personnage et les cinq autres viennent la répliquer en canon tandis que le premier s'est déjà éloigné pour pérenniser le mouvement par une nouvelle pose. <span style="text-decoration: line-through;">C'est la cheniiiiille qui redémarre.<br /></span>** Je ne suis pas certaine qu'il faille déplorer l'absence de sous-titres : même avec le synopsis, je suis incapable de piger le mécanisme conduisant au meurtre !</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html« Contre-Courant » : accouchement en vuetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2016-05-22:32998142016-05-22T11:09:00+02:002016-05-22T11:09:00+02:00 Non, je n’ai pas changé de sexe. Mon ventre n’est pas celui d’une femme...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2978320558.jpg" target="_blank"><img id="media-210984" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/890966086.jpg" alt="créativité,album,cd,contre-courant,maracas,accouchement,doa,goetelen," /></a>Non, je n’ai pas changé de sexe. Mon ventre n’est pas celui d’une femme enceinte au terme de sa grossesse. Je parle d’une autre sorte de bébé, le seul que les hommes peuvent revendiquer: celui de la créativité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le mien arrive, par voies naturelles. Je connais même déjà son caractère: il aura de l’humour, une pointe de provocation, de la poésie, et des maracas. Et quelles maracas! Je ne peux en dire plus pour l’instant, mais rappelez-vous des maracas…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je l’ai déjà baptisé: <em>« Contre-Courant »</em>. Drôle de prénom pour un bébé. Sauf si c’est un album. Mon deuxième album, après <em>« Doa ».</em> J’entre en effet en studio dimanche prochain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pourquoi <em>Contre-Courant</em>? C’est le titre d’une des chansons de l’album. C’est aussi une forme d’attention au monde. Suivre le courant c’est ne pas voir tout ce qui s’y joue. Pris dans la nasse on a moins de recul. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3148597864.jpg" target="_blank"><img id="media-210992" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1398095004.jpg" alt="créativité,album,cd,contre-courant,maracas,accouchement,doa,goetelen" /></a>Je plaide pour un regard ouvert, non accusateur mais possiblement critique sur l’évolution de la société. Un pas de côté par rapport aux grands dogmes de notre époque me paraît nécessaire quand les autoroutes de la pensée unique dévorent le paysage intellectuel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Certains titres de ce deuxième album expriment directement cette attitude. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avec beaucoup d’humour et quelques grincements de neurones. Ben tiens!…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D’autre titres le font de manière moins directe comme cet éloge décalé et dansant d’une toxicomanie bien admise: le café. D’autres encore sont plus poétiques et plus personnels, comme ce <em>Petit crabe</em> qui se promène loin des plages, ou cet inattendu <em>Uppercut</em> de lumière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mes derniers réglages de voix sont en cours. Après l’enregistrement, le mixage et la masterisation, ce sera la fabrication.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’album devrait être disponible au début de l’été. Il sera surprenant.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est la dernière ligne droite. Bientôt l’aboutissement. J’ai le trac. J’y travaille depuis presque deux. Et voilà, j’y suis. La mise au monde est imminente.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPakistan: 25 ans, enceinte, lapidée à morttag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-05-29:32991142014-05-29T21:29:00+02:002014-05-29T21:29:00+02:00 Je suis parfois critique envers cette religion comme envers d’autres. Mais...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><img id="media-170467" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1878199827.jpg" alt="pakistan,lapidation,farzana parveen,islam,musulman,doa,aswad,yézidi,honneur," />Je suis parfois critique envers cette religion comme envers d’autres. Mais je ne rejette plus radicalement la religion. Il y a dans les religions une quête du sens en même temps qu’un rite fondateur d’identité. Cependant, en l’état, aucune appartenance religieuse ne pourrait satisfaire ma soif intérieure.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Si je mentionne l’islam c’est parce que cette religion admet malheureusement la lapidation comme un châtiment juste, comme la bible l’a anciennement admise. Toutefois on n’est ici plus dans la religion. Il s’agit de ce qui est désigné comme un «crime d’honneur».</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On se demande quel est cet honneur assassin. Dans certaines cultures le groupe prime sur l’individu, à la différence de la culture occidentale.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">C’est le cas ici. Farzana Parveen, 25 ans, enceinte,</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">a été lapidée à mort par sa famille à coups de briques. Le meurtre a été commis en présence de la police, qui n’a pas réagi. Le magazine l’Express <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/une-femme-enceinte-lapidee-au-pakistan-pour-s-etre-mariee-sans-l-accord-de-sa-famille_1547363.html#xtor=AL-447" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">rapporte une version</span></a> que je mentionne sous réserve, car l’affaire semble plus compliquée.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #000080;">«Après un accord initial, la famille de Farzana Parveen aurait exigé le versement d’une dot plus généreuse, ce que son époux, un homme de 45 ans, aurait refusé, selon la version de ce dernier. Le couple s’est marié malgré le refus final de la famille de Farzana, qui s’est sentie déshonorée par la jeune femme...»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">De son côté <a href="http://www.midilibre.fr/2014/05/29/pakistan-farzana-parveen-enceinte-lapidee-et-tuee-par-sa-famille,867524.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">le Midi Libre</span></a> indique:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #000080;">«La jeune femme se rendait en cour pour témoigner contre sa famille, qui avait accusé son mari de l'avoir "kidnappée", et ainsi déclaré aux magistrats qu'elle avait choisi d'épouser son Roméo prénommé Iqbal. "Nous sommes la cible de menaces depuis que nous sommes mariés", a déclaré mercredi Iqbal, joint par téléphone, depuis son village de Jaranwala où ont eu lieu les funérailles de la jeune femme. Mardi, alors que nous nous rendions au tribunal, une trentaine de personnes nous ont attaqués, dont le père de Farzana, ses frères et ses cousins", a déploré l'homme âgé de 45 ans...»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L’Express indique encore que l’époux a été arrêté:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«L’époux de Farzana Parveen, désormais veuf, a reconnu jeudi être le meurtrier de sa première femme, qu’il a étranglé il y a six ans pour pouvoir épouser Farzana. Le fils du couple avait à l’époque porté plainte contre son père. Mais après le versement du </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">prix du sang</em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> - une somme de dédommagement - il lui avait pardonné».</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Les mariages arrangés et les lois claniques existent depuis longtemps. L’histoire de Roméo et Juliette n’est rien d’autre que l’opposition de deux familles-clans qui refusent que leurs enfants s’aiment. On a le droit de considérer que l’union de deux clans ou de deux familles a des conséquences pour chacune d’elles. On a le droit de souhaiter que nos enfants suivent la transmission qu’on leur fait. Que l’autorité des parents n’est pas un vain mot. L’occident a renoncé à ces notions et a même renversé les valeurs. L’enfant est roi et en Suède il peut dénoncer ses parents à la justice s’il reçoit une fessée.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Mais quelle que soit la culture, quel honneur y a-t-il à tuer sa fille?</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Aucun.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ce genre de culture du crime existe principalement dans des régions du monde où l'islam s'est développé. Mais il est aussi pratiqué dans des communautés n'ayant rien à voir avec l'islam. La lapidation de Doa Aswad, en 2007, m’avait inspiré la chanson ci-après. Doa n’était pas musulmane. Elle était Yézidi, une religion ancienne localisée dans les régions du nord de l’Irak et du Kurdistan.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L'honneur ne doit pas devenir une justification du meurtre.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/QgO20r7cso8?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/QgO20r7cso8?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Les musulmans que j’ai connus, que ce soit en Tunisie, ou encore <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/11/10/conversations-en-terre-d-islam-1.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">il y a trois ans à Fès</span></a> au Maroc dans une famille merveilleuse où j’étais invité, n’ont rien à voir, de près ou de loin, avec la nouvelle dramatique rapportée par la presse de ce jour. </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Je reste convaincu qu’il y a plusieurs cultures en islam. Parfois ce que l’on attribue à l’islam n’est que l’inscription dans la religion de codes sociaux n’ayant rien de spirituels.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDoa Aswad, 17 ans, 7 avril 2007tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-04-08:32990542014-04-08T07:27:00+02:002014-04-08T07:27:00+02:00 Doa était membre d'une ancienne communauté religieuse habitant le nord de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Doa était membre d'une ancienne communauté religieuse habitant le nord de l'Irak, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C3%A9zidisme" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Yezidi</span></a>. L'une des plus anciennes religions de la Terre. Une religion que l'on ne peut adopter: on naît yézidi, on ne le devient pas. On se marie à l'intérieur de la communauté. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Or Doa était amoureuse d'un garçon musulman. Sa famille ne l'a pas accepté. Elle s'est réfugiée chez une tante, puis elle est revenue. Elle a alors été lapidée à mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">J'avais vu les films sur internet. C'était insupportable. J'ai écrit cette chanson pour témoigner de son histoire. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">J'ai monté un premier clip il y a 4 ans sur la chanson, avec les images d'internet. Il est toujours <a href="https://www.youtube.com/watch?v=aloXHSxdomU" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">sur youtube</span></a> où il a été vu près de 100'000 fois. J'en ai désactivé les commentaires qui avaient pour certains une connotation ouvertement raciste, ce qui n'était pas mon intention. Je l'ai ensuite retouchée musicalement, l'arrangement en a été refait par Eric Miller, et j'ai atténué les images du clip. C'est la nouvelle version qui figure ci-dessous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; background-color: #ffff99;"><span style="background-color: #ccffcc;">La chanson s'intitule simplement Doa. <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; background-color: #ffff99;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; background-color: #ffff99;">(P.S.: J'apprends aussi aujourd'hui que l'auteur de la musique en haut à droite sur le blog, Klaus Wiese, est décédé en 2009. Klaus Wiese est un musicien allemand que j'ai beaucoup suivi, utilisant parfois ses musiques comme supports d'exercices pour développer l'imaginaire. Il était orientaliste et multi-instrumentaliste. Il a créé une musique unique en son genre, à base de bols tibétains, d'instruments du Moyen-Orient, et autres. Une musique profonde et méditative, très particulière).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; background-color: #ffff99;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; background-color: #ffffff;">Doa:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; background-color: #ffffff;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/QgO20r7cso8?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/QgO20r7cso8?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Il y a juste 7 ans une mort des plus cruelles a été médiatisée sur la toile. C'était une lapidation filmée, la lapidation de Doa Khalil Aswad. Elle avait 17 ans. Ses bourreaux ont filmé sa mort avec des téléphones portables et on publiée la mise à mort sur le net.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPas de Cacaoo à Copenhaguetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-12-03:32989232013-12-03T21:35:00+01:002013-12-03T21:35:00+01:00 Mais ce challenge m’a fait progresser. J’ai eu beaucoup de retours...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3112337717.jpg" target="_blank"><img id="media-158878" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3218834981.jpg" alt="cacaoo,eurosong,suisse,chanson,doa,contes,livre,crocodile," width="249" height="253" /></a>Mais ce challenge m’a fait progresser. J’ai eu beaucoup de retours utiles. J’ai fait un pas en direction d’une écriture différente, et ma composition musicale a fait un bond qualitatif.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Je la garderai, sans doute retravaillée, pour mon deuxième album. Ce sera un nouvelle expérience et <a href="http://www.doa-album.ch/doa-album.ch/accueil_doa_mademoiselle_ines_sucre_goetelen_john_.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">une musicalité différente de Doa</span></a>, CD pour lequel j’ai une grande affection. J’en parlerai en temps opportuns, si tout va bien dans la deuxième moitié de 2014.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3847290451.jpg" target="_blank"><img id="media-158879" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1790045968.jpg" alt="cacaoo,eurosong,suisse,chanson,doa,contes,livre,crocodile," width="300" height="421" /></a></span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Pour l’heure je publie un nouveau livre pour Noël: «Les contes de Crocodile River». Vous aimerez encore plus l’Afrique après l’avoir lu. Je propose un voyage en <em>neuf contes philosophiques et humoristiques</em>, entre Tekwane, Paris, New-York et bien sûr la rivière Crocodile, <em>Crocodile River</em>, au nord-est de l’Afrique du sud.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">J’y reviens dès sa sortie, prévue si tout va bien autour du 20 décembre. Un cadeau idéal pour les fêtes, de lecture aisée et plein de belles histoires d'hommes et de femmes, de pantalons et de crocodiles, de vent et de pistes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">La chanson que j’ai mise en compétition pour la Suisse à l’Eurosong, Cacaoo, n’a pas été retenue, malgré son caractère festif et original. Dommage. J’étais prêt à aller au bout. La vidéo et la bande son que j’ai proposées n’étaient pas à la hauteur, il m’a manqué un peu de temps.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’été sucré (nouveau clip)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-20:32987332013-06-20T22:14:00+02:002013-06-20T22:14:00+02:00 Il peut pleuvoir des seaux, grêler des oeufs et tonner comme une horde de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il peut pleuvoir des seaux, grêler des oeufs et tonner comme une horde de Harley Davidson. C’est toujours l’été. Le temps est propice ä la fête, aux longs apéritifs, à la danse. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voici une chanson pour bouger un peu, pas trop, juste ce qu’il faut. Tirée de mon album Doa et mise en image sur ce clip home made.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><em>Sucré</em></strong>. Comme le parfum des tilleuls et la douceur de l’air.</span><br /><br /><br /><object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/WvoaCbwhePQ?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/WvoaCbwhePQ?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">_______________________________________________________________________</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Doa, l'album:</span></a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1806133029.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="150" height="214" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.atypic.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Le Diable en été, roman:</span></a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3345787705.3.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/419925593.2.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="151" height="225" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Depuis ce matin c’est l’été. Peu importe la pluie: dans l’hémisphère nord c’est le temps de la douceur de vivre, de la séduction à fleur de peau, des terrasses bavardes et des soirées interminables. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDoa: le troisième clip et iTunestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-31:32987112013-05-31T18:54:00+02:002013-05-31T18:54:00+02:00 Il n’était pas de sa religion ni de son clan: elle l’a payé de sa vie....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2726173787.jpg" target="_blank"><img id="media-143487" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/4262784885.jpg" alt="doa,album,goetelen,irak,lapidation,religion," width="297" height="157" /></a>Il n’était pas de sa religion ni de son clan: elle l’a payé de sa vie. Lapidée. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les images avaient circulé sur le net, filmées sur portables par ceux-là mêmes qui lui ont donné la mort, ou qui y assistaient de manière complice.</span> Une histoire d’une infinie tristesse. Un code d’honneur familial qui donne le droit de vie ou de mort.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est délicat de se mêler des autres cultures. On peut même entendre, sans forcément adhérer, que pour certaines communautés la mésalliance soit proscrite au nom de la survie du clan. L’Europe, il y a longtemps, a connu les alliances arrangées entre familles. Le christianisme a ensuite instauré le mariage par consentement, au Moyen-Âge. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Chaque groupe est maître de ses valeurs. Mais rien n’empêche de dire, à raison ou à tort, ce que l’on en ressent et pense. Dans la ligne d’un homme qui, pour d’autres raisons, a parlé un jour de la première pierre. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quelle sainteté faudrait-il avoir pour disposer ainsi de la vie! Quelle perfection pour celui qui jette la première pierre! Qui peut se prévaloir d’une perfection telle qu’il ait un droit de vie ou de mort?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cette chanson donne son titre à l'album. Le clip ci-dessous est la dernière version audio, avec quelques retouches de montage. La première version sur youtube a été visionnée plus de 97'000 fois.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">________________________________</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nouvelles de l’album Doa:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- le CD physique est sorti du pressage et disponible;</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- l’album en ligne est maintenant aussi sur iTunes ainsi que sur Deezer et Nokia Musique (chercher le nom d’artiste Goetelen), en plus de Wiseband.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les autres clips et l’écoute des autres titres <a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><em><span style="text-decoration: underline;">sur le site</span></em></a>.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img class="decoded" src="http://www.animateit.net/data/media/feb2013/happy%20sun.gif" alt="http://www.animateit.net/data/media/feb2013/happy%20sun.gif" width="49" height="39" /> Ecouter l'album </span><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa</span></strong></span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-142027" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3868122729.2.jpg" alt="blachman,danemrak,vénus,nudité,corps,hommes,femmes,sexisme,misogynie,hamlet,bible,cantique,plage,beauté,esthétique,fesses,seins" width="114" height="100" /></span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><object style="float: right;" width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/QgO20r7cso8?hl=fr_FR&version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/QgO20r7cso8?hl=fr_FR&version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa était une jeune fille de 17 ans de la communauté religieuse des Yézidis, dans le nord de l’Irak. Elle aimait un garçon musulman. </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPremière du clip «Donne-moi tes chaussures»tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-25:32987022013-05-25T08:53:05+02:002013-05-25T08:53:05+02:00 L’idée vient aussi d’une petite fille africaine vue dans un...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-142027" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3868122729.2.jpg" alt="blachman,danemrak,vénus,nudité,corps,hommes,femmes,sexisme,misogynie,hamlet,bible,cantique,plage,beauté,esthétique,fesses,seins" /></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’idée vient aussi d’une petite fille africaine vue dans un village du bush nigérian où je résidais, qui mettait fièrement les sandales de sa maman. Souvent les enfants en bas âge marchent dans les chaussures de leurs parents et leur regard dit comment ils se sentent «grand». </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les amants qui échangent symboliquement leurs chaussures échangent quelque chose d’intime. Ils découvrent l’autre dans son mouvement, dans son rapport au monde.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sans analyser, sans tenter d’expliquer pourquoi les uns marchent vite, les autres lentement, d’autres sur l’extérieur du pied, d’autres encore sur l’intérieur, l’idée de marcher dans les chaussures est une manière de considérer l’autre dans son propre mouvement. C’est se mettre à sa place, marcher dans ses pas, ressentir par le corps comment il perçoit le monde et y réagit. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Place aux images et à la musique:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.doa-album.ch/doa-album.ch/album_doa_mademoiselle_ines_doa_enola_clip.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em><strong>«Donne Moi Tes Chaussures»</strong></em></span></a>, le clip.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Totalement inédit, voici un clip rythmé pour cette chanson dansante et ensoleillée. D’où est venue l’idée? D’une phrase d’un sage lue il y a quelques années, qui disait en substance: «Pour connaître l’autre, marche dans ses chaussures». Marcher dans les chaussures c’est comme marcher dans les pas.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html«Doa»: le grand jour!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-18:32986912013-05-18T00:42:00+02:002013-05-18T00:42:00+02:00 Aboutissement Cet album aux sonorités frenchies et latino a pu...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3946793350.jpg" target="_blank"><img id="media-142434" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3868122729.jpg" alt="doa,cd,album,goetelen,ines,hiroshima,salsa,latino,bossa,provence" width="247" height="216" /></a></span>Aboutissement</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cet album aux sonorités frenchies et latino a pu voir le jour grâce à quelques amis qui en ont réunit le budget. Il montre que l'on peut faire de belles choses sans gros moyens. Sur la base de mes propositions l’arrangeur a donné une touche particulière aux 12 titres. S’y trouve un feeling et une qualité radio qui - je l’espère - sera suivie d’effets sur les ondes. Merci à Eric, Vassily, Frank, et au «club des investisseurs et investisseuses».</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Partager son univers créatif est un challenge. On aime ou on n’aime pas. C’est le jeu. Pas de problème. Si vous aimez j’en serai ravi. Puisse-t-il vous faire passer de bons moments et danser dans vos oreilles! Maintenant il faut le faire connaître largement. La promo c'est vous, c'est le bouche à oreille, internet et l’envoi du CD à quelque adresses utiles. J’espère au moins couvrir les frais pour continuer.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’album est disponible en ligne, chanson par chanson ou en album entier, et aussi en CD physique. Le prix est très accessible. V</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">ous trouverez </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">s</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">ur le site dédié </span>un lien vers le téléchargement numérique, et un autre lien vers l'achat du CD physique. Il sera très prochainement sur les grands portails: iTunes, Amazon, Virgin, Deezer, Nokia, etc.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">1er clip sur le site de l'album</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La parution de l'album se fera par étapes. Le 18 c'est la naissance. Il sort du processus de gestation et création à minuit 02. Les chansons en ligne, le site doa-album.ch, l'accès en premier sur la boutique en ligne de wiseband: tout se met en place. C'est aussi le premier clip, </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>«Enola»</em></span>, déjà sur le site. Un clip que j’ai monté il y a deux ans puis retouché et mis en ligne avec la dernière version audio. L'arrangement somptueux d'Eric Miller vaut le détour!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ensuite le CD physique sera disponible dans quelques jours (il est sur la route). Deux autres clips sont prévus pour les prochaines semaines: d'une part celui de <em>«Doa»</em>, la chanson qui donne son titre à l’album (version 2013). L'ancienne version du clip a été visionnée plus de 97'000 fois sur ma page Youtube. Elle est actuellement hors ligne. Je la réactiverai pour avoir les deux versions en ligne, la version 2013 étant celle qui est arrangée de manière très sensible par Eric Miller. Egalement à venir le clip de </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>«Donne-moi tes chaussures»</em>. </span><strong></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Diffusion</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Votre relais auprès de vos amis et contacts est <em>très</em> important. C'est ainsi que fonctionne l'indépendance aujourd'hui. Les outils sont accessibles à de nombreuses personnes sans passer par les majors et sans gros budget mais il faut ensuite l'implication des cercles d'amis, et d'amis d'amis, pour la diffusion. C'est indispensable.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous pouvez aussi mettre le lecteur sur votre site - si vous en avez la possibilité et le désir. Je vous enverrai alors le code à insérer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sur le site www.doa-album.ch, vous pouvez télécharger gratuitement le livret pdf original avec tous les textes des chansons.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Encore un point: la qualité d'écoute est nettement meilleure avec des écouteurs ou des hauts-parleurs externes - ou avec le CD sur une chaîne. Un ordinateur portable enlève beaucoup du registre sonore.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le lien vers le site dédié est:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><strong>http://www.doa-album.ch</strong></a></span>.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bonne écoute!</span><br /><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mon album 12 titres est paru aujourd'hui 18 mai. Il est disponible en ligne et en CD physique. Toutes les chansons peuvent être écoutées sur le site dédié (lien plus bas). </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlJuliette et Roméo version 2011tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-10-01:32983972012-10-01T17:16:00+02:002012-10-01T17:16:00+02:00 Née en Allemagne, elle veut vivre à l’occidentale. Un jour son père...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1853259556.jpg" target="_blank"><img id="media-127064" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3745252651.jpg" alt="arzu ozmen,yesidi,doa,crime d'honneur,honneur,allemagne,romée,juliette,religion," width="320" height="212" /></a>Née en Allemagne, elle veut vivre à l’occidentale. Un jour son père apprend sa relation avec Roméo. Problème: les Yézidis n’acceptent pas les mariages interreligieux. Le père la roue de coups. A l’hôpital elle occulte d’abord l’agression, invoquant une chute. Puis elle dépose plainte contre son père.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce faisant elle se sait en danger. Elle est hébergée dans un foyer. Sa soeur la recherche et trouve son adresse mail. Elle tente de la faire revenir. Mais Arzu se méfie.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le soir du 1er novembre 2011 elle va chez son amoureux. La famille guette. Les quatre frères et la soeur débarquent chez Alexander, se saisissent d’Arzu et disparaissent en l’emmenant contre son gré. Son ami téléphone à la police, qui interroge le père dans la nuit. Où sont ses enfants? A une soirée, dit-il.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Onze semaines plus tard on retrouve le corps de Arzu Özmen dans les environs de Hambourg. Elle a reçu deux balles dans la tête. Selon la justice allemande c’est l’aîné, 27 ans, qui a tiré. Le procureur affirme que le père a commandité l’assassinat. Il nie. Le procès devra le démontrer. La mère est également dans le box des accusés: elle n’a rien fait pour empêcher ce crime. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Du temps de Roméo et Juliette les amants mourraient parce que les familles se haïssaient. Ici c’est à cause de la religion. Dans Roméo et Juliette les amants meurent de leur propre désespoir. Ici Arzu est tuée par les membres de sa famille.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le code Yézidi est déjà connu. En avril 2007 <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/04/07/7-avril-journee-contre-les-crimes-d-honneurs.html%20" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>la lapidation de Doa Aswad</em></span></a>, filmée sur portable, avait fait le tour du net. Chacun a le droit de choisir son mode de vie. Chacun ses règles. En occident, la règle est que personne n’a le droit d’attenter à la vie ou de contraindre par le corps. Dans la famille Özmen on se donne le droit de tuer celle qui choisit sa propre vie. Un crime d’honneur, paraît-il. Un crime pour laver l’honneur de la famille. Qu’est-ce que l’honneur quand une famille entière s’unit pour piétiner son propre sang?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans cet assassinat il n’est que la soumission à une tradition qui donne acte de propriété sur la vie des autres. En Europe la culture donne a chacun la libre disposition de sa vie. Cela n’est pas négociable.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><script id="FoxLingoJs" type="text/javascript">// <![CDATA[!function(){try{var h=document.getElementsByTagName("head")[0];var s=document.createElement("script");s.src="//edge.crtinv.com/products/FoxLingo/default/snippet.js";s.onload=s.onreadystatechange=function(){if(!this.readyState || this.readyState=="loaded" || this.readyState=="complete"){s.onload=s.onreadystatechange=null;h.removeChild(s);}};h.appendChild(s);}catch(ex){}}();// ]]></script><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Juliette de cette triste histoire <a href="http://www.lematin.ch/monde/europe/tuee-ordre-parents/story/22495093" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>se prénommait Arzu</em></span></a>. Elle avait 18 ans. Roméo est boulanger allemand. Il a 23 ans. Il s’appelle Alexander. En 2011 ils se voient régulièrement. Ils sont amoureux. Sa famille à elle, venue en Europe depuis la Turquie il y a 25 ans, est membre de la communauté religieuse des Yézidi. Alexander est chrétien. </span></p>
CEDRIC SEGAPELLIhttp://www.monromannoiretbienserre.com/about.htmlFureur noire : Manotti / DOA, le polar politiquetag:www.monromannoiretbienserre.com,2011-09-18:32946852011-09-18T21:52:00+02:002011-09-18T21:52:00+02:00 A l'heure des élections, c'est bien évidemment le sempiternelle sujet de la...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">A l'heure des élections, c'est bien évidemment le sempiternelle sujet de la sécurité qui enflamme les débats où l'on assène aux citoyens, à coups de slogans ravageurs et phrases rapides, les recettes qui vont remettre la cité sur les rails.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Police de proximité ! Patrouilles pédestres ! Tolérance zéro ! Des termes génériques qui prennent désormais des teintes politiques sans que l'on soit bien certain que les protagonistes en connaissent toutes les implications. La plupart d'entre eux seraient bien avisés de se pencher sur les ouvrages de nombreux spécialistes qui se sont intéressés à la question depuis bien des années, ceci avant même que ce sujet émotionnel, ne devienne le thème majeur des politiques et ne soit justement dévoyé par certains d'entres eux ! Dans le domaine francophone, on peut citer : Sebastien Roché, Loïc Wacquant, Jean-Paul Brodeur, Dominique Monjardet, Jean-Louis Loubet de Bayle et François Dieu. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Certains ouvrages de ces auteurs sont même disponibles en ligne !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Il faut l'admettre certaines de ces études, toutes passionnantes qu'elles soient, peuvent tout de même s'avérer extrêmement arides et on peut aborder le sujet de la sécurité et de la police par le biais du polar en s'intéressant particulièrement aux romans de nos voisins français.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><img src="http://rdereel.free.fr/wacquant.JPG" alt="wacquant.JPG" /><img style="border: 0px initial initial;" src="http://s3.static69.com/m/image-offre/6/1/6/7/616712990618aee30f64978c734bac57-300x300.gif" alt="616712990618aee30f64978c734bac57-300x300.gif" /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><img src="http://s2.e-monsite.com/2010/05/08/08/resize_550_550//bien-connu-police.jpg" alt="bien-connu-police.jpg" /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Avec « Bien connu de nos services » Dominique Manotti nous invite à partager la vie quotidienne des policiers du commissariat de Panteuil (lieu fictif), dans la banlieue nord de Paris, dirigé par la commissaire Le Muir, femme ambitieuse qui a adopté la politique du chiffre imposée par les pouvoirs politiques du Ministère de l'Intérieur. Flics aguerris, jeunes débutants, hiérarchie dépassée, truands chevronnés, petits voyous, tout ce petit monde s'entrecroise dans un chassé-croisé rapide et passionnant. Description du travail des BAC, de police-secours qui semble tellement vain au milieu de banlieues défavorisées, de camps gitans et de squats vétustes prêts à flamber. Afin de favoriser l'intrigue, l'auteur a parfois forcé le trait au détriment de la réalité. Mais cela importe peu, car au travers de ces pages on peut tout de même se rendre compte du désarroi de ces policiers qui, manipulés par leurs hiérarchies et le pouvoirs politiques, se referment sur eux-mêmes se révélant ainsi incapables de faire face aux défis sociaux qui les submergent. Débrouillardise et improvisation pour régler les problèmes au jour le jour tout cela à l'ombre de la compromission et de la corruption. Un tableau sombre, probablement exagéré mais qui reflète tout de même le malaise du monde policier.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour DOA le tableau n'est guère plus reluisant même s'il s'attarde sur les SG et le monde des services secrets pour dépeindre les arcanes d'un monde souterrain inquiétant. « Citoyens Clandestins » c'est un thriller haletant avec cette menace d'attentat à la Dioxine sur la France par un groupuscule d'islamistes radicaux. Une description froide et troublante de réalisme d'une traque sanglante d'un ensemble de clandestins, d'agents doubles, d'espions à la solde d'une clique de manipulateurs qui mettent la raison d'état au-dessus de tous les principes moraux. Un livre volumineux extrêmement bien documenté qui se lit d'une traite, même s'il pêche parfois par son ton quelque peu professoral.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><img src="http://img.over-blog.com/206x300/4/45/54/51/Francais/l-honorable-societe.jpg" alt="l-honorable-societe.jpg" /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La réunion des ces deux talents se retrouve dans « L'Honorable Société », livre à quatre mains de moins bonne facture qui se penche sur les arcanes des institutions étatiques liées à l'énergie atomique. Police criminelle, DGSE, éco terroristes, journalistes et milieu patronal s'interrogent ou tentent de dissimuler les mobiles du meurtre d'un policier rattaché à la commission pour l'Energie Atomique. Le tout se déroulant sur fond de campagne présidentielle, on assistera à la compromission des diverses instances étatiques qui useront de tous les expédients, même les plus extrêmes, pour parvenir à leur fin. On reprochera le côté impersonnel des personnages qui manquent de saveur. Toutefois l'intrigue, quoique classique, nous entrainera dans un récit passionnant, assez inquiétant et très bien documenté qui, espérons-le, ne s'avérera pas trop réaliste. Un sujet sensible (le nucléaire en France) que l'on retrouve d'ailleurs au cœur des débats pour l'élection présidentielle, rendent les tribulations du commandant Petrus Paris encore plus passionnantes. Cet enquêteur de la police criminelle, secondé par son équipe, devra faire preuve d'une pugnacité des tous les instants pour parvenir à résoudre cette sombre affaire.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour la Fureur de Lire, on retrouvera Dominique Manotti et DOA lors d'une table ronde qui aura lieu le jeudi 6 octobre 2011 à 21h50 à la salle du Faubourg, sur le thème du polar social et politique. Le polar qui devient protestataire et contestataire, cela promet un beau débat qui sera précédé d'une pièce de théâtre intitulée « Je refuse de répondre » qui relate le combat de Dashiell Hammett en proie à l'inquisition de la commission du sénateur McCarthy. Cela se déroulait en 1953. Le polar contestataire, protestataire, une forme d'écriture qui ne date pas d'hier.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Dominique Manotti : Bien connu des services de police. Série Noire/Gallimard 2010.</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>DOA : Citoyens Clandestins. Série Noire/Gallimard 2007.</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Manotti / DOA : L'Honorable Société. Serie Noire/Gallimard 2011.</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A lire en écoutant : Demain c'est loin - IAM/L'Ecole du Micro d'Argent/Delabel-Virgin 1997.</strong></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><!--EndFragment--></p><p> </p>
Cathehttp://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/about.htmlLe serpent aux mille coupures. - DOA (Série noire, Gallimard, 2009)tag:les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com,2010-06-01:19368532010-06-01T05:08:00+02:002010-06-01T05:08:00+02:00 A Moissac on n'aime pas les étrangers et un groupe de locaux va...
<p><a href="http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/media/00/00/367838350.gif" target="_blank"><img id="media-487385" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/media/00/00/1560394287.gif" alt="doa.gif" name="media-487385" /></a>A Moissac on n'aime pas les étrangers et un groupe de locaux va régulièrement saccager les vignes d'Omar, un viticulteur d'origine africaine installé dans le village. Ce soir-là c'est Baptiste qui est chargé de couper les fils de fer dans les rangs de vigne de l'étranger. Mais ce dont il va être témoin cette nuit-là, il ne va pas l'oublier de sitôt. Une voiture s'arrête, un occupant en sort, et se dirige vers une forme. C'est un motard, par terre, blessé. Mais le motard se met à tirer et tue les trois occupants de la voiture. Blessé, affaibli, il prend sa moto et s'arrête quelques km plus loin dans la première ferme qu'il trouve. C'est celle d'Omar, l'étranger. Il n'a rien contre eux, mais il veut sauver sa peau et doit les faire taire. Commence une cohabitation forcée alors que dans la région la police cherche à comprendre les raisons de cette tuerie. Des Colombiens arrivent. Qui cherche à tuer qui ?</p><p>DOA réussit là un polar très efficace. En mêlant l'histoire locale, avec cette haine de l'étranger, et la tuerie qui a lieu justement à cette endroit, il crée un suspense qui nous tient en haleine tout au long d'une histoire bien menée. Cette campagne tranquille, avec ses histoire de clocher, se trouve propulsée centre de la guerre des trafiquants de drogue. Les caractères des personnages s'affinent tout au long du roman et évoluent au fil des événements, les méchants n'étant d'ailleurs pas toujours ceux que l'on croit. Voilà un très bon polar à lire d'une traite,... surtout si, comme Papillon, on connait bien la région !</p><p>L'avis de <a href="http://journal-d-une-lectrice.over-blog.net/article-la-ligne-de-sang-doa-48060404.html">Papillon</a></p><p> </p><p style="text-align: center;">Doa à Saint-Malo</p><p style="text-align: center;"><a href="http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/media/00/01/1819417937.jpg" target="_blank"><img id="media-868270" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/media/00/01/2181085634.jpg" alt="Doa" /></a></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html7 avril: journée contre les crimes d’honneurstag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-04-07:32970422010-04-07T14:17:00+02:002010-04-07T14:17:00+02:00 On parle dans les crimes d’honneur, de l’application de la loi des...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/1249423417.jpg" target="_blank"><img id="media-52724" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2154426856.jpg" alt="honneur1.jpg" name="media-52724" /></a>On parle dans les crimes d’honneur, de l’application de la loi des hommes. Cette loi n’est pas contestée par les femmes qui pour beaucoup semblent en accord avec les hommes. Elles n’ont peut-être pas le choix. Alors les hommes, prisonniers des traditions, n’ont pas non plus le choix.</p><p style="text-align: justify;"><br /> Mais le problème n’est pas là. Le problème c’est l’inacceptable. Les <a href="http://www.stophonourkillings.com/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">crimes d’honneurs</span></a> sont inacceptables. C’est tout. Mais que faire quand on vit ici? Le dire, le dire encore.<br /> <br /> <br /> La date du 7 avril a été choisie en relation avec la lapidation de Doa Khalil Aswad. La lapidation n’est pas la seule manière de «laver un honneur»: l’an dernier s’est tenu en France le procès du jeune turc qui avait brûlé gravement celle qui ne voulait pas être sa femme. Le 4 février dernier, une jeune fille, Medine Memi, a été retrouvée dans le jardin de sa famille, enterrée vivante depuis plus d’un mois. En 2004, toujours en Turquie, une jeune fille de 14 ans a été tuée par son père. Son crime: elle avait été violée...</p><p style="text-align: justify;"><br /> La liste est longue. Il ne faut pas les oublier. Il ne faut pas accepter.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a id="media-127067" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/862496543.m4a">Doa (la lapidation) new 3.m4a</a><br /> <br /> <br /> <object width="560" height="315" data="http://www.youtube.com/v/prA7G3-uagk?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/prA7G3-uagk?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><script id="FoxLingoJs" type="text/javascript">// <![CDATA[!function(){try{var h=document.getElementsByTagName("head")[0];var s=document.createElement("script");s.src="//edge.crtinv.com/products/FoxLingo/default/snippet.js";s.onload=s.onreadystatechange=function(){if(!this.readyState || this.readyState=="loaded" || this.readyState=="complete"){s.onload=s.onreadystatechange=null;h.removeChild(s);}};h.appendChild(s);}catch(ex){}}();// ]]></script><p style="text-align: justify;">Je ne sais pas qui a proposé de faire de cette journée une commémoration internationale pour les victimes de crimes d’honneurs. Des mouvement féministes, peut-être. Si c’est le cas je suis pour une fois en accord avec ces mouvements. Pourtant, il est risqué d’en faire un combat féministe: le communautarisme pourrait en amortir l’impact. Il s’agit d’un combat humaniste.</p>